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Le journal Métro pas si homophobe que ça…

Saturday, October 30th, 2010

Numéro
D2006-08-008 (2)

Date de la décision
2007-02-02

Plaignant
M. Damien Girard

Mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery, rédactrice en chef et le quotidien Métro

Résumé de la plainte
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir été complaisant et complice des propos  homophobes tenus dans une lettre d’opinion publiée le 8 août 2006.

Griefs du plaignant
M. Damien Girard reproche au quotidien Métro d’avoir publié une lettre d’opinion contenant des propos homophobes. Bien que le plaignant reconnaisse que le journal mentionne que « Les opinions exprimées dans cette tribune ne soient pas nécessairement celles de Métro », il considère que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant cette lettre au contenu homophobe, intitulée « Personnes et actes homosexuels sont deux choses ».

L’auteur de cette lettre affirmait que « l’homosexualité est une déviation » et comparait de manière tendancieuse, les homosexuels aux fumeurs qui « nuisent » à la société. Le plaignant juge que ses propos sont rétrogrades et qu’ils insinueraient que la condition des homosexuels serait inutile, voire dommageable aux autres.

Le plaignant conclut en soulignant que les propos publiés ne font qu’attiser les préjugés et le mépris à l’endroit des gais.

Commentaire du mis-en-cause
Mme Claude-Sylvie Lemery fait d’abord une présentation du quotidien et souligne que bien que Métro soit un quotidien gratuit, il offre une information crédible et objective pour ses lecteurs. Leur indépendance journalistique est identique à celle des quotidiens d’information traditionnels.

Mme Lemery fait ensuite une mise en contexte des événements. La publication de la lettre de M. Lizotte faisait suite à un article publié le 25 juillet 2006 intitulé « Une voix discordante à l’approche des Outgames », concernant une conférence de presse organisée par M. Lizotte qui présentait son livre intitulé « L’Homosexualité, les mythes et les faits ». Deux jours plus tard, M. Lizotte demandait à Métro un droit de réplique en réponse à l’article qui lui aurait porté préjudice. Après quelques demandes d’ajustements, la lettre fut publiée dans la page « Opinions », le 8 août 2006. Le lendemain, Métro recevait la lettre de plainte du plaignant. Le journal aurait alors proposé à M. Girard la possibilité de s’exprimer dans les pages du journal, ce qu’il aurait refusé.

Entre temps, la mise-en-cause souligne que le journal a reçu plusieurs lettres de lecteurs en réaction à celle de M. Lizotte. Métro a décidé de les présenter en un seul bloc avec une présentation qui mettait en contexte la parution de ces lettres.

Elle ajoute que dès janvier 2005, Métro a publié plus de 50 articles en prévision des Outgames, en présentant les activités, les manifestations et les nouvelles concernant cet événement.
En conclusion, Mme Lemery souligne que le journal a effectué un travail journalistique irréprochable en publiant la réplique de M. Lizotte, en proposant un droit de réplique au plaignant et en publiant plusieurs lettres en réaction à la lettre de M. Lizotte. Selon elle, il est donc injustifié de déclarer que le journal a fait preuve de complaisance et de complicité en publiant la lettre de M. Lizotte.

Réplique du plaignant
M. Damien Girard rappelle que sa plainte ne concerne pas la couverture des Outgames, mais qu’elle vise une lettre publiée dans la rubrique « Opinions » du journal Métro, le 8 août 2006.

Il mentionne qu’il ignorait l’article paru le 25 juillet 2006 faisant état d’une conférence de presse donnée par M. Lizotte, lorsqu’il a lu la lettre de ce dernier dans la page réservée aux lecteurs. Selon lui, l’article lui paraît acceptable puisqu’il rapporte les réactions d’un porte-parole du groupe visé. Il soulève qu’il est étrange que Mme Lemery, qui qualifie l’article « d’irréprochable », acquiesce à la requête de M. Lizotte. Selon lui, c’est à ce stade que la rédactrice en chef aurait manqué de discernement et que « sa négligence a[urait] fait de ce journal le support momentané des propos discriminatoires de l’auteur ».

M. Girard souligne que l’argumentaire de l’auteur se résume à propager son idée que les gais sont inférieurs sans qu’on l’accuse d’être homophobe. Et pour cela, il utilise à l’aide de sophismes et d’obscures recherches, à séparer l’homosexuel de l’homosexualité. Selon lui, il allait de soi de refuser l’offre de Mme Lemery de justifier, par écrit, comment sa sexualité ne représente pas une menace pour les autres. Selon le plaignant, son invitation ne consistait donc pas à participer à un banal échange d’opinions mais à un débat menant directement à la remise en cause de la légitimité de droits difficilement acquis.

Il termine en mentionnant que c’est avec des propos, comme a tenu M. Lizotte, qu’on ridiculise, torture, incarcère et tue même des homosexuels dans plusieurs pays. Voilà donc pourquoi il a décidé de porter plainte au Conseil de presse en se basant sur un article tiré du guide Droits et responsabilités de la presse. « Selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, toute personne « a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge […], la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap […].

Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir les préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire.

En tout temps, et en toute situation, les reporters, commentateurs et éditorialistes doivent s’obliger aux plus hauts standards professionnels en cette matière. »

Décision
M. Damien Girard reprochait au quotidien Métro d’avoir publié des propos homophobes, tels que « l’homosexualité est une déviation qui ne profite ni à l’individu ni à la société » et en comparant l’homosexualité aux fumeurs qui « nuisent » à la société, dans une lettre publiée dans la rubrique « Opinions », le 8 août 2006. La rédactrice en chef, Mme Lemery, répond que la lettre a été publiée afin d’accorder un droit de réplique à un lecteur et avait invité M. Girard à écrire lui aussi dans la section réservée aux lecteurs, mais que ce dernier aurait refusé.

La latitude dont jouit un média, ses jugements d’appréciation en matière de publication de lettres ouvertes doivent demeurer conformes à sa responsabilité d’informer le public et de veiller à ce que les lettres des lecteurs ne véhiculent pas des propos outranciers, insultants ou discriminatoires pouvant être préjudiciables à des personnes ou à des groupes. Même si la publication de lettres de lecteurs ne constitue pas toujours le meilleur moyen de réparer le préjudice causé, les médias doivent s’ouvrir aux commentaires. Le Conseil note que le journal a consacré sa rubrique « Opinions », du 14 août 2006, à la réaction de plusieurs lecteurs, permettant ainsi d’équilibrer les points de vue.

La jurisprudence du Conseil indique que l’usage en pareil cas est de considérer que même si la publication de lettres de lecteurs ne peut réparer complètement le tort causé, la publication peut libérer les mis-en-cause d’un blâme. Le grief est par conséquent rejeté.

Au deuxième point soulevé par le plaignant à l’effet qu’en publiant des propos homophobes, le journal aurait fait preuve de complaisance et de complicité. Le Conseil est d’avis qu’en ayant considéré que le journal avait respecté ses devoirs quant à la démarche à suivre concernant l’accès du public aux médias, et en ayant fait une recommandation à cet égard, ce serait faire un procès d’intention au journal que de retenir ce grief. Le Conseil estime que les éléments soumis à son analyse ne permettent pas d’établir d’intention malveillante. Le grief est donc rejeté.

Compte tenu des éléments exposés ci-haut, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Damien Girard à l’encontre du quotidien Métro.

Analyse de la décision
C08A Choix des textes; C08I Lettres discriminatoires; C18C Préjugés/stéréotypes; C18D Discrimination

Appelant
M. Damien Girard

Décision de la commission d'appel
La commission d’appel du Conseil de presse du Québec a étudié l’appel que vous avez interjeté relativement à la décision rendue par le comité des plaintes et de l’éthique de l’information dans le dossier cité en titre.

Après examen, les membres de la commission ont conclu à l’unanimité de maintenir la décision rendue en première instance.

Par conséquent, conformément aux règles de procédure, nous rejetons votre appel et fermons le dossier cité en titre.

Le Conseil de Presse du Québec considère Guy A. Lepage comme un journaliste

Friday, October 15th, 2010

Numéro
D2010-04-072

Date de la décision
2010-09-17

Plaignant
M. Giovanni (Wolfmann) Bruno

Mis-en-cause
M. Guy A. Lepage, animateur; M. Dany Turcotte, coanimateur; Mme Carole-Andrée Laniel, rédactrice en chef; Mme Louise Lantagne, directrice de la programmation et l’émission « Tout le monde en parle » et la Société Radio-Canada

Résumé de la plainte
M. Giovanni (Wolfmann) Bruno porte plainte contre MM. Guy A. Lepage et Dany Turcotte, relativement à l’émission du 11 avril 2010 de « Tout le monde en parle », diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Le plaignant dénonce que, dans le segment de l’émission où ils ont reçu l’auteur et journaliste M. Ian Halperin, les animateurs se soient livrés à une vendetta et à un règlement de comptes envers leur invité, lui manquant de respect et l’exposant à des propos discriminatoires et haineux.

Décision
Avant d’examiner plus en détail la plainte de M. Bruno, le Conseil de presse a considéré le commentaire de Mme Louise Lantagne, directrice de la télévision de Radio-Canada, selon laquelle la plainte ne serait pas recevable puisque « Tout le monde en parle » n’est pas une émission d’information, que le segment mis en cause ne relève pas d’un acte journalistique et ne serait donc pas soumis à la déontologie et à la juridiction du Conseil. Or, après avoir examiné l’extrait de l’émission mis en cause et s’être arrêté à la question de sa nature journalistique, le Conseil en est venu à la conclusion que, dans cet extrait, l’animateur effectuait bien un travail assimilable à celui d’un journaliste. À ce propos, la jurisprudence du Conseil indique clairement que « lorsqu’un employé effectue en ondes des fonctions assimilables à celles d’un journaliste (entrevue, information, commentaires), il est réputé agir dans une fonction journalistique et il est alors considéré à ce titre dans la portion d’émission consacrée à cette fonction » (D2003-12-024). Bien que certains segments de l’émission puissent relever du divertissement, le Conseil estime que le segment visé par la plainte correspondait, dans son contenu et par sa forme, à ce qu’il définit comme un « produit journalistique » et, dans sa démarche, à ce qu’il considère comme un « acte journalistique ». S’inscrivant en faux contre la position de la directrice de la télévision de Radio-Canada, le Conseil considère donc comme recevable la plainte contre ce segment d’émission. Par ailleurs, l’analyse du Conseil portera uniquement sur le contenu de l’émission tel que diffusé le 11 avril 2010, et ne portera pas sur les éléments qui n’ont pas été diffusés.

Grief 1 : discrimination, propos injurieux, atteinte à la dignité et à l’image

Commentant les agissements « inadéquats, malveillants, faits de mauvaise foi » des animateurs mis en cause, M. Bruno estime que ceux-ci seraient le fruit de propos antisémites tenus au cours de l’enregistrement de l’émission, et dont M. Halperin a fait état en entrevue au Journal de Montréal. Le plaignant déplore la façon dont les animateurs ont traité, M. Halperin, et se sont acharnés contre lui. Il estime que ceux-ci ont été irrespectueux, ont tenu des propos injurieux, voire haineux, et versé dans la diatribe. M. Bruno estime donc que les agissements des animateurs et de leurs invités, lors de l’émission, ont provoqué une atteinte à la dignité et à l’image de M. Halperin.

Le guide des Droits et responsabilités de la presse du Conseil de presse indique que « Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir des préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire. » (DERP, p. 41)

Selon le Multidictionnaire de la langue française, l’adjectif antisémite réfère à ce qui est « hostile au peuple juif ». Or, après avoir visionné l’ensemble de l’émission, le Conseil n’y a relevé aucun propos liés aux origines juives de M. Halperin, ni commentaire qui puisse être associé à de l’antisémitisme ou à toute forme de discrimination. Cet aspect du grief est donc rejeté.

De plus, en procédant à l’analyse de l’entrevue entre MM. Lepage, Turcotte et leur invité, le Conseil n’y a relevé aucun propos injurieux. Les questions, parfois cinglantes, de l’animateur et les remarques provocantes du « fou du roi » caractérisent le style de cette émission. En raison de la popularité de cette émission et de son format clairement défini, l’invité était en mesure de présumer du type de traitement auquel il s’exposait en y participant. Le grief est donc rejeté sur ce point.

Par ailleurs, concernant les commentaires inscrits sur la carte remise par M. Turcotte à M. Halperin et dont le plaignant critiquait la teneur, le Conseil a estimé que celle-ci ne constituait pas un acte journalistique. Pour cette raison, le Conseil ne se prononcera pas sur celle-ci.

En ce qui concerne le grief pour atteinte à la dignité et à l’image, le Conseil observe que M. Turcotte a fait quelques commentaires sur l’apparence de l’invité, en raison de son habillement, principalement dû au fait que celui-ci désirait conserver ses lunettes de soleil, afin de demeurer « undercover » (incognito), et portait une cravate et des bagues aux couleurs du Québec. Or, la fonction nettement humoristique de M. Turcotte dans le cadre de l’émission, bien qu’étant partie prenante de l’entrevue journalistique, lui permettait d’exprimer ses commentaires. La déontologie du Conseil précise, en effet,  que le journalisme d’opinion permet aux journalistes « d’adopter un ton polémiste pour prendre parti et exprimer leurs critiques, dans le style qui leur est propre, même par le biais de l’humour et de la satire » (DERP, p. 18), ce que les mis-en-cause ont fait, sans pour autant atteindre à la dignité de leur invité. La portion du grief relative à l’atteinte à la dignité et à l’image est donc rejetée.

Pour l’ensemble de ces raisons, le grief est rejeté.

Grief 2 : atteinte à la réputation

Le plaignant estime également que les mis-en-cause ont nui à la réputation de M. Halperin.

En ce qui concerne le reproche pour atteinte à la réputation, le Conseil rappelle que la diffamation, le libelle et l’atteinte à la réputation ne sont pas considérés comme du ressort de la déontologie journalistique, mais qu’ils relèvent plutôt de la sphère judiciaire. Comme le Conseil de presse ne rend pas de décisions en la matière, le grief pour atteinte à la réputation n’a pas été traité.

DÉCISION
Au vu de tout ce qui précède, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Giovanni (Wolfmann) Bruno contre l’animateur M. Guy A. Lepage, le coanimateur M. Dany Turcotte, l’émission « Tout le monde en parle » et la Société Radio-Canada.

