Posts Tagged ‘montréal’

U2 à l’Hippodrome, prise 2

Sunday, July 10th, 2011

Cyberpresse

Pour leur deuxième concert en autant de soirs, samedi à l’Hippodrome, Bono et sa bande ont changé un peu les ingrédients, mais gardé la même recette.

Ainsi, l’irrrésistible I Will Follow a été remplacée par une autre chanson de jeunesse, Out Of Control, pendant laquelle les masses au parterre tapaient des mains à l’unisson. Du haut de la section 117, c’était franchement impressionnant. Les fans ont chanté avec Bono et The Edge la toujours belle New Year’s Day, mais ils ont dû se passer d’un autre classique, Pride (In the Name of Love). L’hymne I Still Haven’t Found What I’m Looking For a cédé sa place à Stuck In a Moment You Can’t Get Out Of en version acoustique, dédiée au regretté Michael Hutchence, du groupe INXS. Et Stay (Faraway, So Close) et Hold Me, Thrill Me, Kiss Me, Kill Me ont disparu au profit de All I Want Is You et Ultraviolet. Un échange bon pour les deux équipes.

Bono était un peu moins volubile samedi sans doute parce que, comme il l’a expliqué au public assez tôt dans la soirée, le spectacle était diffusé en direct sur le site web du groupe et qu’il lui fallait parler plus souvent en anglais. Ce qui ne l’a surtout pas empêché de dire au public, en français, des choses comme «c’est votre tour de vous laisser parler d’amour» ou, au moment des adieux, «vous êtes incroyables, vive la différence, vive Québec!»

Oui, Bono sait flatter ses fans dans le bon sens. Ses amis The Edge, Clayton et Mullen qu’il avait présentés la veille comme la famille royale irlandaise étaient devenus, Montréal et le Cirque du Soleil obligent, des artistes de cirque, Bono se réservant le rôle de clown. Et si vendredi, il avait fait un coup de chapeau discret au poète montréalais Leonard Cohen, que U2 vénère, en glissant quelques mots de sa chanson Anthem dans Until the End of the World, il a rappliqué le lendemain en chantant avec la foule Hallelujah du même Cohen avant Where the Streets Have No Name.

Comme la veille, Bono et The Edge sont allés rendre visite à quelques reprises aux spectateurs assis derrière la scène et Bono a souvent joué pour la caméra. L’actrice Julia Roberts a dû apprécier, elle que le chanteur a saluée en tant que participante de la campagne de ONE, l’OSBL qu’il a cofondée dans le but de lutter contre la pauvreté extrême et la maladie, surtout en Afrique.

Parfois, le hasard fait tellement bien les choses que si U2 les avait mises en scène, il n’aurait probablement pas fait autrement. Je pense à ce monsieur barbu coiffé d’un turban qui est monté avec Bono sur la passerelle pour scander vigoureusement «let me in the sound» pendant Get On Your Boots. Et à ce tout jeune garçon qui a eu lui aussi son moment de gloire quand Bono l’a pris dans ses bras et l’a transporté dans ce décor de science-fiction pendant Elevation. C’était le moment Rencontres du troisième type.

Autre constat. Il arrive parfois que des chansons de U2, de Bad à Walk On, prennent une autre dimension en spectacle et accèdent au rang de classiques. La tournée 360° aura fait la preuve qu’aucune chanson du dernier album No Line On the Horizon n’est de ce calibre, en tout cas pas les trois retenues pour ces deux concerts (Get On Your Boots, I’ll Go Crazy If I Don’t Go Crazy Tonight et Moment of Surrender) qui ne produiront jamais l’électrochoc de leurs consoeurs du XXIe siècle Beautiful Day et Vertigo.

Enfin, s’il est vrai que l’accès à l’Hippodrome était compliqué -parlez-en à ceux qui ont mis une éternité à rentrer chez eux sous la pluie battante vendredi-, on ne dira jamais assez combien l’idée de présenter les deux concerts des Irlandais à cet endroit était lumineuse. Le stade aménagé exprès pour l’occasion était vraiment beau à voir tout autour du spectaculaire dispositif scénique de U2 qui, disons-le, n’aurait pas tenu ailleurs.

Surtout, après les ajustements des premières chansons, la sono était quasi parfaite. Rien à voir avec le Stade olympique où, en 1992, les spectateurs assis au parterre avaient constaté, impuissants, que le solo de guitare de Sunday Bloody Sunday leur passait quelques mètres au-dessus de la tête.

Le stade de U2, lui, nous laissera de bons souvenirs.

Fermeture du Sauna 456 à Montréal

Tuesday, July 5th, 2011

Gay Globe Média

Le Sauna 456, situé au 456 de la Gauchetière à Montréal et ouvert depuis près de 30 ans annonce sa fermeture en septembre 2011, pendant la fin de semaine du travail, de manière à permettre des travaux majeurs sur une très longue période.

Selon nos renseignements, il semblerait que l’édifice abritant le fameux sauna et un gym aurait été vendu et la transaction aurait été conditionnelle à la possibilité de rouvrir un sauna, d’ici quelques années, au même endroit sans qu’une date précise n’ai été mentionnée.

Le 456 fermera donc officiellement ses portes vers le 3 septembre, d’autres sauna gais à Montréal sont prêts à prendre la relève dont le Sauna du Plateau ou le 5018.

Le Festival International Montréal en Arts déserté par tous!

Thursday, June 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

FIMA ou désert du Sahara? C’est la question qui devait être dans toutes les têtes des exposants au Festival des arts qui occupe la rue Ste-Catherine Est à Montréal, dans le Village gai, en ce jeudi 30 juin 2011…

Le festival, boudé par les autorités et de nombreuses organisations, a annoncé un grand succès alors que devant nous, une rue Ste-Catherine quasi déserte s’offrait en guise de foule!

Si vous vous demandez si l’argent de l’État est bien dépensé, regardez cette photo…

FIMA ou désert du Sahara?

FIMA ou désert du Sahara?

GGTV ne supportera pas le FIMA 2011

Sunday, June 26th, 2011

Par Gay Globe Média

Gay Globe Média annonce qu’il ne supportera pas cette année, encore une fois, le Festival International Montréal en Arts (FIMA) pour les décisions exclusives envers la plupart des médias gais de la part des organisateurs.

Le FIMA est une organisation, selon le groupe média gay, qui fait une sélection et favorise ses amis alors qu’il reçoit des fonds publics et gouvernementaux. Il contredit donc encore une fois cette année la volonté des commanditaires qui ne souhaitent pas que l’organisation serve à des fins partisanes et ne favorise certains amis aux dépends d’une couverture globale.

Le FIMA est d’ailleurs boycotté cette année par de nombreuses organisations et commerçants du Village gai et du Centre-Ville de Montréal dont le Sky de Peter Sergakis.

Un endroit sécuritaire et sans crainte

Friday, June 17th, 2011

«La vie est un peu plus difficile, car même aujourd’hui, il y a un stigmate négatif rattaché aux homosexuels. La vie est généralement plus facile pour les hétérosexuels. Je pense qu’il devrait y avoir plus de ressources facilement accessibles pour les jeunes homosexuels d’ici.» Kevin a 21 ans, habite Pierrefonds et fait partie des quelque 4 500 jeunes gais, lesbiennes, bisexuels ou transsexuels qui résident dans l’Ouest-de-l’Île. Il aurait aimé avoir de l’aide, il y a quelques années.

Depuis le 15 mai dernier, ces adolescents disposent d’un tout nouveau centre de jeunesse, le LGBTQ Youth Centre à l’Église unie de Beaconsfield. Situé en arrière de la bâtisse, le local est entièrement rénové. Un divan, une télévision et quelques tables remplissent l’espace. «Nous venons tout juste d’ouvrir, alors nous sommes encore en période de construction», mentionne le directeur du LGBTQ Youth Centre, Daniel Bastian, dans la salle tapissée de haut en bas d’affiches contre l’homophobie. «Il s’agit toutefois d’un environnement sûr et accueillant où les jeunes peuvent se rencontrer, parler et apprendre à mieux se comprendre.»

Pour l’homme de 23 ans, originaire du Vermont et ouvertement gai depuis trois ans, l’ouverture du centre est justifiée et nécessaire pour les résidants de l’Ouest-de-l’Île. Les coordonnateurs de l’Église unie de Beaconsfield, Cindy Casey et Shaun Fryday, ont procédé à plusieurs recherches et études sur les homosexuels ici et sont arrivés à la conclusion qu’il était temps qu’un centre ouvre ses portes. «Shaun Fryday est le ministre de l’Église et il est ouvertement gai. Ce centre est un projet qui lui tenait à cœur, car la plupart des ressources sont au centre-ville de Montréal et ne sont pas toujours faciles d’accès pour les jeunes qui n’y habitent pas.» Le manque de ressources pour les homosexuels dans l’ouest de Montréal n’est pas une nouveauté pour la directrice générale du Centre de ressources communautaires de l’Ouest-de-l’Île (CRC), Rania Cotran. Le LGBTQ Youth Centre est d’ailleurs la seule ressource existante pour eux, d’après ses connaissances. «Ici, on dirait que nous prenons les choses trop personnelles et nous refusons de parler de cette problématique», explique-t-elle en entrevue téléphonique. «Le CRC est toujours ouvert à parrainer ce genre de projets et nous admirons le courage de ce centre de jeunesse.»

Changement de refrain du côté de l’Action Jeunesse de l’Ouest-de-l’Île (AJOI). Son directeur, Benoit Langelin, affirme qu’il est faux de dire qu’aucune ressource n’existe pour les homosexuels de la région. «La seule contrainte, c’est que nous travaillons avec la jeunesse globale, et non en spécificité, notamment avec les maisons de jeunes un peu partout. Il n’y a jamais eu autant de support à la jeunesse qu’aujourd’hui.»

Un avis qui n’est pas partagé par Philip Mendeiros, jeune homosexuel de Dollard-des-Ormeaux. Maintenant «sorti du placard»  et étudiant universitaire, il ne compte pas assister aux activités du nouveau centre de Beaconsfield. Il ajoute cependant que les moments les plus durs pour lui se sont passés au secondaire, où il n’y avait pas de clubs gais ou autres ressources. «Je savais que j’étais homosexuel, mais je ne connaissais personne d’autre qui l’était, alors je ne pouvais pas vraiment être moi-même», décrit-il. «Le manque de ressources pour les gais et les lesbiennes complique leur processus de sortie et les fait se sentir aliénés.»

Changer la donne

Ouvert depuis deux semaines, le LGBTQ Youth Centre propose déjà plusieurs activités aux 14 à 19 ans, comme deux périodes de consultation et une soirée film et pizza chaque jeudi soir, à compter de 18h30. «Le Centre est équipé du réseau Wifi, d’un lecteur Blu-ray et d’un système de haut-parleurs pour iPod», ajoute Daniel Bastian. «Les jeunes sont invités à regarder des films, utiliser leurs ordinateurs portables et jouer leur propre musique, tout cela dans le but de faire de cet endroit un lieu confortable et amusant pour eux.» Il est à noter que les activités se dérouleront en anglais.

Une chose est certaine: le LGBTQ Youth Centre est là pour rester et innover. En effet, Daniel Bastian a entrepris un dialogue avec certaines écoles de l’Ouest-de-l’Île, afin d’éduquer et informer les étudiants des enjeux, défis, réalisations et chances qu’ils peuvent rencontrer. Et ce, dès l’automne prochain. «Mais il s’agit surtout de mettre fin à l’homophobie, une bonne fois pour toutes.»

Piétonnisation: La rue Masson fermée dès 2012

Wednesday, June 15th, 2011

Par La Presse Affaires

La rue Masson pourrait devenir l’an prochain la troisième artère commerciale de Montréal à devenir piétonne pendant l’été, mais seulement les fins de semaine. Mais le maire de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie doit d’abord convaincre les commerçants d’adhérer à son projet. Plusieurs craignent de perdre leurs clients.

M. Croteau, Maire de l’arrondissement Rosemont, a donc proposé un compromis, hier. L’an prochain, les voitures seront interdites dans la rue Masson du vendredi au dimanche soir, entre la Fête nationale et la fête du Travail. Les autobus continueront de desservir la rue: ils se fraieront un chemin à travers les piétons grâce à un marquage qui sera fabriqué sur mesure. On tentera de créer plus d’espaces de stationnement autour de la rue Masson, peut-être en érigeant un stationnement étagé. Et pour rendre la formule plus attrayante, l’arrondissement va diminuer les tarifs exigés aux restaurateurs qui déploient des terrasses.

Injonction prononcée contre Éric Messier par la Cour supérieure

Thursday, June 9th, 2011

Pour lire l’injonction en version Word http://www.gayglobe.us/ericmessier090611.doc

Pour lire l’injonction en version PDF http://www.gayglobe.us/ericmessier090611.pdf

Alys Robi quitte Montréal pour le repos éternel

Saturday, June 4th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

(Montréal) Vendredi le 3 juin 2011 à 22h, la grande dame du spectacle québécois quittait une dernière fois Montréal pour se rendre à Québec et y reposer pour toujours. Après une première journée au salon funéraire Urgel Bourgie, situé sur la rue Beaubien Est à Montréal, et avant la fermeture du cercueil, un petit spectacle à saveur mexicaine a été offert avec chansons de la belle époque et une ambiance que les personnes présentes se souviendront longtemps.

De nombreuses personnes étaient d’ailleurs présentes, des représentants de la colonie artistique et du public rendaient un dernier hommage à Alys avec prières et beaucoup d’humilité. Alys était d’ailleurs radieuse. Absolument ravissante, bien coiffée et maquillée, elle resplendissait comme dans ses meilleures années. Elle portait une splendide robe de spectacle bleue qui brillait de tous ses feux, Alys encore une fois était sur scène, pour toujours.

Le cortège funéraire, sous bonne protection policière, a quitté le salon à 22h25. Alys Robi sera inhumée au cimetière Saint-Sauveur de Québec avec sa famille.

Alys Robi quitte Montréal pour la dernière fois

Alys Robi quitte Montréal pour la dernière fois

Plus que quelques minutes et Alys Robi sera sur le chemin de Québec, sous bonne escorte de ses fans et de la police, comme il se devait.

Plus que quelques minutes et Alys Robi sera sur le chemin de Québec, sous bonne escorte de ses fans et de la police, comme il se devait.

La cruauté du Berger Blanc dépasse toutes les bornes

Thursday, April 21st, 2011

Je suis en total état de choc suite à l’écoute du reportage de Radio-Canada qui montrait la cruauté absolue du Berger Blanc, la fourrière municipale de Montréal, qui tue les animaux avec une violence telle que toutes les lois sont bafouées.

La scène la plus marquante et qui ne sortira plus jamais de ma tête est filmée dans un local du Berger Blanc, plusieurs chiens sont morts par-terre et un beau golden retreiver, qui a reçu son injection d’euthanasie, est assis, il attend de mourir et trouve encore le moyen de regarder son exécuteur dans les yeux avec affection parce qu’après tout, il est le meilleur ami de l’homme. Une scène insupportable.

Vite que des accusations criminelles soient portées contre les employés et les administrateurs de ce camp de torture des animaux montréalais.

