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À propos de Gay Globe Magazine, Céline Dion et René Angelil

Wednesday, October 14th, 2015

Communiqué par le Groupe Gay Globe

Gay Globe Magazine est fier d’annoncer la continuité du partenariat avec Céline Dion et René Angelil et ce, depuis plus de 13 ans. “Ce partenariat, essentiel aux activités du magazine, avait pour but dès le départ de permettre une plus grande publication de nouvelles portant sur la prévention, le traitement et la recherche dans le domaine du VIH/SIDA chez les hommes gais”, déclare Roger-Luc Chayer, journaliste et éditeur du Groupe Gay Globe depuis 2002.

“Grâce à Céline et René, le magazine Gay Globe est le média gai publiant le plus de nouvelles sur le sujet au Canada et dans la francophonie et ce, non seulement avec la revue papier (distribution gratuite) mais aussi avec la version PDF et notre fil de presse Le Point. Tous les services offerts par le Groupe Gay Globe sont d’ailleurs gratuits”, ajoute Roger-Luc Chayer qui tenait à remercier le célèbre couple pour son support à l’amélioration de la qualité de vie des personnes de la communauté gaie, très touchée par la question VIH/SIDA. Le thème de la campagne “Pour avoir le plaisir d’aimer, sans mourir d’aimer” a été spécifiquement choisi par Céline et les photos sont sélectionnées par son équipe.

Hommage à RENÉ ANGELIL

Tuesday, September 9th, 2014

Par Roger-Luc Chayer

Quoi de mieux, quand arrive le temps de célébrer un anniversaire important dans la vie d’une publication, que de revenir un peu en arrière et de songer à ceux qui ont fait que le magazine existe toujours et qu’il est plus fort que jamais.

Dans nos sondages Facebook et auprès de nos abonnés, le nom du personnage qui a été le plus important dans l’histoire de Gay Globe Magazine, celui qui arrive tout de suite après Céline Dion, est bien entendu René Angelil. Et pourtant, depuis toutes ces années où il est à nos côtés pour vous transmettre une information  sur la santé gaie qui ne passerait jamais ailleurs, il a toujours gardé une grande modestie sur son aide et sur le partenariat entre le magazine, Céline et lui-même. C’est donc avec une grande fierté que Gay Globe Média lui dédie un hommage réparti sur deux éditions, dans le cadre de la centième édition de la publication, à venir en novembre prochain. Une couverture hommage aujourd’hui et un texte relatant l’importance de sa relation avec la communauté gaie et Gay Globe Magazine dans la prochaine édition. René Angelil est un des piliers les plus crédibles et nécessaires à la lutte contre le VIH/SIDA au Canada et dans le monde francophone. Grâce à son amitié, depuis plus de 10 ans, Gay Globe Magazine est passé numéro Un dans les médias gais les plus lus du Québec et l’information la plus vitale en matière de lutte au SIDA circule toujours plus. Merci Monsieur Angelil, Merci Céline, mais à suivre!!

Nous tenons à remercier sincèrement l’équipe du grand Hôtel Concorde de Québec qui a été formidable alors que Gay Globe visitait Québec récemment. Le Concorde Québec est d’ailleurs l’hôtel officiel du Groupe Gay Globe à Québec et vous pourrez voir ses deux publicités dans les pages de cette publication.

Plainte René Angelil, Céline Dion contre Michel Girouard

Friday, June 13th, 2014

 

Par Le National
© Roger-Luc Chayer / Le National

Province de Québec

Ville de Montréal Avis

Date: 7 septembre 2001

___________________________________

Monsieur René Angelil / Madame Céline Dion

Mis-en-cause

et

Monsieur Michel Girouard

Mis-en-cause

__________________________________

AVIS

Le Conseil de Presse Gai du Québec a souhaité rendre un avis sur quelques questions soulevées par des présumées déclarations publiques faites par Monsieur Michel Girouard à l’effet que la communauté gaie et lesbienne serait impliquée dans une poursuite intentée contre lui par Monsieur René Angelil et Madame Céline Dion.

Dans un article du Journal La Presse, daté du 26 août 2001, en page A3, on cite plusieurs extraits d’un article du journal New-York Post affirmant que Michel Girouard aurait déclaré:

<<Céline s’attaque à l’homme gay le plus célèbre du Canada>>

<<Céline en guerre avec un symbole gay>>

Et dans ce même article, on cite une porte-parole de Madame Dion qui répliquerait:

<<Céline poursuit Girouard parce qu’il a publié une fausseté, pas parce qu’il est gay…>>

Le CPGQ a informé les deux parties qu’il souhaitait rendre un avis spécifique sur la question soulevée quant à la communauté homosexuelle et a requis la collaboration des mis-en-cause afin de pouvoir rendre un avis éclairé.

Dans sa réplique, accompagnée d’une copie de la requête déposée contre Monsieur Girouard, Monsieur Angelil déclare:

<<Je fais suite à la lettre que vous m’adressiez le 28 août 2001, ainsi qu’à notre entretien tenu ce même jour.

Tel que vous me l’avez demandé, je joins copie du texte de la poursuite intentée contre Amylitho Inc. et M. Girouard. Je crois que vous conviendrez avec moi que ce texte n’attaque pas et ne vise pas la communauté gaie québécoise, contrairement à ce qui a pu être dit.Je tiens aussi à ajouter que Céline et moi avons été choqués d’apprendre que certains pourraient croire ou dire que la poursuite intentée contre M. Girouard viserait de quelque façon la communauté gaie québécoise. Des gens qui nous sont proches et intimes sont gais. Nous apprécions le support et le soutien qu’ils nous donnent, et ils apprécient que nous les aidions et les supportions sans réserve dans ce qu’ils entreprennent. Jamais ne nous est-il venu à l’idée de croire que nous devrions les traiter autrement que comme des membres de notre famille ou comme des amis.

J’espère que ceci saura mettre un terme à la perception, fort malheureuse, que certaines personnes pourraient avoir au sujet de la poursuite intentée et vous remercie à l’avance de l’attention que vous porterez à la présente.>>

Dans sa réplique, Monsieur Girouard déclare:

<<(sic) Comme je l’ai fait en début de semaine sur les chaînes télé TVA et TQS, je viens donc vous répéter qu’il est bien évident que j’ai été mal cité par une journaliste américaine dans un quotidien de New-York, qui a laissé entendre dans un papier publié dans une page à pottins, qu’en me poursuivant pour une cause civile concernant un incident anodin qui se serait produit à Las Vegas, le couple Dion-Angelil “visait principalement la communauté gaie et lesbienne, par l’entremise de son plus important symbole, Michel Girouard”. Premièrement je ne me suis jamais considéré comme le “symbole important de la communauté gaie”, mais tout simplement comme le premier personnage public à avoir attiré l’attention de l’Amérique et de plusieurs médias européens sur la possibilité d’une acceptation de la libération gaie, en épousant publiquement le pianiste Réjean Tremblay, il y a près de trente ans, alors que nous étions tous les deux dans la jeune vingtaine. Il est bien évident que la Communauté n’a rien à voir dans cette attaque où je suis visé personnellement par Céline Dion et René Angelil.

Personnellement, je considère en toute bonne foi que la Communauté est directement visée par le fait que l’un de leur militant les plus connu et médiatisé soit poursuivi au sein d’un vaudeville médiatique, pour une nouvelle qui ne vient pas de lui mais d’un hebdo américain, un simple potin repris dans plus de 20 publications à travers la planète qui elles n’ont pas été poursuivies. Dans cette histoire rocambolesque, je me sens directement attaqué comme personnage de journaliste, d’animateur radio et de militant gai. La question de 5 millions$ demeure évidemment toujours la suivante à savoir – Pourquoi Céline Dion et René Angelil ont-ils poursuivis Michel Girouard, un québécois comme eux, qui publicise la chanteuse depuis vingt ans, et pas les autres qui ont repris la nouvelle anodine en question!

Par la présente avec tout le respect que je dois à votre Conseil, j’aimerais que vous preniez officiellement position contre les deux “bouffons” de Pointe-Claire qui ont inventé une histoire concernant une série d’harcèlements de la part de leur voisin immédiat, et qui ont même exploité la grande générosité de mon copain monsieur Peter Sergakis, le forçant presque à organiser une marche pour leur défense à laquelle j’ai participé par solidarité pour Monsieur Sergakis qui ne cesse de se dévouer entièrement pour la Communauté, et qui mérite notre respect et notre admiration à tous. Le voisin en question a été innocenté par la Cour, et il est bien évident que les deux farfelus personnages en question ne cherchent actuellement qu’à exploiter les gais pour leur publicité personnelle, ce que je considère fort déplorable. Pour en revenir à cette poursuite de Céline et de René qui a été tournée au ridicule par toute la presse parlée et écrite du Québec, il ne faut nullement se surprendre que l’on écrive et invente des histoires sur ce “coup de tête” de Angelil, blâmé de toutes parts de vouloir contrôler les médias. Étant plus âgé que moi et ayant vécu au Québec depuis si longtemps, ce dernier, comme roi du marketing qu’il est, savait très bien qu’en attaquant Michel Girouard il ne s’en prenait pas simplement au journaliste et à la personnalité radio et télé, mais également à un militant gai de la toute première heure très en évidence. Mais il est connu que Monsieur Angelil aime s’inventer des scénarios comme celui où il laisse entendre que sa femme Céline Dion est un “monument” pour la Communauté gaie et lesbienne, ce qui n’est pas tout à fait exact. Céline a toujours ou presque été portée au ridicule par le milieu gai de la francophonie internationale.

En espérant toujours avoir l’appui du Conseil de Presse Gai et lesbienne du Québec, et après trente ans de militantisme, je m’attends à votre soutien le plus total dans cette tempête médiatique, qui ne s’attaque finalement qu’à Michel Girouard sur une base personnelle et en tant qu’individu.>>

D’abord, il est important de rappeler dans cet avis et en général que le rôle du CPGQ ne consiste pas à déterminer si une action en justice est fondée ou pas ni de supporter des membres de la communauté gaie. Le rôle du Conseil est d’étudier des plaintes du public ou de rendre des avis (éthique et éducation), dans des dossiers qui touchent la question homosexuelle. Le Conseil base ses décision sur les règles éthiques qu’il reconnaît et sur le jugement individuel des membres de son C.A.Dans l’étude de ce dossier, le Conseil a fait les constats suivants, sur la base de la requête déposée par le couple Dion/Angelil et des commentaires des mis-en-cause:

  • Les deux parties ont collaboré rapidement et efficacement à notre demande de collaboration;Monsieur Girouard a insisté pour réaffirmer, lors de conversations téléphoniques avec le secrétariat du CPGQ, que la communauté gaie n’avait rien à voir avec cette poursuite;Les propos imputés à Monsieur Girouard sont indirects et ont été rapportés par les journaux;La requête du couple Dion/Angelil ne fait aucune mention quant à la communauté gaie ou d’une quelconque orientation sexuelle de qui que ce soit;Les enjeux de cette poursuite sont importants et le Conseil se devait d’intervenir quant à la question gaie soulevée par cette affaire;

Sur la base de l’ensemble du dossier, le Conseil a déterminé qu’il devait rendre un avis sur trois questions:

  1. Est-ce que Monsieur Girouard est actuellement un symbole québécois et canadien de la communauté homosexuelle?Est-ce que la poursuite du couple Dion/Angelil a pour objectif d’attaquer la communauté homosexuelle par l’entremise de son principal symbole, M. Girouard?Est-ce que Madame Dion a toujours ou presque été portée au ridicule par le milieu gai de la francophonie internationale?

Le Conseil a répondu à l’unanimité de la façon suivante:

  1. Le Conseil reconnaît l’apport de M. Girouard dans l’histoire des revendications de la communauté gaie du Québec et considère qu’il a certainement contribué à l’émancipation des gais et lesbiennes du Québec. Quant au “militantisme” de M. Girouard, le Conseil en prend bonne note. Le Conseil considère toutefois qu’au moment du dépôt de la requête, Monsieur Girouard n’était certainement pas un “symbole gai”, du moins, pas dans la définition populaire du terme.Le Conseil considère que l’affirmation à l’effet que cette poursuite viserait la communauté gaie ne repose sur aucune base ni dans le passé du couple, ni dans la requête déposée, ni dans les déclarations postérieures publiques du couple Dion/Angelil.
  2. Le Conseil s’objecte à l’affirmation de M. Girouard à l’effet que: ” Madame Dion a toujours ou presque été portée au ridicule par le milieu gai de la francophonie internationale”, celle-ci étant inappropriée et injustifiée dans les circonstances.

