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Plainte René Angelil, Céline Dion contre Michel Girouard

Friday, June 13th, 2014

 

Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National

Province de Québec

Ville de Montréal Avis

Date: 7 septembre 2001

___________________________________

Monsieur René Angelil / Madame Céline Dion

Mis-en-cause

et

Monsieur Michel Girouard

Mis-en-cause

__________________________________

AVIS

Le Conseil de Presse Gai du Québec a souhaité rendre un avis sur quelques questions soulevées par des présumées déclarations publiques faites par Monsieur Michel Girouard à l’effet que la communauté gaie et lesbienne serait impliquée dans une poursuite intentée contre lui par Monsieur René Angelil et Madame Céline Dion.

Dans un article du Journal La Presse, daté du 26 août 2001, en page A3, on cite plusieurs extraits d’un article du journal New-York Post affirmant que Michel Girouard aurait déclaré:

<<Céline s’attaque à l’homme gay le plus célèbre du Canada>>

<<Céline en guerre avec un symbole gay>>

Et dans ce même article, on cite une porte-parole de Madame Dion qui répliquerait:

<<Céline poursuit Girouard parce qu’il a publié une fausseté, pas parce qu’il est gay…>>

Le CPGQ a informé les deux parties qu’il souhaitait rendre un avis spécifique sur la question soulevée quant à la communauté homosexuelle et a requis la collaboration des mis-en-cause afin de pouvoir rendre un avis éclairé.

Dans sa réplique, accompagnée d’une copie de la requête déposée contre Monsieur Girouard, Monsieur Angelil déclare:

<<Je fais suite à la lettre que vous m’adressiez le 28 août 2001, ainsi qu’à notre entretien tenu ce même jour.

Tel que vous me l’avez demandé, je joins copie du texte de la poursuite intentée contre Amylitho Inc. et M. Girouard. Je crois que vous conviendrez avec moi que ce texte n’attaque pas et ne vise pas la communauté gaie québécoise, contrairement à ce qui a pu être dit.Je tiens aussi à ajouter que Céline et moi avons été choqués d’apprendre que certains pourraient croire ou dire que la poursuite intentée contre M. Girouard viserait de quelque façon la communauté gaie québécoise. Des gens qui nous sont proches et intimes sont gais. Nous apprécions le support et le soutien qu’ils nous donnent, et ils apprécient que nous les aidions et les supportions sans réserve dans ce qu’ils entreprennent. Jamais ne nous est-il venu à l’idée de croire que nous devrions les traiter autrement que comme des membres de notre famille ou comme des amis.

J’espère que ceci saura mettre un terme à la perception, fort malheureuse, que certaines personnes pourraient avoir au sujet de la poursuite intentée et vous remercie à l’avance de l’attention que vous porterez à la présente.>>

Dans sa réplique, Monsieur Girouard déclare:

<<(sic) Comme je l’ai fait en début de semaine sur les chaînes télé TVA et TQS, je viens donc vous répéter qu’il est bien évident que j’ai été mal cité par une journaliste américaine dans un quotidien de New-York, qui a laissé entendre dans un papier publié dans une page à pottins, qu’en me poursuivant pour une cause civile concernant un incident anodin qui se serait produit à Las Vegas, le couple Dion-Angelil “visait principalement la communauté gaie et lesbienne, par l’entremise de son plus important symbole, Michel Girouard”. Premièrement je ne me suis jamais considéré comme le “symbole important de la communauté gaie”, mais tout simplement comme le premier personnage public à avoir attiré l’attention de l’Amérique et de plusieurs médias européens sur la possibilité d’une acceptation de la libération gaie, en épousant publiquement le pianiste Réjean Tremblay, il y a près de trente ans, alors que nous étions tous les deux dans la jeune vingtaine. Il est bien évident que la Communauté n’a rien à voir dans cette attaque où je suis visé personnellement par Céline Dion et René Angelil.

Personnellement, je considère en toute bonne foi que la Communauté est directement visée par le fait que l’un de leur militant les plus connu et médiatisé soit poursuivi au sein d’un vaudeville médiatique, pour une nouvelle qui ne vient pas de lui mais d’un hebdo américain, un simple potin repris dans plus de 20 publications à travers la planète qui elles n’ont pas été poursuivies. Dans cette histoire rocambolesque, je me sens directement attaqué comme personnage de journaliste, d’animateur radio et de militant gai. La question de 5 millions$ demeure évidemment toujours la suivante à savoir – Pourquoi Céline Dion et René Angelil ont-ils poursuivis Michel Girouard, un québécois comme eux, qui publicise la chanteuse depuis vingt ans, et pas les autres qui ont repris la nouvelle anodine en question!

Par la présente avec tout le respect que je dois à votre Conseil, j’aimerais que vous preniez officiellement position contre les deux “bouffons” de Pointe-Claire qui ont inventé une histoire concernant une série d’harcèlements de la part de leur voisin immédiat, et qui ont même exploité la grande générosité de mon copain monsieur Peter Sergakis, le forçant presque à organiser une marche pour leur défense à laquelle j’ai participé par solidarité pour Monsieur Sergakis qui ne cesse de se dévouer entièrement pour la Communauté, et qui mérite notre respect et notre admiration à tous. Le voisin en question a été innocenté par la Cour, et il est bien évident que les deux farfelus personnages en question ne cherchent actuellement qu’à exploiter les gais pour leur publicité personnelle, ce que je considère fort déplorable. Pour en revenir à cette poursuite de Céline et de René qui a été tournée au ridicule par toute la presse parlée et écrite du Québec, il ne faut nullement se surprendre que l’on écrive et invente des histoires sur ce “coup de tête” de Angelil, blâmé de toutes parts de vouloir contrôler les médias. Étant plus âgé que moi et ayant vécu au Québec depuis si longtemps, ce dernier, comme roi du marketing qu’il est, savait très bien qu’en attaquant Michel Girouard il ne s’en prenait pas simplement au journaliste et à la personnalité radio et télé, mais également à un militant gai de la toute première heure très en évidence. Mais il est connu que Monsieur Angelil aime s’inventer des scénarios comme celui où il laisse entendre que sa femme Céline Dion est un “monument” pour la Communauté gaie et lesbienne, ce qui n’est pas tout à fait exact. Céline a toujours ou presque été portée au ridicule par le milieu gai de la francophonie internationale.

En espérant toujours avoir l’appui du Conseil de Presse Gai et lesbienne du Québec, et après trente ans de militantisme, je m’attends à votre soutien le plus total dans cette tempête médiatique, qui ne s’attaque finalement qu’à Michel Girouard sur une base personnelle et en tant qu’individu.>>

D’abord, il est important de rappeler dans cet avis et en général que le rôle du CPGQ ne consiste pas à déterminer si une action en justice est fondée ou pas ni de supporter des membres de la communauté gaie. Le rôle du Conseil est d’étudier des plaintes du public ou de rendre des avis (éthique et éducation), dans des dossiers qui touchent la question homosexuelle. Le Conseil base ses décision sur les règles éthiques qu’il reconnaît et sur le jugement individuel des membres de son C.A.Dans l’étude de ce dossier, le Conseil a fait les constats suivants, sur la base de la requête déposée par le couple Dion/Angelil et des commentaires des mis-en-cause:

  • Les deux parties ont collaboré rapidement et efficacement à notre demande de collaboration;Monsieur Girouard a insisté pour réaffirmer, lors de conversations téléphoniques avec le secrétariat du CPGQ, que la communauté gaie n’avait rien à voir avec cette poursuite;Les propos imputés à Monsieur Girouard sont indirects et ont été rapportés par les journaux;La requête du couple Dion/Angelil ne fait aucune mention quant à la communauté gaie ou d’une quelconque orientation sexuelle de qui que ce soit;Les enjeux de cette poursuite sont importants et le Conseil se devait d’intervenir quant à la question gaie soulevée par cette affaire;

Sur la base de l’ensemble du dossier, le Conseil a déterminé qu’il devait rendre un avis sur trois questions:

  1. Est-ce que Monsieur Girouard est actuellement un symbole québécois et canadien de la communauté homosexuelle?Est-ce que la poursuite du couple Dion/Angelil a pour objectif d’attaquer la communauté homosexuelle par l’entremise de son principal symbole, M. Girouard?Est-ce que Madame Dion a toujours ou presque été portée au ridicule par le milieu gai de la francophonie internationale?

