Archive for February 4th, 2012

Vatican: Pour le pape, le mariage gai menace l’hu- manité

Saturday, February 4th, 2012

ette condamnation sans appel des unions gaies a été faite par le pape lors de la cérémonie traditionnelle des voeux au corps diplomatique accrédité au Saint-Siège.
Le Vatican et les responsa- bles de l’Église catholique, qui compte 1,3 milliard de fidèles à travers le monde, sont hostiles à la légalisa- tion du mariage gai inter- venue dans plusieurs pays européens et ailleurs.

81 Courrier des lecteurs

Saturday, February 4th, 2012

Un lecteur du nom de Louis-David Bourque nous envoyait en janvier un courriel dans lequel il souhaitait s’exprimer sur le Top/10 de Gay Globe, notre liste des 10 meilleurs et pires coups portés par ou pour la communauté gaie dans le monde. Les personnes ou organisations retenues étant: Le système de justice canadien, l’équipe de chercheurs respon- sable du vaccin anti-VIH canadien en Ontario, le Premier ministre David Cameron de Grande-Bretagne, Brad Pitt, le spécial Doris Day de Gay Globe Magazine, Robert Rousseau, Jasmin Roy, Réal Ménard, le Pape Benoît XVI et Télétoon.
Monsieur Bourque s’offusquait du fait que notre palmarès n’avait rien d’objectif et s’exprimait ainsi: “Qu’est-ce que c’est que ça? Quel manque d’objectivité !!!”.
Nous tenons à lui répondre car il nous permet d’expliquer exactement ce qu’est un top/10 ou quelque palmarès du même genre. Il faut donc savoir tout d’abord que le top/10 de Gay Globe n’a justement rien d’objectif, c’est tout le contraire, nous sommes dans la totale subjectivité! D’après Wikipédia, dans son sens ordinaire, « subjectif » désigne le caractère de ce qui est personnel, en opposition à « objectif » qui tient de la neutralité. Gay Globe Média n’a jamais déclaré que son Top/10 était objectif et il ne peut l’être puisqu’il corres- pond uniquement à ses opinions et à ses observations faites pendant un an sur le terrain. Il s’agit des 10 éléments qui doivent être soulignés, selon Gay Globe et personne d’autre.
Il n’existe aucun comité comptant des représentants des organismes gais, des partis politiques, des évêques ou des syndicats pour nous guider et il en est ainsi pour tous les palmarès du même genre. Prenons par exemple la Person- nalité de la semaine à La Presse. La sélection des person- nalités ne se fait pas de façon objective, il s’agirait alors d’une élection hebdomadaire et le média n’arriverait jamais à organiser cela.
Il s’agit d’une sélection faite par l’éditeur qui analyse la semaine passée et retient ce qui lui semble être mémo- rable. Même chose pour la Personnalité de l’année au Magazine Times. Le grand gagnant n’est pas élu par un comité mais bien retenu uni- quement par la Rédaction. Il n’y a jamais rien d’objectif dans un tel palmarès qui ne peut être que subjectif dans sa forme et sa nature même.
Exiger que le Top/10 soit objectif nous imposerait surtout un contrôle externe, selon l’opinion des interve- nants qui y participeraient et enlèverait à Gay Globe la liberté rédactionnelle juste- ment reconnue par les règles éthiques. Voilà!

Julien, toi qui préfères les hommes

Saturday, February 4th, 2012

Publication exclusive du pre-
mier livre de Caroline Gréco
portant sur l’annonce de l’ho-
mosexualité d’un jeune à ses
parents.
Photo: Julien – Gay Globe Média Publié avec l’aimable autorisation de l’auteure et de Gilles Schaufelberger
Suite no.2
Vos enfants ne sont pas vos enfants,
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour
mais non vos pensées
Car ils ont leurs pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain,
que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants,
comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension, par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole,
Il aime l’arc qui est stable.
J’ai trouvé un certain réconfort en le relisant. La liberté est quelque chose de tellement important pour moi, oui mais quand votre enfant part sur un chemin de traverse, com- bien c’est difficile de le laisser partir!
Pourquoi Julien a-t-il choisi une voie aussi compliquée? Homosexuel. Comment en est-il arrivé là? Pourquoi faut-il qu’il fasse partie de ce monde à part? Difficile à comprendre et à admettre.
Et si cela était de ma faute? Si j’en était responsable? Cette question lancinante ne cessait de me tourmen- ter, elle se lézardait en des milliers de : « J’aurais dû… Si j’avais su »…
Ai-je été une mère trop pos- sessive? L’ai-je trop protégé, trop gâté, peut-être trop aimé? Julien est un hypersensible, un écorché vif qu’un rien peut blesser profondément. Calme et solitaire, agréable à vivre, malgré ses contes- tations parfois bruyantes, il n’a que très peu d’amis, que je ne connais pratique- ment pas. Bien qu’il soit très grand, on le prend parfois pour une fille. Cela est dû à sa silhouette mince et élé- gante, à ses traits fins et à ses cheveux mi-longs.
L’idée de l’homosexualité a dû me traverser l’esprit au moins une fois, car je me souviens maintenant avoir pensé que, malgré son as- pect délicat, il n’avait pas vraiment des gestes effémi- née. Parmi ses amis il n’y a jamais eu beaucoup de filles. Je me souviens de cette lon- gue amitié avec Thibaut, qui a duré jusqu’à l’année der- nière, mais il me semble que c’était surtout leur passion de la voile qui les unissait. Est- ce que celui-ci connaissait les tendances de Julien ? En ont- ils parlé ensemble ? Se sont-ils disputés à cause de cela ? Ou alors est-ce Christelle, l’amie de Thibaut qui a découvert les penchants homosexuels de Julien et qui n’a plus voulu que les deux garçons se voient ? Leurs chemins, en tous cas se sont brusquement séparés et Julien n’a jamais voulu me donner d’explications. Quel désarroi dans ma tête, depuis la conversation de hier soir ! Homosexuel ! Moi, sa mère, qui me sentait si proche de lui, je n’ai pas été capable de le déceler ! Comment cela a-t-il été possible ? Et me voilà partie dans une remise en question sur la profondeur des liens qui nous unissent, me voilà en train de chercher la faille, le pourquoi… Tout cela est au fond très clair : cela est dû à mon comportement : si j’avais été plus disponible, plus patiente, moins pressée, plus à son écoute… Mais non, voyons, ce n’est pas pour cela qu’on devient homosexuel !
Les heures passaient et je tournais en rond, avec mes ré- flexions morales et mes questions, qui loin de m’apaiser em- brouillaient encore plus ma pauvre cervelle. Et maintenant, comment l’aider ? Oui, mais que voulais-je dire avec ce mot : « aider » ? L’aider à accepter son homosexualité ou l’aider à abandonner cette tendance ? A partir de là, deux nouvel- les questions se posaient : accepter le choix de Julien ou me faire plaisir ? J’étais constamment au croisement de ces deux routes, choisissant, selon l’humeur ou la déprime du moment, une direction, pour en changer quelques minutes plus tard, en essayant de me raisonner, sans y parvenir.
Au fil des jours, en réfléchissant bien, je découvrais des petits détails, des réactions de comportement de Julien auxquels je n’avais vraiment pas fait attention, auxquels je n’avais donné aucune importance et qui, pourtant auraient dû me mettre en alerte et semer le doute en moi.
Comment aurais-je pu penser à l’homosexualité? « Ce gen- re de choses n’arrivera pas dans ma famille », me disais-je lorsque, rarement il est vrai, j’entendais parler d’un homo- sexuel.` « C’est un malheur, pensais-je, mais enfin, si les parents avaient réagi un peu vite, ils auraient pu éviter ce genre de situation.»
Je me sentais bêtement en sécurité et sûre de moi, de ma vie et surtout de celle de ma famille. Homosexuel? Rien que le mot me donnait la nausée et me faisait frémir. Les miens étaient à l’abri de certaines perversions, mes enfants étaient magnifiques, j’étais fière d’eux, il était impossible qu’une chose aussi monstrueuse arrive chez nous; Aujourd’hui, je me demande avec un grand sentiment de culpabilité si j’aurais pu changer l’orientation sexuelle de mon fils en étant plus attentive et moins fière. Est-ce ma faute ?
Julien est beau : cheveux blonds, grands yeux noisette, om- bragés de longs cils, des traits fins, grand, svelte. Une fosset- te se creuse, sur la joue gauche seulement, lorsqu’il sourit:
ce sourire le rajeunit. Je le revois, enfant, quand il venait m’embrasser avec ce sourire éclatant, en me ser- rant le cou jusqu’à m’étouf- fer. Je savais alors qu’il avait fait une bêtise et qu’il commençait à user de tout son charme pour essayer de se faire pardonner, bien avant de me parler de son méfait! Ah, les sourires, les éclats de rire et les bisous de Julien! Je proclamais qu’il était très affectueux, qu’il était doux comme une fille. Mon mari faisait semblant de se fâcher et réclamait sa part de tendresse. Je le trai- tais de jaloux en riant. Je ne voyais pas plus loin!
A l’adolescence, il a com- mencé à soigner de plus en plus sa tenue vestimentai- re, à aimer les bijoux et les eaux de toilette. Naïvement je pensais qu’il découvrait les filles : était-il amoureux? Et pourtant il était entouré presque exclusivement de copains : il est vrai qu’à cet âge on est très secret. Son hypersensibilité a sûrement été mise en alerte quand je m’étonnais que sa bande soit composée seulement de garçons. Là encore, combien j’étais naïve! Je pensais que cela était dû à leur grande timidité ! Un jour, il m’a pré- senté Corinne, après m’avoir avoué son amour pour elle. Ils avaient dix-sept ans tous les deux. Leur couple m’at- tendrissait. Je me disais que Julien devenait adulte et j’en étais fière, en même temps j’avais le sentiment de le perdre un peu : était-ce de la jalousie? Corinne a dis- paru au bout de trois mois. Les copains sont restés. Quelque temps après, Julien m’a avoué être amoureux de Lucienne, qui, hélas! avait déjà un ami.
L’amitié avec Françoise a duré plus d’un an. Ils se voyaient tous les jours lon- guement et lorsque Julien rentrait à la maison ils se téléphonaient encore inter- minablement. Ils avaient un comportement d’amoureux et pourtant je n’ai jamais vu, entre eux un geste ten- dre, un baiser. Cela m’intri- guait beaucoup. Julien m’a toujours dit que ce n’était qu’une excellente amie, sans plus. Je n’arrivais pas à comprendre. Je savais que Julien avait quelques difficultés avec sa bande de copains qui n’aimait pas Françoise mais même à ce moment là, je n’ai jamais eu le moindre soupçon. Fran- çoise disparue, seuls sont restés les copains. Julien me cachait peut-être un nouvel amour ?
Suite de cette publication dans notre édition numéro 82
Pour lire le livre gratuitement dans sa version intégrale et le tome II – À Dieu Julien, rendez-vous au www.gayglobe. us/julien/