71- Dans l’affaire de la corruption au Québec publiée par McCleans Est-ce que McCleans a raison sur la corruption

Wednesday, October 13th, 2010

Commentaire Par
Roger-Luc Chayer
Photo McCleans

Tout le monde connaît maintenant la controverse causée par la publication d’un article qui tente de faire la démonstration que le Québec serait, selon l’auteur de l’article, la province la plus corrompue du Canada. Il s’agit d’une conclusion très grave à faire pour un journaliste puisque l’article, même s’il est bien documenté, met en évidence un tout autre portrait.

Comment arriver à une telle conclusion? Selon le journaliste responsable de cet article, le Québec compterait plus de scandales financiers, d’enquêtes sur la corruption des politiciens, des municipalités, dans le domaine de la construction ou sur la nomination des juges que toutes les autres provinces du Canada. Or, la différence entre le Québec et les autres provinces canadiennes est notre tradition napoléonienne de transparence et de démocratie. En effet, si au Québec on parle beaucoup plus de scandales et de corruption c’est peut-être dû au fait que nous avons des institutions qui en parlent avec plus de transparence voilà tout. Le fait de parler ouvertement de corruption ici ne signifie pas qu’en Ontario le problème soit moindre, cela signifie peut-être uniquement que le Québec est une nation plus mature et qu’elle est apte à traiter de ses problèmes internes plus ouvertement, avec plus de transparence et avec sérénité que l’Ontario.

Est-ce que McCleans a raison de dire que le Québec est corrompu?
La généralisation proposée dans l’article me préoccupe beaucoup à un point tel que je me suis demandé si, en agissant ainsi, le magazine n’enfreignait pas la Charte québécoise des droits et libertés qui interdit la discrimination en fonction de la culture, des croyances, de l’orientation sexuelle ou de la religion. La Charte québécoise protège aussi la dignité de tous les québécois, c’est dans la loi. Depuis 1993 je suis journaliste et j’ai occupé ces fonctions pour le Magazine RG, TVA, TQS, le Journal de Montréal et pour la revue Le Point devenue Gay Globe Magazine.

J’ai personnellement été le témoin d’actes de corruption pendant ces années comme observateur et je peux facilement cibler les éléments de la société qui sont les plus susceptibles d’être corrompus au Québec. Par exemple, le monde politique est probablement le plus corrompu, suivi de près du monde de la construction et dans une moindre mesure, le domaine des levées de fonds pour les causes sociales. Ce sont mes observations personnelles. Toutefois et contrairement au Magazine McCleans, je suis en mesure de cibler des éléments de la société qui sont selon moi corrompus sans cibler un peuple, une race, une minorité ethnique ou une population quelconque.

Là où échoue McCleans dans son exercice journalistique est dans le fait de cibler la nation québécoise au complet sans tempérer ou ventiler par des exemples concrets. Je ne suis pas avocat mais je connais certains éléments des lois québécoises comme la Charte québécoise des droits et libertés qui protège justement la population contre les généralisations. McCleans échoue lamentablement le test de la ventilation et en cela, il commet un geste d’une grande rareté au Canada, le racisme basé sur les préjugés et la haine d’une nation fondatrice. En ce sens, McCleans doit être condamné.

Quand j’ai su que mon fournisseur de téléphonie cellulaire, était propriétaire de McCleans, je me suis demandé si mon argent pouvait possiblement servir à financer des actes racistes. Pour trouver réponse à ma question je me suis demandé quelle pouvait bien être la réaction de Rogers à cet article et si elle était intervenue pour s’excuser ou punir les auteurs de ces propos. Malheureusement, la réponse est non. Est-ce que Rogers est une si grosse compagnie qu’elle ne peut exercer un leadership efficace dans les circonstances? Je ne le crois pas. Est-ce qu’il serait possible que Rogers puisse être d’accord avec l’article et considérer que la nation québécoise est corrompue? C’est une possibilité puisqu’elle ne dit pas “non”…

J’ai donc contacté Rogers le 28 septembre pour leur demander de rétablir la situation dans les 48 heures faute de quoi je devrais me passer de leurs services lors du renouvellement de mon contrat avec eux en décembre. Je ne voulais définitivement pas financer une entreprise possiblement raciste. Lors de mon entretien avec un superviseur de l’entreprise, Monsieur Fabrice Lajeunesse, j’ai clairement énoncé les raisons de ma décision et ma demande a été bien reçue.

Malheureusement, passé le délai de 48 heures, je n’ai pas reçu les excuses requises, je me passerai donc dorénavant des services de Rogers, une société qui a les apparences d’un racisme orienté contre la nation québécoise dans son ensemble et à ce titre, elle devra se priver de mon argent.

Est-ce que le magazine McCleans a raison de dire que le Québec est corrompu?

Tuesday, September 28th, 2010

Tout le monde connaît maintenant la controverse causée par la publication d’un article qui tente de faire la démonstration que le Québec serait, selon l’auteur de l’article, la province la plus corrompue du Canada. Il s’agit d’une conclusion très grave à faire pour un journaliste puisque l’article, même s’il est bien documenté, met en évidence un tout autre portrait.

Comment arriver à une telle conclusion? Selon le journaliste responsable de cet article, le Québec compterait plus de scandales financiers, d’enquêtes sur la corruption des politiciens, des municipalités, dans le domaine de la construction ou sur la nomination des juges que toutes les autres provinces du Canada. Or, la différence entre le Québec et les autres provinces canadiennes est notre tradition napoléonienne de transparence et de démocratie. En effet, si au Québec on parle beaucoup plus de scandales et de corruption c’est peut-être du fait que nous avons des institutions qui en parlent avec plus de transparence voilà tout. Le fait de parler ouvertement de corruption ici ne signifie pas qu’en Ontario le problème soit moindre, cela signifie peut-être uniquement que le Québec est une nation plus mature et qu’elle est apte à traiter de ses problèmes internes plus ouvertement, avec plus de transparence et avec sérénité que l’Ontario.

Est-ce que McCleans a raison de dire que le Québec est corrompu?

La généralisation proposée dans l’article me préoccupe beaucoup au point tel que je me suis demandé si, en agissant ainsi, le magazine n’enfreignait pas la Charte québécoise des droits et libertés qui interdit la discrimination en fonction de la culture, des croyances, de l’orientation sexuelle ou de la religion. La Charte québécoise protège aussi la dignité de tous les québécois, c’est dans la loi.

Depuis 1993 je suis journaliste et j’ai occupé ces fonctions pour le Magazine RG, TVA, TQS, le Journal de Montréal et pour la revue Le Point devenue Gay Globe Magazine. J’ai personnellement été le témoin d’actes de corruption pendant ces années comme observateur et je peux facilement cibler les éléments de la société qui sont les plus susceptibles d’être corrompus au Québec. Par exemple, le monde politique est probablement le plus corrompu, suivi de près du monde de la construction et dans une moindre mesure, le domaine des levées de fonds pour les causes sociales. Ce sont mes observations personnelles. Toutefois et contrairement au Magazine McCleans, je suis en mesure de cibler des éléments de la société qui sont selon moi corrompus sans cibler un peuple, une race, une minorité ethnique ou une population quelconque.

Là où échoue McCleans dans son exercice journalistique est dans le fait de cibler la nation québécoise au complet sans tempérer ou ventiler par des exemples concrets.

Je ne suis pas avocat mais je connais certains éléments des lois québécoises comme la Charte québécoise des droits et libertés qui protège justement la population contre les généralisations. McCleans échoue lamentablement le test de la ventilation et en cela, il commet un geste d’une grande rareté au Canada, le racisme basé sur les préjugés et la haine d’une nation fondatrice. En ce sens, McCleans doit être condamné.

Quand j’ai su que mon fournisseur de téléphonie cellulaire, Rogers, était propriétaire de McCleans, je me suis demandé si mon argent pouvait possiblement servir à financer des actes racistes. Pour trouver réponse à ma question je me suis demandé quelle pouvait bien être la réaction de Rogers à cet article et si Rogers était intervenu pour s’excuser ou punir les auteur de ces propos racistes. Malheureusement, la réponse est non. Est-ce que Rogers est une si grosse compagnie qu’elle ne peut exercer un leadership efficace dans les circonstances? Je ne le crois pas. Est-ce qu’il serait possible que Rogers puisse être d’accord avec l’article et considérer que la nation québécoise est corrompue? C’est une possibilité puisqu’elle ne dit pas “non” publiquement.

J’ai donc contacté Rogers le 28 septembre dernier pour leur demander de rétablir la situation dans les 48 heures faute de quoi je devrais me passer de leurs services lors du renouvellement de mon contrat avec eux en décembre. Je ne voulais définitivement pas financer une société raciste. Lors de mon entretien avec un superviseur de l’entreprise, Monsieur Fabrice Lajeunesse, j’ai clairement énoncé les raisons de ma décision et ma demande a été bien reçue. Malheureusement, passé le délai de 48 heures, je n’ai pas reçu les excuses requises, je me passerai donc dorénavant des services de Rogers, une société qui a les apparences d’un racisme orienté contre la nation québécoise dans son ensemble et à ce titre, elle devra se priver de mon argent.

70- Du 3 au 5 septembre 2010 La Fête Arc-en-Ciel de Québec, pas que pour nous les gais…

Thursday, August 19th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photos: Fibcool

La Fête Arc-en-Ciel de Québec est l’événement officiel quant aux célébrations de la diversité sexuelle dans la Capitale et au niveau national puisque l’événement rayonne dans toutes les régions du Québec.

Il permet non seulement d’avoir un accès direct à de nombreuses organisations communautaires qui seront sur place pour informer, conseiller et parfois venir en aide aux personnes qui le voudraient mais il contribue aussi, à sa façon, à démystifier la réalité gaie en donnant par le visuel et le concret, un visage à cette réalité parfois méconnue même de nos jours.

Certains se questionnent par contre sur la nécessité aujourd’hui de tels événements. La questions est un peu tordue car s’il fallait se demander si le Festival Juste pour Rire de Montréal, le Festival de folklore de Drummondville ou encore le Grand Rire Bleu de Québec étaient encore nécessaires de nos jours, on passerait probablement à côté de la vraie question. Est-ce que ces événements procurent des retombées économiques réelles et est-ce que ces rassemblements contribuent à améliorer à long terme la perception de la société envers les gais et lesbiennes? Sur le premier point, il est indéniable que l’apport économique engendré par de tels événements est réel, les commanditaires ne reviendraient pas à chaque année si cela n’avait aucun impact. Quant à l’amélioration souhaitée de l’image globale des gais et lesbiennes, il est clair que le cheminement ne se fait pas à un rythme très rapide et qu’en l’absence de campagnes gouvernementales sur la question, ces événements correspondent à une sorte de mission participative qui est actuellement nécessaire.

Plusieurs au sein de la communauté gaie pensent toutefois que l’aspect “revendication” laissera ultimement sa place dans un futur rapproché vu l’égalité des droits acquis au Québec pour les gais et lesbiennes et l’accès facile à ces droits. Plusieurs pensent aussi que ces célébrations ne devraient exister justement que pour célébrer l’ouverture, la diversité, la mondialité. Pour le moment, le temps est venu pour Québec de célébrer main dans la main, au son de la musique et des spectacles et surtout, de profiter de l’occasion pour réaliser que nous vivons dans une sacré belle société tolérante et que nous devons aussi remercier ceux qui supportent les gais pour leur amitié.

70- Prêtre à la paroisse de Ste-Anne-de-Bellevue à Montréal Père Benoit: Liberté d’expression ou homophobie?

Thursday, August 19th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo Perebenoit.net

Abbé Benoit Morrier
Prêtre de la paroisse de Ste-Anne-de-Bellevue à Montréal

Il est tout à fait surprenant qu’encore en 2010, l’Église puisse toujours intervenir dans la vie sexuelle des québécois, elle qui a été impliquée dans de terribles scandales pédophiles  sur l’avortement, les enfants de Duplessis ou encore le statut légal des personnes homosexuelles.

Pendant qu’elle prétend avoir un droit de regard moral sur les québécois, en s’exprimant publiquement sur des sujets qui font pourtant l’objet de protections de la part de l’État, l’Église catholique, par ses représentants, persiste à le faire en refusant toutefois la moindre contribution au budget de l’État car elle ne paie aucune taxe ni impôt. Vous trouvez cela choquant? Attendez de lire l’histoire du bon Père Benoit…

La séparation de l’Église et de l’État est un concept qui n’est pas nouveau dans les sociétés démocratiques modernes et il a été instauré au Québec pendant la révolution tranquille. D’une part, les prêtres acceptaient de se retirer des affaires de l’État et, d’autre part, l’État renonçait aux taxes et impôts sur ces personnes privilégiées.

Condition: Restez en dehors des affaires publiques.

Depuis, l’Église ne paie évidemment toujours pas d’impôts ni de taxes mais plus les années passent, plus elle renie le concept de séparation pour participer aux débats publics sur de nombreux sujets. Est-ce acceptable que des gens privilégiés qui ne contribuent en rien aux affaires de l’État du Québec puissent venir brouiller les cartes en tenant des positions qui viennent aussi violer certaines lois? Qui dira oui à cela?

Car il faut l’admettre, le discours de prêtres catholiques québécois viole totalement la Charte des droits et libertés tant sur les droits des femmes que des personnes homosexuelles.

Par exemple, sur le blog du Père Benoit, abbé de Montréal, on peut lire: “Dans le but d’améliorer la situation des personnes dites de minorités sexuelles, le gouvernement du Québec a signé en décembre dernier « une politique de lutte contre l’homophobie » de 44 pages intitulée Ensemble vers l’égalité sociale. Dans sa politique « Ensemble vers l’égalité sociale », le gouvernement Charest va au-delà de la tolérance, au-delà de la compassion, au-delà même de l’acceptation sur le plan civil des unions de personnes de même sexe. Toute personne née au Québec et tout immigrant sait très bien que son origine humaine est de nature hétérosexuelle. (NDLR: L’insémination artificielle ou volontaire par des homosexuels vient contredire cette fausse information)

En voulant s’attaquer à l’ «homophobie» sous toutes ses formes [3], le gouvernement s’engage à « changer les mentalités » des individus, des familles, et de toutes les institutions civiles et religieuses du Québec.

Le texte se poursuit en énonçant quelques fausses vérités comme le fait de déclarer que la famille doit être protégée comme motif d’intervention religieuse alors que la définition de la famille n’a jamais été uniquement hétérosexuelle. Les affirmations faites par le Père Benoît visent à nier l’égalité aux homosexuels et en ce sens, elles violent la Charte québécoise qui protège l’orientation sexuelle. S’il souhaite tant participer aux débats de société, pourquoi est-ce que le Père Benoît ne commencerait pas par convaincre son église de payer des impôts et des taxes, après il pourrait parler avec la satisfaction du devoir accompli?

