Posts Tagged ‘homo’

La courte his- toire du concept d’hétéro et d’ho- mo/sexualité

Saturday, February 4th, 2012

Le terme hétérosexuel est encore récent. Il serait appa- ru en même temps qu’homo- sexuel, dans une lettre d’un journaliste austro-hongrois au XIXe siècle en réaction à une législation prussienne rendant illégaux les rap- ports entre personnes du même sexe. D’après Hanne Blank, le journaliste sou- haitait en utilisant ces ter- mes «suggérer qu’il y avait deux façons pour les êtres humains d’être sexuels, et qu’elles n’étaient pas hiérar- chisées, elles étaient juste deux saveurs différentes d’un même objet».
L’auteure évoque ensuite le rôle de la psychiatrie dans la popularisation de ces termes et dans «la création de caté- gories de déviances sexuel- les que l’on connaît bien, et en opposition auxquelles les individus se définissent».

Interdire le mariage aux homos nuit à la santé, affirment les psys américains

Thursday, August 25th, 2011

http://www.gayglobe.us

Tel est le constat dressé
par l’Association américaine
de psychologie, la
plus importante organisation
de ce type aux Etats-
Unis.
Lors de leur réunion
annuelle, les quelque
150.000 psychologues
que compte l’APA ont voté
à l’unanimité pour un
«soutien total au mariage
pour les couples de même
sexe» et ont préconisé sa
légalisation dans tous les
Etats-Unis. Les psychologues
ont notamment
expliqué que le mariage
est un élément important
de l’épanouissement personnel
et qu’empêcher les
homosexuels de se marier
pourrait nuire à leur santé
morale. Actuellement, le
mariage gay est autorisé
dans le Vermont, l’Iowa, le
Massachusetts, le Connecticut,
le New Hampshire,
Washington D.C. et
dans l’état de New York.

Homophobie : un prof gay écarté de son poste le temps de « guérir »

Friday, July 8th, 2011

Libération.fr

Cyril Couderc vient de saisir le Défenseur des droits, Dominique Baudis, pour discrimination. L’école évangélique dans laquelle il enseignait l’a évincé à cause de son homosexualité.

Homophobie : un prof gay écarté de son poste le temps de « guérir »

Après dix années passées à enseigner au collège-école Daniel, établissement privé alsacien hors contrat et géré par une association protestante évangélique, Cyril Couderc, 35 ans, se voit proposer de « prendre un congé sans soldes, le temps de guérir », par la direction. Nous sommes en septembre 2010, et les supérieurs de l’enseignant ont appris qu’il était installé en couple avec un homme. Il refuse ces vacances imposées. On lui propose alors une rupture conventionnelle de contrat à l’amiable, qu’il finit par signer.
Huit mois plus tard, l’enseignant ne veut plus se taire face à l’homophobie dont il est victime. Il veut saisir les prud’hommes pour obtenir des indemnisations supplémentaires, et pourrait porter plainte au pénal. Il a d’ores et déjà saisi le nouveau Défenseur des droits, dont les attributions englobent celles de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations). Dominique Baudis s’est donc emparé de l’affaire, « On va évidemment intervenir parce que là on est dans un cas de discrimination flagrante », a-t-il déclaré ce matin sur Europe 1.
Du côté de l’école protestante alsacienne, on s’étonne d’une plainte huit mois après les faits. Dans un communiqué, le président de l’association qui gère cette école, le pasteur Luc Bussière, affirme « respecter le choix de vie des homosexuels ». Tout en exigeant de son personnel le respect « d’une certaine cohérence entre ce qu’ils vivent et ce qu’ils enseignent », par exemple que « le modèle d’une famille c’est un papa et une maman »… La Fédération protestante de France (FPF), qui n’inclut pas les associations évangéliques comme le collège-école Daniel, a signalé par ailleurs que ce débat ne la concernait en rien, et qu’elle ne s’intéressait pas à l’orientation sexuelle de ses enseignants.
En septembre prochain Cyril Couderc enseignera dans une autre école, catholique sous contrat, puisqu’il est resté, dit-il, un « chrétien pratiquant ».

Le mariage homo non homo-logué

Sunday, June 19th, 2011

tasante.com

L’assemblée dit non  !
L’assemblée nationale a rejeté mardi 14 juin la proposition de loi du PS visant à autoriser le mariage aux couples homosexuels par 293 voix contre 222 ; l’UMP-nouveau centre s’y étant opposé très majoritairement.

Les arguments du refus !
L’argument principal est de “ne pas aller dans le sens du vent ni céder aux effets de mode” (Michel Diefenbacher, UMP) et de ne “pas altérer la fonction du mariage” qui serait donc une institution à laquelle il ne faudrait pas toucher. De plus la question du mariage homosexuel soulève la celle de l’homoparentalité (avec en ligne de mire l’adoption d’enfant par un couple homosexuel), dans le sens où accepter le mariage homosexuel ce serait devoir accepter par la suite l’homoparentalité . Or de nombreux députés s’y opposent.

Pourquoi l’homoparentalité fait-elle débat ?
Mis à part les idées conservatrices de certaines personnes, l’homoparentalité fait beaucoup débat au sein des psychologues qui semblent être les mieux armés pour répondre à ces questions. En effet pour certains un enfant aurait besoin d’un équilibre homme-femme pour grandir dans de bonnes conditions alors que d’autres ne voient pas d’objection majeure à ça, estimant que l’important pour un enfant c’est l’amour et l’attention qu’on lui porte.

Cinq pays de l’Union européenne reconnaissent le mariage homosexuel ?
Les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, la Suède, la Norvège, le Portugal et l’Islande. Et 11 pays de l’UE autorisent une union civile plus ou moins semblable au PACS.