Bilitis: le film le plus populaire de 2011 sur GGTV

Saturday, February 4th, 2012

Le film le plus populaire présenté en 2011 sur GGTV, au www.gayglobe.us, a été Bilitis, cette histoire roman- tique d’amour entre femmes. Toujours en diffusion…

Droits des gais

Saturday, February 4th, 2012

En appelant les dirigeants africains au respect des droits des homosexuels, sujet particulièrement sensible sur le continent, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki- moon, a pris le risque de s’attirer les réactions acerbes de chefs d’État.
Alors que l’homosexualité est interdite par la loi dans une large majorité des pays africains – à quelques exceptions comme l’Afrique du Sud – M. Ban a dénoncé les gouverne- ments qui “traitent les gens comme des citoyens de seconde classe, voire des criminels” en raison de leur orientation ou de leur identité sexuelle. “S’attaquer à ces discriminations est un défi, mais nous ne devons pas abandonner les idées de la déclaration universelle” des droits de l’Homme, a-t-il déclaré à la tribune du 18e sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.
La communauté lesbienne, gaie, bi et transgenre (LGBT) fait face à une importante répression en Afrique. Et les pres- sions internationales ne semblent pas prêtes à infléchir les dirigeants du continent.
“Nous respectons (les homo- sexuels) en tant qu’êtres hu- mains mais nous condam- nons fermement leurs pratiques et leur orienta- tion”, a déclaré à l’AFP Si- mon Lokodo, ministre de l’Éthique et de l’Intégrité.
“Nous condamnons très fer- mement quiconque promeut ou propage ces pratiques”, a-t-il ajouté.

Un homme soup- çonné d’avoir transmis sciem- ment le sida re- mis en liberté

Saturday, February 4th, 2012

Un Allemand, mis en exa- men à Cergy pour avoir sciemment transmis le virus du sida à d’anciennes com- pagnes, a été récemment remis en liberté, suscitant l’inquiétude des parties civi- les. Le suspect avait été mis en examen le 13 juillet pour “administration” et “tentati- ve d’administration de subs- tances nuisibles” et placé en détention provisoire. Il a été remis en liberté le 12 janvier par le juge d’instruction en charge du dossier, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
Selon la source judiciaire, le quadragénaire, en situa- tion de “déni psychologique”, n’aurait cependant pas for- cément eu conscience de transmettre le virus du sida. L’administration de subs- tances nuisibles est passi- ble de 15 ans de réclusion criminelle, voire de 20 ans si elle est commise avec pré- méditation.

VIH chez les nouveaux arrivants

Saturday, February 4th, 2012

Citoyenneté et Immigration Canada s’inquiète du fait que des personnes porteuses du VIH puissent immigrer au pays, révèle un document obtenu en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. Une note adressée au ministre de l’Immi- gration, Jason Kenney, soutient que les nouveaux arrivants atteints du VIH «posent bel et bien des risques pour la santé publique canadienne» et «sont susceptibles de représenter un fardeau excessif sur le système de santé».
Actuellement, la majorité des personnes atteintes du VIH qui demandent à immigrer au Canada sont admises: de 2006 à 2009, seulement 10% des 4280 personnes testées positives au VIH ont vu leur demande rejetée. Mais tous les immigrants ne subissent pas un test de dépistage. Depuis 2002, Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) ne le de- mande qu’aux éventuels résidents permanents et à certains résidents temporaires.
La note adressée au ministre Kenney précise que le risque que les immigrants soient porteurs du VIH est 10 fois plus élevé que dans la population canadienne. «Les nouveaux arrivants représentent de 15% à 20% des nouveaux cas de VIH recensés annuellement au pays», est-il écrit. Les immi- grants arrivent le plus souvent de pays plus pauvres, où l’accès aux soins est plus limité, ajoute la note. Ils risquent donc plus de «présenter un stade avancé de la maladie» ou même «de ne pas savoir qu’ils sont atteints».
Ces nouveaux arrivants représentent aussi une menace pour la sécurité du pays, selon la note. La preuve: ceux qui ne divulguent pas leur état à un partenaire sexuel peu- vent faire l’objet d’accusations criminelles. Le document cite deux cas: Suwalee Iamkhong, une danseuse nue d’ori- gine thaïlandaise qui a été reconnue coupable d’agression sexuelle grave et renvoyée dans son pays en 2010 après
avoir infecté son mari, et Johnson Aziga, un réfugié ougandais reconnu coupa- ble de meurtre prémédité, en 2009, après avoir infecté 11 personnes, dont deux sont mortes.
Enfin, le document mention- ne que les immigrants por- teurs du VIH représentent des coûts de traitement su- périeurs à la limite admis- sible de 5935 $ par année. Ils sont donc susceptibles de «représenter un fardeau excessif sur le système de santé».
Quant à savoir si ces inquié- tudes laissent présager un durcissement des règles, M. Beauchemin a éludé la question. La conclusion de la note, presque entièrement censurée, ne permet pas non plus de connaître les intentions du gouvernement canadien.

Christian Bou- dreau accusé

Saturday, February 4th, 2012

Le médium Christian Boudreau, 36 ans, de Saint-Ma- thieu-de-Belœil, fait face à deux chefs d’accusation, soit production et possession de pornographie juvénile. L’ancien président du Club Optimiste de Sainte-Catherine a été arrê- té et a comparu le 12 janvier dernier.
Il est accusé d’avoir produit, imprimé ou publié de la por- nographie juvénile entre le 15 février 2011 et le 31 mars 2011. Après avoir comparu au Palais de justice de Saint- Hyacinthe, Christian Boudreau a été libéré sous condition et reviendra en cour le 14 mai prochain. L’accusé est le même individu qui a été poignardé à plusieurs reprises dans la nuit du 21 octobre 2011 à son domicile de Saint- Mathieu-de-Belœil. Pour échapper à la mort, l’homme de 36 ans, ensanglanté et apeuré, avait fui sa demeure pour aller cogner chez ses voisins.
GAYGLOBE MAGAZINE
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Photos: Montérégie Web
Rien n’indique si les deux évènements sont reliés. L’ac- cusé a déjà eu des démêlés avec la justice, ayant été déclaré coupable en 2009 de voyeurisme. Il avait reçu une sentence de deux ans de probation et 80 heures de travaux communautaires. Il est aussi l’auteur de nom- breux livres, dont son der- nier La vie… la mort…la vie. Dans un communiqué en- voyé au Journal, le Club Op- timiste de Sainte-Catherine assure que «les faits repro- chés se seraient produits à l’extérieur des activités du club».
M. Boudreau a été président de l’organisme de l’automne 2009 à l’automne 2011. Il n’en est plus membre.