L’orientation sexuelle et la Charte Québécoise
Considérant que tous les êtres humains sont égaux en valeur et en dignité et ont droit à une égale protection de la loi;
Considérant que le respect de la dignité de l’être humain, l’égalité entre les femmes et les hommes et la reconnaissance des droits et libertés dont ils sont titulaires constituent le fondement de la justice, de la liberté et de la paix;
Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle
Nul ne doit harceler une personne en raison de l’un des motifs visés dans l’article 10.
Nul ne peut diffuser, publier ou exposer en public un avis, un symbole ou un signe comportant discrimination ni donner une autorisation à cet effet.

Le Père Benoit
ne répondra pas!
Par Roger-Luc Chayer
Dans un courriel daté du 10 août, le Père Benoit dit: “je vous remercie de votre invitation à poursuivre le débat mais je ne suis pas intéressé présentement. Mon ministère me garde bien assez occupé comme cela. Je tiens à vous présenter mes excuses si mon texte à pu vous blesser personnellement. Je l’ai modifié quelque peu et vous êtes dans votre droit d’en faire la critique.”

Mangez chic à la marina du vieux-port de Québec…

Tuesday, July 13th, 2010

Par Michel Cloutier

Si je vous en parle, c’est que j’ai découvert un petit endroit chic et bon genre, qui a la cote chez les gais et je parle du resto Riviera, sur le bord du Bassin Louise avec sa terrasse qui offre une vue splendide sur la cité. Je vous suggère d’essayer le club sandwich au homard, un must pour les fines gueules, une découverte qui ne laissera personne sur son appétit vous verrez.
www.riviera-quebec.com
Ouvert de mai à septembre, la visite s’impose et saluez Christian de la part de Gay Globe Magazine.

68- Le ministère de la santé fait erreur!

Wednesday, May 5th, 2010

Par : Carle Jasmin

Le Ministère de la santé du Québec, dans le cadre de la campagne ITSS sur les maladies transmises sexuellement diffusée dans certains médias nationaux et gais, se trompe fondamentalement sur le message. En effet, il parle d’étreintes, d’affection et de caresses comme modes de transmission de maladies comme l’herpès, la gono ou le SIDA alors que depuis plus de 20 ans, les gais se battent justement pour faire comprendre aux monde que ce sont là des comportement sécuritaires. Ce sont les relations non protégées avec échanges de fluides qui sont risquées, pas les simples caresses. On tourne encore et toujours en rond!

49- Pauline Marois sauvera le Québec?

Wednesday, May 5th, 2010

Montréal – La seule vraie bon-
ne nouvelle depuis la dernière
élection québécoise, mettant en
vedette lʼADQ de Mario Dumont
avec un vote historique vient de
sortir enfin de sa cachette. Ma-
dame Pauline Marois, la dame
de fer du Parti Québécois depuis
de nombreuses années, se pré-
sentera pour en devenir la chef.
Jamais le contexte politique
nʼaura été aussi favorable à la
nomination de Madame Ma-
rois qui bénéficie du retrait de
Gilles Duceppe qui nʼavait dé-
finitivement pas les reins assez
solides pour jouer dans la cour
des grands du PQ et dont les
sondages démontrent que Ma-
dame Marois pourrait FACI-
LEMENT gagner une élection
québécoise avec plus de 40 %
des votes, loin devant lʼADQ
et le Parti Libéral comme si
lʼélection de 2007 nʼavait été
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas au Parti Québécois. Les nombreux articles sur le sujet
dans cette édition le prouvent. Après lʼannonce par le chef du Bloc Québécois de sa lancée dans la course
à la direction du PQ, quelques minutes avant celle de Pauline Marois, voilà quʼil se retire 24 heures après.
Lʼorganisation de lʼévénement qui
porte le nom de Fierté Québec dans
sa version 2007 commence à faire
couler autant dʼencre que lors des
deux dernières années puisquʼà
quelques semaines du prétendu
événement de la Fierté à Québec,
rien ne semble bouger ou exister.
On annonce pourtant dans le pages
de la revue Être la tenue de lʼévé-
nement en juin mais si on doit se
fier aux expériences des autres
années, le risque dʼannulation est
plus grand que jamais.
Dʼabord, à la ville de Québec, per-
sonne ne peut confirmer lʼoctroi du
permis pour tenir lʼévénement, ce
qui déjà en soi constitue certaine-
ment une inquiétude pour les orga-
nisateurs.
Fierté Québec 2007
Plus de questions que de réponses…
En parallèle avec les risques dʼan-
nulation, Le Point a découvert que
lʼorganisation, qui a une adresse
sur la rue dʼArgenson, serait pour-
suivie à la Régie du logement, que
certaines dettes des années anté-
rieures nʼont toujours pas été ac-
quittées, que le site Internet nʼest
absolument pas pertinent puisquʼil
ne donne aucune information sur
le programme ou quoi que ce soit
dʼautre et que les organisateurs
sont déjà impliqués dans des pour-
suites judiciaires qui sont loin de
faire honneur au slogan de leur
événement : respect et solidarité.
Par le passé, Le Point avait suggéré
la prudence avant de verser quel-
que somme que ce soit. Les annu-
lations passées en sont la preuve.
Nous allons maintenir notre avis
de prudence et observer les déve-
loppements.quʼun règlement de comptes
contre André Boisclair. Madame
Marois sait de quoi elle parle
quand elle parle du PQ. Ministre
pendant de nombreuses années,
elle a été ministre des finances,
ce qui lui confère le privilège de
savoir exactement si la souverai-
neté est possible pour le Québec.
Pauline Marois fait partie de la
première équipe du PQ fondée
par René Lévesque. Elle incarne
donc la continuité avec des va-
leurs démocratiques et morales
fondamentalement opposées à
celles offertes par André Bois-
clair. Si les sondages continuent
sur la même lancée, dʼici quel-
ques mois, lors dʼune nouvelle
élection québécoise faisant suite
à la chute du gouvernement de
M. Charest, il est à parier que le
PQ lʼemportera facilement et que
lʼespoir renaîtra pour les anciens
péquistes/nouveaux adéquistes.

49- 400e de Québec : La marseillaise en solo par Roger-Luc Chayer

Wednesday, May 5th, 2010

Dans un geste sans précédent et jamais vu depuis le passage de la Nouvelle-France aux mains des Bri-
tanniques, un appel à la France sera lancé à partir du Parlement de Québec en direction de la France, en
passant par la vieille ville fortifiée et le fleuve St-Laurent, par le corniste classique Roger-Luc Chayer.
Québec, le 1er juin 2007 – Le
corniste classique Roger-Luc
Chayer, qui a oeuvré au sein
des plus importants orchestres
dʼEurope comme lʼOrchestre de
lʼOpéra de Nice, lʼOrchestre Phil-
harmonique de Nice, lʼOrches-
tre de Cannes et lʼOrchetre Na-
tional du Capitole de Toulouse,
qui cumule de nombreux
prix dont les Premiers prix de
cor et de Musique de chambre
du Conservatoire National de
Nice (France) fera lʼappel à la
France et à son amitié face au
Parlement de la Capitale natio-
nale à Québec et se servira de
la facade de lʼédifice pour pro-
jeter La Marseillaire (lʼhymne
national de la France) en direc-
tion de la vieille ville et du fleu-
ve St-Laurent pour suivre le che-
min tracé par les fondateurs de la
Capitale de la Nouvelle-France,
Québec. Roger-Luc Chayer in-
terprêtera en solo lʼoeuvre une
seule fois et la musique devrait
être entendue dʼune très gran-
de distance, appellant les québé-
cois à se souvenir… Roger-Luc
Chayer utilisera un instrument
de Marque Holton, celui qui a
servi à son Premier prix de cor en
1991 et la prestation sera diffu-
sée en différé sur Gay Globe TV
au www gayglobe.us en juillet.

49- Le premier groupe média gai au Québec

Wednesday, May 5th, 2010

Tout doucement, contre vents et tempêtes, un groupe média sʼest hissé au premier rang des médias qué-
bécois et les organisations internationales de contrôle le confirment : Le Point et Gay Globe TV sont les
médias les plus consultés et lus.
Lʼorganisation Alexa, réputée
dans le domaine de la statisti-
que Internet et associée aux plus
importants moteurs de recher-
che au monde comme Amazon,
Google ou yahoo le confirme:
Gay Globe TV et la Revue Le
Point dominent largement le
Québec en termes de taux de
lecture confirmé.
Ça signifie donc que lʼassocia-
tion entre les deux médias gais
dont un en format magazine et
lʼautre en Webtv est très proli-
fique et surtout, place le groupe
média en première position des
médias gais les lus lus du Québec
loin devant Fugues qui bénéficie
pourtant encore dʼune ancienne
réputation datant dʼune époque
où il y avait moins de concur-
rence dans le même marché.
Tableau comparatif des
statistiques et taux de lec-
ture pour les principaux
médias homosexuels du
Québec en date dʼavril
2007
1- Le Point/Gay Globe TV
989 811ème au monde avec une
augmentation de 29 % en trois
mois. PREMIER MÉDIA
3- La Voix du Village
6 537 097e au monde avec une
perte de 60 % en trois mois.
SECOND MÉDIA
2- Fugues
7 358 488e au monde et aucun
changement en trois mois.
TROISIÈME MÉDIA
Magazine RG/Magazine Être/
Gayradiobec
Les trois publications ont des
taux tellement bas que le mo-
teur Alexa les considère comme
inexistants ou non significatifs.
Le vrai chiffre nʼest pas ce
qui est imprimé mais ce qui
est lu! Voilà ce qui serait, selon
notre expérience, une déclara-
tion beaucoup plus réaliste de
la situation quant au taux de
lecture. Prenons par exemple le
magazine Fugues. On annonce
lʼimpression de près de 50 000
exemplaires mais personne ne
compte les retours. Or, nous
voyons tous dans les kiosques
quʼil ne manque jamais de re-
vues et quʼil en reste toujours
un peu partout jusquʼà la sortie
de lʼédition suivante. Il serait
donc plus judicieux de se fier
au nombre de copies lues plutôt
quʼà la quantité imprimée qui
se retrouve à la récupération.
Même chose avec les faux ti-
rages qui minent la crédibilité
des médias gais au Québec et
pour lesquels deux médias
gais, dont un orienté vers la
mode, devront bientôt sʼexpli-
quer devant leurs clients et an-
nonceurs, de gré ou de force…
Le réseau Familles
dʼaujourdʼhui poursuit un
groupe montréalais à la
défense du mariage gai en
usurpation dʼidentité
(CNW) Le réseau, un organisme
au service des familles québé-
coises depuis plus de dix ans,
annonce quʼil poursuit, pour une
valeur de 520 000 $, les deux
responsables dʼun regroupement
gai qui ont utilisé son nom pour
revendiquer publiquement le
droit au mariage entre couples
de même sexe en se présentant
aux médias comme leurs repré-
sentants. M. Lagaçé et M. Mi-
chael Hendrix, des militants
gais, ont fait des déclarations
largement reprises par les jour-
naux et les sites Internet en fin
de semaine, en attribuant leurs
idées à Familles dʼaujourdʼhui.
Familles dʼaujourdʼhui les met
donc en demeure de se rétracter
immédiatement dans lʼensemble
des médias canadiens et de ces-
ser de se présenter comme porte-
parole de cette organisation.

44- Le Conseil de Presse Gai du Qc

Saturday, April 3rd, 2010

Le plus ancien conseil éthique en matière dʼhomosexualité et de gestion de la nouvelle dans les médias fait un retour avec la mise en place de nouvelles structures permettant de faire lʼanalyse et la gestion des plaintes du public de manière simple et efficace. Le Conseil de Presse Gai du Québec souhaite aussi servir dʼexemple en matière dʼactivité bénévole en offrant son expertise comme corporation sans but lucratif.
Par:
Roger-Luc Chayer
Photo:
CPGQ
Article
Actualités
Régulières
Résumé:
La Conseil de Presse Gai du Québec existe toujours et il accueille les plaintes du public quel quʼil soit sur le traitement de la nouvelle sur lʼhomosexualité depuis 2001.
20

43- Mariage gai Québec courtise le monde entier

Saturday, March 20th, 2010

Québec dit «Oui, je le veux» aux touristes. Misant sur le romantisme du Vieux-Québec, lʼOffice de tourisme lance cette semaine une campagne de séduction auprès des fiancés du monde entier. Un marché très lucratif.
Lʼan dernier, Jason et Christine, deux Américains de Boston, ont dépensé plus dʼun demi-million de dollars pour célébrer leur mariage. Au Château Frontenac. Avec plus dʼune centaine dʼinvités chacun, le couple a fait plusieurs heureux dans la capitale.
«Nous nʼavons pas de données sur le nombre de mariages entre touristes à Québec, mais cʼest une niche intéressante», assure Daniel Gagnon, directeur des communications de lʼOffice. Question de développer ce marché, une toute nouvelle section de son site Internet sera dédiée spécifiquement aux futurs mariés. Elle sera mise en ligne cette semaine, sitôt la traduction en anglais achevée. Ainsi, les fiancés pourront découvrir les entreprises qui offrent leurs services pour les mariages, des bijouteries aux entreprises de location de limousines (et calèches), en passant par les fleuristes. Sans oublier les salles propices aux voeux éternels. «Un mariage peut être un événement très solitaire quand les mariés nʼinvitent personne comme ça peut ressembler à un mini congrès quand les invités sont nombreux», observe Daniel Gagnon.
À lʼaffût des endroits romantiques, de nombreuses revues spécialisées se sont informées ces dernières années auprès de lʼOffice de tourisme sur les possibilités de mariages dans la capitale. Mais ce sont les pressions de la marieuse Francine Lortie qui ont convaincu Québec de courtiser les fiancés étrangers. La femme a elle-même organisé le mariage dʼune vingtaine de couples étrangers. Si des gens dʼaussi loin que les Bermudes viennent à Québec pour convoler en justes noces, la majorité provient de la côte est américaine.
«Ce sont des gens prêts à dépenser un peu plus que les autres. Cʼest sûr que cʼest plus facile de se marier dans sa petite ville, mais ces gens aiment lʼaventure, alors ça ne les gêne pas de faire voyager tous leurs invités», observe Mme Lortie. Évidemment, le Château Frontenac remporte la palme des lieux de prédilection chez les touristes – mariés. Reste que le Musée des beaux-arts, la chapelle du Séminaire et le Cercle de la Garnison charment aussi. «Des fois, ils viennent deux seulement. Dʼautres fois, ils ont 25 invités ou encore 100. Cʼest un marché extraordinaire», assure Mme Lortie.
La marieuse a dʼailleurs organisé lʼunion dʼun couple ayant attiré plus de 120 proches à Québec. La femme a fait venir sa famille des États-Unis, tandis que lʼhomme a fait venir la sienne des Bermudes.
Capitale canadienne du mariage, Niagara Falls accueille annuellement plus de 1200 mariages. Une brève visite dans Internet permet de constater lʼampleur de ce marché pour la ville frontalière. Six entreprises rivalisent dʼimagination pour séduire les couples. Certaines vont jusquʼà offrir des forfaits tout inclus. Pour 849 $US, un couple a droit aux services dʼune marieuse, à la location dʼun smoking, de bijoux, à lʼassistance pour le permis de mariage (qui coûte 100 $ en Ontario), à la décoration dans une chapelle et à une (romantique) visite dans un vignoble. Et sʼil faut en croire lʼexpérience de Niagara Falls, Québec devra également faire la cour aux couples homosexuels si elle veut se tailler une place dans ce marché. Légalisé en juin 2003 en Ontario, le mariage gai représente désormais 15 % des unions célébrées dans le décor des chutes les plus imposantes du pays. Fait intéressant à noter, Niagara Falls a surtout la cote auprès des lesbiennes. En date du 1er octobre, 119 couples de femmes ont uni leur destinée en 2006, tandis que 42 couples dʼhommes faisaient de même.
Au Québec, plus de 22 000 mariages ont été célébrés en 2005, dont 450 entre conjoints de même sexe.