Nouvel exécutif à l’ACJ-Montréal

Wednesday, April 20th, 2011
Nouvel Exécutif à l’Association Canadienne des Journalistes et réélection de Roger-Luc Chayer à la Présidence du chapître montréalais. http://www.facebook.com/notes/acj-montr%C3%A9al-caj-montreal/nouvel-ex%C3%A9cutif-%C3%A0-lacj-montr%C3%A9al/192433684134800

Roger-Luc Chayer élu Président par intérim de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal

Saturday, February 26th, 2011

Un nouveau Président par intérim pour l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal http://acjmontreal.wordpress.com/2011/02/26/resultats-du-vote-de-lacj-montreal-du-26-fevrier-2011/

Montréal tient en otage les habitants de Rosemont

Thursday, February 17th, 2011

La ville de Montréal tient en otages les automobilistes de Rosemont pour la seconde journée consécutive. Comme le montrent les images, la ville bloque tout un quartier situé entre les rues St-Michel, Pie-IX, Rosemont et St-Joseph en ayant commencé le ramassage de la neige, en formant de beaux petits tas de neige d’un côté des rues et en abandonnant ainsi les tas depuis hier. Or, les pancartes de ramassage sont toujours là, personne ne peut donc stationner, rien n’est ramassé et ça nuit franchement à la qualité de vie du quartier. Bravo la ville, qui recevra le prix Nobel d’urbanisme cette année?

Otages à Rosemont

Otages à Rosemont

Otages à Montréal

Otages à Montréal

Otages à Montréal

Otages à Montréal

Otages à Montréal

Otages à Montréal

Ordonnance de sauvegarde Roger-Luc Chayer contre Éric Messier

Friday, February 11th, 2011

Canada COUR SUPÉRIEURE

Province de Québec (Chambre civile)

District de Montréal ________________________________

NO : 500-17-060774-109

Roger-Luc Chayer

Demandeur

-c-

Éric Messier

Défendeur

ORDONNANCE DE SAUVEGARDE

ATTENDU qu’une requête introductive d’instance en injonction permanente pour diffamation et requête pour l’émission d’une ordonnance d’injonction interlocutoire a été présentée en l’instance;

ATTENDU qu’une audition d’une durée d’une journée a été fixée originalement pour le 14 février 2011;

ATTENDU que le défendeur a présenté le 11 février 2011 une requête pour obtenir une remise de ladite audition sur l’ordonnance d’injonction interlocutoire;

VU les représentations des procureurs;

LA COUR :

PRONONCE UNE ORDONNANCE DE SAUVEGARDE pour valoir jusqu’au 10 juin, date fixée pour l’audition de la requête pour ordonnance d’injonction interlocutoire;

ORDONNE aux parties de retirer dans les vingt-quatre (24) heures tous les articles publiés sur les sites Internet sous leur contrôle concernant l’autre partie, y incluant les tags et autres liens permettant un renvoi sur d’autres sites ou moteurs de recherches;

ORDONNE aux parties de ne pas publier d’articles relatifs à l’autre partie d’ici le 10 juin 2011, sur tout support quel qu’il soit, informatique ou autre;

AUTORISE la publication de ladite ordonnance par les parties, sans toutefois leur permettre de la commenter.

Le tout, frais à suivre.

Montréal, le 11 février 2011

(S) Danièle Mayrand, J.C.S.

1998- Un sondage du projet “citoyens ressources” démontre une forte augmentation de l’insécurité dans le village.

Thursday, January 27th, 2011

Une étude réalisée par Benoît Audet, stagiaire en psychosociologie de la communication à l’UQAM démontrait en effet en mars dernier que les problèmes de criminalité dans le village sont loin d’être réglés. 250 citoyens ont été rencontrés pour les besoins du sondage et les résultats confirment les analyses de RG dans ses deux derniers dossiers portant sur les patrouilles policières et les squeegees. 76,4% des personnes interrogées sentent leur sécurité menacée par l’une ou l’autre des problématiques qui sévissent dans le village alors que paradoxalement, 45% des policiers ne souhaitent pas s’impliquer dans quelque projet que ce soit visant à augmenter le sentiment de sécurité dans le village. Le sondeur suppose que ces policiers considéreraient que ce n’est pas leur travail que de participer à de tels projets.

Bien que les sondeurs insistent sur le fait que l’étude n’ait rien de scientifique, ces derniers considèrent que l’étude réalisée en partenariat avec les écoquartiers locaux et Tandem Montréal poussera les décideurs à prendre les vrais décisions. “On a donné une copie de l’étude à chaque politicien du village et on leur a dit qu’ils allaient devoir commencer à se réveiller et à prendre des mesures plus que concrètes s’ils voulaient être réélus”, de nous confier le représentant d’un organisme communautaire du village.

Plus de 80% des personnes interrogées considèrent que les principaux problèmes qui affectent leur sécurité dans le quartier sont reliés à la prostitution, aux drogues (incluant les seringues par terre) et la mendicité (incluant les squeegees) alors que 75% des citoyens considèrent que le village n’est pas propre etq ue la gestion des déchêts n’est pas adéquate.

Quant à la partie du sondage réalisée auprès des policiers du poste 22, les résultats sont très intéressants. 70% des policiers ne patrouille dans le village que depuis moins de 5 ans, 67% d’entre eux croient que la situation de la criminalité s’est stabilisée ou dégradée depuis leur arrivée, le même nombre croit que la salubrité des rues et de l’environnement s’est dégradé ou stabilisé sans amélioration. À la question #5, les policiers croient que le principal obstacle à l’implication des citoyens est leur désintéressement, leur manque de motivation et leur niveau d’éducation peu élevé dans le quartier. Rappelons que 45% des policiers eux-mêmes se foutent du village et de notre qualité de vie, faudrait se souvenir que le “gun” et les uniformes, c’est eux qui les portent, pas nous. On ne semble pas parler dans l’étude du coût en salaires des policiers qui ne se préoccupent pas du quartier dans lequel ils travaillent. Un nouvel argument pour la ville qui souhaitait justement obliger les policiers à résider au moins dans la ville de Montréal…

Pour obtenir une copie du rapport, on peut en faire la demande à Tandem Montréal au 522-2280.

Une conclusion positive ressorts quand même de l’étude de Benoît Audet, une grande partie de la population serait prête à s’impliquer pour revaloriser le village. C’est aussi ce qui motivait le comité du parc Beaudry qui voulait la tête des drogués et des putes. Sauf que personne, au niveau politique ni policier, n’était là pour les écouter…

R.L.C.

1997- Le Météor, tout sous un seul toit

Thursday, January 27th, 2011

Tout le monde connaît, de vue du moins, le bar Météor et son frère siamois le Resto-bar La Météorite sur la rue Ste-Catherine mais bien peu de gens savent ce qui s’y passe à tous les jours. On ne fait pas qu’y prendre un verre avec des amis, on y mange abondamment pour peu, on y danse en couples sans oublier les spectacles musicaux réguliers. “Le monde vient ici passer des soirées en famille, il y a des jeunes, des moins jeunes, tout le monde se parle et il y a tellement de variété qu’on y trouve tous notre compte” de nous raconter le propriétaire Jacques Tremblay. Comme les deux institutions sont pratiquement les seules à offrir une telle formule, la visite des lieux s’impose et il est parier que vous deviendrez, vous aussi, les nouveaux amis du Météor…

R.L.C.

1997- Quand la police se fait juge!

Thursday, January 27th, 2011

Squeegee, lave-vitres, lave-vite ou lavite, appelez ça comme vous le voudrez, ce phénomène est en passe de rendre fou la plupart des automobilistes qui passent dans le village. Oui car c’est encore une fois dans notre quartier que le problème est le plus évident, pourquoi? Comme pour la prostitution, le quêtage, la drogue et tous les autres problèmes sociaux, c’est dans notre quartier qu’on applique le moins les lois. Est-ce qu’il serait pensable de voir des squeegees ou des mendiants punks à Westmount? La population locale est pourtant dix fois plus riche que dans le village! Sûrement pas, la police de ce quartier, comme dans la plupart des autres quartiers de Montréal, ne tolère pas ce genre de sollicitation et applique la loi à la lettre. C’est qu’il y a en effet un règlement municipal interdisant le squeegisme mais nos bons policiers à la costarde et au caramel “n’auraient pas le temps de courir après ces petits contrevenants”. Des crimes beaucoup plus sérieux que l’extorsion, la menace, la mendicité, la drogue, les putes et la pollution humaine occupent nos braves protecteurs.

Et que dire de cette nouvelle vague de sollicitation qu’on peut apercevoir régulièrement au coin de Papineau et Sherbrooke alors que des “représentants” d’organismes de charité SIDA et pauvreté mendient avec des petites boites et de jolis sarraus orangers? Sachez que la loi interdit catégoriquement TOUTE SOLLICITATION SUR LA VOIE PUBLIQUE à moins de posséder un permis municipal spécial ce qui a TOUJOURS ÉTÉ REFUSÉ. Les policiers sont en mesure de certifier que ces organismes n’existent souvent pas et qu’il s’agit là d’une nouvelle façon de nous frauder. Si ça marche et si ça continue, c’est qu’il se trouve toujours des naïfs irresponsables qui donnent un petite piasse pour la cause alors que cet argent ne servira qu’à payer les prochains méfaits de la petite pègre. Une fois pour toute, si les squeegees et les quêteux officieux restent là, c’est qu’il y a de l’argent à faire. Ne donnons plus un sou et le problème se réglera aussi subitement qu’il n’a commencé.

Que dit la loi au juste?

(début de l’italique)

Règlements refondus de la ville de Montréal no.21: Il est défendu à quiconque de se tenir sur le trottoir, sur la voie publique ou à un lieu de stationnement quelconque, dans le but de solliciter la surveillance ou la garde d’un véhicule, (début souligné)ou d’offrir ses services pour nettoyer, essuyer ou polir un véhicule (fin du souligné), sans un permis spécial du directeur. (fin de l’italique) Une amende de 100$ plus 35$ de frais sera alors donnée mais qu’en est-il de l’application du règlement? D’après notre policier ressource, le quartier général (lire Duchesneau) aurait envoyé une directive aux postes de quartiers leur demandant de ne pas appliquer le règlement à moins qu’il y ait exagération. << on nous a demandé de ne pas courir après ça>> de nous expliquer le policier. <<en fait, chaque policier est libre d’appliquer le règlement ou pas, la majorité ne l’applique pas. Les femmes sont aussi plus souvent victimes des squeegees parce qu’ils savent qu’elles vont avoir peur et donneront plus facilement de l’argent.>> Je n’ai pas souvenir avoir voté pour un policier et je ne pensais pas que ceux qu’on mandatait pour appliquer la loi pouvaient décider arbitrairement de ne pas respecter la volonté des élus! Ça explique bien des problèmes de notre société et surtout les problèmes du village. Ceux qui ont le pouvoir votent des lois et ceux qui doivent les appliquer ne le font pas. Tous les ingrédients sont là pour déclencher la révolution! Mais est-ce que tous les squeegees sont des loques?

Un squeegee qui fait fureur dans le village

Par un vendredi soir ordinaire, je stationne ma voiture sur la rue de Maisonneuve, juste devant la Place Dupuis, histoire de faire quelques courses. À peine ai-je ouvert ma portière qu’un jeune squeegee me fait signe du trottoir, il voulait laver mon pare-brise. Par habitude, je lui fais gentiment connaître mon désaccord. Il insiste, je lui dit que je n’ai pas d’argent pour le payer croyant que cet argument le ferait fuir à toutes jambes. C’est plutôt le contraire qui s’est produit. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir commencer à laver mes vitres en m’expliquant que “son village, il le voulait propre”. Je l’ai remercié tout bonnement et suis parti faire mes courses à l’intérieur. À mon retour, une seconde surprise m’attendait. Mon jeune squeegee à l’allure si “colorée” avait eu la gentillesse de laver toutes mes vitres et mes miroirs. N’en croyant pas mes yeux, j’ai décidé de partir à sa recherche, il ne devait pas être bien loin comme il ne s’était écoulé que 30 minutes. C’est au coin des rues St-Denis et Ste-Catherine qu’à peine 10 minutes plus tard, je retrouvais mon ti-monsieur Net.

Je lui ai demandé de m’expliquer comment il pouvait faire son argent si il lavait gratuitement les vitres de toutes les voitures? Sébastien m’a expliqué qu’il voulait faire comprendre au monde qu’il n’est pas nécessaire d’avoir peur de tous les squeegees. Qu’il était connu dans le village pour toujours faire un bon travail et ne jamais parler d’argent. Devant tant de gentillesse, je lui ai glissé un p’tit 2$ et j’ai contribué moi-même à récompenser ce que je croyais à l’époque légitime. Comme quoi, c’est encore dans le village qu’on trouve les êtres les plus inusités et les victimes les plus innocentes.

Agression sur la route

Louis Laflamme habite le village depuis presque 8 ans. Il aimait jadis circuler en voiture et aller faire ses courses au centre Maisonneuve sur Sherbrooke Est mais depuis quelques mois, les squeegees lui causent de plus en plus de soucis. Un soir alors que je circulais moi-même sur Ontario, j’ai aperçu cet automobiliste aux prises avec quelques squeegees. Comme je devais faire un dossier sur le sujet, rien de plus naturel que de le rejoindre quelques rues plus loin et lui demander de nous raconter ce qu’il venait de se passer. Nous avons pu assister de nos propres yeux, en prime, à ce qui semblait être une sombre histoire de je-m’en-foutisme-policier. En cette chaude soirée du 11 août dernier, alors qu’il circulait sur la rue De Lorimier, au coin de la rue Ontario, Monsieur Laflamme a eu la désagréable surprise de voir sa voiture encerclée par 7 squeegees pendant qu’un huitième lavait sa vitre sans en avoir demandé l’autorisation évidemment. Étonné, Monsieur Laflamme baisse sa vitre et demande ce qui se passe. On lui répond qu’il n’est pas aveugle, que quelqu’un lave son pare-brise et que les autres s’assurent qu’il soit payé! Un pas de plus venait d’être franchi, est-ce que les squeegees étaient maintenant devenu des maîtres chanteurs? <<maintenant on utilise l’intimidation et les menaces pour vous extorquer votre argent en pleine rue>> de nous dire Monsieur Laflamme en proie à la colère.

Qu’à cela ne tienne, il donne 1$ et passe l’intersection pour s’arrêter à la première cabine téléphonique où il est rejoint par notre journaliste. Il compose immédiatement le 911 et demande une assistance immédiate de la police pour menaces, intimidation et agression sur son véhicule. Après plus d’une heure d’attente, Monsieur Laflamme recompose le 911 et insiste pour avoir une assistance de la police puisqu’il y avait là une situation abusive et dangereuse. Une autre demi-heure passe et à bout de patience, il quitte les lieux sans avoir eu droit à la protection dont il croyait pouvoir bénéficier en tant que payeur de taxes montréalais.

Comme d’habitude!!!

Interrogé par RG sur cette histoire, un policier du poste 22, qui devait répondre à l’appel de Monsieur Laflamme, s’est contenté de nous dire encore une fois que les moyens et les effectifs manquaient pour répondre à de tels appels. << Ce soir-là, on avait seulement deux voitures et l’appel de Monsieur Laflamme a été classé comme non prioritaire. Il y avait un cas de violence conjugale et un autre de personne blessée>> de nous expliquer le policier dont nous garderons l’anonymat.