Sur Twitter, l’homophobie se combat par l’ab- surde

Saturday, February 4th, 2012

Un canal utilisé pour diffu- ser des tweets violemment homophobes a été pris d’as- saut par les gais américains. Ils s’en donnent à coeur joie pour tourner en dérision les pires préjugés.
Les initiateurs du mot- clé #LGBTFacts en savent maintenant quelque chose. Depuis quelques temps, c’est sous ce «hashtag» trom- peur qu’une poignée d’exci- tés américains balançaient des pseudo-«vérités sur le style de vie effrayant des ho- mosexuels».
A ce titre, les auteurs twee- taient, en toute impunité, des messages violemment diffamatoires et recyclaient de vieilles légendes urbai- nes. Ainsi, le mot-clé #LG- BTFacts a été la proie d’un «hijack» (détournement) par les principaux intéressés, les LGBT eux-mêmes.

Les Princes Gais

Saturday, February 4th, 2012

En Inde, il est un prince que l’on surnomme le Prince Gai. Manvendra Singh Gohil appartient à la famille royale de l’ancien État princier du Rajpipla de l’Inde. En 2006, il devint un véritable symbole pour la communauté gaie en révélant publiquement son homosexualité dans la presse régionale. Premier prince à revendiquer ouvertement son homosexualité, il a eu le courage d’affronter famille et so- ciété traditionaliste, pour enfin se sentir en adéquation avec lui-même après être passé par de nombreuses épreuves : mariage forcé, divorce, dépression.
S’il est le premier prince à avoir osé affirmer publiquement son homosexualité, il n’est cependant pas le premier Prince Gai. De nombreux princes et ducs, en France mais aussi à l’étranger ont été soupçonnés, à tort ou à raison, d’entrete- nir des relations homosexuelles : Henri III, Le grand Condé Louis II de Bourbon, Monsieur Frère du Roi Louis XIV Phi- lippe de France, Le Prince de Conti, Frédéric II de Prusse, ou le Roi Louis II de Bavière. Alors que pour certains (comme HenriIII)ilnes’agitquederumeurs,pourd’autrescelane fait aucun doute. La princesse palatine, Elisabeth-Charlotte de Bavière seconde épouse de Monsieur frère du Roi Louis XIV rapporte dans certaines de ses correspondances les pratiques homosexuelles du Duc de Condé. Remarquable combattant, ses nombreuses victoires, irriteront d’ailleurs le roi, jaloux de la gloire militaire de son frère. De même Frédéric II de Prusse dont l’homosexualité a notamment été rapportée par Voltaire, a fait de son armée, la plus puis- sante d’Europe.
ElledécritégalementlesalluresefféminéesdeMonsieurle Frère du Roi Philippe de France, connu pour son libertinage homosexuel et sa grande histoire d’amour avec le Chevalier de Lorraine, rapportée notamment dans les correspondan- ces de Madame de Sévigné. Pour lever les a-priori, il convient de préciser que bien qu’efféminé, Monsieur s’illustrait large- ment dans l’art de la guerre. Si les écrits attestent donc de l’homosexualité de certains princes, Manvendra Singh Go- hil reste toutefois le premier à l’avoir reconnu publiquement.
Désormais connu dans le monde entier depuis qu’il s’est rendu sur le pla- teau d’Oprah Winfrey en 2007, son action semble aujourd’hui ouvrir peu à peu les mentalités indien- nes (dépénalisation des relations homosexuelles en 2009) bien qu’il se soit tout de même attiré les foudres de sa famille (déshérité, puis réhabilité récemment) et de l’opinion publique.
Véritable icône, il milite et utilise sa notoriété pour informer et lutter contre le SIDA en Inde ou environ 2,3 millions de personnes sont infectés par le virus -via sa fondation Lakshya Trust- et a lancé en juillet 2010 son magazine Fun, dédié aux gais.

La Jordanie expulse cinq séropositifs

Saturday, February 4th, 2012

La Jordanie a expulsé cinq patients libyens après avoir découvert qu’ils étaient por- teurs du VIH, a déclaré mar- di un responsable. “Les cinq personnes ont été hospitali- sées dans un hôpital privé à Amman. Vendredi, les auto- rités sanitaires ont découvert que ces personnes étaient séropositives, et les ont ex- pulsées après une mise en quarantaine de 72 heures”, a indiqué le responsable, sous couvert de l’anonymat.
“Le ministère de la Santé va imposer des mesures préventives supplémentai- res pour s’assurer que les Libyens qui viennent en Jor- danie ne sont pas séroposi- tifs”, a-t-il ajouté sans plus de précision. Des milliers de Libyens sont soignés dans des hôpitaux à l’étranger après l’insurrection qui a renversé le régime Kadhafi en 2011.

Jane Lynch : L’actrice pleure sa mère disparue

Saturday, February 4th, 2012

Après avoir dévoilé son ho- mosexualité en octobre der- nier (voir notre article), Jane Lynch, connue pour son rôle de Sue Sylvester dans la série Glee, est en deuil. En effet, l’actrice vient de per- dre sa maman Eileen. Elle a fait part de la nouvelle sur sa page Twitter où la comé- dienne a déjà reçu beaucoup de messages de soutien.
Selon des informations pu- bliées par le site PurePeo- ple, Jane Lynch a fait part de la nouvelle à ses fans sur sa page Twitter. “Ma mère est décédée. Julie, Bob, John et moi à ses côtés. S’il vous plaît, envoyez-lui votre amour pour le voyage qu’elle vient de commencer…”, Peu après avoir appris la nou- velle, la comédienne Evan Rachel Wood n’a pas tardé à lui envoyer un message de condoléances. Quelle sage attention…

Bill Gates Redouble d’efforts contre trois maladies majeures

Saturday, February 4th, 2012

Le fondateur de Microsoft a versé 750 millions de dollars pour la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Son demi-sourire et son air placide, Bill Gates ne s’en sépa- re apparemment jamais.
Le milliardaire, fondateur de Microsoft, n’était pas jeudi à Davos pour parler informatique. Mais plutôt santé, avec l’annonce d’un nouveau versement au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Un fonds qui traverse une période difficile marquée ce mercredi par la démission de son directeur exécutif, Michel Kazatchki- ne. «Il n’y a aucun lien entre ce départ et l’argent versé par Bill Gates, qui avait prévu ce don depuis un moment déjà», affirme Simon Bland, président du conseil d’administration du fonds.
Jeudi, Bill Gates est venu annoncer le versement de 750 mil- lions de dollars au fonds (jusqu’en 2016), soit davantage que les 600 millions déjà donnés ces dix dernières années. Cet argent ne vient pas directement de sa fortune personnelle, mais de la Fondation Bill & Melinda Gates, dont la dotation totale dépasse les 36 milliards de dollars. «Nous voulons être l’un des plus grands supporters du fonds, qui prouve de plus en plus son utilité, a affirmé Bill Gates. Regardez cette photo: vous y voyez un homme, atteint du sida, mais qui est toujours en vie grâce aux 300 dollars annuels de médicaments que lui fournit le fonds. C’est une très grande réussite. Nous parlons de sauver des vies, tout simplement.»
Du côté du fonds, Simon Bland a exprimé sa satisfaction: «Les progrès sont là: nous sommes en train de supprimer la transmission du virus entre la mère enceinte et son enfant à venir. Mais cela ne suffit pas, sachant que 9 millions de per- sonnes vivent avec cette maladie sans avoir accès au moin- dre traitement.» Parlons chiffres: le fonds prévoir d’avoir 10 milliards de dollars disponibles à débourser entre l’année dernière et 2013, soit 2 milliards de plus que les trois an- nées précédentes.
Est-ce suffisant? «Il est insupportable que nous n’ayons pas les moyens d’atteindre ces 9 millions de personnes. Mais nous avons toujours le soutien de nombreux États», assure Simon Bland.

