Archive for December 9th, 2011

Courrier des lecteurs

Friday, December 9th, 2011

́crivez-nous, livrez-nous vos

observations, commentaires et

transmettez-nous vos informa-

tions à [email protected]

Photo: BD Oubliées

Quelle joie de voir Doris Day ce matin dans votre revue, surtout la couverture. J’étais contente, ça me rappelle ma jeunesse, une belle voix, une belle dame! J’aime votre revue, c’est intéressant à chaque fois. C’est sur que j’aimerais ga- gner le laminage, enfin on verra..

Ginette Rivard (Montréal)

VISAGE DU MOIS (Photo Gay Globe Magazine)

Ce formidable personnage montréalais qui se prénomme Lorian, que plusieurs croient qu’il puisse être le Père Noël en personne se promène très régulièrement sur la rue Ste- Catherine Est, dans le Village gai et se fait un plaisir de parler avec tout le monde, de tout et de rien. Un chic type, fort sympathique vous verrez, qui ne demande qu’à partager un petit sourire et quelques mots. N’hésitez pas à lui dire bonjour si vous le croisez de jour comme de nuit…

Je vous dois une fière chandelle car mon fils s’est déclaré homosexuel, ouver- tement il y a un mois, et il me disait qu’en ayant lu un livre sur Gay Globe sur l’annonce aux parents, il avait décidé de se prendre en main et de suivre les conseils du livre. Merci à vous pour la publi- cation de tels documents, il est heureux et nous l’ac- ceptons comme il est, nous l’aimons tant!

(Monique – Terrebonne)

Le hasard fait bien les cho- ses Monique car le livre dont vous parlez est certainement celui de Caroline Gréco, “Ju- lien, toi qui préfères les hom- mes” et Caroline aurait été ravie de lire ce message. Mais là ne s’arrête pas le hasard

puisque nous recevions juste ce matin l’autorisation de son époux et contributeur à cette publication, Monsieur Gilles Schaufelberger, pour publier en entier, par épisodes, les deux livres de Caroline dans les pages du magazine.

Caroline voulait que ses oeuvres servent autant aux parents qu’aux enfants ho- mosexuels, nous continuons son oeuvre! Merci Monique.

Je suis un fan de docu- mentaires et je vous félicite pour la diffusion de “Terre” sur GGTV. (Pierre-Rosemont)

Merci Pierre, il y a aussi Planète Terre sur GGTV au www.gayglobe.us

Julien, toi qui préfères les hommes

Friday, December 9th, 2011

Publication exclusive du pre-
mier livre de Caroline Gréco
portant sur l’annonce de l’ho-
mosexualité d’un jeune à ses
parents.
Photo: Julien – Gay Globe Média Publié avec l’aimable autorisation de l’auteure et de Gilles Schaufelberger
Aux parents dont les enfants sont différents!
Je suis triste et perdue ce soir. Je suis là, dans cet apparte- ment que j’aime et je voudrais être à des kilomètres de chez moi. Je suis sous le choc, j’ai mal à l’estomac, mal à la vie, je tourne en rond dans ces pièces que je connais dans leurs moindres détails, et même la présence des objets familiers me laisse perplexe : j’ai l’impression de visiter une maison que je connais bien, mais qui n’est pas la mienne. Le temps s’est arrêté : où est passée l’âme de cet appartement ? Et pourtant, j’aime ce salon avec le grand canapé et ses fau- teuils en cuir, la petite table basse en verre, où traînent toujours journaux, livres et revues. Je traverse la pièce, dé- place un bibelot, redresse un tableau, gestes automatiques et bêtes, mais qui me donnent l’impression de faire quelque chose. Je n’arrive pas à rester tranquille, à me calmer. Tout est silencieux, froid, tout me semble hostile. Alors, pour me donner du courage, je fais le tour des chambres, comme le faisait Julien lorsqu’il revenait après quelques jours d’absence.
« Maman, je fais mon tour ! »
C’était la phrase rituelle après les embrassades de bienve- nue. Il passait ensuite bruyamment de pièce en pièce :
« Oh, joli ce bouquet… Et cette chaise, où l’as-tu dénichée ? Ah, ici tout est à sa place. »
Il reprenait ainsi possession de « son » territoire, de « sa » maison, en commençant par sa chambre. Je le retrouvais au salon, vautré dans un fauteuil.
« Comme on est bien, chez soi ! »
Il a fallu une petite phrase pour que le monde bascule pour moi. Julien rentrait d’un week-end, heureux. Il m’a regardée, le visage in- quiet et les yeux brillants. Très vite, il m’a dit :
« Maman, je dois te dire quelque chose de très sé- rieux : je suis homosexuel et amoureux ! »
Un cyclone me secoue, me laissant anéantie, déses- pérée, sans force. Dans ma tête, c’est la cavalcade des pensées folles, sans réponse. Julien ? Ce n’est pas possi- ble ! Mon Dieu, non, pas lui !

Que va-t-il devenir ? Com- ment l’en empêcher ? Quelle horreur, quel dégoût ! Il faut le changer, le guérir, vite, avant qu’il ne soit trop tard ! Trop tard pour quoi ? L’angoisse m’étreint : com- ment le dire à mon mari ? Comment réagira-t-il, lui qui est parfois assez intransi- geant et qui a des principes sévères ! Pourra-t-il encore accepter son fils après cet aveu ? J’ai peur. Il y aura des discussions sans fin, des scènes, des larmes … Est-ce que Frédéric est au courant ? Est-ce que son frè- re lui a fait des confidences ? Cela fait deux ans qu’il est parti poursuivre ses études à Paris et nous ne le voyons plus que pour les vacances, mais les deux garçons ont toujours été très unis.

Je regarde Julien dans les yeux : il a son sourire clair, net, pétillant. Non, il n’a pas changé. Et alors ? Cela ne s’inscrit pas sur son front !

J’essaie de déceler des gestes efféminés, j’essaye de repérer de quelle façon on peut voir sa différence… Rien ! Il est là, devant moi, pareil à lui-même, souriant comme d’habitude. Homosexuel !

Enfin, voyons, cela ne se fait pas en un jour ! La voix de la raison essaie de se faire entendre dans ma tête en déroute. Julien n’est plus un enfant, il est libre de choisir sa route. J’ai toujours donné la priorité absolue à la liberté du choix. On peut conseiller un adulte, discuter, peser le pour et le contre, clarifier ses idées, en reparler, lui laisser un temps de réflexion, mais c’est lui, lui seul qui doit prendre ses res- ponsabilités, faire son choix, et en assumer les conséquen- ces.

Si moi je l’oblige, si je lui impose mes idées, cela ne durera pas. Sa volonté et son envie le feront revenir sur cette déci- sion forcée. J’ai toujours milité avec ferveur pour la liberté. Changer Julien ? Je sais que c’est impossible et que j’en suis incapable. La panique me reprend : que faire ? Si je suis honnête envers moi-même, si je le laisse vraiment libre de choisir, je suis obligée d’accepter son choix, de le tolérer, même si cela me paraît affreux. Alors, il n’a qu’à partir vivre sa vie. J’imagine Julien ici, à la maison, me présentant un ami : quelle honte, c’est affreux, non jamais je ne pourrais le supporter ! Je vais mettre Julien à la porte, que je ne le voie plus, que je ne pense plus à lui, oui, que je l’oublie… Qu’il s’en aille vite, qu’il fasse sa vie, mais loin. Que personne ne soit au courant, les grands-parents, la famille, les amis… Je ne veux pas de scandales, je ne veux pas voir son copain homosexuel ! Comment peut-il être attiré par les garçons ? C’est trop laid, trop moche, trop sale. Julien ! Pourquoi ? Pourquoi devient-on comme ça ? Je me sens vidée, je suis désespérée.

Tout d’un coup, il y a du brouillard devant mes yeux, je m’aperçois que je pleure et je pense :
« Mais je l’aime, cet enfant ! »
Il me fait si mal, mais j’aurais encore plus mal si je ne le voyais plus. Oublier Julien ? Je suis folle, je ne pourrais pas. Je ne sais plus où j’en suis, ce que je dois faire ni ce que je dois dire. Il faut que je fasse un gros effort et surtout que je ne coupe pas le contact. Il faut que nous puissions parler en toute franchise. Quoi qu’il dise, je ne dois pas fermer la porte de la communication.

