François-Ro- bert Lemire s’explique!

François-Robert Lemire n’a pas digéré le communiqué de presse diffusé fin 2011 par le Directeur Général des Élections et CNW affirmant publiquement qu’il avait été condamné pour fraude. L’homme d’affaires connu de la communauté gaie et candidat défait contre Pauline Marois dans Charle- voix en a contre un paragraphe du communiqué qui se lit: “M. François-Robert Lemire a produit un faux reçu pour une contribution électorale alors qu’il était représentant officiel du parti République du Québec. Après avoir plaidé coupable au constat d’infraction émis contre lui, le contrevenant s’est vu imposer par le juge une amende de 1,000 $. Étant donné que l’infraction constitue en plus une manœuvre électorale frauduleuse, M. Lemire se voit privé de ses droits électoraux pour cinq ans au niveau provincial, ce qui inclut notamment le droit de vote et le droit de se présenter candidat. En outre, il ne pourra, durant cette période, exercer la fonction de re- présentant officiel.”
Découvrant la mention de fraude alors que la question n’avait pas été abordée lors de son plaidoyer, M. Lemire souhaitait s’expliquer publiquement. Gay Globe lui donne donc l’occasion de le faire. M. Lemire déclarait le 25 janvier 2012 dans un courriel à Gay Globe que: “ C’est tout un choc d’être accusé et jugé, surtout quand on fait face au public, ma réputation j’y tiens mordicus. D’abord en temps que béné- vole dans un parti en démarrage, c’est en toute bonne foi, sans malice et sans obtenir quelque avantage que ce soit que j’ai soudainement été promu représentant d’un parti à peine
naissant, le parti Républi- que du Québec et n’ayant pas encore reçu la formation donnée par le DGE. J’ai, par erreur, accepté une contribu- tion personnelle payé par un compte commercial. Je ne me suis même pas présenté en Cour ayant la certitude que c’était une simple amende, comme passer un feu rouge et j’ai demandé à mon avo- cat de plaider coupable pour moi, ayant la certitude qu’il s’agissait d’un fait divers. La notion que nul n’est cen- sé ignorer la loi prend ici un sens particulier car de punir un bénévole qui œuvre au sein d’un parti en le traitant publiquement de fraudeur est à la limite anti-démocra- tique. Quel message tordu le DGE envoie aux petits partis quand il menace la réputation des personnes qui, ayant à coeur d’oeuvrer bénévolement en politique, peuvent se ramasser dans l’eau chaude?
J’accuse donc le DGE de mauvaise foi, de manipula- tion de l’information, d’in- cohérence et d’utilisation abusive de terminologie à ca- ractère criminel. J’accuse le DGE de se servir de ma per- sonne comme bouc émissaire pour diffuser une fausse per- ception dans le public que les partis sont malhonnêtes et que le DGE veuille jalou- sement à l’observance de la loi alors qu’il s’agit d’un fait anodin, sans intérêt et monté en épingle.
Cette nouvelle est d’autant plus tendancieuse, que de toute façon j’ignorais pouvoir être possiblement exposé publiquement à un salissage de la sorte. Je demanderai réparation et retrait de cette nouvelle quasi-diffamatoi- re. Une lettre sera envoyée aujourd’hui au DGE.” NDLR: Le DGE a ensuite refusé la demande de M. Lemire…


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