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Le Village gai de Montréal

Friday, December 9th, 2011

Les points chauds qui bougent
positivement ou négative-
ment. Une économie locale
rudement mise à l’épreuve!
Photos: Gay Globe Média
Le Village gai de Montréal souffre et ça se voit. Les com- merçants et résidants exigent de la part des autorités une prise en charge des problèmes liés à l’itinérance, à la pros- titution et à la consommation de drogue mais est-il trop tard pour intervenir? Est-ce que le Village aurait été sacri- fié pour laisser la place aux deux nouveaux pôles impor- tants d’économie gaie que son Rosemont et le Plateau Mont- Royal? Il existe dans le Village des situation qui n’existent pas ailleurs et il faudra tôt ou tard qu’on se pose les vraies questions à savoir si les politiques prennent leurs responsa- bilités et si la police a vraiment le désir de maintenir “l’or- dre” et d’appliquer la loi comme partout ailleurs à Montréal?
Côté nord, Ste-Catherine Est entre Papineau et Cartier
À part deux exceptions, la revitalisation de la façade de TVA donnant sur le Village et l’ouverture prochaine d’un restau- rant de la chaîne Milsa dans les locaux du Café Européen, deux exemples montrent l’état d’abandon et de délabrement d’un Village qui a pourtant été par le passé un exemple de modernisation et d’implication positive d’une communauté: Dans la rue Amherst à partir de Ste-Catherine, côté nord- est, pratiquement tous les commerces sont fermée, à louer ou abandonnés sans que personne n’intervienne.
Pire, un pan complet de la rue Ste-Catherine, entre Pa- pineau et Cartier est laissé à l’abandon alors que juste en face, survivent courageu- sement de très beaux com- merces comme le restaurant asiatique ou le bar Le Stud.
Difficile de savoir exacte- ment quels sont les plans de la Ville ou de l’arrondis- sement mais tôt ou tard, il faudra penser à sauver cet héritage qu’est le plus gros village gai du Canada.

Montréal: Gérald Tremblay le tiers-mondiste

Thursday, May 21st, 2009

Le 1er mai 2009, Gérald Tremblay, Maire de Montréal, déclarait sur les ondes de TVA à 18h que la ville avait des problèmes car elle était confrontée à de nombreuses crises en même temps et il donne comme exemples le fait qu’il existe une crise économique mondiale et une épidémie de grippe porcine dans le monde qui monopolisent les ressources de la ville. Quoi???
1- Il existe certainement une crise économique mondiale mais elle n’a rien à voir avec l’état actuel de la cité insulaire et métropole du Québec. D’une part, la crise n’existe que depuis 8 mois alors que la situation de Montréal fait l’objet de nombreuses dénonciation depuis au moins 3 ans.
2- La grippe porcine n’existait que depuis une semaine, au moment de sa déclaration. Il faut être complètement malhonnête et tordu pour invoquer une grippette comme source de troubles pour la ville d’autant plus qu’il n’existe en date de sa déclaration qu’un seul cas confirmé au Québec et que la personne atteinte est chez elle en train de s’en remettre parfaitement et, qui plus est, la grippe des cochons n’existait même pas au moment où la ville de Montréal a été reconnue comme une ville du tiers-monde selon l’ensemble des critères internationaux actuels, cela en janvier dernier, et par André Arthur de TQS qui a été le premier à oser prononcer ce mot, après l’éditeur du Point bien-sur mais l’histoire ne retiendra que l’intervention d’Arthur, c’est normal, ancienneté médiatique oblige!
Le Maire de Montréal, Gérald Tremblay, n’a pas digéré que le journal La Presse du 1er mai exige sa démission et ajoutait sur les ondes de TVA que ce journal était le seul à faire un tel constat et à exiger une telle démission. Monsieur Tremblay, bon sang de bonsoir, mais réveillez vous! Le Point exige votre démission depuis au moins deux ans, vous recevez nos articles depuis toujours puisque vous êtes abonné au mailing list du Point et, pire, je m’assure personnellement de toujours vous envoyer un texte qui vous concerne. Dire que La Presse commet un geste unique est absolument mensonger de votre part et à titre de Maire de Montréal, vous devez démissionner car vous mentez!
Le Maire Tremblay est responsable de la tiers-mondialisation de la métropole, il a détruit ce que ceux avant lui avaient construit pendant 400 ans et il est le seul responsable de son incurie et de son incompétence. Il est clair que M. Tremblay n’est pas de mauvaise foi, il n’est qu’incompétent! Il y aura des élections à Montréal le 1er novembre 2009, le peuple aura le dernier mot, c’est à espérer! Si quelqu’un hésite encore à croire que M. tremblay puisse être le premier Maire tiers-mondialiste de l’histoire du Canada, regardez bien la photo plus haut, prise lors de sa participation au Forum Mondial du Tiers-Monde en 2006! Seul Maire d’une ville nord-américaine présent, il nous a alors fait entrer dans la prestigieuse liste des villes les plus pauvres du monde, c’était en 2006, l’année des Outgames!

Montréal sombre dans le tiers-mondisme

Monday, December 29th, 2008

Avez-vous cet étrange sentiment, comme moi depuis quelques années, que Montréal s’enfonce terriblement et de façon continuelle dans le tiers-mondisme? Le tiers-mondisme est la définition de plusieurs critères réunis qui, regroupés, donnent à une région du monde des allures de pays pauvre qui n’a pas les moyens de ses aspirations.