En serais-je capable ?
Julien me regarde étonné :
« Maman, tu pleures ? »
Je me tais, je fais un effort pour me dominer. Énervé, Julien dit :
« Ce n’est pas la peine d’en faire un drame ! Je suis comme ça, je n’y peux rien. J’ai beaucoup hésité avant de t’en par- ler, mais je ne veux plus te mentir. Et puis, zut, tu es ma mère, tu as le droit de savoir ! »
Et devant mon silence :
« Si tu veux, je fous le camp. Tu seras tranquille, dans cette maison, avec papa, tu ne devras plus me supporter.
- Julien, ai-je dit tout bas, ne soit pas idiot, ce n’est pas la peine d’en rajouter ! Calme-toi, laisse-moi m’habituer… Dieu sait si j’étais loin de m’imaginer tout cela. »

Nous sommes restés un long moment face à face, en si- lence. A quoi pensait Julien ? Un baiser léger :

« Bonne nuit, maman. Ne t’en fais pas »
Et il est parti dans sa cham- bre en murmurant :

« Quelle affaire ! Si j’avais su… »
Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit-là : est-ce que Julien a vite trouvé le som- meil ? Nos yeux cernés et notre mauvaise mine, le len- demain matin, en disaient long sur nos échanges de la soirée. Je suis sûre que Ju- lien ne s’attendait pas à ce que je prenne son aveu avec autant de « complications ». Il était surpris et étonné de ma réticence à accepter son homosexualité et cela le mettait mal à l’aise et le chagrinait. Tous ses efforts pour essayer de dissiper ce climat lourd et pénible qui gênait nos relations, d’habi- tude simples et confiantes, ne faisaient que renforcer le malaise. Dans ma tête, cette petite phrase « mon fils est homosexuel » prenait une place démesurée, qui tour- nait à l’obsession : impossi- ble de faire la part des cho- ses ! Et mon mari qui était parti à un congrès pendant cinq jours ! Il aurait été bon d’en parler avec lui, cela m’aurait calmée, j’en suis sûre. Pour le moment je gar- dais cette confidence

bien cachée au fond de moi, en attendant avec impatien- ce son retour.
Pourquoi Julien avait-il attendu que son père soit absent ? Était-il tellement ému par la découverte de cet amour ? N’avait-il pas pu se taire plus longuement ? Craignait-il la réaction de son père ? Voulait-il d’abord me tester ?

Je me demandais avec cu- riosité depuis quand Julien était attiré par les garçons. Mon Dieu, tout cela était bien pénible, compliqué, fatiguant : quelle confusion dans ma pauvre tête !

En tout premier lieu, il ne fallait sous aucun prétex- te perdre le contact et la confiance de Julien, mais lui montrer et lui faire com- prendre que tout continuait comme avant, le laisser par- ler, s’il en avait envie, de son copain, de ses copains et surtout, avec beaucoup de tendresse, lui montrer que je ne le rejetais pas et que mon amour pour lui restait toujours le même : profond et immense.

Julien est parti travailler et je suis restée seule devant ma tasse de café vide : seule, assommée, pensive. Et tout d’un coup, ce texte de Khalil Gibran m’est revenu en mé- moire : ————

Suite de cette publication dans notre édition numéro 81 – Janvier 2012.

Pour lire le livre gratuitement dans sa version intégrale et le tome II – À Dieu Julien, rendez-vous au www.gayglobe. us/julien/

Alfred Hitchcock à GGTV

Friday, December 9th, 2011

Deux documentaires por- tant sur les films “Les Oiseaux” et “Psycho” d’Al- fred Hitchcock sont en dif- fusion dès maintenant sur GGTV au www.gayglobe.us. Ne manquez pas ces docu- ments historiques…

Farley Granger s’éteint à l’âge de 85 ans

Friday, December 9th, 2011

Il avait été ouvertement ho- mosexuel, travaillant même pour Hitchcock!
Photos: Google
arley Granger, acteur et comédien connu principalement pour ses films avec Alfred Hitchcock (Rope et Stranger on a Train) s’est éteint en mars dernier de causes naturelles.
Farley Granger, dès les années ‘40, ne cachait pas son orientation bisexuelle de l’époque en fréquentant ouverte- ment des hommes et des femmes, allant jusqu’à accepter de tourner un film avec Hitchcock définitivement orienté vers l’homosexualité de deux meurtriers de New York, dans le film ROPE (La Corde). Dans la seconde partie de sa vie, Far- ley Granger avait déclaré, répondant à une question sur ses préférences sexuelles, qu’il avait vécu plus de 30 ans avec un homme et que cela devait être le signe de ses préférences…
F
Gay Globe Média travaillait depuis 2 ans à préparer une entrevue avec Farley, ce qui ne se fera malheureusement plus. Afin de lui rendre hom- mage, Gay Globe Média dif- fusera dès maintenant le film ROPE au www.gayglobe.us. Farley Granger avait renié Hollywood qui voulait le ren- dre hétéro et a connu le suc- cès à New York par la suite, un exemple pour les jeunes qui se cherchent une fierté!

Italie: Des jour- nalistes priés de ne pas parler de préservatif lors de la journée contre le sida

Friday, December 9th, 2011

«Erreur de communication interne». C’est en ces ter- mes que la direction de la Rai tente d’atténuer la polé- mique. Jeudi 1er décembre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, les chefs de program- me de Radio Rai 1, une des trois antennes du groupe de télé et radio publiques Rai, ont reçu pour consigne de ne pas prononcer le mot «pré- servatif» à l’antenne. Pour protester contre cette tenta- tive de censure ahurissante et non assumée, plusieurs associations LGBT ont ma- nifesté en distribuant des préservatifs samedi devant le siège du groupe Rai.
Parmi elles, Arcigay a appelé les médias à s’impliquer dans la prévention contre le sida, quasi inexistante en Italie. A l’heure actuelle, environ 140 000 personnes sont porteuses du VIH en Italie.

Stratégie globale contre le VIH

Friday, December 9th, 2011

La Banque Scotia annonce aujourd’hui le déploiement de sa stratégie globale relative au VIH/SIDA qui vise à unifier et à renforcer ses programmes et ses initiatives dans plus de 55 pays pour lutter contre cette maladie qui met la vie en danger. Cette nouvelle stratégie fait partie du programme philanthropique communautaire international de la Ban- que Scotia, Un avenir meilleur, qui unira tous les efforts de la Banque derrière trois piliers dans la lutte contre le VIH/ SIDA.
Les trois piliers sont les suivants :
1- Combattre les préjugés et la discrimination
La Banque Scotia continuera à renforcer les meilleures pra- tiques en milieu de travail dans ses bureaux et ses succur- sales et à en mettre d’autres en place. Comptant plus de 75 000 employés dans plus de 55 pays, la Banque Scotia est bien placée pour combattre les préjugés et la discrimination relatifs au VIH/SIDA.
2- Sensibiliser et informer La Banque continuera de sensibiliser les gens au VIH/ SIDA et de les informer à ce sujet. De plus, elle cherche- ra de nouvelles initiatives qui viseront principalement les enfants et les jeunes.
3- Contribuer par des dons et le bénévolat
Grâce au programme inter- national Un avenir meilleur, la Banque continuera de pro- mouvoir et de faciliter le tra- vail des organisations loca- les, les initiatives bénévoles des employés et les contri- butions matérielles dans les pays du monde entier.
Au cours des dix dernières années, la Banque et ses employés ont remis mondia- lement plus de 95 millions de dollars à des initiatives de soins de santé, notam- ment en ce qui a trait à la recherche sur le VIH/SIDA.

Don du sang : les gais ne sont pas une “population à risque”

Friday, December 9th, 2011

La Grande-Bretagne a offi- cialisé l’ouverture aux gais du don du sang, mais seule- ment ceux qui n’auraient pas eu de relation sexuelle avec un autre homme au cours des… douze derniers mois !
En matière de prévention le gouvernement anglais esti- me donc que seule l’absti- nence peut garantir la sécu- rité sanitaire. Le message qui sous-tend cette pensée est limpide : les gais seraient moins responsables que les hétéros. Un gai en couple, fidèle et séronégatif ne peut pas donner son sang ; un hétérosexuel célibataire qui a de multiples aventures et n’a peut-être jamais fait de test de dépistage du VIH le pourra.

