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Plainte au CPGQ contre Fugues

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
H1X 3B7
TéléphoneïFax: (514) 728-6436          Courriel: [email protected]
http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html
Montréal, le 30 janvier 2000
OBJET: Plainte de Monsieur Danny Martineau contre le guide Fugues.

COMMUNIQUÉ
Lors de son assemblée régulière du 27 janvier 2000, le Conseil de Presse Gai du Québec a étudié une plainte contre le Guide Fugues suite à la publication d’une chronique Internet dans son édition de Janvier 2000 signée des surnoms de SPRAM et TIGIBUS. D’après le plaignant, le texte était vexatoire à l’endroit des personnes homosexuelles vivant dans la ville de Deux-Montagnes.

Dans sa plainte, le demandeur écrit: «Je suis outré par un article qui a paru dans le Magazine Fugues (…) et qui fait mention de la ville de Deux-Montagnes d’une façon péjorative. Je crois que cette phrase, et je cite: ” Pire encore, s’expatrier à Deux-Montagnes” témoigne d’un manque de jugement et de respect à l’égard de notre ville et peut laisser entendre pour des gais qui voudraient s’établir dans notre ville que ce n’est pas un site privilégié pour leur épanouissement, ce qui est complètement faux et diffamatoire.
J’espère que le Magazine Fugues n’encourage pas de tels propos qui sont complètement décrochés de la réalité et communs au ghetto gai à Montréal à l’égard des gais qui choisissent de vivre en région.
Or, j’espère que vous allez rétorquer (…) à une telle bêtise de la part d’un internaude (sic) et d’un magazine qui a laissé passer ces propos… En tant que gai, je suis fâché. Pour moi, Deux-Montagnes est une ville où il fait bon vivre. Donc il faut que le magazine et les auteurs de cet article s’excusent publiquement en ayant laissé sous-entendre que notre ville est un trou.»

Le plaignant, malgré deux demandes de la part du CPGQ,  ne dépose pas avec sa plainte une preuve de ses prétentions et ne se donne pas la peine de nous expliquer ce qu’il attend du CPGQ puisque le seul document sur lequel nous pouvons nous pencher est une lettre adressée au Maire de Deux-Montagnes et envoyée en copies conformes à plusieurs médias gais ou autres et au CPGQ.

Le 11 janvier 2000, Monsieur Yves Lafontaine, du guide Fugues, était informé de l’existence de cette plainte et était invité à nous expliquer sa position en nous donnant sa version des faits mais lors d’un appel téléphonique avec le secrétaire du CPGQ, Monsieur Lafontaine a annoncé qu’il ne fournirait pas d’explications.

RECEVABILITÉ
Le Conseil a d’abord statué sur la recevabilité de la plainte de Monsieur Martineau puisqu’elle ne comportait aucune preuve et que la lettre était adressée au maire de sa ville plutôt qu’au Conseil de Presse du Québec.

Après avoir discuté quelques minutes des intentions probables de Monsieur Martineau quant à l’étude de sa lettre, le Conseil a décidé de traiter sa plainte quand même compte tenu que le secrétaire déposait aux membre l’article en question qu’il avait recherché lui même.

Le Conseil a ensuite étudié la plainte tant sur une question éthique que sur sa pertinence. Sur le fondement même de la plainte, les membres constatent que le plaignant affirme des choses que nous ne retrouvons pas dans l’objet de sa plainte:
- L’article laisserait sous-entendre que Deux-Montagnes est un trou. Le Conseil ne  retrouve pas cette affirmation dans le texte.
- Le plaignant affirme que l’article serait diffamatoire pour les gais qui voudraient  habiter sa ville. Le Conseil, malgré une étude très approfondie du texte en question, ne  retrouve aucune allusion ni de près ni de loin, à des gais.
- Le Conseil considère que le plaignant utilise les mots “diffamatoire et faux” sans  fondement démontrant ainsi sa méconnaissance des lois en ce qui concerne la  diffamation.

Lors du vote, le Conseil a décidé à l’unanimité, de NE PAS BLAMER le guide Fugues et de rejeter la plainte de Monsieur Martineau considérée comme “sans rapport et insipide”.

