Archive for November, 2009

Homosexualité dans l’histoire

Sunday, November 29th, 2009

D’après Wikipédia

1895
25 mai

Oscar Wilde condamné pour homosexualité


L’écrivain irlandais Oscar Wilde est condamné pour délit d’homosexualité à deux ans de travaux forcés. Il purgera cette peine dans la très répressive prison de Reading, au sud de l’Angleterre. Il y écrira “De Profundis”, une longue lettre à Alfred Douglas, son amant. A sa sortie de prison il s’exilera en France et publiera le poème “La ballade de la geôle de Reading” en 1898. Il mourra à Paris dans la misère et la solitude en 1900.
Voir aussi : Condamnation - Homosexualité - Histoire des Romans

1979
1 avril

Parution du premier numéro de « Gai Pied »


Jean le Bitoux fonde le magazine français homosexuel « Gai Pied ». Au cœur d’un contexte politique difficile, il parviendra à publier ses rubriques jusqu’en 1992. Le magazine jouera un rôle essentiel dans la libération des homosexuels en France. Trois ans après sa disparition, le mensuel « Têtu » reprendra le flambeau avec succès.
Voir aussi : Magazine - Homosexualité - Histoire de la Presse

1982
27 juillet

L’homosexualité n’est plus un délit en France


Sur une proposition de ministre de la Justice, Robert Badinter, l’Assemblée Nationale vote la dépénalisation de l’homosexualité. Avec l’abrogation de l’article 332-1 du code pénal, l’homosexualité n’est plus considérée comme un délit. Elle sera retirée de la liste des maladies mentales de l’OMS. (Organisation Mondiale de la Santé) neuf ans plus tard, en 1991.
Voir aussi : Loi - Homosexualité - Badinter - Histoire des Mœurs

2003
30 janvier

Le mariage homosexuel est autorisé en Belgique


Le gouvernement adopte une loi autorisant les couples de même sexe à s’unir par les liens du mariage. Toutefois, ils n’ont pas la possibilité d’adopter et la filiation leur est interdite. Il faudra attendre 2005 pour qu’un projet modifiant ces interdictions soit mis en place.
Voir aussi : Homosexualité - Histoire des Mœurs

2005
19 décembre

Premier mariage gay au Royaume-Uni


Deux femmes fêtent en Irlande du nord, région très conservatrice, la première union civile homosexuelle du Royaume-Uni. Donnant des droits très proches du mariage, cette union aura un retentissement médiatique mondial avec les noces d’Elton John quelques jours plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire de l’Irlande du Nord - Homosexualité - Histoire des Mœurs

2005
21 décembre

Noces d’Elton John et de David Furnish


Le célèbre chanteur pop Elton John se marie avec son compagnon canadien, David Furnish. Après douze ans de vie commune, le couple peut bénéficier de la nouvelle législation mise en place au Royaume-Uni sur le “partenariat civil”. La cérémonie se déroulera en toute intimité à l’hôtel de ville de Windsor. La première union civile homosexuelle au Royaume-Uni eut lieu quelques jours plus tôt, entre deux femmes.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Homosexualité - Histoire des Mœurs

Homos, histoire

Sunday, November 29th, 2009

Page Web réalisée à partir du travail de Sébastien Quintin

Introduction

Pour commencer, je vais essayer de définir l’homosexualité, même s’il en existe plusieurs, et que d’une certaine façon, chacun a la sienne.
Je pourrais débuter en disant que l’homosexualité est un choix sexuel, je pourrais aussi dire qu’un homosexuel est une personne qui se livre de façon répétée a des rapports orgasmiques avec une personne du même sexe.
Mais l’homosexualité ne se résume pas en un simple comportement sexuel, c’est un ensemble d’attitudes, de comportements, de préférences, de valorisation, qui engagent profondément l’individu, comme c’est le cas pour l’hétérosexualité.

En fait, par ce travail, j’ai voulu savoir si l’homosexualité n’a jamais été correctement acceptée voire valorisée et connaître les représentations qu’en avaient les individus depuis 600 avant J-C à nos jours.

L’homosexualité dans les sociétés pré-chrétiennes.

Dans les sociétés pré-chétiennes (de 600 av. J-C à 300 ap. J-C) et plus particulièrement en Grèce antique et dans l’Empire Romain, les relations entre personnes de même sexe sont acceptées ou valorisées, mais avec certaines règles.

(Le fait que l’homosexualité soit si bien acceptée découle d’une dévalorisation de la femme qui est généralement limitée à son rôle de procréatrice et qui ne constitue pas une partenaire valable, avec laquelle on peut se lier profondément:Voir Plutarque et son dialogue sur le mariage où il essaie de convaincre ses interlocuteurs qu’il est possible d’avoir une conversation sensée avec une femme… TJ)
On retrouve l’institutionnalisation de l’homosexualité en Grèce dans certaines coutumes ; je vais brièvement en expliquer deux :

*Dans l’antiquité, les hommes adultes recherchaient des jeunes garçons impubères, comme on le voit ici , par exemple, au gymnase.
Les hommes adultes apportaient une protection et certaines connaissances à l’enfant et en ” échange “, ils avaient des rapports sexuels.
De plus le fait d’être avec un enfant apportait une certaine notoriété à l’adulte.

*Toujours dans l’antiquité, les jeunes hommes devaient passer une ” initiation” .
Cette dernière durait au minimum deux années et était faite par le futur beau-père du jeune homme. Pendant ces années d’initiation, l’initié apprend à chasser, à cultiver et d’autres techniques ” propres ” aux hommes.
La fin de l’initiation est marquée par la circoncision de l’apprenti.
De ce fait ce dernier et son circonciseur ont des liens très forts et aussi des rapports sexuels où le jeune joue le rôle de la femme.
Quand il aura atteint l’âge adulte il recevra comme épouse la fille de son circonciseur.

En Grèce comme à Rome, le mépris existe malgré tout mais il est réservé à celui qui “fait la femme”, qui est passif. C’est souvent le rôle de l’esclave, du plus jeune, du prostitué.

De 300 ap. J-C à la Renaissance.

Au début de cette période, le christianisme devient la religion d’Etat sous Constantin et les relations entre hommes deviennent d’abord un crime contre la dignité humaine, puis un crime contre la nature sous l’influence de saint-Augustin( 354-430) et enfin sous les règnes de Théodose(379-395) et de Justinien (527-565), des lois envoyant les homosexuels au bûcher sont créées.
Au moyen-âge, les homosexuels acquièrent même un nom : les sodomites.
Les condamnations encourues pour ces derniers ont quelque peu changé au cours des temps
A la première condamnation, c’est la castration; à la deuxième c’est l’amputation d’un membre et à la troisième c’est le bûcher ou la potence.
L’Eglise, quant à elle considère, le péché de sodomie et d’adultère comme des péchés de même gravité mais pour le dernier, le prêtre n’a besoin de la permission de personne pour l’absoudre alors que pour la sodomie, il a besoin de l’accord de l’évêque.
L’Eglise prend aussi d’énormes précautions pour éradiquer l’homosexualité dans les milieux monastiques, en faisant notamment dormir les moines dans de grand dortoirs de minimum 10 personnes et en plaçant dans chaque dortoir un ancien qui surveille les autres.
A la Renaissance, les Européens redécouvrent les chefs-d’oeuvre de l’antiquité, ce qui provoque un retournement de situation et l’homosexualité est de nouveau acceptée dans certains pays; cette nouvelle attitude va se répandre grâce au progrès de l’imprimerie. Malheureusement ces idées ne touchent que les hautes classes sociales puisse qu’il n’y a qu’elles qui savent lire et écrire. De plus, le jugement de l’Eglise, encore très puissante, n’a pas changé, comme le montre la gravure ci-contre avec l’exécution de moines sodomites à Bruges en 1578 (source: collections de l’Histoire, n°5, juin 1999, p.62 )

Le 18° et le 19° siècles

Durant ces deux siècles, le monde va être relativement partagé entre les Etats qui améliorent la situation des homosexuels, ceux qui les rendent encore plus stigmatisés et ceux qui ne font rien. Les actions en faveurs des homosexuels sont toutefois majoritaires.
Ainsi certain Etats vont abolir ou adoucir les lois contre l’homosexualité pendant que d’autre vont en créer ou les rendre plus sévères.

Actions diminuant les sanctions ou admettant les homosexuels:
-1798 : après la révolution, Napoléon dépénalise les relations entre personnes de même sexe en France, dans certains Etats d’Allemagne et de Suisse actuelle.
-1813 : la Bavière dépénalise les relations sexuelles entre hommes.
-1848 : en Angleterre, une relative amélioration se dessine puisque la peine de mort pour sodomie est remplacée par une peine de prison a vie.
-1867 : Ulrichs fait le premier ” coming-out ” en tant qu’acte politique
-1885 : encore en Angleterre, abolition de la prison a vie pour ” acte de débauche ” et instauration d’une peine maximale de deux ans de travaux forcés.
-1897 : fondation du comité scientifique humanitaire qui lutte contre les discriminations auxquelles sont confrontés les homosexuels.

La réalité reste toutefois difficile à vivre et, en Angleterre, la condamnation d’Oscar Wilde montre bien que la situation est loin d’être acceptée.

Actions discriminatoires:
-1851 : La Prusse introduit le paragraphe 143 du code pénal, qui punit ce qui est encore appelé la débauche contre nature.

Durant cette période, de nombreux ouvrages ont été publié. Ils étaient le plus souvent pour la tolérance envers l’homosexualité ou même pour l’homosexualité, comme Heinrich Hössli auteur de ” L’amour entre hommes chez les Grecs ” en 1836.

Début du 20°siècle

L’évolution se poursuit et l’homosexualité continue à être de plus en plus acceptée, sauf en Allemagne ou des personnages haut placés sont obligés de démissionner pour ” cause d’homosexualité”, ce qui va déclencher une grande vague d’homophobie.
De nombreuses personnes se mettent à réfléchir sur le sujet, notamment un Allemand qui publie ” les homosexuels de Berlin ” où il proclame que l’homosexualité existe dans tous les pays, dans toutes les grandes capitales. Il y a aussi Freud qui publie ” les trois essais sur la théorie sexuelle ” où il définit l “homosexualité comme une infirmité et plus comme un péché ou une dépravation.
En 1912, André Gide publie ” Corydon ” où pour la première fois un auteur fait nommément l’apologie de l’amour entre hommes.
En 1917, Lénine dépénalise les actes homosexuels.
En Angleterre, plusieurs personnalités se retrouvent lors de réunion d’étudiants homosexuels.
Il y eut aussi des hommes qui se mobilisèrent pour faire changer les choses comme Hirschfeld qui publia des livres, organisa des réunions et qui enfin récolta 6000 signatures en faveur de l’abolition d’une loi en défaveur de l’homosexualité.
Mais les nazis arrivèrent et ils empêchèrent l’abolition de cette loi.
Ensuite, ils rendèrent les institutions homosexuelles illégales et ils déportèrent des milliers d’homosexuels, les triangles roses, dans leurs camps. Une exposition récente a attiré l’attention sur ces victimes, beaucoup moins médiatisées que les Juifs ou même que les Tsiganes.

D’une manière générale, depuis le début du siècle, l’homosexualité est tolérée ou affirmée dans les milieux artistiques, pour qui la plupart des gens admettent qu’ils peuvent avoir des normes différentes du commun des mortels, cette particularité s’intégrant dans d’autres comportements bizarres ou scandaleux. Encore tout dépend-il de l’image que l’on donne de soi. Rock Hudson, une des premières victimes célèbres du sida, était aussi l’incarnation de la virilité américaine. Cela rendait difficile le “coming out” !

Du milieu du 20°siècle à aujourd’hui

L’après guerre a été beaucoup plus favorable à l’homosexualité, la tolérance commence réellement à se faire sentir envers eux, dans la foulée de la libération sexcuelle qui se déclenche dans tout le monde occidental. et les homosexuels commence enfin à être intégrés. Les lois en faveurs de l’homosexualité s’enchaînent et ce, dans pratiquement tous les pays d’Europe.
En Angleterre et en Allemagne respectivement en 1967 et 1969.
En 1969 création du mouvement de libération gay moderne.
En 1970 a lieu la première gay pride à New York. Ensuite des gay pride sont organisées dans toutes les grandes villes d’Europe.
Un nouveau pas est franchi lorsque certains pays vont instaurer des lois pour que homosexuels puissent cohabiter ensemble et même se marier. La Belgique est entrée dans cette réflexion concrète avec l’actuel gouvernement arc-en-ciel.
Nombreuses sont les lois qui visent à assurer l’intégration sociale et l’égalité de traitement des couples homosexuels. Le dernier point encore fort discuté est celui de l’adoption.

Conclusion
Les homosexuels, après avoir souffert pendant de nombreuses années d’exclusion, commencent enfin à avoir une reconnaissance de la part des Etats et des hétérosexuels.
Ils sont pratiquement acceptés dans toutes les discothèques et dans toutes les professions.
Les gens commencent à perdre leurs stéréotypes et leur a priori et les images de la “folle” ou de la “tapette” s’effacent peu à peu.
Cependant, il reste encore beaucoup d’homophobie institutionnalisé, entre autre au niveau de l’éducation et au niveau de l’enseignement (celui de l’histoire en particulier, où l’élimination des homosexuels par les Nazis n’est jamais étudiée).
De plus, certain pays punissent encore les relations entre personnes de même sexe par des peines de prison( la Bosnie et Chypre par exemple).
Pour finir, je dirais que la tolérance envers les homosexuels est déjà bien établie mais que nous devons encore faire attention (notamment au programme de certains hommes politique) afin que ces idées progressistes ne fassent pas marche arrière.

Bibliographie

livres
- Daniel Borrillo, ” homosexualités et droit “, Puf, Paris, 1999
-Florence Tamagne, ” histoire de l’homosexualité en Europe “, édition du seuil, 2000
-Sergent Bernard, ” l’homosexualité dans la mythologie grecque “, Payot, Paris, 1984
sites Internet
-www.lamba-education.ch/ressources/histoire/histconcl.htm
-” fin du moyen-âge “, http://filoumektoub.Free.fr
article
” L’homosexualité au moyen âge “, Historia, janvier 1998

L’homosexualité à travers les âges

Sunday, November 29th, 2009

homosexualité existe depuis la nuit des temps. Si beaucoup pensent que le combat pour faire accepter l’homosexualité est en train d’être gagné, il serait opportun à ces personnes de se rappeler que l’histoire de l’homosexualité n’est pas une ligne droite qui va de plus en plus vers l’acceptation. Il n’y a pas un avant qui serait fait de rejet, de souffrance et de répression et un maintenant plus heureux qui serait chose acquise. Comme le montre le passé, les homosexuels ont déjà connu des période de relative tolérance à leur égard, (notamment en grèce antique et dans l’allemagne pré- nazie) ce qui n’a pas empéché d’être persécutés quelques temps après alors qu’on pensait alors que rien ne pouvait arréter la marche vers leur totale intégration dans la société. Il semble donc intéressant de retracer l’histoire de l’homosexualité pour rappeler que le combat ne s’arrétera jamais et qu’il est nécessaire de rester vigilant. Cette bréve étude permettra, en outre, de tordre le cou à certaines idées reçues.

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La Grèce antique: péderastie et rite initiatique.

vant de parler de la Gréce et pour ne pas laisser penser que le probléme gay est purement occidental; il est bon de rappeler que les pharaons comptaient des jeunes garçons dans leurs harems et qu’au japon, les samourais, emblémes de la force, se livraient à des relations homosexuelles.

Concernant la Gréce, on pense que l’homosexualité y était totalement acceptée, ce qui n’est pas complétement exact, les choses étant beaucoup plus complexes. Certes la “paiderasteia” y était acceptée mais celà n’est pas exactement ce qu’on désigne de nos jours par le mot “Homosexualité”.Ce que les grecs encourageaient, c’etait l’amour entre un homme (eraste) et un jeune garçon (éroméne) alors que l’amour entre deux hommes était plutôt considéré avec mépris.
Dire dès lors que l’homosexualité a eu son age d’or en Gréce antique est faux. Il faut se rappeler que le culte du corps était omni présent à l’époque, “disposer” d’un jeune garçon (ce qui impliquait un corps sain, svelte, imberbe..répondant à tous les critères de beauté de l’époque) était donc très valorisant et n’était donc que le paroxisme de ce culte.

La relation entre ces deux personnes de sexe masculin répondait aussi à un rôle éducatif: si le plus agé pouvait admirer la beauté du corps du benjamin, en contre partie, il devait servir de modéle pour ce dernier. La pédérastie y est donc considérée comme un rite initiatique entre un adulte (le maitre) et un jeune garçon (l’éléve), d’un rite social de passage, où l’enfant élevé par les femmes s’émancipe pour devenir un homme.

es relations entre le maître et l’éléve étaient théoriquement platoniques mais dans les faits, celles-ci étaient souvent sexuelles. Dans ce cas, les régles étaient très codifiées: l’adulte devait jouer le rôle de l’actif, le jeune garçon étant là et uniquement là pour le plaisir de son ainé auquel il devait obéir.Si il venait à ce que l’adulte soit, dans un rapport sexuel, celui qui soit le passif, il se faisait rapidement rappelé à l’ordre et subissait de nombreuses critiques. Et c’est très symptomatique de la raison pour laquelle la pédérastrie était acceptée en Grèce antique, raison bien peu glorieuse.

En effet, si on acceptait ces relations homosexuelles entre un adulte et un garçon, c’etait avant tout parceque la société grecque était mysogine et que la femme y était traitée avec mépris. On ne se mariait pas par amour mais pour des raisons basement politiques , financières ou religieuses. Le célibat était très mal vu et même dans certaines villes comme Sparte, celui-ci était puni par la loi.

Coucher avec une femme était donc avant tout pour s’assurer une déscendence. Alors que l’amour vrai et noble, la recherche du vrai plaisir charnel se faisait entre hommes. La péderastrie était donc avant tout une traduction du machisme de la Grèce antique.
D’où aussi , le fait qu’on n’acceptait pas que l’adulte soit le passif car dans ce cas, il se rabaissait au niveau de la femme et il n’avait plus , vu son age, l’excuse de la jeunesse qu’avait le jeune garçon avec qui il couchait.
De même, on n’acceptait pas que ces rapports se poursuivent une fois que le garçon arrivait à l’age adulte. L’éraste s’occupait du jeune garçon de 12 ans à 18 ans, c’est à dire à partir du moment où la barbe apparaissait

L’homosexualité fût parfois institutionnalisée dans certains milieux aristocratiques ou dans l’armée. Ce fût notamment le cas à Sparte ou à Thébes. On invoquait souvent pour justifier une telle tolérance, l’atout militaire que l’homosexualité représente: en effet, deux amants côte à côte sur un champ de bataille, sont plus combatifs puisque ce n’est pas seulement leur vie qui est en jeu mais aussi celle de leur amant. Le bataillon sacré de Thébes composé uniquement de couples gays remporta de très nombreuses victoires pendant 30 ans et il fallût toute l’armée d’Alexandre pour en venir à bout.

On préte aussi à des homosexuels, le meurtre de nombreux tyrans et un rôle primordial dans l’installation de la démocratie dans plusieurs villes. Ils ont donc parfois joui d’une réputation de courage et d’amour de la liberté.

Mais dans tous les cas, si on tolérait l’homosexualité, c’etait à condition que les concernés se comportent comme des hommes et on refusait qu’ils agissent comme des “folles” sous peine de se voir rejetés et traités de « culs-larges ».

Les historiens grecs, Éphore et Strabon, évoquent ,quand à eux des mythes selon lesquels des hommes vennaient kidnapper des garçons et les emmènaient dans les forêts, où ils les gardaient pour en faire des hommes. L’apprentissage durait deux mois, au cours desquels il y avait pénétration anale. Voir son fils enlevé etait très honnorifique, et c’est pourquoi les familles se montraient peu entrainte pour empécher ces enlévement.

Comme le dit Michel Foucault, il faut donc rejeter l’idée que l’homosexualité était tolérée à l’époque de la Grèce classique. d’une part, il s’agissait plus d’une bisexualité puisque les hommes y étaient mariés et d’autre part, parceque, les pratiques qui y étaient acceptée étaient strictement définies  et enfermées dans un carcans de régles

.

e sort des gays va subir un changement avec l’arrivée du christianisme mais à ce sujet, il est nécessaire de rappeler certains faits. La Bible, livre saint commun aux trois religions monothéistes, condamnait déjà l’homosexualité, ce n’est donc pas une nouveauté “chrétienne”.

Sodome et Gomorrhe, furent ainsi détruites par le feu du fait de leur “dépravation homosexuelle”. Et on peut lire, dans le Lévithique, “quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont commis tous deux une abomination. Ils seront punis de mort”
Mais surtout l’équation largement répandue “christianisme = répression” est inexacte. Comme l’a démontré John Boswell, ce que l’on va qualifier de morale chretienne, à savoir la monogamie, interdits à propos de la sexualité.. tout celà existait déjà avant l’avénement du christianisme.

ROME et l’HOMOSEXUALITE

n retrouve un peu la même situation à Rome: niveau pratique sexuelle, on se montre relativement libéré. On accepte que l’esclave serve d’objet sexuel pour son maitre et les relations sexuelles entre deux hommes libres sont tolérées même si elles peuvent donner lieu parfois à quelques moqueries. Ce qui pose probléme c’est, comme en Grèce, la passivité plus que l’homosexualité. On va même jusqu’à penser qu’un homme passif est incapable de bien diriger et d’être un bon politicien. Ce qui n’empêchera pas l’empereur Néron de se marier avec son esclave castré Sporus.

Si les relations homosexuelles étaient admises à Rome, à condition que ce soit juste pour le plaisir charnel et que l’homme soit marié à une femme dont le rôle se limitait à tenir la maison et à élever les enfants, le lesbianisme y était mal vu. Dans une société mysogine, on voyait dans le lesbianisme une provocation à la toute puissance masculine.

ciceron
Mais des voix se font de plus en plus entendre pour condamner toutes formes d’homosexualité,  c’est notamment le cas de Cicéron. Et peu à peu les lois romaines vont se montrer de plus en plus sévéres envers les gays.