Mais était-ce là la véritable raison? De plus en plus, les policiers mettent sur le dos des “décideurs” leurs propre fainéantise et alors même que Monsieur Laflamme attendait l’aide d’une police invisible et qu’on nous expliquait au téléphone les raisons de cette absence, RG a pu observer une voiture de police en face du Monsieur Donut sur Ste-Catherine avec ses deux policiers à l’intérieur qui attendaient en ligne pour se faire servir. Appels urgents? Manque d’effectifs? ou gros lards fainéants qui mentent à leur répartiteur simplement pour ne pas manquer la dernière fournée de ti-beignes chauds?

Solutions

Encore une fois, l’opinion publique pourrait se faire entendre, encore faudrait-il savoir à qui s’adresser? Les personnes qui souhaitent enrayer le fléau des squeegees, des quêteux malpropres, des drogués et de la prostitution du village peuvent 1- contacter le commandant FOURNEL du poste 22 (280-0122) et lui dire leur façon de penser. C’est lui qui peut ordonner que ses policiers appliquent les règlements votés démocratiquement par le conseil municipal. 2- Contacter le conseiller municipal du village Monsieur Sammy FORCILLO (872-3108) qui se fera un plaisir de transmettre les revendications au commandant FOURNEL et à la mairie. 3- Contacter le chef suprême de police de Montréal Monsieur DUCHESNEAU au quartier général de la police. 4- contacter la commission de déontologie policière et porter plainte pour non application des règlements municipaux. Ça, ça va vraiment faire chier les commandants de police et ça pourrait porter fruit. Si toutes ces solutions ne marchent pas, il reste toujours la possibilité de ne plus rien donner, jamais, à ceux qui sollicitent et qui salissent nos voitures rien que pour se payer leur foutue drogue. Ça, c’est du concrêt!

R.L.C.

1997- Le Village est-il véritablement protégé. Un dossier sur une police de plus en plus menottée…

Thursday, January 27th, 2011

“4 citoyens appellent la police du nouveau poste 22 suite à une série d’entrées par effraction chez eux et les policiers n’arrivent que 8 heures plus tard pour les plus chanceux et ne viennent jamais pour les autres”. “Un policier en route pour répondre à un appel à l’aide d’un citoyen tombe en panne… à un coin de rue de la résidence du citoyen. Plutôt que de marcher le coin de rue, le policier ignorera l’appel et retournera au poste attendre une nouvelle voiture qui n’arrivera que 8 heures plus tard”. “Un citoyen se rend au poste 22 pour demander l’aide de la police et le policier de garde lui dit simplement de retourner chez lui téléphoner au 9-1-1″. “Des citoyens qui appellent la police et qui attendent plus de 10 heures retirent leur appel faute de service”. “Une demande d’information de RG avec promesse de réponse dans la semaine reste sans réponse après plus de 65 jours d’attente”. Deux policiers donnent une contravention de 316$ à notre journaliste tout à fait en règle mais, de dire le directeur du poste, il y aurait eu erreur. Le journaliste doit maintenant se faire juger à la cour et se défendre d’une erreur!…”. “Des policiers patrouillent dans le village et harcèlent les honnêtes citoyens, comme des vautours ou des prédateurs. Ils dévisagent les conducteurs d’automobile comme s’ils cherchaient continuellement à provoquer les gens, faute de s’occuper des vrais problèmes de NOTRE quartier qui sont la prostitution, la drogue, les squeegees, les punks et la violence reliée aux bars”. ” Un citoyen se rend à la police du 22 comme témoin d’actes de vandalisme sur la rue Dorion et le policier refuse de prendre son témoignage ni même son nom parce qu’il n’y avait pas encore eu plainte des victimes”. Voilà quelques observations recueillies auprès de plusieurs citoyens du village qui commencent à en avoir ras-le-bol des méthodes des policiers du nouveau poste 22 qui sembleraient se vautrer dans la parresse plutot que de répondre aux préoccupations des citoyens. Est-ce que l’arrivée de quelques nouveaux serait l’explication ou est-ce que le problème n’aurait pas une origine plus profonde? Est-ce que le policier ne ferait tout simplement pas ce que les autorités politiques leur demandent?

ALAIN, FIN DE L’ENCADRE…

C’est ce que RG a voulu savoir en sollicitant une entrevue avec le nouveau commandant du poste 22, M. Richard Fournel, pour lui demander si les résidants avaient raison de se plaindre. D’abord, M. Fournel n’a pas l’habitude, de toute évidence, de se faire questionner par des journalistes sur des dossiers de fond. Il faut savoir que les policiers ne sont pas des politiciens, qu’ils ont toujours peur qu’on perçoive mal leur travail et enfin, comme on parle d’un sujet très pointu, ils ne voudraient pas être mal cités. Qu’à cela ne tienne, Monsieur Fournel et son adjoint le sergent Robert Savard se plient de bon coeur à notre interrogatoire. Ce qui surprend d’emblée dans le contexte actuel, c’est que le sergent Savard admette que les plaintes des citoyens étaient fondées:<<… Il faut toujours prendre au sérieux les remarques des citoyens. Après vérification des faits fournis par RG, je dois conclure que les situations décrites sont vraies, que les plaintes sont fondées et que dans certains cas, le traitement accordé n’était pas adéquat…>> Le sergent Savard d’ajouter:<<… Il ne faut pas commencer à diminuer l’impact de ces plaintes. Nous voulons être très honnêtes avec les citoyens et nous admettons que la transition vers le nouveau poste de quartier ne s’est pas faite de façon toujours acceptable…>>.

En effet, depuis quelques années, la police de Montréal joue la carte de l’ouverture et de la transparence et ça marche! Le Sergent Savard n’avait rien à cacher lors de notre rencontre et nous avons reçu des explications et des engagements plus que satisfaisants de la part de ceux qui doivent nous protéger notamment, on serait sur le point de préparer des scéances de formation pour les policiers sur les réalités particulières du village. Nous suivrons d’ailleurs le développement de la situation avec le chef Fournel dans les mois à venir.

Onze heures de patrouille.

Voulant nous assurer de nos propres yeux du travail accompli et de la problématique actuelle, RG a demandé pour une seconde année de suite l’autorisation de patrouiller avec les policiers du 22 (anciennement le 33), ce qui nous a été immédiatement accordé. Le 23 mai dernier, notre journaliste patrouillait donc pendant 11 heures, de 20h à 7h du matin en compagnie de 4 policiers différents.

Une chose est claire, le village change et pas pour le mieux. Notre confrère Franco Nuovo de La Presse écrivait d’ailleurs récemment que le village serait devenu le quartier général des problèmes sociaux du Québec. Rétrospectivement, il faut savoir que les gais et lesbiennes ont fait beaucoup pour revaloriser ce quartier de Montréal. Le travail accompli au niveau de plusieurs organismes communautaires de même que par de courageux commerçants a produit des résultats enviés. Jusqu’à 1990, le village pouvait prétendre être une réussite et on pouvait y vivre presque en toute quiétude. Or depuis quelques années et particulièrement depuis l’année dernière, les choses changent et la criminalité revendique le Centre-sud. D’après un de nos policiers, plus de 100 piqueries, fréquentées par des narcomanes et des prostitués-es de toute sortes auraient pignon sur rue et c’est sans compter tous les squeegees, les centaines de prostituées, les 3000 sans abris et les inombrables punks qui vivent dans le quadrilatère. Mais au risque de nous répéter, que diable fait donc la police dans toute cette prolifération de problèmes socio-criminels? Devant ce qui est en passe de devenir cette année, une infestation grande envergure du village?

D’après tous les agents avec qui nous avons patrouillé, la police ferait ce qu’on lui demande de faire. Ils seraient d’ailleurs les premiers frustrés de ne pouvoir faire plus. Imaginez, ils ont beau arrêter les prostituées, les pimps, les drogués, les punks, etc, le lendemain ils sont tous dans la rue parce qu’il n’y aurait plus une seule place en prison. D’après un policier qui souhaite garder l’anonymat, les politiciens qui sont les seuls à pouvoir prendre les décisions relatives à ce problème ne les prennent pas. Ils se vautreraient derrière de vagues idées de concertation et seraient finalement à l’origine de l’inaction actuelle.

Ceux qui peuvent construire des prisons pour y placer les criminels ne le font pas. Ceux qui peuvent changer la loi sur l’aide juridique qui rendrait non admissibles les récidivistes criminels ne le font pas. Les avocats de la défense qui sont payés à même nos taxes font passer leurs clients pour des victimes dès qu’ils ont eu à faire à la police. Les procureurs de la couronne demandent aux policiers de ne plus arrêter les “piqueux”, ou qui que ce soit qui ne tue pas par manque de places en prison! Et ces organismes communautaires (subventionnés) qui se promènent dans le quartier pour rencontrer ces criminels et leur faire croire qu’ils sont des victimes du système alors que ce même système leur donne l’aide sociale, l’aide juridique, et la complicité de l’appareil judiciaire pour ne jamais prendre leurs responsabilités. D’après nos patrouilleurs, s’il fallait trouver des responsables à la situation actuelle, on pourrait commencer par cette liste!

Le policier est le bras de la justice et du gouvernement. Combien de fois ne m’a t-on pas répété lors de cette nuit de patrouille que le policier qui est occupé à nettoyer une piquerie, à contrôler les personnes à problèmes du village ou à donner des contraventions à des squeegees ne peuvent pas être partout à la fois. Il n’y aurait que 3 voitures dans tout le territoire du 22 (village) du soir au matin soit 6 policiers pour tout l’est du centre ville.

Encore des discours politiques

Dans le cadre de ce dossier, comme la plupart des policiers et des citoyens rencontrés semblaient considérer nos élus comme à l’origine même du problème, RG a tenté d’obtenir de chaque représentant local des gouvernements quelques commentaires brefs sur la situation. Nous leur avons demandé de nous indiquer ce qu’ils avaient fait individuellement et personnellement depuis la dernière année pour trouver une solution au problème et pour véritablement redonner aux citoyens la jouissance paisible de leur quartier?

D’abord M. Boulerice, député provincial de Ste-Marie-St-Jacques (village) a vite répondu à notre invitation et nous écrivait:<<…Pour ce qui est de mes actions, outre mon appui et les représentations faites auprès des différents ministères pour le dossier “Dire enfin la violence” qui s’adresse plus particulièrement à la communauté gaie et lesbienne, j’ai convoqué deux rencontres (septembre 1996 et mai 1997) très importantes à mon bureau de comté auxquelles assistaient les attachés politiques des cabinets des ministres et divers intevenants (…) afin de sensibiliser les ministres responsables à la situation dans le Centre-sud. Actuellement, j’appuie un projet d’expérience pilote qui a été déposé par la table interquartier de Montréal sur la prostitution et qui met en évidence l’importance de la collaboration et de la concertation entre les différents intervenants…>> Monsieur Boulerice poursuit sa lettre en complétant sa pensée.

Forcillo lui est plus pressé. Un petit coup de fil pour répondre à notre lettre mais sans plus. J’ai eu beau lui demander de m’écrire son opinion sur le sujet, rien à faire. Pour le moment, Monsieur Forcillo passe le plus clair de son temps à défendre son poste au parlement de Québec. Quant au député fédéral Gilles Duceppe, représentant du village à Ottawa, aucun signe de vie. Aux lecteurs de tirer leurs propres conclusions…

R.L.C.

1997- On recherche un vandale dans le village!

Thursday, January 27th, 2011

Depuis près de trois mois sévit dans le village un pseudo artiste qui peint des graffitis sur… les voitures, les vélos et les fenêtres des maisons. En effet, après plusieurs dizaines de milliers de dollars de dommages, plusieurs citoyens et groupes communautaires lancent un appel à la population du village pour que soit identifié le forcené.

L’individu en question peint à l’aérosol ce qui semblerait être une signature, on retrouverait plus de 200 de ces signatures dans le village et depuis 3 mois, le vandale aurait laissé sa trace sur plusieurs voitures du village, dans les vitres des résidences et sur des vélos attachés à l’extérieur des maisons. À noter que l’individu ne discrimine pas, toutes les cibles sont bonnes, de jour comme de nuit.

Toute personnes qui verrait un individu homme ou femme, peindre un graffiti à quelque endroit dans le quadrilatère Amherst, De Lorimier, René Lévesque et Sherbrooke est prié de communiquer immédiatement avec le 911 afin que la police puisse intercepter ce qui est en passe de devenir un cauchemar financiers pour les résidents du village.

R.L.C.

1997- La Fondation d’aide Directe SIDA-MTL et Nourri-Bêtes, Une campagne pour nourrir les animaux domestiques des personnes vivant avec le VIH!

Thursday, January 27th, 2011

En juin 1994, Gilbert MORIN, propriétaire de Nourri-Bêtes ouvrait son petit commerce d’animaux de compagnie sur la rue Amherst, dans le village. Trois ans plus tard, le petit commerçant est en passe de devenir le sauveteur des animaux des personnes atteintes. En effet, Gilbert Morin annonçait dernièrement son association avec la Fondation d’aide Directe SIDA-MTL (522-1993) afin de permettre aux propriétaires d’animaux vivant avec le VIH de pouvoir mieux nourrir leurs animaux et ultimement, de les conserver plus longtemps:<< Ce qui m’inquiétait depuis quelques années, c’était de voir des personnes malades se séparer de leur compagnon chien ou chat. Comme les revenus des personnes atteintes sont plutôt bas, ils ne pouvaient pas nourrir leurs animaux et devaient souvent s’en débarrasser…>> de nous raconter Gilbert Morin en entrevue.

<<…Ce qu’il faut comprendre, c’est que le chien ou le chat chez la personne atteinte a un effet thérapeutique certain. Les propriétaires d’animaux domestiques sont généralement plus calmes, ils reçoivent l’affection que leurs procurent leurs animaux et généralement, leur qualité de vie est grandement améliorée. Il fallait absolument penser à ces animaux et c’est là que j’interviens…>>

En effet, Gilbert Morin, qui contribuait déjà depuis plus de 2 ans en donnant régulièrement de la nourriture pour animaux à la Fondation se félicite de cette nouvelle union qui viendra soulager de nombreux propriétaires. Comment ça se passe? Très simple…

Chaque client qui souhaite faire un don dans la boite de la Fondation (aucun achat requis) pourra remplir un coupon lui donnant la chance de gagner 50$ de produits et nourriture chez Nourri-Bêtes. Les tirages se font le 15 du mois, la durée de cette campagne est indéterminée. À noter que toutes les sommes amassées dans la boite située chez Nourri-Bêtes serviront exclusivement à acheter de la nourriture pour animaux à la Fondation. Cette dernière invite donc les bénéficiaires à mentionner qu’ils ont un animal domestique, une aide pourra leur être offerte si nécessaire.

Enfin, Nourri-Bêtes n’offre pas que de la compassion à la communauté mais aussi une vaste gamme de marques de nourriture pour chiens et chats. Premier Choix, Pro Nature, Iams, Science diet, Natural Choice, Canine plus et plusieurs autres. À noter que Nourri-Bêtes est le seul qui offre un service de livraison sans frais. Nourri-Bêtes vend aussi de magnifiques chiots et minets, je vous invite à visiter cette charmante boutique de la rue Amherst sans tarder.

R.L.C.

1997- Vive L’Orchestre Symphonique de la Communauté de Montréal. Au diable “The Montreal Symphony Orchestra”.