Un évêque italien se dit favorable aux unions civi- les pour les gais

Saturday, February 4th, 2012

Voilà des propos qui ne manqueront pas d’étonner, des propos qui détonnent dans le ciel italien: alors que le pape vient à l’occasion des vœux du corps diplomatique de sortir son énième diatri- be contre les unions homo- sexuelles, Monseigneur Pa- olo Urso, évêque de Raguse, lance un appel à la recon- naissance légale des unions civiles homosexuelles dans une interview parue sur Quotidiano.net. La pratique homosexuelle reste péche- resse dans les propos pro- gressistes du bon prélat. Il se maintient donc dans la li- gne catéchétique orthodoxe, mais distingue clairement l’Église de l’État. On peut imaginer que cela ne doit pas plaire au pape bavarois.

Les sushis: la nourriture la plus gay sur terre

Saturday, February 4th, 2012

Simon Doonan a écrit un bouquin intitulé Gay men don’t get fat, soit une sorte de livres de régime destiné aux personnes qui aiment des personnes du même sexe. “Les aliments des hété- ros sont basiques et sans ar- tifice. Les aliments gais sont délicats et plein de chichis. Les sushis pourraient être la nourriture la plus gaie sur terre.” Selon Doonan, l’ali- mentation haut de gamme est incroyablement gaie. Un jour, il a dégusté des sardi- nes. “L’assiette était trian- gulaire (gaie) et la rangée de sardines était découpée en bande étroite parfaitement rectangulaire (gai) et dispo- sé dans une sorte de panier tissé (gai).” Euphorique, il ne s’en est pas encore remis…

Don de sang des gais!

Saturday, February 4th, 2012

Suite à ses propos choquants pour justifier l’exclusion des gais du don du sang, le docteur Jean-Pierre Calot vient d’être suspendu par les instances dirigeantes de l’Établissement français du sang. L’Établissement français du sang (EFS) a décidé de mettre un terme aux activités de son représentant toulousain, Jean-Pierre Calot (photo), qui s’était distingué il y a quelques jours par un argumentaire très sulfureux pour justifier l’interdiction du don du sang aux gais. Il avait pêle-mêle distingué les homos de «l’homme normal», estimé qu’ «un vagin est fait pour avoir des relations sexuelles, un anus non», et fait en outre preuve de transphobie.
Choqué par de tels propos «stupides, grossiers, en bref inadmissibles», l’Établissement du sang, par la voix de son directeur de communication Jean-Marc Ouazan, a préféré se désolidariser de Jean-Pierre Calot. «La procédure interne est en cours mais cette personne ne travaillera plus avec nous pour l’instant.»
Signataires d’un communiqué de presse commun, les as- sociations LGBT ont accueilli la nouvelle avec surprise. La fédération Arc-En-Ciel ne se satisfait pas pour autant de cette sanction: «On prend acte de la décision de l’EFS. Elle est logique, en phase avec sa situation actuelle d’ouverture. Disqualifiée, cette personne n’a pas sa place pour accom- pagner la démarche de consensus qu’est désormais celle de l’Établissement du sang.» Florence Bertocchio, présidente de l’association, se dit elle très sensible à la pédagogie et vigilante au fait que les experts gardent une distance entre leurs missions scientifiques et leur problématique person- nelle. Act’Up Toulouse estime qu’il s’agit d’«un geste très fort de l’EFS dont il faudra tenir compte pour nos prochaines ac- tions». Pour le collectif Homodonneur, «c’est une bonne cho- se mais on ne va pas s’arrêter là. On continuera nos actions pour notre combat!» A suivre dans les prochains jours..

Sida. Des scien- tifiques français font une décou- verte majeure

Saturday, February 4th, 2012

Une nouvelle piste, qui sou- lève de grands espoirs dans la lutte contre le sida a été trouvé par des chercheurs de Montpellier. Le mécanis- me qui vient d’être identifié met en évidence l’importan- ce d’une molécule méconnue du grand public, baptisée du doux nom de Glut-1. Son rôle consiste à transporter le sucre, dont les lymphocy- tes T ont besoin pour assu- rer leur fonction. Ces Glut- 1 permettent, l’entrée du sucre, le glucose, dans les cellules. Deux jeunes cher- cheuses ont ainsi trouvé que le rôle de ce Glut-1 est essentiel dans l’infection des lymphocytes T par le virus. Ainsi, plus il y a de Glut-1, plus l’exposition au virus est forte. A l’inverse, une réduc- tion de l’activité des Glut-1 diminue de façon drastique l’infection par le virus.

Manger gai pour rester mince!

Saturday, February 4th, 2012

̧a ne fait aucun doute pour Simon Doonan. Dans son plus récent livre, Gay Men Don’t Get Fat – qui est tout sauf un guide pour maigrir! -, il lance des explications tantôt farfelues,tantôtjustessurlasveltessedesgais.Au-delàdes clichés, qu’en est-il?
Simon Doonan n’est pas nutritionniste. Il est pilote de style et porte-parole de la chaîne Barneys. Il a été columnist pour The New York Observer pendant 10 ans. On le sollicite de toutes parts pour commenter la mode, de la robe de mariage de Kate Middleton au tapis rouge des Oscars. Faire dans la dentelle? Pas son genre. Son humour est grinçant et irrévé- rencieux, et son langage, plutôt cru.
Dans Gay Men Don’t Get Fat, il avance qu’il existe seule- ment deux groupes alimentaires: les aliments gais et les ali- ments hétéros. Dans une entrevue accordée au New York Times, il illustre sa pensée: «Les chips gaies sont cuites au four, les chips hétéros sont frites.» On doit consommer un savant mélange des deux pour garder sa ligne, conseille-t- il. Les mets gais par excellence? Les macarons. Les sushis aussi. À l’inverse, la cuisine mexicaine est totalement hé- téro. Tout comme les barbecues, alors que l’on y consomme compulsivement du guacamole et de la bière… avant le re- pas! «Savent-ils au moins combien de calories et de gras ils ingèrent?» écrit-il paniqué.
Les gais, avance-t-il, sont minces parce qu’ils ont moins d’obligations et plus de temps libres, d’où leur abonnement VIP gym. Ils occupent souvent des professions «brûleuses de calories». Suivez un coiffeur ou un designer de vitrine avec un podomètre, suggère-t-il. L’auteur des best-sellers Wacky Chicks et Nasty (à l’origine de la série télé Beautiful People) propose une enfilade de clichés – il ne s’en cache pas – et une bonne dose d’ironie et de dérision (inclure ici autodérision).
Les hommes homosexuels sont-ils réellement plus min- ces? Oui, répond Bernard Lavallée, nutritionniste montréalais et auteur du blogue Gay Nutrition. «Les recherches sur la question sont peu nombreuses et les échantillons étudiés, petits, mais on remarque que les hommes homosexuels ont tendance à avoir un indice de masse corporelle (IMC) moins élevé que les hétéros», explique-t-il.
«Il y a encore beaucoup à comprendre, dit le spécia- liste. L’explication liée au modèle socioculturel est la plus acceptée. On présume que la culture gaie met plus l’accent sur l’apparence. Les effets: plus de poursuite de minceur, plus de condition- nement physique, etc. Ces facteurs augmentent le ris- que de développer des trou- bles de l’alimentation. Dans Gay Men Don’t Get Fat, Si- mon Doonan parle surtout de style et aborde la quête de la minceur avec humour. Mais comme il l’écrit, «les généralisations cachent tou- jours des parcelles de vérité»

Le premier film récompensé par un Oscar mon- trait… un baiser gai

Saturday, February 4th, 2012

A l’approche des Oscars, tout le monde parle de la moisson de nominations pour le film français The Artist et pour Hugo, de Martin Scorsese. Et tous notent avec raison que le cinéma hollywoodien rend hommage à ses débuts, car ces deux films font réfé- rence à l’époque du muet. Ce que l’on sait moins, c’est que le seul film muet ayant jamais gagné l’Oscar du Meilleur film (en 1929), inti- tulé Wings (Les Ailes), est un film comprenant un sous- entendu gai assez appuyé… Les blogueurs américains en reparlent car le film sort ces jours-ci en Blu-ray. Et le dramatique baiser (sur la commissure des lèvres) en- tre les deux héros pourrait être l’un des tout premiers baisers gais du cinéma.