Ainsi, la Lex scatina de 226 punit d’une amende l’amour entre deux hommes libres. C’est prèt d’un siècle avant que la religion catholique ne devienne religion d’état. on ne peut donc pas lier homophobie et religion chrétienne. Comme le souligne Boswell, la morale judéo-chrétienne a fait sienne, pour l’essentiel, l’attitude envers la sexualité des autres codes moraux qui l’ont précédée. Le christinanisme n’a donc rien inventé et a juste repris des régles qui existaient bien avant sa création.

L’ARRIVEE DU CHRISTIANISME

e christianisme a bien évidemment joué un role dans la place des homosexuels dans notre société et dans la répression. Mais ce n’est pas, comme il vient d’être dit, le christianisme en tant que tel qu’il faut accuser car l’homophobie et les régles condamnant l’homophobie préexistaient au christianisme. Ce serait faire preuve de peu de réflexions que d’affirmer que tout allait bien pour les gays jusqu’à ce qu’à l’arrivée du christianisme.

Le christianisme n’a été que l’eau qui est venue arrosée les graines d’homophobie qui préexistaient dans divers codes moraux de nos sociétés. Et il est fort à parier que si celà n’avait pas été l’église, il y aurait eu une autre religion, une autre idéologie.. qui aurait donné la chance à cette homophobie latente qui n’attendait qu’à se développer. De plus, comme le souligne Yvan Matagnon dans la revue Historia, en février 2002, “L’église sera toujours plus clémente que le pouvoir civil, particulièrement pour ses clercs” concernant les sanctions à infliger en cas d’acte homosexuels.

n 313, la religion chrétienne devient religion d’état sous l’empereur Constantin. Il faudra pourtant attendre 30 ans pour qu’une loi réprimant l’homosexualité voit le jour. C’est , en effet, en 342, qu’un texte législatif va condamner l’homosexualité passive. Sous l’influence de personnes telles que Saint Augustin, ces lois deviennent de plus en plus sévéres. Après avoir été qualifiées de crime contre la dignité humaine, les relations entre hommes deviennnent un crime contre nature. En 390, l’empereur Théodose rejette officiellement l’homosexualité, une « infamie qui condamne le corps viril, transformé en corps féminin, à subir les pratiques réservées à l’autre sexe ». La spirale infernale ne fait que commencer.

Saint Ambrose convertissant TheodoseOn ne fait plus le distinguo passif/actif pour arriver à une condamnation totale de l’homosexualité. Sous le règne de Théodose (379-395), on prévoit même le bûcher pour de tels actes. Et les circonstances ne vont pas jouer en faveur des gays. En effet, l’empire romain doit faire face à des guerres meurtrières. A celà s’ajoutent des catastrophes naturelles (tremblements de terre.)et des épidémies. L’empire voit sa population fondre comme neige au soleil.
Le taux de mortalité atteint des sommets, l’age moyen tombe à 25 ans et moins de 25% de la population arrivera à dépasser la barre des 50 ans. Il faut réagir et favoriser la procréation. Les romains doivent faire des enfants pour assurer la pérénité de l’empire. Dans un tel état des choses, l’homosexualité apparait comme un frein et un danger qu’il faut éliminer. Ce n’est plus seulement la morale qui se trouve atteinte mais l’existence de la société même. L’homosexualité constitue une menace pour le repeuplement de l’empire romain dans la mesure où cette sexualité empêche toute procréation. On va alors redurcir les lois réprimant l’homosexualité.

Pour faciliter les choses, on va se servir de la religion et affirmer que les tremblements de terre et les épidémies sont des châtiments divins pour punir les homosexuels. En s’en prenant aux gays, on ne fait donc que punir le “coupable” des catastrophes qui déciment l’empire.

L’empereur Byzantin Justinien (527-565) se montrera particulièrement cruel envers les homosexuels: en 553, il fera condamner tout acte homosexuel par la castration et le bûcher.

AU MOYEN AGE

richard coeur de lioneu à peu, l’homophobie tend à se calmer. On cesse de voir les homosexuels comme les responsables de tous les malheurs. Celà reste certes une faute mais au même titre que l’adultére, pas plus, pas moins. Le début du Moyen age se caractèrise donc par une relative tolérance même si le terme n’est pas tout à fait exact. On voit même certaines situations saugrenues se produire. Ainsi, des ouvrages de clercs à la gloire de l’amour entre hommes sont publiés. On consacre même un évêque ouvertement homosexuel à Orléans en 1098 sans que le pape Urbain II ne dise quoique ce soit bien qu’il ait été au courant. En Angleterre, les aventures avec des hommes des rois Richard Coeur de Lion et Edouard II d’Angleterre sont de notoriété publique.

Malheureusement ce climat assez tolérant ne va pas durer.
a montée de l’absolutisme au 13ième siécle va porter un rude coup à l’homosexualité. Les plus réactionnaires de l’église trouve dans le climat agité du moment un prétexte idéal pour relancer la lutte contre les gays. On est alors en pleine croisade, on cherche des coupables, des ennemis facilement identifiables et les gens se tournent de plus en plus vers l’église. Partout en Europe des lois sévéres vont alors condamner fermement les responsables de ce que l’on appelle alors des “crimes contre la nature”.

saint tomas d'aquin
Saint-Thomas d’Aquin
(1225-1274), théologien de renom, jouera un grand rôle dans le retour de la répression contre les homosexuels et dans la position homophobe de l’église catholique.
Peu à peu, on rapproche les notions d’homosexualité et d’hérésie notamment parceque le plus souvent les homosexuels faisaient parties de groupes en rébellion contre l’église. A ce titre, les homosexuels sont condamnés à la peine capitale.

D’un pays à l’autre, les modalités d’exécution varient: en Espagne, celui qui est déclaré coupable de “péché contre nature” est castré et lapidé; en France, on préfére le bucher, en Angleterre, on les enterre vivant….

La répression des homosexuels est sévére mais elle n’est pas exceptionnelle à cette époque et sil sont loin d’être les seuls victimes de cette intolérance: les juifs et les prêteurs sur gage sont eux aussi sanctionnés.

La Réalité des chiffres

On estime qu’entre 1317 et 1789, il n’y a eu que 78 procès pour homosexualité et 38 condamnations à la peine capitale soit un condamné tous les 7 ans. Comme le fait remarquer Yvan Matagon, comparé aux 10 de femmes brulées pour sorcélerie chaque année durant cette période, c’est bien peu.

L’église part aussi en guerre contre l’homosexualité dans ses propres rangs. Elle met tout en place pour empêcher toute tentative homosexuelle chez les moines. C’est pour celà, par exemple, qu’elle généralise les dortoirs de 10 personnes placées sous la surveillance d’un ancien dans les monastères, ce qui empêche tout rapprochement nocturne. Et on n’hésite pas à se servir de l’homosexualité pour discréditer ses opposants. Ainsi, le roi Philippe Lebel en conflit avec le pape Boniface VIII désireux de réaffirmer son pouvoir, l’accusera d’être sodomite.

La situation générale de la société donne lieu à de terribles débordements: Edward II, roi d’Angleterre dont l’attirance pour les hommes est de notoriété publique est déchu et empalé par le rectum selon certaines rumeurs; les chevaliers de l’ordre des templiers sont massacrés au motif, entre autres, d’être des sodomites…

La Renaissance: l’homosexualité renaît à travers l’Art

La Renaissance va permettre de relacher très légérement la pression sur les homosexuels notamment grace à la redécouverte des chefs d’oeuvres de l’antiquité. Si les textes se montrent toujours aussi fermes (malgré la tentative de certains juristes pour dépénaliser ces faits), en pratique un certain libéralisme réapparait. Les homosexuels trouveront à travers l’art un moyen de s’exprimer.  Pendant toute cette période, les tableaux présentant des hommes nus se multiplient.


Michel ange
glorifiera à travers la plupart de ses oeuvres la beauté du corps masculin. Malgré tout, une certaine censure veille et les sonnets qu’il écrira pour l’homme dont il était amoureux verront le pronom “il” remplacé par “elle” et ce n’est qu’en 1863 que tout reviendra en ordre.
Il est important de noter que cette bienveillance concernait surtout des artistes placés sous la protection de riches et puissants mécénes, et non pas l’homosexuel lambda.

C’est durant cette période qu’on découvre aussi les pratiques homosexuelles dans le Nouveau Monde à travers les Aztéques adeptes du travestisme.

La réforme protestante de Martin Luther au XIième siécle ne viendra pas en aide aux homosexuels bien au contraire, elle se servira bien souvent de l’homosexualité pour discréditer l’église catholique, notamment du fait du célibat des prétres.

De nouvelles lois sont adoptées pour réprimer l’homosexualité: Charles Quint, Empereur du Saint Empire romain-germanique, fait adopter un code pénal qui punit du bucher tout acte de luxure entre deux hommes, ou deux femmes (1532). Petit à petit, l’homosexualité, de péché religieux devient péché contre l’Etat. Malgré celà, dans certains pays, une certaine tolérance continue de s’étendre. La rivalité entre les deux églises (catholique et protestante) occupant la majorité des débats, on ressent moins le besoin de trouver un adversaire en la personne des gays. C’est d’autant plus vrai en France sous le régne d’Henri III (1574-1589). Il est de notoriété publique que ce roi aime la compagnie de ses “mignons”, ce qui conduit le poète Pierre de Ronssard à écrire des vers pour se moquer de ce penchant homosexuel du souverain.

    “Le roi ne m’aime point, pour être trop barbu,
    il aime à semencer le champ qui n’est herbu,
    et, comme un vrai castor, chevaucher le derrière”

Mais encore une fois, cette tolérance est uniquement présente dans les milieux aisés de la société et uniquement si on respecte les rôles dominant/dominé.

Les Lumières.

Le siècle des Lumières va apporter un regard nouveau sur l’homosexualité. Pour une des toutes premières fois, l’homosexualité fait l’objet d’un débat et non plus d’une condamnation pure et ferme. L’amour philosophique  devient un des principaux thémes de la philosophie de l’époque

Malheureusement, les penseurs de l’époque n’arriveront pas à se mettre d’accord et auront tous une position différente les uns des autres.

bentham
Dans “Essai sur la pédérastie”, le philosophe anglais Jérémy Bentham s’interroge sur la sévérité des peine sinfligées aux homosexuels. A l’issue de son étude, il ne trouve aucune raison qui puisse expliquer  cet état de fait (1).
Selon lui, l’homosexualité ne produit aucun préjudice à personne. Il va même jusqu’à affirmer que tous les  personnages de l’antiquité ont eu, à un moment ou un autre, un certain penchant homosexuel.

Dans son ouvrage “Des délits et des peines” qui jouera un rôle fondamental dans le droit pénal européen dans la mesure où il synthétise les différentes attentes des juristes de l’époque , Cesaria Beccaria s’interroge sur la proportionnalité des peines et donc sur leur utilité. Il pense notamment qu’il faut décriminaliser l’homosexualité.

Rousseau, quant à lui, est beaucoup moins favorable à l’homosexualité.  dans le livre II des “Confessions”, il démontre même un dégoût certain pour les homosexuels . Il est vrai qu’il y décrit sa mésaventures avec le faux Maure qui essaya d’abuser de lui.  Toujours est il que de cet événement, Rousseau en tire une généralité sur les gays. Et si on peut comprendre qu’il n’ait pas apprécié de se faire “harcelé” de la sorte, on peut regretter qu’un tel philosophe se laisse aller à une telle animosité à l’égard de ces hommes qui ont un “goût dépravé qui outrage la nature”. En dehors de l’hétérosexualité, point de salut aux yeux de Rousseau.

En dehors de ces débats philosophiques, l’homosexualité va gagner du terrain dans les villes.

En Angleterre, apparaissent les Molly House, ancétre des bar gay souvent tenus par un homme déguisée en femme. A Paris, les sodomites investissent plusieurs lieux de la capitale notamment le jardin des Tuileries.

HISTOIRE DE L’HOMOSEXUALITE

Sunday, November 29th, 2009

D’après Monchoix.net

Antiquité : Les amours masculines sont très présentes dans la mythologie :
- Ganymède (Pindare, Homère) ;
- Apollon et Hyacinthe (Ovide) ;
- Achille et Patrocle (Eschyle).

En Egypte, les pharaons disposaient de leur harem de beaux jeunes hommes.

Au Japon, les samouraïs ne cachaient pas leurs relations homosexuelles….etc… “Aimer un jeune homme au temps de Socrate était comme, aujourd’hui, entretenir une maîtresse, puis se fiancer avec une autre femme” dit Proust.

Dans l’esprit des Grecs anciens, le mariage entre un homme et une femme n’avait rien à voir avec l’amour, mais était avant tout politique et religieux. Pour eux, la sexualité avec une femme est vide de sens, sans âme et uniquement domestique, tandis que l’amour noble et le plaisir du sexe sont des affaires d’hommes. L’homosexualité est donc à cette époque la manifestation d’un machisme suprême.

C’est avec Moïse qu’apparaissent les grands châtiments pour les pratiques homosexuelles. Mais la répression et l’intolérance naissent véritablement avec le christianisme. L’Eglise toute-puissante va, vingt siècles durant, punir et châtier les invertis, qu’elle associe aux puissances maléfiques (Homosexualité masculine pourquoi ? (écologie humaine))

1071–1127 – Vie de Guillaume IX d’Aquitaine, le plus ancien des troubadours connus. Sonnets d’amour à un garçon.

XVIe siècle – Amours de Michel-Ange et Tommaso dei Cavalieri.

XVIe siècle – Règne d’Henri III, dont les ‘mignons’ sont conspués par Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay.

1804 – Code Napoléon. Sous l’ influence du duc Jean-Jacques de Camba-Cérès, l’homosexualité est décriminalisée.

1837–1901 – Règne de l’Impératrice Victoria. Lois très dures contre les homosexuels (lesbiennes ignorées).

1873 – Suicide de Piotr Tchaïkovski, vraisemblablement à cause du problème posé par son homosexualité.

1895 – Procès d’Oscar Wilde pour « mauvaises mœurs » (deux ans de prison)

Au 19eme siècle L’homosexualité est toujours qualifiée de “passions honteuses”, d’”acte immoral”, de “faits qui révoltent la nature”…mais il n’existait cependant pas de répression pénale spécifique.

1912–1921 – Floraison d’œuvres littéraires à thème homosexuel (Mort à Venise, La confusion des sentiments, Corydon, Si le Grain ne meurt).

1941–1945 – 800’000 homosexuels déportés dans les camps de concentration nazis. Le triangle rose qu’ils portaient sur la poitrine est devenu, avec le drapeau arc-en-ciel, l’un des symboles de ralliement gays (pointe tournée vers le bas).

6 août 1942 (sous Vichy) La majorité sexuelle est portée à 15 ans pour les actes hétérosexuels, et à 21 ans pour les actes homosexuels.

2 juillet 1945 (sous De Gaulle) Maintien de la loi de 1942 : la majorité pénale est à 18 ans, mais la majorité civile est de 21 ans pour les garçons.

30 juillet 1960 L’homosexualité est toujours considérée comme étant un “fléau social” ou une “maladie” qu’il fallait combattre en l’empêchant d’ être vu et d’ atteindre les mineurs. 1969 – Émeutes de Stonewall (2–4 juillet). Début du mouvement de libération gay.

1973 – L’American Psychiatric Association exclut l’homosexualité de la liste des psychopathologies.

1980’s – Le Danemark et la Suède créent le contrat de partenariat, « mariage » homosexuel.

4 août 1982 Dépénalisation de l’homosexualité en France. La majorité sexuelle est portée à 15 ans pour les relations hétérosexuelles et homosexuelles.

Depuis cette loi les textes législatifs vont dans le sens d’une harmonisation des droits entre couples hétérosexuels et homosexuels. (Homosexualité et droit ; Daniel Borrillo, 1998, P.U.F) En 1991 : L’O.M.S. retire l’homosexualité de sa liste des maladies mentales. (Droit et homosexualité ; Caroline Mecary, 2000)

1993 – Pink Cross lance en Suisse une pétition pour l’égalité juridique des couples homosexuels.

1994 – L’Union Démocratique Fédérale lance en Suisse une pétition contre l’égalité juridique des couples homosexuels.

1994 – Gay Pride internationale de New York : plus d’un million de participants. Manifestation annuelle se déroulant dans les grandes villes d’Europe et des États-Unis à la fin du mois de juin. Elle célèbre les émeutes de Stonewall (bar à New York, où les gays se sont révoltés contre les persécutions policières il y a 25 ans).

Ces fêtes peuvent réunir plusieurs centaines de milliers de gays dans les grandes villes, avec défilés, discos, festivals, pendant plusieurs jours.

1996 – Le Canada (surtout le Québec, Colombie-Britannique) et l’Afrique du Sud protègent constitutionnellement les homosexuels contre la discrimination homophobe

15 novembre 1999 : loi sur le PACS (pacte civil de solidarité) Selon le ministère de la justice : 19054 pacs ont été enregistrés entre le 16/11/99 et le 30/06/00.(c’est en Ile-de-France que le nombre de PACS a été le plus élèvé)

Le Village gai de Montréal

Sunday, November 29th, 2009

D’après Wikipedia

Le Village gai (ou tout simplement Le Village) est le quartier gai de Montréal, Québec, Canada. Il est centré sur la rue Sainte-Catherine, entre les stations de métro Berri-UQÀM, Beaudry et Papineau et perpendiculairement sur la rue Amherst entre la rues Ontario au nord et le boulevard René-Lévesque au sud. Le village s’étend approximativement de la rue Saint-Hubert à l’Ouest à l’avenue Papineau à l’Est et la rue Sherbrooke au Nord, une distance d’environ deux kilomètres, faisant du Village l’un des plus grands quartiers gais en superficie au monde.

Sommaire

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Histoire et présent [modifier]

D’abord un quartier pauvre, une partie du Centre-Sud de la ville, cette zone a été progressivement occupée par la communauté gaie et lesbienne à partir du début des années 1980. Cette occupation fait suite au départ des commerces gais des zones plus proches du boulevard Saint-Laurent ou du centre-ville (rue Stanley)[1]. En fait, il semble que ce déplacement des commerces de la rue Stanley vers le Village gai actuel soit plus lié à des facteurs économiques que sociaux (prix des loyers commerciaux élevés au centre-ville et récession de 1982-1983[2]).

Depuis la zone a été rénovée grâce aux récents investissements de certaines parties du gouvernement.

Malgré une répression qui a duré jusqu’au début des années 1990, le support gouvernemental du Village n’est plus contraint. Tous les trois niveaux du gouvernement ont fait la promotion du Village, du climat tolérant du Québec et de la vie gaie dans Montréal comme attraction touristique.

Institutions du Village [modifier]

Mis a part quelques pionniers qui étaient déjà installés dans le Village lors de sa création comme le magasin Priape , et par la suite, l’ouverture de la boite de nuit La Boite en Haut , il n’y a seulement qu’une poignée de commerces qui ont réussi à traverser les dernières décennies et à faire ainsi la transition jusqu’à s’élever au rang d’Institution du Village.

On pense bien sûr au magasin de l’érotisme gai Priape ,ouvert dès 1974, le centre d’esthétique au masculin Physotech Spa Concept ouvert depuis 1983, un des pionniers qui osa s’aventurer sur la rue Amherst près de L’Auberge LL et, depuis peu de temps, le magazine Fugues qui fête cette année ses 25 ans d’existence dans de nouveaux locaux.

Aspects du village [modifier]

Afin de remercier l’importance du Village pour la ville, le maire de l’arrondissement Ville-Marie a récemment placé un drapeau arc-en-ciel (le drapeau gai) dans sa chambre de conseil. Par ailleurs, l’entrée de la station de métro Beaudry, située au coeur du Village, est décorée de colonnes arc-en-ciel. Le Village est spécifiquement marqué sur une carte officielle de la ville.

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Les Outgames mondiaux qui ont eu lieu à Montréal du 29 juillet au 5 août 2006 sous le nom Rendez-vous Montréal 2006, furent un événement sportif et culturel d’envergure internationale organisés par la communauté gaie et lesbienne avec près de 11.000 participants et plus de 250.000 touristes, soit le plus grand événement sportif à se tenir dans la ville depuis les XXIe Jeux olympiques d’été il y a 30 ans. Le Village gai de Montréal fut au centre de l’événement.

Partie Est du Village

Panorama du Village gai vu de la terrasse du Complexe Sky

Services du quartier [modifier]

Les gais et lesbiennes vivent partout dans la ville, où ils sont généralement grandement acceptés. La densité résidentielle de ceux-ci dans le quartier est sensiblement plus élevée qu’ailleurs. Le Village contient une proportion plus élevée de magasins et de services pour la communauté gaie et lesbienne : il en est l’épicentre touristique et le lieu privilégié pour les festivités et le divertissement en général.

Le Village contient une grande variété de bars et les discothèques pour la vie de nuit. Le site abrite également trois grands complexes de divertissement, dont l’un d’entre eux serait le plus grand au monde dans sa catégorie.

Il existe également une grande variété de boutiques, restaurants, cafés, chambres d’hôtes et d’hôtels pour la communauté.

Montréal est aussi connu pour son nombre élevé de saunas pour hommes. Le Village en accueille quatre, alors qu’il y en a plus de dix dans la ville de Montréal.

Il existe également quelques établissements pour gais et lesbiennes à l’extérieur du quartier.

La Société de Développement Commercial (SDC) du Village représente, depuis sa formation en 2006, les entrepreneurs du Village. Le centre communautaire des gais et lesbiennes de Montréal de la Fondation Mario-Racine planifie actuellement la construction d’un important complexe communautaire au cœur du quartier. Depuis l’été 2006 la SDC offre un accès gratuit à internet sans-fil dans toute l’enceinte du Village gai.