Le Conseil a répondu à l’unanimité de la façon suivante:

  1. Le Conseil reconnaît l’apport de M. Girouard dans l’histoire des revendications de la communauté gaie du Québec et considère qu’il a certainement contribué à l’émancipation des gais et lesbiennes du Québec. Quant au “militantisme” de M. Girouard, le Conseil en prend bonne note. Le Conseil considère toutefois qu’au moment du dépôt de la requête, Monsieur Girouard n’était certainement pas un “symbole gai”, du moins, pas dans la définition populaire du terme.Le Conseil considère que l’affirmation à l’effet que cette poursuite viserait la communauté gaie ne repose sur aucune base ni dans le passé du couple, ni dans la requête déposée, ni dans les déclarations postérieures publiques du couple Dion/Angelil.
  2. Le Conseil s’objecte à l’affirmation de M. Girouard à l’effet que: ” Madame Dion a toujours ou presque été portée au ridicule par le milieu gai de la francophonie internationale”, celle-ci étant inappropriée et injustifiée dans les circonstances.

Un mis-en-cause qui souhaiterait faire appel de cet avis peut en faire la demande dans les 14 jours de la présente et doit produire des pièces justificatives susceptibles de faire changer l’avis actuel. Voir sur le site web du CPGQ pour la marche à suivre.Pièces: Requête Cour Supérieure 500-05-067062-016 Lettre de M. Angelil Lettre de M. Girouard

CPGQ

C.P. 172, succ. Rosemont, Montréal, Québec, Canada H1X 3B7Téléphone et Télécopieur (514) 728-6436

Web: http://ca.geocities.com/cpgq/index.html COURRIEL: [email protected]

Pour Rocard, les homosexuels sont des êtres “normaux, à part cette particularité”

Sunday, April 28th, 2013

L’Express

Interrogé sur le mariage homosexuel sur Europe 1, Michel Rocard a reconnu que la reconnaissance de droits des gays venait bien tard. L’ancien Premier ministre socialiste est un habitué des phrases iconoclastes.

 

Pour Rocard, les homosexuels sont des êtres "normaux, à part cette particularité"
L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard trouve la reconnaissance des droits des homosexuels “bien tardive” pour des gens “normaux, à part cette particularité”.

afp.com/Miguel Medina

 

L’ancien Premier ministre Michel Rocard (PS) a vu mercredi dans l’instauration du mariage homosexuel une reconnaissance qui “vient bien tard” pour des hommes et femmes “normaux, à part cette particularité”.

Comme Europe 1 lui demandait si le vote au parlement de la veille avait été historique, il a répondu : “Oui, c’est important. Il y a des homosexuels dans l’humanité depuis toujours, mais on les a, pendant des millénaires, opprimés, persécutés, punis, voire tués”.

“La reconnaissance de ce que ce sont des êtres humains normaux, à part cette particularité, est venue bien tard”, a jugé M. Rocard.

Février 2013: “Le Pacs aurait pu suffire”

“Le pacs était déjà un pas en avant, le mariage, ça les reconnaît comme des êtres humains normaux et comparables à tous les autres, ça règle un problème historique”, selon l’ancien chef de gouvernement.

Il a mis en garde cependant contre un “réflexe de crainte qui se répand”. “Il va falloir que tout le monde se calme”, qu’on “respecte” la loi et “qu’il n’y ait pas trop d’incidents à l’occasion de son application”.

En février 2013, dans un entretien accordé au magazine Valeurs actuelles, Michel Rocard s’était déjà prononcé en faveur du mariage homosexuel, tout en estimant que “le Pacs aurait pu suffire”. Surtout, il se montrait hostile à l’adoption pour les couples de même sexe: “Tout ça, dit-il, me paraît dangereux. Pour l’adoption, il me semble que ce n’est pas souhaitable, donc je ne suis pas pour.”

L’ancien adversaire politique de François Mitterrand est un habitué des formules polémiques. Il avait ainsi évoqué “la maladie mentale” de Domonique Strauss-Kahn.

Fermeture du Sauna du Plateau

Saturday, February 4th, 2012

Le milieu des saunas et des autres établissements gais similaires est en train de vivre une profonde révolution et ce virage peut être observé depuis environ deux ans, avec comme point de départ la fermeture du sauna Ste-Cath et du 456, pourtant établi depuis plus de 30 ans.
Voilà qu’un nouveau sauna, en non le moindre, a décidé de fermer ses portes définitivement. Depuis le 5 février, les clients et habitués du Sauna du Plateau sont confrontés à une porte clos, après 18 ans d’ouverture. Qu’est-ce qui ex- plique cette fermeture? Est-ce la fin des établissement d’eau du milieu gai montréalais? Michel Proulx, propriétaire du Sauna du Plateau a rencontré Gay Globe Média pour une entrevue exclusive.
Gay Globe: Michel d’après vous qu’est-ce qui explique la dé- sertion observée des saunas gais montréalais globalement?
Michel Proulx: Les nouveaux médias, la jeunesse, le fait que les jeunes ne lisent plus et ne vont que sur Internet. Le fait de l’ouverture d’esprit des gens qui n’ont plus besoin de milieux clos pour se rencontrer.
Gay Globe: Le sauna du Plateau était très populaire pour sa terrasse et sa grande propreté, quel était le type de clientèle qui le fréquentait?
Michel Proulx: Des gais qui voulaient se faire bronzer inté- gralement, qui aimaient aller dehors en plein centre-ville pour flirter sur notre toit et profiter de la vie montréalaise dans une environnement de liberté sexuelle.
Gay Globe: Quel est l’avenir des saunas gais à Montréal selon vous? Est-ce que l’Internet viendra à bout de ce type de commerce?
Michel Proulx: Il va tou- jours y avoir des saunas mais ils devront se rationa- liser pour se rentabiliser. La compétition est si forte que la pression fait baisser les prix et cela a un effet sur la sur- vie de ces établissements.
Gay Globe: Votre expérience des saunas est pourtant im- portante n’est-ce pas?
Michel Proulx: Oui j’ai par- ticipé à la construction et aux débuts du sauna Mon- tréal, maintenant occupé par un sauna de 4 étages dans le Village. J’ai contri- bué à gérer 4 autres saunas à Montréal, Québec et To- ronto, pour finalement avoir l’opportunité d’ouvrir avec Gilles Perron, aujourd’hui décédé, mon propre établis- sement, tout ça depuis les années 80.
Gay Globe: Avez vous des regrets?
Michel Proulx: Qui n’aurait pas de regrets à devoir fer- mer un établissement vieux de 18 ans parce qu’il n’est plus rentable? Hein?
Michel Proulx, avec l’aide de son personnel, a contribué à faire vivre une institution phare dans le développe- ment de la communauté gaie masculine. Alors que les hommes gais ne pouvaient vivre totalement leur sexua- lité, le Sauna du Plateau of- frait un refuge, un lieu sécu- ritaire et strictement orienté vers l’épanouissement de la sexualité des gais.
24 heures par jours, le Sau- na du Plateau a contribué à offrir un lieu d’émancipation pour la communauté gaie montréalaise et le temps est venu de remercier Michel Proulx pour sa contribution historique à notre épanouis- sement. Merci Michel!

écès de Michel Willoqueaux, le départ d’un honnête homme

Sunday, August 21st, 2011

La Voix du Nord

Michel Willoqueaux s’en est allé jeudi à l’âge de 68 ans, …

après s’être battu courageusement durant de longs mois contre la maladie.

Époux de Josiane Willoqueaux, maire de la commune, Michel qui, a travaillé à la Direction des impôts avant de prendre sa retraite, était père de deux enfants et grand-père de sept petits-enfants. Il va laisser un grand vide dans le coeur des siens, comme à Lys, après avoir beaucoup donné de lui-même, bénévolement. Car Michel, c’était un militant de l’ombre oeuvrant modestement à l’intérêt général, à l’enrichissement culturel de tous. Ses diverses fonctions associatives en disent long sur le sens d’un engagement citoyen et humain, chevillé au corps. Etsur un esprit libre et tolérant, privilégiant l’instruction pour mieux comprendre et faire évoluer son environnement, le territoire lyssois auquel, il était très attaché. En effet, Fortement engagé dans la vie associative lyssoise, ce passionné de livres et d’histoire locale, a été président et cofondateur de l’association Lire à Lys qui organisait notamment chaque année un Troc’livres et un concours de poésie. Il présidait aussi le Cercle d’études historiques, était par ailleurs membre du bureau de « Tous unis contre le sida », organisant spectacles et conférences et secrétaire de « Lys Animation ». On sait moins, par contre, que la nature, la mer et notamment la voile le passionnait, ayant appris à barrer un voilier à Aubigny-au-Bac.

