Malgré le faibe taux de participation aux dernières élections du Québec le 8 décembre 2008, avec à peine un peu plus de 50% des électeurs votants, voilà qu’au terme de la soirée et en ayant la confirmation que l’Action Démocratique du Québec ne se retrouvait qu’avec 7 députés alors qu’ils en avaient plus de 30 la veille, Mario Dumont, le chef de l’ADQ, annonce en direct à la télé qu’il démissionne, qu’il ne sera plus chef ou député de son comté.
Il fallait tôt ou tard que ce bouffon se rende à l’évidence et paie pour avoir berné le Québec pendant 17 mois en obtruant l’Assemblée nationale plutôt qu’en s’opposant comme il devait le faire comme opposition officielle.
Le plus intéressant dans ce résultat est aussi de voir que les électeurs ne voulaient non seulement pas d’un Mario Dumon absolument inapte à occuper un poste politique au parlement de la nation québécoise, ils ne voulaient pas non plus de ses assistants, tous aussi inaptes que leur chef. Par exemple, le gros boudin de Trois-Rivières, Sébastien Proulx, qui a passé le plus clair de son temps comme député à bouder, devant la télé, en conférence de presse ou en chambre, voilà qu’il aura été évincé si fort qu’il n’est même pas dans les trois premiers candidats de son comté. L’ADQ le présentait encore il y a quelques heures comme le principal espoir de la formation politique, comme quoi quand les politicens son déconnectés, ils le sont très fortement.
Vox populi, vox dei, le peuple a parlé, il a été juste et raisonnable.