Ville-Marie à Pied [modifier]

La SDC en collaboration avec l’arrondissement Ville-Marie a proposé suite au succès de la fermeture de la rue durant les Outgames, pour la première fois en 2008, la piétonisation de la rue Sainte-Catherine Est du 17 juin au 3 septembre 2008; pour la 2e année, la période de fermeture est rallongée soit du 28 mai au 8 septembre 2009 avec un nouveau thème : Great time to hang out / Beaux temps pour (s’) étendre… La rue sera complètement piétonnisée et fermée à toute circulation automobile, entre les rues Berri et Papineau.

Bars, clubs, danseurs [modifier]

Les bars et clubs du village sont parmi les plus branchés de la ville. Les festifs peuvent danser sur la musique des plus grands DJ du monde jusqu’à trois heures du matin. Le complexe du Sky offre une terrasse aménagée des plus belles et plus grandes en ville où piscine et spa sont au rendez-vous.

Les clubs [modifier]

Le Cabaret Mado offre des spectacles de drag queen presque tous les jours. Le Club Date offre la chance à sa clientèle de chanter au Karaoké dans une ambiance simple qui réunit gay, lesbiennes, hétéros et travestis, bref où le talent et le plaisir sont toujours au rendez-vous. Le Tube est une discothèque qui offre des succès des années 1970, 1980 et 1990.

Les boîtes de nuit [modifier]

Le Complexe Sky offre un divertissement inégalé et les DJ de grand calibre sur 3 étages; sa clientèle est plutôt jeune et branchée. Le Unity est le plus grand club gay à Montréal. C’est un autre endroit de prédilection des jeunes de 18-30 ans où l’on peut danser sur de la House avec plusieurs DJ de renommée mondiale ou dans le bamboo bar sur les meilleures chansons du top 40. Une grande terrasse est située sur le toit avec une vue incroyable sur Montréal permettant d’observer les feux de l’International des Feux Loto-Québec chaque été. Le salon V.I.P. et le lounge permettent aux gens de se rencontrer, de s’asseoir et de discuter tout en buvant un verre. Le Parking se divise en trois sections où les plus jeunes peuvent danser sur des styles différents.

Les bars [modifier]

Le bar du Complexe Sky est connu pour ses célèbres 5 à 7 (happy hour) et sa terrasse hors du commun avec piscine et spa. L’Aigle Noir est un bar pour les hommes de la communauté cuir et fétichiste. Le Stud est un bar et une boîte s’adressant aux hommes des communautés cuir et ours, mais aussi à tous les autres, et est toujours animé, quel que soit le soir de la semaine. Le Drugstore est un immense complexe regroupant des bars, un comptoir alimentaire, de petits commerces et une salle de billard. Le Drugstore est l’endroit préféré de la communauté lesbienne. Le Cocktail’(où plusieurs spectacles sont présentés), le Météor, le Relaxe et le Rocky sont des clubs pour la clientèle plutôt âgée, avec de la musique populaire sous le signe de la nostalgie où l’on peut faire de la danse en ligne.

Les danseurs nus [modifier]

Tradition montréalaise, célèbre partout puisque les danseurs peuvent s’exhiber complètement. Parmi eux, notons l’Adonis (“temporairement” fermé – juillet 09) et maintenant réouvert sous le nom de “J-P”, le Campus, le Stock bar (avec des gars plutôt musclés) et le Taboo.

Les « After-hours » [modifier]

Enfin, pour ceux qui désirent continuer à faire la fête (le party, qui se prononce “parté” en québécois) après trois heures du matin, il est possible de se rendre au Stéréo ou au Circus (plus hétéro mais également situé à l’entrée du Village gai).

Pour ceux qui ne sont pas familier avec le concept, il est inutile de se présenter à la porte à 21h, puisqu’il n’ouvre que vers 02h00 et se prolonge normalement jusqu’à 10h du matin!

Le Stéréo est un after-hour très populaire situé à l’extrémité ouest du Village et doté d’un système de son hors du commun. Ravagé récemment par un incendie, le Stéréo est maintenant réouvert au grand plaisir de sa fidèle clientèle.

Sammy Forcillo écarté du pouvoir par Gérald tremblay

Sunday, November 15th, 2009

Nouvelle de dernière heure, il semblerait que le maire Gérald Tremblay, à peine réélu en 2009, ait décidé d’écarter Sammy Forcillo, actuel conseiller dans Ville-Marie, du pouvoir central à Montréal.

Sammy Forcillo, autrefois aimé de ses électeurs, maintenant considéré comme l’hypocrite du Village, a été impliqué par sa passivité et son aveuglement volontaire au scandale Benoît Labonté et le Magazine Le Point avait détecté chez Forcillo les premiers signaux de ce renversement de morale dès 2006, alos que Sammy Forcillo, ami de longue date du magazine, a décidé d’appuyer Benoît Labonté dans sa gestion crasse des finances publiques, de soutenir les Outgames sachant l’affaire du dossier criminel d’un membre de la direction et a refusé toutes les demandes d’entrevues qui lui ont été adressées par les médias du groupe Gay Globe.

Sammy Forcillo a choisi le côté sombre du pouvoir, pour capitaliser sur son poste d’élu, il a abandonné ses valeurs les plus fondamentales pour appuyer le pire des élus de l’histoire de Montréal, Benoît Labonté, il semblerait qu’en date du 14 novembre 2009, son règne se termine dans la disgrâce avec la décision du maire Tremblay de l’écarter du comité exécutif. Est-ce le début d’un véritable nettoyage ou de la poudre aux yeux des montréalais? L’avenir nous le dira.

Quant à Forcillo, faute d’excuses de sa part pour avoir soutenu les pires exactions contre la communauté gaie montréalaise par sa passivité, sa faiblesse et son impuissance volontaire, si la démission n’est pas possible car il a été élu, des excuses seraient requises à tout le moins.

Nous lui en parlerons…

Brèves Vatican

Saturday, November 14th, 2009

Le Vatican, selon le Corriere della Sera, va per-
mettre aux homosexuels dʼaccéder à la prêtrise sʼils
sont en mesure de prouver quʼils ont vécu en céliba-
taires chastes pendant au moins trois ans.
Le Vatican empêchera cependant de devenir prêtre tout homme qui fera
publiquement état de son homosexualité ou manifestera une attirance ex-
cessive pour la «culture homosexuelle», même si ce nʼest que sur un plan
intellectuel, ajoute le quotidien italien. /Photo dʼarchives/REUTERS/
Stefano Rellandini
Les évêques terminent un synode sans ouverture
Par: CHRISTIAN LAPORTE
Le rapport final du premier synode sous Benoît XVI est sans surprise. Il
demande aux prêtres dʼêtre «dʼhumbles ouvriers dans la vigne du Sei-
gneur».
Certains vaticanistes laissaient entendre que lʼadresse finale, dimanche,
du synode sur lʼeucharistie, le premier du pontificat de Benoît XVI, allait
manifester une ouverture sur des problèmes de lʼÉglise. Il nʼen est rien!
La «mise à jour de la pastorale eucharistique» appelle au statu quo absolu,
voire même au retour à une Eglise qui risque dʼêtre davantage marginali-
sée dans un Occident largement sécularisé.
Tout en constatant que cette sécularisation a conduit « à lʼindifférence
religieuse et à diverses expressions de relativisme», les pères synodaux
(re) mettent les décideurs politiques en garde contre les législations qui
ne respectent pas «la dignité de toute personne, de la conception jusquʼà
sa fin naturelle». Ils condamnent indirectement de cette façon le mariage
et lʼadoption homosexuels.
Sur le plan liturgique, sʼil
nʼest pas question (pour le mo-
ment?) de faire de concessions
aux traditionalistes, les évêques
demandent «de corriger les abus
qui se sont glissés dans la pra-
tique». Ils saluent le retour en
force de «lʼadoration du Très Saint
Sacrement» et encouragent les
processions, ces «saines manifes-
tations de piété populaires». Les
évêques se félicitent au passage
de «la croissance des mouvements
et des communautés qui forment
des missionnaires pour la nou-
velle évangélisation» – une fleur
au chapeau des charismatiques,
de lʼOpus Dei ou, encore, des Lé-
gionnaires du Christ.
Les évêques se réjouissent que
«plus de jeunes, dûment catéchisés
(sic) pratiquent la confession per-
sonnelle». Sʼils se disent «préoc-
cupés grandement par le manque
de prêtres», ils proposent comme
seul remède «une promotion plus
active des vocations sacerdotales»
! Cela dit, lʼadresse demande aux
prêtres de «mener une vie sacerdo-
tale cohérente et de se montrer di-
gnes du pape Benoît XVI en étant
comme lui dʼhumbles ouvriers
dans la vigne du Seigneur». Quant
aux séminaristes, il importe que
«leur vie de formation soit impré-
gnée par une authentique spiritua-
lité eucharistique».
Au passage, les pères synodaux
rendent hommage aux diacres
permanents, aux catéchistes, aux
agents de pastorale et aux nom-
breux laïcs actifs mais sans leur
assigner de nouvelles missions,
surtout là où la crise des vocations
sacerdotales est la plus forte. Pas
une once dʼouverture non plus à
lʼégard des «divorcés remariés»
sinon pour réaffirmer «quʼils ne
sont pas exclus de la vie de lʼÉgli-
se». Ils pourront donc assister à
la messe mais pas communier…
même lorsque leur foi est sincère
et que leur divorce fut de ce fait
une réelle déchirure.
Elle est loin la rumeur
dʼavril où La Repubblica parlait
dʼune ouverture du nouveau Pape
sur ce terrain. Lʼadresse se termine
par un appel à la poursuite du
dialogue oecuménique mais ici
non plus, pas de main tendue aux
frères séparés notamment à propos
de lʼintercommunion.

Nouvelles brèves Europe

Saturday, November 14th, 2009

Un groupe homosexuel revendique la pose de
fausses bombes à Varsovie
Par: AFP
Une organisation inconnue dʼhomosexuels a revendiqué jeudi la pose
de plus dʼune dizaine de fausses bombes dans différents points de Var-
sovie, provoquant un chaos dans la capitale polonaise. «Vous paralysez
notre vie alors nous allons paralyser la vôtre», ont écrit les auteurs dʼun
courriel adressé à plusieurs rédactions de médias polonais, signés «Bri-
gades Power gay».
Le message électronique de sept pages sʼen prend directement au maire
de Varsovie Lech Kaczynski, candidat de la droite conservatrice à lʼélec-
tion présidentielle de dimanche, connu pour ses propos condamnant
lʼhomosexualité.
«Jʼapprécie le niveau dʼorganisation des milieux gays mais ils ne
sont certainement pas aussi professionnels, surtout dans ce genre de do-
maine qui est très brutal», a-t-il expliqué. Selon M. Kaczynski, «cʼétait
un acte de terreur psychique». Il a annoncé une prime de 100.000 zlotys
(26.000 euros) pour toute information sur les auteurs de lʼopération
criminelle. La police a confirmé avoir retrouvé treize fausses bombes
placées dans différents points de la capitale polonaise.
«Les paquets donnaient lʼimpression dʼêtre de vrais explosifs. Même nos
chiens ont réagi comme sʼil sʼen agissait. Ils étaient remplis de salpêtre
utilisé souvent dans la production dʼexplosifs», a expliqué le comman-
dant en chef de la police Ryszard Siewierski. Les paquets suspects qui
«donnaient lʼimpression dʼêtre dangereux pour la vie et la santé des gens»
ont été neutralisés, a-t-il ajouté.
Adoption par les couples homosexuels:
nouvelle discussion
BRUXELLES La commission de la Justice de la Chambre a décidé mer-
credi matin de consacrer une séance dans la semaine du 8 novembre à la
discussion de lʼavis du Conseil dʼEtat sur la proposition de loi visant à
permettre lʼadoption par des couples homosexuels. A cette occasion, la
Commission pourra également se pencher sur dʼéventuels amendements
qui répondraient à des remarques techniques du Conseil dʼEtat. Le vote
final devrait ensuite intervenir dans la même séance ou, en cas dʼadoption
dʼamendements, lors de la séance suivante. Avant les vacances, la Com-
mission a consacré de longs débats à ces textes et a adopté les différents
articles et amendements. Il ne reste plus quʼà voter sur lʼensemble du tex-
te. Toutefois, en raison du caractère délicat de la proposition, le président
de lʼassemblée, Herman De Croo, a demandé lʼavis du Conseil dʼEtat sur
les différentes propositions et amendements déposés à ce sujet, y compris
les formules qui avaient déjà été rejetées par la Commission comme la
parenté sociale et la tutelle.

L’Abbé Pierre avoue

Saturday, November 14th, 2009

De nombreux universitaires, de dirigeants politiques ou dʼorga-
nisations de base expriment cette opinion, de même que les femmes
dans la rue. Au vue de cette transformation et de cette compréhension,
on peut vraiment dire que «la Révolution est une école de réflexion sans
entraves».
Le blocus des Etats-Unis est la première cause des souffrances des homo-
sexuels. Le manque de ressources empêche lʼamélioration du niveau de
vie à laquelle aspirent les gays et tous les Cubains (et quʼils méritent). La
rareté des lieux de rencontre publics et privés pose un problème majeur
pour les gays, comme on peut lʼimaginer. Les offres dʼemploi dans les
filières recherchées sont rares. La fin du blocus permettrait une amélio-
ration de lʼemploi et des salaires, mettant fin à une certaine tendance des
gays et lesbiennes à tourner autour de la prostitution pour améliorer leur
revenus, ou à quitter le pays pour les mêmes raisons. Comme leurs collè-
gues hétéros, les homos Cubains veulent avoir les moyens financiers pour
voyager, renouveler leur garde-robe, avoir plus de transports publics et
privés, et des logements plus spacieux.
Dʼaprès nous, dans les 10 ans qui viennent, Cuba deviendra le leader
mondial de la dignité et de lʼégalité des gays dans monde. Nous croyons
que la plus grande solidarité que nous puissions offrir est dʼaider à la le-
vée du blocus. Nous avons beaucoup à apprendre de nos frères et soeurs
Cubains, y compris sur la supériorité de leur système économique et
social. La Révolution socialiste a garanti des conditions de sécurité et
de dignité pour les travailleurs et particulièrement pour les femmes : des
conditions dont rêvent et luttent encore les Américains du Nord. Elle a
jeté les bases dʼun changement social progressiste et une liberté de pen-
sée. Malheureusement, M. Schnabel et toute lʼéquipe «dʼAvant la Nuit»
sont plutôt des obstacles sur le chemin de la liberté des homo©http://vdedaj.club.fr/cuba/index.html
Lʼabbé Pierre dit avoir eu des relations sexuelles. Il lʼavoue
dans un livre et conteste le célibat des prêtres …
PARIS Lʼabbé Pierre, lʼhomme le plus populaire de France avec le
footballeur Zinédine Zidane, avoue dans un livre avoir eu des relations
sexuelles, conteste le célibat des prêtres, prône lʼordination des femmes
et évoque lʼhomosexualité et lʼhomoparentalité. Lʼouvrage de cette figure
emblématique du combat pour les pauvres, intitulé Mon Dieu… pour-
quoi?, et paru jeudi, pourrait ne pas être du goût de Rome.
Pour lʼabbé Pierre, 93 ans, consacrer sa vie à Dieu «nʼenlève rien à la
force du désir, et il mʼest arrivé dʼy céder de manière passagère. Mais
je nʼai jamais eu de liaison régulière car je nʼai pas laissé le désir sexuel
prendre racine. Cela mʼaurait conduit à vivre une relation durable avec
une femme, ce qui était contraire à mon choix de vie», confesse lʼabbé
dans ce livre écrit avec le sociologue Frédéric Lenoir.
Lʼabbé Pierre, qui avait déjà reconnu dans le passé avoir connu une lon-
gue passion platonique pour un choriste, dit dans son livre connaître des
prêtres vivant en concubinage avec une femme. «Ils continuent dʼêtre de
bons prêtres», relève le curé, fondateur de la communauté dʼEmmaüs,
composée dʼassociations venant en aide aux démunis et qui a essaimé à
travers le monde.
Selon lui, le célibat des prêtres ne devrait plus être obligatoire. Dans son
livre, il se redit favorable à lʼordination des femmes, expliquant nʼavoir en-
core entendu aucun «argument théologique décisif qui démontre que lʼac-
cès des femmes au sacerdoce serait contraire à la foi». Lʼabbé Pierre «com-
prend» par ailleurs «le désir sincère de nombreux couples homosexuels de
faire reconnaître leur amour par la société». Il suggère néanmoins de parler
dʼ«alliance» homosexuelle plutôt que de «mariage» homosexuel, une ex-
pression qui «créerait un traumatisme et une déstabilisation sociale forte».

Gais à Cuba

Saturday, November 14th, 2009

La vie gaie à Cuba a font lʼobjet de très nombreuses
rumeurs, allant de la pire répression à lʼouverture digne des
grandes villes nord-américaines. Il existe toutefois une réalité
qui, parfois, peut être observée par les voyageurs, qui ont
toujours le sentiment de prendre une chance avec la loi en se
laissant aller à flirter un beau cubain.
Le texte qui vous est présenté aujourdʼhui vient replacer dans
son contexte tout la question de la liberté sexuelle à Cuba.
Il sʼagit dʼune première publication au Québec et dʼune
exclusivité dans un média gai. Le texte, de toute évidence, est
très partisan! Il ne sʼagit pas ici de faire le procès de ses auteurs,
qui voulaient sʼexprimer sur la sortie dʼun film américain qui
détruisait, dʼaprès eux, la réalité sexuelle de leur pays. Non,
ce nʼest pas dans le propos que nous souhaitons attirer votre
attention mais bien sur le geste lui-même, sa publication.
Si un groupe de cubains décide de sʼexprimer apparemment
en toute liberté et quʼil va jusquʼà parler très ouvertement
de la question homosexuelle en en faisant pratiquement la
promotion, il doit être écouté. Jusquʼà ce jour, nous pensions
tous que cette analyse de la vie gaie ne pouvait exister au pays
de Fidel, nous étions peut-être dans lʼerreur.
[ LES AUTEURS : Leonardo Hechavarria, citoyen cubain, est traducteur
et interprète. Cʼest un partisan fervent de la Révolution et milite pour la
reconnaissance des lesbiennes et des gays dans son pays. Marcel Hatch
est typographe et un vétéran de la lutte pour les droits des homosexuels
au Canada. Ils organisent chaque année à Cuba la Tournée dʼEducation de
Nouveau Parti Démocratique [du Canada], sponsorisée par le Mouvement
de la Paix Cubain (voir www.ndpsocialists.ca). Vous pouvez contacter
Hechavarria et Hatch à lʼadresse suivante : [email protected] ]
«Avant la Nuit» nʼest pas un film bâclé. Au contraire, cʼest du ci-
néma finement ciselé, avec de bons acteurs de niveau international tels
que Javier Bardem, Olivier Martinez, Andrea Di Stefano, Johnny Depp
et Sean Penn.
Cette production US, dirigée par Julian Schnabel et tournée au Mexique,
a reçu de nombreux prix grâce à la qualité de ses images et une charge
émotionnelle à vous briser le coeur. Qualifié «dʼhistoire vraie», ce film
est rempli aussi de demi-vérités et de sornettes anti-castristes présentés
comme de lʼart et de la poésie, le tout enrobé de sexe. Et, fidèle à un cer-
tain genre, lʼhomosexuel meure avant le générique de fin.
Ce film est une version épurée de la vie du poète et écrivain Cubain Rei-
naldo Arenas. On nous montre son enfance pauvre, ses talents de poète et
ses premiers penchants pour ceux du même sexe.
Nous suivons son évolution sociale et hormonale, son voyage comme
auteur, ses frustrations face à lʼhomophobie dʼune époque, ses désillu-
sions sur Cuba, son emprisonnement.
Nous assistons à lʼauto-exil dʼArenas, à sa vie à New-York où il attrape
le SIDA, vit dans une misère noire, écrit beaucoup sur Cuba, et se suicide
en 1990.
On sort de la salle de projection avec lʼimpression dʼun Cuba aussi
corrompu quʼun état policier stalinien – un goulag pour homosexuels,
intellectuels et artistes. Est-ce que ça marche ? A voir la consommation de
mouchoirs en papier de nos voisins de séance, il semblerait que oui.
Est-ce que nous vous conseillons de boycotter ce film ? Non. Mais nous
vous demandons de le regarder avec un oeil critique. Nous ne connais-
sons pas un seul Cubain, quʼil soit partisan ou adversaire du régime, qui
trouve le film crédible. Pas plus que les militants gay intelligents. Dans le
Guardian du 7 Mai 2001, le Dr. Steve Williamson, un expert de lʼoeuvre
dʼArenas, dit que le film «rabache une histoire très vieille et déformée».
Il pense que le poète souffrait de paranoïa, sinon de démence, lorsquʼil
écrivit «Avant la Nuit» dans les derniers moments de sa vie.
Williamson ajoute : «Cuba a énormément changé depuis cette époque.
Cʼest de loin le pays le plus progressiste de toute lʼAmérique latine en
ce qui concerne les droits des gays. A lʼévidence, [Arenas] a souffert ce
quʼil a vécu durant cette période à Cuba, ce qui fut une erreur, mais si on
prend au pied de la lettre ce quʼil a écrit ou ce que le film montre, on est
en train de falsifier lʼhistoire.» Le film présume que le public est aveugle
ou ignorant, mais pas forcément totalement hostile à la réalité Cubaine.
Pourtant, par une étrange pirouette cinématographique, il fait lʼimpasse
sur les progrès énormes accomplis pour les travailleurs, les femmes, les
gens de couleur et, bien entendu, les gays à Cuba depuis 1959.
La disparition de la faim, des sans-logis, de lʼanalphabétisme, du
taux de mortalité infantile élevé et de la domination étrangère sur lʼîle
sont bien sûr indiscutables – grâce à la Révolution.
Ce fut sous le règne de Clinton/Bush que fut déclenchée la vague de mé-
lodrames anti-Cubains autour de lʼhomosexualité. Le mythe persistant,
promu principalement par les cubano-américains dʼextrême-droite (dont
la plupart sont violemment homophobes), que lʼhomosexualité serait
illégale à Cuba, que les gays et les lesbiennes seraient bannis du Parti
Communiste et quʼils seraient maltraités et jetés en prison ne sont que
des balivernes.
Cette contre-vérité est très prisée chez les progressistes septiques et la
communauté gay. Cʼest ce public là qui est visé par le film. Il est néces-
saire de contrer ces affabulations par des faits. Les voici.
UNE HISTOIRE BREVE DES HOMOSEXUELS A CUBA
Avant le Révolution de 1959, la vie des lesbiennes et des gays était mar-
quée par un isolement extrême et une répression inscrite dans la loi et ren-
forcée par le dogme Catholique. Les attitudes patriarcales rendaient les
lesbiennes invisibles. Si elles étaient démasquées, elles étaient souvent
victimes de violences sexuelles, dʼune mise à lʼécart de la communauté
et de la perte de leur emploi. Le milieu clandestin des gays à la Havane
– environ 200.000 — était un bouillon de prostitution pour le tourisme des
Etats-Unis, dʼasservissements, de menaces constantes et de chantages.
La mise au placard était de rigueur. La survie passait souvent par de faux
mariages hétérosexuels, ou par un bannissement dans le ghetto gay. La
vie des homos à Cuba ressemblait en tous points à celle des homos des
autres pays.
Après la Révolution, lʼégalité des sexes fut inscrite dans la loi, y compris
pour les salaires, la garde des enfants, lʼavortement, le service militaire,
entre autres conquêtes historiques, élevant ainsi le statut social et politi-
que des femmes.
Cette politique, une première en Amérique latine, a joué un grand
rôle pour lʼindépendance des femmes et leur liberté sexuelle, un pré re-
quis à la libération homosexuelle. La Révolution a aussi détruit la position
contrôlée par la Mafia et alimentée par le tourisme US qui maintenait les
homosexuels et lesbiennes sous un joug. La Révolution entreprit de four-
nir une éducation et un emploi aux femmes prostituées. Les lesbiennes
bénéficiaient des avancées sociales des femmes en général, et beaucoup
sont devenues de ferventes partisanes de la Révolution. Dʼun autre coté,
une minorité importante dʼhommes gays quittèrent le pays. Certains ont
rejoint les expatriés contre-révolutionnaires à Miami ou y ont été forcés
par le chantage. Ironiquement, les Etats-Unis, tout en menant la chasse
aux homosexuels et les jetant en prison dans la période du McCarthysme,
ouvrait grand les bras aux Cubains gays dans le cadre de la tentative de
déstabilisation généralisée du régime castriste.
Le machisme latin, la bigoterie catholique et lʼhomophobie stali-
nienne se sont combinées au début de la Révolution pour limiter les ré-
formes légales pour les lesbiennes et les gays. Cependant, ces derniers ont
joint leurs efforts dans la construction du Socialisme : la majorité espérait
un avenir meilleur, tout en gardant un profil bas.
En 1965, Cuba était soumis aux agressions des Etats-Unis (Baie des
Cochons en 1961, Crise des Missiles en 1962, des incursions militaires
et biologiques incessantes à partir de la Floride). Des brigands contre-
révolutionnaires sévissaient dans les montagnes de lʼEscambray. Dans un
effort maladroit de faire participer aux efforts de la récolte de canne à su-
cre tous ceux qui réussissaient à échapper au service militaire — depuis les
gays jusquʼaux Témoins de Jehova en passant par les travestis — , le gou-
vernement créa les Unités Militaires dʼAide à la Production (UMAP).
A la suite de pressions internes et internationales, et aussi suite à une
intervention politique directe de Fidel Castro, les UMAPs furent suppri-
mées 18 mois plus tard. Les Cubains considèrent le projet des UMAPs
comme une grave erreur et une atteinte au principe dʼégalité socialiste.
Cependant, la droite persiste à décrire les UMAPs comme des camps de
concentration, et laissent entendre quʼelles existent toujours. «Avant la
Nuit» se sert des UMAPs pour renforcer lʼimage dʼun Cuba transformé
en colonie pénitentiaire pour les gays.
A la fin des années 60, lʼattitude de Cuba à lʼégard des lesbiennes et des
gays était en synchronisation avec les pays dʼEurope ou le Canada. Lʼho-
mosexualité était traitée comme une «maladie» qui devait être soignée et
non plus comme une activité criminelle.
Dans les années 70, on abandonna la notion importée du Stalinisme-
Maoisme selon laquelle lʼhomosexualité était une «manifestation de la
décadence capitaliste». LʼHomosexualité était perçue comme une forme
de comportement sexuel quʼil fallait étudier.