David Testo affirme son homosexualité

Friday, December 9th, 2011

Le sportif vedette adoré de ses
fans montréalais se dévoile gai
et montre l’exemple.
Photo: Davis Testo – Facebook
David Testo fait ce que peu d’athlètes, professionnels ou amateurs, ont fait avant lui : déclarer publiquement son homosexualité.
« Je suis homosexuel, je suis gai, a-t-il confié à Radio-Ca- nada Sports. Je ne l’ai pas choisi. Ça fait seulement partie de ce que je suis. Et ça n’a rien à voir avec le talent d’un joueur de soccer. Tu peux être à la fois un excellent joueur de soccer et être gai. »
Pour Testo, cette sortie publique a quelque chose de libé- rateur. C’est un combat lourd à porter qui se termine. « Je regrette vraiment de ne pas l’avoir dit publiquement plus tôt. Je me suis battu avec ça toute ma vie, toute ma car- rière. Vivre la vie d’un athlète professionnel et être gai est incroyablement difficile. C’est comme porter un secret dans ses valises sans jamais être toi-même. Ça te sape toute ton énergie, en plus de devoir performer, de devoir jouer. »
Testo ne vivait pas entièrement dans le secret. Sa famille et ses amis connaissaient son orientation sexuelle. Idem pour ses coéquipiers de l’Impact et pour la direction de l’équipe. Mais le fait que la chose ne soit pas connue du public le rendait mal à l’aise. En 2009, Testo est passé par toute une gamme d’émotions. Au championnat qu’il a gagné avec l’Im- pact s’est ajouté le titre de joueur le plus utile de l’équipe, la récompense pour une année exceptionnelle. Ce moment s’annonçait euphorique, mais il a toutefois été source de grande tristesse parce que Testo ne se sentait pas à l’aise de remercier son conjoint de l’époque.
Le joueur de la Caroline du Nord a même pensé tout aban- donner à un certain moment, à raccrocher ses crampons pour faire carrière ailleurs que dans le sport. « Je me disais que la vie que j’ai choisie et le chemin que j’ai emprunté sont incroyablement difficiles. J’ai un baccalauréat en commerce
et j’ai aussi d’autres cordes à mon arc. Ça aurait été tel- lement plus facile de choisir une voie où c’est accepté. Je me souviens avoir raconté à un de mes amis homos qui est designer que je l’avais dit à mon entraîneur. Il a ri et il ne comprenait pas que je fasse tout un plat avec ça. Il venait d’un milieu ouvert où c’est accepté. » « Tous les jours, j’étais soucieux de ce que je disais, à qui je le disais, avec qui je marchais, avec qui je parlais. Et je crois que les joueurs faisaient la même chose à mon endroit. Je le sentais. C’est invivable pour un être humain. »

“L’eau du robinet vous rendra gai”

Friday, December 9th, 2011

“Nos poulets sont bourrés d’hormones féminines et favorisent les déviances.”, avait lancé Evo Morales au mois d’avril dernier. Moins d’un an plus tard, force est de constater que les délires du président bolivien ont fait des émules. Et ce jusqu’à Huarmey, petite ville côtière du Pérou, dont le maire José Benítez a récemment cru bon de prévenir ses adminis- trés que l’eau provenant de leur robinet pourrait bientôt les rendre homosexuels…
A l’origine de ces déclara- tions pour le moins surpre- nantes un reportage diffusé il y a une dizaine d’années à la télévision péruvienne sur la ville de Tabalosos, qui ne compterait que des gais.
Un traumatisme pour la population, et une étiquette toujours fermement accro- chée à la réputation de cette bourgade…

Le SIDA coûte 1,3 Million$ par patient!

Friday, December 9th, 2011

Selon les dernières recherches
de la Société Canadienne du
SIDA
La Société canadienne du sida rendait public récemment un rapport où l’on estime que l’impact économique de 3 070 nouveaux cas d’infection par le VIH, au Canada en 2009, implique un coût à vie s’élevant à 4 031 500 000 $, soit envi- ron 22 % de plus qu’estimé par le passé. Le rapport aborde les coûts des traitements et les coûts associés à la perte de productivité découlant d’heures de travail manquées, pendant la durée de la vie des personnes ayant récemment contracté l’infection (à partir de 2009).
« Nous sommes conscients que cela ne se limite pas à de simples chiffres », affirme d’entrée de jeu Monique Doolitt- le-Romas, directrice générale de la Société canadienne du sida. « Vivre avec le VIH affecte la qualité de vie de la per- sonne. Nous considérons ce rapport comme une occasion de parler des besoins des personnes vivant avec le VIH au Canada. »
La valeur en dollars de cet impact sur la qualité de vie ayant été estimée à 380 000 $ par personne, lorsqu’ajoutée aux coûts en soins de santé (250 000 $/personne) et à la perte de productivité (670 000 $/personne) nous arrivons à une somme qui donne à réfléchir. En 2009, année où il y a eu un nombre estimé de 3 070 nouvelles infections, le coût total a atteint un peu plus de 4 milliards $. Bref, le VIH/sida coûte aux Canadiens 1,3 million $ par nouveau cas de VIH diagnostiqué. Mais ce n’est pas une question d’argent – la considération principale est celle des vies qui sont affectées.
Al McNutt, président bénévole du conseil d’administration de la Société canadienne du sida (SCS), nous le rappelle : « Le VIH est complètement évitable, par la prévention; et en dépit de ces statistiques alarmantes, il y a des réussites en matière de prévention du VIH au Canada : le nombre de nouveaux cas au milieu des années 80 dépassait les 6 000 par année, et a été estimé en 2009 à 3 070. »
« Il s’agit d’une bonne nou- velle », affirme McNutt. Le défi, à présent, est de join- dre les personnes qui sont à risque de contracter le VIH. « Nous avons besoin d’inter- ventions adaptées aux diver- ses cultures, pour contrer la propagation du VIH », affirme-t-il. Voilà une raison qui explique la nécessité, aujourd’hui plus que jamais, de financer adéquatement la riposte au VIH/sida. Les nouveaux cas d’infection peuvent être évités par une hausse des investissements dans des campagnes de pré- vention.
Cette année, pour la Jour- née mondiale du sida et la Semaine nationale de sen- sibilisation au sida, la SCS a créé une campagne natio- nale sur le thème « Agissons! ». Le message, disséminé par le biais des médias sociaux, d’un concours Youtube et d’une affiche imprimée, est bien simple : nous pouvons tous et toutes faire quelque chose contre la propagation du VIH au Canada. Et l’ar- gument économique pour agir n’a jamais été si évident.

Documentaire sur la fin de vie du SIDA par GGTV

Friday, December 9th, 2011

Gay Globe TV produira sous peu un tout nouveau docu- mentaire portant sur la fin de vie causée par les suites du SIDA.
Alain Rhéaume, atteint du VIH depuis plus de 20 ans, qui avait déjà participé à un premier documentaire en 2006 présenté par GGTV au http://www.gayglobe. us/rheaume032007.html, a accepté de participer à un nouveau tournage où il sera question de ses derniers mo- ments, de la vie qu’il mène avec plus de 100 comprimés par jour et du fait que le SIDA est encore une mala- die mortelle pour beaucoup de personnes en 2011.
Le documentaire sera dispo- nible sur le site de GGTV au www.gayglobe.us d’ici la pre- mière semaine de décembre.

Silence radio à Rézo!