Ce non signe-t-il la fin du débat ?
Suite à ce non de nombreuses voix s’élèvent, notamment SOS Homophobie se déclarant “révolté et indigné” ainsi que l’Association des Familles Homoparentales et Homosexualité et socialisme qui dénoncent un “retard injustifiable de la France”. De plus toute l’UMP n’était pas immanquablement contre cette proposition de loi, ainsi Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, était pour le projet de loi et a déclaré que “de toute façon, ça se fera” et que ce n’était qu’”une question de mois, d’années”. Le débat est donc loin d’être terminé !

44- Trois-Rivières homophile

Saturday, April 3rd, 2010

Cette renaissance de la communauté gaie de Trois-Rivières est un baume réconfortant pour les gais et lesbiennes qui devaient se rendre soit à Montréal ou Québec pour sortir, sʼamuser ou simplement draguer. Si Trois-Rivières renaît, Le Point embarque et propose ces quelques adresses utiles…
Par:
Roger-Luc Chayer
Photo:
Google.images
Article
Actualités
Découverte
Résumé:
La communauté gaie de la grande région de Trois-Rivières semble renaître de ses cendres depuis lʼarrivée du Look resto pub et dʼinvestissements importants.
Revue Le Point édition no.44 33
Tout le monde sait maintenant quʼà Trois-Rivières, un nouveau club resto pub a ouvert ses portes à la communauté gaie et ses sympathisants. On dit même que la clientèle y serait très «hot» et quʼon y trouverait facilement des amis vu lʼambiance décontractée, de classe métropole et surtout aussi à un concept piste de danse, bouffe et jeunesse.
Dʼautres services sont offerts à la communauté gaie dans la région de Trois-Rivières comme le Gay-Ami, Groupe de discussion pour personnes homosexuelles qui propose des rencontres et des événements de socialisation. On peut les rejoindre au (819) 373-0771.
Les Émotifs Gais Anonymes offrent aussi du support aux personnes de la région et on ne peut communiquer avec eux que par courrier électronique à [email protected]
La Maison RE-NE offre de lʼhébergement pour personnes atteintes du SIDA ou du VIH, leur adresse courriel étant [email protected] alors que lʼAssociation SIDACTION offre de lʼaide aux personnes atteintes. On peut en savoir plus sur les services offerts à Trois-Rivières par SIDACTION en visitant le site Web http://www.sidaction-troisrivieres.ca.
Les groupes gais sont toujours bien représentés dans les établissements scolaires et universitaires à Trois-Rivières, il suffit de sʼinformer auprès du secrétariat des établissements suivants pour en savoir plus:
CEGEP de Trois-Rivières (819) 376-1721 ou site Internet http://www.cegeptr.qc.ca/accueil/
Université du Québec à Trois-Rivières (819) 376-5011 ou site Internet http://www.uqtr.ca/
Les adeptes de la technologie Undernet Web, les Internet Relay Chat, pourront trouver une vaste liste de canaux gais régionaux sur le portail de Netgai au http://www.netgai.com/internet/irc/. Il ne faut surtout pas oublier de mentionner que les CLSC du Québec et ceux de Trois-Rivières offrent une vaste gamme de services sʼadressant aux personnes homosexuelles
autant en matière de santé, de sexualité que de problèmes sociaux liés à lʼhomosexualité. Les CLSC offrent leurs services gratuitement et confidentiellement, les jeunes peuvent donc profiter de ces avantages sans devoir en informer leur famille.
CLSC Les Forges
500, rue Saint-Georges
Trois-Rivières (Québec)
Tél. : (819) 379-7131

43- Les Pays-Bas renoncent à renvoyer en Iran les immigrés illégaux homosexuels ou chrétiens

Saturday, March 20th, 2010

Rita Verdonk, la ministre néerlandaise de lʼimmigration, est revenue, mercredi 18 octobre, sur sa décision dʼautoriser le renvoi vers Téhéran dʼhomosexuels iraniens qui avaient demandé lʼasile aux Pays-Bas. Dans une lettre adressée la veille aux députés de la Seconde Chambre, Mme Verdonk a indiqué que tous ceux qui “craignent dʼêtre poursuivis ou de subir des traitements inhumains (…) peuvent prétendre à recevoir une autorisation de séjour”.
Les éventuelles expulsions de chrétiens iraniens, dont des musulmans convertis, sont, elles, suspendues jusquʼen mai 2007. Elles feront lʼobjet dʼun moratoire en lʼattente dʼun rapport de la diplomatie néerlandaise sur la situation précise des croyants non musulmans en Iran. A un mois des élections législatives du 22 novembre aux Pays-Bas, celle que la presse néerlandaise appelle “Rita de fer” met ainsi fin à une polémique quʼelle avait déclenchée en février à la Chambre en affirmant, en réponse à des députés, que les homosexuels et les chrétiens ne risquaient rien en Iran. Sʼappuyant, disait-elle, sur des rapports officiels néerlandais, la ministre affirmait que personne ne pouvait, en Iran, être exécuté pour homosexualité. Même si elle est passible de la peine capitale, la sodomie, justifiait la ministre, nʼest plus la “cause unique” dʼune condamnation à mort.
Entre-temps, lʼorganisation non gouvernementale Human Rights Watch a confirmé que le code iranien prévoit la flagellation des homosexuels, hommes et femmes, ainsi que leur exécution si leur “crime” se répète à trois reprises. LʼONG, évoquant une répression systématique des homosexuels, invitait également à la prudence face aux assurances diplomatiques obtenues de Téhéran. En 2005, quelque 500 Iraniens ont demandé lʼasile aux Pays-Bas ; 166 ont été rapatriés. Une dizaine sʼétaient déclarés homosexuels, dont lʼun se disait menacé de mort dans son pays. Compte tenu du revirement opéré par la ministre, les Iraniens qui, désormais, prouveront leur nationalité, leur homosexualité ainsi que le fait quʼils nʼont pas de casier judiciaire et quʼils nʼont pas introduit de demande dans un autre Etat de lʼUnion européenne, bénéficieront du droit dʼasile. En cas de mensonge, ils seront immédiatement privés de leur titre de séjour.