En 1971, un pas en arrière fut accompli lorsquʼun Congrès Culturel
a adopté une déclaration qui stipulait «quʼaucun homosexuel ne pouvait
représenter Cuba». Le décret fut contesté devant la justice par un groupe
de théâtre et fût finalement abrogé deux ans plus tard. Tout comme au
Canada dans les années 70 et début 80, les gays Cubains souffraient du
harcèlement routinier des policiers et faisaient lʼobjet de dénonciations
honteuses en public. Mais à Cuba il nʼy a jamais eu de tortures pratiquées
sur les gays.
LE BOND EN AVANT
1975 : les lois qui limitaient lʼemploi des homosexuels dans les domaines
de lʼart et de lʼéducation sont abrogées. Un code de la famille fût adopté
qui préconisait une responsabilisation à égalité entre hommes et femmes
pour lʼéducation des enfants et les tâches ménagers.
1979 : les actes homosexuels sont dépénalisés.
1981 : le bestseller Cubain «Pour défendre lʼamour» (traduction du titre
anglais), par le Dr Sigfried Schnabl, déclare que lʼhomosexualité «nʼest
pas une maladie, mais une variante de la sexualité humaine».
1986 : La Commission Nationale sur lʼEducation Sexuelle présente un
programme sur lʼhomosexualité et la bisexualité qualifiées de saines et
positives.
1987 : Interdiction pour la police de harceler les gens pour leur apparence
ou leur manière de sʼhabiller. Cette interdiction profite largement aux
gays.
1988 : la loi contre lʼhomosexualité «ostensible» est abrogée. Fidel
Castro explique quʼil est temps de rejeter les rigidités et de changer les
attitudes négatives envers les gays dans le Parti et la société .
1992 : Vilma Espin, dirigeante de la Révolution et présidente de la
Fédération des Femmes Cubaines condamne les préjudices à lʼégard des
gays et lesbiennes. Castro sʼexprime en faveur de lʼégalité des femmes et
rejette les sentiments anti-gays : «je suis absolument contre toute forme
de répression, de mépris, de critique ou de discrimination à lʼégard des
homosexuels. [Il sʼagit] dʼune tendance humaine naturelle quʼil faut sim-
plement respecter.»
1993 : Sortie du film à succès financé par lʼEtat, «Fraise et Chocolat»,
qui critique la discrimination des gays par le Parti Communiste dans les
années 70 et 80. Le film remporte un très vif succès à Cuba et reçoit les
louanges du monde entier. Le premier groupe de gays pour combattre le
SIDA est lancé.
1994 : le documentaire «Gay Cuba», de lʼétat-unien Sonja de Vries, exa-
mine avec franchise la situation des droits des gays sur lʼîle. Le film est
projeté à lʼouverture dʼune soirée de la Fédération des Femmes Cubaines
(FFC). La FFC invite des gays état-uniens à visiter lʼîle.
1995 : le documentaire cubain «papillons sur lʼéchafaud» (traduction du
titre anglais, «papillon» = expression pour dire «gay») raconte comment
des travestis se sont intégrés dans un quartier de la Havane. Des gays et
travestis Cubains dansent en tête du cortège du 1er Mai à la Havane, et
deux délégations état-uniennes de gays participent à la marche.
1997 : les dernières traces de références anti-homos dans la loi cubaine
sont supprimées.
1998 : un programme national à la télévision cubaine lance une
série de débats sur les lesbiennes et les gays. Pendant les semaines qui
suivent, le sujet provoque des discussions à travers le pays.
AUTRE LUTTE, AUTRE COMBAT
Contrairement à beaucoup de leaders gays au Canada qui considèrent que
la fin du fin seraient que les mariages gays bénéficient des mêmes avanta-
ges et droits que les mariages mixtes, les lesbiennes et gays de Cuba ont
dʼautres préoccupations. A Cuba, le mariage nʼest pas considéré comme
un but ultime dans la vie. Le système social Cubain garantie une protec-
tion à vie pour tous, particulièrement pour les enfants et les personnes
âgées. De même que la santé, lʼalimentation, le logement, lʼéducation et
lʼemploi ne constituent pas un enjeu majeur pour les gays à Cuba, comme
cela est le cas dans des pays «avancés». Les malades du SIDA à Cuba (qui
a le plus faible taux de sidéens de toute lʼAmérique), reçoivent lʼintégra-
lité de leur salaire et bénéficient de soins gratuits, quʼils soient en capacité
de travailler ou non.
La violence physique contre les gays a disparu depuis 1959. Les
médias décrivent pas les gays et lesbiennes comme des hédonistes, des
narcissiques ou des pédérastes. Il nʼy a pas de groupes de pressions riche-
ment financés et des manifestations homophobes.
Les lesbiennes, les gays et les travestis peuvent se réunir librement, tant
quʼil nʼy a pas de drogues ou de prostitution en cause.
Les transsexuels bénéficient dʼopérations chirurgicales prises en charge
par lʼEtat. Les syndicats, les écoles et les organisations de masse défen-
dent officiellement leur membres homosexuels contre les discriminations.
Les harcèlements mineurs de la part de la police sont en nette baisse.
La lutte pour les droits des homosexuels à Cuba ne présente pas le mêmes
caractéristiques que chez nous parce que de nombreux objectifs légaux
et les revendications dʼégalité dʼici sont déjà satisfaits là-bas. Ce que les
homosexuels Cubains réclament est le respect total et la dignité dans le
milieu social, et la reconnaissance que leur contribution à la société en
tant que gays, lesbiennes et travestis vaut autant que celle de leurs com-
patriotes hétérosexuels.
AUCUN HOMO NʼEST LIBRE
SI TOUT LE MONDE NʼEST PAS LIBRE
A chaque nouvelle du meurtre dʼun gay aux Etats-Unis ou ailleurs, les
Cubains sont révulsés dʼhorreur, et prennent toute la mesure des obsta-
cles quʼils ont réussi à surmonter et des erreurs quʼils ont évitées dans le
passé, et renforcent leur détermination à intégrer leur propres citoyens
gays. Au début des années 60, une section du Parti Communiste Cubain
considérait lʼhomosexualité comme une déviation capitaliste. A présent,
les Cubains comprennent que la haine et la discrimination contre les gays,
ainsi que contre les femmes ou les gens de couleur, est plutôt une maladie
du capitalisme.

Kivexa

Saturday, November 14th, 2009

Nouvelle association de médicaments pour le traitement du VIH =
moins de pilules à prendre

Le traitement du VIH (virus de lʼimmunodéficience humaine) peut
supposer pour les patients un schéma thérapeutique complexe et de
multiples pilules à prendre plusieurs fois par jour. Les études révèlent que
les patients préfèrent les traitements simples – moins de pilules à prendre
moins souvent et aucune restriction alimentaire.

KIVEXA, une nouvelle option de traitement maintenant offert aux
séropositifs canadiens, répond à ces attentes. KIVEXA se présente
sous forme dʼun seul comprimé à prise quotidienne unique qui associe
deux médicaments anti-VIH largement utilisés. De plus, KIVEXA,
contrairement  à de nombreux autres médicaments anti-VIH, peut être
pris avec ou sans nourriture ou liquide, et nʼa pas dʼinteractions avec
dʼautres antirétroviraux.

Selon lʼAgence de santé publique du Canada :
·         Entre 1985 et la fin de 2004, plus de 57 000 Canadiens ont obtenu
un résultat positif au test pour le VIH.
·         Au cours des cinq dernières années, on a observé une augmentation
de 20 % du nombre de résultats positifs au test de dépistage du VIH.
Entrevue avec le Dr. Réjean Thomas
Le célèbre spécialiste québécois du SIDA, le Dr. Réjean Thomas, en
entrevue avec le Point, déclarait quʼil était ravi de lʼarrivée de cette
nouvelle combinaison qui permet de régler certains problèmes dʼassiduité
aux médicaments: «Le fait de combiner deux médicaments déjà efficaces
qui devaient faire lʼobjet de prises multiples dans une même journée,
permet dorénavant de ne prendre quʼun seul comprimé par jour, ce qui
est un progrès important à mon avis». «La combinaison entre le 3TC et
lʼAbacavir es beaucoup moins toxique et moins lipoathrophique, ce qui
fait plaisir à de nombreux patients», déclare le Dr. Thomas.
À noter toutefois que la nouvelle combinaison présente quand même
quelques risques allergiques dont il faut tenir compte. En effet, de 5 à 8%
des personnes traitées avec les deux médicaments présentent une allergie
sévère qui peut entraîner certaines complications, un suivi très rapproché
est nécessaire durant les 6 premières semaines de traitement afin de
dissiper tout risque de complication.
Une autre bonne nouvelle, le médicament est déjà disponible sur le marché
québécois, il ne sʼagit donc pas dʼune nouvelle donnant de faux espoirs mais
bien dʼun traitement disponible dès aujourdʼhui. Parlez-en à votre médecin.

Homoparentalité décortiquée

Saturday, November 14th, 2009

Homoparentalité. Lʼassociation des parents et futurs parents
gays et lesbiens organise mardi et mercredi à Paris une «conférence
internationale sur lʼhomoparentalité», avec une quarantaine de cher-
cheurs, psychiatres, démographes ou juristes.
Lʼassociation des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL)
organise mardi 25 et mercredi 26 octobre à Paris une «conférence in-
ternationale sur lʼhomoparentalité», avec une quarantaine de chercheurs,
psychiatres, démographes ou juristes.
Il sʼagit, selon lʼassociation, de «faire le point sur les connaissances
scientifiques» concernant les familles formées par des couples homo-
sexuels, afin «que le rationnel remplace le préjugé et la croyance».
43 intervenants, dont 17 venus dʼEurope ou dʼAmérique du Nord, sont
attendus pour neuf débats. Le député (Verts) Noël Mamère sera le seul
élu à intervenir.
Peser sur le débat
«Plus de 200 études concluent que les enfants élevés dans des familles
homoparentales ne présentent ni plus ni moins de troubles que lorsquʼils
sont élevés dans une famille où sont présents les deux sexes au quoti-
dien», plaide lʼAPGL, qui entend «peser sur le débat qui va sʼinstaurer en
vue de lʼélection présidentielle de 2007».
La conférence est payante et sʼadresse en particulier aux chercheurs, aux
travailleurs sociaux, aux fonctionnaires et aux

Le fonds Sentry triche?

Saturday, November 14th, 2009

Le fonds de revenus mensuels canadien Sentry Select est en passe
de devenir le plus rentable au Canada et ce, en lʼespace de seulement
5 ans, dʼaprès les données publiées sur le site web du fonds, au http:
//sentryselect.com/french/mf_ci.html.
Dʼabord créé pour suppléer aux faibles rendements des placements ré-
guliers réputés plus stables comme les bons du trésor, les placements à
1.25% ou les actions comme celles de Bombardier ou Nortel qui sont
descendues de 97% en quelques mois, Sentry Select est devenu en 5 ans
la référence en matière de placements relativement sécuritaires à haut
rendement.
Ne jamais se fier aux apparences
Alors que nous étions en train de travailler sur ce dossier, au moment de
calculer le rendement en fonctions des informations en notre possession, une
petite erreur, suivie dʼune seconde plus importante a été découverte dans les
calculs de Sentry. Sur le site, on indiquait un rendement de près de 12% pour
le trimestre antérieure mais en y regardant de plus près, puisque nous avions
nous-mêmes un porte-feuille avec eux, il était impossible, vu des pertes inter-
nes de 10 à 25%, que le rendement soit à +12%.
Après avoir porté plainte à Sentry sur les informations contenues sur son site
web, voici ce qui a réellement été découvert: Même si le trimestre était termi-
né depuis des lustres, on persistait à publier un rendement qui ne correspondait
pas au trimestre en cours, mais plutôt à un trimestre constitué des meilleurs
mois. Et même avec ce calcul tordu et injuste pour les investisseurs qui se
fient à ce rendement pour se décider à confier leur argent à Sentry, on arrivait
à un pourcentage erronée qui était expliqué par Sentry comme résultant dʼune
erreur humaine.
Une simple erreur humaine qui constituait dans les faits une fausse représen-
tation majeure qui affectait drôlement le véritable rendement. Alors que sur le
site web de Sentry, dʼaprès leurs calculs, nous pouvions croire que nous étions
gagnants au bout de deux mois avec eux, dans les faits, nous perdions 200$ sur
un placement de 10,000.00. Non seulement nous étions loin des rendements
de 12% annoncés, nous perdions de lʼargent à cause de leurs fausses informa-
tions! Comme quoi, même quand ça a lʼair sérieux, les Norbourg de ce monde
continuent à nous arracher notre bien par des moyens très douteux! Prudence…
Statistiques
en date du 20 septembre 2005
Valeur actuelle:   $15.78
Changement quotidien $:  -$0.10
1 jour:    -0.64%
7 jours:    0.36%
Mois à ce jour:   2.08%
30 jours:   4.61%
Année à ce jour:   20.32%
————————————————————————
Retours en date du 31 août, 2005
Fond  Moyen. Groupe  Index*
1 mois  2.02%  1.70%  1.70%
3 mois  11.08%  9.81%  9.74%
6 mois  10.27%  8.40%  8.62%
1 an  36.71%  29.61%  29.17%
3 ans  27.81%  20.56%  20.04%
5 ans  n/d  16.11%  16.00%
10 ans  n/d  n/d  12.50%
15 ans  n/d  n/d  10.96%
20 ans  n/d  n/d  10.21%
Depuis création  22.45%  n/d
3 ans risque  9.10  7.90  7.16
3 ans beta  1.24  1.03  1.00
Composition par entreprises
Canadian Oil Sands Trust 3.69%
BFI Canada Income Fund 2.42%
CCS Income Trust 2.32%
Keyera Facilities Income Fund 2.32%
RioCan Real Estate Investment 2.16%
Yellow Pages Income Fund 2.11%
Vermilion Energy Trust 2.06%
Acclaim Energy Trust 2.03%
Bonavista Energy Trust 1.87%

Dossier criminel outgames 2006

Saturday, November 14th, 2009

Le débat a été lancé par le candidat aux élections
municipales Robert Laramée, notre seule hésitation est éthique:
Est-ce que le dossier criminel grave dʼune personne ayant eu
des conséquences sur la vie des victimes, devrait être divulgué
si la personne a une charge publique ou si elle est responsable
Les médias gais le savent depuis des mois, nous recevions tous
en effet une lettre anonyme contenant le dossier criminel de la personne
en question, oeuvrant au sein de Montréal 2006. Les informations ayant
été validées et ne faisant pas lʼobjet dʼune demande de pardon, nous
en sommes maintenant au coeur du débat: Est-ce que le public et ceux
qui sʼengagent financièrement avec les organisateurs des Outgames
Montréal 2006 sont en droit de savoir quʼune personne haut placée dans
lʼappareil possède un casier judiciaire criminel tel que leurs décisions de
sʼassocier avec lʼorganisation pourrait en être affectée? Est-ce que cette
divulgation devient nécessaire si le comportement de la personne engage la
responsabilité de lʼorganisation?
Nous ne connaissons franchement pas la réponse. Légalement, nous
pouvons soulever publiquement la question certes, surtout quand la
personne visée, dont nous taisons lʼidentité pour le moment, commet des
gestes à la limite du respectable dans ses relations avec la communauté
gaie. Éthiquement par contre, sachant que lʼorganisation peut être affectée
à cause du passé dʼun de ses chefs, nous pouvons avoir certaines réserves.
Cʼest donc pour cette raison que nous vous demandons votre avis: Est-
ce que vous désirez connaître lʼidentité de la personne titulaire de
ce genre de dossier si vous devez transiger financièrement avec
son organisation? Répondre uniquement par courriel à: lepoint@le-
national.com. Nous ferons le suivi nécessaire dans notre prochaine édition.

Pierre Salducci

Saturday, November 14th, 2009

Après 16 ans passés au Québec, lʼauteur dʼorigine française
annonce officiellement quʼil a quitté le pays. Le 27 août dernier,
Pierre Salducci quittait le Québec pour sʼinstaller définitivement en
Espagne, aux îles Canaries, une décision prise depuis plusieurs mois
déjà mais que lʼécrivain journaliste avait choisi de ne pas ébruiter.
Pierre Salducci était arrivé à Montréal le 29 août 1989 – exactement
la même semaine que Yves Navarre – il est devenu citoyen canadien
en 1994. Les amis de lʼécrivain, dont plusieurs collaborateurs de La
Référence, le cyber magazine quʼil dirige, sʼétaient donné rendez-
vous à lʼaéroport Dorval-Trudeau pour un au revoir tout particulier.
En effet, plusieurs dʼentre eux lui ont fait la surprise de se présenter
déguisés en travestis transformant ainsi les circonstances en un
événement exceptionnel et inoubliable. Il va sans dire que le joyeux
petit groupe, digne dʼun film de Fellini, nʼa pas manqué de se faire
remarquer créant toute une animation dans les couloirs de lʼaéroport.
Pierre Salducci avait déménagé au Québec un peu par hasard pour
poursuivre ses études de doctorat en littérature québécoise. Début 1991, il
est recruté au quotidien Le Devoir par Robert Lévesque, où il commence
une carrière de critique littéraire quʼil poursuivra ensuite à la radio et à
la télévision de Radio-Canada, ainsi que pour de nombreuses revues et
publications dans toute la francophonie dont la revue Le Point.