Michel, c’était un gentil ronchonneur, Voix grave, ton bourru maistempérament pudique et coeur tendre. Pour le faire « marronner » à coup sûr, il suffisait, lorsqu’il accompagnait Josiane, de le nommer « le prince consort ». Il maugréait pour la forme, avec un petit sourire, n’ayant pas besoin de prouver plus avant sa liberté d’honnête homme, indifférent au pouvoir, au prestige d’une fonction côtoyée. D’autant qu’il aurait préféré une retraite paisible ! Néanmoins, Michel était très fier de la réussite de Josiane. Deux images me resteront de lui : Michel, les bras levés, exultant de bonheur, salle Desmulliez, en 2008 à la victoire aux municipales de Josiane. Et le sourireespiègle, revenu de tout, d’un esprit éclairé, cultivant son jardin, dans tous les sens du terme. •

Michel Girouard par Wikipédia

Sunday, March 13th, 2011

Michel Girouard

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Michel Girouard est un journaliste québécois né le 29 août 1944.

Biographie

Enfant, il participe à l’émission les ondes enfantines, diffusée à Radio-Canada. Vers 17 ans, on lui propose de devenir rédacteur de l’hebdomadaire La Patrie, qui avait comme public cible les jeunes. Il co-anime aussi une émission avec Joël Denis, Salut les copains à CKAC une émission pour les adolescents.

Les années suivantes, Michel lance quelques 45 tours avec des chansons comme: L’école et l’amour, Toi qui étais mon amie, Le grand jour, Bras sous bras et plusieurs autres. Le 18 février 1972, Michel Girouard et son pianiste Réjean Tremblay se marient alors que le mariage gay était toujours non reconnu au Canada[1].

De nos jours, Michel Girouard est chroniqueur dans plusieurs émissions de télévision. Toujours accompagné par ses chiens, il a été porte-parole des Pattes de l’espoir, qui consiste à faire un march-O-thon accompagné de chiens pour amasser des fonds pour la lutte contre le cancer.

Références

http://archives.radio-canada.ca/emissions/580-3437/page/1/

1995- Michel Jacques, o.p. La Maison d’Art Fra Angelico

Thursday, January 27th, 2011

RG vous invite aujourd’hui à faire un voyage extraordinaire dans le temps. Un voyage dans un époque lointaine, peuplée de penseurs, d’artistes et de religieux qui aiment et diffusent l’art. Si ça vous fait penser à Michel-Ange et à ses peintures de la chapelle Sixtine de Rome? On n’en est pas si loin grâce à notre invité qui a une fiche professionnelle longue comme le bras.

Michel Jacques est d’abord un prêtre dominicain dans la belle quarantaine qui a un goût particulier pour les belles choses. Fondateur de la Maison d’Art Fra Angelico, il offre à ses artistes de même qu’aux visiteurs et clients un environnement multimédia pour faire mieux découvrir les oeuvres exposées. Centre d’art, salle d’exposition, atelier de dessin, atelier de gravure, CAFE pour rencontres, spectacles et concerts de musique classique, tout est fait pour amener le visiteur à déguster les oeuvres en agrémentant sa visite d’une ambiance chaleureuse.

Je suis d’ailleurs reçu pour l’entrevue à la galerie et le paradoxe du prêtre me servant un thé dans son bistro est rigolo. D’abord, en parlant avec Michel, on se rend vite compte qu’il ne faut pas avoir peur de réfléchir si on veut suivre la conversation. L’homme est d’une grande culture, comme ses prédécesseurs dominicains, il aime transmettre ses connaissances ou du moins, favoriser l’expression de celles de ses vis-à-vis.

Michel Jacques a eu un parcours bien particulier avant de se lancer dans les “vocations”. Dès l’âge de 21 ans, il était animateur radio à la station CHLT de Sherbrooke mais déjà, il sentait l’appel de Dieu et s’intéressait à la vie monastique. Il a donc fait un court séjour chez les bénédictins mais sa recherche de l’absolu s’est rapidement heurtée à la réalité des moines; Le cloître demande bien des sacrifices.

Commence donc pour lui une nouvelle vocation, celle de la psychologie. Il entre à l’Université de Sherbrooke et étudie la philosophie, la psychologie et en ressort avec quelques diplômes. Il entre finalement chez les dominicains et sera ordonné prêtre en 1982.

Michel a toujours eu un faible pour l’art:<<… Par rapport au sens de la création, l’être se voit souvent comme un créateur, avec un pouvoir de création mais il oublie aussi qu’il a été créé. Je ne me vois pas au dessus de la pyramide, comme l’espèce dominante du règne animal mais plutôt dans la pyramide, comme partie d’un tout, du grand cosmos!…>>

Michel offre des services de psychothérapie par les arts. Il aime accompagner les âmes confuses et se sert de son amour de l’art pour donner de nouveaux moyens à ses clients. Pour lui, sa galerie est l’aboutissement de toute une vie consacrée à la volonté de diffuser des artistes nouveaux:<<…Si la galerie peut être un tremplin pour les jeunes et les moins connus, ce sera là l’expression de mon véritable souhait…>> Les amateurs pourront y trouver des oeuvres à des prix abordables et pour ceux qui aimeraient apprendre à encadrer ou à créer de petits chef d’oeuvres, ils seront toujours bien reçu chez Fra Angelico. La galerie expose en moyenne 20 artistes par année pour une durée d’environ 3 semaines. Allez-y voir de vos propres yeux!

La Maison d’Art Fra Angelico, 1320 rue Wolfe, Montréal, (514) 522-9990.

Mangez chic à la marina du vieux-port de Québec…

Tuesday, July 13th, 2010

Par Michel Cloutier

Si je vous en parle, c’est que j’ai découvert un petit endroit chic et bon genre, qui a la cote chez les gais et je parle du resto Riviera, sur le bord du Bassin Louise avec sa terrasse qui offre une vue splendide sur la cité. Je vous suggère d’essayer le club sandwich au homard, un must pour les fines gueules, une découverte qui ne laissera personne sur son appétit vous verrez.
www.riviera-quebec.com
Ouvert de mai à septembre, la visite s’impose et saluez Christian de la part de Gay Globe Magazine.

44- Quoi offrir à Noël à un sidéen?

Saturday, April 3rd, 2010

Le comité de consultation du Point se penche encore une fois sur une question qui fait presque peur: Si tout était possible, sans limite dʼargent et sans limite technologique, même grâce à la magie, si vous ne deviez faire quʼun seul et dernier cadeau à une personne séropositive ou atteinte du SIDA, quel serait ce cadeau?
Par:
Le Point
Photo:
Google.images
Question du Mois
Comité consultatif
Résumé:
Le comité de consultation du Point se penche sur cette question à la fois bizarre et inquiétante… Quoi offrir à une personne qui est atteinte dʼune si terrible maladie si tout était possible?
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Éric Messier s’en prend maintenant aux personnalités publiques

Sunday, March 21st, 2010

Éric Messier, ce journaliste qui s’en prend depuis quelques mois à moi, auteur de ces lignes et éditeur d’un groupe média compétiteur à lui, s’en prend maintenant aux personnalités publiques qui collaborent, oeuvrent, travaillent ou contribuent avec moi à divers dossiers ou contribuaient par le passé.

Éric Messier a publié ce matin sur son blogue un rapport déclarant qu’une liste impressionnante de personnalités publiques affirmeraient ne pas me connaître ou collaborer avec moi à des sujets ou des projets.