Thursday, January 27th, 2011

Dans les gros mots de mai 1996, je questionnais la présence presque totale de musiciens étrangers dans notre orchestre symphonique de Montréal et m’inquiétais du sort des musiciens locaux laissés pour compte. En juin 1996, André Boulerice, l’ex-critique à la culture du Parti Québécois pendant 8 ans réagissait en affirmant dans nos pages qu’il n’y avait pas de problèmes, que tout allait bien. En novembre 1996, je questionnais la conférence de presse unilingue anglaise donnée par l’Orchestre Symphonique de Montréal mais on ne semblait pas réagir ailleurs que chez les musiciens montréalais jusqu’à aujourd’hui où mon collègue Claude Gingras (La Presse) a rendu public une situation encore plus problématique, l’anglais est bel et bien en train de gagner la bataille dans cet orchestre qui coûte des millions en subventions au gouvernement québécois. Je vous propose donc de lire quelques extraits de l’article de M. Gingras:

<<…Ma principale objection concerne la langue utilisée (pendant la répétition publique où il fallait payer 3$ l’entrée). L’image de l’OSM est hélas ternie par tant de premiers-pupîtres incapables de s’exprimer dans la langue principalement en usage dans cette ville où ils gagnent leurs vie depuis longtemps et qui ne semblent pas s’en formaliser le moins du monde. Le cas de Richard Roberts, le violon-solo, est d’autant plus inqualifiable que, même dans son intervention unilingue, l’homme n’a pu dire pourquoi, dans le scherzo, il joue sur deux instruments…>>

Alors Monsieur Boulerice? Quand allez-vous réaliser que les musiciens locaux n’ont plus leurs places dans NOTRE orchestre et quand allez-vous donner suite à vos nombreux discours dénonçant l’état de la culture au Québec? Évidemment, depuis que vous êtes au pouvoir, une laryngite vous empêche de parler, à moins que ce ne soit simplement une perte de mémoire? Où bien peut-être que si on vous le demandait dans la langue de l’OSM? Hey Andy, wake up will you!

Cependant, pendant que du coté de l’OSM on crache sur notre culture française, un nouvel orchestre voit le jour et promet de nous en faire voir de toutes les couleurs. Il s’agit de l’Orchestre Symphonique de la Communauté de Montréal, partiellement administré par la ville et quelques musiciens passionnés. Actuellement en période d’auditions pour recruter tous ses effectifs, l’orchestre pourrait bien faire un malheur très bientôt: <<… On a déjà plus d’une vingtaine de cordes et on se dirige vers la formation complète d’ici peu…>> nous informait madame Hétu, représentante de l’orchestre.

À noter qu’il y a encore de la place pour les cordes, les vents et particulièrement pour les cuivres. Toutes les personnes intéressées à faire l’audition peuvent contacter Monsieur Régis Bélanger au 872-2014. Pour ce qui est du concert inaugural, il faudra attendre encore un peu, une soixantaine de musiciens ça ne s’accorde pas du jour au lendemain… Vive le nouvel orchestre!

R.L.C.

Est-ce qu’il fait beau sur la planète Mars monsieur Boulerice?

1996- CCGLM À quand toute la vérité? Les gais et lesbiennes demandent toute la vérité.

Thursday, January 27th, 2011

En mars dernier, les administrateurs du CCGLM invitaient le Magazine RG à examiner les livres comptables et ce, en toute transparence. C’est d’ailleurs une demande de plus en plus fréquente de la population gaie et lesbienne auprès des organismes qui disent la représenter. Comme nous n’avions aucune plainte au sujet du centre, il ne nous apparaissait pas particulièrement urgent d’accepter l’invitation. Jusqu’au jour ou un ex-employé démissionnaire du projet Dire la Violence (administré par le CCGLM) portait plainte auprès du Ministère de la Sécurité du revenu du Québec, de l’Assurance-emploi et de la police de la C.U.M. pour “détournements de fonds, fausses factures, fraudes” et j’en passe…

RG a donc décidé d’accepter la dernière invitation datant de septembre du nouveau directeur du Centre, Monsieur Claude St-Pierre. Nous avons donc examiné méticuleusement les livres comptables allant d’avril 1995 à mars 1996. On nous a même offert des photocopies pour étude ultérieure. À la lecture de ces documents et sur la base des informations recueillies par notre journaliste auprès du plaignant Frégeau, une série d’irrégularités ont été constatées et des rencontres de discussion ont été tenues entre la rédaction de RG et le directeur St-Pierre. Dès le début, St-Pierre a vite fait de confirmer l’existence d’irrégularités. Sous prétexte de devoir gérer une entreprise communautaire avec trop peu de fonds, le directeur du CCGLM nous expliquait qu’il était d’usage dans le milieu de passer quelques fois outre les lois afin de boucler les fins de mois:<<… Nous ne sommes pas différents des autres organismes du même type…>> disait-il. Le stratagème consistait, dans le cas des bénéficiaires de l’Assurance-emploi, à émettre une avis de cessation d’emploi pour que l’employé reçoive du chômage. Au moment ou ce dernier commençait à recevoir son chèque correspondant à 57% de son salaire, le centre lui versait la différence de son salaire en dessous de la table et l’employé continuait son travail. Comme il n’était pas disponible à l’emploi (loi sur l’Assurance-emploi) on pourrait présumer qu’il était en infraction. L’employé ne payait pas d’impôt sur un revenu non déclaré et le CCGLM gardait son employé qui ne lui coûtait plus que 43% du salaire. Le principe était pratiquement le même pour les assistés sociaux. Dès la seconde rencontre, RG donc mettait en demeure verbalement le Centre, par l’entremise de son directeur, de corriger dans les 3 mois la série d’irrégularités constatées et admises afin de rétablir un climat de confiance vis-à-vis l’institution. St-Pierre acceptait de bon gré nos conditions.

À peine une semaine plus tard, le Ministre de la Métropole Serge Ménard coupait plus de 75% du budget du projet Dire enfin la Violence en attendant les résultats des enquêtes, le Centre communautaire lui, décrétait le blocus total envers RG. Est-ce que nous en savions trop?

Les faits

Les livres du CCGLM démontrent une série d’irrégularités qui, à ce jour, sont toujours inexpliquées. On a parlé plus tôt des assistés sociaux et des chômeurs employés du Centre qui recevaient des salaires supplémentaires, à même l’argent du projet Dire la Violence. Est-ce que le centre à déclaré ces salaires aux gouvernements? NON! Est-ce que les bénéficiaires ont déclaré ces revenus additionnels au B.S. ou au Chômage? NON. On qualifie dans les livres de “soutien administratif” ce qui est en réalité du travail au noir. Comme les chômeurs et les assistés sociaux auraient vu leurs chèques réduits en fonction de cet apport, personne n’avait intérêt à ce que ça se sache d’où les plaintes de Monsieur Frégeau. Non seulement les allégations de Frégeau étaient fondées dans les faits mais celui-ci ne mentionnait que la pointe de l’iceberg.

Un autre cas intéressant est celui de cet ordinateur qui aurait été vendu par Monsieur Stéphane Ruel, incidemment le conjoint de l’époque du Président du CCGLM Le Clerc, pour une somme de 3000$. Questionné sur ce qui serait un prix grossièrement gonflé pour un appareil de type IBM, le directeur St-Pierre admettait avoir payé en réalité seulement 1000$. À ce jour, aucune explication n’a été offerte quant à la destination du 2000$ restant. Favoritisme? Fausse facture? Détournement? Une chose est certaine, est-ce qu’une personne sensée accepterait de payer 3000$ pour un ordinateur et une imprimante usagés de marque IBM?

Des frais à gogo!?!

Les sommes versées à titre de salaire à des assistés sociaux ou à des bénéficiaires de l’Assurance-emploi (fraudeurs au sens de la loi si ils ne le déclarent pas) totalisent près de 14 000$ pour la dernière année fiscale ce qui n’est pas une mince affaire. Nous retrouvons entres autres, dans la liste des bénéficiaires, le nom de la compagnie Cintaxe. Curieux, nous demandions au directeur St-Pierre de nous dire de quel genre de travail s’occupait cette compagnie pour qu’elle emette des factures totalisant 2800$ en 3 mois. D’après St-Pierre, il s’agissait en fait d’une entreprise appartenant au frère de l’ex-directeur du Centre, Monsieur Denis Laporte, et qu’il s’agissait de travail de bureau. Comme nous avons l’habitude de vérifier toutes les informations qu’on veut bien nous donner, nous décidions quelques jours plus tard de communiquer avec cette compagnie. Quelle ne fut pas notre surprise que d’entendre à l’autre bout du fil la voix de Monsieur Michael Hendrix, administrateur du projet Dire la Violence et Porte-parole de la table de concertation des gais et lesbiennes (eux aussi administrés par le CCGLM). Afin d’en avoir le coeur net, RG a recueilli de l’Inspecteur général des institutions financières du Québec la fiche descriptive de la compagnie Cintaxe et en effet, cette compagnie est bel et bien enregistrée au seul nom de Monsieur Hendrix.

Tel est prit qui croyait prendre!

Dans son édition du 10 octobre, un petit journal gai de Montréal publiait un éditorial (en anglais of course) signé de la main de Monsieur Michael Hendrix dans lequel ce dernier niait toutes les alléguations et assurait la population que personne n’avait, de toute façon, bénéficié personnellement de sommes d’argent:<<… That no one had pocketed a cent. That we were shoked and humiliated that gossip about charges made by this ex-employee was beleived while no one even bothered asking us for the facts…>> Monsieur Hendrix a la mémoire courte car il a lui-même facturé au nom de sa compagnie plus de 2800$ en trois mois pour des services obscurs et qui plus est, il a toujours refusé de répondre à nos questions. Et que dire de l’ordinateur et des milliers d’autres dollars inexpliqués? Enfin, cette compagnie étant déclarée inactive depuis janvier 1995, toutes les factures étaient irrégulières et probablement aucun impôt n’a été payé sur ces sommes:<<… La compagnie Cintaxe est en infraction avec les lois sur l’impôt, avec celles des institutions financières du moins et n’a pas le droit d’émètre des factures…>> de nous confirmer l’Inspecteur général des institutions financières. On pourrait se demander enfin si Monsieur Hendrix ne se serait pas placé en conflit d’intérêt en se payant des sommes d’argent alors qu’il clame publiquement être administrateur bénévole du projet dire enfin la violence et de la table de concertation?

Un fonds multi-service qui devient multi-usage!

Dans les états financiers du Centre communautaire des gais et lesbiennes de Montréal de la dernière année, on peut y lire:<<… Le fonds de réserve spécial a été créé en juin 1995 lorsque l’assemblée générale annuelle avait donné le mandat aux membres du conseil d’administration de réaliser une campagne de levée de fonds pour la réalisation d’un Centre Multi Service (…) Les sommes amassées dans le cadre de ce projet ne peuvent être utilisées pour d’autres fins.>> Or, il appert aux livres que les sommes amassées auraient été utilisées par le CCGLM pour payer des salaires ce qui a été confirmé par le directeur St-Pierre. Il resterait actuellement moins de la moitié de ce qui a été amassé et on nous promet de rembourser ces sommes d’ici les fêtes. Ce qui inquiète dans cette dernière découverte c’est que la garantie donnée dans les états financiers est fausse et que toute la crédibilité du Centre est remise en question. Comment faire confiance à un organisme qui prêche d’un coté la bonne gestion et qui, de l’autre, se sert de fonds qui lui sont confiés pour un projet précis à des fins NON AUTORISEES par les donnateurs?

Le dernier mot à la population.

RG a certes constaté des irrégularités qu’il faudra bien un jour expliquer. Des milliers de gais et lesbiennes s’inquiètent des alléguations de Frégeau et des faits découverts par RG. Est-ce que le président du CCGLM, Monsieur Roger LeClerc, aura le courage d’affronter les gens qu’il dit représenter et d’expliquer ce qui semble être une histoire de mauvaise gestion? Est-ce que le Centre aura le même courage de nous dire la vérité et de corriger les choses qu’il n’en a de revendiquer de l’argent auprès des gouvernements en prétendant être un exemple à suivre? En attendant, la population gaie s’impatiente et exige la vérité de ceux qui la représente.

R.L.C.

1996- Welcome at the Montreal symphony orchestra! Un festival de littérature gaie et lesbienne biaisé!

Thursday, January 27th, 2011

L’Orchestre Symphonique de Montréal recevait dernièrement les chroniqueurs et journalistes culturels à une conférence de presse pour annoncer la programmation de la nouvelle saison. La presque totalité de la conférence s’est déroulée en anglais uniquement. Répondant à une question d’un journaliste à ce sujet, monsieur Dutoit répondait que l’anglais avait été choisi parce qu’il représentait la langue majoritaire des musiciens de l’orchestre. Quand on pense que le député Boulerice, dont le gouvernement subventionne massivement cet orchestre, déclarait récemment dans RG qu’il n’y avait pas trop d’étrangers à l’OSM et qu’il n’y avait pas de problèmes avec les artistes locaux et d’éventuels quotas, on aurait raison de croire que cette fois, il aurait vraiment mieux fait de vérifier ses informations. À quand les entreprises culturelles québécoises subventionnées réservées à nos artistes d’ici?

Il y a quelques mois se tenait à Montréal un festival de littérature gaie et lesbienne (L’Oeuvre au Rose) dans le cadre duquel un concours devait venir couronner plusieurs gagnants. Plusieurs personnalités ont été approchées afin qu’elles offrent des prix portant leur nom à des lauréats. L’idée en soit était bonne et le fait de stimuler la création littéraire à l’intérieur même de notre communauté ne pouvait déplaire à personne. Or, parmi les candidats dont plusieurs portaient des noms de plume et dont les responsables du concours ont envoyé les textes sous forme de brochure s’était glissée la co-organisatrice de l’événement, Laure Neuville utilisant un nom fictif.

Tout s’est bien déroulé, les gagnants proclamés et oh surprise, l’organisatrice se méritait un prix. Ce qui surprend dans cette affaire c’est que l’organisatrice d’un concours se soit permise d’y participer et d’y rafler un prix. Cette procédure est irrégulière d’après la Régie des loteries et courses du Québec, l’organisme régisseur de ce genre de concours. C’est seulement quelques mois plus tard, alors que cette même organisatrice se vantait publiquement de sa réussite que l’affaire a pris de l’ampleur.

Faut-il dénoncer publiquement de telles actions et risquer de nuire à la tenue du prochain concours? Il est à espérer que les responsables de l’évenement soient plus sévères avec leurs partenaires et ne prennent plus les participants et la presse pour des cruches!

R.L.C.

1996- Le Centre Communautaire des Gais et Lesbiennes de Montréal: Enquêtes multiples, allégations graves, subventions suspendues. La mèque des gais encore une fois dans l’eau chaude!

Thursday, January 27th, 2011

Le 29 septembre dernier, le Ministre André Ménard suspendait les subventions au projet “Dire enfin la Violence” après avoir découvert que le Ministère de la Sécurité du Revenu, que l’Assurance-chômage et que la police de la C.U.M. enquêtaient sur de nombreuses irrégularités financières. Or, RG avait déjà pratiquement terminé son enquête sur les livres comptables du CCGLM et avant même que nous puissions avoir des éclaircissements du président Roger LeClerc, le ministre agissait.

