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La Fondation Québécoise du SIDA coûte cher!

Friday, December 9th, 2011

Elle serait endettée au max!
Photo: Frequencevih
Seule une portion minime des milliers de dollars collectés chaque année par la Fondation québécoise du sida (COCQ- SIDA) revient à la lutte contre le VIH. L’immense majorité des dons sert plutôt à recruter de nouveaux donateurs, nous a appris Radio-Canada.
Selon les rapports financiers déposés ces quatre dernières années auprès de Revenu Canada, 80 % des dépenses de la Fondation sont consacrés aux campagnes de collecte des dons ainsi qu’au règlement des factures de l’organisme. Seul un cinquième de l’argent amassé est donc alloué aux activi- tés de bienfaisance.
Le groupe Charity Intelligence considère en l’occurrence que les sommes consacrées au recrutement de nouveaux dona- teurs sont beaucoup trop élevées. « Plusieurs organisations font le choix de s’adresser à des firmes de sollicitation pour trouver des donateurs et cela les avantage », explique Greg Thomson, directeur de recherche du groupe basé à Toronto, spécialisé dans la surveillance des organismes de charité. « Mais, dans le cas de la Fondation québécoise du sida, il semble que ce soit un mauvais choix », souligne-t-il.
Le directeur général de la Fondation reconnaît que cette solution est coûteuse, mais qu’elle devrait s’avérer payante d’ici deux ans. « C’est très difficile, je reconnais que ça coûte cher… Mais, à long terme, ça va rapporter », argue Ken Mon- teith, soulignant que les dons sont la seule source de finan- cement de l’institution. Le directeur songe toutefois à recou- rir à une autre firme de sollicitation pour réduire ses coûts.
La Fondation québécoise du sida présente un budget défi- citaire depuis quatre ans. Dans les prochaines années, elle devra rembourser un prêt de plusieurs centaines de milliers de dollars que lui avait accordé le lobby français du sida afin de payer la firme de recrutement.

1997- La Fondation de l’Assistance Sidatique Québécoise: 60% des sommes amassées restent dans les coffres!

Thursday, January 27th, 2011

On a beau lui donner un nom a teneur sociale, une image et un discours prônant l’aide aux personnes gaies défavorisées du Québec, il n’en reste pas moins que cette nouvelle fondation, du moins dans le paysage de notre communauté, est en passe de se faire connaître pour ses onéreux “frais administratifs”. Comme pour les autres fondations similaires telles l’Astre ou Stop-SIDA qui sont connues pour leur utilisation très questionnable des sommes que l’on prétend amasser au nom des sidéens, cette dernière en plus d’utiliser le mot “sidatique” pour qualifier nos amis sidéens, est connue pour se garder la majorité des sommes qu’elle amasse.

C’est justement samedi le 25 janvier dernier que l’on pouvait voir les solliciteurs de cette fondation à l’oeuvre au dans un grand centre commercial de Montréal, la Place Maisonneuve. La préposée à la collecte, sans savoir qu’elle parlait à un journaliste averti, vantait l’aide que sa fondation offrait sous forme de soutien financier aux “sidatiques”. Notre journaliste a toutefois été en mesure de vérifier qu’il est difficile voire pratiquement impossible de recevoir une aide financière de quelque nature que ce soit (comme annoncé dans le dépliant). Nous avons bien tenté à deux reprises de faire une demande par téléphone mais la réceptionniste avait toujours une raison pour ne pas donner les informations nécessaires.

Nous avons toutefois été en mesure de confirmer que la Fondation donnerait des sommes d’argent à un autre organisme communautaire (Centre d’Action SIDA Montréal Femmes) mais de fortes réserves étaient émises par la Coalition des Organismes Communautaires Québécois de lutte contre le SIDA, la COCQ-SIDA. En effet, la Fondation de l’Assistance Sidatique Québécoise garderait plus de 60% des sommes amassées pour ses frais administratifs, on entend par administratifs les “salaires”. Ce chiffre est d’autant plus inquiétant que Centraide (le plus gros organisme de collecte du Québec) et la Fondation Farhat (aide aux sidéens) ne dépassent pas les 20%, ce qui serait considéré comme un ratio acceptable.

Somme toute, il est conseillé à toute personne désireuse de faire un don aux sidéens de le faire à des organismes reconnus, par chèque et de ne jamais déposer de l’argent liquide à des solliciteurs qui reçoivent d’ailleurs de fortes commissions pour leur travail “bénévole”. À noter que la COCQ-SIDA est à préparer sa visite à une commission parlementaire fédérale visant à étudier la possibilité de modifier la loi sur les fondations afin de mieux encadrer mais surtout, de placer les assises d’un plus grand contrôle de l’argent recueilli au nom des personnes séropositives du Canada.