M. Messier, en agissant de la sorte, et en publiant de faux renseignements confirme que son comportement est abusif et incohérent. Tantot il dément être banni de nombreux services web, tantot il en parle en accusant des bénévoles responsables de son bannissement de fascime, oui fascisme, ce qui est terrible pour les victimes de ces affirmations. M. Éric Messier au aussi publié sur son blogue un appel à exécuter des femmes il y a quelques semaines et a publié une des carricatures de Mahomet, sachant très bien le mal que causent ces publications. Il semble d’ailleurs se délecter des effets de ses publications…

Bref, cet individu n’est pas cohérent dans ses actes, il s’en prend à tout ce qui bouge et harcèle maintenant des personnalités publiques qui se disent forcées par lui de faire des déclarations.

Un procureur a été mandaté il y a 2 semaines afin de procéder à des accusations criminelles contre cet individu, ses écrits et ses actes font actuellement l’obet d’un recensement, nous invitons les personnes qui recoivent des communications de cet individu à contacter leur service de police local et de prendre connaissance des messages sur ce blogue à propos de cette personne.

43- Les sages du Point se prononcent sur La mention de lʼhomosexualité des ados?

Saturday, March 20th, 2010

Le comité consultatif de la Revue Le Point a été constitué afin de trouver de nouvelles pistes de réflexion sur des sujets dʼactualité qui touchent la communauté gaie dans son ensemble.
LʼAbbé Raymond Gravel est prêtre et consultant pour de nombreux médias québécois sur les questions comme lʼÉglise ou lʼhomosexualité.
À la question si les autorités devraient dévoiler les causes dʼun suicide, sans lʼaccord des parents, je crois que non, mais avec des nuances… Par exemple, je me souviens lorsque jʼétais jeune prêtre, un de mes bons amis est décédé du sida.
À lʼépoque, cette maladie était vue comme une tare et les personnes atteintes étaient souvent rejetées même par leurs proches. Mon ami Bernard était homosexuel et avait beaucoup souffert à cause de son orientation sexuelle; dans sa famille, il ne pouvait pas en parler ouvertement. Comme le sida, à lʼépoque, était rattaché à lʼhomosexualité, cʼest évident que sa famille ne nommait pas la maladie de Bernard et faisait croire aux gens quʼil était atteint dʼun cancer quelconque…
Personnellement, je connaissais Bernard, je le savais honnête et transparent et je savais également quʼil aurait voulu que je dise, à ses funérailles, quʼil était mort de cette maladie épouvantable qui affectait surtout les homosexuels, qui cherchaient simplement à aimer, mais qui lʼont fait malheureusement un peu naïvement, sans protection, car cʼétait comme ça à lʼépoque…
Mais Bernard aurait voulu que jʼen parle, pour prévenir les jeunes, face à cette terrible maladie. Cʼest pourquoi, jʼai rencontré ses parents et je leur ai fait part de mon intention de dire la vérité pour être fidèle à Bernard, leur fils…
Finalement, les parents ont accepté et mʼont remercié de lʼavoir fait…car les nombreuses réactions quʼils ont reçues de la part des gens de leur patelin ont été une source de réconfort, dʼempathie et de sympathie de la part de tous. Cʼest pourquoi, je ne crois pas que cʼest aux médias de dire publiquement les raisons du suicide, mais cʼest aux proches de convaincre les parents pour que ça se sache, afin de prévenir et dʼaider les jeunes et les personnes à risque, comme les homosexuels ou dʼautres encore.
Lʼactualité est toujours malheureusement prolifique en matière de suicide de jeunes hommes et les exemples ne manquent pas au Québec ni en France. On ne parle toutefois presque jamais des causes de ces suicides comme lʼhomosexualité des jeunes et même si deux jeunes hommes de 14 ans se suicident par un pacte comme on a vu cet été, on ne mentionnera jamais que lʼhomosexualité a pu être à lʼorigine de cette triste affaire.
Question: Est-ce que les autorités devraient divulguer publiquement la cause du suicide quand elles en ont connaissance même si la famille ne le souhaite pas?
Comme on sait aujourdʼhui quʼune des causes importantes du suicide chez les jeunes est reliée à leur homosexualité, il faut faire des pressions auprès des médias et des autorités civiles et religieuses en place pour que lʼhomosexualité soit reconnue et acceptée et quʼon aide les jeunes à sʼaccepter lorsquʼils vivent cette réalité. Je pense que les médias peuvent jouer un rôle important en informant les gens sur les causes des suicides, sans nommer les personnes concernées. Aussi les médias doivent dénoncer les discours homophobes de certains leaders religieux, lesquels discours invitent à lʼintolérance, au mépris, aux injures, au rejet et à la condamnation des homosexuel(le)s. En 2006, dire que lʼhomosexualité est un péché grave, contraire à la volonté divine, cʼest inacceptable et ça doit être dénoncé par tout le monde. On ne peut pas se cacher derrière la religion pour justifier le racisme, le sexisme et lʼhomophobie. Si on le fait, on devient responsable de tous ces jeunes qui se suicident à cause de leur orientation sexuelle.
Au Québec comme ailleurs dans le monde, on a beau avoir certaines lois qui protègent la dignité des personnes, on a encore beaucoup de chemin à parcourir pour en arriver à la pleine égalité entre toutes les personnes, quels que soient leur race, leur sexe, leur religion ou leur orientation sexuelle. Cʼest une question de dignité et la dignité, cʼest sacré pour tout le monde. Merci!
Roger-Luc Chayer est rédacteur en chef de la Revue Le Point et fondateur de Gay Globe TV. Journaliste spécialisé, il oeuvre au sein de la communauté gaie québécoise depuis 1993.
Je ne suis pas certain quʼil faille faire une divulgation publique de lʼhomosexualité mais contrairement à dʼautres, ce nʼest pas pour le respect dû aux parents, au contraire. Si un jeune en vient à se suicider à cause de son questionnement face à lʼhomosexualité, il est évident que les parents nʼont pas été la ressource évidente pour ce jeune.
Ma réflexion se fait plus dʼun point de vue statistique. Si à chaque suicide de jeune on décidait de divulguer la raison, quelle quʼelle soit, il faudrait le faire avec lʼintention de constituer une banque dʼinformation statistique qui permettrait dʼabord de connaître la cause et ensuite dʼintervenir avec des plans et des solutions proposées aux jeunes en fonction de la cause.

42- Est-ce que contribuer à la lutte contre le SIDA c’est commencer par s’aider soi-même?

Wednesday, March 17th, 2010

Dans le cadre de notre question au comité de réflexion du Point, nous publions les réponses du comité restreint, notre confrère Jean-Luc Romero étant en voyage depuis plus de 5 semaines pour couvrir les conférences mondiales sur le SIDA et les droits des gais et notre ami Michel Girouard nʼayant pas eu le temps de répondre vu son emploi du temps fort périlleux. Ils seront tous de retour dans la prochaine édition.
Dans un article déjà publié dans Le Point et lors dʼune entrevue sur Gay Globe TV à propos de la vie gaie au Liban, notre invité Bertho Makso lançait un appel à lʼaide aux gais et lesbiennes du Québec pour quʼils versent des fonds au groupe gai arabe HELEM qui, à son tour, vient en aide aux femmes enceintes du Liban et aux enfants dans la misère à cause des bombardements. Pas très gai comme cause… En Afrique, des centaines de milliers de sidéens meurent chaque année laissant des millions dʼenfants orphelins, sans soins, dans la misère la plus totale.
Au Québec, il existe depuis 2004, un laisser-aller complet de la part de lʼÉtat face au SIDA et les taux de transmission de la maladie à Montréal sont les mêmes quʼavant la trithérapie, comme dans les années 80 avec des jeunes qui meurent plus que jamais. Est-ce que nous devrions concentrer lʼaide que nous souhaitons apporter comme gais à des causes locales ou considérer la mondialité dans son ensemble, fermer les yeux sur les jeunes qui meurent du SIDA au Québec pour aider un adulte africain à survivre plus longtemps?
Je sais que la question est crue mais lʼactualité nous pousse à nous interroger sur nos priorités. Il ne sʼagit pas ici de culpabiliser quiconque souhaiterait ne pas donner quʼau Québec, au contraire même, mais si lʼÉtat québécois refuse dʼinvestir dans la prévention de la maladie, est-ce que le public lui, serait en droit de le faire pour sauver la vie de ses propres enfants avant ceux des autres pays?
Raymond Gravel est prêtre et a défendu à de nombreuses reprises les droits des gais au mariage et à lʼégalité sociale:
Je crois sincèrement que ce nʼest pas aux gais plus quʼaux autres de financer ou dʼaider des pays qui vivent des tragédies comme la guerre au Liban ou le Sida en Afrique. Par ailleurs, quʼon demande aux associations gaies dʼinvestir plus dʼargent pour la cause du Sida ou des droits humains dans les autres pays, je ne suis pas tout à fait en accord avec ce principe, car il appartient à tous les êtres humains, quels que soient leur orientation sexuelle ou leur statut social dʼêtre solidaires des exclus, des marginalisés dʼautres sociétés et surtout des pauvres et des moins bien nantis. Et comme il y a de ces pauvretés chez nous, il faut sʼassurer que lʼaide parvienne aussi aux plus mal pris dʼentre nous…
Roger-Luc Chayer est rédacteur en chef de la Revue Le Point et administrateur de Gay Globe TV:
Je suis absolument convaincu que le point de départ de toute aide volontaire ou financière doit être au bercail, ici même. Pour mieux aider, il faut commencer par sʼaider soi-même et quand les jeunes cesseront de mourir ici, on pourra toujours trouver des causes ailleurs qui sauront nous valoriser autant quʼen étant là pour nos compatriotes… Ici avant tout!
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Dans le cadre du Comité de réflexion du Point À qui sert la célébration de la Fierté gaie? (Éd. 41)