Un mis-en-cause qui souhaiterait faire appel de cet avis peut en faire la demande dans les 14 jours de la présente et doit produire des pièces justificatives susceptibles de faire changer l’avis actuel. Voir sur le site web du CPGQ pour la marche à suivre.Pièces: Requête Cour Supérieure 500-05-067062-016 Lettre de M. Angelil Lettre de M. Girouard

CPGQ

C.P. 172, succ. Rosemont, Montréal, Québec, Canada H1X 3B7Téléphone et Télécopieur (514) 728-6436

Web: https://ca.geocities.com/cpgq/index.html COURRIEL: cpgq2001@yahoo.fr

René Lévesque

Saturday, May 19th, 2012

René Lévesque (né le 24 août 1922 à Campbellton au Nouveau-Brunswick, mort le 1er novembre 1987 à Verdun) est un journaliste, animateur de radio et de télévision, député, ministre et chef politique canadien. Indépendantiste québécois, il fonde le Parti québécois en 1968 et exerce la fonction de premier ministre du Québec de 1976 à 1985.

René Lévesque en Éléments latins
2e rangée, 1er à gauche

Sommaire

Biographie

Famille

René Lévesque, alors étudiant au Séminaire de Gaspé

René Lévesque grandit à New Carlisle, un petit village à majorité anglophone et bourgeoise, comptant à l’époque près de 1000 habitants1 situé dans le comté de Bonaventure en Gaspésie – s’il naît le 24 août 1922 à l’hôpital de Campbellton au Nouveau-Brunswick, l’hôpital le plus proche de son village de résidence à l’époque, c’est que son frère aîné, qui était né à la maison, est décédé à la naissance. Sa mère est Diane Dionne-Pineault, descendante d’une lignée des seigneurs de Tilly1, et son père est Dominic Lévesque, un avocat, trouvant ses racines dans la vaste région de Rivière-Ouelle, Kamouraska, Rivière-du-Loup2. Il est l’aîné d’une famille de quatre enfants. Il a deux frères – Fernand, avocat, et André – ainsi qu’une sœur prénommée Alice. Le biographe Pierre Godin écrit qu’il était très attaché à ses frères et à sa sœur.

Éducation

Après ses études primaires à l’école de New Carlisle, il commence des études classiques au collège de Gaspé, un établissement jésuite. Bien que sa famille parle le français à la maison, le jeune René apprend très tôt l’anglais au contact de ses voisins, d’origine britannique ou américaine.

Lorsque son père décède, en 1937, sa mère quitte la région pour s’installer à Québec avec ses enfants. Il reprend ses études au Collège Saint-Charles-Garnier de Québec sous l’enseignement des jésuites où il passe beaucoup de temps à lire et demeure premier de classe1. Par la suite, sa mère se remarie, ce qu’il aura beaucoup de mal à accepter1. Deux ans plus tard, il termine ses études avec difficulté1.

Après ses études classiques, il entreprend des études de droit à l’Université Laval, mais quitte en 1943 avant d’avoir terminé. Blaguant à propos de son assiduité en classe durant cette période, il affirme, quelques années plus tard, qu’il passait plus de temps à jouer au poker qu’à assister à ses cours3.

Carrière journalistique

Débuts à la radio

En 1936, à l’âge de 14 ans, il décroche un poste d’annonceur et lecteur de nouvelles à la station de radio AM CHNC de New Carlisle. Il s’agit d’un emploi d’été. Passionné par ce métier, il effectue ensuite du remplacement comme annonceur et rédacteur à CHRC (Québec) en 1941 et 1942, puis toujours à Québec à CBV.

Correspondant de guerre

Lors de la Seconde Guerre mondiale, avec l’U.S. Office of War Information

En 1944, l’American Psychological Warfare Department de l’armée américaine cherche des journalistes parlant plusieurs langues pour les besoins d’une radio internationale en Europe, la Voice of America. Bien qu’il soit opposé à la conscription, cela ne l’empêche pas de se porter volontaire, (l’armée canadienne lui ayant refusé un poste d’officier, en tant que correspondant)1. Au début de l’année, René est engagé comme agent de liaison pour le compte de l’armée américaine et se rend à Londres, alors bombardée chaque jour1 par les V1 allemands.

Attaché aux forces américaines, il est des campagnes militaires de France, d’Allemagne et d’Autriche. En février 1945, il devient correspondant de guerre pour les troupes du général américain George Smith Patton puis du général Alexander McCarrell Patch. Il accompagne la première unité américaine qui atteint le camp de concentration de Dachau. Il sera profondément bouleversé par ce qu’il y verra1.

Avec la fin de guerre, il s’installe à Montréal et devient journaliste pour Radio Canada International (RCI). Il est initialement animateur de l’émission Journalistes au micro. En 1947, il épouse Louise L’Heureux, fille d’Eugène L’Heureux, directeur du journal L’Action catholique, de Québec, qui était déjà sa fiancée avant la guerre. Le couple aura trois enfants : Pierre, Claude et Suzanne.

Il sera de nouveau correspondant de guerre en 1952 durant la guerre de Corée. Après cet épisode, il se voit offrir une carrière de journaliste aux États-Unis, mais décide de rester au Québec.

Personnalité publique

René Lévesque interviewant Lester Pearson devant l’ambassade du Canada à Moscou en 1955

En 1952, il est promu chef de service des reportages radiotélévisés à Radio-Canada. Avec la fin de la guerre de Corée, il devient animateur de l’émission de radio Au lendemain de la veille et des émissions télévisées Carrefour et Premier plan.

De 1956 à 1959, Lévesque devient une personnalité publique très en vue en animant, à Radio-Canada toujours, une émission d’affaires publiques hebdomadaire appelée Point de mire.

En 1957, il reçoit le prix Olivar-Asselin pour sa carrière de journaliste. À cette époque, il collabore occasionnellement à la revue Cité libre, fondée par Pierre Elliott Trudeau.

Durant son séjour à la télévision publique, il est très impliqué dans la grève des réalisateurs de Radio-Canada, qui dura du 29 décembre 1958 au 7 mars 1959 et qui visait une syndicalisation. Il est arrêté par la police lors de cette grève, avec 29 autres manifestants1. Son émission Point de mire est retirée de l’antenne à l’été 1959. Il quitte Radio-Canada le 24 avril 1960.

Carrière politique

En 1960, il décide de se lancer en politique1. Lors de l’élection générale québécoise du 22 juin 1960, il est élu député de l’Assemblée nationale du Québec pour le Parti libéral du Québec dans la circonscription de Montréal-Laurier. Le Parti libéral est élu avec une majorité des sièges (51 sur 95) et des voix (51,38 %).

Ministre des Ressources hydrauliques et des Travaux publics

Jean Lesage, chef du parti, lui offre les postes de ministre des Ressources hydrauliques et de ministre des Travaux publics. Lévesque accepte et le 5 juillet, il est assermenté dans ses nouvelles fonctions publiques. Il occupe ces postes jusqu’au 28 mars 1961.

Ministre des Richesses naturelles

Buste de René Lévesque devant le siège social d’Hydro-Québec, sur le boulevard René-Lévesque, à Montréal. Ministre des Ressources naturelles dans le gouvernement Lesage, Lévesque s’est fait le champion de la nationalisation de 1962.

Le 28 mars 1961, il prend les commandes du nouveau ministère des Richesses naturelles créé par le regroupement du ministère des Mines avec celui des Ressources hydrauliques. Il exercera cette fonction jusqu’au 19 janvier 1966. Lévesque propose1 la nationalisation des compagnies d’électricité, chose qui est devenue une réalité en Ontario en 1906.

Le 4 et 5 septembre, le conseil des ministres tient une réunion gardée secrète au camp de pêche du Lac-à-l’épaule (dans l’actuel Parc national de la Jacques-Cartier). C’est au cours de cette fin de semaine qu’est prise la décision de déclencher des élections générales anticipées afin de soumettre le projet de nationalisation aux électeurs québécois.

Le Parti libéral est réélu lors de l’élection générale du 14 novembre 1962 avec une majorité augmentée (63 sièges sur 95 et 56,40 % des voix). René Lévesque est réélu dans la circonscription de Montréal-Laurier.

La société d’État Hydro-Québec, créée en 1944, acquiert tous les distributeurs privés d’électricité pour la somme de 604 millions.

L’acquisition par Hydro-Québec de Shawinigan Water and Power Company, Quebec Power, Southern Canada Power, Saint-Maurice Power, Gatineau Power, la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent, Saguenay Power, Northern Quebec Power, la compagnie électrique de Mont-Laurier, la compagnie électrique de Ferme-Neuve et de La Sarre Power est officialisée le 1er mai 1963.

Par la suite, en 1963, Lévesque lutte pour que l’éducation des Inuit, installés dans le nord du Québec, passe d’anglaise à française1.

Ministre de la Famille et du Bien-être social

Du 14 octobre 1965 au 16 juin 1966, il occupe le poste de ministre de la Famille et du Bien-être social. Sous son ministère, le Québec se dotera d’un régime d’adoption, d’une aide aux familles monoparentales et d’un service d’assistance médicale gratuite4.

Lors de l’élection générale du 5 juin 1966, il est réélu député dans la circonscription de Laurier. Lors de la campagne électorale, René Lévesque, toujours fédéraliste, conteste fermement les chances du Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) fondé six ans auparavant. Cependant, le Parti libéral n’obtient pas la majorité des sièges et c’est l’Union nationale de Daniel Johnson, père qui prend le pouvoir avec 56 sièges et 40,82 % des voix contre 50 sièges et 47,29 % des voix. L’élection de 1966 marque l’entrée en scène des deux premiers partis politiques indépendantistes : le RIN de Pierre Bourgault et le Ralliement national (RN) de Gilles Grégoire.

N’occupant plus de fonctions ministérielles, René reste néanmoins député de l’opposition. À la suite du discours du général Charles de Gaulle à Montréal en 1967, René réagit de façon modérée sans toutefois lui donner raison1. Pendant ce temps, Lévesque travaille à l’élaboration d’une position constitutionnelle (qui deviendra par la suite sa publication : Option Québec) qu’il désire voir adoptée par le Parti libéral. À l’été de 1967, les membres du Congrès du Parti libéral du Québec refusent de débattre de la proposition de Lévesque1. Le 14 octobre, il quitte le parti. Quelques membres proches de lui le suivent5.

Fondateur du MSA et président du Parti Québécois

Le 19 novembre 1967, René Lévesque fonde le Mouvement souveraineté-association (MSA) afin de promouvoir sa vision d’un Québec indépendant et formellement associé au Canada dans le cadre d’une nouvelle union semblable, dans ses principes, à la Communauté économique européenne.

Lévesque, tout comme Pierre Bourgault, espère l’unification des partis politiques indépendantistes. Cependant, sa connaissance des dérives du nationalisme l’incite à se garder des “extrémistes”, tel Bourgault. Le nationalisme québécois doit grandir de façon démocratique, pour le peuple, par le peuple et non contre des gens ou des institutions. La frange agressive de Bourgault doit donc servir à canaliser ceux qui nuiraient à la cause souverainiste par leurs actions répréhensibles, comme faire sauter des boîtes aux lettres. Le 28 décembre marque le début d’une période de négociations entre le MSA, le RN et le RIN en vue de la création d’un parti politique unifiant tous les partisans de l’accession à l’indépendance par des moyens pacifiques.

En janvier 1968, le MSA publie un manifeste intitulé Option Québec qui est l’œuvre de Lévesque. Le 19 avril, le MSA tient son premier congrès d’orientation.