Friday, December 9th, 2011

Suite à une décision d’un tri-
bunal criminel et à la stupé-
faction des saunas gais, le
Directeur Rousseau se tait et
refuse de se justifier!
Photo: Google.com
Dans notre édition #79, nous vous parlions des déclara- tions du Directeur général de l’organisme Rézo (Séro-Zéro) relatées dans un jugement récent à l’effet que les clients des saunas gais fréquentaient ces établissements car ils sou- haitaient volontairement et en toute connaissance de cause contracter le virus du SIDA. Cela avait mené le Juge Alain Legault, siégeant dans le district judiciaire de Montréal, chambre criminelle, à rejeter le témoignage de M. Rousseau la qualifiant de “pseudo-expertise” car ses propos étaient non-fondés et n’étaient pas appuyés par quelque recherche que ce soit. Les déclarations de M. Rousseau, se présentant comme porte-parole de Rézo (Séro-Zéro) et “spécialiste de la communauté gaie” ne choquaient pas seulement le juge; la Couronne n’en revenait pas que l’on puisse ainsi, en 2011 et surtout de la part d’une organisation oeuvrant dans le milieu homosexuel, tenir des propos aussi graves et géné- ralisés.
Gay Globe Média a tenté d’obtenir une entrevue avec M. Rousseau qui a refusé, tout en s’amusant de nos questions pourtant très sérieuses, de nous expliquer l’origine de son analyse et surtout ce qui ressemble à des préjugés d’une autre époque car il en allait de la réputation non seulement des saunas gais mais des clients de ces établissements.
Gay Globe a aussi tenté d’obtenir les commentaires de trois membres du Conseil d’administration de l’organisme que prétendait représenter M. Rousseau en Cour soit messieurs David Thompson (Président), Conrad DiLorenzo DeBorgie (Vice-président) et Serge Levasseur (Trésorier) surtout pour savoir si le CA avait autorisé par résolution de tels com- mentaires. Nous attendons toujours une retour d’appel de la part de cette organisation réfugiée dans ce qui semble être un silence préoccupant certainement expliqué par les demandes de démission formulées par certains saunas à l’endroit du Directeur-général Robert Rousseau.
VIH/sida : effica- cité prouvée d’un gel microbicide rectal
Par: Informationhospitaliere. com
Pour la première fois, des chercheurs américains dé- montrent l’efficacité d’un gel microbicide anal pour réduire les risques d’infec- tion VIH lors d’un rapport non protégé. D’après les spé- cialistes, les risques d’être contaminé lors d’un rapport anal sont de 20 à 2 000 fois supérieurs à ceux résultant d’un rapport vaginal.
Les chercheurs ont ainsi pu constater, d’une part, que le produit ne causait pas d’ef- fets secondaires notables, et qu’il permettait, d’autre part, de réduire considéra- blement les risques d’infec- tion. D’autres essais sont prévus dès janvier 2012, avec une concentration plus importante d’antirétroviral dans la formule du gel. Af- faire à suivre …

SIDA et circon- cision: Le débat s’enflamme aux Etats-Unis

Friday, December 9th, 2011

Quelques jours après la pré- sentation d’Hillary Clinton, du nouveau Plan américain contre le VIH-SIDA, avec, parmi les grandes mesures retenues, la circoncision médicale des hommes volon- taires, un geste qui a fait ses preuves contre l’infection au VIH, le débat prend un tour enflammé aux Etats-Unis. De vifs débats sur la circon- cision sont désormais orga- nisés à travers les Etats- Unis sous l’impulsion de quelques groupes arguant que la procédure est une violation des droits de l’hom- me et sans bénéfice pour la santé.

La nouvelle souche de VIH qui fera mal!

Friday, December 9th, 2011

U
Or, le Pr François Simon, de l’Hôpital Saint-Louis à Paris, rapporte avoir isolé la souche N du VIH dans le sang d’un Français de 57 ans, qui aurait été infecté au Togo.
Si cette information se confirme, cela montre que cette sou- che virale a franchi plusieurs frontières depuis le Came- roun. Le groupe N a été identifié pour la première fois en 1998 dans ce pays chez une femme qui a développé le sida. Sur les plus de 12 000 personnes infectées par le VIH vivant au Cameroun et testées, seulement 12 cas d’infection par un virus du groupe N ont été identifiés. Le dépistage de ce cas est particulièrement inquiétant, explique le chercheur, en raison des symptômes sévères présentés par le patient et de la chute précoce de son système immunitaire.
Le médecin affirme que la combinaison de cinq médi- caments antirétroviraux a montré une bonne efficacité initiale, mais que l’état du patient nécessite un suivi immunologique et virologi- que à long terme.
Le cas de ce patient est l’ob- jet d’un article publié dans la revue The Lancet.
Sida: arrêt d’un essai cli- nique avec un gel microbi- cide.
Un nouvel essai clinique mené dans trois pays avec un gel microbicide vaginal destiné à prévenir une in- fection par le virus du Sida (VIH) a été arrêté faute d’ef- ficacité, a annoncé vendredi l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). L’étude Caprisa sera toutefois conti- nuée avec le Truvada.
ne souche très rare du VIH, qui semblait avoir disparu et dont seulement quelques cas avaient été signalés au Ca- meroun, circule désormais en dehors de ce pays africain. La médecine connaît l’existence de deux types de virus du sida. Le VIH-1 est majoritaire, tandis que le VIH-2 est peu fréquent. Le premier est divisé en trois groupes : la souche M qui est à l’origine de la pandémie, et deux autres souches très rares, O et N. Un quatrième groupe s’est ajouté en 2009, la souche P, qui a été identifiée par une équipe française chez une patiente camerounaise.

Le diplomate homosexuel saoudien n’obtient pas l’asile aux Etats-Unis

Friday, December 9th, 2011

L’administration Barack Obama a refusé, cette se- maine, d’accorder le sta- tut de réfugié politique à l’ancien premier secrétaire du consulat saoudien à Los Angeles, Ali Ahmad Asser. L’homme prévient que s’il est renvoyé dans son pays, il sera lapidé en raison de son homosexualité. Mais ce qui est encore plus dangereux pour ce diplomate : c’est un ami de la communauté juive américaine ! Dernièrement, il aurait appelé a la création de liens amicaux “avec nos amis juifs.”
NDLR: N’oublions pas qu’en Arabie Saoudite, on condamne encore les ho- mosexuels à la lapidation!

Le Village gai de Montréal

Friday, December 9th, 2011

Les points chauds qui bougent
positivement ou négative-
ment. Une économie locale
rudement mise à l’épreuve!
Photos: Gay Globe Média
Le Village gai de Montréal souffre et ça se voit. Les com- merçants et résidants exigent de la part des autorités une prise en charge des problèmes liés à l’itinérance, à la pros- titution et à la consommation de drogue mais est-il trop tard pour intervenir? Est-ce que le Village aurait été sacri- fié pour laisser la place aux deux nouveaux pôles impor- tants d’économie gaie que son Rosemont et le Plateau Mont- Royal? Il existe dans le Village des situation qui n’existent pas ailleurs et il faudra tôt ou tard qu’on se pose les vraies questions à savoir si les politiques prennent leurs responsa- bilités et si la police a vraiment le désir de maintenir “l’or- dre” et d’appliquer la loi comme partout ailleurs à Montréal?
Côté nord, Ste-Catherine Est entre Papineau et Cartier
À part deux exceptions, la revitalisation de la façade de TVA donnant sur le Village et l’ouverture prochaine d’un restau- rant de la chaîne Milsa dans les locaux du Café Européen, deux exemples montrent l’état d’abandon et de délabrement d’un Village qui a pourtant été par le passé un exemple de modernisation et d’implication positive d’une communauté: Dans la rue Amherst à partir de Ste-Catherine, côté nord- est, pratiquement tous les commerces sont fermée, à louer ou abandonnés sans que personne n’intervienne.
Pire, un pan complet de la rue Ste-Catherine, entre Pa- pineau et Cartier est laissé à l’abandon alors que juste en face, survivent courageu- sement de très beaux com- merces comme le restaurant asiatique ou le bar Le Stud.
Difficile de savoir exacte- ment quels sont les plans de la Ville ou de l’arrondis- sement mais tôt ou tard, il faudra penser à sauver cet héritage qu’est le plus gros village gai du Canada.

Financement de la lutte contre le VIH

Friday, December 9th, 2011

Pour la première fois dans l’histoire de la lutte contre le VIH, il est démontré que l’opportunité de faire régres- ser l’épidémie mondiale de sida existe. En effet, on sait aujourd’hui que le traite- ment des personnes infec- tées réduit très fortement le risque de transmission à autrui. L’accès le plus large possible au dépistage et au traitement pour les person- nes qui en ont besoin est le moyen décisif d’enrayer la dynamique de l’épidémie.
Selon l’Organisation mon- diale de la santé, le déve- loppement massif des pro- grammes de prévention, dépistage et d’accès au trai- tement peut permettre d’évi- ter la moitié des 62 millions de nouvelles contaminations prévues entre 2005 et 2015.

Elle recevrait des dons du public!