Maladie mentale au Canada

Saturday, November 14th, 2009

Une hospitalisation sur sept au Canada
concerne la maladie mentale
Six pour cent des 2,8 millions de séjours à lʼhôpital au Canada en 2002-
2003 concernaient des patients chez qui on avait posé un diagnostic pri-
maire de maladie mentale. Cʼest ce que révèlent des données publiées ce
matin par lʼInstitut canadien dʼinformation sur la santé.
Ces séjours en centres hospitaliers étaient dʼune durée de plus du double,
en moyenne, de celle des hospitalisations non liées aux maladies menta-
les.
Lʼune de leurs caractéristiques importantes est quʼelles ont tendance à se
produire pendant les principales années dʼactivité des patients, soit lors-
quʼils sont âgés de 25 à 55 ans.
Les hospitalisations pour cause de maladie mentale découlent
souvent dʼune période de grave instabilité mentale, de laquelle le patient
peut mettre beaucoup de temps à récupérer. Par exemple, les hommes
présentant un diagnostic de schizophrénie sont habituellement hospitali-
sés à lʼadolescence ou au début de lʼâge adulte, ce qui peut interrompre
leur formation scolaire et leur accès au marché du travail.
Lors de la période étudiée, la schizophrénie était responsable des séjours
moyens les plus longs et les patients atteints de cette maladie étaient plus
susceptibles que tout autre groupe dʼavoir été traités dans un hôpital psy-
chiatrique plutôt que général.
Cependant, ce sont les troubles de lʼhumeur qui touchaient le plus grand
pourcentage de patients hospitalisés en raison dʼune maladie mentale.
Références: Toutes les personnes qui souhaitent en savoir plus sur
la maladie mentale ou les troubles de lʼhumeur peuvent contacter
les spécialistes de la revue Le Point qui annoncent sur cette page en
toute confiance. Mitchel St-Cyr et Guy Forest sont des collaborateurs
de longue date du Point, nʼhésitez pas à leur confier vos questions et
surtout, vos problèmes…

Succès pour le dvd du Point

Saturday, November 14th, 2009

En moins de trois mois, le petit projet est devenu grand et fait
plaisir à de nombreux clients de la revue. Cʼest en effet avec grande
surprise, suite au décompte des dvd distribués depuis deux éditions,
que nous découvrions que notre projet de DVD avait été finalement une
excellente idée.
Le Point avait en effet décidé de produire et de lancer un petit DVD de
quelques 17 minutes portant essentiellement sur la création du magazine
et le processus de pensée rédactionnel, et, même si nous pensions à
lʼépoque que quelques centaines de spécimens distribués signifierait un
succès, la réalité en aura été toute autre.
1500 DVD ont été commandés et il nʼen reste que quelques centaines,
nous devons donc conclure que non seulement lʼidée était bonne, mais le
marché voulait ce produit, il nʼy a eu aucun retour.
Bien quʼélémentaire dans sa facture, le DVD a quand même contribué
à permettre au public en général de mieux comprendre les motivations
dʼune équipe de journalistes gais à faire un magazine. Comme la version
1.0 a été un vif succès, la version 2.0, prévue pour le printemps, le
sera probablement encore plus puisquʼelle présentera, en détails, la vie
quotidienne dans une salle de rédaction, sous forme de télé-réalité.

Piere Mailloux et la liberté de parole

Saturday, November 14th, 2009

Dave Durand: stagiaire web au Point
Tout le monde en parle vraiment, tout le monde le sait du moins, le Doc
Mailloux sʼest fait piéger à lʼémission Tout le Monde en parle animé
par le comédien Guy A. Lepage. La déclaration fautive: Une étude
affirme aux États-Unis que les noirs seraient moins intelligents que
les blancs!
Le propos en soi, la plupart des sondages le confirment, ne choque per-
sonne puisquʼil fallait être à lʼécoute ce soir-là pour comprendre que le
docteur ne faisait pas sienne cette étude mais nʼen mentionnait que lʼexis-
tence, voulant probablement créer une réaction chez les auditeurs. En tout
bon journaliste quʼil voudrait être, Guy A. Lepage avait lʼobligation de
lui permettre de sʼexpliquer plus longuement mais surtout, comme hôte
dʼune émission comportant plusieurs invités, il avait le devoir de contrô-
ler les dérapages dont ceux du dramatique Dan Bigras, qui nʼen finissait
plus de jouer à lʼimam avec ses grands airs moralisateurs. Tout au long de
lʼémission et suite au passage de Mailloux, le public a été obligé de subir
les affirmations moralisatrices quand ce nʼétait pas carrément des atta-
ques sur lʼintégrité du médecin de la part dʼun ex-drogué, dʼun être qui a
pollué le Québec avec ses propres valeurs qui sont loin dʼêtre celles aux-
quelles aspirent les jeunes. Le Point a demandé à Dave Durand, stagiaire
à lʼinterne, de nous livrer ses commentaires puisque dʼaprès le Bigras en
question, les noirs seraient tous unis contre le médecin Mailloux…
Le Point: Comment as-tu ressenti les propos du Doc Mailloux?
Dave: Je nʼai pas été particulièrement agressé, au contraire. Jʼai compris quʼil
relatait un document quʼil connaissait sans mentionner une seule fois si il était
dʼaccord avec les conclusions. Jʼai plutôt été surpris par ce qui sʼest produit
par la suite.
Le Point: En es-tu arrivé à la conclusion, comme noir québécois, que le
Doc Mailloux était raciste du fait de la mention de la recherche en question?
Dave: Pas du tout, jʼai plutôt observé la réaction des personnes qui le traitaient
de raciste et je ne comprenais pas. Tout ça me semble exagéré sauf peut-être
sur une chose, il a certainement été maladroit au moment dʼen parler.
Le Point: Dʼaprès toi et je sais que tu ne parles pas au nom de groupes so-
ciaux, est-ce que le Doc Mailloux avait le droit de citer cette recherche si son
objectif maladroit était de la dénoncer?
Dave: Ça me semble évident! Comment saurions-nous que de tels documents exis-
tent si les gens nʼen parlent pas publiquement? Si chaque journaliste qui rend pu-
blique une situation similaire est accusé personnellement dʼêtre raciste, il nʼosera
plus en parler et nous ne saurons jamais ce à quoi nous sommes confrontés comme
personnes. À mon avis, il a été injustement traité autant par certains journalis-
tes que par les responsables de lʼémission qui continuent de parler de lui sans
quʼil ne soit présent. Ils me rendent inconfortable avec leur façon de procéder…

Mise au Point sur Le Point

Saturday, November 14th, 2009

Comme par le passé, à lʼoccasion, il est important de faire une
petite mise au point dans nos pages sur la sollicitation téléphonique
parfois maladroite et parfois, mais plus rarement, carrément fraudu-
leuse. En effet, dès quʼun média est le moindrement populaire dans
son milieu, il arrive que des compagnies dʼagendas ou de napperons
décident de solliciter les clients du Point sous de fausses représenta-
tions. Cʼest à ce moment-là que les clients doivent savoir ce qui suit:
Petit guide de survie face à la sollicitation frauduleuse:
Comment économiser tout en étant prudent?
1- La revue le Point nʼest pas associée à quelque compagnie que ce soit
en matière de ventes publicitaires. Tout se fait à lʼinterne et cʼest notre
choix. Quand on vous affirme au téléphone que le Point est «associé» ou
que Le Point «fait demander de faire un placement», dans tous les cas,
cʼest faux.
2- Si on vous sollicite au nom de la revue Le Point et que vous ne con-
naissez ou ne reconnaissez pas le vendeur qui fait affaires avec vous nor-
malement, ce qui peut arriver, nʼhésitez pas à exiger de parler à lʼéditeur
du Point ou de confirmer avec lʼéditeur lʼidentité de la personne qui vous
sollicite en téléphonant au 514-728-6436, il sʼagit de la ligne directe sur
le bureau de lʼÉditeur.
3- Le Point ne communique jamais ses listes dʼabonnés, son mailing list
de courriels ou de clients à qui que ce soit. Si on vous sollicite en affir-
mant que «Le Point nous a donné vos coordonnés» ou «cʼest Le Point
qui nous a demandé de vous contacter», refusez toute conversation avec
la personne, notez son nom et son numéro de téléphone et avisez dès que possible Le Point au 514-728-6436

Le Dieu américain

Saturday, November 14th, 2009

Et si cʼétait un message de leur Dieu?

Par: Carle Jasmin                                                                                                                                                                                                                 Photo: Google.com
Comme dans Astérix, le Dieu des américains leur est peut-être tombé
sur la tête, sauf quʼà la Maison Blanche, personne ne semble vouloir en
informer le Président Bush! Si on devait se fier aux critères moraux du
Président, Dieu, en détruisant les États-Unis avec des catastrophes natu-
relles à répétition, voudrait leur envoyer un signal, qui lʼentendra?
Depuis le début de lʼannée, les États-Unis sont victimes de très nom-
breuses catastrophes naturelles qui sont en train de ruiner lʼétat central et,
sans quʼon nous le dise à haute voix, nuisent définitivement à la guerre
en Irak et aux activités militaires des américains dans le monde. Tout le
monde sait que le Président Bush est très religieux et que depuis le début
de son premier mandat, il oriente beaucoup sa politique de façon à inclure
certains enseignements bibliques ou certaines images liées aux croisades
du moyen-âge.
Tout le monde sait aussi que le Dieu invoqué par le Président est censé
être un Dieu de bonté, dʼamour et de rigueur. Quʼest-ce quʼil sʼest donc
produit dans la tête du Dieu américain pour que ce dernier punisse autant
les États-Unis? Est-ce quʼil y a là un message que le Président devrait
comprendre? Est-ce que le Dieu de Monsieur Bush voudrait le punir pour
ce quʼil fait dans le reste du monde? Pour répondre à ces questions, il faut
dʼune part être croyant et ensuite lʼêtre assez pour théoriser sur la volonté
divine, ce qui nʼest pas évident. Le seul point sur lequel nous pouvons
nous questionner, que lʼon soit croyant ou pas, cʼest que si Dieu existe
vraiment, il a de toute évidence une dent contre les États-Unis. Il serait
temps quʼun proche du Président lʼinforme de cette drôle de situation
avant que les ennemis traditionnels, les intégriste musulmans ne tirent
leurs propres conclusions: Et si cʼétait Allah qui gagnait la guerre et pu-
nissait les États-Unis, voilà une pensée plus terrifiante non?

SIDA

Saturday, November 14th, 2009

Tout le monde connaît le processus de pensée quand vient le
temps de raisonner sur le SIDA. Prévention = condoms, Qualité de
vie = revenus garantis et couverture médicamenteuse etc. Il existe
toutefois de nouvelles réalités qui ne sont plus expliquées par les
schémas du passé et qui demanderaient peut-être un nouveau ques-
tionnement collectif.
Prenons trois exemples de schémas qui devraient définitivement faire
lʼobjet de réflexions de la part des spécialistes en santé et des groupes
communautaires, question de permettre aussi aux gouvernements dʼavoir
de nouveaux points de repères plus précis, plus exactes.
Première réflexion: Le SIDA peut se transmettre si on ne se protège
pas. Le SIDA? Un seul SIDA? La recherche actuelle propose de nouvel-
les théories intéressantes pour expliquer ce quʼest devenu le VIH après
plus de 20 ans dʼexistence et de mutation. Dʼaprès les spécialistes, il
semblerait quʼil nʼexiste pas un seul véritable SIDA mais bien plusieurs
versions mutées du virus dʼorigine. Lors de lʼacquisition de lʼinfection,
un individu serait en réalité infecté par plusieurs formes de SIDA ce qui
compliquerait justement le traitement.
Est-ce quʼil serait temps dʼinclure dans le discours de prévention une
mise à jour de la réalité SIDA dans sa définition? Est-ce quʼil serait
temps de parler de multi-infection en une seule séroconversion dans les
campagnes publicitaires? Comme si on attrapait 2 ou 4 SIDA en même
temps? Pourquoi pas…
Deuxième réflexion: Le Point a participé à une émission radio très
populaire dans la région de Québec il y a un an, avec André Arthur, et
notre approche constitait, lorsque nous parlions de prévention du VIH
chez les jeunes, à non pas parler de la maladie et de ses inconvénients
mais plutôt à leur dire la réalité: On meurt du SIDA, mourrir ça fait
mal, cʼest douloureux physiquement de vivre avec le VIH-SIDA mais
en mourrir, cʼest encore plus douloureux, certains malades meurent en
criant… Je sais que cʼest très cru mais il serait intéressant de savoir si une
campagne de prévention utilisant de tels mots serait plus efficace?
Troisième réflexion: On a beaucoup parlé au fil des années des
conséquences économiques du SIDA mais souvent dans une perspective
tournée vers le patient. Tout le monde sait que la qualité de vie financière
dʼune personne infectée est diminuée proportionnellement à son degré
dʼatteinte etc. Jʼai le sentiment que le discours est vieillot et que les gens
ne lʼécoutent plus parce quʼil a été un peu trop utilisé. Est-ce quʼil serait
temps dʼintroduire le concept de participation fiscale pour les personnes
atteintes?
Je mʼexplique. Les personnes infectées, porteuses, atteintes coûtent
cher à lʼétat nous le savons, mais ce que nous ne disons jamais, cʼest
quʼune personne atteinte, en santé, qui est bien traitée médicalement,
sʼenrichit peut-être plus quʼon ne le pense et lʼÉtat avec elle. Elle devient
contributrice, paie ses taxes, ses impôts et globalement, la contribution
des personnes atteintes à lʼeffort fiscal peut certainement être quantifiée
par une recherche statistique qui viendrait mettre un nouvel argument
positif dans les stratégies budgétaires de lutte de la part de lʼétat.
Est-ce que la lutte au SIDA serait rentable? Est-ce quʼil serait vrai
maintenant quʼune personne atteinte, grâce à la thérapie et aux
médicaments, pourrait générer plus de revenus fiscaux que de dépenses et
ne serait plus vraiment une charge pour lʼÉtat?
Le raisonnement, supporté par une étude statistique à faire, pourrait
mettre en évidence de nouvelles approches en matière dʼaide aux
personnes atteintes puisquʼil serait rentable de les traiter gratuitement et
quand vient le temps de parler dʼargent, lʼÉtat est toujours le premier à le
faire et généralement à couper… Il existe ainsi toute une série de questions
qui, en 2005, pourraient permettre de mieux comprendre une maladie
toujours aussi virulente sinon plus quʼà ses débuts dans les années ʻ80
mais avec de nouveaux arguments scientifiques, économiques et sociaux
qui nous feraient réaliser que finalement, le SIDA nʼest peut-être pas une
fin en soi, mais le début dʼun processus qui pourrait être appelé, “voie de
guérison” dans le vrai sens du mot. Je serais très curieux de connaître les
résultats dʼétudes qui viendraient répondre à ces questions plutôt que de
toujours poser les éternelles mêmes questions: Savez-vous que le SIDA
est transmissible sans condom? Savez-vous comment mettre un condom?
Avez-vous quelquʼun dans votre entourage qui est séropositif? Vite que
lʼon pose de nouvelles questions, le sujet est déjà devenu inintéressant, et
ça, les sondages le prouvent.

Gay Games 2010

Saturday, November 14th, 2009

Portée par lʼassociation « Paris Games 2010 », Paris est toujours en
lice, face à Cologne et Johannesburg, pour organiser la huitième édition
des Gay Games qui se dérouleront en 2010. Les Fédérations Françaises :
dʼAthlétisme, de Natation, de Sports de Glace, de Base Ball et de Soft
Ball, touchées par les valeurs de la candidature de Paris, Intégration,
Dépassement de soi, et Participation on décidé de soutenir la candidature
de Paris Games 2010 à lʼorganisation des VIIIème Gay Games.
Ce soutien est une étape importante pour le comité de candidature qui
parvient ainsi à associer les institutions sportives françaises à la lutte
contre les discriminations en organisant une manifestation sportive de
masse.
LES GAY GAMES : UN EVENEMENT SPORTIF INTERNATIONAL
DE MASSE
Les Gay Games, festival sportif ayant lieu tous les quatre ans, sʼinscrivent
dans une démarche égalitaire. En défendant des valeurs, telles que le
dépassement de soi, le respect de lʼautre, lʼintégration, les Gay Games
se positionnent sur des principes profondément humanistes dans une
approche « gay friendly ». Ils remettent en cause les préjugés, brisent les
barrières et travaillent à la construction dʼune identité « homo sociale ».
« Paris Games 2010 » souhaite ainsi aider à porter ces valeurs en organisant
les VIIIe Gay Games à Paris du vendredi 6 au samedi 14 août 2010.
LES PRINCIPAUX OBJECTIFS DE CES
GAY GAMES A PARIS SONT :
dʼorganiser une manifestation sportive de masse ouverte à tous les sportifs
partageant les valeurs citées, dʼaméliorer lʼintégration des Lesbiennes,
des Gays, des Bisexuels et des Transgenres dans la société, dʼaider au
développement du sport LGBT en France, en Europe et dans le monde.

LʼETAPE FINALE DE PARIS GAMES 2010 :
Résultats le 13 novembre 2005
Du 10 au 18 novembre 2005 à Chicago, élection de la ville
organisatrice des Gay Games en 2010 lors de lʼAssemblée Générale
de la Fédération des Gay Games. POwww.parisgames2010.org

Jugement québécor

Saturday, November 14th, 2009

Les faits exposés démontrent clairement et sans équivoque possible
quʼune photo protégée par un droit dʼauteur en faveur du requérant
fut utilisée par des médias sous le contrôle de la partie intimée. Le
représentant et gestionnaire entendu pour le compte de celle-ci fait
valoir devant la cour que les deux journaux qui ont reproduit la photo en
question lʼont “utilisée de façon équitable” au sens de la loi. De plus, il
nous fait remarquer que le nom du photographe était mentionné et que
subsidiairement, si la réclamation devait être reçue, le quantum en est
grossièrement exagéré. Il y a lieu de reprendre et de discuter des trois
points soulevés.
“Lʼutilisation équitable” dʼune œuvre protégée. Les articles 29 et
suivants de la Loi sur le droit dʼauteur prévoient en effet des exceptions
à lʼinterdiction dʼutiliser une œuvre protégée. Cʼest ainsi quʼest né le
concept “dʼutilisation équitable”. Sous ce vocable, la loi a prévu que
lʼutilisation privée dʼune œuvre aux fins dʼétude ou de recherche, ou
bien encore pour la critiquer ou en faire un compte-rendu, voir même
en faire une nouvelle et la rendre publique, constituent des “utilisations
équitables” qui sont permises sans avoir à obtenir dʼautorisation.
Ainsi donc, lʼintimée nous représente que les reportages de ses deux
hebdomadaires accompagnés dʼune photo appartenant au requérant
constituaient des nouvelles dʼintérêt général et que partant elle pouvait
les publier sans autorisation préalable. Le Tribunal fait remarquer quʼil
est sans doute exact que lʼévénement rapporté pouvait constituer en soi
une nouvelle dʼintérêt public et faire lʼobjet dʼune chronique. Il nʼy aurait
rien à redire à ce sujet sʼil était présenté comme tel. Mais ce qui fait
problème et constitue une dérogation à la loi, cʼest dʼabord le fait dʼavoir
accompagné la nouvelle dʼune photo qui se irouve protégée par un droit
dʼauteur. Sans doute que la nouvelle, si elle en est une, rencontrerait en
lʼespèce les critères de “lʼutilisation équitable”, mais très certainement
pas la photo qui lʼaccompagne. Mais il y a davantage.
Quoiquʼen dise lʼintimée, le compte-rendu que lʼon fait de lʼévénement
dont il est question ici, revêt plutôt les allures dʼune publicité commerciale.
De lʼhumble avis de cette cour, le fait dʼinviter les lecteurs dʼun journal
à se rendre tel jour, à telle heure, dans un bar bien identifié pour se faire
offrir des consommations par une vedette de passage, constitue un
publireportage et non un reportage. Dans le Guide de déontologie de la
Fédération professionnelle des journalistes du Québec, dont un exemplaire
a été déposé au dossier sous la cote P20, on peut lire au paragraphe 5d que
“lʼinformation et la publicité doivent être séparées”. Le Guide va même
plus loin et précise que “les journalistes nʼécrivent pas de publireportages
et que sʼils le font, ils ne les signent jamais”. Or cela a été fait et a été
signé. Plus encore. Le meme reportage est reproduit textuellement dans
deux journaux distincts sous le nom de journalistes différents selon la
région où il est publié. Cette façon de faire pour le moins éthiquement
douteuse enlève tout sérieux à lʼargumentation de lʼintimée.
Lʼexception au privilège du droit dʼauteur revendiquée par la défense
est rejetée. Ce Tribunal considère quʼil nʼy a rien dʼéquitable dans la
manœuvre de lʼintimée qui prend prétexte dʼune nouvelle à caractère
publicitaire pour sʼemparer dʼune photo qui ne lui appartient pas et
lʼutiliser à des fins commerciales.“La mention du nom du photographe”.
Lʼintimée plaide également quʼen inscrivant le nom du photographe,
elle sʼest acquittée des obligations qui lui sont imposées par la loi. Avec
Les articles 29.1 et 29.2 stipulent bel et bien que “la source” doit
être révélée. Le Guide de déontologie… auquelnous avons référé un peu
plutôt indique lui aussi, en son paragraphe 6 que “les journalistes doivent
identifier leurs sources dʼinformation”. Or en lʼespèce, cela nʼa pas été
fait, la provenance précise de la photo nʼest pas révélée. Bref, la seule
mention du nom du photographe ne respecte ni les exigences, ni lʼesprit,
ni la lettre de la Loi sur le droit dʼauteur.
“Le quantum”. Le requérant réclame 5,225.70 $ à titre de dommages et
intérêts. Lʼintimée réplique que la demande est disproportionnée avec les
dommages réellement subis, que les sommes habituellement consenties
par les tribunaux en semblable matière sont beaucoup moindres et
enfin que des tarifs sont déjà établis pour couvrir les frais et honoraires
de lʼauteur dʼune photographie. En ce qui concerne ce dernier point,
le Tribunal fait remarquer tout de suite que si lʼintimée voulait sʼen
tenir au tarif, il eut mieux valu pour elle dʼen discuter avec lʼintéressé
avant dʼutiliser sa photo. Cela dit, dans le contexte du présent litige,
nous retenons que le tarif est un paramètre parmi dʼautres dans notre
évaluation de lʼindemnité pour compenser les préjudices dont se plaint
lʼauteur de la photo.
La défense soulève encore que ses deux journaux ont un tirage inférieur
à 25,000 copies et ne circulent que dans deux régions bien délimitées de
la Gaspésie, nous suggérant par là que lʼimpact du reportage litigieux
demeure bien modeste. Le requérant réplique à ce propos que les
reportages étaient bien mis en évidence dans les journaux en question,
que sa photo revenait à plusieurs reprises et que partant, dans les régions
visées, tout le monde sʼest trouvé bien informé. Nous tiendrons compte
de tout ceci. Nous sommes toujours dans le cadre de nos commentaires
concernant le “quantum” ou lʼévaluation du montant qui devrait être
attribué pour les dommages qui auraient été causés au requérant.
En plus dʼêtre photographe, le requérant est aussi journaliste, rédacteur
en chef et lʼéditeur dʼune revue qui sʼappelle Le Point La Revue Mec.
Il plaide avec insistance pour souligner que sa revue défend des valeurs
diamétralement opposées à ce qui est suggéré dans les reportages auxquels
on a associé sa photo. Ainsi, sa revue dénoncerait systématiquement
lʼusage du tabac pour favoriser des produits qui améliorent la santé. (…)
Somme toute, ce qui reste de plus accablant dans toute cette affaire, cʼest
que lʼintimée, sous un prétexte fallacieux, se soit permis de puiser une
photo dans les dossiers dʼune entreprise plus modeste. Ce quʼil y a de
plus détestable dans toute cette affaire, cʼest de voir cette même intimée
se replier ensuite derrière le paravent de la loi pour tenter de se disculper
ou de négocier à rabais. Lʼintimée devant nous sʼest dit de bonne foi. Ce
nʼest pas ce qui ressort de lʼensemble de la preuve dont il se dégage plutôt
quʼil a fallu la vigilance et le courage dʼun concurrent pour que le respect
de ses droits soit mené jusquʼà jugement.
Considérant le pour et le contre, mitigeant le tout à la lumière de ce qui
est habituellement accordée par les tribunaux en semblable matière, les
montants suivants sont alloués au requérant :
Frais et honoraires pour la création et la publication de la photo : 600.00$;
Utilisation non autorisée de la photo : 1,000.00 $;
Photocopies, présentation du dossier devant la cour et voyage du requérant
de Montréal à Matane pour le procès : 600.00 $;
Frais judiciaires, intérêts et indemnité additionnelle