RG a toutefois été en mesure de constater dans les livres plusieurs irrégularités sur les salaires, certaines factures et des achats d’équipement. En entrevue, le Directeur Claude St-Pierre admettait la plupart des faits, en expliquant que les faits précédaient sa nomination Monsieur Benoît Frégeau, employé démissionnaire de “Dire enfin la Violence” affirmait en entrevue avoir justement quitté son emploi afin de ne plus voir son nom associé à des tractations financières irrégulières.

Monsieur Roger LeClerc, président du CCGLM et responsable du projet sur la violence envers les gais ayant ordonné à ses employés de ne pas adresser la parole aux journalistes de RG sous peine “d’avoir affaire à lui!!!” et Madame Claudine Metcalfe, coordonatrice du projet “Dire la Violence” n’ayant pas retournée nos trois demandes d’entrevue, RG informera ses lecteurs dans une prochaine édition des développements sur les trois plaintes et de notre propre enquête.

1996- Le village d’après ses habitants.

Thursday, January 27th, 2011

La semaine dernière, RG entreprenait un vox populis(vérifier l’ortho) sur la question du village gai. Nous voulions converser et rapporter les propos des gens qui y habitent, qui y travaillent et qui y consomment. Nous avons donc passé quelques heures au parc de l’Espoir à questionner tous ceux qui nous tombaient sous la main. 38 personnes furent abordées, 18 acceptèrent de répondre à nos questions plutôt ouvertes.

Un “ancien” gai nous raconte…

Comment trouvez-vous l’architecture du village et principalement celle de la rue Ste-Catherine?

Personnellement quand ça fait 30 ou 35 ans que vous habitez le quartier pis que vous avez vu les améliorations, vous levez le chapeau à travers tout ça et je sais qu’il y a encore des améliorations à faire mais Paris ne s’est pas construite en une journée.

Comment était le village il y a 30 ans?

On ne l’appelait pas le faubourg à la mélasse pour rien! Ce faubourg était aussi mal coté que le quartier Saint-Henri par exemple. Il avait une valeur égale.

En 30 ans, est-ce qu’il y a eu vraiment beaucoup de rénovations et est-ce que c’est mieux maintenant?

Si on faisait un chiffre de un à dix, je pourrais dire que je donnerais un bon huit pour l’amélioration.

Maintenant que l’architecture se serait améliorée, comment trouvez-vous l’économie du village? Son état de pauvreté ou de richesse dépendant du point de vue? Est-ce que les gens sont plus pauvres qu’ils l’étaient à l’époque?

C’est à dire qu’ils sont un peu plus en sécurité qu’il y a une trentaine d’années. À l’époque, il y avait énormément de familles nombreuses, beaucoup d’enfants, quand on parlait de la Saint-Vincent-de-Paul à travers Montréal, on le voyait ici dans le quartier, c’était pas ailleurs. Ça dénote à quel point il y avait énormément de pauvres et aujourd’hui, les pauvres qu’on a ne sont pas nécessairement des gens du village, ils viennent de l’extérieur. Quand je dis de l’extérieur, c’est de Québec, de Chicoutimi, d’un peu partout, on les reçoit. Ils viennent dans le village peut-être parce qu’on est plus ouvert dans le village qu’on est ouvert dans les autres quartiers?

Comment percevez-vous la présence de la police dans le village? Est-ce qu’il y en a trop ou pas assez?

Ni un ni l’autre. Je dirais qu’ils se font discrets et je l’apprécie beaucoup. Pour moi ça c’est plus important que de dire qu’on n’en voit pas du tout, qu’ils ne s’occupent pas de rien ou de les voir harceler le monde comme ça se fait à Québec.

Quel est d’après vous le plus bel édifice du village?

Je pense toujours que c’est celui qu’on appelle aujourd’hui l’édifice du KOX, l’ancien Théâtre Félix Le Clerc. C’est celui là.

Et le plus laid?

L’ancien théâtre chinois à coté du restaurant Cristal.

Vous sentez-vous en sécurité dans les rues du village?

Ah oui, il faut aller ailleurs pour le savoir. Si on compare avec Toronto où les gais se font énormément harceler par les “straights” … Ils ont souvent des batailles de gangs… Ici dans le village, je me suis toujours senti en sécurité peut-être parce que je mesure 6 pieds et que je pèse 200 livres. Mais je ne suis pas un “chicken”.

Est-ce que vous trouvez qu’il y a une présence suffisante du drapeau gai dans le village?

Moi je ne vois pas la nécessité de m’afficher gai. Je suis bien dans ma peau, je vais m’afficher parce que je suis bien dans ma peau. Si le drapeau était bien affiché dans les organismes communautaires passe encore car comme pour les gouvernements provinciaux et fédéral qui mettent leurs drapeaux au dessus de chaque bâtiment qu’ils administrent, ça serait normal que les organismes communautaires gais le fassent. j’ai par contre l’impression que si le drapeau devait être au dessus de chaque commerce gai, ça aurait un effet d’exclusion des “straights”. Ils auraient encore plus de raisons de ne pas s’intégrer à nous et ils nous le reprocherait.

Est-ce qu’il existe véritablement un village, une cellule communautaire unie ou est-ce que le village ne doit pas tout simplement son existence aux commerces gais qui se regroupent presque au même endroit?

C’est moins symbolique qu’il y a quelques années quand on constate tous les touristes qui viennent nous voir. Ils y viennent parce que c’est LE village mais aussi parce qu’on y retrouve l’essentiel de ce qu’on a de besoin en tant que communauté gaie. Il manque quelques boutiques par exemple. Moi, ce que déplore c’est le coté artistique.

Justement, quel est l’événement culturel gai qui se soit déroulé dans le village depuis un an dont vous vous souvenez le plus?

(long silence) …Rien. Désolé.

Des réponses qui se ressemblent

Ce qui surprend dans ce sondage qui n’a surtout pas la prétention d’être officiel et basé sur une méthodologie reconnue, c’est la similitude entre les réponses des personnes interrogées. Quand on demande quel est le plus bel édifice du village, 100% des répondants affirment que c’est l’ancien théâtre Félix Le Clerc, coin Alexandre de Sève et Sainte-Catherine. Sur la question concernant l’événement culturel dont ils se souviennent, encore une fois 100% des répondants ne peuvent tout simplement pas nommer un seul événement.

Grosso modo, les gais interrogés sont satisfaits de la qualité de vie dans leur village. Ils apprécient grandement le travail et la présence policière, ils se sentent en sécurité même s’ils admettent ne pas être assez informé des actes de violence qui s’y produisent (((comme l’affirme Serge S., caissier dans un sauna:<<… Je ne pensais pas qu’il y avait de la violence dans le village, on n’en entend pratiquement jamais parlé et ça nous donne une fausse impression de sécurité…>>.)))

Parmi les critiques plus spécifiques, on semble profondément agacé par tous les “quéteux” et clochards de toute sorte qui envahissent depuis quelques années ce que les gais ont eu tant de peine à rénover. (((Alexandre, étudiant en philo à l’UQAM déclare:<<… Ils ont souvent mon age, j’aimerais pouvoir les aider mais ils sont tellement menaçants, t’est plus en situation d’autodéfense qu’en situation d’aide. Peut-être que si ces gars-là avaient des cheveux normaux et moins de symboles de violence sur eux qu’on serait plus tenté de leur donner un trente sous…>>.)))La plupart des répondants seraient prêts à tolérer une plus grande répression policière si celle-ci était orientée vers les punks et les “quéteux”.

Finalement, toutes les personnes interrogées aiment leur village, considèrent qu’il y a assez de parcs, que la prostitution n’est pas un fléau et serait même un élément positif puisqu’il s’agirait d’un espèce de service public. On aimerait aussi plus de fleurs et moins de restaurants.

Que dire de l’état de la culture dans le village? (((Marco, un habitué des “gyms” du village nous dit:<<… Il y a tellement de publicité autour des méga-partys que le reste semble fade, moins intéressant…>>))). Bien que de nombreux événements culturels tels que Ganymède ou le Théâtre du Lys arc-en-ciel s’y produisent régulièrement, on semble inviter les promoteurs à faire plus de publicité dans les rues du village plutôt que dans les bars qui, disons-le, n’est pas le meilleur endroit pour y trouver des amateurs d’art!

Un remerciement particulier à monsieur Étienne Lapointe qui a su nous éclairer de sa longue expérience de la vie dans le village gai de Montréal.

R.L.C.

1996- 16 heures de patrouille avec la police du poste 33.

Thursday, January 27th, 2011

La police du village effectuait l’an dernier une série d’arrestations aux bars KOX et Katakombes, question de moeurs. La clientèle du village, enflammée par les propos de quelques leaders gais qui criaient au harcèlement et pis, à des mesures anti gaies, retirait une partie de sa confiance envers les policiers du poste 33. Afin de mieux comprendre la réalité du travail policier et pour voir, sans entraves, la façon de procéder de notre police, RG a obtenu l’autorisation des autorités du poste 33 de patrouiller dans le village, pendant deux quarts de travail de huit heures. En voici l’essentiel:

Il est 2 heures A.M., les deux constables Judy Costello et Julie Vézina patrouillent lentement sur la rue Ste-Élizabeth un peu au nord de Ste-Catherine. Des centaines sinon des milliers de badauds se promènent sur la Catherine en ce début de nuit chaude et de pleine lune. Soudain, un mouvement furtif, une ombre que seul un oeil averti peut entrevoir et aussitôt, Judy (alias oeil de lynx), demande à sa collègue de revenir en arrière. Réflexe immédiat de Julie qui ne pose pas de question, elle sait depuis longtemps que Judy a une sacré intuition. On arrive à la hauteur d’un petit cabanon et de nulle part apparaissent deux jeunes hommes à l’allure tout à fait ordinaire. Devant la surprise et les questions des policières, le plus grand admet être en train de fumer du hasch. Petite enquête pour vérifier si les deux mecs n’auraient pas de dossier ou de mandats; tout est beau, on les laisse aller.

Voilà un exemple du travail des policiers du poste 33, les policiers du village. Julie et Judy ne sont pas des novices et cumulent à elles deux, plus de 23 années d’ancienneté dont la majeure partie dans le secteur. Mères toutes les deux, elles ont fait le choix de mieux connaître le village gai et avouent qu’elles préfèrent de loin travailler dans le village plutôt que dans des quartiers plus calmes:<<… On commence à connaître les commerçants, les citoyens mais surtout, on apprend à reconnaître ceux qui viennent y faire du trafic de drogues, de la prostitution, ceux qui sont pas toujours “cleans”…>>

Les deux policières, qui font équipe depuis plusieurs années, se plient volontiers à nos questions quelques fois assez intimes. Judy aime raconter ses premiers souvenirs de patrouille dans le village. Originaire d’une famille anglophone de l’ouest de l’île, elle était loin de se douter que la faune du village pouvait être si active:<<… Alors que j’étais jeune cadette, je devais vérifier ce qui se passait dans une ruelle. Quand j’ai allumé ma lampe torchère, j’ai vu une ligne de gars qui s’enfilaient. Inutile de vous dire que ça sautait comme des lapins…>> dit-elle en riant.

Julie elle, aime plutôt raconter ses contacts avec la population gaie:<<… Je me sens très à l’aise quand je viens travailler avec les gais et lesbiennes. On m’accueille généralement très bien, on me salue quand je passe en voiture et j’ai l’impression de contribuer à donner une image du service de police qui est plus positive que certains pourraient le croire. Je suis très à l’aise d’entrer dans un bar pour faire baisser la musique ou pour faire une simple vérification. Des fois, je suis un peu plus gênée quand j’entre dans un bar de lesbiennes, on se fait cruiser et c’est pas mal rigolo…>>

Les interventions se succèdent et en moins de 3 heures, on aura eu le temps d’arrêter une femme recherchée pour avoir troublé la paix, d’avoir vérifié si une jeune fille était fugueuse, de faire baisser le niveau sonore du bar Fun Spot, quelques vols ou bagarres par-çi par-là et la nuit avance. Nos deux policières aiment parler de leurs sentiments face à la profession. Julie, qu’on surnomme “la tigresse affamée” et pas seulement pour ses fringales nocturnes pendant notre reportage, nous explique que la loi, qu’elle soit dans le village ou ailleurs à Montréal, est la même pour tout le monde. Comme les appels entrent de partout à la fois, les policiers doivent y appliquer les mêmes règles:<<… Comment pourrais t-on rester crédibles si on devait succomber aux revendications des groupes de pression. À en croire certains leaders de communautés culturelles, on devrait être plus souple avec tel groupe, changer notre façon devant une autre minorité… Là, les citoyens auraient raison de crier à l’injustice. Pour tous les citoyens de Montréal la loi est la même, notre rôle est de l’appliquer, pas de l’interpréter. La meilleure garantie du respect des droits des gais comme du reste de la population réside dans cette obligation à appliquer des standards identiques à tous…>> nous explique Julie.

Il faut dire que la criminalité du secteur 33 est bien particulière. C’est connu qu’au centre-ville, ça brasse beaucoup mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, le secteur du village présente une criminalité plus spécifique, différente. Le gay bashing est en effet très fréquent et les victimes sont encore trop réticentes à porter plainte:<<…Qu’une femme se fasse agresser sur la rue ou qu’un gai mange une volée simplement parce qu’il est gai pour nous, c’est la même chose. Nous ne sommes pas là pour juger l’orientation sexuelle des personnes mais bien pour assurer l’ordre auprès de tous les citoyens. Les gais et lesbiennes sont encore trop craintifs à porter plainte de peur de devoir expliquer ce qu’ils sont. Il se trompent. Avec le signalement de l’agresseur donné dans les minutes qui suivent l’attaque, c’est beaucoup plus facile de tenter de l’attraper et de libérer le village de tels individus…>> nous confient les deux policières.

La constable Vézina conseille à toutes les victimes de ne jamais hésiter à porter plainte. Comme le poste 33 travaille en étroite collaboration avec le projet “Dire enfin la violence” du Centre Communautaire des Gais et Lesbiennes de Montréal, les victimes peuvent se présenter directement au CCGLM et déposer leur plainte.

Une patrouille de jour bien différente!

Afin d’en savoir d’avantage sur la criminalité du village, RG a décidé de refaire une seconde patrouille mais cette fois-ci, de jour et avec deux hommes policiers. Comme prévu, la clientèle de jour est fort différente de la faune plus sauvage de la nuit. C’est en compagnie des constables Denis Deragon et Eric Charbonneau que nous sommes allé travailler dès 7 heures du matin, un lundi.

D’abord, comme les commerces n’ouvrent qu’à neuf heures, il n’y a généralement pas beaucoup d’action avant cette heure et les policiers se concentrent plus sur la sécurité routière. La routine quoi! Jusqu’au moment où les événements se bousculent. Un suspect qui vient de frapper un commerçant se sauve de la Place Berri. Sans perdre une seconde, nos deux policiers partent à sa poursuite sirènes hurlantes. Le suspect ayant emprunté une rue à pied qui est sens contraire à la circulation, les policiers doivent continuer la poursuite à pied. Qu’à cela ne tienne, voilà nos deux compères à sa poursuite et il ne se passe pas une minute avant que le suspect ne soit arrêté:<<… C’est pas toujours comme ça, la dernière fois que j’ai du courir après un suspect date de deux semaines…>> nous explique le constable Deragon qui cumule, à 26 ans, presque 6 années d’ancienneté dont bientôt deux au poste 33.