«Gais bienvenus»

Saturday, February 4th, 2012

On connaissait déjà des hôtels acceptant les animaux, ce qui est bien arrangeant : pas besoin de mettre Médor en pension quand on part en vacances. Mais les pros du tourisme vont plus loin : maintenant, dans les hôtels, on accepte officiellement les homosexuels. Un progrès ? Pas vraiment. Vous qui rêvez de vacances, et cherchez dès ce froid mois de janvier l’hôtel qui abritera vos futurs congés, réjouissez-vous ! Non contents de pouvoir choisir un hôtel avec buanderie, wi-fi, piscine, minibar et location de bicy- clettes, il vous sera désormais possible de choisir un hôtel qui accepte les gais. Alors, heureux ?
A priori, cela semble à peine croyable. Et pourtant. Plusieurs sites Internet de réservations hôtelières, à l’instar de “trave- leurop”, “letsbookhotel”, “todaytourism” ou encore “votre- hotel.com” proposent, entre moult services, la mention “gais bienvenus”. “Gays bienvenus” est une appellation d’origine contrôlée. Mais que diantre veut-elle dire ? En substance, ceci: “dans cet hôtel, amis gais, vous ne serez ni pointés du doigt, ni enjoints de quitter prestement l’établissement sous peine d’un refus cinglant accompagné de regards assassins et de chuchotements lourds de sous-entendus.
Et comme notre charité chrétienne est sans bornes, amis gais, nous vous faisons la grâce de vous considérer comme des clients normaux, sans même vous faire payer une dîme supplémentaire, car nous sommes vraiment trop bons et que notre magnanimité nous perdra”. Par la moustache de Sainte- Barbe, est-il acceptable, en 2012, de pratiquer une telle ségré- gation implicite sur la clientèle des établissements hôteliers ?
Il n’est a priori rien de méchant dans cette démarche, bra- meront les défenseurs de la transparence, soucieux de ne pas se mêler à “ces gens là” sur leur lieux de vacances. L’initiative semblera même sympathique aux aficionados de Dieudonné et autres chevaliers blancs de l’hétérosexualité. Oui, mais voilà : si certains gérants hoteliers choisissent de s’afficher comme “gay-friendly”, que dire de ceux qui igno- rent cette case, et choisissent de formuler implicitement un refus des homosexuels dans leur établissement ?
Comment ne pas voir cette démarche autrement que comme une déclaration d’homophobie dans les rè- gles de l’art? Les gais sont- ils “malvenus” dans leurs établissements ? Nous pou- vons également nous poser la question de la pertinence de cette rubrique. Imagi- nerait-on un hôtel men- tionnant qu’il souhaite la bienvenue aux noirs, aux arabes, aux francs-ma- çons, aux bouddhistes ou aux travestis ? Car, si l’on pousse le vice jusqu’au bout, il faudrait que les hôtels ne s’arrêtent pas à l’orientation sexuelle de leurs clients, mais également à leurs don- nées géographiques, socia- les, physiques, politiques et ethniques.
Personnellement, je tourne- rai mes neurones sept fois dans le sens des aiguilles d’une montre s’il fallait que je dorme dans un hôtel clamant qu’il “accepte les aveyronnais”, “souhaite la bienvenue aux membres du fan-club de Kim-Jong Un” ou “offre 50% de réduction aux personnes mesurant moins d’un mètre vingt”.

La courte his- toire du concept d’hétéro et d’ho- mo/sexualité

Saturday, February 4th, 2012

Le terme hétérosexuel est encore récent. Il serait appa- ru en même temps qu’homo- sexuel, dans une lettre d’un journaliste austro-hongrois au XIXe siècle en réaction à une législation prussienne rendant illégaux les rap- ports entre personnes du même sexe. D’après Hanne Blank, le journaliste sou- haitait en utilisant ces ter- mes «suggérer qu’il y avait deux façons pour les êtres humains d’être sexuels, et qu’elles n’étaient pas hiérar- chisées, elles étaient juste deux saveurs différentes d’un même objet».
L’auteure évoque ensuite le rôle de la psychiatrie dans la popularisation de ces termes et dans «la création de caté- gories de déviances sexuel- les que l’on connaît bien, et en opposition auxquelles les individus se définissent».

Le styliste Cal- vin Klein se sé- pare de son com- pagnon âgé de 21 ans et ex-acteur porno

Saturday, February 4th, 2012

La belle histoire d’amour entre Calvin Klein et son jeune acteur, Nick Gruber, 21 ans, est terminée. Selon le NYDailynews, le créateur ne voudrait plus de celui qui partage sa vie depuis le prin- temps 2010. “Ils ont décidé de faire un break”, confirme simplement un proche du couple refusant de parler de véritable rupture. Voilà donc une déclaration qui vient mettre un terme aux nombreuses rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours. Pourtant visiblement Nick voudrait lui se remet- tre rapidement avec Klein: “Nick aime vraiment Calvin et souhaite passer le reste de sa vie avec lui”, assure pour- tant Daniel Nardicio, un col- laborateur de l’acteur.

«Guérir» l’ho- mosexualité par la torture

Saturday, February 4th, 2012

En Équateur, près de 200 établissements illégaux feraient encore subir des «thérapies» inhumaines à leurs patients, surtout à des jeunes femmes. La nouvelle ministre de la Santé, ouvertement lesbienne elle-même, promet de prendre les choses en main.
C’est une première en Amérique latine: une femme ouver- tement homosexuelle a rejoint le gouvernement. Ancienne dirigeante d’une organisation LGBT, Carina Vance Mafia a promis, entre autres, d’en finir avec un phénomène qui dé- fraie la chronique en Équateur depuis près de dix ans: celui des cliniques religieuses qui prétendent «guérir» les homo- sexuels. Le plus souvent, elles se livrent à ces «traitements» sous couvert de programmes de désintoxication.
Plus de 200 établissements de ce type ont été recensés. La plupart clandestins et non inscrits auprès des autorités sa- nitaires, ils auraient recours à la torture physique et psy- chologique envers leurs patients.
Le plus souvent, les victimes sont des jeunes femmes, mais également des gais et des personnes transgenres. Séques- trées – parfois pendant plusieurs années – elles seraient soumises à des privations et des humiliations constantes dans le but de les «rééduquer». Au début de l’année dernière, une femme de 24 ans a raconté ses deux ans de calvaire. Elle a témoigné avoir été, à plusieurs reprises, aspergée d’eau et d’urine pendant qu’elle était menottée et enchaînée. Ses parents ont tenté, en vain, de la faire libérer. Seuls 27 centres ont été fermés, à ce jour, dans un nombre réduit de régions.
L’Équateur a dépénalisé l’homosexualité en 1997, inscri- vant dans la foulée la protection contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle dans sa Constitution. C’était le premier État latino-américain à le faire. Il reconnaît les couples de même sexe depuis 2009.

Émirats Arabes Unis

Saturday, February 4th, 2012

Des gais et lesbiennes des Émirats arabes unis par- tent en guerre contre une vidéo prétendument éducative illustrant comment les gais peuvent se «nettoyer» de leur sexualité. Un étrange «tutoriel» intitulé «Sois toi-même» a été posté sur YouTube il y a un peu plus d’une semaine. De facture professionnelle, la vidéo met en scène la rencontre entre cinq ados dans une banlieue résidentielle des Émi- rats arabes unis (EAU). Deux d’entre eux portent la tenue traditionnelle bédouine, tandis qu’un troisième, en t-shirt et en jeans, apparaît efféminé et timide. Il salue les autres d’une voix haut perchée, en jouant avec ses cheveux longs. Deux autres types habillés à l’occidentale les rejoignent. Salutations dans un style macho. Le garçon efféminé rougit quand on l’invite à rentrer dans une villa voisine. Une fois à l’intérieur, ses camarades lui disent qu’il doit changer sa personnalité. «Vraiment, maintenant?», s’inquiète le jeune – «Laisse-nous faire», lui rétorque-t-on.
Dans la séquence, l’ado efféminé suit les instructions de ses amis pour reproduire des gestes «masculins». Puis il subit un relooking pendant lequel ses mains et son visages sont violemment frottés. Ses ongles et ses cheveux sont coupés. A la fin, il reçoit une gifle quand, sur le point de partir, il adresse un «Salut les mecs» sur un ton suraigu. «Plus grave, la voix», lui ordonne-t-on. En guise d’épilogue, les cinq per- sonnages se rencontrent à nouveau. Le garçon efféminé se distingue moins de ses camarades. Ceux-ci ont l’air heu- reux et fiers de leur travail. Ils remercient Dieu qui a permis cette métamorphose.
La vidéo, avec son titre pa- radoxal, peut paraître ridi- cule. Elle touche néanmoins des questions profondes pour les gays et lesbiennes émiratis. Fondateur d’un groupe LGBT local, Abullah, 24 ans, estime que s’il l’avait vu à 16 ans, ce clip aurait eu sur lui des conséquen- ces dévastatrices: “À l’épo- que, ma mère me hurlait dessus si j’agitais trop les mains en parlant. Le seul résultat, c’est que cela m’a conditionné à une attitude raide et robotique.” Les sept émirats des EAU ont chacun leurs propres lois concer- nant l’homosexualité. Par exemple, elle est passible de 10 à 14 ans de prison, à Du- baï et à Abou Dhabi, respec- tivement. Le Code pénal de la fédération prévoit aussi la peine de mort pour la sodo- mie, ainsi que des peines de flagellation et l’expulsion. Par ailleurs des psychiatres et psychologues émiratis ont, à différentes reprises, décrit les «comportements de genre atypiques» comme des «troubles» curables au moyen de traitements hor- monaux. Pourtant, «l’homo- sexualité a toujours été par- tie intégrante de la culture de la péninsule arabique. Elle existait dans la poé- sie et les écrits des époques islamique et préislamique», rappelle Abdullah.
A l’heure actuelle, l’idée qui domine, c’est que les sexua- lités alternatives sont des signes d’occidentalisation. C’est le défi que doivent af- fronter les militants LGBT dans des Émirats dont le boom économique s’accom- pagne d’une grande confu- sion des valeurs, conclut Abdullah, avec une pointe d’optimisme.