Quels sont les signes qui feraient de Montréal une région du tiers monde? Ils sont nombreux. La ville est dans un état de saleté tel que partout où l’on se trouve, les déchets et poubelles volent au vent, partout les détritus se promènent sans que la ville n’intervienne pour les ramasser. Pas un seul pouce sans poubelles, pas une rue propre sans trous ni vieux meubles sur les trottoirs, une ville où il ne fait pas bon vivre et qui nous fait honte.

Autre signe: la gestion du ramassage de la neige l’hiver. Étant montréalais de naissance, je connais très bien la ville et surtout la vitesse à laquelle elle sombre dans la pauvreté et la négligence. Quand j’étais petit, lorsqu’il y avait une tempête, la ville ramassait et entretenait les rues et trottoirs sans en faire tout un plat ou sans donner à chaque ramassage ordinaire le nom “d’opération ramassage”, comme c’est le cas actuellement. La ville achetait les équipements nécessaires à l’entretien, embauchait le personnel requis pour opérer ces équipements et le travail se déroulait sans que les gens n’aient conscience de quoi que ce soit et surtout sans quel la ville ne joue continuellement avec les mots vous donner plus d’ampleur à de l’entretien normal, pour nous faire croire que la chose est exceptionnelle, qu’il s’agit d’une opération spéciale hors norme pouvant expliquer les délais…

De nos jours, on a tellement réduit la main d’œuvre et les équipements qu’il est presque devenu impossible de faire le simple ramassage de la neige de façon normale. On doit donner le nom “d’opération ramassage” à ce qui devrait être de l’entretien régulier et la ville n’est même plus en mesure de faire le travail de façon efficace, le ramassage de la dernière bordée de neige s’est fait sur une période de près de 7 jours autour de noël 2008 ce qui est absolument terrible. Pendant 3 jours rien ne s’est ramassé à Montréal, tout a gelé, on n’a même pas répandu de sel sur les trottoirs causant de très nombreux accidents aux montréalais qui doivent sortir de chez eux et qui finissent pas se casser une jambe ou une hanche, demandez aux hôpitaux.

Jamais Montréal n’aura été dans un si piètre état financier et la ville, plutôt que d’admettre la situation pour demander l’aide des montréalais, nie l’ensemble des problèmes et laisse les citoyens croupir dans leur immondices et leur misère sans aide.

La ville ne semble plus avoir le contrôle sur ses responsabilités et ce, par la faute d’un Maire complètement invisible, qui n’a aucune idée de la solution à appliquer et qui n’a même pas le charisme pour nous demander de le suivre. Le Maire Tremblay est d’ailleurs le premier Maire de Montréal en poste depuis plus de 5 ans que les montréalais ne peuvent identifier. Imaginez, les montréalais sont incapables en majorité de donner le nom de leur maire quand on leur pose la question, comme quoi en fait d’invisibilité, le Maire est passé maître dans l’art de ne pas exister.

ET il ne s’agit pas ici que de la ville mais de mauvaises habitudes de la part de montréalais qu’il faut questionner. Autrefois, jeter ses déchets sur la voie publique pouvait entrainer une amende et la honte de se faire critiquer par ses voisins. Aujourd’hui, les gens jettent tout à la rue sans se poser la moindre question et imposent aux autres leurs poubelles sans que la ville n’exerce la moindre sanction. Explication de la ville: les ressources manquent pour embaucher des enquêteurs qui donneraient des contraventions. Voilà une réaction tiers-mondiste à 100%. Personne n’a compris à la ville que les contraventions supplémentaires contribueraient à payer le salaire des agents et à améliorer la propreté de la ville… Ce n’est pourtant pas un calcul si complexe.

J’habite dans Rosemont. Mon voisin de droite est un centre d’hébergement privé pour personnes âgées. Il y a deux semaines, le centre a décidé de se débarrasser de tous les vieux meubles entreposés dans sa cave en les mettant tout simplement à la ruelle, à quelques maisons plus loin que le centre évidemment pour ne pas être accusé de quoi que ce soit et a laissé ainsi une affreuse pile de déchets et de vieux néons qui risquaient de prendre feu ou de couper des enfants qui pourraient jouer par là. J’ai été témoin de ce dumping sauvage et j’ai immédiatement contacté la ville pour qu’un agent vienne constater la situation. L’agent ne s’est jamais présenté. Tout est resté là pendant des jours jusqu’à ce que je me présente au centre en question pour exiger qu’ils retirent leurs déchets de ma vue et qu’ils respectent le bon voisinage et la loi. Le centre a finalement retiré ses déchets, la ville n’a rien fait.

La semaine dernière, un voisin du haut de chez moi, pourtant très préoccupé par l’environnement et par la qualité de vie à Montréal, d’après lui, a décidé qu’il nettoyait chez lui pour jeter ses vieux magazines et une vieille bibliothèque. Il a bien placé ses vieux livres sur le trottoir avec ses vidanges habituelles pour ramassage mais a jeté sa vieille bibliothèque dans la ruelle, le long du mur d’une maison qui ne lui appartient même pas et où il n’habite pas. La vieille bibliothèque est encore là aujourd’hui, en train de pourrir le long du mur, alors que ce même voisin nous répète hypocritement que l’environnement est important pour lui.

Si Montréal doit survivre comme société moderne et principale ville d’un pays aussi riche que le Canada, elle devra faire le ménage de son Maire et de ses habitants. Toronto est la preuve qu’une ville canadienne peut être absolument propre sans efforts particuliers, il suffit de cesser de jeter n’importe quoi n’importe où. Toronto est réputée comme une des villes les plus propres du monde, quand Montréal recevra le titre de ville la plus sale du monde, nous aurons alors de quoi nous réjouir? Allons, qui prendra l’initiative de punir les salauds et les déchets qu’ils génèrent?