43- Sʼavouer homo après une vie hétéro

Saturday, March 20th, 2010

Un soir dʼoctobre 1999, alors que Stéphanie (1), 30 ans, rentre chez elle, son copain lʼattend, lʼordinateur allumé. Sur lʼécran, un courriel dʼElodie, avec laquelle elle le trompe depuis cinq mois. «Je ne pouvais pas esquiver… Le courriel était assez explicite.» Laurent ne parvient pas à y croire. «Il pensait que pour moi cʼétait juste un fantasme… On nʼavait jamais parlé sérieusement de mon attirance pour les filles.» Ce nʼest pas la première fois quʼun coming out lui tombe dessus. Pendant son adolescence, son propre père lui avait révélé son homosexualité. «Laurent a eu lʼimpression que ça le poursuivait.»
Cʼest de moins en moins rare : des gays et des lesbiennes, établis en couples hétéros, décident un jour de sortir du placard, étouffés par le poids du secret et encouragés par lʼévolution des mentalités. Une démarche qui provoque le plus souvent lʼincompréhension la plus totale. «Laurent mʼa demandé si cʼétait à cause de lui que jʼétais devenue lesbienne, se rappelle Stéphanie, mais ça nʼavait rien à voir.»
Dissimulations. Parler de son homosexualité à son conjoint est dʼautant plus douloureux que cela lève le voile sur des années de dissimulations et de non-dits. François-Xavier, infirmier toulousain de 45 ans, élevé dans une famille catholique, nʼa révélé la vérité à sa femme, dʼorigine réunionnaise, quʼaprès dix-neuf ans de vie commune et huit enfants élevés ensemble. «Notre mariage reposait sur le mensonge. Moi, ça me permettait de me cacher et elle, elle pouvait venir sʼinstaller en métropole.» Les préférences de François-Xavier ne seront pas abordées, ni avant ni pendant le mariage. La vie sexuelle du couple nʼest pas épanouissante : «Pendant des années, jʼai dû me forcer à lui faire lʼamour. Tous les jours, je ressentais le poids du secret.» Un jour, ils se disputent. Elle lʼaccuse dʼavoir une maîtresse. Il lui répond quʼil a rencontré un homme. Le lendemain, elle demande le divorce. François-Xavier nʼest pas amer. «Je ne regrette pas mon mariage, car il mʼa permis dʼavoir des enfants. Mais si jʼavais 20 ans aujourdʼhui, je ferais un choix dʼhomoparentalité.» Tous les coming out ne sont pas aussi éprouvants. Celui de Pascal, Lillois de 49 ans, a des allures de libération : après un mariage de façade suivi dʼun divorce, il décide de parler de son nouveau compagnon à son ex-femme : «Elle mʼa longtemps écouté, mʼa félicité de lui avoir dit.
Elle mʼa aidé à en parler à ma fille. Et elle mʼa même annoncé quʼelle avait eu, elle aussi, une expérience lesbienne avant notre mariage.» Aujourdʼhui, il rattrape le temps perdu avec un autre homme, qui a deux enfants de son côté.
Être passée à côté dʼune partie de sa vie, cʼest le sentiment de Jeanne, 49 ans, enseignante à Strasbourg. «Avec mon mari, jʼai gâché une bonne partie de mes années. Mais jʼai ma fille et, pour moi, ça nʼa pas de prix.» Cʼest la pression sociale qui lʼa contrainte à épouser, à 24 ans, «le premier qui passait». Et à mettre fin à son histoire dʼamour avec Simone, une de ses élèves. «Elle était mineure. A lʼépoque, cʼétait illégal, je me serais retrouvée derrière les barreaux, et çʼaurait été la fin de ma carrière. Alors je lʼai quittée, et je me suis mariée. Mais on nʼa jamais perdu le contact.» Son mari, lui, est violent, alcoolique et, de surcroît, homophobe. En 2001, elle divorce. Deux ans plus tard, elle célèbre son Pacs avec Simone, petite annonce dans Libé à la clé. «Ma famille lʼa très bien accepté, tout le monde mʼa dit que je serai plus heureuse. Jʼaurais dû avoir le courage de ne pas me marier. Si cʼétait à refaire, je chercherais un autre moyen dʼavoir des enfants. Cʼest tellement plus simple, pour les femmes, aujourdʼhui.»