Jugement québécor

Saturday, November 14th, 2009

Dans la dernière édition du Point, sans avoir connaissance des détails
du jugement prononcé à Matane par le juge Marc Gagnon de la Cour du
Québec, puisque le jugement nʼavait pas encore été posté au moment
dʼaller chez lʼimprimeur, nous savions déjà que Québécor (Sun Média)
avait été condamnée pour violation des droits dʼauteur appartenant au
Point et que le Tribunal avait été dʼune rare sévérité à lʼendroit du géant
des communications.
Tout a commencé au moment où, voulant faire quelques vérifications sur
la diffusion de nos produits et textes sur Internet, une mention est apparue
et avait pour origine les sites internet de deux journaux appartenant à
Québécor et publiés… en Gaspésie! Surpris, nous sommes aller constater
de quoi il sʼagissait et, Oh surprise, on publiait une photo du célèbre Éric
Mc Cutcheon, photo qui appartenait à la revue Le Point depuis janvier
2004.
Il arrive parfois que des confrères utilisent du matériel journalistique
dans le but de transmettre une information ou de publier une nouvelle,
règle générale, cette utilisation est accompagnée du nom de lʼauteur de
la photo et de son origine et souvent, on demande lʼautorisation avant de
reproduire lʼoeuvre. Or, dans le cas des deux journaux de la Gaspésie, non
seulement aucune mention nʼétait faite de lʼorigine de la photo, on sʼen
servait pour annoncer une tournée de la vedette dans des bars de la région!
Il y avait manifestement violation de nos droits, dans un but commercial
et lʼauteur de cette violation ne pouvait feindre lʼignorance, il sʼagissait de
Québécor, chef de fil en matière de médias, donc de droits dʼauteur, dans
le monde! Immédiatement, Le Point a exigé que lʼon retire les photos des
sites internet et a demandé à ce quʼun cachet soit versé pour lʼutilisation
de lʼimage, puisque pour créer cette banque dʼimages, Le Point avait dé-
frayé des sommes en argent, en échange de publicité et en temps.
Éric Mc Cutcheon
Qui est Éric Mc Cutcheon? Pour ceux qui ne sʼen souviennent pas, Éric
est le grand gagnant de la première version de lʼémission Occupation
Double, elle-même grande gagnante au niveau des cotes dʼécoute avec
près de 2 Millions dʼauditeurs à chaque semaine au Québec. Éric est resté
très populaire sur la scène publique et cʼest dans le cadre dʼune entrevue
spéciale dans la revue le Point que les photos avaient été produites, en
janvier 2004. Comme il est de mise dans ce genre de travail, une entente
portant sur les droits dʼauteurs a résultée de la séance de photos et Le Point
sʼest retrouvé propriétaire des droits sur quelques dizaines de photos.
Québécor ne souhaitant pas négocier et démontrant une mauvaise foi
évidente en invoquant fallacieusement certains aspects de la loi pour
éviter de payer les droits réclamés, une poursuite a été déposée à la cour
du Québec et sʼengageait alors un combat non seulement intellectuel sur
la propriété dʼune oeuvre, mais aussi sur le simple fait pour un titan de
manger la laine sur le dos des petits indépendants. Nʼoublions pas que
Québécor publie des dizaines de magazines concurrents à la revue Le
Point, les moyens sont autrement plus imposants du côté de Québécor
que du côté du Point!
Après une multitude de manoeuvres légales plus ou moins élégantes, dont
une demande de transfert à une cour supérieure pour des motifs que la
question soulevée était dʼintérêt national ou une autre requête pour faire
transférer le dossier à Matane (8 heures de route de Montréal) alors que
les bureaux du Point et ceux de Québécor sont à Montréal, le tribunal, en
tenant compte non seulement des faits mais aussi du comportement de
Québecor, a décidé de condamner avec sévérité la multinationale à une
amende totalisant près de 2800.00$, à être versée à la revue Le Point.
Le jugement presque intégral est publié à la
page 18 pour consultation.

André Boulerice quitte dans la honte

Saturday, November 14th, 2009

Il aurait aimé être ministre dʼun porte-feuille important, il aurait aimé
être président de la république du Québec mais il nʼaura été que simple
député avec des fonctions ministérielles honorifiques, le temps de parler
un peu dʼhomosexualité au pays du soleil sucré…
Roger-Luc Chayer (Le Point) et André Boulerice
André Boulerice nʼest déjà plus député, son bureau ne prononce même
plus son nom quand on téléphone, comme si on voulait effacer toutes
les années où le comté de Sainte-Marie-Saint-Jacques était dirigé par
lʼhomme politique le plus «gai» que le Québec ait connu. André Boule-
rice a certainement contribué à une chose qui restera, lʼémancipation des
personnes homosexuelles dʼabord face au SIDA et ensuite, quant au ma-
riage gai, à la Régie des rentes et à dʼautres combats que nous pourrions
qualifier de spécialisés.
Il nʼaura pourtant jamais réussi à obtenir un poste de ministre important
au cabinet. Est-ce à cause de ses relations au parti, de son comportement
sur le terrain ou de la perception des ses collègues face à son homo-
sexualité? Difficile à dire mais il aura quand même réussi à mettre dans
lʼagenda de quelques gouvernements la question homosexuelle, plus ou
moins adroitement. André Boulerice nʼa pas toujours suscité lʼunanimité,
loin de là, même sur des questions aussi simples que de monter lʼexemple
démocratique dans le comté, il aura raté sur cet aspect cʼest certain.
Quelques jours après lʼannonce de son départ de la vie politique, après avoir
invoqué des raisons personnelles et une certaine fatigue, lʼémission Zone Li-
bre de Radio-canada diffusait un dossier spécial soulevant de graves questions
sur lʼéthique du député sortant et ses liens avec certains groupes criminalisés.
Au fil des années et nonobstant les conclusions des enquêtes qui surviendront
suite à cette émission, il était évident que le député se livrait à une certaine
forme de mercantilisme en se servant de ses subventions discrétionnaires pour
récompenser ceux qui «pensaient» et acceptaient dʼagir comme lui. Est-ce
quʼil avait raison de le faire? La réponse aurait peut-être été Oui si ce nʼavait
été du dossier de Zone Libre. Certains diront «je le savais…», nous nous
contenterons de dire que «parfois, on avait cette impression…», de nombreux
dossiers questionnent dʼailleurs certaines décisions peu éthiques du député.
Photo montage très élémentaire publié en 2001 sur Le-National.Com, carica-
turant une déclaration de M. Boulerice sur son statut de Ministre de Ste-Ma-
rie-St-Jacques. «Ministre ou Queen de Ste-Marie?»
Maintenant quʼil est parti et quʼun nouveau député, fort crédible, risque
de prendre sa place (Martin Lemay), nous ne pouvons que nous réjouir
de la tournure des événements et attendons avec joie le remaniement qui
surviendra suite à lʼélection du nouveau député de Ste-Marie-St-Jacques.

Jean-Yves Duthel, un vrai paillasson

Saturday, November 14th, 2009

Jean-Yves Duthel
Le plus agréable pour les journalistes, en période électorale, cʼest que
nous pouvons rapporter à nos lecteurs les agissements dʼindividus qui ne
pensent jamais quʼune fois candidats, tout devient public!
Jean-Yves Duthel, hum… Voilà un candidat intéressant mais pas dans le
sens très positif du mot. Depuis toujours inconnu du public, on peut lire sur la
page web de présentation de son parti quʼil a été conseiller de René Lévesque
(ah bon?), quʼil dirige une firme de relations publiques (cool!), quʼil se dit
gentil et sympa et quʼil voudrait bien avoir un petit poste dans Ville-Marie…
Oeuvrant actuellement au sein de lʼorganisation des Jeux Outgames Montréal
2006, nous connaissions M. Duthel à la Rédaction du Point uniquement par
certaines communications assez préoccupantes de sa part dont un email quʼil
a envoyé à Paris il y a quelques mois donnant son opinion assez négative sur
la revue Le Point (sans jamais nous avoir demandé quoi que ce soit ou sʼêtre
présenté par le passé) ou la diffusion dʼun communiqué de presse accusant
les créateurs de la bière Pride dʼêtre malhonnêtes et, règle générale, pour des
mauvais coups infantiles dont il semble apprécier les effets négatifs sur les
électeurs du district dans lequel il se présente.
M. Duthel deviendra encore plus célèbre dans les mois qui viennent puisque
les administrateurs de la Fondation Pride sʼapprêteraient, dʼaprès le Président
Lemire, à le gifler dʼune poursuite en diffamation qui aura pour objectif dʼob-
tenir réparation pour des accusations graves diffusées par la voie de emails
ou de communiqués non reproduits sur son propre site internet. Est-ce le rôle
dʼun candidat en politique de détruire la réputation de ses électeurs? On verra
si la stratégie marche lors du scrutin…

Louise O’Sullivan

Saturday, November 14th, 2009

Louise OʼSullivan
«Les médias sont nos amis, nos complices, on a besoin des médias…»,
voilà qui commençait bien le débat organisé à lʼinitiative du Comité
Social Centre-Sud, qui opposait Louise OʼSullivan à Robert Laramée de
lʼéquipe Bourque.
Ça commençait bien parce que Louise OʼSullivan, qui venait dʼapprendre que
son opposant Laramée refusait toute entrevue avec Le Point, voulait mettre
immédiatement les règles du jeu sur la table et monter la voie à suivre en ma-
tière de démocratie municipale. Autrefois associée à plusieurs décisions im-
pliquant Robert Laramée, le Maire dʼarrondissement sortant de Ville-Marie,
Madame OʼSullivan déclarait dès le début du débat quʼelle a été obligée de se
dissocier des autres élus vu leur manque de sérieux et particulièrement le man-
que de vision du maître actuel.  «Je ne souhaite pas être associée aux récentes
décisions de lʼadministration en place puisque je nʼai même pas été con-
sultée dans de nombreux dossiers. On dirige lʼarrondissement en vase clos, il
est plus que temps de reprendre le pouvoir dans le quartier et de permettre aux
citoyens de punir leur Maire actuel à cause des conséquences de son adminis-
tration», déclare Madame OʼSullivan pendant le débat.
«Jʼai tellement de respect pour lʼancien conseiller municipal Forcillo que je ne
présente aucun candidat de mon propre parti dans son district, question de ne
pas lui nuire», affirme candidement la politicienne qui a été particulièrement
reconnue par le passé pour son opposition à la gestion autocrative du Maire
sortant, Robert Laramée.
Un débat qui confirme les mauvaises habitudes démocratiques du
Maire sortant Robert laramée
Lors du débat présenté le 17 octobre dernier au Comité Centre-Sud et en
présence de lʼauteur de ces lignes, lorsque confronté aux questions du public
portant sur des faits précis de la gestion boiteuse de Laramée, ce dernier a
démontré en quelques minutes le peu de cas quʼil faisait des doléances de ses
concitoyens.
Dʼune part, lorsquʼest arrivé le moment de répondre aux questions du public,
Robert Laramée a immédiatement averti le public (vers 14h15) quʼil avait des
choses plus importantes à faire ailleurs et ce, malgré le communiqué annon-
çant un débat qui devait se dérouler de 13h à 17h.
Et, comme prévu, en plein milieu des questions du public, alors quʼil était
confronté à la saleté chronique du Village, aux problèmes sociaux criants et
aux nombreuses demandes de clarifications sur son programme, sʼil en existe
un, Robert Laramée a commis lʼacte le plus grave qui puisse être posé en
période électorale. Il sʼest levé et est parti, sans laisser le public terminer ses
questions. Comme si les gens de son quartier étaient trop imbéciles pour com-
prendre les vrais enjeux. Lʼarrogance de M. Laramée a vite été remplacée par
la convivialité de Madame OʼSullivan qui est restée jusquʼà la fin, histoire de
répondre aux questions du public qui voulait mieux comprendre les rouages
hiérarchiques de lʼélection à venir. Nous accordons donc une excellente note à
la candidate OʼSullivan et la remercions pour son professionnalisme.

Sammy Forcillo

Saturday, November 14th, 2009

Sammy Forcillo
Il avait perdu par quelques centaines de voix la dernière élection dans
Ville-Marie, depuis, les résidants en paient le prix fort… Il effectue un
retour en politique et le Village peut peut-être reprendre espoir.
Il bénéficie même de lʼappui de madame Louise OʼSullivan qui tente de
briguer le poste de maire dʼArrondissement contre Robert Laramée, non seu-
lement Sammy Forcillo a la «cote», il ne lʼa jamais perdue!
Nombreuses fois remercié par ses concitoyens jusquʼà la défaite de 2001,
Sammy Forcillo avait réussi à conjuguer efficacité avec disponibilité puisquʼil
a été le seul représentant du Village gai à recevoir chez lui ses concitoyens
qui souhaitaient lui soumettre leurs problèmes. Encore aujourdʼhui, quand
Sammy Forcillo se promène à pied sur la Ste-Catherine, les propriétaires
de commerces et les résidants du quartier lʼarrêtent pour lui soumettre leurs
doléances, la plupart ne savent même pas quʼil nʼest plus leur représentant
depuis quatre ans. Le Village peut toutefois se rassurer, Sammy Forcillo se
représente à lʼélection dans Ville-Marie et ceux qui étaient déçu de le perdre
comme conseiller municipal peuvent prendre leurs responsabilités et ALLER
VOTER. Le Point est heureux de rapporter que M. Forcillo, comme par le
passé, donne lʼexemple en étant toujours disponible pour répondre aux ques-
tions des journalistes, contrairement à son opposant Laramée.
Sammy Forcillo possède une vaste expérience de la politique municipale.
Il a dirigé, depuis 2002, le bureau du président du comité exécutif à la Vil-
le de Montréal. Il a auparavant été conseiller du district de Saint-Jacques
(1978-1986; 1992-2001); vice-président et membre du comité exécutif
(1994-1998), ainsi que responsable des finances et de la fiscalité à la Ville
de Montréal (1994 1997). Il a également occupé des postes clés au sein
de diverses instances régionales, notamment à titre de vice-président de la
Commission des finances et de lʼadministration à la Communauté urbaine
de Montréal (1995-1997).
Il a œuvré dans de nombreux organismes locaux et a appuyé différentes
causes, notamment pour venir en aide aux personnes démunies, aux
jeunes, aux personnes âgées et à la communauté gaie. Il a toujours ha-
bité dans le Centre-Sud. Co-fondateur de la firme comptable Forcillo et
Lembo, CA, il est titulaire dʼun diplôme dʼétudes spécialisées et dʼune
maîtrise en administration publique de lʼÉcole nationale dʼadministration
publique (ENAP), ainsi que dʼun baccalauréat en administration des af-
faires des HEC Montréal. Il a enseigné la gestion budgétaire à lʼENAP
(2001-2002). LʼOrdre des comptables agréés du Québec lui a décerné le
titre de Fellow (2003).

Robert Laramée voudrait mettre le village a son image

Saturday, November 14th, 2009

Robert Laramée
est actuellement conseiller dʼarrondissement dans le Village Gai de
Montréal et est très controversé pour avoir négligé le Village, pour avoir
octroyé des subventions à des organisations qui fermaient quelques jours
plus tard et pour avoir sali le Village au point de ne plus permettre à
lʼéconomie locale de se développer.
Ils sont nombreux dans Ville-Marie ceux qui souhaitaient profiter de lʼélec-
tion municipale de 2005 pour exiger de Robert Laramée, leur conseiller actuel
depuis 4 ans, quʼil sʼexplique enfin sur sa gestion autocratique et absolument
invraisemblable de son lopin de quartier au coeur de la métropole française
dʼAmérique. Mais Robert laramée ne lʼentend pas ainsi. Non seulement ceux
qui le questionnent nʼobtiennent pas les réponses espérées, Laramée censure
les médias qui le suivent de près depuis des années et qui sont en mesure de le
faire voir sous son vrai jour.
Cʼest donc avec beaucoup dʼimpatience que nous anticipions une entrevue
avec le conseiller de Ville-Marie (Village), Robert Laramée, mais sa réponse
est arrivée par courrier électronique un vendredi et venait du clavier de Jean-
Luc Thibault, attaché politique. «LE POINT se dit être un fier partenaire
et promoteur des Jeux gais de Chicago… alors en tant que partenaire
associé à la réalisation des 1ers Outgames 2006, je ne peux accepter
votre offre dʼentrevue ni dʼachat de publicité “électoral” dans votre revue
LE POINT.» Laramée se dévoilait enfin au grand jour. “Si vous ne pensez
pas comme moi, je ne respecterai pas mes obligations démocratiques
en répondant à vos questions”. Inacceptable et surtout franchement
irrespectueux envers les lecteurs et électeurs de son quartier qui exigent
toujours quʼil parle et quʼil reconnaisse les conséquences de sa gestion. Robert Laramée a été élu conseiller municipal du district de Saint-Jacques
le 4 novembre 2001. Il en est à son deuxième mandat à titre de conseiller
municipal, ayant été élu en 1994 comme conseiller du district de Père-Mar-
quette. Durant ce premier mandat, de 1994 à 1997, il a été responsable des
dossiers de lʼenvironnement et de la propreté au sein du Comité exécutif.
Depuis son élection en 2001, Robert Laramée est le responsable po-
litique de lʼurbanisme dans lʼarrondissement de Ville-Marie. Robert
Laramée est, depuis quinze ans, le directeur général dʼune Corporation
dʼhébergement pour personnes âgées et pour femmes seules. Il gère trois
résidences qui accueillent 180 locataires. Son baccalauréat en récréologie
a amené Robert Laramée à sʼimpliquer depuis plus de 20 ans dans le
domaine social: création de cuisines collectives, dʼhaltes-garderies et de
magasins partages. Il a également occupé le poste de secrétaire général
de lʼAlliance des chorales du Québec et celui de coordonnateur régional
des Jeux du Québec.
NDLR: Au moment dʼaller sous presses, Le Point nʼavait pas réussi à
valider les informations contenues dans cette fiche publiée sur le site web
de Go Montréal. Désolé…
«Il considère le Village gai comme une
poubelle, Je ne lui confierai jamais un
autre mandat pour quʼil finisse de rui-
ner mon quartier, ma ville et ma vie…»
R. Blanchard (Électeur)

La question est pourtant simple: Est-ce que Robert Laramée, en endos-
sant de façon presque incestueuse, budgétairement du moins, les 1ers
Outgames de Montréal 2006 et en voulant faire le commerce de droits
démocratiques en exigeant des journalistes quʼils endossent systémati-
quement ses idées et ses plans politiques, bref, est-ce quʼil savait que 99%
des montréalais ne sont pas associés à Montréal 2006?
Est-ce quʼil savait que 99% des commerçants du Village gai de Montréal ne
sont pas commanditaires ou partenaires de Montréal 2006? Est-ce quʼil savait
que 99.9% des gais du Québec ne sont pas liés de près ou de loin à Montréal
2006? Jusque-là, ce sont des questions intéressantes mais peu liées à la politi-
que générale vous en conviendrez. Faudrait le lui dire…
Il existe toutefois une question encore plus grave, plus importante pour de
nombreuses personnes qui, en sʼassociant à Montréal 2006, le font de bonne
foi, avec des intérêts positifs, avec coeur. Est-ce que Robert Laramée savait,
en refusant dʼaccorder une entrevue au Point parce que la revue fait la promo-
tion des jeux gais où quʼils soient, à Chicago ou à Montréal, que lʼorganisation
de Montréal était entachée dʼun fait grave qui ne fait pas honneur à Montréal
et aux gais qui veulent le bien de leur ville?
En effet, Le Point, comme de nombreux médias québécois, sait depuis quel-
ques mois quʼun membre de lʼorganisation de Montréal 2006, quelquʼun qui
est censé faire honneur à la Ville et au concept de jeux gais, est titulaire dʼun
dossier criminel dʼune gravité telle que placés devant le fait, les principaux
intervenants remettraient certainement en uestion leur participation.
Un membre très haut placé de lʼorganisation a été impliqué dans une série
de crimes répugnants (complôt, enlèvement, extorsion, séquestration, etc),
la victime est irrémédiablement affectée pour le reste de ses jours, cette
personnalité de Montréal 2006 plaidait coupable et était condamnée à une
forte amende qui a été payée, ce qui constitue quand même une admission.
Est-ce que Robert Laramée savait cela? Est-ce quʼil comprend mieux
maintenant pourquoi Le Point a des hésitations à collaborer avec Montréal
2006? Est-ce que nous avons le droit, comme entreprise privée de vouloir
travailler et collaborer avec ceux qui ont les mains propres? Ce sont des
questions auxquelles nous souhaitons avoir les réponses de M. Laramée avant
lʼélection car en sʼassociant ainsi à une personne criminalisée, est-ce quʼil
n,est pas en train de lier la réputation de Montréal à de tels actes? Pour notre
part, il a été décidé de ne pas nous associer à une criminelle!
Questions complémentaires à Robert Laramée:
Il y a environ 2 ans, vous octroyiez une subvention importante à lʼACPV.
Quelques jours après, lʼorganisme nʼétait plus actif. Avez-vous demandé le
remboursement de la subvention? Quelles étaient les raisons de cette subven-
tion et à quoi devaient servir ces sommes?
Il y a environ 3 ans, le Centre Communautaire des Gais et Lesbiennes de
Montréal, pendant une longue période, nʼa pas payé son loyer. Est-ce que
vous avez encaissé finalement les loyers en retard? Quelles sont les raisons
pour lesquelles vous favorisez une organisation qui ne paie pas son loyer alors
que la liste dʼattente en matière de locaux municipaux aux OSBL est si lon-
gue? Combien avez-vous versé entre 2000 et aujourdʼhui, dans votre mandat
qui se termine, au CCGLM et au CDJ?
En matière de SIDA, lʼarrondissement Ville-Marie est malheureusement
celui qui comporte le plus de personnes atteintes au Canada. Vous décla-
riez dans vos intentions lors de la campagne de 2000 que le SIDA était une
priorité. Combien avez-vous octroyé au SIDA dans votre dernier mandat?
Quelle est la liste des organisations? Quels gestes bénévoles avez-vous posés
personnellement, excluant les marches pour vous faire voir?
Vous affirmez que Montréal2006 est une priorité pour vous. Combien
avez-vous octroyé depuis 2000 à lʼorganisme? Combien donnerez-vous au to-
tal dʼici la fin des jeux? Est-ce que vous siégez sur le C.A. de lʼorganisme?