Lors de notre patrouille avec les deux policiers masculins, on a pu constater que la manière change mais que le discours reste le même. On semble gérer le poste 33 comme une entreprise qui a le plus grand soucis du service à la clientèle:<<… Il n’y a pas si longtemps, je dois avouer que les policiers du 33 avaient une attitude différente envers les gais du village. Un manque de compréhension de la réalité gais était probablement à l’origine de cet inconfort. Jusqu’à ce qu’au fil du temps, on s’aperçoive que les gais entretenaient leur quartier, achetaient de vieilles maisons pour les rénover avec goût. Les gais rendaient eux-mêmes un quartier réputé comme “tough”, beaucoup plus sécuritaire. Il devenait donc de plus en plus agréable de travailler avec eux à garder sécuritaire ce qu’ils avaient mis beaucoup de temps et d’argent à changer…>> nous explique un enquêteur qui a passé plus de 25 ans au 33.

Juste avant de quitter nos policiers, j’ai eu l’occasion d’assister à l’arrestation d’un “squeegee”, vous savez, ces nettoyeurs de pare-brise punks au coin des rues. En effectuant une simple vérification de son identité, le suspect de 17 ans a eu peur et s’est enfui par surprise. Mal lui en prit, il ne savait pas qu’il avait deux courseurs entraînés à ses trousses et en une fraction de seconde, nos deux policiers l’attrapaient, lui donnaient une petite dose de poivre de cayenne pour mieux le maîtriser et le transportaient dans le véhicule de police. Le suspect n’aura eu le temps que de faire ses prières avant de se retrouver en prison.

Enfin, ce qui étonne toutefois dans notre dernière patrouille, c’est qu’il a été impossible de prendre des photos de nos policiers, du lieutenant de garde et de l’enquêteur. Personne ne voulait se faire prendre en photo pour le bénéfice de nos lecteurs. Nous comprenons la timidité de certains, l’habitude de travailler dans l’ombre de d’autres mais quand tous les intervenants d’un quart de travail refusent de se faire photographier après avoir passé une journée à patrouiller avec un journaliste, à lui vanter la transparence du service de police, ça laisse une drôle d’impression qu’un prochain dossier pourra sûrement mieux expliquer.

Nous tenons à remercier l’équipe no 4 du poste 33 pour sa collaboration enthousiaste à notre dossier de même que ses deux sergents, Laporte et Guindon, pour avoir facilité notre reportage. Un remerciement particulier à la constable Gascon, toujours volontaire pour collaborer avec RG. Enfin, merci aux constables Vézina, Costello, Charbonneau et Deragon pour avoir supporté un journaliste à leurs coté pendant 16 heures.

R.L.C.

1995- La ligue de hockey des Dragons de Montréal “Des soirées chaudes”

Thursday, January 27th, 2011

J’assiste aujourd’hui pour la troisième fois à une partie de hockey de la ligue de hockey des Dragons de Montréal et je ne m’en lasse pas. Les rondelles pleuvent, les échanges sont musclés, les joueurs sont visiblement des pros. La ligue regroupe 4 équipes, près d’une quinzaine de réservistes en plus des 44 joueurs réguliers et elle est officiellement gaie même si on y compte quelques hétéros par-çi par-là.

A vrai dire je ne m’imaginais pas avoir devant moi une organisation aussi efficace. Détenteurs d’une médaille d’or des derniers jeux olympiques gais de New-York, ils nous le prouvent deux fois par semaine. Il faut dire que la ligue est appuyée financièrement par quatre gros bars de Montréal, la California, Max, le Campus et l’Agora. Chaque bar commandite l’uniforme des équipes et on semble très satisfaits, aux dires des proprios, de ce genre de publicité.

Ligue de hockey basée sur la camaraderie et la participation, il ne faudra pas s’attendre aux bagarres typiques des Canadiens de Montréal même si à l’occasion, la patience d’un joueur sera mise à l’épreuve. On a plutôt l’impression, en assistant aux parties, que les joueurs s’amusent tout en apprenant les techniques du sport avec les plus expérimentés:<<… On est vraiment comme une famille, on passe beaucoup de temps ensemble même à l’extérieur des parties, on va au théâtre ensemble, on fait des soupers, on va camper au chalet d’un des gars et on est toujours là pour les autres. C’est pas de la camaraderie, c’est plutôt de la confrérie…>> Pour ceux qui auraient des doutes sur le niveau des équipes, sachez qu’il y a même un ex-joueur de la ligue Nationale de hockey qui participe et ce n’est pas le plus gros compteur. Ca vous donne une idée?

La ligue tente de projeter une image du milieu gai qui diffère grandement des stéréotypes et des clichés à notre endroit. Des grands gars qui font un sport de contact, qui jouent aussi bien que les pros et qui, même si la plupart sont célibataires, considèrent qu’il existe une vie gaie à l’extérieur du village, voilà ce que souhaite transmettre comme message ces habiles patineurs. Les gradins sont peuplés de quelques conjoints des joueurs et de quelques spectateurs et si comme moi vous aimez le hockey mais que vous êtes un solitaire, n’hésitez pas, on s’y fait de nouveaux amis rapidement.

La saison régulière est déjà commencée depuis le 8 septembre et se poursuivra jusqu’au 24 février 1996. Suivront les séries éliminatoires du 1er au 16 mars et les finales se tiendront les 22, 23, 29 et 30 mars 1996. Les parties du vendredi se déroulent à l’aréna Mont-Royal 4365 rue Cartier, celles du samedi à l’aréna Camilien Houde 1696 rue Montcalme. Allez-y en grand nombre, Les Dragons de Montréal sauront vous accueillir à bras ouverts, habillez-vous simplement chaudement histoire de profiter pleinement du spectacle. Pour plus de renseignements sur les horaires et les adresses, contactez monsieur Claude Girard au 761-3913.

1995- 1ère ronde de questions Questions moins importantes à poser Bad Boy Club Montréal et de Sida Bénévoles Montréal

Thursday, January 27th, 2011

Mémo du 19 février 1993 – BBCM

- Au sujet des explication sur les dépenses du “Saint at large”, Vézina dit avoir payé 5000$ U.S. en frais d’utilisation du nom et que RG s’est trompé avec l’éditorial.

• Un seul chèque a été envoyé au “Saint” pour la somme de 1999.84$ U.S. Chèque no. 020 daté du 7 septembre 1992. Il manque donc 3000$ U.S. soit, 4050$ can.

Bilan final du Black and Blue Party 1992

- Dons spéciaux: Gouvernement du Québec 3000$, venant probablement du Ministère du Tourisme.

- Facture du Métropolis: Elle n’est pas datée donc officiellement non comptabilisée dans les chiffres du Métropolis.

- 60 T-shirts de Steve Byer, facture non datée et non officielle,

- Caméléon, le BBCM aurait payé 1150$ pour des services d’infographie. On trouve sur le marché les mêmes services pour 660$.

• On facture deux fois pour le même service avec des noms différents: Conception graphique 400$ et Infographie 980$. Ces deux titres veulent dire la même chose. En gonflant la facture, on peut effectuer un faux don de 400$ comme indiqué sur la facture et gagner son profit quand même.

Factures de Gervais-Gagnon et associés

- Il se paie à lui-même des frais. Les chèques sont du BBCM et à l’ordre de sa propre compagnie. Il se facture aussi des taxes qui ne sont probablement pas versées.

• Total qu’il s’est versé pour un seul événement: 2783.77$

Location de locaux, bureau pour le BBCM

- Vézina affirmerait payer un loyer comme l’indique le bilan financier.

• Il n’y a aucun bail à son nom au dossier. Le compte bancaire ne démontre aucun paiement de loyer entre le 1er juin 1994 et le 29 décembre 1994. Comment expliquer alors les frais d’administration si élevés sans loyer?

Facture du 23 novembre 1992 de madame Thibaudat

- Il affirme avoir payé 220$ pour du traitement de texte à 20$/heure. • Le marché actuel offre le même service, par plusieurs annonces dans Voir et d’autres journaux pour environ 10$/heure. Il aurait payé le double de la moyenne. A noter que ce n’est pas une facture officielle et que les taxes ne sont pas perçues.

Bilan Wild and Wet 1993

- Il aurait payé un D.J. de New-York pour l’avion et l’hôtel: 490.76$

• Compte tenu du nombre d’invitations faites auprès des D.J. de New-York au cours d’une année, est-ce raisonnable de voyager ces gens alors qu’il y a tout ce qu’il faut à Montréal pour beaucoup moins?

Mémo du 19 février 1993

- Il affirme avoir l’aide financière de Burrows Welcome pour les timbres.

• Où sont les factures? la lettre d’acceptation?

Mémo du 19 février 1993

- Il affirme payer comptant pour éviter, en sous entendu, les taxes.

• C’est légal?

Communiqué BBCM 3 septembre 1993

- Il invite le groupe Captain Hollywood.

• Frais d’avion, d’hôtel et de bouffe? Les droits de l’Union des Artistes doivent être payés, facture? Ca coûte cher un groupe comme ca plusieurs fois l’année!

Communiqué 3 septembre 1993

- 4ème paragraphe:…but ultime,(…) pour Sida Bénévoles Montréal.

• Avec les 5000$ aux club aquatique et les 1000$ à la mission en Amérique du Sud, nous sommes loin de ce qui est traditionnellement annoncé par BBCM. Les acheteurs de billets et commanditaires acceptent t’ils qu’on prenne l’argent du SIDA pour ce genre de subvention? Consultation sur le sujet? Sondage auprès des utilisateurs?

Bilan final ACCM

- 3ème paragraphe: BBCM, un groupe……soirées bénéfices pour le SIDA…

• Toujours la question des 6000$ à autre chose que le SIDA et mentionné à la clause précédente. On est encore loin de la vocation annoncée par le BBCM et l’ACCM.

Bilan final ACCM

- 4ème paragraphe: Tous les fonds…..utilisés pour payer des dépenses légitimes. Factures vérifiées à l’appui.

• Pourtant le rapport final du Black and Blue 1992 indique: Montant résiduel dans le compte du BBCM de 1104.73$. L’affirmation contredit les faits.

Facture Mirror

- Total dû: 745.58$

• Le total a été modifié à la main, aucune nouvelle facture, aucune signature pour le nouveau solde.

Facture J.J. Fauchois, fleurs

- On affirme qu’il y a eu commandite.

• La réalité est qu’on a payé 404.46$ pour une supposée valeur réelle de 1500$.

Fax de Yves Guilbault inc.

- 1465$ pour décorer la salle.

• Aucune facture. Seulement un fax sans les taxes. C’est légal?

Chèque no. 021 à Jonathan Smith du 7 septembre 1992

- Payé en $ U.S.

• Qui est-ce? Facture? Taxes?

Reçu de Steve Byer

- 60 T-Shirts à 450$

• Facture officielle? Taxes?

Reçu de Michel Mercure, Transoptique inc.

- 3 bannières pour 600$

• Facture officielle? Taxes?

Frais BBCM C. Beaudry

- On y mentionne deux fois le terme promotion. Total de 148.52$

• Factures, Taxes, Gonflage de prix?

Communiqué du 15 septembre 1993 Solotech et Laserlite FX

• Factures? Taxes?

Suzanne Morabito de New-York

• Factures pour le voyage? hôtel? dépenses?

Communiqué du 15 septembre 1993

- Les T-shirts seraient commandités.

• Pourtant, les frais figurent dans le rapport des dépenses et le bilan ne fait pas mention d’un don.

- Page 2, par.5: Artiste invité

• Qui est l’artiste? Cachet? Droits de l’Union des Artistes?

Artistes invités de New-York

- Plusieurs artistes invités des Etats-Unis

• Et les visas de travail? Le Canada ne donne pas de visas de travail pour ce genre de travailleurs. Est-ce que l’Union des Artistes qui contrôle les droits a reçu paiement des taxes de travail pour tous les américains et les canadiens qui ont reçu 9000$ en cachets? La taxe de travail à la Guilde des Musiciens est de 9.2%

Communiqué du 14 avril 1994-BBCM Wild Wet 94

- Toujours ce D.J. de New-York.

• Cachets, hôtel, bouffe, artistes invités au même événement, combien, coût?

- Paragraphe 6: Partout et depuis toujours on indique que tout est au profit de Sida Bénévoles Montréal.

• Faux: Ils donnent aux autres fondations, 5000$ au club aquatique et 1000 à la mission en Amérique du Sud.

• Sur 4 membres du conseil d’administration du BBCM, 3 sont avec l’ACCM. Conflit d’intérêt?

1995- ACCM – SIDA Bénévoles Montréal Comment faire disparaître une piastre

Thursday, January 27th, 2011

Dans l’article précédent sur le Bad Boy Club Montréal, on a démontré sans l’ombre d’un doute, que les sommes amassées étaient loin d’aller aux sidéens. En effet, suite à l’étude du rapport annuel, il a été démontré que seulement 30% de chaque dollar servait aux dons. Un des organismes choyé dans ces dons est le Aids Community Care Montreal (ACCM) ou SIDA Bénévoles Montréal, présidé par monsieur Lynn PERKINS, qui reçoit plus de 50% de la part du gâteau. Lors de notre étude, il a été encore une fois démontré que cet organisme n’utilise pas les sommes reçues de façon convenable et en voici les principales raisons.

L’avis de notre expert sur les états financiers

Comme pour le dossier du BBCM, RG a fait appel aux services d’un expert comptable reconnu de l’Ordre des Comptables Agréés du Québec et voici un résumé de ses conclusions suite à l’étude approfondie des états financiers de l’ACCM, rédigés en anglais uniquement:<<…D’ABORD, IL FAUT SAVOIR QUE LE COMPTABLE DE L’ACCM, monsieur MICHEL BENOIT, N’EST PAS ENREGISTRÉ COMME PRATICIEN DE LA COMPTABILITÉ PUBLIQUE, AVEC LA COUVERTURE D’UNE ASSURANCE RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE, IL EST UN EMPLOYÉ DE LA VILLE DE MONTRÉAL. Il devient par la force des choses complice de la direction en cas de poursuite, d’enquête ou autre. Il risque d’être accusé d’avoir contribué à induire le public en erreur (l’accusation la plus grave pour un comptable agréé). Au sujet de la mention ERRATUM, il y a des règles prescrites d’information additionnelle à produire dans un tel cas, l’utilisation actuelle de ce terme fait très amateur. En conclusions, comme nous nous retrouvons avec des états financiers qui ont l’allure d’états financiers vérifiés, mais qui n’en sont pas vraiment, il y a tout lieu de présumer compte tenu de l’importance des transactions de l’organisme, que plusieurs faiblesses existent dans le contrôle interne. Un mandat de vérification par un expert-comptable accrédité aurait pour conséquence de faire ressortir ces faiblesses…>

Où est l’argent des sidéens?