Nathalie, employée hospitalière de 33 ans, porte elle aussi un regard mitigé sur sa vie, même si elle est fière de ses deux filles, élevées avec son ex-mari : «En mʼimposant une sexualité dʼhétéro, je nʼai pas respecté mon corps, et je nʼai pas été heureuse. Quand je pense quʼil a fallu que jʼattende dʼavoir 30 ans pour connaître le plaisir ! Mais je ne pouvais pas me douter que jʼétais lesbienne. Au lycée, les cours dʼéducation sexuelle ne parlaient que de contraception.» Nathalie a conscience de la douleur quʼa provoqué son coming out . «Mon mari nʼa pas compris que cʼétait vraiment important pour moi.» Pour sa fille aînée aussi, la situation est délicate. Dans son école catholique, la séparation de ses parents a attisé la curiosité. Un jour, elle a expliqué à son institutrice que sa mère vivait avec une autre femme. «Sa maîtresse sʼest durcie du jour au lendemain. A la rentrée suivante, jʼai dû inscrire ma fille dans une autre école.»
Réflexions. La réaction des enfants, cʼest ce qui angoisse Éric, ouvrier. Lui et sa femme avaient décidé de garder le secret sur ses préférences sexuelles. «Personne nʼaurait compris quʼelle se soit mariée avec un “pédé”.» Lorsquʼelle décède, il décide de refaire sa vie avec un autre homme. Sans trouver la force dʼen parler à ses deux fils, âgés de 13 et 17 ans. «Cʼest très difficile. Sur les sujets de société, ils nʼont pas vraiment dʼopinion à eux et prennent pour argent comptant ce quʼils entendent.»
Devant la télé, lʼaîné des enfants dʼÉric se laisse parfois aller à des réflexions homophobes. «Je me sens obligé de réagir, de lui dire que lʼamour nʼest pas réservé aux hétéros.» En attendant de leur dire la vérité, il a lʼintention de leur faire visionner le Secret de Brokeback Mountain. «Parce que dans ce film, les homosexuels sont virils, loin des clichés.»
(1) Certains prénoms ont été modifiés.
Robot pour traiter le cancer de la prostate à lʼHôpital du Sacré-Coeur
Par: Presse Canadienne
LʼHôpital du Sacré-Coeur de Montréal peut maintenant compter sur la dernière avancée dans le traitement chirurgical du cancer de la prostate.
Il sʼagit de lʼutilisation dʼun robot chirurgical qui a permis de donner de meilleurs résultats et dʼaméliorer la qualité de vie des patients.
Le recours à un robot pour ce type dʼintervention est une première au Québec, alors que cette technologie est déjà répandue aux Etats-Unis.
Lʼurologue et chirurgien Assaad El-Hakim a ainsi utilisé le robot de type da Vinci pour réaliser des prostatectomies robotiques. A lʼaide de cette technologie, il a pratiqué trois interventions chirurgicales réussies depuis mai dernier.
Le robot da Vinci réunit deux composantes principales: le robot proprement dit ou chariot chirurgical, composé de trois ou quatre bras, et la console informatique du chirurgien. Pour le docteur Ronald Denis, chef du Département de chirurgie à lʼHôpital du Sacré-Coeur, la chirurgie robotique ne peut remplacer le chirurgien, mais elle améliore sa capacité de travailler autour de régions délicates, ainsi que les résultats thérapeutiques obtenus chez les patients. Le robot da Vinci offre tous les avantages de la chirurgie peu invasive: une meilleure préservation des nerfs, une absence presque totale de saignements ainsi quʼune diminution de la douleur, de la durée de la convalescence et des cicatrices.
La musique de Justin Timberlake pousse au questionnement
(bum) – Des hommes se sentent homosexuels lorsquʼils écoutent le tube SexyBack de Justin Timberlake. Dʼaprès le magazine Blender, Timbaland, le producteur de Justin Timberlake, a confié que SexyBack peut amener les hommes à se questionner sur leur sexualité.
Timbaland a répété : « Certaines personnes écoutent ʻSexy Backʼ et pensent, est-ce que je suis gai? Si vous êtes comme ça, vous êtes juste comme ça. Mais si vous êtes un homme hétérosexuel, embrassez ça. Prenez un verre de vin, mettez la musique et invitez votre copine à être sexy. »
Néanmoins, le chanteur nʼest pas capable de faire lʼamour sʼil y a de la musique. Lʼamoureux de lʼactrice Cameron Diaz devient alors trop distrait par les mélodies.
Timberlake, 25 ans, a conclu : « Jʼai de la difficulté à avoir du sexe avec de la musique parce que je commence à faire tous les accords. »

Des virus endormis dans nos cellules

Saturday, January 23rd, 2010

Des virus parfois anciens de centaines de millions d’années ont colonisé notre ADN. Une équipe a découvert comment notre organisme neutralise ces squatteurs. Une avancée décisive qui pourrait aussi ouvrir la voie à de nouvelles thérapies contre le SIDA.

La moitié environ de notre ADN ne nous appartient pas tout à fait. Il est notamment constitué de virus dits «rétrovirus endogènes»: des squatteurs, qui se sont infiltrés au coeur de nos cellules et que nous nous transmettons, de génération en génération, parfois depuis l’époque des dinosaures. Heureusement, ils restent profondément endormis.

Des chercheurs de l’EPFL ont mis à jour le mécanisme permettant d’inhiber ces hôtes surprenants. Publiée dans Nature, cette découverte nous en apprend un peu plus sur les processus complexes de la sélection naturelle. Plus pragmatiquement, les travaux des lausannois pourraient aussi ouvrir la voie à de nouvelles thérapies contre les virus du SIDA ou de l’herpès.

Avant d’être endogènes, ces virus étaient des agresseurs extérieurs, ou «exogènes», comme par exemple le VIH, qui colonise les cellules sanguines. Mais les rétrovirus endogènes ont ciblé les cellules germinales ? les précurseurs des ovules et spermatozoïdes. C’est pourquoi les individus touchés ont transmis les intrus à leur descendance.

Ces rétrovirus endogènes ne sont pas seulement des ennemis. Ils sont aussi de formidables moteurs de l’évolution. Car ces visiteurs indésirables tendent à faire muter l’ADN de leur hôte. «Ce sont de véritables architectes du génome, explique Didier Trono, directeur de la recherche. Ils peuvent activer, désactiver ou moduler les gènes.» De fait, les grandes vagues d’apparition des rétrovirus endogènes coïncident avec des moments où, singulièrement, l’évolution semble mettre un coup d’accélérateur. «Dans notre génome, nous trouvons les traces des deux dernières vagues principales. La première a eu lieu il y a 100 millions d’années, au moment du développement des mammifères, la seconde il y a une cinquantaine de millions d’années, peu avant que n’apparaissent les premiers primates anthropoïdes.»