Navratilova confronte une pasteur évangélique

Saturday, February 4th, 2012

Martina Navratilova, l’ex- championne américaine aux 18 victoires en Grand Che- lem, a relancé vendredi la polémique à propos de son homosexualité, qu’elle assu- me, contre Margaret Court, l’Australienne aux 24 “che- lems” devenue pasteur évan- gélique, qui prêche résolu- ment contre le mariage “gai”
Navratilova a répondu dans le quotidien Herald Sun à Court, qui avait déclaré que l’homosexualité est un “choix”.
“Vous dites que c’est un choix que d’être gai. Voulez- vous dire que vous aviez un penchant aussi bien pour les femmes que pour les hom- mes, et que vous avez choisi les hommes? Cela pourrait expliquer votre certitude à ce sujet”, écrit-elle dans le journal.

Pays-Bas – La communauté juive suspend le Grand rabbin d’Amsterdam

Saturday, February 4th, 2012

En effet, les administrateurs de la communauté juive viennent de suspendre le Grand rabbin d’Amsterdam après qu’il ait signé une déclaration qualifiant l’ho- mosexualité de “style de vie inacceptable” et de “maladie curable”.
Ce n’est qu’après plusieurs mois que les membres de la communauté d’Amsterdam ont appris que leur rabbin, Aryeh Ralbag, figurait par- mi les 180 rabbins et “théra- peutes de la santé mentale” à avoir signé la “Déclaration sur l’approche de la Torah vis-à-vis de l’homosexua- lité”. Il faut dire que leur leader religieux n’est pas souvent avec eux: installé à New York, il ne vient à Ams- terdam que deux fois par an, principalement pour donner des avis rabbiniques.

Cuba songe à légaliser le mariage gai

Saturday, February 4th, 2012

Selon le journal Métro, Mariela Castro, la directrice du Centre National d’éducation sexuelle de Cuba et fille du président cubain, affirme que “le gouvernement de l’île des Caraïbes examinera la possibilité de légaliser l’union civile entre personnes du même sexe cette année.” Le projet serait à l’étude dans l’idée d’une éventuelle modification du Code civil cubain afin de permettre à des personnes de même sexe de pouvoir se marier. Rappelons que Cuba, loin d’être un pays démocratique, autorise tout de même depuis 2008 de changer civilement de sexe.
Une histoire LGBT encore jeune, puisque ce n’est qu’en 1979 qu’est dépénalisée l’homosexualité, bien qu’il faille encore attendre 10 ans pour une dépénalisation de la sodomie. C’est dans les années 70 que tout commence à bouger à Cuba pour les homosexuels avec notamment l’abandon de l’idée que l’homosexualité est une décadence importée des sociétés capitalistes. Ainsi, on abroge les lois interdisant les métiers dans l’Art et l’Éducation aux homosexuels. Les mentalités changent. Cela va même jusqu’en 1987 à pénali- ser les policiers qui harcèlent les civils à cause de leur façon de s’habiller, allez savoir pourquoi ça a beaucoup profité aux gais. Et en 1997, les dernières lois homophobes sont retirées.
D’ailleurs en août dernier, le site Têtu mentionnait le maria- ge d’un gai et d’une transsexuelle, au palais des Mariages de La Havane, à Cuba. Le même site avait aussi en 2010 rapporté des propos de Fidel Castro qui reconnaissait que de graves erreurs avaient été commises par le passé : « S’il y a quelqu’un de responsable, c’est moi (…) Échapper à la CIA, qui achetait tant de traîtres, ce n’était pas simple, mais s’il faut assumer la responsabilité, j’assume la mienne, je ne vais pas tenir pour responsable quelqu’un d’autre ».

François-Ro- bert Lemire s’explique!

Saturday, February 4th, 2012

François-Robert Lemire n’a pas digéré le communiqué de presse diffusé fin 2011 par le Directeur Général des Élections et CNW affirmant publiquement qu’il avait été condamné pour fraude. L’homme d’affaires connu de la communauté gaie et candidat défait contre Pauline Marois dans Charle- voix en a contre un paragraphe du communiqué qui se lit: “M. François-Robert Lemire a produit un faux reçu pour une contribution électorale alors qu’il était représentant officiel du parti République du Québec. Après avoir plaidé coupable au constat d’infraction émis contre lui, le contrevenant s’est vu imposer par le juge une amende de 1,000 $. Étant donné que l’infraction constitue en plus une manœuvre électorale frauduleuse, M. Lemire se voit privé de ses droits électoraux pour cinq ans au niveau provincial, ce qui inclut notamment le droit de vote et le droit de se présenter candidat. En outre, il ne pourra, durant cette période, exercer la fonction de re- présentant officiel.”
Découvrant la mention de fraude alors que la question n’avait pas été abordée lors de son plaidoyer, M. Lemire souhaitait s’expliquer publiquement. Gay Globe lui donne donc l’occasion de le faire. M. Lemire déclarait le 25 janvier 2012 dans un courriel à Gay Globe que: “ C’est tout un choc d’être accusé et jugé, surtout quand on fait face au public, ma réputation j’y tiens mordicus. D’abord en temps que béné- vole dans un parti en démarrage, c’est en toute bonne foi, sans malice et sans obtenir quelque avantage que ce soit que j’ai soudainement été promu représentant d’un parti à peine
naissant, le parti Républi- que du Québec et n’ayant pas encore reçu la formation donnée par le DGE. J’ai, par erreur, accepté une contribu- tion personnelle payé par un compte commercial. Je ne me suis même pas présenté en Cour ayant la certitude que c’était une simple amende, comme passer un feu rouge et j’ai demandé à mon avo- cat de plaider coupable pour moi, ayant la certitude qu’il s’agissait d’un fait divers. La notion que nul n’est cen- sé ignorer la loi prend ici un sens particulier car de punir un bénévole qui œuvre au sein d’un parti en le traitant publiquement de fraudeur est à la limite anti-démocra- tique. Quel message tordu le DGE envoie aux petits partis quand il menace la réputation des personnes qui, ayant à coeur d’oeuvrer bénévolement en politique, peuvent se ramasser dans l’eau chaude?
J’accuse donc le DGE de mauvaise foi, de manipula- tion de l’information, d’in- cohérence et d’utilisation abusive de terminologie à ca- ractère criminel. J’accuse le DGE de se servir de ma per- sonne comme bouc émissaire pour diffuser une fausse per- ception dans le public que les partis sont malhonnêtes et que le DGE veuille jalou- sement à l’observance de la loi alors qu’il s’agit d’un fait anodin, sans intérêt et monté en épingle.
Cette nouvelle est d’autant plus tendancieuse, que de toute façon j’ignorais pouvoir être possiblement exposé publiquement à un salissage de la sorte. Je demanderai réparation et retrait de cette nouvelle quasi-diffamatoi- re. Une lettre sera envoyée aujourd’hui au DGE.” NDLR: Le DGE a ensuite refusé la demande de M. Lemire…

Bashing, l’application anti-homophobie qui fait débat

Saturday, February 4th, 2012

Lutter contre l’homophobie grâce à une application pour téléphone intelligent, c’est maintenant possible. L’ap- plication gratuite (Iphone ou Androïd) présentée par l’as- sociation Outrage est basée sur la géolocalisation. Les victimes peuvent signaler et localiser une agression ver- bale ou physique. Ils ajoutent une brève description des faits. Et ils envoient le rap- port qui peut être visualisé sur la Bashmap, la carte des incidents qui est aussi ac- cessible sur le site Bashing. be. A terme, cela permettra de mesurer l’importance du phénomène et d’identifier les zones à risques. En réa- lité, les informations four- nies ne seront pas vraiment scientifiques. N’importe qui peut télécharger l’applica- tion et rapporter une agres- sion réelle ou imaginaire.