Friday, December 9th, 2011

Même fermée et inopérante,
la Fondation SIDA-Montréal
recevrait des dons…
Photo: Gay Globe Média
Suite à nos récentes recherches portant sur des organisa- tions SIDA à Montréal, et dans le cadre de nos dossiers sur la prudence face à certaines organisations qui ne respectent pas toujours les règles et la Loi face aux fonds récoltés pour le SIDA, nous tombions récemment sur le CV d’une jeune avocate montréalaise qui, se targuant de faire des dons pour le SIDA, annonçait avoir versé tous les profits générés par une parade de mode à la Fondation SIDA-Montréal.
Dans sa page de présentation, l’avocate, qui n’est plus em- ployée par la firme qui publie le CV, mentionne en anglais: “In 2005, she helped organized a variety show of which eve- ry penny went to the Sida-Montréal Foundation.”
Vérifications faites, il appert que selon le Registraire des Entreprises du Québec, la Fondation SIDA-Montréal était non seulement radiée et non opérationnelle en 2005, elle l’était depuis 1999!
Curieux de savoir comment on pouvait faire un don en ar- gent à un organisme qui n’existe plus et surtout de la part d’une avocate, Gay Globe a demandé par courriel à l’avocate de nous fournir le montant donné et de nous indiquer si des vérifications avaient été faites au préalable sur cet organis- me. Nous recevions comme réponse que le don avait en fait été fait à une autre fondation, maintenant toutefois le nom de la Fondation SIDA-Montréal sur sa présentation même après avoir été informée de notre dossier.
De plus, impossible de vérifier les dires de la généreuse avocate auprès de la Fondation SIDA-Montréal puisque le registre ne fait plus état d’aucun administrateur. De plus, l’avocate sentant la soupe chaude, nous mettait rapidement en demeure de ne pas publier notre dossier faute de quoi elle nous poursuivrait en diffamation.
Ceci confirme la nature de nos appels à la prudence. Dans des causes comme celle du SIDA, les dons du public peuvent être détour- nés grâce à des situations confuses. Pendant qu’on se sert de cette cause pour faire mousser son CV et sa réputation, quand vient le temps d’expliquer les irrégu- larités, qui émanent pour- tant de l’avocate elle-même, voilà qu’on nous demande de nous taire. Il n’a pas été possible de vérifier avant publication si un tel don avait été fait ou pas à la Fondation SIDA-Montréal ce qui démontrerait aussi la facilité avec laquelle on peut dire n’importe quoi pour faire mousser sa réputation. Nous recommandons donc fortement à nos lecteurs de toujours être prudents avant de donner et de nous consulter en cas de doute. Nous supportons depuis des années la Fondation d’Aide Directe SIDA-Montréal, qui est tout à fait sérieuse, si ja- mais vous souhaitiez poser un geste de générosité!

TVA et le «journalisme criminel»

Friday, December 9th, 2011

Est-ce que Québécor a le droit
de commettre un crime pour
faire valoir son point de vue?
Photos: TVA
C’est la question qui est sur toutes les lèvres des jour- nalistes du Québec, suite au dossier de J.E. portant sur les fausses prescriptions traitées par de simples appels télé- phoniques. Les journalistes de Québécor, sous prétexte de prouver que l’on pouvait obtenir une prescription allant de médicaments sans danger jusqu’à des narcotiques très puis- sants pouvant intéresser des narcotrafiquants, filmaient leur enquête alors qu’ils commettaient visiblement deux cri- mes graves qui étaient par la suite diffusés. Bel exemple?
Le premier, se faire passer pour médecin afin de commettre un acte dérogatoire et le second, obtenir des médicaments d’or- donnance sous de fausses représentations, frauduleusement.
Les questions éthiques soulevées par ces actes de journalistes soumis au même code d’éthique que les autres sont très graves. Est- ce qu’un journaliste, dans le cadre de ses fonctions, pour le bénéfice d’une entreprise de presse et dans le cadre d’un reportage à diffuser, a le droit de commettre un acte criminel?
Est-ce que les journalistes constituent une exception dans le code criminel si les actes sont posés dans le ca- dre de leurs fonctions? Est- ce que l’exception des jour- nalistes prime sur celle des juges, des policiers ou des dealers de drogues? Est-ce que ces crimes étaient com- mis en toute connaissance de cause par les journalistes de TVA?
Gay Globe Média a voulu sa- voir et une demande d’avis sur la question a été sou- mise à l’Ordre des Pharma- ciens du Québec, au Collège des Médecins et au Conseil de Presse, responsable de l’application des règles éthi- ques qui ne semblent pas être claires sur la question au Québec. Nous ferons le suivi de leurs réponses dans notre prochaine édition…

Gay Globe Média recommande un organisme!

Friday, December 9th, 2011

Comme à chaque année, GGMag recommande à ses lecteurs de donner à une seule organisation SIDA, la Fondation d’Aide Directe SIDA-Montréal, reconnue et efficace. Voir le www. fadsm.org/

François Robert Lemire condamné pour fraude électorale

Friday, December 9th, 2011

Juin 2011) À Montréal, le 3 janvier 2008, M. Fran- çois-Robert Lemire a pro- duit un faux reçu pour une contribution électorale alors qu’il était représentant offi- ciel du parti République du Québec. M. Lemire a ainsi commis l’infraction prévue au paragraphe 2e de l’article 559.0.1 de la Loi électorale. Après avoir plaidé coupa- ble au constat d’infraction émis contre lui, le contreve- nant s’est vu imposer par le juge une amende de 1 000 $. Étant donné que l’infrac- tion constitue en plus une manœuvre électorale frau- duleuse, M. Lemire se voit privé de ses droits élec- toraux pour cinq ans au niveau provincial, ce qui inclut notamment le droit de vote et le droit de se pré- senter candidat. En outre, il ne pourra, durant cette pé- riode, exercer la fonction de représentant officiel.

La Fondation Québécoise du SIDA coûte cher!

Friday, December 9th, 2011

Elle serait endettée au max!
Photo: Frequencevih
Seule une portion minime des milliers de dollars collectés chaque année par la Fondation québécoise du sida (COCQ- SIDA) revient à la lutte contre le VIH. L’immense majorité des dons sert plutôt à recruter de nouveaux donateurs, nous a appris Radio-Canada.
Selon les rapports financiers déposés ces quatre dernières années auprès de Revenu Canada, 80 % des dépenses de la Fondation sont consacrés aux campagnes de collecte des dons ainsi qu’au règlement des factures de l’organisme. Seul un cinquième de l’argent amassé est donc alloué aux activi- tés de bienfaisance.
Le groupe Charity Intelligence considère en l’occurrence que les sommes consacrées au recrutement de nouveaux dona- teurs sont beaucoup trop élevées. « Plusieurs organisations font le choix de s’adresser à des firmes de sollicitation pour trouver des donateurs et cela les avantage », explique Greg Thomson, directeur de recherche du groupe basé à Toronto, spécialisé dans la surveillance des organismes de charité. « Mais, dans le cas de la Fondation québécoise du sida, il semble que ce soit un mauvais choix », souligne-t-il.
Le directeur général de la Fondation reconnaît que cette solution est coûteuse, mais qu’elle devrait s’avérer payante d’ici deux ans. « C’est très difficile, je reconnais que ça coûte cher… Mais, à long terme, ça va rapporter », argue Ken Mon- teith, soulignant que les dons sont la seule source de finan- cement de l’institution. Le directeur songe toutefois à recou- rir à une autre firme de sollicitation pour réduire ses coûts.
La Fondation québécoise du sida présente un budget défi- citaire depuis quatre ans. Dans les prochaines années, elle devra rembourser un prêt de plusieurs centaines de milliers de dollars que lui avait accordé le lobby français du sida afin de payer la firme de recrutement.

Daniel Radcliffe bientôt gai… à l’écran

Friday, December 9th, 2011

La star de «Harry Potter», en pleine promo pour son nou- veau film, a confié qu’il joue- rait très probablement un personnage gai dans un film à sortir en 2012.
Daniel Radcliffe en gai? On en rêvait. Ce sera bientôt réalité.
Lundi, lors du marathon pro- motionnel pour son nouveau film, The Woman in Black, la star d’Harry Potter a lâ- ché qu’il était «très probable» qu’il joue un personnage gai dans un film à sortir dans le courant de l’an prochain. «Mais je n’en dirai pas plus», a-t-il répondu à TÊTU.

Benetton frappe et gagne!