Lors de très anciennes pandémies, certains individus parvenaient à plonger en dormance le rétrovirus impliqué. Ils survivaient ainsi à de vraisemblables hécatombes. Leur descendance, dont nous faisons partie, a hérité de cette faculté. Pour ce faire, nos cellules fabriquent des protéines inhibitrices.

C’est dans un embryon de souris que les scientifiques ont mis au jour le mécanisme. Dans les cinq ou six premiers jours de l’embryon, une armée de protéines auxiliaires se chargent de reconnaître les nombreuses séquences virales dans notre ADN. Une protéine maître, appelée KAP1, orchestre leur endormissement. Les rétrovirus endogènes, vieux pour certains de centaines de millions d’années, se réveillent de leur long sommeil à l’intérieur de la cellule. Ils induisent d’innombrables mutations, «un peu comme une infection VIH en accéléré», compare le chercheur. L’embryon meurt.

Les chercheurs lausannois sont d’ores et déjà en train de déterminer si la protéine KAP1 est également impliquée dans la capacité du virus VIH à s’endormir temporairement dans nos cellules, et à échapper ainsi aux traitements. «Comme dans le cas des rétrovirus endogènes, ce sont peut-être nos propres cellules qui inhibent le virus pour défendre l’organisme. Ce pourrait être le même processus, mais imparfait. Nous pourrions alors imaginer réveiller les virus endormis pendant la thérapie, pour les éliminer aussi.»

Fiat 500C: Le cabriolet élue Voiture gay européenne de l’année 2010
Par : NouvelObs.com

Du 15 novembre au 15 décembre 2009, se sont tenues les élections pour la “Voiture gay européenne de l’année 2010” et “La Marque automobile gay européenne de l’année 2010”, présentées comme le fruit d’une “consultation européenne de la population gay”.

Un mois durant, les votants ont fait leur choix parmi 60 nouveautés et 90 marques automobiles. Résultat, la Fiat 500C décroche le titre de “Voiture gay européenne de l’année 2010” ; tandis que c’est Citroën qui l’emporter côté marques.

Débat sur l’homosexualité de Bob l’Éponge

Saturday, January 23rd, 2010

Il y a quelques semaines, l’émission C à vous, sur France 5, profitait de la fête d’anniversaire du personnage Bob l’éponge pour poser aux personnalités invitées une question vitale: saviez-vous que Bob l’éponge est gay?

Mardi 15 décembre, l’émission est revenue sur cette fausse polémique. Jérémy Michalak, le chroniqueur qui avait lancé le sujet, s’est en effet fait tirer les oreilles par Nickelodeon, à qui appartient la marque Bob l’éponge. La société considère que Bob l’éponge est un personnage asexué par nature, puisque c’est une éponge et qu’il est “inacceptable” de lui prêter une sexualité, d’autant que les programmes Nickelodeon s’adressent par essence aux enfants (qui ne connaissent rien à la sexualité).

“Bob l’éponge est une icône pour la jeunesse et pour beaucoup de communautés différentes. Ce propos journalistique, dont la genèse provient d’une polémique lancée aux États-Unis par des groupuscules évangélistes, porte atteinte aux valeurs fondamentales attachées à la marque.”

Si l’on peut comprendre que Nickelodeon en ait assez de se battre contre les tentatives de diffamation des groupuscules évangélistes mentionnés (Tinky Winky, Teletubbies, a eu les mêmes problèmes), on peut toutefois se demander, à l’instar de Jérémy Michalak, quelles sont les valeurs d’une marque qui s’offusque que l’on puisse envisager qu’un de ses personnages soit homosexuel.

“Ce n’est pas grave d’être homosexuel,” souligne Jérémy Michalak. Ce en quoi il a totalement raison.

Sport et homosexualité
Par : Marianne2

Pour Philippe Bilger, le fait que qu’on puisse s’affirmer homosexuel dans les milieux qui encensent le plus la virilité et la force est un signe des temps qui changent. Et c’est heureux.

Il y a parfois des envies de billet comme un suspens, une halte entre deux intensités, entre des dénonciations et des aigreurs. On est saisi à l’approche d’une nouvelle année par un désir de paix, une bonté qui viendrait faire consensus. C’est Le Parisien qui nous a annoncé que Gareth Thomas, âgé de 35 ans, «légende du rugby gallois», a dévoilé son homosexualité dans un entretien.

Il est le premier rugbyman de cette stature à adopter une telle démarche de vérité alors qu’en tennis, Martina Navratilova et Amélie Mauresmo l’avaient déjà mise en œuvre, de même que le plongeur Greg Louganis. Gareth Thomas, de manière très émouvante, a souligné comme longtemps il avait été contraint de pratiquer « un double jeu », se sentant obligé d’être encore plus « macho» que les autres sur le terrain.