André Boisclair et le mea culpa

Saturday, November 14th, 2009

Jamais je nʼaurais voulu écrire cet éditorial. Jʼai pensé dès le début de
lʼannonce de son éventuelle participation à la course que le candidat
Boisclair pouvait être lʼhomme du renouveau, celui qui pouvait faire les
choses avec intelligence et modération, ce qui me donnait le goût de lui
ressembler.
Je nʼavais pas prévu que celui qui menait dans la course politique et celle
de mon opinion personnelle allait subir un tel revirement et cela, non
pas pour ses opinions politiques mais sur sa consommation de cocaïne
antérieure. Gaffe de jeunesse? Pourquoi ajouter le ridicule à lʼinsulte? M.
Boisclair nʼavait pas 15 ans au moment où il consommait cette terrible
drogue, il était MINISTRE du Gouvernement du Québec. Homme dʼétat,
il avait non seulement des responsabilités nationales mais avait juré, en
étant assermenté comme député, puis ministre, quʼil ferait tout en son
pouvoir pour respecter LA LOI. Le code criminel prévoit que la consom-
mation de cocaïne est une offense grave punissable de peines de prison
sévères, bon sang, il avait lʼobligation de ne pas consommer, comme pour
tout les québécois et il avait aussi lʼobligation de ne pas lʼacheter, ques-
tion de ne pas contribuer aux problèmes sociaux causés par cette drogue.
Lors dʼune conférence de presse le 18 septembre 2005, le candidat
Boisclair est allé encore plus loin, il a accusé les québécois dʼêtre des
utilisateurs de cocaïne, tous autant quʼils sont. Du moins, il affirmait que
tout le monde avait déjà fait ça dans sa jeunesse. Voilà ce quʼil ne fallait
pas dire, du moins pas chercher à faire croire à un public choqué dʼune
telle annonce.
Le fait de modérer lʼimpact de sa consommation en généralisant la
commission dʼun acte illégal par tous les québécois «comme toutes les
québécoises et tous les québécois, jʼai tenté mes expériences dans ce do-
maine…», cʼest aller trop loin dans son désir de partager ses expériences
de drogué et jʼai été personnellement choqué dʼune telle déclaration. Je
nʼai jamais consommé, pas une seule fois, ni drogues, ni cigarettes, ni
«potte» et je nʼai pas lʼintention de le faire dʼici à ma mort. De quel droit
est-ce que le candidat préféré des péquistes viendrait t-il dévaloriser toutes mes années de respect de la loi et de respect de la société en ve-
nant affirmer sur la place publique que cʼest normal de consommer de la
Coke? Non, il nʼavait pas le droit de le faire parce quʼen agissant ainsi, il
lançait un message très clair aux jeunes et aux accrocs des drogues dures
que lʼon peut contrevenir aux lois un jour et être ministre le lendemain
sans que lʼon doive subir de répercussions judiciaires.
Et quand les statistiques démontrent que les invasions de domiciles, la
plupart des meurtres au Québec et les vols violents sont causés par des
drogués à la cocaïne, en manque de poudre, qui font nʼimporte quoi pour
sʼapprovisionner, il devient encore plus choquant pour les victimes de
ces crimes de voir le futur Premier ministre du Québec trouver tout cela
normal de se droguer à la Coke! M. Boisclair aurait mieux fait de se taire
avant de normaliser et de mêler lʼensemble de la population à une situation
odieuse qui fait souffrir terriblement de monde dans la société. Dans la
dernière édition du Point, nous annoncions notre appui à M. Boisclair dans
la course à la direction du PQ mais aujourdʼhui, quelques semaines plus
tard, il a trouvé le moyen de fâcher et de choquer tellement de monde dont
des honnêtes gens qui ne consommeront jamais de telles substances que
notre position est plus modérée, nous en reparlerons avant de dire oui…

Cartouche 36

Saturday, November 14th, 2009

4 – André Boisclair
6-13  – Élections municipales à
Montréal
14 – André Boulerice
16-18 – Jugement Québécor
22 – SIDA
26-39 – Spécial affiches de
Éric Mc Cutcheon
52 – 58 – Dossier spécial:
Les gais à Cuba!
50 – 63 – Section Québec
31-34 – Encart central:
Kit média 2005
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La revue Le Point
en nomination dans
plusieurs catégories 2006

André Gagnon fierté Québec

Saturday, November 14th, 2009

Alors quʼil vendait des espace dans sa parade de la fierté
gaie quelques jours avant lʼévénement, le président de Fierté
Québec, André gagnon, annule tout la veille de lʼévénement.
Le grand bonze de Fierté Québec, André gagnon, annonçait dans un
communiqué diffusé le 1er septembre 2005, que pour des raisons
financières liées encore une fois au Gouvernement du Québec, son
événement serait reporté en juin 2006, le temps de lui permettre de payer
ses dettes.
Mais cʼest là exactement où les gais et lesbiennes de Québec voulaient en
venir, lʼobliger à payer les dettes antérieures dont il fait lʼadmission dans
son communiqué et permettre aux participants floués des années
antérieures de se faire payer avant de permettre à Monsieur Gagnon de
revenir parler de fierté.
Le public aura enfin eu gain de cause contre lʼincurie et la mégalomanie
dʼun homme qui aura utilisé le filon gai à des fins dont la honte serait le
meilleur qualificatif. Dettes énormes avec des commerçants et fournisseurs,
dettes avec lʼétat, taxes impayées, impossibilité de connaître les détails
de la gestion de lʼorganisme dont les membres du C.A. se désistent par
requêtes, impossibilité dʼavoir un dialogue avec le Président, etc, etc…
Comme à son habitude, le communiqué, signé par le Président, accuse
tout le monde dʼêtre à lʼorigine des déboires de son organisation (dont
on ne dénombre que trois membres incluant son conjoint) mais refuse de
prendre ses responsabilités en admettant que le fait dʼêtre à lʼorigine de
dettes importantes impayées depuis des années, parfois envers de petits
commerçants et fournisseurs, peut causer un refroidissement des ardeurs
envers sa cause.
Cette année, Fierté Québec nʼétait pas de la fête gaie à Québec et tous
sʼen portaient mieux. La fête Arc-en-Ciel, organisée par Yves Gauthier
et une solide équipe de pros a fait un tabac monstre sur la rue St-Jean
et les alentours, pendant 3 jours, le tout Québec ne parlait que du succès
de la fête qui est enfin redevenue une fierté pour les homosexuels et les
lesbiennes de la Capitale Nationale du Québec. Plus de tables que jamais
sur St-Jean, plus de monde que jamais partout sur la rue et aux activités, les
gais et lesbiennes de Québec nʼont plus besoin de M. Gagnon pour exister!

Québécos condamnée pour violation du droit d’auteur

Saturday, November 14th, 2009

Une longue saga judiciaire vient de trouver son dénouement, Qué-
bécor, propriétaire de Sun Média, devra payer à la revue Le Point une
lourde amende pour violation de droits dʼauteur et droits moraux sur des
oeuvres appartenant au Point.
Tout a commencé avec Netgraph, compagnie appartenant à Qué-
bécor, qui, lorsquʼelle gérait le site Réseau Contact, voulait organiser
quelques soirées mettant en vedette le célèbre jeune célibataire Éric Mc
Cutcheon, gagnant de lʼémission Occupation Double, diffusée sur TVA,
encore une fois propriété de Québécor. Pour illustrer sa campagne de pu-
blicité, plutôt que de payer pour un photographe, Québécor allait puiser
dans les photos exclusives de la revue le Point, sur son site web, sans
autorisation bien sur, et lançait sa campagne de pub.
Quelques jours plus tard, une fois la photo publiée, le Point sʼest aperçu
de lʼusage et a exigé un dédommagement, ce que Québécor a accepté de
payer par peur de se retrouver en procès.
Malheureusement, quelques mois plus tard, deux journaux du Bas-St-
Laurent et de la Gaspésie, toujours publiés par Québécor, récidivaient
et publiaient des photos de Monsieur Mc Cutcheon, prises sur le site
du Point, sans aucune autorisation et en complète violation des droits
dʼauteur appartenant au Point.
Voilà qui en était assez, le Point a immédiatement déposé les recours
légaux appropriés et le procès se tenait à Matane, à la mi-août dernier.
Québécor a bien tenté de nous faire des offres de règlement, en télépho-
nant de façon quasi quotidienne aux bureaux du Point, rien à faire, nous
souhaitions porter cette affaire au public et inscrire la multinationale
québécoise dans les registres judiciaires comme des violeurs à répétition
des droits dʼauteur des petits médias indépendants.
LʼHonorable juge Marc Gagnon de la Cour du Québec à Matane, après
avoir entendu les prétentions des parties et écouté pendant près de deux
heures les explications du Point et du représentant du journal le Riverain
et La Voix Gaspésienne en venait quelques jours plus tard à la conclusion
que Le Point avait raison de se plaindre de ces usages et condamnait
Québécor (Sun Média) à une lourde amende de plusieurs milliers de
dollars à être versée au Point.
Nous souhaitions par notre action prouver que la loi est là pour protéger
les travailleurs et le public en général et que même si on se nomme Qué-
bécor, cʼest encore possible dʼêtre remis à sa place par les plus petits!
Photo Patrimoine Canadien

mariage gai au sauna 3333

Saturday, November 14th, 2009

Le mariage gai ne résulte pas autant dʼune évolution
sociale que dʼune décision politiquement courageuse pour
les élus québécois et canadiens. Pour cette raison, chaque
mariage gai doit être célébré comme la victoire dʼune mino-
rité qui peut maintenant prétendre être égale à la majorité.
Cʼest dans cette optique que Le Point souhaitait couvrir un mariage gai
montréalais qui sʼest déroulé le samedi 27 août dernier et mettant en
vedette les deux propriétaires du sauna Lucky 7 et du complexe 3333
sur Bélanger. Nous invitons dʼailleurs les clients et amis du Point à nous
inviter à couvrir ces événements sporadiques, il est de notre responsabi-
lité, maintenant que les lois le permettent, de publiciser et de normaliser
lʼimage dʼun mariage entre personnes de même sexe.
Actualité… Le Parlement se prononce sur le mariage gai
Cʼétait le dernier projet de loi examiné par les députés avant de partir
en vacances. Et pas le moindre! Le 28 juin, par 158 voix contre 133, les
membres de la Chambre des communes ont approuvé un projet de loi
légalisant le mariage entre conjoints de même sexe. Le Canada deviendra
ainsi, avec la Belgique, les Pays-Bas et le Massachusetts, une des rares ju-
ridictions à permettre ce quʼon appelle communément le « mariage gai ».
Cet important changement à caractère social attire depuis ses tous débuts
lʼattention des médias et suscite de nombreux débats. Dans les lignes qui
suivent, Éducaloi tâchera de répondre aux questions dʼordre juridique
que vous vous posez au sujet de ce projet de loi.
Que dit le projet de loi?
Alors que la loi précédente décrivait le mariage comme « lʼunion légi-
time dʼun homme et dʼune femme à lʼexclusion de toute autre personne
» – ce qui empêchait les conjoints de même sexe de se marier – le projet
de loi redéfi nit le mariage comme lʼunion légitime de deux personnes, à
lʼexclusion de toute autre personne. Il énumère aussi toutes les lois qui
seront modifi ées pour tenir compte de cette nouvelle défi nition, dont,
évidemment, la Loi sur le divorce.
Quels sont les effets juridiques dʼun mariage entre conjoints de
même sexe?
Absolument les mêmes que ceux entre conjoints de sexe différent. Ainsi,
les époux québécois, toutes orientations confondues, se doivent mu-
tuellement respect, fi délité, secours et assistance. Ils sont tenus de faire
vie commune, choisissent ensemble la résidence familiale et doivent
contribuer aux dépenses du couple en tenant compte de leurs capacités
respectives.
Les conjoints mariés deviennent aussi responsables ensemble des dettes
qui ont été contractées pour leurs besoins courants. En cas de divorce,
les dispositions sur le patrimoine familial, la pension alimentaire et la
résidence familiale sʼappliqueront. Certaines personnes ont évoqué la
possibilité pour les provinces dʼinvoquer la « clause nonobstant » pour
empêcher le mariage gai sur leur territoire. Quʼest-ce que cʼest?
Mentionnons dʼabord que la Charte canadienne des droits et libertés
prévoit certains droits fondamentaux, comme le droit à lʼégalité, sur
lequel se sont dʼailleurs fondés les tribunaux provinciaux pour déclarer
inopérants les articles de loi qui empêchaient les conjoints de même sexe
de se marier.
Or, lʼarticle 33 de cette même Charte permet aux provinces dʼadopter des
lois qui dérogent à certains droits fondamentaux – dont le droit à lʼégalité
– à condition que ces lois soient adoptées pour une durée maximale de 5
ans (renouvelable) et quʼune disposition de la loi prévoit explicitement la
dérogation. Par exemple, la disposition pourrait prévoir que « la présente
loi sʼapplique malgré (ou « nonobstant ») lʼarticle 15 de la Charte cana-
dienne ». On appelle une telle disposition une « clause nonobstant ».
Je suis gai. Est-ce que mon conjoint et moi pourrons obliger le curé
de la paroisse à nous marier?
Non. Pour respecter la liberté de religion, le projet de loi prévoit expli-
citement quʼon ne pourra pas forcer un ministre du culte (curé, pasteur,
rabbin, imam, etc) à unir deux personnes si cʼest contre sa religion.
Les conjoints de même sexe devront donc opter pour le mariage civil ou
le mariage au sein dʼune religion qui permet ce type dʼunion (certaines
congrégations de lʼÉglise Unie du Canada, par exemple).
Si deux conjoints de même sexe se marient au Canada, leur mariage
sera-t-il reconnu partout dans le monde?
Pas nécessairement. Chaque pays a ses propres règles concernant la
reconnaissance de la validité des mariages célébrés à lʼétranger, pas
seulement ceux entre conjoints de même sexe. Informez-vous auprès de
lʼambassade ou du consulat du pays concerné. (Texte: educaloi.qc.ca)

bière Pride

Saturday, November 14th, 2009

(Dʼaprès Infopresse)
Afin de financer les équipes sportives gaies québécoises no-
tamment pour les 1ers Outgames mondiaux Montréal 2006,
la microbrasserie montréalaise Le Chaudron International et
la Fondation Pride ont lancé au Québec une bière dénommée
Pride. On la retrouve dans divers établissements du Village,
dont les restaurants St-Hubert et Roulé-Boulé ainsi que plu-
sieurs bars, et au marché Metro du quartier, lesquels remettent
5¢ par bière vendue à un organisme sportif gai de leur choix.
«Ce produit est pensé et conçu en fonction de la clientèle gaie
montréalaise, dit François Robert Lemire, président de la Fondation
Pride. Le but était de créer une marque identitaire afin de donner le jour
à un fonds permanent qui serait puisé à même les dépenses des consom-
mateurs gais.»
La fondation a contactée plusieurs microbrasseries afin de trouver
la bière qui conviendrait le mieux à la clientèle ciblée. «Elle de-
vait être douce et régulière, dit François Robert Lemire. Plusieurs
brasseurs nous ont soumis des produits trop alcoolisés ou au goût
trop prononcé. Ce nʼest pas ce que consomment les gais dʼaprès
une étude de marché que nous avons effectuée au préalable.» Le
Chaudron a donc remporté la partie avec une ale blonde classique.Pour en savoir plus sur la bière Pride, absolument unique dans le
marché gai québécois, nous vous proposons un  petit quiz en com-
pagnie de François-Robert Lemire, président de la compagnie, qui
accepte de répondre à nos questions.
Pourquoi le mot PRIDE? Mot international, nous voulions que tous les
gais puissent sʼy identifier.
Est-ce que PRIDE fabrique sa propre bière? Non, nos produits sont
fabriqués sous licence, en sous-traitance.
Qui fait fortune avec ça? Personne.
Alors pourquoi fabriquer de la bière gaie? Pour financer les athlètes
gais et lesbiennes qui désirent participer aux Outgames® de Montréal ou
aux Jeux gais de Chicago en 2006.
Avez-vous une idée de ce que vous allez donner? 1.20$ la caisse ven-
due au Québec
Et quand pouvons-nous espérer avoir un don aux athlètes? En avril
2006 au plus tard.
Qui est supposé recevoir cet argent au Québec? Chaque commerçant-
distributeur décide à quelle équipe ira lʼargent. Toutes les équipes et
athlètes du Québec sont éligibles.

Le défi des hommes gais

Saturday, November 14th, 2009

À quoi se mesure lʼégalité sociale?
Lʼégalité sociale correspond à la reconnaissance de la valeur de chaque
citoyen, de chaque communauté, des différents modes de vie et parcours
des individus. Ainsi, elle repose entre autres sur la connaissance de
lʼidentité et des réalités multiples des gais et de leurs communautés. Une
société égalitaire apprécie aussi leurs valeurs et soutient activement ces
différences, en les considérant comme une source dʼenrichissement. La
question de lʼégalité sociale des hommes gais concerne ainsi les individus,
les membres de leur famille et toute la société.
La situation des hommes gais de 20 à 60 ans
Les gais et leurs communautés forment un monde à comprendre et
à découvrir, par-delà les préjugés et le manque de connaissance qui
déforment leur identité sociale. Les hommes gais de 20 à 60 ans forment
trois générations aux racines sociales et culturelles diverses. De plus, la
réalité socioculturelle des gais est différente selon quʼils habitent les villes
centres ou de petits villages. Depuis quatre décennies, au Québec, les
hommes gais ont combattu de sérieux préjugés et ont aussi assisté à des
transformations heureuses et avant-gardistes dans la société. Toutefois,
la connaissance des diverses facettes de la réalité gaie nʼest pas encore
complète, loin de là. Nous-mêmes, hommes gais, devons apprendre à
mieux nous connaître. Le défi est dʼautant plus grand pour nos concitoyens,
nos parents, nos enfants, nos amis et nos politiciens.
Les jeunes adultes gais font face à de nombreuses difficultés lorsquʼils veulent
définir leur identité personnelle et sʼintégrer dans le monde du travail et dans
la société. De plus, puisquʼils vivent assez longtemps chez leurs parents,
les problèmes qui peuvent être liés à leur identité deviennent familiaux.
Surtout, on doit soutenir les enfants de père gai afin quʼils puissent
conserver leur estime personnelle pendant lʼenfance et lʼadolescence.
Les enjeux liés à la réalité des gais de 35 à 45 ans sont parfois aussi
professionnels. Leurs milieux de travail nʼont pas tous le même degré
dʼouverture face à lʼhomosexualité. Ainsi, il faudrait voir sʼil nʼexiste pas
des liens entre le harcèlement psychologique  dont sont victimes certains
gais et lʼhomophobie.
Le mitan de la vie est, de plus, une période de transition difficile pour tous
les hommes. Entre autres, depuis quelques années, le nombre de suicides
chez les 40 à 49 ans a augmenté. Considérant ce problème, on doit chercher
à éclairer la situation des hommes gais de cette tranche dʼâge. Surtout, la
société doit pouvoir les soutenir. Un téléroman comme La vie la vie a été
un médium culturel intéressant, qui a su dessiner une image positive de
cette génération de gais, sans les traiter comme une minorité à part. Des
réalisations comme celle-là doivent être répétées.
Enfin, la génération des gais de 50 à 60 ans a traversé des périodes de
rejet culturel plus difficiles et a affronté des préjugés colossaux. Ils ont
été et sont des leaders dans lʼhistoire des communautés gaies au Québec.
En tant que parents et grands-parents, ils ont mené bien des batailles pour
la reconnaissance des droits des gais et des pères gais. Aujourdʼhui, la
société doit reconnaître leur apport social, et les petits-enfants de gais
doivent pouvoir sentir quʼils ont le droit dʼêtre fiers de leurs grands-
parents.  Il y a ainsi plusieurs défis à relever, tant personnels, familiaux que
professionnels, pour que les gais et leurs communautés soient reconnus
comme citoyens à part entière.
Cʼest pourquoi les parents
ont le droit dʼobtenir du soutien
et de lʼinformation sur le sujet afin
dʼêtre fiers de leur fils. Ils doivent
pouvoir comprendre leur rôle en
tant que parent de gai et, surtout,
apprécier la richesse de ce mode
de vie.
La réalité des gais de 35 à 45 ans
est quelque peu différente. Ces
hommes ont connu des itinéraires
très diversifiés : gai célibataire,
couples de longue date, homme
dʼabord investi dans une relation
hétérosexuelle qui vit une
transition vers un nouveau mode
de vie, pères gais qui doivent
réajuster la compréhension de leur
paternité. Toujours, cependant,
la réalité gaie touche la famille
entière : les grands-parents, les
parents, les frères, les sœurs et
les enfants. Ainsi, la société doit
informer, soutenir et éduquer la
population en plus de trouver des
moyens originaux dʼintervention
pour que les enfants et les
parents des gais se sentent fiers
du mode de vie de leur proche.