Citroën : La DS4 élue Voiture gaie de l’année 2012 en Europe

Saturday, February 4th, 2012

Pas fan du genre surtout si on veut éviter le commu- nautarisme mais cette élec- tion existe désormais depuis quelques années, elle est donc tout aussi légitime que celle de la Voiture Playboy de l’année ou la plus belle auto des Miss Camping…
Organisée à l’échelle euro- péenne par le site Ledorga ( http://www.ledorga.fr/ ), ce sont uniquement les inter- nautes qui font leur choix et qui font la voiture gaie euro- péenne de l’année.
Après des votes qui se sont fait durant la fin de l’autom- ne dernier, les lecteurs de Ledorga ont élu la Citroën DS4 voiture gaie européen- ne 2012. Elle succède au coupé Peugeot RCZ qui avait été choisi en 2011. Au clas- sement 2012, la DS4 devan- ce le Range Rover Evoque, la Mini Coupé, la DS5 et la Coccinelle.

En prison aux États-Unis

Saturday, February 4th, 2012

Suite au refus de ma demande de transfèrement par le Gouverneur de la Floride, j’ai décidé de ne pas abdiquer. Après avoir bien digéré la nouvelle, je me suis retroussé les manches. En mars 2006, j’ai accepté l’entente négociée avec le Procureur de l’État qui, voulant éviter un procès coûteux et incertain, me proposait une sentence de 12 ans de prison en échange de mon plaidoyer de culpabilité.
En contre-partie, j’obtenais l’assurance du Procureur que l’État de Floride ne s’opposerait pas à mon transfèrement au Canada. Mes documents de sentence confirment cette en- tente et il y est écrit que “l’accusé peut transférer sa sentence au Canada sans objection de la part de l’État de Floride”.
Mieux encore, mon avocat de l’époque était retourné à la Cour deux jours plus tard pour demander au juge de signer une ordonnance disant “Le Tribunal, après avoir entendu les deux parties, n’a aucune objection à ce que l’accusé serve sa sentence au Canada conformément à sa prochaine demande de transfèrement pour ledit pays”. Ça ne pouvait être plus clair il me semble? Le Canada a donc accepté en février dernier ma demande de rapatriement, l’accord de la Floride devenait automatique en théorie, une simple formalité ad- ministrative il me semblait…
Or, voilà que le Gouverneur de la Floride, Rick Scott, a déci- dé à ma plus grande stupéfaction de violer l’entente. Ce n’est pas la première fois que l’État viole des ententes négociées avec des accusés. J’ai donc contacté mon avocat afin qu’il présente une requête à la Cour en citant la jurisprudence et en espérant que je ne sois pas obligé de me rendre jusqu’à la Cour d’Appel, avec les délais que ça comporte, avant d’obte- nir un jugement en ma faveur.
Je sais que chaque cas est différent et qu’ici, au pays de l’Oncle Sam, et encore plus en Floride, la justice n’est plus ce qu’elle était et ne possède certainement pas la définition qu’on lui connaît au Canada. J’essaie de ne pas me créer d’attentes mais malgré tout, je ne peux m’empêcher d’entre- tenir un certain espoir. Après tout, il me reste deux ans à servir, autant aller terminer ma sentence au Canada!

Homophobie, le roi zoulou dé- ment

Saturday, February 4th, 2012

«A aucun moment Sa Ma- jesté n’a condamné les rela- tions entre personnes du même sexe», a déclaré le prince Mbonisi Zulu, dans un communiqué démentant le compte-rendu fait par le quotidien The Times.

La bière Métropole

Saturday, February 4th, 2012

La toute nouvelle bière montréalaise, La Métropole, est en train de conquérir le coeur des amateurs de produits locaux de qualité. La pilsner lager, lancée à l’été 2011 par Franck Hé- not, propriétaire de l’Intermarché Boyer à Montréal, voulait associer un goût unique développé spécifiquement pour les montréalais. Le défi était grand! La réussite l’est encore plus!
Gay Globe a voulu savoir quelles étaient les qualités de cet- te bière métropolitaine et suite à notre dégustation, il faut admettre que La Métropole est devenue rapidement, par coup de foudre, la bière officielle des soirées de Gay Globe. Offerte en cartons de 6 bouteilles, La Métropole comporte 5,14% d’alcool (514 pour Montréal) et elle est blonde. Toute- fois, ne vous laissez pas berner par ses beaux airs ambrés car malgré les idées préconçues, une blonde peut avoir du caractère. Strictement dénuée d’arrière-goût quel qu’il soit, La Métropole se boit sans formalités, très froide et elle ac- compagne formidablement les viandes comme les pâtes. En fait, elle est si unique et réussie qu’on ne se lasse pas de la
GAYGLOBE MAGAZINE
consommer été comme hiver. Une telle bière mérite une mention spéciale d’autant qu’elle est conçue par un partenaire de Gay Globe.
En vente à l’Intermarché Boyer situé au 1000, Mont- Royal Est, au Provigo St-Ur- bain, au resto Le Stromboli, dans de nombreux dépan- neurs et chez l’Alchimiste à Joliette. Prix régulier 9,99$ mais souvent en spécial à 7,99$. Essayez-là et écrivez- nous votre opinion!

Fermeture du Sauna du Plateau

Saturday, February 4th, 2012

Le milieu des saunas et des autres établissements gais similaires est en train de vivre une profonde révolution et ce virage peut être observé depuis environ deux ans, avec comme point de départ la fermeture du sauna Ste-Cath et du 456, pourtant établi depuis plus de 30 ans.
Voilà qu’un nouveau sauna, en non le moindre, a décidé de fermer ses portes définitivement. Depuis le 5 février, les clients et habitués du Sauna du Plateau sont confrontés à une porte clos, après 18 ans d’ouverture. Qu’est-ce qui ex- plique cette fermeture? Est-ce la fin des établissement d’eau du milieu gai montréalais? Michel Proulx, propriétaire du Sauna du Plateau a rencontré Gay Globe Média pour une entrevue exclusive.
Gay Globe: Michel d’après vous qu’est-ce qui explique la dé- sertion observée des saunas gais montréalais globalement?
Michel Proulx: Les nouveaux médias, la jeunesse, le fait que les jeunes ne lisent plus et ne vont que sur Internet. Le fait de l’ouverture d’esprit des gens qui n’ont plus besoin de milieux clos pour se rencontrer.
Gay Globe: Le sauna du Plateau était très populaire pour sa terrasse et sa grande propreté, quel était le type de clientèle qui le fréquentait?
Michel Proulx: Des gais qui voulaient se faire bronzer inté- gralement, qui aimaient aller dehors en plein centre-ville pour flirter sur notre toit et profiter de la vie montréalaise dans une environnement de liberté sexuelle.
Gay Globe: Quel est l’avenir des saunas gais à Montréal selon vous? Est-ce que l’Internet viendra à bout de ce type de commerce?
Michel Proulx: Il va tou- jours y avoir des saunas mais ils devront se rationa- liser pour se rentabiliser. La compétition est si forte que la pression fait baisser les prix et cela a un effet sur la sur- vie de ces établissements.
Gay Globe: Votre expérience des saunas est pourtant im- portante n’est-ce pas?
Michel Proulx: Oui j’ai par- ticipé à la construction et aux débuts du sauna Mon- tréal, maintenant occupé par un sauna de 4 étages dans le Village. J’ai contri- bué à gérer 4 autres saunas à Montréal, Québec et To- ronto, pour finalement avoir l’opportunité d’ouvrir avec Gilles Perron, aujourd’hui décédé, mon propre établis- sement, tout ça depuis les années 80.
Gay Globe: Avez vous des regrets?
Michel Proulx: Qui n’aurait pas de regrets à devoir fer- mer un établissement vieux de 18 ans parce qu’il n’est plus rentable? Hein?
Michel Proulx, avec l’aide de son personnel, a contribué à faire vivre une institution phare dans le développe- ment de la communauté gaie masculine. Alors que les hommes gais ne pouvaient vivre totalement leur sexua- lité, le Sauna du Plateau of- frait un refuge, un lieu sécu- ritaire et strictement orienté vers l’épanouissement de la sexualité des gais.
24 heures par jours, le Sau- na du Plateau a contribué à offrir un lieu d’émancipation pour la communauté gaie montréalaise et le temps est venu de remercier Michel Proulx pour sa contribution historique à notre épanouis- sement. Merci Michel!