Les bonnes perles politiques de la grande nation du Québec OSM et Boisclair: gaspillage et craintes

Wednesday, March 17th, 2010

Le gouvernement du premier ministre Jean Charest vient dʼannoncer la semaine dernière quʼon allait démolir la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal pour la remplacer par une nouvelle salle, uniquement pour répondre aux besoins techniques de lʼOrchestre symphonique de Montréal. Quelle affaire…! Le gouvernement se comporte comme sʼil était à la tête dʼune nation si riche et puissante que le budget national ne pouvait être affecté par la démolition et la construction dʼune nouvelle salle de concerts, pour quelques dizaines de musiciens qui nʼont rien à foutre du Québec alors quʼil existe de nombreuses crises en éducation et SIDA quʼil faudra tôt ou tard affronter. Contrairement à la plupart des pays européens qui appliquent des règles strictes de quotas aux orchestres symphoniques, 40% maximum des musiciens dʼun orchestre subventionné en France peuvent être étrangers. Le Québec fait office du tiers-monde en matière de culture et de protection de la culture. Moins de 10% des musiciens de lʼOrchestre Symphonique de Montréal sont québécois et sous prétexte de faire venir les meilleurs du monde, ce qui est entièrement faux, on persiste à refuser aux musiciens québécois de talent un emploi à lʼorchestre national alors que dans tous les orchestres européens, il y a des québécois réfugiés. À quand une politique honnête en matière de quotas au Québec? Pourquoi investir des millions alors que le talent local doit sʼexpatrier pour vivre?
Images de la vie politique
Est-ce que vous feriez confiance à cet homme pour devenir le premier président de la République du Québec? 70% des québécois répondent non à la question. À quand un leader indépendantiste reconnu de tous?

Le débat sur l’euthanasie se transporte au Québec

Saturday, March 6th, 2010

Le débat sur la fin de vie dans la dignité est d’actualité au Québec et malgré l’inconfort causé
par une telle réflexion, il est nécessaire d’en parler ouvertement afin que l’on comprenne bien
la différence entre le suicide assisté et l’euthanasie médicale et ses conséquences.

En 1995, j’ai rédigé pour un
magazine gai du Québec un
dossier provocateur de par sa
nature même qui portait le titre:
Le suicide assisté, Le dernier
véritable pouvoir.
N’oublions pas qu’en 1995, le
monde vivait le pire de l’épidémie
du SIDA avec des centaines
de morts par année rien
qu’au Québec (près de 30%
des hommes gais du Québec
sont morts de cette maladie à
une certaine époque) et juste
avant l’arrivée de la trithérapie
qui allait révolutionner le taux
de survie des patients atteints
de cette maladie. La question
sur l’euthanasie devait donc se
poser dans ce cas du moins.
Depuis, on se contente, dans le
milieu médical, de nier son existence
tout en offrant aux grands
malades des traitements de fin
de vie qui “peuvent potentiellement
causer la mort”, une
euthanasie cachée mais réelle.
portant de souligner que dans
toute cette réflexion et peu
importent les croyances religieuses,
il faudra identifier non
pas que la façon d’accéder à
l’euthanasie pour les personnes
qui en feront la demande, mais
surtout, comment éviter les
abus et les morts résultant de
l’incompréhension ou de la perception
de mauvais signaux.
Si l’État s’intéresse à la question,
c’est qu’il gagne à mettre
fin à des traitements coûteux
qui rapportent moins que les
impôts et taxes payés par les
personnes en fin de vie, ça
aussi il faudra en parler et surtout
se protéger contre un État
qui pourrait y voir un moyen
de contrôler son déficit. Il faut
aussi en parler pour se protéger
des abus communautaires
constatés en Suisse alors que
des gens se donnaient la mort
dans des stationnements, avec
des sacs de plastique remplis
d’hélium. Nous y reviendrons…
Tout d’abord, il faut faire la distinction
entre l’euthanasie et le
suicide assisté. Les deux actes
sont illégaux et criminels au
Canada. L’euthanasie, selon le
Centre National des Ressources
Textuelles et Lexicales est
“une mort douce, de laquelle
la souffrance est absente, soit
naturellement, soit par l’effet
d’une thérapeutique dans un
sommeil provoqué.” alors que le
suicide assisté, selon l’Encyclopédie
thématique du Curateur
Public du Québec, est “le fait
d’aider quelqu’un à se donner
volontairement la mort en lui
fournissant les renseignements
ou les moyens nécessaires, ou
les deux.”
Dans la lignée du débat lancé en
France par l’Association pour le
Droit de Mourir dans la Dignité,
qui tente de faire changer la législation
pour admettre certains
actes médicaux qui auront pour
effet d’abréger la vie et donc, le
temps de souffrance, il est im-

Vaccin contre le VIH-sida: Québec doit oublier l’usine

Saturday, March 6th, 2010

Le tout premier vaccin contre le VIH-sida ne sera pas produit à Québec. La Fondation Bill
Gates et le gouvernement canadien ont préféré mettre le projet sur la glace.

Le recteur de l’Université Laval,
Denis Brière, en a eu la confirmation
mercredi lors d’un entretien
avec des représentants
de l’Agence canadienne de la
santé publique : aucune des
quatre universités qui étaient
sur les rangs pour diriger ce
projet-pilote n’a remporté l’appel
d’offres, fruit d’un partenariat
entre Ottawa et la fondation
Gates. Québec mord la poussière,
mais elle n’est pas la
seule : London, Peterborough
et Winnipeg repartent aussi
bredouilles.
«On n’a pas voulu nous donner
de raisons. Mais on a compris
qu’il n’y aurait pas de deuxième
chance», a indiqué M. Brière lors
d’un entretien avec Le Soleil. Le
recteur s’étonne de cette situation
«inhabituelle», précisant
qu’il est très rare que ce genre
d’appel d’offres soit annulé à la
toute dernière minute. «On a
travaillé sur ce projet pendant
près d’un an, on a mis beaucoup
d’énergie pour réunir 27
partenaires. On trouve ça très
déplorable qu’il n’y ait pas eu
de gagnant et que le projet soit
abandonné», affirme-t-il. L’Université
estime que l’ébauche de
sa candidature lui a coûté plus
de 750 000 $, en calculant le
temps investi par son personnel.
Selon l’entente conclue, le Canada
devait financer la majorité
des coûts liés au projet – 60 millions
$ -, alors que la Fondation
Bill Gates s’était engagée à allonger
28 millions $.
L’argent devait servir à financer
la «conception, construction
et mise en marché d’une usine
pilote de vaccins contre le
VIH-sida destinés aux études
cliniques au Canada», pouvaiton
lire dans un document de
l’Université soumis à la Ville de
Québec.
Avec ses 250 scientifiques, le
Centre de recherche en infectiologie
de l’Université Laval
est l’un des plus importants au
Canada, regroupant 250 scientifiques.
Son directeur, le Dr Michel
G. Bergeron, fait de la lutte
contre le VIH-sida une priorité.
Et l’Université Laval entend
bien poursuivre dans cette voie.
«On va continuer à développer
l’avancement des connaissances
concernant le VIH-sida à
l’Université Laval, a indiqué M.
Brière. Si jamais le projet ressuscite
sous une autre forme,
on sera toujours là.»
Gay Globe Magazine
sur le web
www.gayglobe.us
Le cahier de candidature, qui
comportait une étude de faisabilité,
a été financé à parts égales
entre la Ville de Québec et
le gouvernement provincial, à
la hauteur de 350 000 $.
«En bout de ligne, ce n’est pas
l’Université Laval qui est perdante,
c’est plutôt le développement
d’un vaccin contre le VIHsida.
Il va encore y avoir des
délais, et c’est dommage pour
les pays en développement»,
ajoute M. Brière.
À la Fondation Bill Gates, on
nous a référé mercredi à l’Agence
canadienne de la santé publique,
qui nous a répondu par
un courriel laconique. «Pour
l’avenir, le gouvernement du
Canada et la Fondation Gates
continueront de travailler ensemble
dans le but d’accélérer
la mise au point d’un vaccin sûr,
efficace, abordable et accessible
contre le VIH-sida. Compte
tenu de l’importance de nos objectifs,
nous examinons toutes
les options et nous prendrons le
temps nécessaire pour veiller à
ce que l’orientation que nous
prenons et les activités que
nous choisissons d’appuyer
produisent des résultats optimaux
», peut-on lire dans la
missive envoyée au Soleil.

Une caisse pop qui partage…

Monday, February 22nd, 2010

Photo: la mascotte Bienvenue, lors de lʼassemblée annuelle des membres de la Caisse populaire de Québec au Capitole.
Québec, le 3 mai 2006 – Lors dʼun exercice démocratique, les membres présents à lʼassemblée générale annuelle de la Caisse populaire Desjardins de Québec, tenue le 26 avril dernier au Cabaret du Capitole de Québec, ont appuyé le projet de partage des excédents proposé par le conseil dʼadministration. Ce sont
1 100 000 $ qui seront versés en ristournes individuelles et 200 000 $ au fonds dʼaide au développement du milieu.
En 2005, près de 325 000 $ ont été investis dans des projets de développement du milieu. Depuis la fusion des caisses du faubourg Saint-Jean-Baptiste et du Vieux-Québec en 2001, plus dʼun million de dollars ont été injectés pour appuyer des projets culturels, éducatifs et communautaires.
M. Marc Gourdeau, coordonnateur du Théâtre Premier Acte a reçu lors de cette soirée le Prix de lʼengagement social et culturel 2006, assorti dʼune bourse de 2000 $ pour son engagement exceptionnel à lʼégard des jeunes créateurs de la relève, notamment pour son projet LʼAnnexe – Centre de services culturels.
Les membres présents ont pu voter pour leur équipe favorite lors dʼun match dʼimprovisation musicale enlevant présenté par Les Soirées de Musique Fraîche.
La Caisse a également présenté les cinq jeunes espoirs de la chanson du projet 5 X 5 du Théâtre Petit-Champlain.
Avec un actif de 258.9 millions de dollars, la Caisse populaire Desjardins de Québec est un acteur important du développement de la capitale nationale. Elle offre des produits et services à plus de 14 500 membres et supporte près de 150 organismes culturels et communautaires.

Un nouveau coordonnateur

Monday, February 22nd, 2010

Cʼest le 14 mars dernier que le Comité organisateur de la Fête Arc-En-Ciel de Québec 2006 sʼest donné un nouveau coordonnateur. Yoan Chatel, impliqué dans plusieurs organismes et événements de la communauté altersexuelle de Québec, a accepté avec enthousiasme ce poste.
Bien branché sur la réalité gaie de la région de Québec, membre de Prisme Québec, de Gris Québec, dʼAlternʼArt et actif à la semaine de la diversité sexuelle et bénévole lors de la dernière Fête Arc-en-Ciel, Yoan Chatel a sû sʼentourer de gens dynamiques et compétents. Le Comité organisateur formé de dix (10) membres, provenant dʼhorizons divers, a déjà des idées intéressantes pour présenter une version encore plus festive de lʼévénement qui a reçu lʼapprobation générale lors de sa dernière édition en 2005.
Les membres du Comité organisateur, en parfait accord avec le coordonnateur, veulent continuer dans la même veine en faisant de la Fête Arc-En-Ciel de Québec un événement ouvert à tous et à toutes sans que personne nʼait un sentiment de ghettoïsation de la communauté altersexuelle de Québec.
La collaboration avec lʼAssociation des gens dʼaffaires du Faubourg et la Caisse populaire de Québec est encore au rendez-vous. Les Brasseurs du Nord (bière Boréale) sʼassocient pour la première fois à lʼévénement. À ces appuis majeurs viennent sʼajouter ceux de la Ville de Québec, du Cabaret Club Le Drague, du sauna Hippocampe et de beaucoup dʼautres commanditaires dont la revue Le Point.
Les 2 et 3 septembre prochain, la rue Saint-Jean sera piétonne pour lʼoccasion. Il est déjà prévu plus de spectacles sur la rue, des scènes continuellement vivantes ainsi que de lʼanimation de toutes sortes pour faire de ces deux journées de fêtes, un moment mémorable pour tous.
Le comité organisateur est à pied dʼoeuvre afin dʼélaborer une programmation touchant plusieurs aspects du vécu altersexuel tout en gardant en mémoire que le but de la fête est aussi de créer des liens avec lʼensemble de la société. Comme pour la dernière fête, le comité sʼengage à ne pas faire de déficit et à ne laisser aucune dette en suspens.
Le Comité organisateur lance un appel à tous ceux et à toutes celles qui voudraient sʼimpliquer dans lʼorganisation et la présentation de la fête. On peut obtenir de lʼinformation en communiquant par courriel ou par téléphone à [email protected] ou au (418) 809-3383.
NDLR: La revue Le Point est fière partenaire et commanditaire de la fête Arc-en-Ciel de Québec depuis ses débuts et la communauté gaie de Québec peut venir nous rendre visite lors de la journée communautaire pour partager quelques idées et soumettre des suggestions de dossiers pour 2006-2007.