Le 11 octobre, à Québec, premier congrès national du nouveau parti né de la fusion entre le MSA et le RN, mais sans le RIN. Le 14, les congressistes élisent René Lévesque à la présidence du nouveau Parti québécois (PQ).

Le 26 octobre, les membres du RIN votent en faveur de la dissolution de leur organisation. Quelque quinze jours plus tard, la majeure partie de ses 14 000 membres a rejoint le Parti québécois6.

Malgré la création du Parti québécois en 1968, René Lévesque continue de siéger en tant que député indépendant dans la circonscription de Laurier jusqu’à l’élection du 29 avril 1970. Le Parti québécois récoltera alors 23,06 % des voix et 7 sièges. Toutefois, René Lévesque ne sera pas élu dans sa circonscription et récoltera 38,08 % des 36 000 votes. C’est le député libéral André Marchand qui sera élu dans Laurier.

Il devient chroniqueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec. Il le restera jusqu’à son élection en 1976.

Par la suite, à l’élection de 1973, le Parti québécois finit une fois de plus au deuxième rang derrière le Parti libéral dirigé par Robert Bourassa. Cette fois, il récoltera 30,22 % et six sièges. René Lévesque, alors porté candidat dans la circonscription de Dorion (devenue Laurier-Dorion en 1994), ne sera toujours pas élu. Il récoltera 46,66 % des 29 100 votes, derrière le député Alfred Bossé du Parti libéral qui récoltera 47,68 %.

À partir de 1974, il écrit dans Le Jour dirigé par Yves Michaud, le premier quotidien souverainiste.

Premier mandat (1976-1980)

Article détaillé : Gouvernement René Lévesque.

25 novembre 1976 au 3 octobre 1985

À l’élection du 15 novembre 1976, il mène le Parti québécois au pouvoir face aux Libéraux de Robert Bourassa en recueillant 41,37 % du vote et 71 des 110 circonscriptions. Cette fois, René Lévesque, sera élu dans la circonscription de Taillon avec une nette majorité de 62,65 % devant le candidat libéral Fernand Blanchard. René Lévesque devient Premier ministre du Québec dix jours plus tard. Il s’est engagé entre autres à tenir un référendum avant d’enclencher le processus d’accession à l’indépendance.

René Lévesque amorce son mandat dans un contexte difficile : le taux de chômage dépasse les 10 %, la balance commerciale avec l’extérieur est déficitaire, le déficit budgétaire a franchi le milliard de dollars, la situation sociale reste tendue. Le nouveau premier ministre reconnaît que la prudence est de mise7. L’objectif est toujours la souveraineté, mais le 40 % obtenu lors des élections confirme qu’il y a encore beaucoup de travail à faire avant une éventuelle victoire référendaire.

Les sessions de 1977 et de 1978 démontrent les efforts du gouvernement Lévesque de prouver qu’il est capable d’agir de façon responsable en bon gouvernement, tel qu’il l’a promis lors de la campagne de 1976. Il n’y présente aucune mesure pour étendre le rôle de l’État, excepté dans le domaine de l’assurance-automobile où il fait adopter une loi rendue nécessaire par la situation des assurés. En effet, les assureurs privés tentent par des procédures dilatoires de retarder le versement des indemnités dues aux assurés; alors que les avocats profitent, quant à eux, indûment du système8. La nouvelle loi nationalise le régime d’assurance-automobile au niveau de la personne.
Le 12 juillet, le ministre Camille Laurin dépose le projet de loi 101, qui contient la première incarnation de la Charte de la langue française.

Désormais, seuls les parents ayant reçu une éducation anglaise au Québec peuvent faire instruire leurs enfants en anglais, c’est ce que l’on appelle la clause Québec. Cette disposition de la loi sera amendée par les lois constitutionnelles de 1982, les parents ayant reçu une éducation en anglais au Canada pourront faire instruire leur enfants en anglais (et réciproquement les autres canadiens ayant reçu une éducation en français au Canada peuvent faire instruire leurs enfants en français). Le régime de tests linguistiques, créé par la Loi sur la langue officielle (loi 22) de Robert Bourassa, est abrogé. Les entreprises ayant plus de 50 employés sont tenues d’entreprendre un programme de francisation. Le français devient la langue prédominante des tribunaux et la seule autorisée dans l’affichage commercial extérieur. Le projet de loi 101 est adopté par l’Assemblée nationale le 26 août 1977, et devient loi.

Les milieux libéral et conservateur de la majorité anglophone, minoritaire sur le territoire québécois, réagissent négativement à l’adoption de cette loi. Durant la période 1977 à 1982, des avocats montréalais tenteront de faire déclarer la loi anticonstitutionnelle.

Plusieurs entreprises, telles la compagnie d’assurances Sun Life ainsi que Cadbury, n’attendent pas leurs décisions pour transférer leur centre administratif ou leur usine en Ontario.

D’autres lois sociales importantes sont adoptées par le gouvernement Lévesque : la loi anti briseurs de grève (loi antiscabs) interdit le recours à des effectifs suppléants pendant une grève légale, sauf dans les services essentiels et les cas de protection de la propriété ; la loi sur le zonage agricole, adoptée à l’automne 1978, vise à protéger les terres agricoles à proximité du Saint-Laurent ; les taxes sur le vêtement, les chaussures et l’ameublement sont abolies ; le salaire minimum est indexé au coût de la vie ; la gratuité des soins dentaires est donnée aux jeunes de moins de 16 ans.

Dans le même temps, le gouvernement Lévesque s’efforce de trouver des alliés extérieurs pour son projet de souveraineté. Il tente d’abord une première amorce du côté des Américains. En janvier 1977 son discours à l’Economic Club de New York s’avère cependant un échec, l’idée de séparation du Québec déstabilisant quelque peu les hommes d’affaires Américains qui pensent inévitablement à la Guerre de Sécession9. Quelques semaines plus tard, Pierre Elliott Trudeau, en visite à Washington, déclare que séparation du Québec serait un crime contre l’humanité10, et le président américain, Jimmy Carter, dit préférer avoir affaire à un Canada uni qu’à deux pays indépendants à sa frontière nord11.

Les efforts du gouvernement péquiste avec la France sont beaucoup plus satisfaisants. En novembre 1977, René Lévesque est reçu à Paris comme un chef d’État. Il rencontre le président Giscard d’Estaing à l’Élysée et celui-ci lui remet la rosette de la Légion d’honneur. De son côté, Jacques Chirac, maire de Paris, ne lui cache pas sa sympathie pour la souveraineté du Québec12. Au cours de cette visite, on décide que les premiers ministres du Québec et de la France se rencontreront désormais annuellement. Cet événement déstabilise quelque peu le gouvernement fédéral qui reproche à la France son ingérence dans les affaires canadiennes13.

Les relations entre Québec et Ottawa demeurent d’ailleurs tendues pendant les années 19761980. Trudeau garde la même intransigeance que lors des années Bourassa. Les conférences fédérales-provinciales sont décevantes, qu’elles portent sur l’économie ou sur l’éventuel rapatriement de la Constitution canadienne. En 1978 éclate la querelle sur la taxe de vente. Au printemps, Ottawa demande aux provinces de réduire leur taxe de vente et promet en retour de leur rembourser le montant jusqu’à concurrence de 3 %. Le Québec est la seule province à refuser l’offre : pour Lévesque, il s’agit d’une tentative du fédéral d’entrer subtilement dans un champ fiscal réservé aux provinces.

Les relations avec Ottawa s’améliorent quelque peu avec l’arrivée au pouvoir des conservateurs de Joe Clark le 22 mai 1979.

En 1979, le gouvernement Lévesque entreprend ses premières négociations avec les employés du secteur public et parapublic, dans le but de négocier les nouvelles conventions collectives. Il offre d’abord des hausses salariales de 3,5 %, vite refusées par les syndicats qui, eux, demandent un salaire minimum de 265 $ par semaine. Un Front commun, le troisième depuis 1972, est formé le 7 mai. Après une série de débrayages et de grèves rotatives, le ministre des Finances, Jacques Parizeau, propose, à l’automne, des hausses salariales variant de 6,4 % à 9,5 % et un salaire hebdomadaire d’environ 200 $. Devant la menace d’une grève générale, le gouvernement fait adopter une loi spéciale le 12 novembre, la suspendant pour une durée de 15 jours. Après des négociations intensives, une entente de principe est conclue le 21 novembre. Les membres de la CEQ rejettent l’entente et déclenchent une grève générale le 28 janvier 1980. Finalement, une nouvelle entente de principe est signée avec la CEQ en février. René Lévesque sort amer de ces négociations, plusieurs syndiqués ayant menacé de voter Non au référendum s’il n’accédait pas à leurs demandes.

(Réforme de la Loi électorale, nouvelle Loi régissant le financement des partis politiques, Loi sur la consultation populaire, Loi sur la protection du consommateur, Loi sur l’assurance automobile et Charte de la langue française réaménagement des municipalités régionales de comté, réforme de la fiscalité municipale, loi antiscabs, loi de la santé et de la sécurité au travail, abolition des clubs privés de chasse et de pêche, régime d’épargne-action, aide aux PME, création du ministère du Commerce extérieur).

Loi sur la protection du territoire agricole adoptée le 22 décembre 1978.

Référendum sur la Souveraineté-Association
Article détaillé : Référendum de 1980 au Québec.

À l’automne de 1979, les circonstances semblent favorables au gouvernement Lévesque pour enclencher le processus référendaire. Le conservateur Joe Clark est au pouvoir à Ottawa, où il dirige un gouvernement minoritaire. Trudeau lui-même annonce son retrait de la vie politique. Le 1er novembre, le livre blanc sur la souveraineté-association est déposé à l’Assemblée nationale et, le 20 décembre, René Lévesque rend publique la question référendaire.

Le même mois, cependant, le gouvernement conservateur de Clark est renversé. Le 18 février 1980, le Parti libéral de Pierre Trudeau remporte les élections fédérales, raflant entre autres 74 des 75 circonscriptions au Québec. Malgré cette mauvaise nouvelle pour lui, le gouvernement Lévesque entame le débat référendaire à l’Assemblée nationale en mars. Un sondage CROP, à la fin du mois, indique même que 55 % des Québécois se disent favorables au concept de souveraineté-association14.

La ministre Lise Payette commet alors une bourde en comparant la femme du chef libéral Claude Ryan, Madeleine, à une Yvette, modèle de femme soumise que l’on trouve dans certains manuels scolaires de l’époque. Trois semaines plus tard, un groupe de femmes libérales veulent prouver qu’elles peuvent, à la fois, être féministes et fédéralistes et fondent le Mouvement des Yvettes. Ce mouvement prend de l’ampleur et culmine le 7 avril lorsque 15 000 femmes se rassemblent au Forum de Montréal pour y écouter, outre Madeleine Ryan, Thérèse Casgrain, Jeanne Sauvé, Solange Chaput-Rolland et Thérèse Lavoie-Roux. Le camp du Non a maintenant le vent en poupe, les sondages commençant à indiquer une baisse significative d’appuis au Oui dans la population.

Le gouvernement fédéral aide le Comité du Non de Claude Ryan en dirigeant une campagne de peur systématique : les personnes âgées perdront leurs pensions de vieillesse ; le prix de l’essence grimpera à 50 cents le litre ; la facture énergétique d’une famille augmentera de plus de 1 200 $ en un an. Le 15 mai, un discours de Pierre Trudeau au Centre Paul-Sauvé est interprété comme ayant contribué à la victoire de son camp. Il promet alors de renouveler la fédération canadienne dans le sens des aspirations du Québec. Nous mettons nos sièges en jeu, déclare-t-il.

Le 20 mai, le référendum se traduit par une défaite pour le gouvernement Lévesque. 59,4 % des Québécois ont voté pour le Non, 40,6 % pour le Oui. Une mince majorité de francophones s’est prononcée pour le Non. Le soir, au Centre Paul-Sauvé, René Lévesque tente d’apaiser ses militants déçus (« Si je vous ai bien compris… vous êtes en train de dire… à la prochaine fois15. ») tout en sommant le gouvernement d’Ottawa de remplir ses promesses (“La balle est maintenant dans le camp fédéral).