Wednesday, March 17th, 2010

Le Comité de réflexion de la Revue Le Point a été formé pour permettre une réflexion sur des sujets dʼactualité par des personnalités reconnues pour leur indépendance dʼopinion.
Depuis 5 ans environ, un nombre croissant de gais et lesbiennes ne sʼidentifient plus aux célébrations de la Fierté gaie comme celles proposées à Montréal ou à Paris parce quʼils ont lʼimpression quʼelles ne servent plus la cause dʼorigine, cʼest-à-dire permettre aux homosexuels de sʼaffirmer visiblement, par un spectacle très osé, dans un contexte législatif ne proposant aucune reconnaissance. En 2006, le droit reconnaît non seulement lʼexistence de la culture homosexuelle comme entité légale et non sexuelle, mais elle permet aussi dʼaller au-delà de la norme pour ceux qui veulent se marier, adopter ou gérer une vie à deux.
Est-ce que la Fierté a encore sa place? Est-ce que le mot Fierté ne risque pas dʼêtre interprété par les hétérosexuels comme le mot Arrogance puisque nous continuons à revendiquer des droits qui existent déjà? Est-ce que nous devrions être fiers de ce que nous sommes maintenant ou est-ce que nous devrions songer à nous intégrer réellement en transformant les célébrations de la Fierté gaie en carnaval haut en couleur et non affilié?
Raymond Gravel
Prêtre catholique, il exprime depuis de nombreuses années sa différence en parlant des homosexuels dans les médias
La célébration de la Fierté gaie a encore son sens et garde toute sa pertinence dans nos sociétés dites ouvertes et démocratiques. Célébrer la différence, cʼest permettre à lʼautre, le “différent” dʼêtre et dʼexister. On peut ne pas apprécier la présentation médiatique de la célébration, où on insiste trop sur la provocation quant aux images diffusées par les médias; cependant, il nous faut comprendre cette provocation par lʼimage; elle est le fruit de frustrations profondes occasionnées par des comportements, des attitudes, des positions homophobes de plusieurs
personnes, souvent encouragées par des groupes et même des institutions qui rejettent, condamnent et excluent les homosexuels.
Aussi longtemps que lʼÉglise catholique, par exemple, tiendra son discours traditionnel sur lʼhomosexualité, la célébration de la Fierté gaie sera justifiée. Comment peut-on affirmer porter le message du Christ qui se veut un message dʼespérance pour tous, et dire en même temps que lʼhomosexualité est désordonnée et que les homosexuels nʼont pas le droit dʼêtre ce quʼils sont? Cʼest pourtant ce double langage qui est tenu par certains dirigeants de lʼÉglise, dont la mission est pourtant de libérer les gens de lʼoppression, de travailler à la promotion de la dignité humaine, de favoriser la justice et dʼaccueillir inconditionnellement les marginaux, les exclus et les poqués de la vie.
Il est vrai que sur le plan social, la réalité homosexuelle est de plus en plus reconnue et acceptée. Par ailleurs, il reste beaucoup de chemin à faire. Cʼest un peu comme pour la condition féminine; la journée du 8 mars qui est consacrée aux femmes a toute sa raison dʼêtre. Tant et aussi longtemps quʼil nʼy a pas pleine reconnaissance et égalité, on doit manifester, revendiquer, provoquer et même choquer, pour que les poches de résistance puissent sʼestomper et disparaître. La célébration de la Fierté gaie sert, non seulement aux gai(e)s eux(elles)-mêmes, mais à toute personne qui croit à la richesse de la diversité culturelle, sociale, sexuelle et religieuse. Le respect de lʼautre passe nécessairement par lʼacceptation de sa culture, de sa nature et de sa foi… Pour y arriver, il faut développer de la tolérance par rapport à la différence. Être “fier” de ce quʼon est nʼenlève rien aux autres qui sont différents de nous.
Roger-Luc Chayer
Journaliste spécialisé depuis 1993 et rédacteur en chef du Point, il incarne depuis ses débuts le rôle dʼune presse indépendante qui questionne ses leaders gais
Jʼai longtemps et souvent hésité avant de me prononcer sur cette question parce que mon opinion nʼétait pas vraiment coulée dans le béton, comme si chaque année, je passais du oui au non en fonction de facteurs comme le contenu de la parade montréalaise ou la situation sociale face à lʼhomosexualité. Toutefois, au fil des années, je réalise que les festivités reliées aux célébrations de la Fierté gaie servent différentes causes en fonction des villes où elles se tiennent.
À Montréal par exemple, ces festivités me semblent exclusives, malgré les affirmations des organisateurs. Au fil des années, les organisateurs de la Fierté gaie excluent de plus en plus de groupes gais par les coûts pour sʼinscrire et participer à la parade, des médias en signant des ententes dʼexclusivité sur lʼinformation et depuis 3 ans, excluent même le Village gai et les commerçants de ces festivités sous prétexte quʼils ne participent pas assez aux coûts.
À Québec par contre, les festivités de la Fête Arc-en-Ciel sont beaucoup plus inclusives et ressemblent bien plus aux premières années de celles présentées à lʼépoque à Montréal. Rue fermée, spectacles et tables communautaires tous au même endroit, aucun média exclusif et surtout, nourriture et breuvages à souhait contrairement à Montréal.
Je ne sais plus personnellement à qui profite la Fierté gaie où quʼelle soit mais je sais ce quʼelle devrait permettre dʼaccomplir selon moi: la Fierté gaie devrait permettre de montrer au reste de la société les accomplissements exemplaires de la communauté et non refléter les revendications de quelques groupes minoritaires qui ne représentent pas la masse. En montrant nos réalisations et nos résultats, plutôt que de faire parader des bas de nylon ou des travelos de service, il me semble que nous arriverions peut-être à nous faire mieux respecter du reste de la société. Si nous présentons ce que nous avons de mieux, les jeunes gais pourront peut-être sʼidentifier plus facilement à leur communauté plutôt que de penser au suicide à lʼidée de sʼidentifier à ce qui est montré pendant la parade mais que lʼon ne retrouve nulle part après…
Michel Girouard
Journaliste et chroniqueur jet set, il a contribué dans sa carrière et contribue toujours à des centaines de médias et aura été un précurseur dans lʼaffirmation québécoise de lʼidentité gaie
En ce qui me concerne, afficher ma différence a toujours été une fierté. Pour certains autres, qui partagent les mêmes préférences que moi, lʼacceptation a peut-être été plus difficlle. Cʼest la raison pour laquelle pour plusieurs, la Fierté gaie est un moment important qui allume la société dite “conventionnelle”, aide à comprendre et a accepter un état de vie que lʼon ne choisit pas mais qui appartient tout de même à la marginalité.
La Fierté gaie ce nʼest pas une question de défilé ni de spectacles, cʼest une prise de conscience quʼen 2006 aucun humain nʼa le droit de juger ou de condamner autrui parce quʼil est né avec une couleur différente ou une orientation qui nʼest pas la sienne.
Quand on regarde toutes ces manifestations de fierté qui se déroulent depuis quelques années à lʼéchelle mondiale, je ne peux quʼêtre fier de lʼévolution. La Fierté gaie ça ne sert pas toujours à donner une image vraie de ce quʼest la vie homosexuelle, cʼest un peu dommage et déplorable.
Jean-Luc Romero
Politicien, auteur et journaliste, il a été nommé homme politique le plus populaire en France en 2001
Les marches des fiertés, ce sont des milliers de personnes dans les rues, de la musique, des rires, des sourires… Cʼest un moment de fête, de joie et de convivialité. Mais elles sont surtout un temps de mobilisation et lʼoccasion dʼaffirmer haut et fort un certain nombre de revendications . En effet, être fier cʼest demander de la visibilité dans une société, cʼest sʼassumer, cʼest revendiquer. Même si des progrès notables peuvent être constatés, il est toujours très difficile de vivre son homosexualité : ainsi les jeunes homosexuels ont 14 fois plus de risques de tenter de se suicider que les hétérosexuels…
Tant que les mêmes droits ne seront pas accordés aux homosexuels, ces marches seront légitimes : qui du mariage et de lʼhomoparentalité? Qui de la liberté de vivre sans se faire insulter ? Qui de la possibilité de donner son sang ? La Marche des fiertés nʼest pas une manifestation communautaire, au contraire elle sʼinscrit totalement dans le cadre dʼune société libérale porteuse de valeurs de liberté, dʼégalité et de fraternité.
NDLR: Le comité de réflexion du Point est formé de gens qui ont à coeur lʼesprit du débat, qui veulent partager leur vision progressiste de la société gaie avec les lecteurs du Point.