Action démocratique du Québec: Un parti politique d’une hypocrisie crasse

Monday, February 22nd, 2010

Est-ce que lʼAction Démocratique du Québec (ADQ) est un parti vraiment crasse?
Le président de lʼAction Démocratique du Québec, Yvon Picotte, a présenté lundi ses excuses au chef du Parti Québécois, André Boisclair, pour des propos tenus la veille, lors du conseil général du parti.
M. Picotte avait accusé le chef péquiste dʼavoir manqué de courage en ne se présentant pas à la récente élection complémentaire dans Sainte-Marie/Saint-Jacques, une circonscription qui compte une bonne partie de la communauté gaie de Montréal.
Par la suite, M. Picotte a également fait référence à Lucien Bouchard, mentionnant que lʼex-premier ministre avait deux enfants et quʼil voulait un avenir pour sa jeunesse, ajoutant que M. Boisclair ne pouvait en dire autant.
«Jʼai tenu, dans le contexte émotif dʼun discours où jʼévoquais lʼavenir de nos enfants, des propos qui ont pu paraître offensants et qui ne reflètent pas ma pensée. Si mes propos ont blessé M. Boisclair ou toute autre personne, je tiens à dire que je le regrette sincèrement et quʼà cet égard, jʼoffre mes plus profondes excuses», a dit M. Picotte, par la voie dʼun communiqué.
Lʼancien ministre libéral a ajouté que les gens qui le connaissaient savent quʼil est «un homme qui valorise avant tout le respect des êtres humains».
LʼADQ et les gais québécois, une histoire de haine perpétuelle
Depuis 2001, Le Point et son rédacteur en chef tentent dʼavoir des contacts normaux avec Mario Dumont et lʼADQ. Peine perdue, les relations entre ce parti et notre publication sont difficiles et franchement désagréables. Mario Dumont a accepté à une seule reprise dʼaccorder une entrevue à lʼéditeur du Point, cʼétait entre deux fonctions, dans sa voiture, par cellulaire, comme sʼil avait eu le temps de parler aux gais entre une bière et un chips, comme si, lorsquʼil parle à un gai, il donnait lʼimpression quʼon veut coucher avec lui et avoir plus que son opinion politique sur un sujet dʼactualité et quʼil ne le voulait pas, ce pudique pantin.
Être gai ne signifie pas quʼon veuille du sexe avec tout ce qui bouge. Être gai Messieurs Dumont et Picotte cʼest être plus sensible aux droits sociaux des uns, aux conditions des sidéens des autres et dans le cas de lʼauteur de ces lignes, éditeur dʼun média gai, cʼest de transmettre et de faire comprendre vos positions politiques puisque vous vivez avec les deniers de lʼÉtat et que vous avez lʼobligation de répondre de vos actes face au public. Insulter les homosexuels et rire de leur condition relève de la stupidité, du suicide politique et franchement, ne fait que confirmer ce que nous savions tous déjà, que vous nʼêtes dans la «game» que pour le fric, surtout pas pour lʼavancement du Québec. Sortez-en au plus vite!

Avant 65 ans, risques de violation!

Monday, February 22nd, 2010

Le gouvernement du Québec prépare une nouvelle stratégie dʼintégration des données sur la santé pour les Québécois. Est-ce que la nouvelle stratégie est sécuritaire pour tous?
Dorénavant, les Québécois seront reliés, sʼils le veulent, à un vaste réseau informatique qui intègrera les médecins, les hôpitaux, les pharmaciens et, règle générale, tous les services de santé offerts habituellement aux Québécois. On nous assure que lʼobjectif est de mieux gérer les services de santé en permettant à tous les professionnels de voir dʼun seul coup dʼoeil, lʼensemble du dossier-patient des personnes.
Dans les faits, rien nʼempêchera qui que ce soit dʼavoir un accès facile et complet à lʼensemble du dossier santé des Québécois, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, dʼoù la décision de rendre facultative lʼadhésion au nouveau programme. Avant lʼâge de la retraite, le dossier médical dʼune personne est un élément important de la vie privée qui est protégé actuellement par la loi et même un médecin qui désire avoir accès aux antécédents dʼun patient doit obtenir une autorisation écrite avant dʼavoir des renseignements.
Dans le nouveau système, nʼimporte quel fournisseur de services pourra, avec nʼimporte quel ordinateur, faire sortir et accéder à lʼensemble des antécédents médicaux dʼune personne et le nouveau système pourrait permettre le trafic dʼinformations,
comme on peut le voir régulièrement avec les dossiers de la Société de lʼAssurance Automobile du Québec. Même chose avec les dossiers des gens aux prises avec des procédures judiciaires. Nʼimporte quel avocat pourrait obtenir, grâce à ses contacts, des renseignements médicaux sur les gens alors que ces renseignements ne sont accessibles actuellement quʼavec la permission écrite dʼun juge, ce qui nʼest pas facile à obtenir.
Le nouveau système de fichier central pour la santé des Québécois pourrait sʼavérer être un désastre pour les personnes de moins de 65 ans alors que pour les personnes âgées, on pourrait mieux contrôler les erreurs médicales en évitant les prescriptions multiples. Sans système de sécurité par code dʼaccès auquel les professionnels nʼauraient accès quʼen présence des patients, le système risque dʼêtre un échec et causer bien plus de peur que de bien, cʼest à lʼÉtat de nous convaincre que le fichier sera sécuritaire!

Le retour des drags au Québec

Saturday, January 23rd, 2010

Le phénomène des drags au Québec est en pleine renaissance autant en popularité auprès du public que chez les artistes qui veulent pratiquer cet art et qui le font plus ouvertement que jamais.

Tout d’abord, si vous aimez la photo d’accompagnement de cet article, nous vous invitons à visiter le site de son créateur, Jack Mackenroth au thequeensofdrag.com qui a donné son aimable autorisation de publication sur cette photo absolument fantastique.

Montréal a toujours été une sort de Mecque mondiale du phénomène drag queen et dès les années 30, on y présentait de nombreux spectacles de cabaret en commençant avec l’intemporelle Guilda.

Grâce aux spectacles de tels artistes et aux revues musicales très populaires des années 50 à 80, le phénomène est devenu une forme d’art respectée du public québécois qui remplissait les salles de Guilda dès qu’elle se produisait ou qui était rivé devant les écrans de télé dès que la star apparaissait à une émission de variétés.

Maintes fois imitée mais jamais égalée, Guilda a quand même fait des petits dans des variantes plus intimes comme avec Luc d’Arcy, Mado Lamotte ou Michel Dorion, qui sont les plus réputées à l’heure actuelle.

La popularité des drags ne se dément pas et en 2008, GGTV osait mettre en ondes une émission portant sur les 20 ans de la mort de Dalida qui figure encore en 2010 dans les 10 émissions les plus vues de la seule webTV gaie au Canada.

Le premier segment du documentaire était alors présenté par Mado Lamotte qui a raconté son amour et l’origine de sa passion pour la grande Dalida, avec une mise en scène visuelle absolument géniale à tel point que le document, deux ans plus tard, est encore présenté dans les nouveautés de GGTV au www.gayglobe.us/dalida1.html

Les admirateurs de Mado peuvent aussi voir le document directement sur le site du comédien au www.mado.qc.ca dans la section Télémado.

Le phénomène drag queen n’est pas qu’un show de gars déguisés en filles ou une forme artistique développée principalement par la communauté gaie, c’est aussi un phénomène social qui a le sens des responsabilités et qui fait sa part partout dans le monde soit pour faire avancer les droits des gais ou pour contribuer à financer des causes comme la recherche et la prévention dans le domaine du VIH/SIDA.

Les drag queens sont des acteurs au coeur sensible qui chantent par passion et refont vivre les plus grandes divas d’un autre temps et sans elles, nous en serions probablement encore aux spectacle de variétés avec Manda Parent qui donne une bonne raclée à son gendre Gilles Latulippe.

Les drag queens se produisent dans de nombreux endroits au Québec mais principalement au Cabaret Chez Mado (mado.qc.ca), au Café Cléopâtre (cleopatramontreal.com), au bar le Cocktail (Village Gai de Montréal), souvent les samedis au Club échangiste Le 3333 Bélanger (sauna3333.com) ou au Cabaret Le Drague de Québec (ledrague.com)

Lʼart visuel à lʼhonneur

Thursday, January 14th, 2010

La ville de Québec vivra une deuxième édition du
Festival dʼart gai de Québec du 28 avril au 28 mai.
Lʼengouement suscité lʼan dernier autour de cet
événement permet dʼespérer encore plus
dʼéclat cette année.
Les membres du Conseil dʼadministration dʼAlternʼArt de Québec sont
plus que satisfaits de la brochettes dʼartistes et des activités qui sont au
programme de cette année.
Expositions
Outre les activités de la scène, les arts visuels, peinture et photographie,
occuperont lʼavant-scène. Le collectif Lentille Libre formé de
photographes amateurs gais profiteront de lʼoccasion pour présenter une
série de clichés  autour du thème  «La Ville de Québec ». Cette exposition
débutant le 28 avril fera découvrir certains coins et aspects de la ville
de Québec  sous des points de vue  exceptionnels. Cette exposition se
tiendra au 221 rue Saint-Jean. « HORIZONS » de lʼartiste peintre Marleen
Provençal séduira les visiteurs  à la Galerie du Faubourg ( bibliothèque
Saint-Jean-Baptiste ) à compter du 4 mai. Lʼartiste-photographe Étienne
Boucher présente « HOMOSENSUAS II » qui est la suite de lʼexposition
de lʼan dernier. Cette fois Étienne Boucher nous présente la sensualité
et lʼérotisme homosexuel au masculin à LʼEspace Contemporain au
313 de la rue Saint-Jean. « PRO-CRÉATION » montée et présentée par
Cindy Labonté et Étienne Boucher se joindra à « HOMOSENSUAS
».  Proposant une touche ludique et cynique voir même provocatrice à
la sexualité moderne cette exposition ne laissera personne indifférent.
LʼObservatoire de la Capitale sera lʼhôte dʼune exposition de photos fort
originale. Encore une fois, mais dans un tout autre registre, Étienne Boucher
nous séduira par des photos format géant de cours intérieures du quartier
Saint-Jean-Baptiste.  Cette exposition se tiendra du 18 mai au 15 octobre 2006.
Littérature
Le Festival dʼart gai de Québec tient à souligner lʼexcellence et la
pertinence dʼune oeuvre littéraire francophone internationale en remettant
le prix AlternʼArt 2006 à un écrivain qui publié en 2005. Lʼouvrage
sélectionné, aura influencé ou influencera de façon spéciale lʼensemble
de la collectivité en rapport avec certains aspects du vécu altersexuel. Une
remise officielle du prix se fera au Cabaret Club Le Drague le lundi 1er mai
lors dʼun 5 à 8. Outre lʼauteur des invité-es de marque seront sur place.
Pour tout savoir sur les différentes expositions du festival dʼArt
gai de Québec, consultez le
www.alternartquebec.org

Hydro-Québec gâche tout!

Thursday, January 14th, 2010

Hydro-Québec hausse dès le 1er avril 2006
le tarif de base de ses abonnés de plus de 5%,
un scandale financier pour les uns, un retour
aux mauvaises habitudes écologiques pour les
autres
Montréal – Le 28 février dernier, la société dʼétat responsable de
lʼapprovisionnement hydro-électrique du Québec annonçait quʼelle
allait augmenter ses tarifs de base de plus de 5% le 1er avril 2006,
prétextant ne plus avoir les budgets nécessaires pour opérer de façon
rentable la société dʼétat québécoise.
Fleuron du Québec depuis les années ʻ70, Hydro-Québec est, dans
le monde, la société hydro-électrique la plus rentable, loin devant
ses équivalents américain et européens. Des milliers de rivières, sur
tout le territoire du Québec, permettent à Hydro-Québec dʼavoir un
approvisionnement quasi illimité et voilà quʼen prétextant ne plus
pouvoir faire les profits exigés par le Gouvernement, Hydro punit ses
consommateurs.
«On a demandé aux québécois, pendant des années, de faire des efforts
pour ne pas gaspiller lʼélectricité, en contrôlant leur consommation,
en effectuant de nombreux changements dans leurs habitudes de
consommation, en modifiant certains systèmes électriques, tout
ça pour montrer lʼexemple et économiser des frais dʼélectricité.
On avait dit alors quʼen investissant dans de nouveaux systèmes,
on allait pouvoir récupérer son argent à moyen terme avec les
économies réalisées. Cʼétait sans compter sur la trahison dʼHydro-
Québec qui nʼavait pas déclarée alors quʼelle allait demander des
augmentations massives des tarifs hydro-électriques, comme si tous
les efforts consentis par les québécois ne comptaient pas, comme si
la parole dʼHydro ne valait rien!», déclare un représentant écologiste. Hydro nʼen finit plus de se
plaindre…
Entre 2004 et 2006, Hydro-Qué-
bec demandait et obtenait du
Gouvernement du Québec des
augmentations tarifaires de plus
de 11%.  Dans dʼautres secteurs,
cette simple augmentation serait
lʼéquivalent dʼun choc économi-
que grave.
Chez Hydro-Québec, le fait
de punir tous les efforts des
consommateurs a pour effet
de démotiver le marché face à
lʼéconomie dʼénergie, le Québec
serait, dʼaprès de nombreux ob-
servateurs, au même niveau éco-
logique que dans les années ʻ60.

Spartacus: attention aux faussaires

Saturday, January 9th, 2010

Le Point – Le très célèbre guide gai international Spartacus, dont
les bureaux sont situés en Allemagne et qui propose son guide depuis
plus de 12 ans, souhaite émettre un avis à lʼintention des membres de
la communauté gaie québécoise et des commerçants susceptibles de
faire lʼobjet de sollicitations en son nom. En effet, depuis quelques se-
maines, il semblerait quʼun individu se soit accaparé sans lʼautorisation
des propriétaires de la marque de commerce Spartacus du nom de leur
guide international.
Le registre des entreprises du Québec démontre dʼailleurs une ins-
cription récente et donne une adresse de Montréal. Or, la compagnie
éditrice du guide Spartacus est légalement constitué…en Allemagne!
Dans un courriel envoyé à la revue Le Point, le porte-parole déclare
quant à lʼinscription de la marque de commerce au nom dʼune personne
de Montréal «Nous ne savons pas la raison de cette information mais
elle est dénitivement fausse. Le Guide gai international Spartacus est
publié et la propriété des publications Bruno Gmunder, une compagnie
située à Berlin, en Allemagne».
Dans une conversation subséquente, le porte-parole de Spartacus nʼen
revenait tout simplement pas que lʼon puisse au Québec prétendre pos-
séder une raison sociale sans devoir en faire la moindre preuve que ce
soit et quʼen plus, on puisse ouvrir un compte bancaire avec une simple
déclaration à lʼInspecteur Général des Institutions Financières du Qué-
bec moyennant le paiement de la modique somme de 32$.
Spartacus prépare une riposte légale afin de sauver la réputation et la
propriété de sa marque de commerce, des accusations criminelles pour-
raient être déposées et des procédures visant à faire radier lʼinscription
fautive seraient sur le point dʼêtre entreprises.