Il est plutôt rare qu’un organisme offrant des services aux sidéens puisse se payer des certificats à terme rapportant des intérêts. En principe, les sommes recueillies doivent toutes être consacrées à l’aide directe aux malades, comme le mentionne la charte de l’ACCM. Rien que pour l’année 1993, ACCM-SIDA Bénévoles Montréal avait placé 90,000$ en certificats bancaires rapportant 3,551$ en intérêts. Cet argent qui aurait du, en principe, être consacré aux services aux sidéens est donc bloqué dans des certificats et a sûrement pour unique but d’assurer le salaire du président pour une longue période…

Un ratio des plus inacceptables

Dans les états financiers de l’ACCM obtenus par RG, on y constate que pour un budget annuel de 287,557$ moins de 22% (64,177$) vont aux services à la clientèle. Le reste soit 223,380$ vont aux salaires, avantages marginaux et frais administratifs divers de l’ACCM.

CONTRIBUTION BIDON AUX MEDICAMENTS

Dans une lettre datée du 5 mai 1995 et adressée au Ministre de la santé Jean Rochon, le CPAVIH, organisme représentant les personnes atteintes du VIH au Québec, parlant entre autres au nom de l’ACCM-SIDA Bénévoles Montreal disait ceci: <<…le CPAVIH vous écrivait dernièrement afin de manifester son inquiétude face à l’accessibilité des médicaments-SIDA et plus particulièrement, l’échec auquel font face les fonds de dépannage-médicaments…>> Ce que souhaitait exprimer le président du CPAVIH, monsieur Carl BOUSQUET, c’est que les organismes comme l’ACCM ne pouvaient plus augmenter leur part au fonds de dépannage-médicaments. La réalité est toutefois bien différente et le ministre aurait avantage à consulter les états financiers avant de verser plus d’argent comme demandé car il y constaterait que pour toute l’année 1994, l’ACCM-SIDA Bénévoles Montreal n’aura versée que la somme ridicule de 214$ au fonds. Elle n’aura donc versée que 0.07% de son budget annuel et si ce n’est pas une honte, c’est un scandale pour les malades!

L’ACCM annonce aussi dans ses états financiers un programme de zoothérapie bénéficiant à 322 personnes. Après vérification auprès d’une source sure, RG a appris qu’en réalité le chiffre est grossièrement exagéré et que seulement une trentaire de personnes par mois se présenteraient aux scéances. On estimerait plutot qu’un maximum de 150 personnes participeraient au programme et sur ce nombre, une dizaine de personnes seraient vraiment séropositives. En entrevue, la vétérinaire du programme nous informe qu’elle est effectivement payée, qu’il y a contrat avec l’ACCM même si ce n’est pas au tarif régulier.

Conclusions, un tableau révélateur

Grâce à l’étude des états financiers des deux organismes amasseurs de fonds pour le SIDA que sont le Bad Boy Club Montréal et le Aids Community Care Montreal (ACCM)-SIDA Bénévoles Montréal, on doit conclure qu’une infime partie des sommes vont véritablement aux malades. Voici un tableau éloquent sur la destination de l’argent des donateurs, acheteurs de billets pour les danses et commanditaires.

Pour chaque $ versé au BBCM:

0.35$ est versé à l’ACCM-SIDA Bénévoles Montréal

Une fois les salaires et autres frais administratifs de l’ACCM payés,

0.07$ soit 7 cents seront disponibles aux malades

à la condition que l’ACCM ne le convertisse pas en certificats de dépôts bancaires ce qui réduirait encore plus le total.

Un dollar versé au BBCM et à l’ACCM ne vaut actuellement que 7 cents pour les malades. Puisqu’aucune loi n’interdit un tel résultat auprès des organismes sans but lucratif, il ne faudra compter que sur le jugement de l’opinion publique pour mettre un terme à de telles gestions.

1995- Le Bad Boy Club Montréal La folie des grandeurs

Thursday, January 27th, 2011

Depuis maintenant près de 8 mois, RG procède à une enquête de fonds sur les activités du Bad Boy Club Montréal (BBCM), présidé par monsieur Robert VEZINA et nous publions aujourd’hui, en exclusivité, les résultats de nos recherches. D’abord, le BBCM est un organisme sans but lucratif (OSBL) voué à l’organisation de méga partys afin d’en verser les profits nets aux malades du SIDA. Récemment incorporé, la charte indiquait clairement le mot SIDA comme seul mandat. Quand on gère un OSBL qui ne vit que des commandites, des dons et de la vente de billets pour les danses, on doit exercer une gestion rigoureuse car dans ce cas-ci, le BBCM agit à titre de gestionnaire de l’argent des sidéens. Il doit tenir une comptabilité impeccable, produire un rapport annuel vérifié des états financiers, assurer un contrôle parfait des dépenses et rendre des compte de façon transparente au public qui lui confie des sommes d’argent importantes.

A la suite de notre enquête et grâce à la collaboration de nombreux spécialistes en comptabilité et en droit, il apparaît que le BBCM est loin d’être adéquat dans sa gestion et une question se pose maintenant à la population: Devons-nous continuer à financer un tel organisme?

UN RATIO INACCEPTABLE

Notre attention a été attirée dès le début par le ratio présenté dans les états financiers. Le ratio est ce calcul qui permet d’établir le pourcentage de chaque dollar utilisé pour l’administration interne et ce qui restera pour les sidéens. Le pourcentage obtenu représente donc ce qui est utilisé par l’organisme pour ses dépenses, le reste allant à la cause. Il y a deux modèles actuellement reconnus au Québec: Le ratio gouvernemental qui est de l’ordre de 50% et celui des organismes communautaires en général qui lui, est d’environ 25%. On a donc comparé les ratios de Centraide (22%), ceux de la Fondation Joel Grégory (10%), de Miels-Québec (25%) avec ceux du BBCM (72%) et les conclusions sont alarmantes. Pour chaque dollar reçu pour le SIDA, BBCM dépense 72 cents pour ses propres affaires. Il reste à peine 28 cents pour les malades. Cette performance est jugée par la référence en la matière soit Centraide, comme inacceptable et devrait être dénoncée. Chez BBCM, on expliquera un tel résultat par le fait que produire des “gros shows”, ça coûte beaucoup d’argent!

DES DEPENSES FRIVOLES

Oui, on en dépense de l’argent au Bad Boy Club Montréal et même si les sommes investies sont généralement accompagnées de reçus officiels, il faut se questionner sur la pertinence de ces dépenses. Quelques exemples: Pour une seule soirée, à la danse Black and Blue 1994, on aura payé 34,068$ pour l’éclairage et le système de son. Pour le même événement, on aura payé un loyer de 19,551$ (location de la salle pour un soir), des frais de promotion de 27,853$ et on se sera payé des frais d’administration de près de 40,000$. N’oublions pas que l’organisme est entièrement bénévole, il y a lieu de se questionner sur la véritable utilisation des sommes dépensées.

DES ETATS FINANCIERS NON CONFORMES

Pour pouvoir arriver à de telles conclusions, RG s’est servi des états financiers fournis par le BBCM. Afin d’en savoir plus long sur le document, nous avons demandé l’aide d’un expert-comptable, dûment reconnu par la Corporation des Comptables Agréés du Québec et voici les conclusions tirées par le spécialiste: <<…Les états financiers du BBCM sont très incomplets. Si ces pages sont les seules qui viennent du BBCM, il devient clair que la direction veut limiter l’information. Les pages reçues sont des extraits d’états financiers qui laissent voir quelques faiblesses. Si l’expert comptable du BBCM, monsieur Howard WARNER, laisse croire que les états financiers qu’il signe sous son nom sont vérifiés alors qu’il ne le sont pas, il s’expose à des accusations de tenter d’induire le public en erreur. De plus, s’il est comptable agréé il s’expose à subir des restrictions quant à son droit de pratique…>>

La firme engagée par le BBCM est la Warner, Williams & Associés. Le comptable WARNER signe le rapport de vérification daté du 28 juin 1995 et nous assure que tout est conforme. RG a découvert que la firme en question n’était même pas inscrite à l’Ordre des Comptables du Québec et que le comptable lui, y était inscrit comme NON PRATICIEN. D’après notre expert, le comptable n’est pas habileté à signer un rapport puisque comme NON PRATICIEN, il n’est pas soumis aux examens de contrôle de l’Ordre et qu’il n’est pas détenteur d’une assurance responsabilité professionnelle. <<…LA FIRME WARNER, WILLIAMS & ASSOCIÉS N’EST PAS ENREGISTRÉE AUPRES DE L’ORDRE DES COMPTABLES AGRÉÉS. LES ÉTATS FINANCIERS QUI NOUS CONCERNENT, LAISSANT CROIRE QU’ILS SONT VERIFIES PAR UN PROFESSIONNEL HABILETE A LE FAIRE, SONT EN CONSEQUENCE FORT DISCUTABLES, ET N’ONT PAS PLUS DE VALEUR QUE N’IMPORTE QUEL RAPPORT PRODUIT PAR UN MEMBRE DE LA DIRECTION…>>

Notre expert poursuit:<<… La présentation générale ne respecte pas les standards de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA).Les auteurs des états financiers confondent entre SUBVENTION, CONTRIBUTION, COMMANDITES et DONS. Le terme Subvention n’est utilisable que pour qualifier des sommes versées par le gouvernement. Tout ce qui vient d’une autre source ne peut être qualifié de SUBVENTIONS et ce, depuis 1971. Le BBCM utilise ce terme erroné pour parler des sommes reçues par les entreprises et les commerces. Le public pourrait être confondu.

UN COMPTABLE NON PRATICIEN

Dans le cas du comptable WARNER, les erreurs sont considérées comme graves par l’Ordre des Comptables. Commençons par son rapport signé sur un papier avec son en-tête mais accompagné des états financiers sur du papier identifié à la firme Warner, Williams & Associés. Cette société n’étant pas inscrite officiellement à l’Ordre, elle ne peut produire un rapport officiel. Lors d’une éventuelle vérification de Revenu Québec, les états financiers ne seraient pas validés. Le public est encore une fois berné.

DES IRREGULARITES SUR LES FACTURES

Lors de l’étude des documents du BBCM, RG a noté la présence d’une quantité importante de factures non officielles. Plusieurs de ces documents étaient rédigés sur du papier à en-têtes d’un organisme inconnu ou simplement sur du papier blanc. A plusieurs reprises, aucune taxes n’étaient réclamées. Il y a pourtant un principe de base important chez les gouvernements quand vient le temps de subventionner un organisme communautaire; Ce qui est donné d’une main doit pouvoir être récupéré de l’autre par le respect des taxes. Si le gouvernement verse 3000$, il s’attend à ce que l’organisme paie ses taxes. Dans le cas du BBCM, un nombre important de factures ne sont pas taxées et le président VEZINA admet qu’il voulait sauver des frais:<<… De toute façon à cette époque, le Bad Boy Club Montréal n’était pas incorporé et je ne savais pas qu’il fallait payer les taxes…>> VEZINA aurait du savoir que l’incorporation ne libère pas l’organisme du paiement des taxes. Toutes les sommes recues avant l’incorporation sont considérées comme un revenu de monsieur VEZINA et actuellement, il n’aurait payé aucun impot et serait considéré par Revenu Québec comme délinquant. Ajoutons qu’au soutien de ce dossier, le Gouvernement fédéral vient de refuser pour la seconde fois le statut d’organisme de charité au BBCM. Question de gestion!

DES LIENS ILLEGAUX AVEC SIDA BENEVOLES MTL-ACCM

Tout au long de cette enquête, on a remarqué de nombreux liens entre le BBCM et l’organisme AIDS COMMUNITY CARE MONTREAL (ACCM) ou SIDA BENEVOLES MONTREAL. Robert VEZINA, président du BBCM est vite à nous informer qu’il n’y a aucun conflit d’intérêt entre les deux organismes et que la population peut dormir en paix. Pourtant, la réalité est flagrante. Le président de l’ACCM-SIDA BENEVOLES MONTREAL, monsieur Lynn PERKINS est depuis de nombreuses années à la direction du BBCM et siège dans les conseils d’administration des deux organismes. Il serait même un membre fondateur des deux organismes d’après une récente entrevue dans Fugues (août 1995). De plus, RG a découvert que le BBCM se servait de chèques à l’en-tête des deux organismes, ACCM/Bad Boy Club Montréal. Le signataire non autorisé de ces chèques était Robert VEZINA. Quand on a deux fondations avec deux conseils d’administration distincts à deux adresses différentes mais avec un seul compte conjoint, ça devient du conflit d’intérêt incestueux. Enfin, notons que l’ACCM a versée au BBCM en 1993 un total de 7500$ en commandites. La charte de l’ACCM est pourtant éloquente à ce sujet, l’organisme existe pour les sidéens et non pour financer les partys du Bad Boy Club Montréal!

UNE RESOLUTION TROMPEUSE

Toujours dans le but de mieux paraître dans l’opinion publique, le BBCM se votait dernièrement une résolution enlevant le droit de vote de monsieur PERKINS (président de l’ACCM!!!) pour “les décisions concernant les contributions de la Fondation BBCM à des groupes d’aide directe aux personnes atteintes du SIDA à Montréal”. On voulait, par cette résolution, donner l’impression que monsieur PERKINS ne pouvait se verser de l’argent d’une fondation à l’autre puisqu’il siège aux deux. Quelques vérifications à l’Inspecteur Général des Institutions Financières du Gouvernement du Québec et la vérité apparaît: L’adresse officielle d’incorporation de l’ACCM n’est pas à Montréal mais bien à Saint-Louis de Gonzague, comté de Beauharnois. La résolution ne s’applique donc pas à monsieur PERKINS ni à l’ACCM et rien n’empêche les détournements si apréhendés. Il faut aussi noter que malgré la résolution, Robert VEZINA du BBCM admet qu’avant, il y avait toujours risque de conflit d’intérêt sans toutefois nous dire si cela s’est produit.

DES DECLARATIONS PUBLIQUES EXAGEREES

Le Bad Boy Club MONTREAL est un spécialiste des relations publiques et ne se gêne pas pour envoyer des communiqués agressifs de plusieurs pages. On y parle continuellement des grandes réussites du BBCM, du succès des danses (même s’ils admettent le fiasco de plusieurs d’entre elles) et de leurs dons aux sidéens. A la lecture d’un de ces communiqué, on prend connaissance de l’affirmation suivante: <<… Les médias américains nous aident beaucoup en nous offrant des pages entières gratuites pour annoncer nos événements…>>. RG est en possession de nombreuses factures de médias américains prouvant le contraire. C’est par milliers de dollars et pratiquement toujours en devises américaines que les médias facturent au BBCM ces “pleines pages”.

DES ECLABOUSSURES EMBETANTES

Quand on prend connaissance de la gestion financière du BBCM et de ses dépenses frivoles, on ne peut s’empêcher de penser aux commanditaires qui se voient éclaboussés par ce scandale. Le Traiteur Pankalla, Boléro, Rave, 456, Masculigne, Merk Frost, Hoffman Laroche, Adria Labs, Burroughs Wellcome, le Ministère du Tourisme du Québec, Bell Canada, Phyllis Lambert, la Track et de nombreux autres voient leurs sommes versées pour aider les sidéens dépensées par un groupe de gais qui se foutent bien de ce qui restera aux malades. Tous les commanditaires qui souhaitent aider la cause du SIDA ont le droit d’exiger des explications sur ces écarts financiers qui nuisent à la crédibilité de leurs entreprises. En s’associant ainsi à une organisation qui gère mal les fonds et qui n’a aucun contrôle sur les idées de grandeur de ses dirigeants, les commanditaires peuvent s’attendre à recevoir la visite des inspecteurs du revenu qui voudront sûrement connaître la filière complète du BBCM.