Des hommes se réunissent pour parler

Monday, February 22nd, 2010

Pourquoi un comité de réflexion?
Parce que la société se questionne encore plus que jamais sur le rôle sociale des gais, parce que les homosexuels sont de plus en plus présents et quʼils sont susceptibles dʼexercer encore plus de pouvoir dans les années qui viennent, parce que les gais se posent des questions et quʼil est intéressant dʼessayer dʼobtenir quelques réponses. Voilà pourquoi Le Point a invité des personnalités publiques à réfléchir sur des grandes questions, à chaque édition. Nous vous présentons donc les personnes qui ont accepté lʼinvitation et vous invitons à lire notre dossier, plus loin, sur la question du mois.
Roger-Luc Chayer est lʼactuel rédacteur en chef de la revue Le Point et initiateur du comité.
Journaliste au Groupe National depuis 1998, au Journal de Montréal en 1998 et à la revue RG de 1993 à 1998, son style ne laisse aucun doute sur ses intentions. Souvent associé à un journalisme honnête et sans compromis, Roger-Luc Chayer revendique plus de droits pour les gais ordinaires.
Raymond Gravel est prêtre et a souvent défendu la communauté gaie dans les dossiers du mariage et du SIDA. Ses interventions vont parfois à lʼencontre des grands courants traditionnels.
Michel Girouard est une personnalité très connue et possède un
grand talent de débatteur. Ses interventions récentes à TQS dans le dossier de la représentativité des gais en est la preuve. Michel Girouard a été un précurseur au Québec en se mariant symboliquement à un autre homme.
Jean-Luc Roméro est un politicien français très populaire et a réussi à faire du SIDA une grande cause nationale en 2005. Journaliste à ses heures, il a été candidat à la Mairie de Paris et collaborateur à la revue Le Point. Il est aussi lʼauteur de nombreux ouvrages.

Le retour des drags au Québec

Saturday, January 23rd, 2010

Le phénomène des drags au Québec est en pleine renaissance autant en popularité auprès du public que chez les artistes qui veulent pratiquer cet art et qui le font plus ouvertement que jamais.

Tout d’abord, si vous aimez la photo d’accompagnement de cet article, nous vous invitons à visiter le site de son créateur, Jack Mackenroth au thequeensofdrag.com qui a donné son aimable autorisation de publication sur cette photo absolument fantastique.

Montréal a toujours été une sort de Mecque mondiale du phénomène drag queen et dès les années 30, on y présentait de nombreux spectacles de cabaret en commençant avec l’intemporelle Guilda.

Grâce aux spectacles de tels artistes et aux revues musicales très populaires des années 50 à 80, le phénomène est devenu une forme d’art respectée du public québécois qui remplissait les salles de Guilda dès qu’elle se produisait ou qui était rivé devant les écrans de télé dès que la star apparaissait à une émission de variétés.

Maintes fois imitée mais jamais égalée, Guilda a quand même fait des petits dans des variantes plus intimes comme avec Luc d’Arcy, Mado Lamotte ou Michel Dorion, qui sont les plus réputées à l’heure actuelle.

La popularité des drags ne se dément pas et en 2008, GGTV osait mettre en ondes une émission portant sur les 20 ans de la mort de Dalida qui figure encore en 2010 dans les 10 émissions les plus vues de la seule webTV gaie au Canada.

Le premier segment du documentaire était alors présenté par Mado Lamotte qui a raconté son amour et l’origine de sa passion pour la grande Dalida, avec une mise en scène visuelle absolument géniale à tel point que le document, deux ans plus tard, est encore présenté dans les nouveautés de GGTV au www.gayglobe.us/dalida1.html

Les admirateurs de Mado peuvent aussi voir le document directement sur le site du comédien au www.mado.qc.ca dans la section Télémado.

Le phénomène drag queen n’est pas qu’un show de gars déguisés en filles ou une forme artistique développée principalement par la communauté gaie, c’est aussi un phénomène social qui a le sens des responsabilités et qui fait sa part partout dans le monde soit pour faire avancer les droits des gais ou pour contribuer à financer des causes comme la recherche et la prévention dans le domaine du VIH/SIDA.

Les drag queens sont des acteurs au coeur sensible qui chantent par passion et refont vivre les plus grandes divas d’un autre temps et sans elles, nous en serions probablement encore aux spectacle de variétés avec Manda Parent qui donne une bonne raclée à son gendre Gilles Latulippe.

Les drag queens se produisent dans de nombreux endroits au Québec mais principalement au Cabaret Chez Mado (mado.qc.ca), au Café Cléopâtre (cleopatramontreal.com), au bar le Cocktail (Village Gai de Montréal), souvent les samedis au Club échangiste Le 3333 Bélanger (sauna3333.com) ou au Cabaret Le Drague de Québec (ledrague.com)

Nourribêtes en faillite

Saturday, November 14th, 2009

Un événement insensé sʼest produit à la fi n juin dans le Village.
Insensé par que les personnes impliquées, qui se targuaient dʼêtre
intègres et professionnelles avec les animaux, sont à lʼorigine
dʼune faillite de plus de 60,000$ envers des fournisseurs mais
pire, on a abandonné sur place, sans soins ni compassion, des
animaux fragiles. Cʼest pourtant ce que Le Point a été en mesure
de constater en entrant dans les lieux abandonnés la veille par
Michel Daudelin, administrateur de Nourribêtes Montréal inc. sis
au 1205 Ste-Catherine Est à Montréal. Non seulement on avait
fermé les portes sans payer les fournisseurs, en ayant bien pris soin
de vider la place avant de faire faillite, on avait surtout abandonné
des dizaines de poissons dont certains se nourrissaient à même la
carcasse des autres poissons morts faute de nourriture. Voilà de
quoi avoir honte, un animalier à lʼorigine de cruauté envers danimaux. Fierté gaie mon oeil Monsieur Daudelin!!!

Personnificateur, la suite

Thursday, October 1st, 2009

Si on a voulu que ce soit drôle et flamboyant de voir arriver une drag

queen à la Caisse populaire, c’est un peu raté. Moi, je l’ai déjà fait pour

les besoins d’un clip. Nous sommes partis habillés dans le genre Priscilla

les reines du désert et nous sommes allés magasiner au centre-ville, en

métro, puis nous sommes revenus à pied. Sauf que je ne me suis pas mis

un petit tailleur féminin, style «petite madame de bureau», avec la petite

sacoche assortie. Écoutez, je portais des plumes sur la tête, des talons

plate-formes, etc. Là, c’était flamboyant. Les gens ont alors remarqué

quelque chose et c’était drôle. Si je m’étais habillé en «madame de ban-

lieue», oui je me serais fait regarder, mais l’effet n’aurait pas été le même

et ça n’aurait pas été amusant du tout. Mais là, c’était vraiment drôle. Il y

avait même des touristes qui nous on pris en photo. L’effet était là. Donc,

tant qu’à vouloir surprendre et faire rire, la série aurait dû en mettre plus.