La vie gay à Monaco

Saturday, October 10th, 2009

Le Prince Rainier s’est éteint alors que la Principauté s’allume…
Par: Roger-Luc Chayer, Éditeur
Le plus petit état indépendant du monde après le Vatican vient de vivre un
énorme drame qui met en  émoi la communauté internationale: le Prince
Rainier, adoré de tous, a succombé à la maladie, dans un climat sociale
qui pourrait faire exemple dans de nombreux autres pays qui se prétendent
aussi riches.
La Principauté de Monaco, avec ses 1,95 km carrés, se traverse à pied en
quelques minutes pour les jeunes et en une à deux heures pour les plus
vieux. Petit vous dites? Certainement en superficie mais pas en impact
social ou en réputation. Ce petit paradis fiscal situé au sud de l’Europe,
enclavé par la France, entre les villes de Nice et la frontière italienne,
a toujours été indépendant, ce qui n’aura pas toujours contribué à aider
certaines causes sociales dans le passé, comme l’épanouissement des
homosexuels.
En fait, il faudrait surtout parler ici de militantisme gay puisque nous
sommes loin de parler ici d’un état totalitaire privant ses citoyens des
droits les plus fondamentaux. Au contraire la Principauté de Monaco a
été, et ce particulièrement depuis la seconde guerre mondiale, un exemple
en matière de droits individuels et les observations contenues dans cet
éditorial ne sont rien de plus qu’une critique sympathique de la situation
d’une autre époque..
Bref, en 2000-2001, alors que Le Groupe National (www.le-national.com)
tentait une percée médiatique web vers l’Europe, j’ai tenté, comme res-
ponsable de ce site internet, de créer des liens avec les autorités politiques
locales pouvant mener vers la création d’un espace convivial pour que les
gais et lesbiennes puissent partager leurs réalités avec d’autres comme
eux.
Un centre communautaire, une agora ou un simple espace prêté par la ville
de Monte-Carlo (Capitale de Monaco), l’espace importait peu puisque
nous n’anticipions pas une masse de participants puisque le pays en entier
ne compte que 35,000 habitants et que la cohabitation étant à l’étroit, nous
ne pouvions qu’espérer quelques dizaines de personnes qui viendraient à
visage découvert dire qu’ils étaient gais.
Comme éditeur et préoccupé par la situation sociale des gais d’une région
où j’ai personnellement habité à une autre époque, je n’ai peut-être pas
eu le succès escompté puisque non seulement il n’aura pas été possible
d’ouvrir un centre d’épanouissement pour les homosexuels de Monaco
mais je n’aurai même pas eu un suivi des politiciens locaux. Il faut bien
comprendre qu’à l’époque, comme tout le monde habitait aux sur un ro-
cher et que les probabilités de croiser un voisin étaient mathématiquement
très élevées, contrairement aux pays de grands espaces comme le Canada,
même les politiciens et les autorités locales pouvaient ressentir un certain
malaise à parler de la question gay de peur de passer pour gay.
Monaco est toutefois un pays, comme je le disais plus tôt dans cet article,
qui est capable de surprendre bien du monde et la Principauté, dans le cas
du traitement et de la prévention du SIDA, marquait la cadence en y allant
de la fondation d’un organisme absolument fascinant, l’Association Fight
Aids Monaco!
Présidée par une Princesse, fort populaire dans son pays pour ses actions
humanitaires, la FAM organise depuis quelques années des événements
de financement qui font rêver les autres associations européennes et nord
américaines. Certains diront que c’est facile de réussir avec brio dans un
si petit pays, je suis de ceux qui croient qu’il est effectivement facile de
réussir avec brio mais pas pour les mêmes raisons. Voyez-vous, la FAM
est administrée par la Princesse qui préside le Conseil d’Administration
et qui veille à ce que la vocation de l’association soit non seulement res-
pectée, mais que l’argent serve exactement à ce à quoi il a été récolté: La
recherche et l’aide aux personnes atteintes de la Principauté.
Pourquoi en parler à partir de Montréal dans un magazine qui n’a rien
à voir, ou si peu, avec Monaco? C’est que nous croyons qu’il est tou-
jours possible de faire mieux avec les ressources disponibles et que
d’autres, ailleurs, y arrivent au prix de certains efforts. Ce n’est pas
demain que le SIDA sera guéri au Canada comme à Monaco ou ailleurs,
mais la qualité de vie des personnes atteintes, le coût des médicaments,
la qualité de la nourriture à être consommée par les personnes vivant
avec la maladie et la réputation de la cause, parfois malmenée à cause
de quelques individus qui voient en elle une entreprise trop lucrative
pour ne pas être exploitée, tout cela demande que nous mettions toutes
nos énergies à faire de la question, une affaire bien gérée et propre, les
personnes atteintes le méritent et de toute façon, elles en ont besoin
pour survivre. La visite du site monacosida.org en vaut le détour…
Revue Le Point – 33 – 2005
06

Judiciaire Renvoi pour manque de virilité

Thursday, August 27th, 2009

Gay Globe Magazine souhaite publier certaines décisions des tribunaux du Québec afin de mieux comprendre l’application concrète des lois quant à l’orientation sexuelle. Les jugements publiés ici proviennent du site Jugements.qc.ca

(Résumé) Le Tribunal des droits de la personne est saisi d’une demande dans laquelle la Commission des droits de la personne, agissant au nom du plaignant M. X, allègue que les défenderesses, Bronzage évasion et Mme Lorraine Dumaresq, ont porté atteinte de manière discriminatoire au droit à l’égalité de M. X en mettant fin à son emploi en raison de son orientation sexuelle, contrevenant ainsi aux articles 10 et 16 de la Charte des droits et libertés de la personne.

Le 18 décembre 2003, M. X débute un emploi à temps partiel au salaire minimum, à raison de 20 heures par semaine, auprès de la défenderesse Bronzage évasion. Ses tâches consistent entre autres à prendre les rendez-vous en personne ou par téléphone, à prendre les messages ainsi qu’à effectuer le nettoyage des cabines du salon. Le 12 janvier au matin, Mme Dumaresq le rappelle à nouveau chez lui. C’est le père du plaignant, M. Y, qui répond au téléphone. Voyant qu’elle ne peut parler à M. X car il dort encore, elle questionne alors son père sur son orientation sexuelle en lui demandant à deux reprises si son fils était « gai ». En réponse à sa question, son père lui répliquera qu’« elle n’a qu’à lui demander elle-même ». C’est alors que Mme Dumaresq dit : « Ah, tu ne savais pas que X était gai ? ».