Lʼégalité sociale passe surtout par la connaissance de leur identité.
Nous avons encore de grands pas à faire pour nous connaître nous-mêmes,
nous faire connaître et, aussi, pour faire reconnaître le mode de vie gai
comme valable par la société.
Comment tendre vers lʼégalité sociale?
Propositions
v Reconnaître le travail des gais et leur engagement social.
v Créer des centre multiservices qui favoriseraient la synergie entre les
organismes et les individus afin de comprendre et de promouvoir les
modes de vie gais.
v Encourager la production artistique qui explore et exprime les
différentes facettes des individus et des communautés gais.
v Favoriser la compréhension du vécu des hommes gais des plus petites
communautés et les aider à entretenir des contacts entre eux afin de
contrer lʼexode vers les villes centres.
v Soutenir les recherches sur les modes de vie gais et encourager les
chercheurs à communiquer leurs résultats.
v Créer des outils de soutien pour les familles des gais (parents, enfants,
adolescents et petits-enfants) et produire du matériel éducatif pour les
intervenants du milieu de la santé.
v Reconnaître les liens pouvant exister entre le harcèlement
psychologique dont sont victimes certains gais et lʼhomophobie,
dans différentes situations (utilisation des enfants à la suite dʼune
rupture conjugale, harcèlement par des collègues de travail ou par des
voisins).
v Promouvoir lʼutilisation dʼun langage positif lorsquʼon parle des
gais et de leurs mode de vie et dénoncer lʼutilisation dʼun langage
dévalorisant.
Marina, CASTANEDA, Comprendre lʼhomosexualité. Des clefs, des conseils pour les homosexuels, leurs
familles, leurs thérapeutes. Paris, Robert Laffont, 1999.
Françoise, MILLET-BARTOLI, La crise du milieu de la vie. Une deuxième chance. Paris, Odile Jacob, 2002.
Santé et Services sociaux du Québec, Pour une nouvelle vision de lʼhomosexualité. Intervenir dans le respect de
la diversité des orientations sexuelles. 2001.

Françoise d’Aubonne

Saturday, November 14th, 2009

Françoise dʼEaubonne, écrivaine et lʼune des fondatrices du
mouvement féministe et homosexuel français dans les années 1970, est
décédée mercredi à Paris à lʼâge de 85 ans, a-t-on appris jeudi 4 août
auprès de sa famille.
La vie de cette femme prolifique, auteur de plus de cinquante livres
(romans, biographies, essais et poésie), a été marquée par ses multiples
engagements, dans la résistance dans le Sud-Ouest puis à la Libération
au Parti communiste quʼelle quitta assez rapidement au début des procès
staliniens.
Françoise dʼEaubonne est née à Paris le 12 mars en 1920 dʼune Espa-
gnole venant dʼune famille de révolutionnaires quʼelle admirait, et dʼun
Français anarcho-syndicaliste originaire de Bretagne.
La lecture du livre de Simone de Beauvoir «Le deuxième sexe», publié
en 1949, fut pour elle fondatrice de son engagement féministe qui dura
tout au long de sa vie. Elle rencontra alors la philosophe avec laquelle
elle se lia dʼamitié, partageant une même contestation de la société.
Front homosexuel dʼaction révolutionnaire
A lʼorigine du MLF (Mouvement de libération des femmes) au début
des années 1960, elle fonda en 1971 avec lʼécrivain homosexuel Guy
Hocquenghem le FHAR (Front homosexuel dʼaction révolutionnaire),
un mouvement radical revendiquant le droit à lʼhomosexualité pour les
deux sexes qui avait été soutenu par le philosophe Michel Foucault.
En 1978, elle fonde Ecologie-Féminisme, deux versants de son enga-
gement quʼelle maintiendra toute sa vie. Ce mouvement, qui a eu peu
dʼécho en France, a en revanche essaimé en Australie et aux Etats-Unis
où une chaire a été créée sur le sujet et où elle a été invitée pour des
conférences.
Chevalier des Arts et des Lettres et mère de deux enfants, ses obsèques
auront lieu mardi 9 août à 9H45 au crématorium du Père Lachaise à
Paris.

Banlieue moins chère

Saturday, November 14th, 2009

Comme à chaque augmentation du prix dʼessence, les conducteurs
font entendre leurs doléances, les médias en font une nouvelle
dʼimportance, et la population crie au scandale. En effet, le profit des
pétrolières est indécent, les revenus des gouvernements en taxe sur lʼessence
le sont presque autant, pourtant il en revient à chaque consommateur
de déterminer son réel besoin en carburant et de faire les choix de vie
appropriés. Curieusement, le facteur énergétique explique en grande
partie pourquoi tant dʼex-banlieusards quittent les secteurs en périphérie
des grands centres urbains pour sʼétablir définitivement au Centre Ville.
Les résidents du Québec sʼidentifient règle générale à une de deux
écoles de pensées : vivre en banlieue pour lʼespace, et vivre en ville pour
lʼactivité sociale. Le débat est sans issue, notre attachement pour lʼun ou
lʼautre des pôles intouchables est souvent bien émotif et aucun argument
rationnel nʼarrivera à faire basculer la balance. Par conséquent le présent
article se révèle plus pragmatique que réaliste, toutefois lʼampleur du
phénomène énergétique est tel quʼil est aujourdʼhui impossible de choisir
un lieu de résidence sans sʼattarder au facteur transport. Selon le CAA, la
possession dʼune automobile coûte en moyenne cinq à huit mille dollars
par année, une somme substantielle lorsquʼon prend en considération que
cette dépense représente près de 10,000$ de salaire brut (avant impôts).
À titre dʼinformation, le calcul du coût moyen ne tient nullement compte
de la valeur résiduelle du véhicule mais exclusivement des frais non
recouvrables liés à la propriété et à lʼusage dʼune automobile (assurance,
carburant, stationnement, entretient, financement, immatriculations,
etc).  À 7000$ par année, soit 580$ par mois, cette dépense serait
équivalente à un paiement mensuel dʼune hypothèque de 100,000$
au taux actuel. En dʼautres termes, les résidences plus accessibles
de la banlieue coûtent en réalité beaucoup plus cher que le prix de
vente semble lʼindiquer, et ce
en rendant lʼusage de lʼautomobile
obligatoire. Vivre en ville sans
voiture, en plus dʼéliminer le
stress de la conduite quotidienne
et en réduisant considérablement
le temps de déplacement, assure au
citadin urbain un pouvoir dʼachat
accru tout en étant immunisé
contre les soubresauts du prix
de lʼessence. Au Québec comme
dans plusieurs pays industrialisés,
le raisonnement économique
contre lʼautomobile est rejeté
du revers de la main puisque, à
lʼinstar du débat banlieue vs ville,
lʼattachement à lʼautomobile
est irrationnel et imperturbable.
Toutefois les sommes que consacre
notre société à lʼautomobile, que
ce soit par lʼachat de véhicules,
par le paiement lʼassurance, ou
par la consommation dʼessence,
sont à ce point astronomiques quʼil
serait dommageable de ne pas se
pencher sur les conséquences
économiques, environnementales, et sociales dʼun tel attachement.
Vivre au centre ville constitue une solution pratique quʼun nombre toujours
grandissant de Québécois met en pratique. La popularité croissante des
services de propriété partagée de voitures (www.communauto.com) reflète
également cette réalité. Les défenseurs de la banlieue et de lʼutilisation
quotidienne de lʼautomobile avancent que le système de transport public
Montréalais est à ce point déficient que lʼautomobile est la seule solution
pratique au déplacement en ville. De là débute une logique destructrice où
toujours plus de résidents délaissent le transport en commun pour favoriser
lʼautomobile, ce qui prive la société de transport de revenus nécessaires
pour améliorer le système, et ainsi de suite. Il est vrai que nombre de villes
Européennes bien connues des Québécois se sont dotés de transports publics
dʼune efficacité gênante, toutefois la réalité est que Montréal ne dispose pas
de la densité de population requise pour se payer un système comparable. Il
reste donc à sʼattaquer aux stéréotypes culturels qui affirment que le transport
public est une sorte de plan B, lʼalternative obligatoire lorsquʼon ne peut se
payer de voiture. Au contraire, le transport en commun devrait être favorisé
par tous les Montréalais, peu importe leur pouvoir dʼachat, pour ainsi libérer
le trafic malsain dʼautomobiles au centre ville, réduire la pollution, le bruit,
et le stress, facteurs indissociables lʼautomobile.  À ce moment pourrons-
nous enfin suivre nos collègues Européens et faire du développement urbain
basé non pas sur les besoins automobiles avant toute chose, mais bien sur
les besoins fondamentaux et esthétiques dʼune population urbaine moderne.
Plus que jamais, le momentum de retour à la ville stimule le changement.
Que ce soit pour se rapprocher de lʼactivité culturelle, pour se libérer de
lʼinfluence des pétrolières sur notre portefeuille, ou pour mener une vie
sans voiture donc forcément plus active, la ville offre une qualité de vie
insurpassable bien plus accessible que les croyances sociales le prétendent,
et ce autant pour les familles, que pour les jeunes et moins jeunes.

santé générale

Saturday, November 14th, 2009

Pour avoir les idées claires, il faut
boire un petit coup selon une étude
SYDNEY (AFP) – Les personnes qui boivent de lʼalcool modérément ont
une plus grande vivacité dʼesprit que celles qui ne boivent pas du tout
ou qui boivent trop, selon une enquête universitaire australienne publiée
mercredi.
Lʼaisance orale, la mémoire, la compréhension des choses sont meilleu-
res et plus rapides chez les gens qui boivent avec modération quʼau sein
des personnes totalement sobres et de celles qui abusent de lʼalcool,
selon cette étude qui a porté sur 7.000 Australiens de différents groupes
dʼâge.
Les hommes qui consomment entre 14 et 28 verres de boissons alcoo-
lisées par semaine et les femmes qui en absorbent entre 7 et 14 ont été
considérés comme des consommateurs modérés.
Cette étude, réalisée par des chercheurs de lʼUniversité nationale austra-
lienne, a mis en évidence des résultats similaires, quel que soit le groupe
dʼâge des personnes interrogées.
Il a également été découvert que les gens qui boivent modérément sont
en meilleure santé, a indiqué le Dr Bryan Rodgers.
«Nous avons découvert que les gens qui ne boivent pas avaient plus
tendance à avoir une santé mentale et physique plus mauvaise, un niveau
dʼéducation et un cadre de vie inférieurs», ont indiqué les chercheurs, sou-
lignant que ces résultats devaient faire lʼobjet de travaux plus approfondis.
Un livre explique «pourquoi les
hommes ont des mamelons»
NEW YORK (Reuters) – Pourquoi les dents claquent-elles quand on a froid ?
Attrape-t-on vraiment une maladie sur un siège de WC ? Le médecin new-yorkais
Billy Goldberg, importuné des années par des questions bizarres, répond à ce type
dʼinterrogations dans son livre «Pourquoi les hommes ont-ils des mamelons ?»,
qui sort mardi aux Etats-Unis. «Cʼest étonnant comme on est souvent abordé «,
confie Goldberg, 39 ans. «Il y a les questions dʼordre médical de la famille et des
amis, mais aussi les questions scandaleuses de quelquʼun de soûl qui veut par
exemple baisser son pantalon pour vous montrer une rougeur.»
Le livre, qui a pour sous-titre «Des centaines de questions que vous ne pose-
riez à votre médecin quʼaprès votre troisième verre de Martini», est publié par
Three Rivers Press et écrit en collaboration avec lʼhumoriste Mark Leyner.
«Les gens en savent si peu sur leur corps en comparaison de leurs connais-
sances sur leur ordinateur portable ou leur voiture!», note Leyner, 49 ans.

Au fil de leurs recherches, Goldberg et Leyner ont découvert des rapports
faisant état de la présence de gonocoques (microbe de la blennorragie), dʼas-
carides et dʼautres parasites sur des sièges de toilettes, mais il est rare quʼune
maladie en soit contractée. Les auteurs ont constaté quʼun dessus de bureau
pouvait être plus préjudiciable à la santé quʼun siège de WC. Charles Gerba,
microbiologiste à lʼUniversité dʼArizona, estime quʼun bureau standard abrite
400 fois plus de bactéries transmettant des maladies quʼun siège de toilettes.
QUESTIONS BRULANTES
Le livre répond avec humour à des questions brûlantes comme «Quʼest-ce qui
cause la mauvaise haleine du matin ?» ou «Pourquoi les haricots donnent-ils des
gaz ?»
Goldberg explique que la mauvaise haleine matinale provient dʼune bactérie anaé-
robie, la xérostomie (bouche sèche) ou de composés de soufre volatile, déchets de
la bactérie. Parmi les autres facteurs pouvant rendre lʼhaleine désagréable figurent
des médicaments, lʼalcool, le sucre, le tabac, la caféine et les produits laitiers. Les
haricots contiennent, eux, un fort pourcentage de sucres que notre corps nʼest pas
capable dʼassimiler, indique Goldberg. Quand les sucres atteignent les intestins,
la bactérie commence son travail et se met à produire une grande quantité de gaz.
Si vous êtes mordu par un serpent venimeux, aspirer le venin en suçant la plaie,
comme dans les films, est non seulement inefficace mais susceptible de provoquer
une infection. Lʼendroit de la morsure doit plutôt être lavé au savon et à lʼeau et
immobilisé. La zone mordue doit aussi, dans la mesure du possible, être mainte-
nue plus bas que le coeur et… une assistance médicale est souhaitable dans les
meilleurs délais.
Mais pourquoi les hommes ont-ils des mamelons ? Seules les femmes ont
des glandes mammaires, mais nos vies commencent de façon analogue dans
lʼembryon, rappellent les deux auteurs. Lʼembryon se conforme à un modèle
féminin pendant six semaines environ, jusquʼà ce quʼintervienne le chromo-
some du sexe masculin. Les hommes ont alors déjà développé des mamelons.

Nouveau budget fédéral
dès octobre ?
Le gouvernement libéral de Paul Martin plancherait déjà sur son
prochain budget. Le ministre des Finances, Ralph Goodale, le pré-
senterait en octobre. Le Sénat a pourtant adopté le plus récent budget
fédéral il y a à peine deux semaines.
Le Toronto Star affirme ce matin (mardi) quʼune petite équipe dirigée
par M. Goodale prépare depuis le début de lʼété une série de mesu-
res se voulant populaires en vue du scrutin qui doit se tenir lʼhiver
prochain.
Le budget fédéral nʼest normalement pas présenté avant février. Une
mise à jour budgétaire est souvent présentée pendant lʼautomne, mais
ce que fomente Ralph Goodale irait plus loin quʼune simple mise à
jour.
Le premier ministre Paul Martin a promis de déclencher des
élections dans les 30 jours suivant le dépôt, avant la fin de
lʼannée, du rapport final du commissaire John Gomery sur le
programme des commandites. Ce serait lʼimminence de ce scru-
tin qui inciterait le gouvernement à adopter une telle stratégie.
HOMME
Être humain
mâle adulte,
distingué par
des caractères
individuels.
En quête de
lʼérection perpétuelle
Un phallus en pierre taillée, dʼune
longueur de vingt centimètres et vieux
de 28 000 ans, a été découvert dans
une caverne du Bade-Wurtenberg
(Allemagne).
Il est actuellement exhibé au musée de
la Préhistoire de la ville de Blaubeu-
ren, dans le cadre dʼune exposition
intitulée « Lʼart à lʼère glaciaire, un art
au masculin ». Voilà qui laisse rêveur.
On imagine un type couvert de peaux
de bêtes en train de polir la chose pen-
dant les longues nuits dʼhiver, tandis
quʼau dehors souffle un vent mauvais
et rugissent de sales bêtes.
Quelle signification pouvait alors
avoir, pour lui et ses congénères, cette
sculpture dont la forme aujourdʼhui,
à lʼère de la reproduction mécani-
que, trône dans le premier sex-shop
venu ?  Sʼagissait-il donc dʼun culte,
comme plus tard en maintes reli-
gions ignorant encore les délices du
monothéisme, celui-là exclusivement
tourné vers lʼesprit et sʼemployant
à en bannir la seule idée de sexe.
Internet Explorer 7 et le
respect des standards
Pour ceux qui se demandent si Internet Explorer 7 respectera les standards du
W3C (World Wide Web Consortium) au niveau de Firefox, Opera ou Safari, il
ne faudra pas sʼattendre à des miracles, mais tout de même à quelques bonnes
surprises. Dans son blog, lʼéquipe de développement exprime ses objectifs par la
voix de Chris Wilson.
Ce dernier y explique notamment que la priorité des développeurs est la sécurité et
ce, avant tout le reste. La technologie anti-phishing et les droits limités seront les
bases de cette sécurité, qui ne consiste pas simplement à boucher les trous selon
lui. Lʼéquipe a commencé par dresser une liste complète des bugs connus dʼIn-
ternet Explorer, en particulier ceux réellement ennuyeux pour les développeurs
web. Les problèmes mis en avant par PositionIsEverything et Quirksmode étaient
caractéristiques de la mauvaise gestion des CSS par IE6.
Wilson explique également que lʼordre des améliorations est basé sur le retour des
développeurs. Les fonctions sont donc ajoutées suivant leur nombre de demandes.
La Beta 1 lançait les grandes lignes de la nouvelle plate-forme, la Beta 2 sera
quant à elle plus significative dans ses fonctions, son respect de certaines normes
et les corrections de bugs quʼelle apportera.
De son côté, Hakon Lie, directeur technique dʼOpera Software, nʼa pas ex-
primé les mêmes notes optimistes. Selon lui, nous ne verrons pas de nouvelle
version dʼInternet Explorer avant des années, et il sʼagit dʼune belle occasion
de montrer que Microsoft se préoccupe vraiment des standards. Il faudra atten-
dre lʼautomne pour constater les avancées avec la sortie de la Beta 2 dʼIE7.

Logo du Canada

Saturday, November 14th, 2009

Méfait sur un bien public de moins de $5,000.00
Denis Dubé accusé…
Le hasard fait parfois bien les choses. Dans le cas présent, alors que nous
ne savions rien de lʼaventure judiciaire de M. Denis Dubé, Le Point pré-
sentait dans sa dernière édition, un dossier sur la découverte de chaînes
sur la licorne, censée représenter le Québec au sein du Canada. Nous ex-
primions alors notre opinion sur la base dʼobservations et nous question-
nions sur cette chaîne qui figure autour du cou de la licorne alors que le
lion, représentant les canadiens anglais, était quant à lui tout à fait libre.
Suite à la publication de cette nouvelle, nous recevions un courrier
électronique nous informant quʼun dénomé Denis Dubé sʼétait
retrouvé accusé au criminel pour avoir osé retirer la chaîne de la
licorne, sur une statue fédérale, rue Université à Montréal.
Non seulement on avait accusé au criminel le pauvre bougre, ce qui est
prévisible quand on sʼen prend à un bien public, même si le geste est
politique, on a obligé M. Dubé à se soumetttre, de force, à un examen
psychiatrique, avant même quʼil soit accusé officiellement. Le Point a
tenté dʼen savoir plus sur ce dossier et sur les raisons invoquées par la
couronne pour forcer cette personne, qui nʼest vraissemblablement pas à
lʼorigine dʼun geste violent, à se soumettre à un examen psychiatrique,
au même titre quʼun meurtrier sauvage mais nous sommes sans nouvelles
de notre correspondante depuis son premier courriel.
Que certaines personnes veuillent poser un geste dʼéclat, politique, pour
attirer lʼattention du public sur une question intéressante et quʼelle soit
accusée de méfait ne choquera personne, cʼest normal. Mais quʼune
personne soit considérée comme folle ou que lʼon remette en question
son intelligence simplement parce quʼelle sʼen prend à une image
du gouvernement fédéral dégradante pour les francophones de cette
belle nation, là, nous pouvons nous questionner car, à moins que lʼon
découvre autre chose dans ce dossier, tout porte à croire que dès quʼil
sʼagisse de défendre le fait français au Canada, il faut être fou! Les
jeunes qui sʼadonnent aux milliers de graffitis à Montréal ne sont
jamais soumis à des examen psychiatriques eux, intéressant non?