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Stéphane Gendron: Gay Globe Média dénonce l’appel à l’exécution des gais

Wednesday, July 4th, 2012

COMMUNIQUÉ

Roger-Luc Chayer, éditeur et journaliste responsable du groupe média Gay Globe/Le National/Le Point dénonce les appels à l’exécution des personnes homosexuels publiés sur la page Facebook de Stéphane Gendron, animateur au Canal V et Maire de la ville de Huntingdon au Québec.

La page comportant les propos extrêmement violents est au http://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151070552345915&set=a.485015790914.267924.529680914&type=1&theater&notif_t=photo_reply

“J’ai été le triste témoin d’une attaque terrible à l’endroit des personnes homosexuelles de la part d’un ami Facebook de Stéphane Gendron. Cet ami à lui a publié des appels à exécuter les personnes homosexuelles, les seules à mériter une exécution selon lui, il a déclaré que les nazi avaient raison de vouloir les exécuter et ont bien fait de le faire, il n’a pas cessé de publier des messages haineux par dizaines, au plus grand désaroi des autres utilisateurs présents et témoins impuissants. Stéphane Gendron, bien qu’invité à retirer ces messages de sa page, a volontairement laissé ces textes haineux persister”, déclare Roger-Luc Chayer, journaliste et ex-ami de Stéphane Gendron.

Les autorités ont été consultées sur cette sordide affaire et des interventions à l’endroit de Stéphane Gendron sont en préparation car quiconque publie ou laisse se publier des textes en infraction avec les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés, qui interdisent toute discrimination ou attaque contre des minorités protégées comme celles concernant l’orientation sexuelle, s’expose à de graves accusations de la part des autorités.

“J’ai requis ces intervention après avoir consulté les autorités perstinentes parce que la nature des propos est si violente qu’elle peut pousser des individus à agir contre les gais et parce que je crois sincèrement, c’est aussi l’avis des autorités consultées, qu’un individu qui ne retire pas de tels messages démontre qu’il endosse ces propos. Il doit asumer son choix de laisser survivre des appels à une haine qui ne trouvent aucun justificatif dans une société démocratique telle que le Québec”, déclare avec émotion l’éditeur qui avoue qu’il n’a jamais vu de sa vie une telle violence contre ce qu’il représente, venant d’un ami.

Stéphane Gendron a refusé de retirer les messages haineux contre les gais même après qu’il ait été avisé que l’identité de l’auteur était fausse et sa photo Facebook aussi, démontrant qu’il endosse par passivité les propos de cet étrange et anonyme tueur de gais…

La Commission Canadienne des droits de la personne et la Commission québécoise sont sur le dossier et des accusations graves pourraient être portées contre Stéphane Gendron dans les heures qui viennent.

NDLR: Stéphane Gendron donnait finalement signe de vie le 5 juillet au matin et déclarait dans une série de messages publics et privés à Gay Globe, pour expliquer les délais à retirer les messages haineux, qu’il avait une vie, qu’il ne pouvait être présent sur sa page continuellement et qu’il n’endossait pas ces propos. Ce à quoi Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe, lui répondait que la responsabilité de gérer ses sites internet et ses outils de communication lui incombait directement et qu’il devait assumer la responsabilité de ce qui avait été fait sur des outils internet lui appartenant et laissés sans surveillance si longtemps. Quant à l’argumentaire à l’effet qu’il ne pouvait pas être présent et ne pouvait se libérer de la journée, l’éditeur de Gay Globe lui a fait remarquer qu’il était pourtant intervenu avec un message, peu de temps après les premières attaques, et qu’il avait décidé de ne pas effacer les messages incriminés. Ce à quoi Stéphane Gendron a répondu qu’il n’avait pas lu les messages initiaux, que ces messages n’étaient pas de sa connaissance au moment de son intervention.

Répression de l’homosexualité: l’Iran prend l’ONU de haut

Sunday, November 6th, 2011

360.ch
Le pays où les homosexuels «n’existent pas» (dixit son président, Mahmoud Ahmadinedjad), s’est plié de mauvaise grâce à l’examen du Comité des droits de l’homme de l’ONU. Ce dernier a rendu, jeudi, un rapport accablant.

Répression des minorités ethniques, violation de la liberté de religion, égalité des sexes bafouée, exécutions arbitraires, y compris de mineurs: il y avait du pain sur la planche du Comité des droits de l’homme de l’ONU. Les 18 membres de cet organe du Haut-Commissariat aux droits de l’homme devaient étudier le respect par l’Iran du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) sur la base d’un rapport soumis par Téhéran au printemps dernier. Inutile de préciser que ce document faisait l’impasse sur la situation des gays, des lesbiennes, des bis et des trans dans le pays. Tout juste y trouve-t-on la mention que les jeunes «bisexuels» et autres «vagabonds» peuvent faire l’objet de mesures de «protection» et que les «relations sexuelles illégales» sont passibles d’une peine d’emprisonnement de… deux mois.

Difficile d’être dupe. De fait, le rapport publié par le Comité jeudi au terme de sa 103e session épingle le traitement réservé par Téhéran aux minorités sexuelles. Il fait état des persécutions dont souffrent les homosexuels et transsexuels et les discriminations auxquels ils sont confrontés en matière de logement, d’éducation et de soins.

Les experts de 18 pays semblent avoir particulièrement peu apprécié la manière avec laquelle le régime a «esquivé» une question portant sur les personnes LGBT. Invités à s’exprimer sur les activités de la «Division spéciale de protection» (un organe judiciaire chargé de surveiller et de signaler les «atteintes à la moralité») et sur des opérations forcées de changement de sexe visant des homosexuels, les officiels iraniens ont sèchement répliqué que le comité «outrepassait le mandat du Pacte» et refusé de répondre. Pourtant, depuis 1994, le PIDCP est considéré comme intégrant les violations concernant l’identité de genre et l’orientation sexuelle – un point que le Comité n’a pas manqué de mettre en exergue.

Sur un plan plus positif, le magazine américain «The Advocate» note que la situation des gays, lesbiennes, bis et trans iraniens a soulevé une attention considérable lors des débats, montrant une conscience accrue du problème. Un signe encourageant pour d’autres organisations LGBT luttant contre les persécutions homophobes ailleurs dans le monde.