Plus tard, il sera prouvé que le gouvernement Trudeau a dépensé 7,5 millions $ durant la campagne de 1980, soit 8 fois plus que ne le permet la loi référendaire, à laquelle il ne se sentait pas lié16.

Négociations constitutionnelles

Quelques jours après le référendum, Trudeau entame de nouvelles négociations avec les provinces. Son objectif est de rapatrier la Constitution canadienne, toujours à Londres, et de l’assortir d’une Charte des droits protégeant les droits individuels, et d’une formule d’amendement devant régir les futurs changements constitutionnels. Le gouvernement Lévesque décide de mettre momentanément de côté son option et de négocier de bonne foi.

Les pourparlers commencent en juin et une première conférence fédérale-provinciale a lieu en septembre 1980. L’Ontario et le Nouveau-Brunswick prennent parti pour Ottawa, mais les autres provinces, qui ont peur de voir gruger leurs pouvoirs, décident de s’allier avec le Québec afin de contrer le projet Trudeau. Devant l’échec de la conférence, le premier ministre canadien annonce qu’il rapatriera unilatéralement la Constitution. Plusieurs provinces, dont le Québec, décident alors de porter leur cause devant les Cours d’appel. Celles-ci ne s’entendent pas, mais celle de Terre-Neuve se prononce pour l’illégalité du projet, ce qui oblige Ottawa à faire appel à la Cour suprême du Canada.

Entre temps, Lévesque remporte les élections du 14 avril 1981 où il obtient près de 50 % du vote. Sa promesse remplie de bon gouvernement a contribué aux résultats, mais d’autres raisons entrent en ligne de compte : il s’est en effet engagé à ce que la souveraineté ne soit pas un enjeu pendant le prochain mandat et démontre efficacement que le PQ est le seul apte à défendre les intérêts du Québec face aux visées du gouvernement fédéral. De son côté, le PLQ s’est mal préparé à l’élection et l’arrogance de son chef, Claude Ryan, le fait mal paraître17.

Deux jours plus tard, le 16 avril, Lévesque rencontre 8 premiers ministres provinciaux à Vancouver (ceux du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario se sont désistés) afin de négocier une formule d’amendement. Il consent à abandonner le droit de veto, et ses alliés acceptent que la Charte des droits ne soit pas enchâssée dans la Constitution. De plus, ceux-ci décident de le soutenir dans sa demande d’obtenir un droit de retrait avec compensation qu’il préfère au droit de veto, car ainsi une province peut refuser un programme fédéral sans empêcher les autres d’y adhérer.

Le 28 septembre 1981, la Cour suprême du Canada statue que le projet Trudeau est légal, mais non légitime, car il lui faut pour cela un consentement substantiel d’une majorité de provinces18. Trudeau invite alors ses homologues provinciaux à une conférence de la dernière chance au début novembre.

C’est durant cette conférence, dans la nuit du 4 au 5 novembre, que le gouvernement Trudeau parvient à s’entendre avec 9 provinces sur 10, à la suite de tractations nocturnes auxquelles le Québec n’a pas été convié. Les principaux négociateurs sont Jean Chrétien, Roy Romanow, Roy McMurtry et Allan Blakeney (la Nuit des Longs Couteaux). Le libellé de l’entente est signé le matin devant des représentants québécois éberlués. La Charte des droits et libertés est enchâssée dans la Constitution (avec l’ajout d’une clause nonobstant pour certains domaines clés) ; la formule de retrait avec compensation est abandonnée ; un droit de veto est accordé aux provinces de l’Ouest et de l’Atlantique, leur permettant une certaine autorité sur leurs ressources naturelles, mais le Québec ne l’obtient pas ; la mobilité de main d’œuvre interprovinciale est facilitée au risque de compromettre certains programmes provinciaux de création d’emplois ; enfin, l’article 23 rend illégale la clause Québec, invalidant ainsi certaines dispositions de la loi 101.

Lévesque revient à Québec, humilié et blessé. Ses proches s’accordent à dire que plus jamais il ne sera le même19.

Le coup de force fédéral a une conséquence immédiate sur le PQ. Au huitième congrès, en décembre 1981, les militants péquistes adoptent une résolution mettant au rancart la notion d’association. Lévesque tente en vain de les faire revenir sur leur décision et menace même de démissionner. Quelques jours plus tard, il annonce la tenue d’un référendum interne dans le Parti visant à annuler la résolution controversée. C’est ce que l’on a appelé le renérendum, expression inventée par Ian MacDonald, chroniqueur au journal The Gazette. Le 9 février 1982, les résultats sont plus que satisfaisants pour Lévesque : 95 % des 143,000 membres du PQ lui donnent leur soutien.

Deuxième mandat (1981-1985)

René Lévesque est réélu le 13 avril 1981 face à Claude Ryan, avec une majorité accrue de 80 sièges sur 122. Le PQ obtient la plus forte majorité de son histoire avec 49,26 % du vote des électeurs alors que le Parti libéral suit avec 46,07 %.

Article détaillé : Loi constitutionnelle de 1982.

Le second mandat est beaucoup plus dur pour René Lévesque et son gouvernement, et la crise constitutionnelle n’est pas seule en cause. Dès 1981, la récession économique prend une ampleur inattendue. Le taux de chômage, au Québec, grimpe à 10 % en juillet 1981, à 14 % en mars 1982, frise les 15 % en juillet 1982 et atteint 16 % le mois suivant. Le gouvernement tente, sans beaucoup de succès, d’en juguler les effets. Sur la suggestion de Louis Laberge, chef de la FTQ, il instaure le programme de Corvée-Habitation, visant à relancer la construction résidentielle. Le Plan Biron, quant à lui, a pour objectif de venir en aide aux PME en difficulté. En novembre 1983, Lévesque annonce la création de 18 000 emplois saisonniers dans un programme de reforestation.

C’est dans cette tourmente que s’amorcent de nouvelles négociations dans le secteur public. Lors du sommet économique d’avril 1982, Lévesque annonce un trou de 700 millions $ dans les prévisions budgétaires. Dans ces conditions, dit-il, l’État est incapable de payer les hausses salariales consenties en 1979. Certes, le budget de mai 1982 annonce la hausse de la taxe de vente de 9 % à 10 % et le gel des salaires des médecins et des cadres du gouvernement, mais Lévesque énonce que les employés du secteur public devront consentir à des sacrifices. Au mois de mai, la loi 70, autorisant le gouvernement à réduire leurs salaires de 20 % pendant une durée de trois mois, soit du 1er janvier au 31 mars 1983, est déposée à l’Assemblée nationale.

Les syndicats refusent cette mise en demeure et forment un nouveau Front commun à l’automne. Les négociations sont ardues et ne mènent nulle part. Le gouvernement y met fin en décembre en faisant adopter la loi 105, imposant 109 conventions collectives aux 300 000 syndiqués du secteur public. Les syndicats organisent des grèves en cascades à la fin janvier 1983. Le 29 janvier, près de 30 000 syndiqués défilent devant l’Assemblée nationale et brûlent des mannequins à l’effigie du premier ministre. Pour eux, Lévesque est devenu le « boucher de New Carlisle ».

Le gouvernement parvient tout de même à une entente avec les infirmières ainsi qu’avec la Fédération des Affaires sociales au début de février. Les enseignants, eux, continuent leurs débrayages. Lévesque fait alors adopter la loi 111 (appelée loi-matraque par les syndiqués) qui prévoit le congédiement sans appel, la perte de salaires, la perte d’ancienneté et la suspension de la Charte des Droits20.

Le 5 mars, plusieurs ministres sont bousculés par des centaines de manifestants devant l’Hôtel Concorde où doit se réunir le conseil national du PQ. Par la suite, cependant, les tensions s’apaisent et, le 18 avril, une entente de principe est signée avec la CEQ. Le gouvernement Lévesque sort affaibli de cette crise. L’alliance naturelle entre les syndicats et le PQ n’existe plus et celui-ci s’en ressent dans les années suivantes. Le taux d’insatisfaction envers le gouvernement prend alors d’énormes proportions.

Malgré la tourmente, le gouvernement continue tout de même son travail de législation. Le 23 juin 1982, la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels est adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Par contre, celle concernant la réforme du mode de scrutin et celle réformant l’éducation sont remises à plus tard.

En mai 1984, le soldat Denis Lortie entre dans l’Assemblée nationale et tue trois personnes avant d’être finalement arrêté. Son but, dira-t-il plus tard, était de « détruire le gouvernement Lévesque21 ».

En juin 1984, au neuvième congrès du PQ, les militants adoptent une résolution indiquant qu’aux prochaines élections un vote pour le Parti québécois sera un vote pour l’indépendance. Lévesque vote contre, mais se rallie à contrecœur. Deux mois plus tard, le 4 septembre, les conservateurs de Brian Mulroney remportent la victoire aux élections fédérales et adoptent une politique d’ouverture à l’égard du Québec. Le 16 octobre, dans son discours d’ouverture de la session parlementaire, René Lévesque déclare qu’il entend collaborer pleinement avec le nouveau gouvernement pour créer des emplois et rouvrir le dossier constitutionnel. Le 5 novembre, lors du Discours du Trône, à Ottawa, Mulroney s’engage à rouvrir le débat constitutionnel afin d’obtenir l’adhésion du Québec à l’entente de 1981. Lévesque lui tend la main, parle d’un Beau Risque et annonce son intention de mettre en veilleuse l’option indépendantiste, un choix crucial dans l’histoire du PQ car il scindera le parti séparatiste entre les deux clivages, l’un plus radical et l’autre qui suit l’adoucissement nationaliste recherché par René Lévesque.

Cette décision amorce l’une des crises les plus graves que le Parti québécois ait connues. Le 20 novembre, Pierre de Bellefeuille démissionne du caucus. Il est suivi, deux jours plus tard, de plusieurs têtes d’affiche du gouvernement : Jacques Parizeau, Camille Laurin, Denise Leblanc-Bantey, Gilbert Paquette et Jacques Léonard. Jérôme Proulx annonce qu’il siègera désormais comme député indépendant. Le 27 novembre, Louise Harel démissionne à son tour suivie, le 4 décembre, de Denis Lazure.

Lévesque, désormais à la tête d’un gouvernement sérieusement affaibli, convoque, en janvier 1985, un congrès spécial où il met officiellement en veilleuse l’option indépendantiste. Six mois plus tard, le 20 juin, fatigué, amer et probablement poussé par plusieurs membres de son caucus, Lévesque annonce qu’il démissionnera après le Congrès à la chefferie de son Parti.

Retour au journalisme

Ayant décidé de se retirer de la politique active, Lévesque revient à sa première passion : le journalisme.

René Lévesque repose au cimetière Saint-Michel de Sillery avec sa défunte épouse Corinne Côté-Lévesque

Il meurt d’une crise cardiaque le 1er novembre 1987 à son domicile de l’Île des Sœurs, à Verdun. Des dizaines de milliers de gens lui témoignent leur reconnaissance lors de ses funérailles à Québec. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Michel de Sillery, en banlieue de Québec, le 5 novembre22.

Vie privée

En 1947, il épouse Louise L’Heureux, fille d’Eugène L’Heureux, directeur du journal L’Action catholique de Québec, qui était déjà sa fiancée avant la guerre. Le couple aura trois enfants : Pierre, Claude et Suzanne.

Suzanne Lévesque a pris le relai de son père au sein de l’appareil gouvernemental occupant des positions stratégiques dès 1986 au sein des Ministère de la justice, des relations internationales, plus récemment membre du Comité de déontologie policière. Elle est également membre du C.A. de la Fondation René Lévesque.
René Lévesque, présenté comme un séducteur de femmes par son entourage, a une relation amoureuse extra-conjugale avec sa coanimatrice Judith Jasmin.