Ils lʼont lʼaffaire au Drague!

Saturday, January 9th, 2010

Claude Barabé, alias Réglisse, en spectacle…
Photo: Réglisse
Québec- Bon, on ne tergiversera pas avec la rondelle, pour ne pas dire
«niaiser avec le puck», tout le monde connaît le célèbre cabaret-bar Le
Drague situé sur la rue St-Augustin, coin St-Jean, à Québec. Oui, mais
pas tout le monde sait que le vendredi soir, tous les vendredis soirs, on
y présente une formule absolument fantastique et unique, les «Mots
Dits vendredis». Non pas quʼils soient vraiment maudits, ils sont plutôt
orientés vers les mots, la musique, les paroles et surtout, les groupes
musicaux qui offrent leurs prestations de façon tout à fait inusitée.
La formule? Simple comme bonjour! Chaque semaine, un nouveau groupe
est invité à se présenter au cabaret Le Drague et se voit offrir gratuitement un
DVD de leur show, en plus des applaudissements dʼun public chaleureux. En entrevue avec le maître de piste du cabaret Le Drague, Claude
Barabé, beaucoup mieux connu sous le nom de Réglisse, personnifica-
teur féminin, ce dernier nous apprenait que la formule était là pour res-
ter: «Nous avions des vendredis moins animés et on cherchait des idées
de nouveautés qui ne nuiraient pas à la discothèque et le fait dʼoffrir
des spectacles exclusifs entre 22h et minuit, juste avant la disco, nous
semblait vraiment une bonne idée», déclare Claude Barabé.
«Le Drague possède une très belle scène, on sélectionne des groupes
qui sont par la suite invités à se produire chez nous contre rémunéra-
tion évidemment, ils reçoivent un DVD souvenir de leur show, le public
a accès à ces spectacles de deux heures pour un petit 2$ vestiaire com-
pris, quoi de mieux pour agrémenter son vendredi soir après souper?»
,concluait Claude Barabé qui organise depuis longtemps des spectacles
au Drague et qui connaît son métier sur le bout des doigts!
Le simple fait pour Le Drague de filtrer les groupes candidats avant de
les inviter est un gage de qualité et grâce à lʼapport de techniciens du
son comme Dan DeVaren ou aux éclairages comme Patrick Belisle,
tous les deux impliqués dans des spectacles professionnels, le public
peut être assuré dʼen avoir pour son argent et ses émotions. Cabaret-
Bar Le Drague: (418) 649-7212

Une deuxième édition attendue

Saturday, January 9th, 2010

Miels Québec
Cʼest du 28 avril au 28 mai 2006 quʼAlternʼArt de Québec
présentera la deuxième édition  du Festival dʼart gai de Québec.
Encore une fois de nombreuses expositions et activités artistiques
sont au programme tout au long des trente et un jours que durera
le festival.
En effet, pendant trente et une journées consécutives, lʼensemble de la
population pourra découvrir les réalisations artistiques des gais, lesbiennes,
bisexuelles, transgenres etc. maintenant connus sous le vocable dʼaltersexuels.
AlternʼArt de Québec est un regroupement dʼindividus bénévoles,
dʼorganismes communautaires, dʼorganismes sociaux, dʼorganismes
culturels gais ou pas et de médias comme Le Point qui sʼest donné
pour mission de présenter des activités culturelles gaies grand public
pour mettre en évidence certaines facettes de lʼidentité homosexuelle,
procurer des modèles aux plus jeunes homosexuels, de permettre aux
artistes et artisanes de la communauté de mieux se faire connaître et créer
des liens positifs avec lʼensemble de la population.
Programmation
Les expositions dʼart visuel seront à lʼhonneur puisque quatre (4) lieux
ont été désignés pour présenter des peintres et des photographes. Des
artistes de grand talent comme les Marleen Provençal, Étienne Boucher,
Cindy Labonté et le collectif Lentille Libre feront connaître leurs
dernières réalisations. La Galerie du Faubourg, lʼEspace contemporain,
le 221 Saint-Jean et lʼObservatoire de la Capitale sont les endroits où on
pourra admirer leurs œuvres.
Le septième art sera aussi présent par lʼentremise du film Amnésie qui
sera présenté pour la première fois à Québec avec la présence souhaitée
du réalisateur Montréalais Denis Langlois. La vidéo aura encore sa place
par le biais du Réseau  Vidé-Elle et de  Diane Effernan. La littérature ne
sera pas en reste puisquʼelle occupera la première semaine du festival
et débutera par la présentation du premier lauréat du prix international
AlternʼArt-Québec qui sera remis à un auteur dont lʼœuvre, publiée en
2005, aura le plus marqué la communauté altersexuelle de la francophonie
mondiale. Dʼautres auteurs se joindront au lauréat pour mettre en valeur
les publications récentes dʼoeuvres toutes aussi intéressantes les unes que
les autres.
Les arts de la  scène auront aussi leur place avec des spectacles  de
personnificateurs et dʼartistes de tous genres. La ligue dʼImprovisation
de la Vieille Capitale en profitera pour offrir sa grande joute de finale et
clôturer sa saison. La danse country sera aussi de la partie avec le groupe
Les Purs Country. La journée mondiale de lutte contre lʼhomophobie
étant le 17 mai, sera soulignée par des conférences et activités de toutes
sortes. Le Brunch et lʼencan au profit de Miels-Québec qui vient en aide
aux personnes séropositives seront aussi du festival.
Alternʼart de Québec, 640 Saint-Patrick #2, Québec (Québec) G1R 1Z2
tel. : (418) 521-4070 courriel : [email protected]

De lʼaction pour le temps des fêtes!

Friday, December 25th, 2009

46
Le sauna Backboys de Québec annonce
son party de fin dʼannée
Comme à chaque année, les proprios du Backboys ne manqueront pas
de célébrer la fin 2005 en compagnie de leurs clients et invitent les régu-
liers ou ceux qui veulent découvrir les lieux pour la première fois à un
formidable party de fin dʼannée en compagnie dʼune cohorte dʼhommes
en serviettes…
On y offrira de la musique, de très nombreux prix de présence, du cham-
pagne pour tous, des punchs alcoolisés, un buffet et dʼautres surprises
qui font la renommée du Backboys depuis des lustres. En plus des évé-
nements spéciaux à la fête, le Backboys offrira les mêmes services de
relaxation, de bain tourbillon et de sauna, question de réchauffer le corps
tant quʼà y être.
Bienvenue à tous, le prix dʼentrée reste inchangé, réservez tôt car les
places sont limitées. (418) 521-6686.
Le 727 prendra soin de vous!
Tout le monde le sait chez les gais, lʼAuberge 727 de Québec sait com-
ment recevoir le monde et particulièrement ceux qui seront de passage
dans la Capitale pendant la période des fêtes. Chaleur, convivialité et
réconfort, voilà ce qui fait la spécialité des lieux dont la réputation nʼest
plus à faire. Louis et Gérald se feront un devoir de vous accompagner
pendant les réjouissances. Réservez au 418.523.7705
Elton John et David Furnish,
désapprouvés par le Pape
Par: Actustar
Le chanteur et son compagnon depuis plus de dix ans sont en
colère contre lʼopposition du pape Benoît XVI à lʼunion homo-
sexuelle.
Elton John et David Furnish comptent bien se marier en ce mois
de Décembre, dès que la loi le leur permettra, et ce, malgré lʼoppo-
sition du pape et des contestations en provenance des Etats-Unis.
Ils veulent même une cérémonie catholique.
Elton John déclare : «Il se rend responsable dʼun génocide en disant ce
quʼil dit sur le sida et en restreignant lʼusage des préservatifs». David
Furnish ajoute : «Les gens qui sont contre sont une des raisons pour
lesquelles nous faisons ça. Lʼextrémisme en Amérique est de plus
en plus extrême et le pape est vraiment très ouvertement anti-gay.»

Où est André Gagnon?

Friday, December 25th, 2009

La triste saga liée à la corporation Fierté
Québec doit cesser le plus vite possible…
André Gagnon et sa corporation Fierté Québec, cʼest confirmé, est main-
tenant disparu du paysage, sans laisser autre chose que de nombreuses
factures impayées et services non rendus, comme des loyers impayés sur
la rue Dorchester et la rue Prince-Edouard, à Québec. On se souvient tous
encore du jugement Sergakis contre M. Gagnon à Montréal pour un autre
bureau dont le loyer est resté impayé.
La question qui doit maintenant être posée est la suivante: Où est lʼintérêt
public des personnes qui doivent contracter avec un tel individu? La ré-
ponse parait évidente: Nul ne devrait contracter avec cette corporation ou
son président tant et aussi longtemps quʼil nʼaura pas assaini sa gestion,
quʼil nʼaura pas épongé toutes les dettes et quʼil ne se responsabilisera pas.
NOUVEAU PRIX DʼÉCRITURE «
ALTERSEXUELLE » DE LA FRANCOPHONIE
Lors de la Semaine de la littérature gaie, qui sʼest tenue à Québec du 16
au 22 mai 2005, des auteurs et invités venus de Belgique, France, Maroc,
Toronto, Halifax, Montréal et Québec, ont manifesté le désir de mettre
sur pied un prix dʼécriture francophone traitant du vécu « altersexuel » et
couvrant tous les genres littéraires.
Le prix AlternʼArt-Québec a donc été créé et sera remis, pour la première
fois en mai 2006, à un ou une auteur dont lʼoeuvre se démarquera par la
pertinence du sujet, lʼintelligence du traitement, la qualité de lʼécriture et
lʼimpact déjà eu ou pressenti sur le lectorat. Les œuvres soumises devront
avoir pris en compte certains aspects du vécu « altersexuel » et avoir été
publiées au cours de lʼannée 2005.
Cinq personnes du Québec composeront le jury. En effet, trois hommes
et deux femmes, bien au fait du monde littéraire, auront la difficile mais
agréable tâche de lire, dʼévaluer et de juger les œuvres que les maisons
dʼéditions devront faire parvenir avant le 28 février 2006.
Le lauréat ou la lauréate sera invité à recevoir son prix à Québec, lors de
la deuxième édition de la Semaine de la Littérature « altersexuelle » de
Québec. Les frais de transport, un séjour dʼune semaine gratuite à Québec,
ainsi quʼune bourse de 1 000 $ CAN couvrant les frais de séjour. De plus
la promotion de lʼœuvre en Belgique, en France et au Canada sont aussi des
composantes tangibles du prix que le ou la récipiendaire se méritera.
Une invitation est donc lancée à toutes les maisons dʼéditions de la
francophonie, tout comme à ceux et celles qui ont publié à compte dʼauteur,
à faire parvenir les œuvres en cinq (5) exemplaires à:
Alternʼart de Québec
a/s Yves Gauthier, secrétaire
640, rue Saint-Patrick  # 2
Québec (Québec )
Canada   G1R 1Z2