Les commentaires du Conseil se résument ainsi:

ï Quant à la diffamation, le Conseil ne retrouve aucune élément dans l’article lui permettant d’arriver à cette conclusion;
ï Quant aux éléments vexatoires sur les habitants de Deux-Montagnes, le Conseil considère que son rôle est de défendre les gais dans les médias et non les deux-montagnais;
ï Quant contenu global de la plainte de Monsieur Martineau, le Conseil considère que ce dernier a porté plainte suite à une réaction émotive non fondée et ajoute que Monsieur Martineau a fait montre ici d’un manque de discernement important;

Le Conseil, devant l’ensemble du dossier, a décidé à l’unanimité, DE NE PAS BLAMER le guide Fugues et ses deux chroniqueurs Internet.

Si une partie à ce dossier souhaite faire appel de la décision en soumettant de nouveaux documents susceptibles de changer la décision, l’appel, accompagné des documents pertinents, doit arriver aux bureaux du CPGQ dans les 14 jours de la présente.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et nos procédures en général, nous vous invitons à visiter notre site web au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

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Plainte Vice Magazine

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
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Téléphone et Fax: (514) 728-6436          Courriel: [email protected]
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Montréal, le 4 septembre 1999

OBJET: Plainte de Monsieur Martin Chartrand Contre Vice Magazine.

COMMUNIQUÉ

Lors de son assemblée régulière du 3 septembre 1999, le Conseil de Presse Gai du Québec a étudié une plainte contre Vice Magazine suite à la publication d’un texte et d’une photo du plaignant (titre du texte: Stupid-Gay-Idiot). D’après le plaignant, le texte contenait un certain nombre de propos préoccupants sur la communauté gaie et lesbienne dans son ensemble et sur lui-même en particulier. Le Conseil a d’abord statué sur la recevabilité de la plainte et a procédé à l’étude du dossier complet.

Dans sa plainte, le demandeur exprime son insatisfaction quant à l’utilisation de certains mots par Vice Magazine. «Premièrement, quelqu’un pour le compte de Vice Magazine m’a photographié dans un café et a publié la photo sans mon consentement dans son édition Juillet/août 1999. Un article de 4 lignes tient des propos à l’égard de ma photo de façon injurieuse mais plus particulièrement ceux qui me qualifient de “stupid-gay-idiot”, que je considère comme diffamatoires».

L’article en question est le suivant: «People who write in bars or do their homework in cafés have got to go. This cyber-Don’t is taking stupid-gay-idiot to another level by bringing his whole fucking laptop complete with modem. Then, just when you were about to roll your eyes and get the hell out of there, he grows a big brown beard and dyes his stupid hair blonde». Le tout, accompagné de la photo du plaignant.

Le 13 août 1999, le Conseil de Presse Gai du Québec a informé Vice Magazine du contenu de la plainte contre eux et invitait la rédaction à commenter cette plainte et à fournir une explication visant à mieux éclairer les membres du Conseil dans leur décision.

Le 19 août 1999, Vice Magazine envoyait par courriel son explication signée par Messieurs Gavin McInnes et Shane Smith dans laquelle les auteurs présentent leur magazine comme entièrement composé de gais. On y explique en anglais que l’équipe serait choquée par le fait qu’ils pourraient être homophobes et que les expressions utilisées ne sont que des taquineries de 4ème année du primaire.  On invoque la mauvaise compréhension du plaignant de la langue anglaise pour expliquer la perception erronée du texte qui se voulait humoristique. Enfin, les auteurs de la lettre s’engagent à publier la lettre du plaignant dans leur magazine, à s’excuser et à expliquer la situation de façon générale pour ceux qui ne comprennent pas les blagues du magazine.

Le Conseil a d’abord statué sur la recevabilité de la plainte et surtout quant à la question de la photo du plaignant et a rendu la décision suivante:

- La juridiction du CPGQ ne se limite qu’à déterminer si les propos concernant les membres de la communauté gaie sont éthiques, diffamatoires, vexatoires, blessants ou injurieux. Le plaignant nous demande d’émettre un avis sur l’utilisation de la photo et nous considérons que la décisions recherchée n’est pas de la compétence du Conseil mais plutôt d’un tribunal civil.

Quant aux engagements des mis en cause, malgré les demandes de preuves de la part du CPGQ, nous ne sommes pas en mesure de vérifier ni de confirmer le respect de ces engagements.