Un incident malheureux fait la manchette en février 1977. Dans la nuit du 6 février, René Lévesque happe mortellement, avec sa voiture, Edgar Trottier, un sans-abri de 62 ans qui se trouvait sur la route. Les policiers qui se sont présentés sur les lieux n’ont pas cru bon faire passer les tests règlementaires à l’homme, puisque qu’on ne détecte aucun signe d’ivresse et aucune odeur d’alcool. Pierre Godin écrit, dans l’un de ses 4 tomes de la biographie de Lévesque :« Comme l’expliquera à la presse un policier du poste 10, résumant la pensée de ses collègues : “J’ai croisé le premier ministre tôt hier matin et il était parfaitement à jeun.” Opinion confirmée par le lieutenant Laurent Lévis, responsable de l’enquête, par George Wilson et par deux autres témoins de l’accident, le chauffeur de taxi Marijan Hocursak et Marvin Carsley. (…) Aucun signe d’ivresse, aucune odeur suspecte d’alcool23. »

Aucune accusation ne sera portée contre lui, mais René Lévesque restera marqué par l’accident. Il sera par la suite révélé que sa passagère n’était pas sa femme, mais une secrétaire du nom de Corinne Côté. Le mariage de René Lévesque se soldera alors par un divorce puis il épousera, le 12 avril 1978, Corinne Côté, fille de Roméo Côté et d’Irma Tremblay, au palais de justice de Montréal. Celle-ci a eu une influence notable sur les décisions de René Lévesque. Par exemple, à la suite de la nuit des Longs Couteaux, elle l’incite à demeurer en poste, malgré le dépit de Lévesque à l’égard des manœuvres politiques dont il vient de faire les frais.

Héritage politique

À sa mort en 1987, René Lévesque laisse derrière lui un important héritage politique. Lors de son passage dans la vie politique du Québec, il joue un rôle déterminant dans la réorganisation des responsabilités attribuées à l’État par les citoyens, de même que dans les rapports entre les citoyens et les partis politiques, les citoyens et l’administration publique, la majorité francophone et les minorités anglophone et allophone, en plus de semer dans le cœur et l’esprit d’un nombre important de ses concitoyens le désir et la détermination de mener le Québec à son indépendance par des moyens pacifiques et démocratiques.

Il aura instauré des règles fondamentales en ce qui concerne le financement des partis.

Hydro-Québec

Article détaillé : Hydro-Québec.

René Lévesque est souvent identifié comme le père de la nationalisation de l’électricité, ayant généralisé le mouvement initié par le premier ministre Adélard Godbout en 1943. Aujourd’hui, Hydro-Québec est toujours le seul distributeur d’électricité au Québec. 96 % de la production électrique québécoise provient de l’énergie hydraulique.

En 2003 Hydro-Québec se lance dans la production éolienne.

En 2006, les bénéfices provenant des activités des quatre filiales de la société sont de l’ordre de 3,74 milliards $ pour l’année 2005; 2,25 milliards $ et 2,13 milliards $ pour l’année 2004.

Parti québécois

Article détaillé : Parti québécois.

Le Parti québécois, fondé par Lévesque, est actuellement le parti d’opposition officielle à l’Assemblée nationale, ayant remporté 51 sièges à l’élection générale québécoise de 2008. Son chef est actuellement Pauline Marois, qui a succédé à André Boisclair le 27 juin 2007. Après le départ de René Lévesque, le Parti québécois a été au pouvoir de 1994 à 2003 et les Premiers ministre péquistes ont été Pierre-Marc Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry.

Système électoral

Réforme de la loi électorale, financement des partis politiques et des référendums, réforme du mode de scrutin avorté, mais poursuivi par de nombreux militants.

Politique linguistique

Bien qu’elle ait été modifiée à plusieurs reprises à la suite de jugements rendus par la Cour Suprême du Canada, la Charte de la langue française, le principal instrument légal sur lequel s’appuie la politique linguistique du Québec, est toujours en vigueur aujourd’hui.

Projet de pays

Bien qu’ils aient refroidi les ardeurs de certains de ses plus anciens partisans, les échecs référendaires de 1980 et de 1995 n’ont pas fait disparaître le projet de pays, toujours au cœur du programme politique du Parti québécois et de certains autres groupes et partis, notamment Québec solidaire, l’Option Nationale et le Parti indépendantiste

Chronologie

Statue de René Lévesque (1922-1987) devant l’Hôtel du Parlement à Québec. La statue est accompagnée d’une plaque, qui se lit comme suit:
« Il est un temps où le courage et l’audace tranquilles deviennent pour un peuple, aux moments clés de son existence, la seule forme de prudence convenable. S’il n’accepte pas alors le risque calculé des grandes étapes, il peut manquer sa carrière à tout jamais, exactement comme l’homme qui a peur de la vie. »
  • 1922 – Le 24 août, naissance de René Lévesque à hôpital de Campbellton, au Nouveau-Brunswick. (Il grandit à New Carlisle en Gaspésie).
  • 1937 – Le 18 juin, décès de son père.
  • 1947 – Le 3 mai, il épouse Louise L’Heureux à Québec.
  • 1957 – Prix Olivar-Asselin.
  • 1960 – Le 22 juin, il est élu député dans la circonscription électorale de Laurier.
  • 1960 – Le 5 juillet, il devient ministre des Ressources hydrauliques et ministre des Travaux publics.
  • 1961 – Le 28 mars, il devient Ministre des Ressources naturelles.
  • 1962 – Le 14 novembre, il est réélu député dans la circonscription électorale de Laurier.
  • 1965 – Le 14 octobre, il devient ministre de la Famille et du Bien-être social.
  • 1966 – Le 5 juin, il est encore une fois réélu dans la circonscription de Laurier.
  • 1967 – Le 4 septembre, il quitte le Parti libéral du Québec.
  • 1967 – Le 19 novembre, il fonde le Mouvement souveraineté-association (MSA).
  • 1967 – Le 28 décembre, début des négociations entre le MSA, le RN et le RIN en vue d’une fusion.
  • 1968 – Le 6 janvier, publication de son manifeste Option Québec.
  • 1968 – Le 19 avril, tenu du premier congrès d’orientation du MSA.
  • 1968 – Le 11 octobre, à Québec, premier congrès national du nouveau parti né de la fusion entre le MSA et le RN.
  • 1968 – Le 14 octobre, il est élu président du nouveau Parti québécois (PQ).
  • 1968 – Le 26 octobre, les membres du RIN votent en faveur de la dissolution de leur organisation. (Quinze jours plus tard, la majeure partie de ses 16 000 membres rejoignent le Parti québécois.)
  • 1970 – Le 29 avril, il est défait dans Laurier par le libéral André Marchand.
  • 1970 – Il devient chroniqueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec.
  • 1973 – Lors du 4e congrès national les 23, 24 et 25 février, il est réélu président du PQ.
  • 1973 – Le 29 octobre, il est défait dans la circonscription de Dorion.
  • 1976 – Le 15 novembre, il est élu député dans la circonscription électorale de Taillon.
  • 1976 – Le 25 novembre, il est assermenté Premier ministre du Québec.
  • 1977 – Le 6 février, il est impliqué dans un accident de la route24 . L’automobile qu’il conduit heurte Edgar Trottier, un sans-abri de 62 ans qui mourut sur le coup. M. Lévesque a été soupçonné d’avoir conduit en état d’ébriété, les policiers qui se sont présentés sur les lieux ne lui ont jamais fait passer le test d’ivressomètre.
  • 1977 – Le 3 novembre, il est fait grand officier de la Légion d’honneur
  • 1977 – En novembre, il reçoit la médaille de la ville de Paris.
  • 1979 – Le 12 avril, il épouse Corinne Côté.
  • 1979 – En juillet, sa mère décède.
  • 1981 – Le 13 avril, il est réélu député dans la circonscription électorale de Taillon.
  • 1981 – Le 30 avril, il est assermenté premier ministre du Québec une deuxième fois.
  • 1987 – Le 1er novembre, décès de René Lévesque, âgé de 65 ans, à Montréal (Île des Sœurs).

Écrits

René Lévesque est l’auteur de quelques livres et textes d’opinion :

  • Un pays qu’il faut faire (1967) ;
  • Option Québec (1968) ;
  • La Passion du Québec (1978) ;
  • Oui (1980) ;
  • Attendez que je me rappelle… (1986).

Il signe aussi un bon nombre d’articles et de chroniques dans :

  • L’Envol ;
  • Le Carabin ;
  • Le Clairon de Saint-Hyacinthe ;
  • Cité libre ;
  • Le Journal de Montréal ;
  • Le Journal de Québec ;
  • Le Jour.

Anecdotes

Notes et références

  1. Claude Godbout, Roger Racine, Marc Renaud, René Lévesque, Héros malgré lui, Le rebelle (1922-1967), Production René Lévesque (en collaboration avec Télé-Québec), Québec, 2003
  2. Généalogie de René Lévesque (site francogene.com) [page consultée le 11 juillet 2010].
  3. Graham Fraser, Le Parti québécois, Éditions Libre Expression, Outremont (Québec), 1984 (ISBN 2-89111-207-5)
  4. Secrétariat à l’adoption internationale | Accueil
  5. https://archives.cbc.ca/IDC-0-18-1123-6136/personnalites/parti_quebecois_levesque/clip2 Extrait du téléjournal du 14 octobre 1967 annonçant le départ de René Lévesque du Parti libéral
  6. Bellavance, Lionel (1972). Les partis indépendantistes québécois (1960-1970). Parti québécois d’Arthabaska. Arthabaska (Québec). p. 14.
  7. Lévesque aborda la question de la souveraineté avec prudence et grande sobriété, comme en fait foi sa décision concernant le Centre d’archives et de documentation (John F. Conway, Des comptes à rendre VLB éditeur, 1995)
  8. Les membres du Barreau retiraient jusqu’à une bonne moitié de leurs revenus des accidents de la route et, plus souvent qu’à leur tour, n’hésitaient pas à s’acoquiner avec l’assureur pour éterniser les procédures jusqu’à ce que le client découragé finît par laisser tomber son recours ou se contentât d’une bouchée de pain (René Lévesque, Attendez que je me rappelle, Québec-Amérique, 1986, pp. 386-387)
  9. James Reston, chroniqueur au New York Times, écrit dans un article du 25 janvier 1977: Les États-Unis sont renversés à l’idée que le Canada pourrait se fractionner en une série d’États qui pourraient se quereller les uns avec les autres. Cet article fait évidemment référence au discours de Lévesque à l’Economic Club, tenu le même jour.
  10. Pierre Godin, René Lévesque, L’espoir et le chagrin, p. 141.
  11. Le Soleil, 10 février 1977.
  12. Le Devoir, 5 novembre 1977
  13. Le Devoir, 7 novembre 1977
  14. Attendez que je me rappelle, p. 407
  15. René Lévesque, 20 mai 1980, Centre Paul-Sauvé, Montréal, Québec, Canada, dans La Réponse (média télévision de Radio-Canada), paru 20 mai 1980, René Lévesque.
  16. Dans La Presse du 14 décembre 1987, un article indique que Gérald Godin a rendu public à l’Assemblée nationale un rapport du gouvernement fédéral le démontrant.
  17. Pierre Godin. René Lévesque, l’homme brisé pp. 126-129.
  18. Pierre Godin. René Lévesque, l’homme brisé, pp. 150-151.
  19. Interview de Claude Charron à TVA le 2 novembre 1987 à la suite de la mort de René Lévesque.
  20. Graham Fraser. Le Parti québécois. Libre-Expression. 1984. p. 354
  21. Pierre Godin. René Lévesque, l’homme brisé, pp. 336-337.
  22. https://archives.cbc.ca/IDC-0-18-351-1902-10/personnalites/rene_levesque/ Extrait du Téléjournal du 5 novembre 1987, animé par Bernard Derome à propos des funérailles de René Lévesque.
  23. Pierre Godin, René Lévesque, l’espoir et le chagrin, Montréal, Boréal, 1994, p. 145.
  24. Bilan du Siècle – 6 février 1977 – Déroulement d’un accident routier impliquant le premier ministre du Québec, René Lévesque
  25. Presse canadienne, « Deux centrales porteront les noms de Jean Lesage et René Lévesque », dans La Presse, Montréal, 2010-06-22 [texte intégral (page consultée le 2010-06-22)].
  26. Meyer, Philippe, Québec, Seuil, 1980, p.104.
  27. René Lévesque a été le meilleur premier ministre, LCN, 4 octobre 2006, consulté en ligne le 5 septembre 2011.
  28. Critique – La Grand-Messe, MusiquePlus, 23 novembre 2004, consulté en ligne le 5 juillet 2011.