Québec Le système de santé se meurt dʼhypocrisie

Friday, December 25th, 2009

Le système de santé québécois, naguère un exemple dʼintégra-
tion et de gratuité dans le monde, nʼest plus que lʼombre de lui-même
et au rythme actuel, ne devrait plus supporter la demande dʼici un
maximum de cinq ans.
Plusieurs signaux nous indiquent que nos conclusions sont inévitables.
le système de santé gratuit du Québec avait pour objectif de permettre à
une population très taxée de conserver la santé, de prévenir les maladies
graves et de traiter adéquatement les personnes qui nécessitaient des soins
puisque ces personnes étaient aussi des contribuables. Or, avec lʼadmi-
nistration successive de gouvernements plus ou moins compétents, le
système sʼest retrouvé à être le pire en Amérique et bientôt, seuls les pays
sans système seront pires.
Le Gouvernement du parti québécois, en forçant les vieux médecins à
prendre leur retraite dans le but dʼéconomiser financièrement pendant une
courte période, en plus de démontrer un mépris pour lʼacte scientifique
médical, en le voyant comme une source de revenus, a fait disparaître de
nombreux scientifiques de la carte. Les vieux médecins qui avaient 30 ou
40 ans dʼexpérience et qui pouvaient facilement diagnostiquer un trouble
médical nʼétant plus là, les jeunes, qui ne savaient pas grand chose, se
sont retrouvés avec la pire pénurie à gérer en temps de vieillissement,
alors quʼils maîtrisaient à peine le métier.
Résultat: de nombreux patients qui décèdent à lʼhôpital ou des personnes
nécessitant des soins de longue durée qui se retrouvent seules chez elles
sans soins et complètement abandonnées.
Et pourtant, le Québec continue à garantir hypocritement lʼaccès à des
soins de santé alors que dans les faits, personne au Québec nʼest en me-
sure dʼobtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste puisque ces
derniers ne prennent plus aucun patient. Il est encore plus difficile de se
présenter à une clinique sans rendez-vous, la nouvelle mode étant que ces
cliniques ne prennent plus de nouveaux patients.
Marc, travailleur autonome dans la quarantaine a vécu dernièrement lʼex-
périence: «Après quelques années sans voir mon médecin traitant, je me
suis retrouvé avec une rechute de mes problèmes de santé quʼil savait
et je me suis simplement rendu à sa clinique pour le rencontrer, lui
parler de ma rechute et lui demander de renouveler mes prescriptions. À
ma grande surprise, la secrétaire ne trouvait pas mon dossier qui com-
portait pourtant de nombreux tests, des résultats importants et surtout,
les prescriptions antérieures. Elle mʼexpliqua alors que si on ne va pas
voir son médecin au moins une fois par année, les dossiers médicaux sont
maintenant détruits, avec tout leur contenu et on redevient un nouveau
patient. Jʼai eu beau lui expliquer que ce médecin mʼavait traité pendant
plus de 15 ans et quʼil savait tout de mon cas, inutile, non seulement elle
ne voulait pas me donner de rendez-vous parce que la clinique ne donne
plus de rendez-vous, elle ne voulait pas me faire examiner parce que
jʼétais considéré comme un nouveau client et que le médecin ne prenait
plus de nouveaux patients,  jʼétais révolté de voir que lʼon pouvait ainsi
détruire le passé médical dʼune personne simplement parce quʼelle ne
sʼétait pas présentée au moins une fois lʼan pour activer son dossier».
Le cas de Marc nʼest pas unique, il serait devenu la norme dʼaprès un
médecin interrogé par le Point mais qui a voulu garder lʼanonymat par
peur de représailles au niveau professionnel. «Nous ne pouvons absolu-
ment pas pratiquer notre métier à cause des limites imposées par lʼétat
sur nos actes. Nous connaissions depuis très longtemps lʼexistence de la
C.Difficile, cette bactérie qui tue dans les hôpitaux, moi-même je savais
quʼil existait une épidémie de C.Difficlle mortelle depuis au moins deux
ans avant que ça nʼéclate au grand jour, mais que voulez vous faire quand
personne nʼécoute plus les médecins?», déclare le jeune spécialiste.
Dans deux cliniques médicales de lʼest de Montréal, les médecins spé-
cialistes ne donnent tout simplement plus leurs horaires aux secrétaires
et évitent ainsi de devoir donner des rendez-vous. Vous voulez un ren-
dez-vous avec votre médecin spécialiste en Gastro-entérologie et vous
contactez la clinique pour une date, voilà ce quʼon répondait à Laurence
«votre médecin nʼa pas donné son horaire pour décembre donc on ne peut
pas vous donner de rendez-vous. Téléphonez en janvier et essayez-vous…
Oui mais je saigne du ventre et il mʼa demandé la dernière fois de le
contacter de toute urgence si ce symptôme arrivait, Présentez-vous à lʼur-
gence madame, ils feront ce quʼils pourront dans les circonstances»…
Si on ne sait pas, on réfère…
«Docteur, jʼai mal au dos, Allez je vous réfère à un orthopédiste. Docteur
jʼai mal au ventre, Allez je vous réfère à un gastro.» Et récemment, dans
une clinique de la rue Masson, alors quʼun patient avait enfin réussi à ob-
tenir un rendez-vous avec un otho-rinho, quelle ne fut pas sa surprise que
dʼêtre référé par ce spécialiste à un autre spécialiste du même domaine:
«il pourra vous faire de meilleurs tests», avait alors déclaré ce médecin à
Murielle, refusant du coup de lʼexaminer pour une simple otite.
Les exemples sont nombreux et le Québec nʼarrive tout simplement plus
à concilier la volonté collective de recevoir des soins de santé de qualité
et simplement dʼy avoir accès. Toute personne a qui lʼon refuse des servi-
ces médicaux couverts, ou à qui lʼon refuse un rendez-vous ou qui nʼar-
rive pas à voir un médecin parce que ce dernier ne prend pas de nouveaux
patients peut contacter en urgence le Ministère de la santé du Québec qui
a lʼobligation dʼouvrir une enquête et de vous offrir une alternative. Les
personnes lésées peuvent aussi porter plainte contre le ministère, au pro-
tecteur du citoyen du Québec, en attendant que lʼétat se réveille et nʼauto-
rise une médecine privée qui viendrait pallier à une partie de ces manques.

Le sauna Backboy’s en party

Saturday, December 5th, 2009

Le sauna Backboy’s de Québec annonce son party de fin d’année qui fait maintenant tradition dans la communauté gaie. Le 31 décembre 2009 dès 22h, la musique, le champagne, un superbe buffet, du punch et de très nombreux prix de présence seront offerts aux clients sur place.

Le party de fin d’année du Backboy’s est très couru c’est connu, il est fortement recommandé de réserver à l’avance, dès maintenant en fait, si vous voulez avoir l’assurance de pouvoir entrer et célébrer avec tous les clients et le personnel. Gay Globe Magazine offrira d’ailleurs quelques prix comme des nuits d’hôtel et des dvd. Réservations au 418.521.6686

Québec gaie Est-ce que Québec serait la norme?

Saturday, December 5th, 2009

La rivalité Montréal-Québec, qui existe depuis le début des temps, a aussi un visage gai puisque les communautés de ces deux villes se font aussi compétition pour gagner la palme de la plus représentative de nos réalités.

Dans les deux plus grandes cités françaises d’Amérique, il existe exactement les mêmes services, les mêmes groupes militants et communautaires, les mêmes médias ou presque, la différence réside clairement pour tout observateur dans ceux qui dirigent ces institutions, les visionnaires…

Alors qu’à Montréal on privilégie l’action contre le SIDA d’un point de vue alimentaire (Fondation d’Aide Directe SIDA Montréal) ou en visant les problèmes sociaux souvent à l’origine de la transmission de la maladie, à Québec, un autre groupe tout aussi bien organisé (MIELS) favorise l’action sur le terrain et la levée de fonds ayant pour objectif de mieux servir les clientèles atteintes. Quand Montréal fait sa parade, c’est avec faste, bruit, grands cris et un défilé du style parade de mode, à Québec on organise une Fête Arc-en-Ciel où on discute beaucoup plus, où on allie l’art à la réflexion et où on permet aux groupe gais des régions de trouver une vitrine accueillante dans les rues fermées pour l’occasion.

Cette rivalité se ressent aussi dans les médias gais. Par exemple, notre publication a été la première a consacrer une section “Québec” dans ses pages, avec annonceurs et sujets spécifiques à la Capitale, parce que ce qui se fait à Québec chez les gais est si différent de Montréal que cela mérite une diffusion spécifique. Nos collègues des autres médias gais préfèrent avoir des sections publicitaires regroupées sans consacrer de rédactionnel à la Capitale et en cela, nous croyons qu’il s’agit d’une erreur. La Capitale quant à elle possède ses propres canaux de communication. Ils sont complémentaires aux médias gais nationaux, plus restreints en diffusion mais non moins intéressants par leur apport à la diversité. Un bel exemple de travail différent et de bonne qualité est le magazine pour femmes homosexuelles Sapho.

Enfin, dans la rivalité entre les deux grandes villes, Québec s’en sort souvent mieux. Est-ce le fait que 98% des québécois sont français alors que seuls 49% des montréalais le sont et qu’il est plus difficile d’unifier une métropole multiculturelle autour d’une même idée? Nul ne le sait précisément, mais ce que nous savons ici à Gay Globe Magazine et TV, c’est que les montréalais envient drôlement les québécois pour leurs succès, y compris au sein même de la communauté gaie. Bravo Québec!

Le SIDA en progression au Québec

Saturday, December 5th, 2009

Alors que la grippe A (H1N1) accapare l’attention, les spécialistes s’inquiètent de la progression du sida au Québec. Réunis en colloque à Québec, ils constatent, une fois de plus, que la trithérapie, qui ralentit la progression de la maladie, crée un faux sentiment de sécurité. Conséquence : à chaque jour, le Québec compte quatre nouveaux cas.

Le Dr Réjean Thomas, de la Clinique L’Actuel, va plus loin. Il remet en question les investissements massifs dans la campagne de vaccination contre la grippe, qui a fait 8000 morts, jusqu’ici à travers le monde, alors que le sida tue 6000 personnes par jour. À travers ces constats troublants, un espoir. On a découvert chez certaines personnes des gênes qui les empêchent de contracter le sida. Voilà qui ouvrirait la porte à un vaccin préventif et à un autre, qui viendrait remplacer la trithérapie.

André Gagnon fierté Québec

Saturday, November 14th, 2009

Alors quʼil vendait des espace dans sa parade de la fierté
gaie quelques jours avant lʼévénement, le président de Fierté
Québec, André gagnon, annule tout la veille de lʼévénement.
Le grand bonze de Fierté Québec, André gagnon, annonçait dans un
communiqué diffusé le 1er septembre 2005, que pour des raisons
financières liées encore une fois au Gouvernement du Québec, son
événement serait reporté en juin 2006, le temps de lui permettre de payer
ses dettes.
Mais cʼest là exactement où les gais et lesbiennes de Québec voulaient en
venir, lʼobliger à payer les dettes antérieures dont il fait lʼadmission dans
son communiqué et permettre aux participants floués des années
antérieures de se faire payer avant de permettre à Monsieur Gagnon de
revenir parler de fierté.
Le public aura enfin eu gain de cause contre lʼincurie et la mégalomanie
dʼun homme qui aura utilisé le filon gai à des fins dont la honte serait le
meilleur qualificatif. Dettes énormes avec des commerçants et fournisseurs,
dettes avec lʼétat, taxes impayées, impossibilité de connaître les détails
de la gestion de lʼorganisme dont les membres du C.A. se désistent par
requêtes, impossibilité dʼavoir un dialogue avec le Président, etc, etc…
Comme à son habitude, le communiqué, signé par le Président, accuse
tout le monde dʼêtre à lʼorigine des déboires de son organisation (dont
on ne dénombre que trois membres incluant son conjoint) mais refuse de
prendre ses responsabilités en admettant que le fait dʼêtre à lʼorigine de
dettes importantes impayées depuis des années, parfois envers de petits
commerçants et fournisseurs, peut causer un refroidissement des ardeurs
envers sa cause.
Cette année, Fierté Québec nʼétait pas de la fête gaie à Québec et tous
sʼen portaient mieux. La fête Arc-en-Ciel, organisée par Yves Gauthier
et une solide équipe de pros a fait un tabac monstre sur la rue St-Jean
et les alentours, pendant 3 jours, le tout Québec ne parlait que du succès
de la fête qui est enfin redevenue une fierté pour les homosexuels et les
lesbiennes de la Capitale Nationale du Québec. Plus de tables que jamais
sur St-Jean, plus de monde que jamais partout sur la rue et aux activités, les
gais et lesbiennes de Québec nʼont plus besoin de M. Gagnon pour exister!

Fête arc-en-ciel de Québec

Saturday, November 14th, 2009

Cʼest offi ciel!!!!!
AlternʼArt de Québec, en collaboration avec lʼAssociation des gens
dʼaffaires du Faubourg et Action Culture organise la Fête Arc-en-Ciel  qui
se tiendra les 3-4 septembre 2005.
Lors du long congé de la Fête du travail, la ville de Québec et
principalement le Faubourg Saint-Jean-Baptiste, verra la communauté
altersexuelle de la Vieille Capitale et des régions environnantes célébrer
son affi rmation à la différence dans la joie et lʼamitié.
Pour cette occasion la rue Saint-Jean sera réservée aux activités de rue et
à lʼanimation de toutes sortes. Les artistes et artisanEs de la communauté
«altersexuelle» pourront se regrouper dans Le coin des gais trésors et
présenter leur savoir-faire aux quelque 50 000 personnes qui déambulent
sur la rue au cours de ces journées.
Les organismes communautaires qui veulent se faire connaître en auront
lʼoccasion en se regroupant sur la rue. Ils pourront profi ter de lʼimmense
achalandage pour passer leur message et possiblement recruter de
nouveaux membres.
Cʼest gratuit
Comme « dans le bon vieux temps », lʼatmosphère de fête sur la rue et
les commerces avoisinants, saura plaire autant aux participantEs quʼaux
dizaines de milliers de visiteurs qui arpenteront la rue Saint-Jean pour
cette occasion.
Toute personne intéressée à faire partie du groupe dʼexposantEs ou tout
organisme voulant être présent sur place, doit communiquer aux adresses
courriel: [email protected]  ou [email protected] pour avoir
de plus amples informations et sʼinscrire. La programmation est en
construction et les suggestions sont bienvenue.
Profi tons de cet événement pour découvrir, se découvrir et se faire
découvrir et ainsi prendre notre place au soleil.
Ensemble, faisons de cette Fête Arc-en-Ciel 2005 un immense succès!!!
Renseignements: 1-418-521-4070
LʼALTERNATIVE ARTISTIQUE
ALTERSEXUELLE
AlternʼArt de Québec veut présenter une facette de lʼaltersexualité et des
altersexuels,  différente de celle habituellement véhiculée. Au contraire
des parades, des costumes et des comportements exubérants, lʼexpression
artistique présente une dimension intérieure méconnue du grand public. Les
buts à atteindre par la présentation du Festival dʼart gai de Québec, qui sʼest
tenu du 28 avril au 1er juin 2005, étaient de découvrir, de se découvrir et de
se faire découvrir. Dans lʼensemble, ces objectifs ont été atteints.
Découvrir un peu plus ce que nous sommes par le biais de la photo, de
la peinture, de la vidéo, de la littérature, du spectacle, de lʼimprovisation,
de concert etc. pour ceux et celles de tous genres qui ont osé se pointer
le nez dans ce maelström dʼactivités. À cet égard lʼexposition de photos
«HOMOSENSUAS» de lʼartiste-photographe Étienne Boucher aura été
plus que probante et le demeurera  pendant encore pour longtemps. La
sensualité homosexuelle entre deux hommes étant le thème de lʼexposition.
Faire accepter que  les photos soient exposées dans leur intégralité à
lʼendroit choisi, un édifi ce appartenant à un syndicat dʼenseignantEs, nʼétait
pas chose facile.
Mais le pari a été gagné et AlternʼArt de Québec peut se féliciter dʼavoir
réussi à mériter lʼappui des responsables et de faire de cette exposition un
exercice didactique pour lʼensemble des visiteurs. Sa présentation dans
un lieu grand public a causé tout un émoi avant et pendant la tenue du
festival. Les témoignages, parfois troublants, au regard de cette exposition
réalisée par Étienne Boucher, jeune artiste-photographe de Québec au
talent exceptionnel, convainquent de la justesse du thème et de la puissance
évocatrice de son travail.
Cette exposition est offerte gratuitement ( moyennant certaines garanties) pour les
organismes ou individus qui voudraient lʼutiliser afi n de contribuer à la lutte contre
la discrimination homophobe partout dans le monde. Il suffi t  dʼen faire la demande
auprès des responsables à lʼadresse courriel suivante: info@alternʼartquebec.org .