La LGV progresse en Europe, prin- cipalement chez les gais séroposi- tifs

Saturday, February 4th, 2012

Apparition en République tchèque, doublement des cas notifiés par l’Agence de Santé publique de Barce- lone. Deux articles d’Euro- surveillance montrent que la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) continue à se propager en Europe, plus particulièrement chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et vivant avec le VIH.
La LGV est due à une bacté- rie, Chlamydia trachomatis, par ailleurs responsable de nombreuses infections géni- tales. La LGV peut entraîner des complications.

Le journalisme criminel

Saturday, February 4th, 2012

S
Le Collège des Médecins du Québec a répondu “Informé de l’émission JE, le Collège des Médecins, de concert avec l’ordre des Pharmaciens a pris des mesures concrètes et immédiates pour s’assurer que l’exemple journalistique ne puisse se reproduire”. Le Conseil de Presse du Québec quant à lui nous a répondu avec un extrait de son guide des Droits et responsabilités de la Presse qui dit clairement en
uite à notre dossier portant sur la commission de cer- tains gestes criminels par les responsables de l’émission J.E. diffusée à TVA dans l’affaire des fausses prescriptions demandées par téléphone en 2011, Gay Globe Média s’est demandé si les journalistes étaient une classe à part de citoyens qui pouvaient à leur guise, et sans conséquences, enfreindre la loi, à condition que cela se fasse à l’intérieur d’un dossier qui doit être publié ou diffusé.

Tel Aviv : ville la plus gaie au monde

Saturday, February 4th, 2012

Tel Aviv a surclassé New York au classement des vil- les les plus “gaies-friendly” au monde, selon un récent sondage mené par American Airlines et GayCities.com.
La ville israélienne a été nommée Ville de l’année 2011, recueillant 43% des suffrages et prenant large- ment ses distances sur New York. Toronto avec 7%, Sao Paulo avec 6% et Madrid et Londres avec 5% chacune font partie des autres villes distinguées, tandis que San Francisco, n’a pas retenu l’attention même si elle a reçu les meilleures notes pour sa Gay Pride.

Changement majeur dans les habitudes des québécois

Saturday, February 4th, 2012

Si la tendance se maintient, le Web pourrait bien devenir LA première source d’information des Québécois et ce, de- vant le traditionnel bulletin de nouvelles télévisées. Les plus récentes statistiques compilées par le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) confirment en effet une nette progression du Web dans les habitudes des Québécois. Si la télévision demeure encore la source pre- mière d’information, elle perd rapidement du terrain: 14% depuis 2010 contre 22% pour l’ensemble des trois derniè- res années. Ces nouvelles habitudes sont encore plus mar- quées chez les jeunes: l’Internet est la source d’information principale chez les 18-24 ans, alors que chez les 18-44 ans (ou chez les personnes qui ont des enfants à la maison), l’Internet a détrôné la télévision quand vient le temps de s’informer (l’étude ne fait toutefois pas la distinction entre tablettes numériques, téléphones intelligents et ordinateurs comme façon d’accéder au Web).
«Il s’agit d’une croissance très marquée, note Claire Bour- get, directrice de la recherche marketing au CEFRIO et coordonnatrice de l’étude NETendances. Chez les plus jeu- nes comme chez les plus vieux, le Web progresse de façon impressionnante.» Sur le Web, les sites les plus consultés demeurent ceux des journaux en ligne (la source première de 14,1% des répondants) suivis des médias sociaux comme les blogues, Facebook et Twitter, consultés par 9,2% des adultes québécois. «Les jeunes ont grandi avec le Web, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils se tournent vers les médias sociaux pour s’informer, ajoute Claire Bourget. Les médias sociaux leur permettent de réagir à la nouvelle.»
On souligne que 16,5% des adultes québécois consul- tent encore la version papier des journaux et des maga- zines, qui se classent au troisième rang des sources d’information au Québec.
La presse écrite est par- ticulièrement populaire auprès des 45 ans et plus, des retraités (plus de 20%), des personnes qui n’ont pas d’enfant à la maison (19,1%), ainsi que des diplômés uni- versitaires (20,1%). Cela dit, 59,8% affirment que la presse écrite fait partie de leurs trois premières sour- ces d’information alors que la radio arrive en dernier, avec seulement 11,4% des répondants qui la choisis- sent comme première source d’information.
GAY GLOBE MÉDIA est le premier média gai au Québec sur le Web au www.gayglobe.us

Cataracte: Un risque accru d’opération chez les PvVIH

Saturday, February 4th, 2012

es personnes vivant avec le VIH sont plus souvent, et de façon significative, opérées pour corriger une cataracte selon une étude danoise qui vient d’être publiée. Un taux de lymphocytes T CD4+ bas avant et après initiation du traitement antirétroviral est associé à un risque accru de cataracte, mais aucun ARV particulier. La cataracte est une opacification partielle ou totale du cristallin due à l’altération du métabolisme des fibres cristalliniennes. Elle est responsable d’une baisse de la vision. La forme la plus fréquente est la cata- racte du sujet âgé. A partir de 65 ans, toute personne peut présenter un début de cataracte qui s’accen- tue avec l’âge. Les auteurs suggèrent que la cataracte pourrait être l’une des mani- festations du vieillissement prématuré associé au VIH.

Brèves internationales sur le SIDA

Saturday, February 4th, 2012

Pour la première fois des chercheurs américains, en col- laboration avec des scientifiques du continent africain, ont réussi à calculer les risques de transmission du VIH-1 par
acte sexuel avec un partenaire infecté. Leur étude parue
dans le Journal of Infectious Diseases confirmerait que la charge virale du partenaire infecté est la principale variable
et le principal facteur de risques, quand aucun moyen de prévention n’est utilisé. Les chercheurs ont ainsi constaté
que le taux de transmission moyen était d’environ 1 pour
900 actes sexuels et que plus la charge virale était impor- L tante, plus le risque de contamination était élevée. Par ailleurs, l’étude confirme que la circoncision masculine per-
met de réduire la transmission de moitié et que le préserva- tif reste le meilleur moyen de lutter contre le VIH avec un taux de réduction des risques de plus de 78 %.
L’Agence nationale de recherche sur le sida lance un essai auprès des hommes homosexuels pour tester l’effet protec- teur d’un traitement antirétroviral, pris de façon préventive pendant les périodes d’activité sexuelle. Il se déroulera à l’hôpital Saint-Louis et à l’hôpital Tenon à Paris, ainsi qu’à l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, et concernera 1.900 per- sonnes, incitées à utiliser également le préservatif. On ob- serve en effet, depuis une dizaine d’années, une hausse des comportements à risque parmi les gais des pays développés, avec un refus du préservatif, qui incite à repenser la démar- che préventive. Différentes études sur l’efficacité préventive des anti-rétroviraux ont déjà été réalisées avec des résultats contradictoires.
a stratégie du traitement préventif des nouveaux cas d’infections au virus du sida a fait ses preuves en Colom- bie-Britannique, et cette ap- proche devrait être adoptée à l’échelle du pays, a plaidé un chercheur de cette pro- vince. Les anti-rétroviraux permettent de freiner la multiplication des cellules infectées dans les fluides du corps d’une personne séro- positive.
Un essai clinique, mené auprès de 1763 couples dont l’un des partenaires savait qu’il était infecté par le virus du sida, a démontré que le traitement par anti-rétrovi- raux réduisait de 96 pour cent les risques de transmis- sion de la maladie à l’autre
Selon une étude américaine, seuls 12 % des macaques partenaire.
GAYGLOBE MAGAZINE 8
vaccinés ont développé le Sida suite à une injection du virus, contre 75 % des individus non protégés. Ces résultats, combinés à ceux déjà réalisés sur l’Homme, laissent entrevoir de belles perspectives pour se prému- nir de la terrible maladie.