Bibliographie

En français

Sites Web

Ses écrits

Extraits de ses reportages

Portraits et biographies

  • Louise Beaudoin et François Dorlot. René Lévesque, Montréal : La Presse, 2007
  • Martine Tremblay, Derrière les portes closes – René Lévesque et l’exercice du pouvoir 1976-1985, Montréal, Québec Amérique, 2006, 710 p. (ISBN 2-7644-0453-0).
  • Pierre Godin. René Lévesque, l’homme brisé, tome 4, Montréal : Boréal, 2005
  • Martin Bisaillon. Le perdant, Montréal : Les Intouchables, 2004
  • Marguerite Paulin. René Lévesque – Une vie, une nation, XYZ Éditeur : Montréal, 2003, 168 p. (ISBN 2-89261-377-9)
  • Pierre Godin. René Lévesque, L’espoir et le chagrin (1976-1980), tome 3, Montréal : Boréal, 2001
  • Pierre Godin. René Lévesque, Héros malgré lui (1960-1976), tome 2, Montréal : Boréal, 1997
  • Pierre Godin. René Lévesque, Un enfant du siècle (1922-1960), tome 1, Montréal : Boréal, 1994
  • Claude Fournier. René Lévesque : portrait d’un homme seul, Montréal : Éditions de l’Homme, 1993, 341 pages (ISBN 2-7619-1153-9)
  • Michel Lévesque. René Lévesque, Montréal : Lidec, 1991
  • Pierre Godin. Les Frères divorcés, Montréal : Éditions de l’Homme, 1986
  • Alain Pontaut. René Lévesque ou l’idéalisme pratique, Montréal : Leméac, 1983
  • Peter Desbarats. René Lévesque ou le projet inachevé, Montréal : Fides, 1977 (traduction de Robert Guy Scully)
  • Jean Provencher. René Lévesque : portrait d’un Québécois, Montréal : La Presse, 1973, 270 pages (ISBN 0-7777-0056-5)
  • François Aubin. René Lévesque tel quel, Montréal : Boréal Express, 1973

Universitaire

  • Alexandre Stefanescu, René Lévesque, mythes et réalités,VLB éditeur, Montréal, 2008
  • Yves Bélanger et Michel Lévesque, éd. René Lévesque, l’homme, la nation, la démocratie, Presses de l’Université du Québec, 1992
  • André Carrier. Les idées sociales, économiques et politiques de René Lévesque, thèse de maîtrise à l’université d’Ottawa, 1970

Recensions

Généalogie

  • Paul-Émile Racan-Bastien. Généalogie ascendante de René Lévesque, premier ministre du Québec, tome I, Éditions historiques et généalogiques Pepin, 2001 480 p. (ISBN 2-554-02398-0)
  • Paul-Émile Racan-Bastien. Généalogie ascendante de René Lévesque, premier ministre du Québec, tome II, Éditions historiques et généalogiques Pepin, 2001 480 p. (ISBN 2-554-02399-9)

Autres

  • Mononc’ Serge & Anonymus. « René Lévesque », Musique Barbare, 2008
  • Les Cowboys Fringants. « Lettre à Lévesque », dans l’album La grande Messe, 2004
  • Victor Teboul. René Lévesque et la communauté juive : Entretiens, Éditions des Intouchables, 2001, 64 pages (ISBN 2-89549-034-1)
  • Michel Lemieux. Voyage au Levant : de Lawrence d’Arabie à René Lévesque, Sillery : Septentrion, 1992, 384 pages (ISBN 2-921114-69-0)
  • Claude Morin. Mes premiers ministres : Lesage, Johnson, Bertrand, Bourassa et Lévesque, Montréal : Boréal, 1991, 632 pages (ISBN 2-89052-440-X)
  • Michel Arsenault. « René Lévesque, une vie », dans L’Actualité, 1987
  • Collectif. Le Québec 1967-1987 : du Général de Gaulle au lac Meech, Montréal : Guérin littérature, 1987
  • Marcel Léger. Le Parti québécois : ce n’était qu’un début, Montréal : Québec/Amérique, 1986.
  • Jules-Pascal Venne, dir. Au-delà de l’image… suivi de René Lévesque, Libérer l’avenir, Montréal : Québec/Amérique, 1985
  • Gérard Bergeron. Notre miroir à deux faces : Trudeau-Lévesque, Montréal : Québec/Amérique, 1985
  • Graham Fraser. Le Parti québécois, Montréal : Libre Expression, 1984 (traduit de l’anglais par Dominique Clift)
  • Gérard Pelletier. Les années d’impatience, 1950-1960, Montréal : Stanké, 1983
  • Claude Charron. Désobéir, Trois-Rivières : VLB Éditeur, 1983
  • Louis La Rochelle. En flagrant délit de pouvoir : chronique des événements politiques de Maurice Duplessis à René Lévesque Montréal : Boréal Express, 1982
  • Lise Payette. Le pouvoir ? Connais pas !, Montréal : Québec Amérique, 1982
  • Don Murray. De Bourassa à Lévesque, Quinze, 1978
  • Vera Murray. Le Parti québécois : de la fondation à la prise du pouvoir, Montréal : Hurtubise HMH, 1976
  • Camille Laurin. Ma traversée du Québec (préface de René Lévesque), Éditions du Jour, 1970

Radio et télévision

  • Gilles Walker. René, télésérie dramatique, 2005 (œuvre de fiction)
  • Roger Cardinal. René Lévesque, télésérie dramatique, 1994 (œuvre de fiction)
  • Claude Godbout, Roger Racine, Marc Renaud. René Lévesque, Héros malgré lui, série documentaire en 3 épisodes (Le rebelle (1922-1967), Le patriote (1967-1977), Le démocrate (1977-1987)), Production René Lévesque (en collaboration avec Télé-Québec), Québec, 2003
  • Point de mire sur René Lévesque, série documentaire en 10 épisodes d’une heure, GSI Musique en collaboration avec Radio-Canada, 2002
  • Pierre Perrault. Un pays sans bon sens !, 1970

En anglais

Livres

  • David Fennario. The Death of Rene Levesque, Talonbooks, March 10, 2003, 72 pages (ISBN 0-88922-480-3)
  • Graham Fraser. PQ: René Lévesque and the Parti Québécois in Power, Montréal, McGill-Queen’s University Press; 2nd édition, août 2002, 434 pages (ISBN 0-7735-2310-3)
  • Claude Fournier. Rene Levesque: Portrait of a Man Alone, McClelland & Stewart, 15 avril, 1995, 272 pages (ISBN 0-7710-3216-1)
  • René Lévesque. Rene Levesque Memoirs, McClelland & Stewart, 1986 (traduit par Philip Stratford)
  • Graham Fraser. PQ: René Lévesque and the Parti Québécois in Power, Montréal, Libre Expression, 1984
  • René Lévesque. My Québec, Methuen, 1979, 191 pages, (ISBN 0-458-93980-3)
  • Peter Desbarats. René, Montréal, Fides, 1976
  • Peter Desbarats. Rene: a Canadian in search of a country, McClelland and Stewart 1976, 223 pages (ISBN 0-7710-2691-9)
  • Marguerite Paulin. René Lévesque: Charismatic Leader, XYZ Publishing, January 10, 2004, 176 pages (ISBN 1-894852-13-3) (traduit par Jonathan Kaplansky)
  • Jean Provencher, David Ellis. Rene Levesque: Portrait of a Quebecois, Paperjacks, June 1977 (ISBN 0-7701-0020-1)
  • René Lévesque. Quotations from René Lévesque, Éditions Héritage, 1977, 105 pages (ISBN 0-7773-3942-0)
  • Pierre Dupont. How Levesque Won, Lorimer, January 1, 1977, 136 pages (ISBN 0-88862-130-2) (traduit par Sheila Fischman)
  • René Lévesque. An option for Quebec, McClelland and Stewart, 1968, 128 pages
  • Victor Teboul, René Lévesque et la communauté juive, Éditions les Intouchables, 2002, 66 pages (ISBN 2-89549-034-1)

Sites Web

Céline contre le SIDA

Friday, December 9th, 2011

Elle se rendait déjà au chevet de malades gais en 1993 et à une époque où la trithérapie
n’existait pas. En haut, Éric avant les pre- miers signes de la maladie et à gauche, en phase termina- le, lors de la visite de Céline Dion à l’Hôtel-Dieu de Mon- tréal en 1993. L’implication de Céline contre le SIDA est de longue date et grâce à son aide, Gay Globe continue à consacrer plus de 25% de son contenu éditorial à des dossiers santé de préven- tion. Merci Céline et René!

Céline Dion déjà impliquée contre le SIDA en 1993

Saturday, December 3rd, 2011

La star internationale d’origine canadienne Céline Dion, impliquée dans la lutte contre le SIDA avec son aide à la publication Gay Globe Magazine depuis plus de 7 ans était déjà impliquée dans la lutte contre la maladie dès 1993 comme le démontre cette photo inédite prise lors d’une visite de la star à un patient de l’Hôtel-Dieu de Montréal, Éric, peu de temps avant son décès des suites de la maladie.

Céline Dion et son époux René Angelil sont présents dans la lutte contre cette maladie qui touche de nombreuses personnes de la communauté gay depuis les débuts de la maladie au Canada et appuient financièrement la publication de dossiers santé, SIDA et prévention dans Gay Globe Magazine, une publication du Groupe National diffusée en version papier au Québec et en version PDF sur le Web international au [https://www.gayglobe.us |https://www.gayglobe.us|fr] Pour voir la photo inédite, suivre ce lien: https://www.twikeodream.com/images/5864379Celine-Dion_SIDA1993.jpg

Rene Angelil by Wikipedia

Sunday, March 13th, 2011

René Angélil

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René Angélil
Born January 16, 1942 (1942-01-16) (age 69)
Montréal, Québec, Canada
Occupation Singer, manager, director
Years active 1960-present
Spouse Denyse Duquette (1966-?) (div.)
Manon Kirouac (1974-?) (div.)
Céline Dion (1994-present)
Children 6

René Angélil, OQ (born January 16, 1942) is a Canadian singer and manager. He is the husband and manager of singer Céline Dion.[1] Angelil is viewed as being the main driving force behind Dion’s huge success.

Contents

[hide]

Career

Angelil started out as a pop singer in the 1960s in Montréal, Angélil formed a pop rock group, “The Baronets”, with childhood friends Pierre Labelle and Jean Beaulne. They were known as “Québec’s Smithtones“. This group had some hits in the 1960s as “C’est Fou, Mais C’est Tout” (a translation of the Beatles‘ song “Hold Me Tight”) catering to the short-lived Quebec market for translations of English-language pop hits from the United Kingdom or the United States. After the dissolution of the group, Angélil and best friend Guy Cloutier began managing artists.

Together they managed the career of two successful Québec entertainers René Simard and Ginette Reno, among many other pop stars of the time. They parted ways in 1981 to each become solo managers. At the end of 1981 (not long after being replaced as Ginette’s manager) René heard Céline Dion‘s demo tape. In 1987 and 1988, he won the Félix Award for Manager of the Year.

In July 2008, Angelil was named the director for the reality television show Star Academies fourth season, scheduled to start in February 2009.[2]

Personal life

Angelil was born in Montreal, Québec, Canada of a father of Syrian descent and a Canadian mother of Lebanese origin.[3] He is a Melkite Catholic and studied at College Saint-Viateur (high school), in Outremont and at College André-Grasset (post secondary), in Montreal. In 1966 he married his first wife, Denyse Duquette, mother of Patrick Angélil (born in 1968, same year as current wife Céline Dion). In 1974, he married singer Manon Kirouac, called Anne Renée on the stage[citation needed]: mother of Jean-Pierre Angélil (born in 1974) and Anne-Marie Angélil (born in 1977). On December 17, 1994, he married Céline Dion. Dion is 26 years younger than Angelil. Their son, René-Charles Dion Angélil, was born on January 25, 2001. On August 18, 2009, the couple announced that Dion was pregnant with their second child. It was announced three months later that this pregnancy failed. On May 30, 2010, Céline Dion’s representative announced that Dion was 14 weeks pregnant.[4] On October 23, 2010, Dion and Angelil welcomed twin boys. The boys were named Eddy, after Eddy Marnay, who produced Dion’s first five albums, and Nelson, after Nelson Mandela.