Par exemple, le gars est chez lui, il reçoit sa carte de crédit or et là, tassez-

vous, il s’en va faire son show à la Caisse!

Vous auriez souhaité plus d’extravagance?

Si Véronica, par exemple, s’était habillée en marquise ou en reine Eliza-

beth pour aller à la Caisse parce qu’elle a reçu une carte or, ça aurait été

bien plus amusant et beaucoup plus provocant, à mon avis, et là, les gens

auraient davantage fait la différence entre la comédie qu’est Covergirl et

la réalité.

Vous savez, tout le monde se bat pour essayer de faire comprendre sa

réalité, autant les transexuels que les drag queens, donc on aurait pu faire

un effort en ce sens, un peu comme le fait le film Priscilla les reines du

désert. Dans ce film-là, les gars font du spectacle et tout est tellement clair.

Il y a un transexuel parmi les personnages, c’est clairement défini. Il est

toujours vêtu en femme et le jour, il ne porte pas de tenues extravagantes.

Il vit simplement sa vie de femme.

Quant aux autres protagonistes, en dehors des spectacles, ils vivent une vie

d’homme. Selon moi, Covergirl se rapproche davantage du film À Wong

Foo merci pour tout, une version américanisée de Priscilla.  Je comprends

cependant que les auteurs n’ont pas à plaire aux 40 travestis-drag queens-

personnificateurs féminins du Québec. Ils doivent trouver quelque chose

de drôle qui va plaire à l’ensemble du public.

Quelles suggestions aimeriez-vous leur apporter?

Bien, je me disais: pourquoi ne sont-ils pas allés chercher des personni-

ficateurs ou des drag queens pour faire les maquillages dans l’émission

et pour donner des idées pour les costumes? Je ne veux pas dire que les

personnes qui ont travaillé sur l’émission ne sont pas bonnes, mais les per-

sonnages, sauf peut-être dans le générique, sont un peu maquillés comme

des «madames». Je me souviens qu’à une certaine époque, il y avait des

personnificateurs qui donnaient des cours de maquillage aux débutants. Il

y a un personnificateur que je connais qui a donné des conseils, mais ils

ont sûrement une équipe de maquilleurs par qui ils doivent absolument

passer..

Mais il faut comprendre que c’est tout un travail de maquiller un homme,

de le transformer en drag queen pour que ce soit spectacualaire. Ce n’est

pas donné à tout le monde d’avoir ce talent-là. Au Québec, vous savez,

une drag queen, c’est un personnage comme Madame Simone ou Mado.

Mais je sais qu’aux États-Unis, une drag queen, c’est un peu de tout: un

personnificateur, un travesti, etc.

Et dans le milieu des personnificateurs, comment la série est-elle

perçue?

C’est vraiment partagé. Il y a environ 50% des gens qui détestent l’émis-

sion, qui n’aiment vraiment pas ça et qui sont choqués, et  50% qui trou-

vent ça drôle. C’est soi l’un ou l’autre: on aime ou on aime pas. Mais il y

a tellement de petits détails que l’on reconnaît, des phrases, des chansons,

que l’on ne peut pas dire que c’est carrément éloigné de notre univers.

La télésérie Covergirl est présentée sur les ondes de Radio-Canada jus-

qu’au 31 mars. Et selon ce qu’on a pu apprendre, les auteurs travailleraient

présentement à une suite. On ne sait cependant pas si elle sera présentée

l’an prochain et si la SRC acceptera à nouveau de la diffuser. Quoi qu’il

en soit, les cotes d’écoute ont été plus que satisfaisantes et les commen-

taires, somme toute, assez positifs pour une série qui fait tomber bien des tabous face à une partie relativement méconnue de la comunauté gaie.

Cover Girl: le personnificateur Michel Dorion livre ses impressions au Point!

Thursday, October 1st, 2009

Par: Éric Gauthier

Toutefois, peu de personnifi cateurs féminins se sont exprimés ouverte-

ment sur le sujet. Le Point a rencontré Michel Dorion, qui compte plus

de 17 ans de métier et qui a offert tout au long de sa carrière un nombre

incalculable de spectacles (dont son fameux Dorion chante Dion présenté

l’an dernier) afi n de recueillir ses impressions sur la télésérie.

Avec l’expérience que vous avez de la scène et du millieu, que pensez-

vous de la série?

-Je ne peux pas dire que ce n’est pas bon ou que j’ai détesté. J’ai toutefois

eu une sorte de choc lors de la diffusion de la première émission. Étant

donné que ça représente un peu mon univers, j’ai été quelque peu déçu,

mais à partir du  troisième épisode, je me suis fait à l’idée que ce n’est pas

une série réaliste. Cependant, j’ai des amis qui m’ont demandé d’écrire

une biographie parce que l’émission entretient une certaine confusion face

au comportement diurne des personnifi cateurs féminins.

Les gens croient que vous sortez vêtu en femme pour aller faire vos

courses, comme le font les personnages?

Même s’il s’agit d’une comédie et que c’est de la pure fi ction, pour la

plupart des gens, la série est censée montrer comment vivent et travaillent

les drag queens. Et ceux qui ne sont pas des habitués de la ville ne savent

pas toujours faire la différence entre la réalité et la fi ction. C’est certain

qu’il y a un fond de vérité dans cette série.

C’est vrai qu’il y en a qui font la rue, d’autres qui ne peuvent pas faire un

spectacle sans avoir une ligne de cocaïne ou quelques verres dans le nez,

mais ce n’est pas la majorité. Reste que le fait que les personnages soient

habillés en fi lles à coeur de jour est déroutant pour ceux qui ne connaissent

pas le milieu. Il faut savoir qu’un travesti, un personnifi cateur féminin ou

une drag queen, ça ne s’habille pas en femmes 24 heures par jour et ça

ne va pas, comme vous le disiez tout à l’heure, faire ses courses vêtu de

cette façon. Par contre, il s’agit là d’un comportement de transexuel et je

pense que c’est ça qui est mêlant. On confond les drag queens avec les

transexuels. Prenez le cas du deuxième épisode. Le personnage de Lana

expliquait qu’il ne veut plus jamais de sa vie se voir en homme et qu’il

n’est pas bien lorsqu’il est en homme. Ce n’est pas une mentalité de drag

queen. J’aurais aimé que pendant la journée, les personnages, sans perdre

leur exubérance et leur humour, demeurent ce qu’ils sont, c’est-à-dire des

garçons.

Selon vous, la série tomberait alors dans un autre registre?

Oui, mais on la présente bel et bien comme étant une série sur les drag

queens et je trouve qu’à cet égard, ils sont allés jouer sur le terrain des

transexuels et des transgenres. Vous savez, ça fait 17 ans que je fais ce

métier, que je me promène en région, que je me produis dans des endroits

qui ne sont pas forcément fréquentés par les gais, comme des centres

communautaires ou des marchés aux puces, et ça fait 17 ans que je tente

d’expliquer aux gens la différence entre un travesti, un personnifi cateur

féminin et une drag queen et que j’essaie de leur préciser dans quelle

catégorie je me situe.

Covergirl vient donc brouiller les cartes, en quelque sorte?

Tout à fait. C’est parfois diffi cile pour moi de négocier certains contrats,

surtout lorsqu’il s’agit d’une clientèle plus âgée. Et lorsque la série a été

diffusée, j’ai eu peur de perdre certains engagements. Mais je n’y peux

rien et je sais très bien que c’est une émission pour faire rire.

Justement, peut-être a-t-on voulu mettre l’accent sur le côté burlesque

de la chose? Voir débarquer une drag queen dans un lieu public semble,

à la rigueur, beaucoup plus amusant qu’un homme ordinaire vivant sa

vie d’homme ordinaire, même s’il pratique un métier plus marginal.

Fromages Les grands crus du lait…

Thursday, August 27th, 2009

Le fromage est un aliment ancien dont les origines avoisinent la préhistoire. Il n’y a pas de preuve tangible indiquant les premiers lieux de fabrication du fromage que ce soit en Europe, Asie centrale ou au Moyen-Orient mais la pratique s’est répandue en Europe avant la période de la Rome Antique.