Friday, December 9th, 2011

La campagne UNHATE fait sur- sauter le monde en quelques heures…
Photos: Benetton
Elle a l’habitude des campagnes crues et directes, qui ne font pas dans la dentelle, tout ça pour vendre des vête- ments? Certainement pas. La compagnie italienne Benet- ton, connue internationalement, a toujours voulue servir les causes qui touchent de près ses clients, selon les époques et les moeurs. Parlant de moeurs, encore une fois cette se- maine, Benetton dévoilait une nouvelle campagne, UNHATE (anti-haine) qui mettait en situation des personnalités pu- bliques, religieuses, politiques ou culturelles dans des scè- nes absolument audacieuses comme ce baiser passionné du Pape à un Imam connu.
Il n’en fallait pas plus pour soulever la colère du Vatican qui annonçait le même jour qu’elle allait engager des procédures judiciaires dans tous les pays où cette publicité allait passer pour forcer son retrait. Ce qui saute le plus aux yeux pour de nombreuses organisations homosexuelles est le fait que le Pape serait choqué non pas par les questions morales ou
religieuses soulevées par le montage informatique du baiser, mais par son associa- tion à un geste homosexuel. Le Vatican n’a jamais caché considérer l’homosexualité comme contre-nature.
Benetton retirait d’ailleurs quelques jours plus tard sa campagne, ce qui est une première puisque les cam- pagnes antérieures mon- trant un sidéen décédé dans les bras de son père (1992) ou un tatouage H.I.V. sur les parties du corps de person- nes atteintes ont toutes été maintenues malgré les vives réactions. Est-ce que Benet- ton se ramollirait!

Fellation et SIDA: les risques

Friday, December 9th, 2011

Le risque de transmission du virus du sida au cours d’une fellation est connu depuis plusieurs années. En revanche, l’importance de ce risque n’avait jusqu’à pré- sent jamais été quantifiée.
Une étude américaine ré- cente vient ainsi bouleverser les croyances. Elle a été ef- fectuée auprès de 102 homo- sexuels récemment infectés par le VIH.
Dans au moins 7,8 % des cas, l’origine de la contami- nation serait la réalisation de fellations sans préserva- tif.
Le risque est donc loin d’être négligeable d’autant que, par prudence, les auteurs ont éliminé tous les cas où d’autres pratiques pour- raient être à l’origine de la séropositivité.

Une cure d’hormones pour les homos d’Albanie

Friday, December 9th, 2011

Le député Tritan Shehu est intervenu au Parlement de Tirana pour prôner une campagne d’éradication de l’homosexualité dans le pays.
On discute de drôle de cho- ses, au Parlement albanais. Dernièrement, un député du Parti démocrate au pouvoir y a pris la parole pour exi- ger que les homosexuels de la petite république balka- nique se fassent «soigner». Durant un débat sur le VIH/ sida, Tritan Shehu a préco- nisé l’emploi d’hormones et de consultations psycholo- giques afin d’éradiquer cette «maladie».
L’association locale Pink Embassy a répliqué à la proposition de Shehu en conseillant au parlementai- re de consulter lui-même un psychologue.

Vaccin anti papillomavirus

Friday, December 9th, 2011

Le vaccin efficace chez les
femmes contre le cancer uté-
rin serait aussi efficace chez
les gais contre le cancer anal.
Photo: hpdetijd.nl
Le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV), transmis sexuellement et responsables de nombreux can- cers utérins, s’est avéré efficace pour prévenir des infections et lésions anales pré-cancéreuses chez des hommes homo- sexuels, selon une étude clinique publiée mercredi.
Les résultats de cette étude clinique internationale, qui a porté sur 602 homosexuels de 16 à 26 ans dans sept pays (Australie, Brésil, Canada, Croatie, Allemagne, Espagne et Etats-Unis), montrent une protection du vaccin contre ces lésions variant de 50% chez ceux qui étaient déjà séroposi- tifs pour des papillomavirus, à 77% pour les sujets séroné- gatifs à ces virus, comparativement au groupe témoin traité avec un placebo.
L’essai montre aussi que le risque d’une infection anale per- sistante avec les quatre souches du papillomavirus contre lesquelles le vaccin du laboratoire Merck, le Gardasil, est efficace (HPV-6, 11, 16 et 18), a été réduit de 59,4% chez les séropositifs et de 94,9% chez les séronégatifs. Les cher- cheurs à l’origine de l’étude, qui paraît dans le New England Journal of Medicine du 27 octobre, soulignent que le vaccin n’a provoqué aucun effet secondaire grave.
“Le vaccin anti-papillomavirus est efficace pour réduire la fréquence d’infections anales persistantes et de lésions pré- tumorales de l’anus dues aux HPV-6, 11, 16 ou 18”, souligne le Dr Joël Palefsky, professeur à l’Université de Californie et principal auteur de l’étude. “Ce vaccin pourrait être la meilleure approche à long terme pour réduire le risque de cancer anal”.
Contrairement aux mesures prises pour la prévention du cancer du col de l’utérus, comme le dépistage régulier de lésions, peu d’examens de ce type sont effectués au niveau de l’anus, explique-t-il.

Question de société

Friday, December 9th, 2011

Est-ce qu’il faut choisir entre
le dépistage du VIH et se trai-
ter rapidement ou ignorer les
campagnes pour ne pas se
faire accuser au criminel?
Photo: Gay Globe Média
Dans le cadre des actualités portant sur de nombreux cas au Canada de criminalisation du VIH et d’accusations contre des personnes séropositives qui ne souhaitent pas divulguer leur statut et qui peuvent se retrouver en prison, Gay Globe Média a souhaité consulter les plus grands spé- cialistes de la question en leur demandant s’il était normal d’en être à se demander si on devait se faire dépister afin de recevoir des traitements rapides en cas de séropositivité avec tous les avantages liés à une détection rapide ou plutôt refuser d’être dépisté, refuser de savoir donc, de manière à éviter les accusation parfois intempestives de certains po- liciers et procureurs de la Couronne qui n’hésitent pas à mettre en prison des personnes qui ne représentent aucun danger pour la société comme cela a été le cas récemment.
La question a été posée au Docteur Réjean Thomas, très connu des québécois pour son implication dans la Clinique l’Actuel, dans le domaine du SIDA, sans oublier dans la re- cherche et la politique. Réjean Thomas nous dit: “En effet le dossier concernant la criminalisation du VIH est un enjeu ma- jeur de santé publique dans la lutte contre VIH qui préoccupe tous les acteurs de la lutte au VIH/SIDA et surtout les patients.
Nous essayons depuis des années d’encourager les gens à se faire dépister de façon volontaire et ceci dans le but évi- dent de diminuer l’infection au VIH qui est malheureusement très élevée au sein de la population d’hommes gais et ou bi- sexuels. De plus nous croyons que trop de gens se font dépis- ter tard au Québec et ceci pourrait avoir des conséquences graves sur leur propre santé.
Et depuis un certain temps nous savons que le traitement antirétroviral est très efficace pour réduire la transmission du VIH. Pour toutes ces raisons il est important de continuer d’encourager le dépistage des clientèles à risques élevés
(entre 20 et 30 % des gens infectés au Québec ignorent leur état) et encourager le traitement approprié selon chaque cas. Nous avons régulièrement demandé à la santé publique de prendre position a ce sujet. Il est évi- dent qu’il y a un enjeu à ce niveau et que santé publique et criminalisation ne vont pas toujours dans le même sens. Je pense qu’il demeure mal- gré tout important de conti- nuer le dépistage tout en de- mandant à la santé publique et aux gouvernements de faire leur travail d’éducation auprès du milieu judiciaire afin que ceux ci comprennent bien les nouvelles réalités du VIH/SIDA en 2011.
Je crois essentiel aussi le lobby du milieu communau- taire sur ces sujets. Je vous remercie de votre confiance et de votre important tra- vail dans la lutte contre les préjugés. La lutte au SIDA est aussi une lutte pour les droits humains”.
Ce que le Réjean Thomas nous dit aussi c’est qu’il y a certainement un illogis- me pour l’État à cesser ses campagnes d’information sur le VIH et la prévention (aucun financement depuis quelques années) tout en acceptant que des accu- sations criminelles soient portées par ses procureurs contre des personnes attein- tes qui n’ont pas accès à des informations informa- tions scientifiques récentes et importantes. Afin d’en savoir plus sur les aspects moraux, légaux et criminels de la question soulevée par notre dossier, Gay Globe a demandé à un spécialiste des droits sociaux et avocat répu- té au Canada, Me Julius Grey, de nous indiquer si les gais devraient continuer à se faire dépister?
Julius Grey connaît très bien la question gaie et les débats qui nous concernent depuis plus de 40 ans et selon lui, il est clair que le dépistage, anonyme ou pas, fait par des méde- cins au Québec, doit être encouragé. Quant à la divulgation de sa séropositivité, nonobstant le risque de criminalisation, sa position est plus nuancée: “Moralement, je pense que toutes les personnes de la communauté gaie ont le devoir de divulguer leur statut à leurs partenaires. Légalement tou- tefois, si certains critères sont réunis comme un traitement régulier par trithérapie, accompagné d’une charge virale du VIH indétectable et des pratiques sexuelles sécuritaires, la divulgation d’une séropositivité n’est pas obligatoire”. Selon Maître Grey, porter des accusations criminelles de voie de fait grave contre une personne séropositive qui n’aurait pas
GAYGLOBE MAGAZINE
divulguée son statut à son partenaire mais qui serait sous traitement régulier aux antirétroviraux et démontrerait une charge virale si basse qu’elle serait considérée comme indé- tectable, est une erreur. Une défense d’expert pourrait être faite, et comme la science médicale soutient cette théorie, un acquittement devrait être prononcé par les juges. Évi- demment, il est de la responsabilité des personnes atteintes d’agir de manière responsable et face à un refus de traite- ment ou un traitement négligé, une défense de comporte- ment responsable ne pourrait être accueillie.
Julius Grey croit que les accusations de voie de fait grave déposées depuis quelques années contre des personnes atteintes du VIH qui ne divulguent pas leur statut à leurs partenaires sont globalement erronées, dans la définition même du terme. Selon lui, cette situation devrait plutôt être encadrée par des accusations de négligence, plus logiques dans les circonstances. Des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans seraient quand même possibles.
En conclusion, grâce à l’aide de nos deux spécialistes ca- nadiens de la question du VIH et de la criminalisation, il existe un consensus pour dire que le dépistage est fortement recommandé puisqu’il permet un traitement rapide qui, à long terme, permet d’éviter les effets les plus néfastes de la maladie. Avec le temps et grâce aux avancées médicales, il est à prévoir que les accusations criminelles contre des per- sonnes atteintes diminueront et ne concerneront plus que les personnes négligentes qui, ne l’oublions pas, contribuent par leurs activités à infecter des personnes innocentes.
Maître Julius Grey pratique le droit à l’Étude Grey Casgrain, située au 1155, rue René-Lévesque O. Suite 1715 à Montréal. (514) 288-6180