Témoignant au sujet de cette conversation avec Mme Dumaresq, M. Y confirme les propos échangés entre eux sur l’orientation sexuelle de son fils. Il déclare d’ailleurs que ce dernier lui avait fait part de son orientation sexuelle seulement 15 jours avant les évènements. M. Y témoigne que Madame lui a également mentionné le fait que son commerce n’était pas un « dépanneur », mais un «endroit respectable», et qu’elle avait besoin à son emploi de « quelqu’un de viril ». La même journée, M. X retourne chez Bronzage évasion afin de rapporter les clefs de l’entreprise. S’ensuit un entretien avec Mme Dumaresq qui porte «majoritairement», aux dires du plaignant, sur son orientation sexuelle. Tout en réitérant son insatisfaction face au travail, elle lui dit qu’il « manquait de virilité », ce dont des clients se seraient plaints. Elle lui mentionne aussi désapprouver son comportement, car il ne correspondait pas aux exigences d’un salon.

À la fin de cet entretien, Mme Dumaresq lui a alors indiqué la porte de l’établissement, en ajoutant qu’elle le congédiait pour le protéger des préjugés de la clientèle. Au moment de son départ, Mme Dumaresq s’est pointée le doigt sur la tempe en lui disant : « Le problème est dans ta tête ». Après ces incidents, le plaignant a témoigné qu’il s’était senti profondément blessé. Selon lui, il est particulièrement frappant et choquant à 17 ans d’être renvoyé d’un emploi en raison de son orientation sexuelle.

DÉCISION: L’emploi des termes « peu viril » et « gai » par Mme Dumaresq fait une référence directe à l’orientation sexuelle du plaignant, d’autant plus qu’elle a utilisé les mêmes termes avec insistance, au téléphone, lors de sa conversation avec le père du plaignant. Il est évident, dans le contexte social actuel, qu’une personne raisonnable placée dans la situation de Mme Dumaresq aurait dû prévoir et savoir que le congédiement de M. X pour les raisons invoquées était une atteinte à son droit d’être traité sans discrimination fondée sur son orientation sexuelle. Plus qu’une simple négligence de la part de Mme Dumaresq, le fait d’avoir prétexté son comportement peu viril et la nécessité de le protéger contre les préjugés de la clientèle, tout comme les propos qu’elle a tenus au père du plaignant en lui demandant directement si son fils était gai, manifestent une volonté certaine d’aller dans le sens de l’atteinte à son droit à l’égalité dans la reconnaissance et l’exercice des droits de la personne.

PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL: CONDAMNE les défenderesses, Mme Lorraine Dumaresq et l’entreprise 9113-0831 QUÉBEC INC., à verser solidairement à M. X une somme de huit mille cinquante-huit dollars (8058,00$).

Ferté Montréal 2009: Plus que jamais hétéro

Sunday, August 16th, 2009

C’était aujourd’hui le défilé de la fierté gaie de Montréal, qui cloturait quelques jours de célébrations destinées en fait aux gais mais qui ne réunit plus autant qu’avant les personnes de cette orientation à Montréal. On le remarque en se promenant dans les rues pendant la journée communautaire et surtout pendant le défilé. Réussite marketing oui, si c’est en termes de population familiale qui vient voir un beau spectacle mais quant à l’aspect gai, quant à la découverte de groupes communautaires et à la célébration de la différence, ça ne tient plus debout.

Tout d’abord, lors de la journée communautaire, il aurait été intéressant que seuls les organismes gais soient autorisés à se présenter. Non, on a accepté des compagnies commerciales qui n’ont rien à faire avec les gais et on les a autorisées à faire de la promo. Pendant qu’un petit groupe de Drummondville avec 2 bénévoles essayait de se faire connaître, devant sa table se pressaient 6 gros tas de muscles déguisés en romains torse nu en train de distribuer des condoms de marque Trojan, une répétition démodée des autres années d’ailleurs. Toute l’atention était rivée sur ces gros muscles aux dépends du petit groupe qui s’en repartira pas plus connu qu’avant parce qu’il n’avait pas les moyens de Trojan pour se faire connaître. Est-ce que Trojan leur viendra en aide cette année au niveau local, oubliez ça!

Plus loin, on vend des breloques, des lampes et quelques bibelots cheaps, des bijoux en plastique, les raéliens distribuaient en masse leur propagande et pendant ce temps on passe affreusement à côté de la réalité, de la journée communautaire des gais et lesbiennes.

C’était affreux. Et il fallait les chercher les gais. Par le passé, les hommes se tenaient par la main, les femmes s’embrassaient de manière à laisser s’exprimer ce qu’ils étaient et se promenaient en toute visibilité, cette année, de belles familles avec des enfants, des couples du plateau Mont-Royal qui venaient voir ça comme on va au zoo, beaucoup de ti-couples de Laval et Longueuil qui viennent voir… Vous-êtes gais? Non. Vous conaissez des gais? Non, mais on vient pour la fierté.. Autrement dit, ils ne savaient pas ce que signifiait la célébration et ils s’en foutent carrément.

Pendant le défilé, au moment de faire une pause et une minute de silence pour les personnes décédées du SIDA, ce qui est normalement le point le plus touchant, l’aboutissement de toutes ces célébrations et l’appogée de notre conscience collective comme gais a raté tout son effet, les ti-couples et les gangs de gars straights qui veulent se saouler la gueule en public continuaient à crier et à rire très fort, pendant que seuls quelques gais que l’on reconnaît maintenant parce qu’ils ont la tête baissée en signe de respect, font leur minute de silence et se donnent entiers à ce qu’ils sont. Ils sont peu nombreux dans la foule, ce n’est plus notre foule, c’est une foule. Les hommes étaient gênés de s’embrasser parce qu’il y avait trop de familles et de straight, on ne se sentait plus à notre place, dans notre propre village tellement il y avait des touristes. Pathétique.