Caisse pop de Québec

Saturday, November 14th, 2009

La Caisse populaire Desjardins de Québec, partenaire des artistes et de
la communauté gaie de Québec.
Légende de la photo : Yves Gauthier, dʼAlternʼart, Isabelle Lalonde,
de la Caisse populaire Desjardins de Québec et Sylvain Bourgeault,
du Drague.
Les dirigeants, la direction et le personnel de la Caisse populaire Desjardins
de Québec ont bien une chose en commun : leur ouverture sur leur milieu.
Très impliquée avec les artistes et les organismes communautaires des
quartiers de Saint-Jean-Baptiste, du Vieux-Québec et du Petit-Champlain,
la Caisse est également ouverte et sans préjugé face aux communautés
multiculturelles et surtout, à lʼégard de la communauté altersexuelle.
Leurs engagements le prouvent bien, puisque la Caisse populaire Desjardins
de Québec est le partenaire majeur du festival dʼart gai dʼAlternʼart et de
la Fête Arc-en-ciel. En 2005, 10 000 $ ont été versés pour la tenue de ces
deux événements.
Isabelle Lalonde, conseillère en communication à la Caisse populaire
Desjardins de Québec, est membre du comité organisateur de la Fête Arc-
en-ciel. Cet événement majeur pour créer des liens avec la collectivité se
déroulera les 3 et 4 septembre prochain dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste. La Caisse est aussi très impliquée avec les artistes de son milieu : lʼInstitut
Canadien de Québec, plusieurs compagnies de théâtre, le Faubourg en
vitrine, le Festival Off et le festival des céramistes Caracʼterre sont au
nombre des organismes qui profitent de son appui.
La Caisse a dʼailleurs reçu cette année le Prix dʼexcellence des arts et de
la culture – catégorie Arts et affaires pour son partenariat de trois ans avec
lʼinstitut Canadien de Québec et la Galerie du faubourg.
Avec un actif de 243 millions de dollars, la Caisse populaire Desjardins
de Québec est un acteur actif du développement de la Capitale nationale.
Elle offre  des produits et services à plus de 14 500 membres et supporte
près de 150 organismes culturels et communautaires. En 2005, elle a versé
350 000$ au fonds dʼaide au développement du milieu et 1 000 000 $ en
ristournes individuelles.
Le Point a souhaité aussi rendre hommage à cet
important partenaire de la communauté gaie de
Québec puisque nous sommes les témoins privilégiés
des retombées de ce partenariat, le succès du festival
AlternʼArt en est un exemple frappant.

L’industrie pharma québécoise mal représentée face au sida

Saturday, November 14th, 2009

Lʼindustrie pharmaceutique québé-
coise mal représentée face au SIDA
Éditorial par: Roger-Luc Chayer, Éditeur Le Point
Depuis quelques années, Le Point tente dʼobtenir par la voix de son édi-
teur, une plus grande présence dans ses pages de certaines compagnies
pharmaceutiques qui sont impliquées de près dans la commercialisation
de médicaments liés au SIDA. Lʼidée est de faire des campagnes écrites
de prévention de la maladie, même si ces compagnies se tirent théo-
riquement dans le pied puisquʼun québécois qui évite le SIDA est un
client en moins pour ces compagnies.
Règle générale, lʼaccueil est plutôt favorable et lʼindustrie comprend
quʼelle a plus à gagner en sʼaffi chant dans le cadre de prévention SIDA
plutôt que de subir une mauvaise presse pour son absence de recherche
dans le domaine du traitement défi nitif de la maladie.
Un exemple malheureux qui ne date pas dʼhier nous vient de la com-
pagnie Glaxo Smithkline, division de Montréal, et de son directeur
du marketing Monsieur Lorne Fox. Depuis quelques années, Le Point
tente dʼavoir un partenariat avec la compagnie mais à chaque fois quʼun
pas positif est fait, ce directeur, M. Fox, intervient pour faire bloquer les
possibilités de campagnes et après quelques années perdues à cause
dʼun seul homme, nous pouvions nous demander lʼorigine de cette
réaction. En novembre 2004, après avoir demandé une rencontre avec
le département du marketing, nous recevions un appel téléphonique de
Monsieuir Lorne Fox nous indiquant, en rigolant, que jamais Le Point
ne serait considéré. Étonné, je lui ai demandé le pourquoi dʼun telle
certitude?
Toujours avec un sens de lʼhumour très cynique, Monsieur Fox a indi-
qué que des dossiers datant de plus de 10 ans, dans la revue RG sur la
question du SIDA étaient à lʼorigine de sa décision de mettre de côté
la revue gaie qui parle le plus de SIDA au Québec. Après avoir mani-
festé notre inconfort sur cette affaire à ses supérieurs, nous recevions
un nouvel appel début juin, toujours de Monsieur Lorne Fox, pour nous
indiquer en riant, comme sʼil possédait un pouvoir énorme sur la com-
munauté gaie, quʼil ne ferait aucune campagne dans Le Point.
La compagnie Glaxo Smithkline fait lʼobjet depuis un bon moment
maintenant dʼune campagne de boycotte aux États-Unis et au Canada
justement pour son approche questionnable face au SIDA. Quant son
représentant du marketing, qui est payé pour vendre le plus de pillules
possibles, annonce en riant quʼil ne participerait jamais à nos campa-
gnes de prévention à cause de nos positions critiques sur le SIDA, ce
nʼest pas nouveau je dois lʼadmettre, nous avons raison dʼêtre frustrés et
fâchés. Ce que nous voulons, cʼest de lʼespoir pour ceux qui sont atteints
du SIDA, le droit de vivre avec le moins de médicaments possibles et
surtout, le leadership de ces compagnies pour nous aider à expliquer
le comment du pourquoi en matière de prévention. Rire du SIDA,
quand on vend des médicaments SIDA, est un scandale. Le Point se
joindra donc au mouvement de boycotte international contre cette
compagnie et particulièrement en raison du comportement mer-cantile de son directeur aux ventes monsieur Lorne Fox. À suivre…

Fierté Québec corporation fantôme?

Saturday, November 14th, 2009

Dans sa dernière édition, le journal Ëtre annonçait le retour de Fierté
Québec pour 2005 et une programmation de base aux allures de lʼan
dernier alors que les artistes engagés pour les spectacles nʼavaient
pas été payés. Sur la publicité de Fierté Québec, aucun nom dʼartiste,
aucun site internet et encore moins de compte rendu du triste défi lé de
lʼan passé avec un seul char.
Nous connaissons maintenant tous le contexte dans lequel doit fonction-
ner la corporation, si corporation il y a, et les problèmes fi nanciers dont
de nombreuses factures et jugements des tribunaux impayés à ce jour. Le
Point a souvent questionné la gestion de cette organisation en exigeant
quʼelle paie ses dettes avant dʼorganiser dʼautres événements qui impli-
quent la fi erté des gais et lesbiennes de la région de Québec.
Depuis la dernière fi erté à Québec en 2004, les événements se sont pré-
cipités contre lʼorganisation et son chef André Gagnon. Jugements en
dommages impayés, factures impayées, conseil dʼadministration fantôme
et surtout, promesses non tenues envers la population locale. Fierté Qué-
bec, avec son nom, a une obligation de gestion impéccable et de résultats
positifs pour la communauté gaie locale puisque telle est sa vocation,
ou du moins celle qui est présentée par le Président André Gagnon.
Lʼinquiétude règne donc depuis
lʼannonce du retour de Fierté Qué-
bec, car le doûte persiste quant à la
représentativité de la corporation
face aux gais et lesbiennes de Qué-
bec qui ne souhaitent plus sʼassocier
à lʼorganisation, trop de gens y ont
perdus leur argent en 2003 et 2004.
Nous rappelons que Le Point appe-
le au boycotte de lʼorganisme tant
que les dettes ne seront pas payées.
Le Régistraire des Entreprises du Québec obligé de
retirer le nom dʼun administrateur de Fierté Québec
Dans une décision rendue le 1er juin 2005 (1160742269 – 050053D), le
Régistrsaire responsable des noms dʼenprises du Québec et de la publicité
des droits accordait la requête déposée par lʼadministrateur de Fierté Québec
Dominick Rodrigue qui affi rmait, malgré sa démission du C.A. de lʼorganisa-
tion le 10 mai 2004, que Fierté Québec refusait de modifi er sa fi che. Comme
de nombreuses poursuites affl igent Fierté Québec, nous pouvons comprendre
lʼadministrateur démissionnaire de ne pas vouloir partager la responsabilité.

Où consulter au Québec pour dépister l’andropause?

Tuesday, October 20th, 2009

L’andropause n’est pas une condition facile a diagnostiquer et la plupart des médecins généralistes en clinique ne sont pas à l’aise de traiter ce type de condition ou ne savent même pas qu’elle existe.

Par exemple, Jules, qui a manifesté des sueurs, des bouffées de chaleur et des nausées pendant 4 ans, de même qu’une diminution marquée de sa production de sperme, en parlant à son médecin de son inquiétude, a reçu comme réponse qu’il ne pouvait pas l’aider, que l’andropause est une théorie non démontrée.

Dès qu’il a été soigné dans une clinique spécialisée, l’ensemble de ses symptômes se sont évanouis. À Montréal, la référence dans le domaine est l’Institut IRMA qui propose un site Web détaillé sur la question au www.andropause-irma.com

20ème encan du Drague!

Saturday, October 10th, 2009

Un encan très important pour la communauté gaie de Québec, celui où les profits vont directement à
MIELS-Québec pour l’aide aux personnes vivant avec le VIH
Par: MIELS-Québec
Pour la vingtième année consécutive, le bar Le Drague présentera le
dimanche 22 mai prochain l’encan annuel au profit de MIELS-Québec.
Animée par l’incomparable Réglisse, cette activité, qui est devenue au fil
des années un incontournable à Québec, permet à l’organisme d’amasser
plus de 20 000$ pour venir en aide aux personnes vivant avec le VIH dans
la grande région de Québec, principalement des hommes gais.
Cette année, la journée commencera par un grand karaoké animé par
Danielle Savard de 13 h à 16 h 30. À 17 h , Réglisse et sa bande de
complices prendront d’assaut la scène du Drague pour nous présenter les
numéros qui ont connu le plus de succès au cours de l’année et surtout,
pour la mise aux enchères des nombreux forfaits restaurant, hébergement,
spectacle et autres qui permettront à MIELS de poursuivre sa mission
auprès des personnes atteintes du VIH-sida à Québec.
De plus, tout au long de la journée, des bénévoles vendront des billets
pour le tirage qui aura lieu à minuit (1 billet 2$, 3 billets pour 5$) et
au cours duquel on fera tirer 1 crédit-voyage de 2000$, gracieuseté de
Voyages ABC, 1 ordinateur offert par Informatique Mercier, et 2 prix en argent de 500$ et 100$.
Le prix d’entrée pour assister à l’encan est le port du ruban rouge que
vous pourrez vous procurer à l’entrée moyennant une contribution
volontaire. Le personnel de MIELS-Québec et du Drague espère vous
voir en grand nombre lors de cette journée qui sera à coup sûr mémorable!

Le nouveau Complexe Gai du Faubourg

Saturday, October 10th, 2009

Revitalisation du haut de la rue St-Jean, telle est la volonté des gens d’affaires responsables du complexe…
Par: Roger-Luc Chayer
Le projet est enfin devenu réalité, le tout nouveau Complexe Gai du Fau-
bourg est maintenant ouvert et fonctionnel, d’après ses artisans, il devrait
redonner la vigueur d’antan à une partie de la rue St-Jean laissée un peu à
elle-même au niveau des commerces gais. Il s’agit en fait de l’optimisation
des locaux du sauna le Bloc 225 qui, depuis un an, a décidé d’utiliser ses
espaces en trop pour lancer un concept de centre communautaire-com-
mercial gai regroupant bien sûr le sauna lui-même, redimensionné, les
nouveaux locaux d’Empire Lyon, qui est déménagé depuis quelques jours,
le club ForHom et les locaux de l’Association Socio-Culturelle gaie de la
Capitale Nationale.
Pas de chicane, tout le monde a son adresse et sa porte, ou presque. Empire
Lyon, qui occupera dorénavant le côté droit de l’édifice, conservera ses
spécialités DVD, vidéos, toys, expositions d’oeuvres d’art et bronzage et
cela, dans un local aussi grand que celui qu’il occupait en face de Radio-
Canada. «Il y aura aussi une plus grande capacité de stationnement grâce
à un terrain adjacent et il me semblait que le projet allait permettre une
meilleure concentration de la force économique gaie de la rue St-Jean. L’an-
cien bâtiment ne répondait plus à l’expansion des demandes de la clientèle
qui se sentait d’ailleurs un peu coincée entre radio-Canada et l’hôtel Royal,
déclare Yvon Chartrand, administrateur d’Empire Lyon.
Yvon Chartrand
«Il nous fallait absolument trouver un nouvel endroit, mieux adapté à notre
clientèle car il faut toujours être à l’écoute de sa clientèle», nous déclare le
sourire en coin Monsieur Chartrand.
Importantes restructurations au Bloc 225
D’importantes restructuration ont été faites à l’intérieur des locaux du sauna
le Bloc 225 pour faire la distinction entre les nouveaux locaux d’Empire
Lyon et ceux du sauna. Chaque commerce aura d’ailleurs sa propre entrée
indépendante et les clients en seront quitte pour toute une surprise lors de
leur première visite.
«Il faut recréer un second pôle important dans l’économie gaie et nous
voulions y contribuer à notre façon en amalgamant des entreprises déjà
existantes chez les gais mais séparées par une certaine distance», explique
André Fortin, administrateur du Bloc 225.
Le nouveau Club ForHom a, quant à lui, profité de ce remaniement éco-
nomique pour ouvrir officiellement ses activités et des locaux entièrement
rénovés. Pour l’équipe de ForHom, le temps était venu d’ouvrir un club
pour hommes dans ce coin de la rue St-Jean,
Le Club ForHom au 221, rue St-Jean
Quant à l’Association Socio-Culturelle Gaie de la Capitale Nationale, elle
continuera d’avoir ses réunions dans un local adjacent aux autres. D’après
les administrateurs rencontrés fin avril pour cet article, le complexe n’a pas
pour objectif de modifier les pôles gais actuels à Québec mais bien plus de
recréer un pôle déjà existant il y a quelques années dans ce secteur qui com-
porte déjà des B&B gais et d’autres institutions liées à la santé des gais.
«Nous voulons revaloriser le sentiment d’appartenance, ce sentiment qui a
permis aux gais et lesbiennes de s’épanouir et d’évoluer socialement. Voilà
notre contribution», disent d’une seule voix les responsables du projet.
Le Point est très heureux de parler de ce nouveau Complexe gai du Faubourg
et surtout, de contribuer à son essor puisque toutes les initiatives visant à
l’épanouissement des gais doivent, d’après nous, toujours être encouragées.
Longue vie au Complexe!