He suffered from throat cancer (resulting in Dion temporarily halting her career to be with him), but has recovered. He appeared in the video for Simple Plan‘s “Save You” as a survivor of cancer.

Angélil is fan of NHL hockey, and he is a good friend of former Colorado Avalanche president and general manager, Pierre Lacroix.[5]

Angélil is portrayed in an unauthorized TV Movie Biopic about Céline Dion by Toronto actor Enrico Colantoni.[6]

Extortion attempt

Angélil was accused by Yun Kyeong Kwon Sung of sexual assault stemming from a 2000 incident that took place in a Las Vegas hotel. These charges were later investigated by Las Vegas police. Although Mr. Angélil eventually paid the woman $2 million to settle, Mr. Angélil never admitted to doing anything wrong, always maintaining the settlement was to avoid negative publicity that might upset his wife Céline. Yun and her husband, Ae Ho Kwon, were later arrested in 2003 and charged with trying to extort money from Mr. Angélil over a false rape claim. Both individuals were convicted in 2005.[7] However, in early 2008, the Nevada Supreme Court reversed both the convictions of husband and wife as to the extortion and conspiracy charges, but upheld the jury verdict as to the charges of soliciting a bribe. The court held that they should have had a chance to produce evidence of rape against Angélil in their trial.

Defamation suits

In 2001 Angélil, along with his wife Céline Dion, filed a $5 million defamation lawsuit against Quebec tabloid Allo Vedettes’ for printing a story alleging the couple paid $5,000 to rent out the swimming pool of Caesar’s Palace in Las Vegas so that Céline could sunbathe topless and René could go skinny dipping, allegations they strenuously denied. They later withdrew the case, saying it was not a priority in light of the terrorist events of 9/11.

Gambling fame

Angélil is an avid poker player, having qualified for the 2005 World Series of Poker Tournament of Champions, and finishing in the money at the 2007 Mirage Poker Showdown event on the World Poker Tour, a series of high stakes tournaments. Angélil is also rumored to be a dedicated gambler away from the poker table. He reportedly gambles upwards of $1 million a week at Caesar’s Palace, and keeps a line of credit for the same amount at Bellagio.[8][9]

A frenzy of speculation as to how much Angélil spends in casinos was created when Jan Jones, former Las Vegas mayor and high ranking executive at Harrah’s Communications, was quoted by a reporter from the London-based newspaper The Observer as saying, “Céline Dion’s husband is a big gambler. He probably gambles $1 million in a week, but he can afford to.” A retraction was later issued by Caesar’s Palace, which is owned by Harrah’s, stating that Jan Jones’ previous allegations were totally without merit.[citation needed]

References

  1. ^ Shepherd, Harvey (July 21, 2001). “Celine’s son a Greek Melkite like any other: Rene-Charles to receive a combined baptism, first communion, confirmation in Catholic ceremony”. The Gazette (Montreal, Quebec): pp. A6.
  2. ^ René Angelil prend la tête de l’académie, LCN, July 29, 2008
  3. ^ https://www.ledevoir.com/2007/03/24/136411.html
  4. ^ https://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hikMI53kNDcXDFT5WB7DFawBUxCw
  5. ^ Fleury, Theo; Kirstie McLellan Day (2009). Playing With Fire. HarperCollins. p. 217. ISBN 978-1-55468-239-3.
  6. ^ https://www.imdb.com/title/tt1010387/ WEtv movie Celine
  7. ^ https://www.imdb.com/news/ni0066119/ Rape Charge Dropped for Dion’s Husband
  8. ^ Queen of Las Vegas brings her winning streak to Britain | Business | The Observer
  9. ^ Ramblin’ Gamblin’ Man: Rene Angelil

René Angelil par Wikipédia

Sunday, March 13th, 2011

René Angélil

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

René Angélil, O.Q., né le 16 janvier 1942 (1942-01-16) (69 ans) à Montréal (Québec, Canada), est un impresario québécois. Il est le gérant et le mari de Céline Dion. Ils ont un fils, René-Charles, et des jumeaux, Nelson et Eddy.

Biographie

Né au Québec d’un père d’origine syrienne et d’une mère québécoise d’origine libanaise. [1] Il est chrétien melkite, il étudie au Collège Grasset avec les clercs de Saint-Viateur à Montréal.

Il commence sa carrière musicale dans les années 1960 dans le groupe Les Baronets (1962-1972) avec son ami d’enfance Pierre Labelle. Le groupe obtient du succès avec des chansons comme C’est fou, mais c’est tout, traduisant en français les meilleures chansons des Beatles.

Après la dissolution de ce groupe, Angélil devient impresario. Il gère la carrière de Ginette Reno. Malgré les succès qui s’enchaînent pour Reno, cette dernière le limoge après quelques années. Il envisage de quitter ce métier, mais il découvre peu après Céline Dion en écoutant en 1981 le démo de Ce n’était qu’un rêve, une chanson écrite par la mère et le frère de Céline. Ébloui, il décide de s’occuper seulement de la carrière de Céline Dion. En 1987 et en 1988, il gagne le prix Félix comme gérant de l’année.

Il avait également commencé à s’occuper de la carrière de Garou dès 1999, suite à une rencontre sur un plateau télé lors d’une émission consacrée à Céline Dion. Garou a créé depuis une société ayant le but de gérer à la fois ses propres activités artistiques et commerciales, mettant donc un terme à leur collaboration.

Le 17 décembre 1994, il épouse Céline Dion à la Basilique Notre-Dame de Montréal. En 1999, il souffre d’un cancer de la gorge, dont il guérit quelques mois plus tard.

Le 25 janvier 2001, Céline Dion accouche d’un petit garçon prénommé René-Charles, événement qui fait manchette dans la presse people internationale.

Par la suite, le couple emménage à Las Vegas, car Céline Dion a signé un contrat de cinq ans comme chanteuse principale d’un spectacle permanent au César Palace.

René Angélil est aussi un joueur expérimenté de poker, s’étant qualifié au championnat des séries du poker de 2005. Il a épousé, en 1970, la chanteuse Anne Renée en 2e noces, dont il a deux enfants. Son premier mariage fut avec Denise Duquette.

Le 23 octobre 2010, sa femme Céline Dion accouche de deux garçons, des jumeaux nés à une minute d’intervalle. On apprend quelques jours plus tard que ceux-ci s’appelleront Eddy et Nelson.

Honneurs

Notes et références

https://www.ledevoir.com/2007/03/24/136411.html

1996- René LAPALME Un auteur, interprète et chanteur

Thursday, January 27th, 2011

NE M’EN PARLE PAS…

Tu crois que tu n’as pas de chance

As-tu un peu pensé à moi?

Y’a des limites à l’indécence

Y’a des choses qui ne se font pas.

On ne compte pas les absences

On ne se montre pas du doigt

On ne part pas quand ça commence

Et surtout, on n’en parle pas.

Si tu crois que ça m’amuse

D’avoir à me passer de toi

Il n’y a vraiment pas d’excuses

L’amour, ça ne s’attrape pas.

Tu crois que tu n’as pas de chance

Ca serait vraiment trop ingrat

Tu ne sais pas ce que tu penses

Attends que ça soit mort déjà.

J’en connais bien qui s’en balancent

Ou qui font semblant d’être là

Et qui ont assez d’élégance

Pour mourir sans que ça se voie.

Vas donc les voir si ça t’amuse

Tu pourras leur donner le choix

Mais ne leur cherche pas d’excuses

Quand on est petit, on s’en va.

On n’aura jamais eu la chance

De se tenir à bout de bras

De vieillir dans l’indifférence

Et de mourir d’en être là.

Toi, tu te flétris d’avance

Et on te montrera du doigt

Prends bien ton mal en patience

Et surtout, ne m’en parle pas.

Y’a des limites à l’indécence

Y’a des choses qui ne se font pas

On ne part pas quand ça commence

On ne dit rien, et on s’en va.

René Lapalme aime écrire ce qui lui passe par l’âme. Cette chanson est sur le thème du SIDA mais dans la perspective de ceux qui regardent leur ami mourir. On entend rarement parler de ceux qui restent, après, seuls dans leur chagrin et qui n’en parlent pas car qu’est-ce que la tristesse du deuil à coté des souffrances du SIDA?

René est un expert dans la manipulation des mots. Linguiste de formation, il pousse l’étude de la morphologie du langage jusqu’à faire une maîtrise à l’Université Laval de Québec. Il faut dire que son intérêt pour les langues a sûrement été motivé par ses nombreux déménagements lorsqu’il était enfant. Né à Shawinnigan-sud le 31 janvier 1965, sa famille déménage à Laval un an plus tard. Il y passera 11 ans pour déménager à Toronto où il y passera de nombreuses années pour revenir seul en 1986 à Québec.

Un humoriste inavoué?

A l’écoute de la cassette démo reçue à RG, on ne peut s’empêcher de sourire à l’écoute des chansons de René. Il y a ce “je ne sais quoi” qui, sous des airs sérieux, nous donne envie de rire. Il faut dire que malgré tout, le chanteur est convainquant et convaincu… René Lapalme produit entièrement seul ses spectacles. Il écrit les textes, prépare les programmes, imprime les billets, s’occupe de la vente, de la mise en scène bref, de tout ce qui tourne autour de la création d’un spectacle. Quand on engage René, c’est toute la profession qui se présente. Son dernier spectacle “Partir… un peu” a été présenté devant plus d’une centaine de personnes et il s’en dit très satisfait:<<… Il y avait 250 places et pour être rentable je devais vendre au moins 150 billets mais malgré l’aspect financier, j’ai présenté à mon public le meilleur de moi-même. Il en a eu pour son argent et je crois avoir réussi à convaincre ceux qui devaient l’être…>>

René a passé par des moments difficiles émotivement et il en garde un souvenir amère. Son plus grand malheur a été de passer 3 années à Québec non pas pour la ville elle-même (comme pour le hockeyeur Eric LINDROS) mais pour tout le désespoir qu’il ressentait à ce moment dans sa vie personnelle. Aujourd’hui montréalais et heureux de l’être, René LAPALME prépare une prochaine réédition de son spectacle et espère pouvoir sortir une cassette d’ici peu. Il est à la recherche d’une salle intime, les personnes intéressées à l’aider ou simplement à l’écouter pourront le rejoindre au 270-6739.

Des nouvelles de Céline Dion sur TVA, en rétrospective

Saturday, October 30th, 2010

Le Québec était rivé sur ses écrans de télévision cette semaine lors de la présentation de l’émission spéciale sur Céline Dion, sur les ondes de TVA, tournée à quelques jours de son accouchement.

Mon commentaire est tout à fait personnel et n’engage que moi, mais je suis persuadé que beaucoup de québécois se joindront à moi pour souligner ce moment très intense de la télé et reconnaîtront dans mon commentaire une opinion  qui fait l’unanimité.

Céline était radieuse, elle était en plein contrôle de la situation face à ses jumeaux et j’ai trouvé que le document était très bien présenté, de façon transparente et j’ai surtout découvert des aspects de la personnalité de Céline qu’on ne nous montre pas assez. Par exemple, quand elle parle tout à fait naturellement, c’est une fille de chez nous qui parle, pas une “pseudo” ou une personnalité maquillée, c’est la fille de LeGardeur qui s’exprime et c’est bon d’entendre Céline parler comme tout le monde, comme vous et moi. Autre exemple, même si on a tendance à idéaliser facilement la chanteuse et diva québécoise, elle est la première à nous permettre de réaliser que malgré son succès, elle est une fille ordinaire dans le bon sens du mot.