La parade gaie n’est plus un moment de réjouissance pour nous les gais, il est l’événement ordinaire qui fera repasser les mêmes groupes et commerces et surtout les mêmes politiciens prostitués et putes qui font semblant d’être avec nous alors qu’ils veulent nos votes, comme un zoo, on fait passer les éléphants pour que le public dise ahhh, ohhhh, ce n’était pas gai aujourd’hui, c’était triste.

ET pour les statistiques, il y avait moins de monde cette année 2009 que pour les pires années comme quoi…

Jean Laroche du Journal de Québec = homophobe crasseux!

Saturday, April 4th, 2009

L’homophobie prend parfois des visages inusités, même si elle n’est pas évidente au premier coup d’oeil, elle reste la pire crasse de notre société quand on pense aux conséquences sur la communauté gaie et lesbienne.

Parlant de crasse, Jean Laroche, journaliste au Journal de Québec, nous a démontré collectivement qu’il était capable d’en mettre sur n’importe qui et qu’il n’avait aucun sens des responsabilités au moment de réparer les dommages causés par sa crasse.

Récemment, voulant faire une petite blague à un animateur télé connu de TQS, Jean Larcohe a tenté de l’éclabousser dans un pseudo scandale “gai” en l’associant à Gay Globe TV, le média le plus populaire de la communauté gaie au Québec, prétendant que GGTV ne serait qu’un site de pornographique gai.

Responsable de GGTV, je me suis empressé de rétablir les faits publiés par le type en ajoutant que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle était illégale au Québec depuis des lustres et qu’il avait intérêt à corriger ses fausses affirmations.

Comme Jean Laroche est un lâche et qu’il se sert de l’orientation sexuelle des gens pour jouer des blagues à ses amis, nous allons corriger pour lui. GGTV un site porno? Pas du tout. GGTV propose une section pour adultes avec des critiques de films pour adultes légalement vendus au Québec et portant tous un permis de la Régie du Cinéna du Québec. Pour accéder à la section adultes de GGTV, le Canal 2, il faut s’inscrire, certifier être majeur et posséder les deux codes d’accès uniques au Canal 2, l’accès est donc limité à ceux qui souhaitent y accéder. Jean Laroche a déclaré qu’il s’agissait de présentations de films pornographiques alors qu’il s’agit en fait de critiques de produits en vente au Québec et uniquement d’extraits, non pas des films au complet. En cela, Jean Laroche a fait une importante gaffe puisqu’il laissait sous-entendre que nous pourrions violer les droits d’auteur des compagnies de production. Il va sans dire que le pitre Laroche a oublié de dire que TQS présentait Bleu Nuit depuis des années, que personne n’avait besoin d’un code d’accès pour accéder à ces films et que cela ne fait pas de TQS une télé porno!

De plus, Jean Laroche a déclaré dans son article que nous allions même jusqu’à diffuser sur GGTV des passages de l’émission de TQS en question, animée par son ami, sans mentionner que seuls les passages où je suis présent comme journaliste sont présentés aux auditeurs de GGTV sans que cela ne cause le moindre souci à TQS. Il s’agit encore d’extraits pertinents uniquement à l’éditeur du Point et de GGTV, une tapette cela va de soi!

Au fait, GGTV présente 99.9% de matériel journalistique qui n’a rien à voir avec le Canal 2, des actualités, des films anciens et des reportages sur la communauté gaie. Gai ne signifie pas sexe Laroche, mais culture, pauvre pitre!

De plus et comble de tout, Jean Laroche a tenté de créer un scandale homosexuel autour de l’image de notre WebTV gaie et surtout auprès d’un ami et animateur télé connu, pour l’embarasser en se servant de nous comme de minables objets sans sentiments, comme si la réalité nous concernant était secondaire à la blague publique qu’il souhaitait faire au journaliste de TQS. Cette blague a été commise publiquement dans les pages du Journal de Québec et Jean Laroche s’est par la suite engagé à corriger les faits pour prouver qu’il n’était pas homophobe. Une autre farce probablement de sa part…

Nous avions donc la surprise de découvrir, après l’avoir demandé pendant plusieurs jours, le fameux correctif qui ne tenait qu’en deux phrases et que ne corrigeait rien du tout sauf pour nous accorder une citation “nous ne sommes pas cela”, était essentiellement ce qu’il avait publié, prétendant nous citer.

Quel faussaire et manipulateur ce type. Jean Laroche est un homophobe hypocrite qui n’a pas eu la classe de corriger son méfait, parce que donner raison à une tapette était probablement trop difficile pour lui. Jean Laroche saura que comme gais et lesbiennes nous sommes des hommes et des femes au même titre que lui, que nous avons certainement plus de classe et de professionnaliste que lui et que nous méritons autant de respect que lui même si nous couchons avec des personnes qu’il ne peut concevoir, ce n’est pas de ses affaires après tout n’est-ce pas?

Enfin, GGTV a fait son enquête et a découvert que Jean Laroche, qui osait se servir illégalement de notre orientation sexuelle pour scandaliser la population de la capitale à l’aide de son journal, publiait cet article dans le même journal qui consacrait de nombreuses pages à des annonces de prostitution, de masseuses aux gros bustes, aux putes et passeuses locales, des centaines d’annonces archi-illégales selon le code criminel canadien alors que le simple fait de notre homosexualité semblait le choquer plus que les putes dont il favorisait les activités commerciales.

Inacceptable! Jean Larcohe est un lâche et un être d’une mauvaise foi crasse, nous porterons cette affaire devant les autorités car si les lois protègent les tapettes au Québec, il serait peut-être temps que M. Laroche le découvre.

Nous reviendrons sur cette affaire car nous ferons la publication des échanges de courrier électronique entre lui et GGTV alors qu’en privé il s’excuse, en public il agit en vrai torchon. Et comme un torchon il sera traité.