Des mots-clés qui prouvent le dédain du Pape pour les gays

Friday, December 9th, 2011

Afin de démontrer les prio- rités du Pape quant à cer- taines questions, Gay Glo- be a questionné le moteur de recherches Google afin de savoir le nombre de fois que certains sujets qui incluaient le Pape étaient abordés dans le monde:
Pape + condoms:
3,630,000 pages
Pape + avortement:
650,000 pages
Pape + exécutions + Iran + homosexuels: 0 pages
Le Saint-Père n’aime pas les homosexuels ça se sait, mais il n’a jamais dénoncé une seule fois les exécutions de gais en Iran.

Céline contre le SIDA

Friday, December 9th, 2011

Elle se rendait déjà au chevet de malades gais en 1993 et à une époque où la trithérapie
n’existait pas. En haut, Éric avant les pre- miers signes de la maladie et à gauche, en phase termina- le, lors de la visite de Céline Dion à l’Hôtel-Dieu de Mon- tréal en 1993. L’implication de Céline contre le SIDA est de longue date et grâce à son aide, Gay Globe continue à consacrer plus de 25% de son contenu éditorial à des dossiers santé de préven- tion. Merci Céline et René!

Héma-Québec menace un groupe gai!

Friday, December 9th, 2011

La très puissante organisation québécoise de collecte du sang des bons hétérosexuels, financée en partie par l’argent de dons privés, décidait fin octobre dernier de montrer ses muscles et de menacer un groupe de jeunes militants gais de Montréal de représailles allant jusqu’à des poursuites judiciaires, afin de les faire taire et de leur clouer le bec.
Pourtant Hemaphobia.com, dirigé par Thomas et Mathieu Dalbec, ne faisait que répondre par une campagne publique à propos des mesures mises en place par l’organisme québé- cois qui persiste à discriminer les personnes homosexuelles face au don de sang et qui continue à demander des dons au public sans mentionner publiquement cette discrimination qui pourrait choquer plusieurs généreux donateurs.
Dans une mise en demeure datée du 17 octobre, Héma-Qué- becreconnaissaitqu’ils’agissait“d’undébatsociétaire”ac- ceptable mais s’en prenait à la partie visuelle qui, comme le démontre la photo plus haut, utilisait un concept similaire à celui d’Héma-Québec pour mettre en évidence le ridicule des décisions discriminatoires de la seule organisation qué- bécoise responsable de l’approvisionnement sanguin.
La lettre allait même jusqu’à menacer les jeunes militants, le groupe Hemaphobia et le magazine Fugues de poursui- tes judiciaires pour une utilisation pseudo illégale de leur image. Or, le logo d’Héma-Québec n’apparaît nulle part sur les photos, les figurants sont de vrais gais donc rien à voir avec Héma-Québec et pire, l’utilisation du concept d’origine s’inscrit tout à fait dans le cadre de l’article 29.1 de la Loi sur le droit d’auteur du Canada qui permet l’utilisation du matériel d’autrui dans le cadre de critiques ou de comptes- rendu. L’utilisation équitable a pourtant été respectée ici et tout au long de cette campagne, nécessaire pour certains.
Gay Globe a immédiatement décidé de prendre position et d’appuyer Hemaphobia.com et ses responsables contre Héma-Québec et a signifié ses objections en des termes très clair à l’organisation québécoise qui persiste à re- fuser le sang des personnes homosexuelles alors qu’elle accepte le sang des prosti- tuées, des narcomanes ou des amateurs de bestia- lité bestialité. Le juge-t-elle moralement plus accep- table qu’un simple amour entre deux personnes du même sexe? Quel gâchis! Selon nous, “Pas de sang gai, pas de fric” C’est simple!
Selon la page Facebook d’Hemaphobia, les activités ont été suspendues pour le moment mais devraient re- prendre sous peu, une fois les problèmes administratifs liés à ces menaces réglés et certains aspects révisés afin de bien garantir à Héma- Québec que le but n’est pas de nuire à leurs activités mais d’informer le public des raisons de leur existence.
Hémaphobia continuera le combat!
Par: Gay Globe Média
Thomas Dalbec, porte-pa- role d’Hémaphobia nous écrivait le 14 novembre der- nier et déclarait: “D’abord j’aimerais vous remercier pour votre support en ce qui concerne Hemaphobia et Héma-Québec. Vos éloquen- tes correspondances nous ont beaucoup encouragé et nous ont redonné espoir. Vous avez raison, on ne peut abandonner le combat main- tenant, cela serait irrespon- sable. L’objectif d’Hemapho- bia étant de pousser les gens à discuter et à questionner l’interdiction aux homo- sexuels de donner du sang, Héma-Québec nous offre pré- sentement une opportunité en or.” Nous suivrons ce dos- sier de très près en offrant notre appui face à un geste d’Héma-Québec considéré comme abusif!

L’édition “Doris Day” de GG Ma- gazine fait explo- ser les records!

Friday, December 9th, 2011

Gay Globe a l’habitude des records. Comme il occupe la première place des médias gais au Québec, ces records font partie de son quotidien.
Toutefois et à notre plus grande surprise, la ver- sion PDF de l’édition #79 explosait de popularité avec 19,080 téléchargements en une seule semaine. Si on de- vait projeter ces chiffres sur une base mensuelle, on peut définitivement affirmer que l’édition Doris Day aura été vue par au moins 150,000 personnes incluant la ver- sion papier, en novembre 2011 seulement.

Homer Simpson se déclare «fif»!!!