Cette semaine, sur les ondes de 98,5FM à l’émission de mon confrère Benoît Dutrizac, j’ai entendu Benoît se demander en quoi Céline pouvait être si importante ou unique pour motiver un tel intérêt des médias et du public face à un accouchement qui n’est pourtant pas le premier à survenir de la part d’une québécoise… J’aurais aimé lui répondre que ce n’est certainement pas l’accouchement qui intéresse les québécois mais bien le fait que cette personne, Céline Dion, partage son succès avec beaucoup de monde, beaucoup de monde… Si les québécois l’aiment c’est qu’elle est de tous nos combats en matière de santé avec la fibrose kystique ou le SIDA, qu’elle contribue à de nombreuses causes sociales et enfin, les gens l’aiment parce qu’elle est avec nous au quotidien et qu’elle a un très grand sens du partage accompagné d’une générosité qui fait exemple. Tout cela avec l’extraordinaire complicité d’un époux, René Angelil, qui sait être un père exemplaire et surtout, un homme qui sait prendre soin des choses de son épouse. Il fallait voir son sourire à chaque fois qu’il était avec René-Charles…

Merci TVA pour ce moment à la fois très intense et humain.

Céline et René gagnent leur pari et conçoivent des jumeaux

Tuesday, July 13th, 2010

Par Roger-Luc Chayer
Photo : Celinedion.com

La super star Céline Dion annonçait récemment qu’elle était enceinte à nouveau et qu’elle attendait rien de moins que des jumeaux.

La nouvelle a fait le tour du monde à une vitesse folle car non seulement la star est aimée d’un vaste public, tout le monde sait et connaît l’importance des enfants pour elle et son époux René Angelil.

Toutefois l’aventure n’est pas sans inquiétudes pour le couple québécois car même si les jumeaux sont le fruit d’une insémination artificielle, préparée de longue date, il faut absolument éviter le surmenage et les mouvements importants afin de permettre la bonne croissance des bébés.

Selon la Presse Canadienne, Céline Dion ne semble pas inquiète à l’idée de devoir remonter sur scène en mars prochain, seulement quatre mois après son accouchement.

Dans une entrevue à Paris Match, la chanteuse québécoise a déclaré qu’elle essaie tout simplement d’éviter de penser à ce retour sur scène à Las Vegas, son seul objectif étant la bonne santé des jumeaux qui naîtront à l’automne.

Dans l’interview, elle mentionne qu’elle suit les recommandations de son mari, René Angélil, en faisant une chose à la fois, la priorité étant d’avoir des jumeaux en bonne santé. Elle indique par ailleurs ne pas encore avoir d’idée des prénoms de ses deux prochains enfants qui dormiront dans le lit des parents au début. «On a un grand lit», a-t-elle dit au magazine français. Le couple avait fait la même chose pendant la première année de René-Charles.

Selon le portail immobilier lavieimmo.com Céline Dion déménagait récemment, dans sa nouvelle maison de Floride, en travaux depuis cinq ans, de manière à préparer l’arrivée des jumeaux et de finaliser l’ensemble des préparatifs requis pour qu’ils arrivent et y séjournent en toute sécurité.

Toujours pendant l’entrevue avec Paris Match, René Angelil déclarait que Céline sera à Las Vegas à compter du 15 mars 2011 afin de présenter son nouveau spectacle inspiré de films romantiques classiques d’Hollywood. Elle sera accompagnée de 31 musiciens mais il n’y aura pas de danseurs sur scène. Le spectacle serait prêt à 90% et seuls les effets spéciaux seraient à mettre en place.

Céline serait aussi sur le point d’annoncer la sortie de sa première collection de lunettes de soleil. C’est la mode du moment pour les célébrités : dessiner des modèles de lunettes de soleil. Après Mary J Blige, Lady Gaga ou encore Madonna pour Dolce & Gabbana, c’est au tour de la diva canadienne Céline Dion de nous gratifier de ses modèles.

Sobrement intitulée The Eyes Signature Collection, la collection se compose de 5 modèles typiques de ceux généralement portés par la chanteuse lors de ses sorties, aux formes plutôt arrondies et aux couleurs sobres comme le marron et le noir. Certains modèles sont agrémentés de cristaux, ou de rubans en métal. Les noms de ces modèles sont très évocateurs : Star rayonnante, Star scintillante, Diamant chic, Diva éternelle, et Glam rétro. Les lunettes sont déjà en vente sur le site officiel de Céline au www.celinedion.com

Enfin, je tiens personnellement à remercier Céline Dion et René Angelil pour leur aide précieuse depuis toutes ces dernières années dans la publication de matériel de prévention SIDA ici même dans ce magazine. Sans leur aide directe, nous ne pourrions publier autant de dossiers santé, merci du fond du coeur…

Céline Dion bientôt sur scène

Saturday, March 6th, 2010

La diva québécoise, en congé bien mérité depuis quelques mois, multiplie les annonces, les
apparitions et annonçait au monde récemment qu’elle serait de retour sur scène très bientôt,
à Las Vegas, pour une toute nouvelle série de spectacles de trois ans.

Céline Dion est la chanteuse la
mieux connue au monde, elle
bat de nombreux records avec
ses spectacles et elle est très
impliquée dans la communauté
en contribuant à de nombreux
domaines comme le SIDA, la
Fibrose Kystique et la santé
des enfants à l’hôpital Sainte-
Justine de Montréal.
Généreuse avec la communauté,
elle l’est aussi avec ses
fans qui pourront enfin la revoir
“live” sur scène pendant trois
ans au Caesars Palace de Las
Vegas dans une toute nouvelle
série de spectacles portant sur
la musique de films et ses plus
grands succès.
Céline Dion vient aussi de renouer
avec le mouvement international
culturel “We are the
world” pour un remake lancé
pendant le Super Bowl et qui
a pour objectif de venir en aide
aux victimes du tremblement de
En plus de travailler sur “We are
the world” et de mettre en place
ses prochains concerts à Las
Vegas, Céline tente actuellement
la fertilisation in-vitro pour
se donner un nouveau bébé.
Femme infatigable et d’une
énergie débordante, Céline
Dion est aussi une mère exemplaire
qui considère la famille
comme ce qu’il y a de plus précieux
au monde.
Pour réserver ses billets pour
voir Céline à Las Vegas en
2011, rendez vous sur le site
de Tiketmaster au https://www.
ticketmaster.com/celinedion
et profitez-en pour faire votre
réservation d’hôtel. Quant au
transport en avion, nous vous
recommandons chaudement
d’utiliser les services des deux
voyagistes plus loin dans ces
pages, ils ont des spéciaux
pour Las Vegas qui sont surprenants!
Terre en Haïti. Les chanteurs
d’origine étaient là et les chanteurs
de l’heure ont été ajoutés
pour former un ensemble des
meilleures voix au monde.
Pour voir un clip avec les nouvelles
images de Céline en
enregistrement, simplement
vous rendre sur Youtube au
h t t p : / / w w w.y o u t u b e . c o m /
watch?v=Glny4jSciVI. Vous ne
regretterez pas le spectacle.
Quant au retour de Céline sur
scène à Las Vegas, le 15 mars
2011 est la date précise du premier
concert de la chanteuse.
Concernant le spectacle en luimême,
on sait déjà que Céline
Dion chantera aux côtés d’un
orchestre de 31 musiciens.
Elle y chantera bien évidemment
ses propres chansons,
mais devrait aussi rendre hommage
à quelques grands titres
du cinéma.

Céline et René en deuil

Saturday, January 9th, 2010

Lʼhomme de confiance de Céline Dion
et René Angelil est décédé
André Delambre, lʼhomme de confiance de Céline Dion et René Angé-
lil depuis 24 ans, est décédé lundi à lʼâge de 61 ans. Vice-président exé-
cutif aux finances et à lʼadministration pour Les Productions Feeling
Inc., le gérant des affaires de Céline Dion souffrait de sclérose latérale
amyothophique, une affection mieux connue sous le nom de maladie
de Lou Gehrig. M. Delambre sʼest impliqué auprès de différents or-
ganismes au cours de sa carrière et avait mis sur pied la Fondation
André-Delambre pour venir en aide aux personnes atteintes de sclérose
latérale amyotrophique.
Un des tournois-bénéfice de black-jack tenus au Casino de Montréal
sous la présidence dʼhonneur de René Angélil lʼan dernier avait permis
dʼamasser plus de 275 000$ pour la Fondation André-Delambre. En
Lʼacteur George Takei, alias Monsieur Sulu
dans la série Star Trek, invité du Point
Montréal – Il arrive, il arrive! Nous lʼannoncions dans une récente
édition, Monsieur Sulu sera en effet lʼinvité du Point dʼici peu. Nous
devions lʼavoir en entrevue sur sa récente sortie du placard comme ho-
mosexuel mais son emploi du temps ne lui aura pas permis de se joindre
à nous pour cette édition, M. Takei étant retenu à Londres où il tient la
vedette dʼune pièce de théâtre. Patience, il sera avec nous sous peu…

Céline et René contre le SIDA

Wednesday, July 15th, 2009

Depuis près de 6 ans maintenant, deux personnalités très populaires et aimées du public québécois s’occupent un peu plus ouvertement de la prévention dans le domaine du SIDA et le font dans le cadre d’un magazine s’adressant à la communauté homosexuelle, Le Point. Céline Dion et René Angelil, son époux et agent, tentant par cette association de promouvoir la prévention à l’aide d’une phrase profonde de sens, pensée et conçue par Céline elle-même “Pour avoir le plaisir d’aimer, sans mourir d’aimer”… Il s’agit du thème de la campagne de prévention spécifique au Point.

Le SIDA est toujours, en 2009, la maladie la plus invalidante pour les personnes de la communauté gaie. Elle cause de nombreux décès chez les jeunes et la recherche médicale n’avance pas assez vite pour sauver toutes les vies. La plupart des jeunes, près de 99%, contractent l’infection lors de rapports physiques non protégés ou mal protégés d’où l’importance de rappeler que le meilleur moyen de se protéger de ce virus et de garder sa qualité de vie, dès la plus jeune âge, est de se protéger autant comme séronégatif qui souhaite le demeurer que comme séropositif qui ne doit pas devenir un vecteur de transmission.

Céline et René aident Le Point à publier des nouvelles sur la recherche, sur les avancées dans le domaine du VIH/SIDA et permettent la diffusion d’une information vitale pour les personnes de la communauté gaie.

Afin de mieux savoir la distinction à faire entre les actes physiques susceptibles de constituer un risque, Le Point invite les lecteurs à se rendre sur le site de Gay Globe TV au https://www.gglobetv.com et à cliquer sur la photo de Céline en haut à gauche de la page d’accueil. Ce lien vous mènera vers la page d’accueil de la Clinique l’Actuel de Montréal qui offre la plus grande couverture médicale en matière de prévention VIH/SIDA et surtout, on y explique très bien les moyens de se protéger en toutes circonstances.

Nous avons la chance d’avoir au Québec des alliés puissants et des partenaires à la fine pointe de la recherche comme Céline Dion, René Angelil, l’équipe de la Clinique l’Actuel et le groupe média gai le plus populaire, Le Point/Gay Globe TV pour créer et transmettre une information de prévention la plus efficace possible dans les circonstances. Nous avons aussi le devoir d’informer les jeunes des moyens qu’ils peuvent prendre pour se protéger de la maladie qui, on ne le dit pas assez souvent, coûte très cher à l’État et aux familles des personnes atteintes soit en soins, en médicaments, en perte de qualité de vie et en drames quand la mort survient alors qu’elle pouvait être évitée.

Le SIDA au Canada: Selon Santé Canada, en 2006, environ 58,000 personnes étaient atteintes du VIH/SIDA et une nouvelle personne était infectée à toutes les deux heures. 27% des personnes atteintes ne se savent pas atteintes et ne sont pas traitées. Le taux actuel de transmission est sensiblement toujours le même à 2500 personnes par année même si le taux de mortalité a sensiblement diminué grâce aux nouveaux traitements qui ne guérissent pas la maladie. La thérapie ne fait que prolonger la vie, sans nécessairement améliorer sa qualité. Santé Canada considère la situation actuelle du SIDA au pays de “sévère et de profondément troublante”.