Si comme moi, vous êtes du genre conservateur dans le choix de vos fromages, il serait peut-être temps de changer vos habitudes et d’oser un peu plus, après avoir lu cette chronique…

C’est ce qui m’est arrivé dernièrement et franchement je ne le regrette pas. D’ailleurs, avec un annonceur dans le domaine du fromage dans ces pages, c’était l’occasion idéale. J’ai donc sélectionné 4 sortes de fromages avec une bonne baguette et une bouteille de vin rouge pour expérimenter avant d’écrire cette page. Par une soirée d’été particulièrement chaude, c’était le moment parfait pour me faire un snack léger et mémorable à la fois.

“Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage?” (Charles de Gaulle)

J’irai droit au but en vous offrant ma critique de ces fromages de façon franche et directe, car on a beau aimer, tous les fromages ne sont pas semblables, loin de là. D’abord j’ai dégusté un Cheddar “Le Pic”. Un vrai Cheddar mi-fort qui n’a rien à voir avec les grandes marques commerciales d’épicerie vous verrez, une découverte très agréable, ça c’est du fromage!

Je suis ensuite passé au Camembert “Le Pic” lui aussi. Un délice sur le palais qui accompagne superbement mon vin rouge. Ce Camembert possède d’ailleurs un agréable arrière-goût de homard, moi qui aime les fruits de mer, j’étais aux oiseaux.

Vient ensuite le “Mamirolle”. Une sorte de Oka mais plus doux et surtout sans l’odeur caractéristique qui déplaît parfois. Il ne faut jamais se fier à l’odeur d’un fromage en passant, souvent, l’odeur n’a rien à voir avec le goût et mes plus grandes découvertes dans ce domaine sentaient le plus fort, comme quoi… Le “Charolais Fermier” est pour ceux qui aiment les sensations fortes. Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce fromage très corsé mais mon voisin, qui est un connaisseur en la matière, l’a tout simplement adoré, pour les audacieux!

En résumé, l’expérience a été très positive et j’ai été surpris de découvrir de nouveaux arômes et de nouvelles saveurs, moi qui croyais en savoir amplement sur le sujet. Les fromages c’est comme les vins, ils sont uniques, changent au gré des régions et des recettes et qu’on se le dise, le fromage est un des aliments les plus santé qui puisse exister. Fait de lait, qu’il soit cru ou cuit, chauffé ou fermenté, la pâte finale est un pure délice qui peut accompagner tous les repas. Enfin, n’hésitez jamais à demander à votre fromager de vous faire goûter un morceau avant d’acheter un fromage que vous ne connaissez pas, il se fera un plaisir de vous en découper un bout, bon appétit.

Le Mot du Directeur du Point/GGTV

Wednesday, July 15th, 2009

À chacun sa fierté! Mon mandat étant différent de celui de l’éditeur du Point/GGTV, j’ai le goût de vous expliquer ce que représente ma Fierté, à moi…

Mes fonctions au Point et à Gay Globe TV sont de trouver de nouveaux partenaires et annonceurs qui nous font honneur. Des entreprises donc qui sont fières de se joindre à un média gai de classe internationale. Le rôle des lecteurs par contre est d’encourager ces annonceurs en leur prouvant qu’ils sont fiers de les compter comme partenaires. Bon été!

Le Point 61: Éditorial

Thursday, May 21st, 2009

Les médias gais changent

Depuis environ deux ans, les médias gais se restructurent pour affronter un marché en pleine mutation et tous sont d’accord pour dire que l’Internet a été à l’origine de ces profondes mutations. Le marché gai a beaucoup bougé aussi avec la disparition de la Voix du Village suite à un jugement de fraude, le magazine RG a été vendu et avec son édition d’avril 2009, prenant un virage porno plus spécialisé probablement pour attaquer sur son propre terrain son compétiteur Zip, a choisi sa nouvelle vocation, laissant à la Revue Le Point le soin de continuer dans le domaine plus sérieux du journalisme professionnel et demeurant la seule publication gaie de format magazine.

Nous profitons aussi de cette édition pour lancer une série spéciale que seul Le Point peut traiter sérieusement, la préparation à la retraite et à la fin de vie des hommes gais, qui n’a rien à voir avec les normes et standards de la société actuelle. La retraite chez l’homme gai n’est plus synonyme de diminution de capacités ou de perte d’autonomie, au contraire, les vieux gais se révoltent et refusent les images traditionnelles associées à la vieillesse. Le Point traitera de ces question et aussi des traitements anti-âge relevant de la médecine de pointe dans les prochaines éditions, attendez-vous à des dossiers révolutionnaires et innovateurs!

Pourquoi le .US après gayglobe.us? Cette question nous revient souvent et je vais y répondre immédiatement. Les normes publicitaires au Canada en matière de télé et surtout les visées contrôlantes du CRTC nous obligent à gérer notre site de WebTV de manière à lui assurer toute l’indépendance requise, comme nous oeuvrons dans le monde gai. En maintenant un bureau aux États-Unis, en hébergeant notre contenu aux States et en utilisant un nom de domaine américain, nous nous protégeons des contrôles parfois absurdes du CRTC en matière de télévision. Voilà tout!
Le mot du DIRECTEUR
Par : Michel Cloutier
Directeur média de la Revue Le Point
et de Gay Globe TV

Québec mon amour! Pour ceux qui l’ignorent, sachez que je suis celui qui était responsable, dès 2002, de développer le marché du Point dans la belle ville de Québec. Lors de mon dernier séjour, j’ai pu constater que j’avais eu raison. La ville est propre, les gens sont chaleureux et les parcomètres sont encore abordables… On ne sent pas la récession contrairement à Montréal. C’est pourquoi Le Point se fait un devoir d’être encore plus présent à Québec. Ceci étant dit, n’hésitez pas à nous communiquer tout événement à venir dans votre belle région en nous envoyant un simple courrier électronique à l’adresse [email protected]

Éditorial Le Point #60

Thursday, March 26th, 2009

Pas d’avancement pas de progrès, pas de progrès pas d’avancement!

Vous vous souvenez de cette expression québécoise d’un autre temps, utilisée alors en politique mais tout à fait applicable à la modernité? Je croyais qu’elle était toute choisie pour vous parler de la nouvelle page Web du Point et de GGTV. La visite en vaut la peine au http://www.gayglobe.us car non seulement la page a été refaite, elle propose une toute nouvelle plate-forme et surtout, un nouveau thème musical.

Le mot du DIRECTEUR…
Par : Michel Cloutier
Directeur média de la Revue Le Point
et de Gay Globe TV

Chers lecteur et partenaires, c’est avec joie que je vous annonce mon retour à la Revue Le Point et à Gay Globe TV suite à un congé de quelques années passées en Floride au chaud, avec mon conjoint. La vie nous ramène parfois à nos premiers amours et comme j’ai toujours gardé contact avec l’éditeur du Point et que je recevais régulièrement Le Point, j’ai décidé de revenir au bercail pour occuper cette fois un poste stratégique important, directeur média. En voyant la revue évoluer, vous pouvez comprendre à quel point j’étais heureux d’accepter l’offre de l’éditeur. Le Point forme une équipe dynamique et professionnelle qui a fait ses preuves depuis 10 ans. L’éditeur et moi sommes de vrais perfectionnistes dans nos domaines respectifs, les résultats parlent d’eux-mêmes…  Nouveau papier, adaptation constante aux nouvelles règles du marché. Le Point, avec la division très populaire Gay Globe TV, (près de 600,000 émissions et articles vus par mois) doit faire face aux augmentations massives du coût du papier imposées par l’imprimeur. Qu’à cela ne tienne, nous ne voulions pas refiler cette augmentation de 13% à nos clients et partenaires, le papier a été sélectionné pour permettre l’économie sans tracas, encore une fois, mission accomplie!

Le Point, particulièrement depuis 2002, s’est taillé une place de choix par sa différence, Le Point/GGTV est devenu le groupe média gai par excellence, parce que nous sommes voués à la santé pour hommes gais et cela, sans compromis. C’est pourquoi nous choisissons nos partenaires et annonceurs et qu’il nous fait plaisir de vous les recommander personnellement. Au plaisir de vous rencontrer prochainement…