Friday, December 9th, 2011

Le 31 octobre dernier, dans le cadre de l’émission Les Simpsons diffusée sur les ondes de Télétoon au Québec, on diffusait le spécial Halloween numéro 20 à trois reprises dans la journée comme toujours. Quelle ne fut pas notre surprise que d’entendre Homer, voulant se déclarer gai, utiliser le mot “fif” pour se qualifier. Le mot se retrouvant uniquement sur la version québécoise, ni dans la version française ni dans la version originale anglaise ne pouvait- on entendre l’équivalent de ce terme homophobe dénoncé depuis des années au Québec.
Préoccupé par l’impact que pouvait avoir ce mot sur la per- ception des ados et des jeunes qui écoutent Télétoon, sur- tout depuis les campagnes de Gai Écoute (Fifi est le nom d’un chien) et suite à la sortie du livre de Jasmin Roy (Osti de fif), Gay Globe a demandé à la porte-parole de Télétoon, Madame Marie-Hélène Potvin, de nous dire quelle était la position de sa compagnie, sachant qu’elle venait de nuire à des années d’information afin que ce mot ne soit plus utilisé pour qualifier les homosexuels, surtout pour la violence qu’il évoque. Voici l’essentiel de sa réponse: “Au nom de TÉLÉ- TOON, je vous remercie de nous avoir contactés afin de par- tager vos inquiétudes quant à un extrait des Simpson conte- nant l’expression “fif”. Nous regrettons sincèrement qu’un extrait de l’épisode, et ce mot en particulier vous ait dérangé.
J’aimerais d’abord préciser que TÉLÉTOON n’est pas respon- sable de la traduction, ni du doublage de la version québécoi- se des Simpson. C’est le distributeur de la série, en l’occur- rence FOX, qui scénarise la version pour notre marché et la livre à TÉLÉTOON pour diffusion.
L’extrait en question présente Homer Simpson visiblement heureux de chanter et d’af- firmer son homosexualité. Le contexte dans lequel le terme a été utilisé ne se veut pas humiliant ni dégradant. Même si TÉLÉTOON n’endos- se d’aucune manière l’utilisa- tion malveillante de ce terme, l’utilisation du mot employé dans cette scène, démontre plutôt un sentiment de fierté et de gratitude pour l’homo- sexualité. Soyez assuré que nous sommes sensibles aux préoccupations que vous soulevez et que nous avons acheminé vos commentai- res à notre département de programmation ainsi qu’à l’équipe de FOX afin qu’ils puissent prendre le tout en considération à l’avenir.”
Gay Globe a signifié à Mada- me Potvin que le mot fif ne pouvait être positif. Il reste encore de l’éducation à faire, même chez les grands!

The George Burns and Gracie Allen Show

Friday, December 9th, 2011

Depuis le début décembre, Gay Globe TV diffuse pour le temps des fêtes deux épi- sodes complets de la série mettant en vedette le couple d’humoristes le plus popu- laires des années 50. Seule- ment au www.gayglobe.us

Société sans homosexualité?

Friday, December 9th, 2011

Des anthropologues de l’Université d’État de Washington sont persuadés d’avoir découvert une société où l’homo- sexualité est absente des pratiques sexuelles des membres de la communauté.
Et malgré les propos homophobes du président iranien Mahmoud Ahmadinejad ou encore du ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, Bernard Membe: le premier affir- mant qu’«il n’y a pas d’homosexuels en Iran» et le second que «l’homosexualité ce n’est pas dans notre culture», c’est plutôt au sein d’un peuple de pygmées nomades vivant en Centrafrique et en RDC, que les scientifiques ont fait cette découverte.
Selon le couple d’anthropo- logues américains Barry et Bonnie Hewlett, les Akas ne connaissent pas l’homo- sexualité, pas plus que la masturbation.
Ces chasseurs-cueilleurs d’Afrique centrale, reconnus pour leur hypersexualité -ils auraient en moyenne de trois à quatre relations sexuelles par nuit- ne seraient pas des homophobes mais plutôt des homo-naïfs.

Une Église gaie en Ukraine

Friday, December 9th, 2011

Une Église gaie et œcumé- nique a ouvert ses portes, en février 2011, à Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine. Un refuge et un lieu de parole dans le pays d’Europe où les droits des homos et des lesbiennes sont le moins res- pectés.
En moins d’une demi-heu- re, la messe est dite, et les paroissiens se répartissent en petits groupes pour dis- cuter, plaisanter et échan- ger leurs expériences de la semaine tout en profitant du thé et du café mis à leur dis- position.
L’Église de Saint Cornelius est en effet avant tout un cer- cle chaleureux de rencontre et de détente, qui permet à ces chrétiens homosexuels de se retrouver à l’écart des pressions de la société.

Démonstration de force contre un groupe évan- géliste qui prétend «soigner les homos»

Friday, December 9th, 2011

Ils prétendent «guérir» les gais de leurs «tendances» grâce à Jésus en organisant des séminaires payants. Mais pour le moment, c’est plutôt eux qui en sont pour leurs frais. Le 3 novembre, les associations LGBT tou- lousaines et leurs sympa- thisants ont montré leurs muscles aux évangélistes de Torrents de Vie. Si les asso- ciations LGBT ont obtenu l’annulation de ce week-end de séminaire à Toulouse, les évangélistes ne semblent pas abandonner leurs vel- léités de guérison. Tout en plaidant le «malentendu» et se défendant d’être homo- phobe, l’association a indi- qué à nos confrère de La Dé- pêche qu’elle entendait bien poursuivre ses activités. Toutefois, son site Internet est inactif depuis hier soir. Un signe divin, peut-être?

Nouvelles Brèves 80

Friday, December 9th, 2011

Nouvelles
brèves
Actualités brèves locales, na-
tionales et internationales sur
la communauté gaie
Photo: Imagedemark.com
PHOTO DU MOIS
La Ville de Montréal, plus précisément l’arrondissement Ville-Marie, construisait en 2010 un petit parc de skateux, destiné évidemment à procurer aux jeunes du quartier un lieu leur permettant de pratiquer leur sport pendant trois saisons et aussi afin de les sortir de la rue. Toutefois, à cau- se du travail bâclé de plusieurs fonctionnaires de la Ville, les jeunes ne peuvent que très rarement pratiquer leur passion, le parc se remplissant d’eau à chaque pluie. Un ingénieur de la Ville, probablement “compétent”, a dessiné un plan com- portant une bouche d’égout et d’évacuation des eaux sur un côté du parc et placée… à 1.5 pieds plus haut que le sol. Les entrepreneurs, probablement des amis du régime pour laisser passer une telle stupidité, ont construit le parc exac- tement selon les plan viciés et pire, un inspecteur de la Ville a approuvé ces plans et la construction elle-même, une fois terminée. Nous attendons encore l’explication de la Ville…

Justin Bieber fréquente les clubs gays

Friday, December 9th, 2011

Le jeune homme le plus convoité par les adolescentes va en décevoir plus d’une, sa petite amie Selena Gomez en premier.
Souvenez-vous, dimanche 6 novembre avaient lieu les MTV Europe Music Awards à Belfast.
Après la cérémonie se dérou- lait une petite fête à laquelle participait Justin Bieber et sa petite amie, maîtresse de cérémonie.
Cependant, le petit Bieber a apparemment abandonné sa belle assez tôt dans la soirée pour se rendre au Kremlin. Vous n’avez pas bondi? For- cément, vous ne savez pas encore qu’il s’agit…d’une boîte gay ! Le Sun raconte qu’il utiliserait cette sortie comme stratégie pour faire taire les rumeurs de pater- nité…

Recette du mois, Gay Globe Magazine

Friday, December 9th, 2011

Pétoncles,
tapenade de
truffes et jus
de carottes
épicé
Une recette des fêtes offerte par l’Intermarché Boyer Mont-Royal
Ingrédients : (pour 4 personnes)
·250 ml de jus de carottes (celui de la maison Biotta est idéal) le jus d’une lime
1⁄2 c. à café de curry
1 c. à soupe de fécule de maïs
Sel et poivre du moulin
8 gros pétoncles
1 pot de tapenade de truffes (en vente à notre charcuterie)
Préparation :
Sauce au jus de carottes épicé
Dans une casserole, mélanger le jus de carotte, le jus de lime, la fécule de maïs, le cari, sel et poivre.
Faire chauffer à feu moyen quelques minutes, en brassant afin d’obtenir un mélange uniforme de la texture de crème 15%. Laisser refroidir la sauce. Pétoncles
Faire poêler les pétoncles dans un peu de beurre, saler et poivrer.
Montage :
Dans une cuillère chinoise, verser le jus de carotte épicé. Déposer deux pétoncles dans une assiette chaude. Garnir avec une mini quenelle de tapenade de truffes