Quant aux propos concernant les gais et lesbiennes en général:

- Le Conseil croit que le langage utilisé dans l’article est injurieux et rejette l’explication de Vice Magazine.
- Le Conseil rejette plus particulièrement l’explication quant à la mauvaise compréhension de la langue anglaise puisque nous arrivons à la même conclusion que le plaignant sur la traduction de l’article.
- Le Conseil rejette la déclaration des mis en cause quant à leur orientation homosexuelle pour expliquer et diminuer l’impact de leurs propos.
- Le Conseil rejette aussi l’explication quant aux propos qui seraient des “blagues à usage réservé” (inside jokes) et se questionne sur la pertinence de distribuer un tel matériel dans des pays n’utilisant pas la langue anglaise et ne pouvant encore moins comprendre le sens de ces blagues.

Le Conseil, devant l’ensemble du dossier, a décidé de porter un blâme contre Vice Magazine.

Il est aussi de l’opinion des membres du Conseil que le texte sur les “stupid-gay-idiot” est directement associée au personnage sur la photo.

Si une partie à ce dossier souhaite faire appel de cette décision en soumettant de nouveaux documents susceptibles de changer la décision, la demande, accompagnée des documents pertinents, doit arriver aux bureaux du CPGQ dans les 14 jours de la présente.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et nos procédures en général, nous vous invitons à visiter notre site web au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

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Références: CPGQ
(514) 728-6436

Plainte contre le Journal de Montréal

Friday, June 13th, 2014

Le Conseil de Presse Gai du Québec
C.P. 172, Succ. Rosemont
Montréal, Québec
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Téléphone et Fax: (514) 728-6436          Courriel: [email protected]
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Montréal, le 15 juillet 1999

OBJET: Plainte du CPGQ contre le Journal de Montréal/29 mai 1999

COMMUNIQUÉ

Lors de son assemblée régulière du 14 juillet 1999, le Conseil de Presse Gai du Québec a décidé de porter plainte en son nom contre le Journal de Montréal suite à la publication d’une lettre d’un lecteur dans son édition du 29 mai 1999. La lettre, publiée en page 12 du journal, contenait un certain nombre de propos préoccupants sur la communauté gaie et lesbienne dans son ensemble. Le Conseil a d’abord statué que la plainte était recevable (vote unanime) et a procédé à l’étude du dossier complet.

Le 30 mai 1999, le Journal de Montréal a été invité à produire une réplique ou une explication sur son choix de publier une telle lettre. Aucune collaboration n’a été constatée et le CPGQ n’a reçu aucune réplique.

Dans sa lettre publiée dans le Journal de Montréal, Jocelyn Bellerose, un lecteur, expliquait que tous les problèmes de la société venaient des homosexuels.

Le Conseil, devant l’ensemble du dossier, a décidé de porter un blâme (à l’unanimité) contre le Journal de Montréal pour l’ensemble du texte et plus particulièrement, pour l’association entre folie-suicides-meurtres et homosexualité. Le Journal ayant eu toute la latitude de ne pas publier une telle lettre.

Comme le Journal de Montréal n’a pas jugé opportun de collaborer à la première étape des procédures du CPGQ, la décision est sans appel.

Pour connaître le mandat du Conseil de Presse Gai du Québec et nos procédures en général, nous vous invitons à visiter le site web du CPGQ au: http://www.lenational.qc.ca/cpgq.html

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Références: CPGQ
(514) 728-6436

44- Le Conseil de Presse Gai du Qc

Saturday, April 3rd, 2010

Le plus ancien conseil éthique en matière dʼhomosexualité et de gestion de la nouvelle dans les médias fait un retour avec la mise en place de nouvelles structures permettant de faire lʼanalyse et la gestion des plaintes du public de manière simple et efficace. Le Conseil de Presse Gai du Québec souhaite aussi servir dʼexemple en matière dʼactivité bénévole en offrant son expertise comme corporation sans but lucratif.
Par:
Roger-Luc Chayer
Photo:
CPGQ
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Résumé:
La Conseil de Presse Gai du Québec existe toujours et il accueille les plaintes du public quel quʼil soit sur le traitement de la nouvelle sur lʼhomosexualité depuis 2001.
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