CONCLUSIONS

Le Bad Boy Club Montréal, de par sa gestion à la limite de la légalité cause un précédent important dans la communauté. Les commanditaires, les donateurs et les partenaires se voient impliqués, bien malgré eux dans une vaste dilapidation des fonds réservés aux sidéens. Robert VEZINA admettait récemment en entrevue qu’il se passait effectivement des choses inacceptables dans son organisme et qu’il allait essayer d’améliorer les performances du BBCM dans les années à venir. De toute évidence, VEZINA est loin de réaliser l’impact de ce scandale sur l’avenir de toutes les associations et les fondations s’occupant des malades du SIDA. Tous les intervenants dans ce dossier souhaitent mettre un terme à une telle dilapidation. Les ministères du revenu des gouvernements canadien et québécois aimeraient bien mettre la main sur les taxes impayées du BBCM. On nous a d’ailleurs confirmé que les subventions seraient suspendues pour une durée indéterminée. L’Ordre des Comptables Agréés du Québec n’attend qu’une seule plainte contre le comptable du BBCM pour ouvrir une enquête. N’importe quel sidéen pourrait actuellement intenter un recours collectif contre le BBCM pour avoir dépensé de façon négligeante des sommes qui leurs étaient destinées. N’oublions pas que les gouvernement peuvent retourner jusqu’à 5 ans en arrière pour examiner les comptes et rapports d’impôt de l’organisme et des donateurs qui risquent de se faire désavouer les déductions demandées pour les sommes versées au BBCM. Le Bad Boy Club Montréal nous affirme que bien que les faits énoncées dans cet article soient véridiques, tout est le fruit de quelques erreurs. En effet, l’erreur est de laisser un tel organisme exister et se nourrir de la misère des sidéens.

1995- L’ALGUQAM prochainement mise sous tutelle?

Thursday, January 27th, 2011

L’Association des Lesbiennes et des Gais de l’Université du Québec à Montréal, présidée par André GAGNON serait prochainement mise sous tutelle par l’université pour des accusations “d’irrégularités”. C’est en effet à la demande de messieurs Alain THIBAULT et Bernard GADOUA que l’Université devrait procéder à une telle mesure en fonction du nombre élevé des preuves. Puisque le président GAGNON cumulait d’autres fonctions dont la présidence du Centre des Gais et Lesbiennes de l’UQAM et la fonction d’éditeur du journal HomoSapiens, on comprendra le choc chez les étudiants et les annonceurs. Selon nos sources, les finances n’étaient pas accessibles et seul monsieur GAGNON contrôlait les revenus et dépenses:<<…Il n’arrivait pas à déléguer!>> de dire notre interlocuteur. <<…Le dernier numéro (#21, juillet 95) avait même été imprimé à 5000 copies au lieu des 10,000 publicisées. C’est la première fois qu’on ment face à la quantité mais on espérait simplement que ca ne se sache pas…>>. En entrevue avec Madame Johanne FORTIN, responsable des services à la vie étudiante, on apprend que le dossier est très accablant et qu’à moins d’un revirement de dernière minute, la tutelle devrait être annoncée d’ici peu. Un représentant de l’ALGUQAM, monsieur Stéphane CASSELOT disait en entrevue à RG qu’une association indépendante ne pouvait être mise sous tutelle, ce que réfute madame FORTIN: <<…En effet, on suggère fortement à l’association d’accepter la tutelle décrétée par l’UQAM sinon l’université pourrait retirer toutes les subventions, le droit d’usage des locaux et du matériel…>> Aux dires de madame FORTIN, les représentants gais de la communauté étudiante siègent à tous les niveaux de l’université et sont très visibles. Il ne faudrait pas à ce moment-çi qu’une mauvaise administration de leur association vienne entacher leur crédibilité.

1995- Gros-mots (Conseil des arts- C.U.M.)

Thursday, January 27th, 2011

Le Conseil des Arts de la Communauté Urbaine de Montréal est un organisme créé par les villes membres de la CUM et voué à la subvention de spectacles culturels de tous genres. L’organisme chapeaute un programme de tournées “Jouer dans l’Ile” qui est supposé, en principe, faire circuler les artistes dans des salles culturelles en périphérie de la ville de Montréal. Je dis en principe car comme d’habitude, quand on fait confiance à des fonctionnaires pour décider du sort des artistes, ce n’est jamais très réussi. Les artistes désirant faire une demande de subvention doivent impérativement être incorporés. Aucun problème pour les troupes de théâtre, de danse et les orchestres symphoniques mais comment faire pour les musiciens seuls qui n’ont aucune raison ni moyens financiers de se payer une charte légale? Eh bien ils sont tout simplement exclus du programme qui leur était destiné à l’origine si bien que seules les grosses corporations culturelles, celles qui en ont le moins besoin quoi, bénéficient de la manne. Quand on demande à Madame Louise SICURO, Directrice des Relations avec les municipalités, de nous expliquer la marche à suivre pour que les musiciens classiques puissent participer au programme sans être confronté à l’incorporation; la réponse est simple: Tentez de convaincre un orchestre symphonique de vous prendre en concert et l’orchestre pourra faire une demande pour vous! Il fallait y penser. D’autant que l’Orchestre Symphonique de Montréal n’engage qu’en moyenne 2 musiciens montréalais par année. Voilà qui va régler le problème des 1500 musiciens classiques de Montréal n’est-ce pas Madame SICURO?

1994- L’Orchestre Symphonique de Montréal

Thursday, January 27th, 2011

Combien de fois par année est-ce qu’on entend parler de l’Orchestre symphonique de Montréal et ce, en mal je vous l’demande? C’est évidemment facile quand on examine rien qu’un peu les statistiques que nous offre un des meilleurs orchestres du monde. Saviez-vous que le nombre de musiciens d’origine québécoise est très minoritaire au sein de cette formation unique? En effet, contrairement aux orchestres européens qui imposent des quotas d’étrangers dans leurs orchestres, nous à Montréal on accepte tout le monde de l’extérieur même en sachant que le taux de chômage chez les musiciens professionnels du Québec est de 80%!!! Pourquoi le Ministère de la Culture, en versant sa subvention de 15 millions par année n’impose pas quelques conditions aussi simplistes que d’engager des musiciens surnuméraires québécois. Lorsqu’un musicien de l’orchestre tombe malade, pourquoi ne pas embaucher un des nôtres au lieu de faire venir du Texas toutes dépenses payées un remplacant de même niveau? En Europe, les chefs d’orchestres doivent offrir un certain nombre d’heures de cours aux chefs locaux mais ici, à Montréal, monsieur Dutoit n’a jamais accepté d’offrir ne serait-ce qu’une seule consultation à un jeune chef québécois et cela, peu importent les raisons. L’argent de nos taxes est pourtant assez bon pour payer le déficit de l’orchestre pourquoi nos meilleurs musiciens de conservatoires ou d’universités ne seraient pas invités à jouer avec l’O.S.M. deux fois par année pour un vrai salaire, comme le font encore une fois nos collègues européens? Bien des questions qui méritent des réponses urgentes car la fuite de nos talents vers d’autres cieux n’est pas nouvelle. Pensons au corniste Bouchard de l’Orchestre du Luxembourg, à la violoniste Tremblay de l’Orchestre de Nice, au violoniste Michaud du Mans et à la harpiste Michaud de Vienne… Nos institutions musicales forment la crème des musiciens du monde, quand pourrons-nous y goûter?

L’Association Canadienne des Journalistes – Montréal reconnaît les blogues comme médias de nouvelles.

Tuesday, January 25th, 2011
Blogues

Les blogues journalistiques sont des médias d’information selon l’ACJ-Montréal

Lors de sa réunion régulière du 24 janvier 2011, les membres du Comité exécutif de l’Association Canadienne des Journalistes du chapitre de Montréal décidaient de suivre l’évolution de la technologie et de reconnaître les blogues journalistiques, clairement identifiés comme tels, comme des médias au sens officiel du terme avec les devoirs et responsabilités liés à ce statut.

C’est par une résolution unanime que les membres votaient pour cette reconnaissance qui n’est pas une première dans le paysage médiatique au Québec puisque la Fédération professionnelle des Journalistes du Québec (FPJQ) amendait son guide de déontologie, à l’automne dernier, pour ajouter les blogues professionnels dans sa liste de médias reconnus et assujettis à son guide.

Par exemple, un journaliste qui se servirait d’un blogue clairement identifié comme média d’information sera dorénavant reconnu par l’ACJ-Montréal comme un journaliste actif oeuvrant dans le domaine de la nouvelle au même titre que les journalistes oeuvrant pour la télé, les journaux ou la radio. L’évolution des technologie de l’information rendait ce virage nécessaire et l’ACJ-Montréal souhaitait reconnaître cette évolution non seulement pour ses membres mais pour l’ensemble de la profession.

Réunion de l’exécutif de Montréal le 24 janvier 2011

Tuesday, January 25th, 2011

Le Comité exécutif de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal s’est réuni hier le 24 janvier 2011 pour une réunion ordinaire de gestion et de projets dans les locaux des Centres Stop inc. prêtés pour l’occasion. Une excellente réunion qui s’est soldée par la prise de nombreuses décisions visant à améliorer la présence de l’ACJ auprès des journalistes de la grande région de Montréal et pour reconnaître certaines technologies Internet comme médias officiels.

Comité exécutif ACJ-Montréal

Collusion à la Régie régionale de la santé de Montréal?

Friday, January 14th, 2011
Nouvelle enquête à venir: La Régie régionale de Montréal refuse de divulguer ses contrats publicitaires et les membres des comités qui en font l’attribution. Elle annonce pourtant dans sa documentation qu’elle fait des placements publicitaires, mais à qui? À suivre dans l’édition 73 de Gay Globe magazine au http://www.gayglobe.us/

52- Les parcomètres du Village gai de Mtl deviennent fous…

Saturday, December 18th, 2010

Les résidants et les utilisateurs des parcomètres du Village gai de Montréal n’en finissent déjà plus de se plaindre des hausses massives du coût des parcomètres dans le Village et voilà qu’une nouvelle surprise les attendait il y a quelques se- maines.
Alors que le coût du stationne- ment est passé de 1,50 $ à 6 $ pour deux heures en 2006, voi- là que le bon maire d’arrondis- sement Benoît Labonté a dé- cidé, sans en parler à qui que ce soit, d’augmenter la fonction de paiement maximal la faisant passer de 6 $ pour 2 heures à 9 $ pour trois heures.
Le hic, c’est que tous ceux qui se sont habitués à sélec- tionner le paiement maximal par défaut qui était à 6 $, et qui payaient avec une carte de crédit sans savoir que le nou- veau maximum avait été modi- fié, se sont retrouvés à payer 9 $ pour 3 heures, sans savoir qu’ils payaient pour une heure de plus et surtout, sans savoir qu’ils se faisaient vider de 3 $ supplémentaires, gracieuseté du maire Benoît Labonté.
Benoît Labonté, dont les dé- cisions sont critiquées non seulement par les résidants et clients du Village, a été remer- cié dernièrement par le maire Tremblay qui a décidé de re- tirer le contrôle du centre-ville de Montréal des mains de La- bonté, de même que par son allié de toujours Sammy For- cillo, conseiller, qui dénonce le comportement autocratique du maire d’arrondissement.

72- Gérald Tremblay multiplie les parcomètres

Sunday, December 5th, 2010

Commentaire par
Roger-Luc Chayer
Photo
Canada.com
Rien ne va plus dans l’arrondissement
Ville-Marie, au coeur
de Montréal et qui comporte le
Village gai en entier, depuis que
les politiciens responsables de
l’arrondissement se laissent aller
à prendre des décisions qui
sont toutes néfastes ou presque
pour la vie gaie montréalaise.
Tout le monde se souvient encore
des décisions prises par l’exmaire
Benoît Labonté qui avait
fait passer les parcomètres de
3 à 9$ de la tranche de 3 heures,
multipliant par 3 le coût du
stationnement dans le Village
gai de Montréal et causant un
terrible émoi auprès des commerçants
qui déclaraient subir
alors des pertes économiques
importantes à cause d’une diminution
marquée de l’affluence
et des consommateurs.
Le chroniqueur de
Gay Globe Magazine
censuré
Par Gay Globe Média
Le chroniqueur Stéphane G.
qui écrit dans nos pages depuis
de nombreuses éditions
et qui est très populaire avec
sa chronique portant sur la
vie gaie dans une prison en
Floride se voit maintenant
censuré par les autorités carcérales
sous le prétexte que
nous communiquons avec lui
en français. Le courrier étant
lu par un représentant du
gardien-chef, il nous est systématiquement
retourné avec
la mention qu’il n’est pas écrit
dans une langue autorisée.
Or, nous communiquons
pourtant en français avec
Stéphane depuis longtemps.
Notre correspondant avait
pourtant réussi à contourner
la situation en appliquant une
règle qui permet les communications
de médias via
le “Priviledged Mail” mais
la prison persiste à interdire
ces communications en violation
apparente de la loi. Il
y a donc censure manifeste
et des procédures seront entreprises
par Stéphane pour
faire respecter ses droits.
En attendant, la chronique
n’étant plus alimentée régulièrement,
elle sera éventuellement
suspendue mais reviendra
immédiatement dès
la situation réglée. On peut
soutenir Stéphane en écrivant
à [email protected]
Le maire Gérald Tremblay, en
voulant multiplier les parcomètres
comme l’a fait autrefois
son prestigieux collègue Benoît
Labonté, ne règle en rien la situation,
il ne fait que piger dans
les poches des automobilistes
des moyens nouveaux alors
qu’il pourrait mieux gérer le
budget de Ville-Marie, couper
dans le gras et les dépenses
somptueuses et vraiment se
poser en maire soucieux de la
vitalité économique de sa communauté.
Il se pavane toutefois à chaque
fierté gaie, saluant ses victimes
de la main comme s’il était adoré
alors qu’il était hué pendant
la marche des fiertés de 2010, il
achète des publicités massives
dans un seul journal gai pensant
ainsi acheter la paix dans
le Village, vive la pluralité des
médias gais qui nous permet de
vous parler aujourd’hui…
Gay Globe Magazine a passé
l’après-midi de ce dimanche
21 novembre à tenté de trouver
quelqu’un qui voulait dire un
bon mot pour le maire Tremblay,
impossible. Tout le monde qui
passait était soit en colère contre
lui pour toutes les bonnes
raisons ou refusaient simplement
de répondre pour ne pas
tenir des propos regrettables
que nous ne pourrions publier.
À quand un maire honnête, sincère
et compétent à la tête de
l’arrondissement? Est-ce un
fantasme que les gais peuvent
continuer à espérer encore
longtemps?
Voilà que le Maire Gérald Tremblay,
profitant encore une fois
du vide politique dans l’arrondissement
depuis qu’il a remplacé
Labonté pour se constituer
maire d’arrondissement en
plus de maire de la ville-centre,
est en train de mettre en place
une longue série de parcomètres
sur la rue Ste-Catherine
Est, du côté sud de la rue, là
où le stationnement était jusqu’ici
toujours gratuit la fin de
semaine.
Le Village étant en pleine mutation
à cause du changement
de clientèle, certains commerces
ne peuvent plus opérer car
les clients refusent de payer
jusqu’à 9$ le dimanche pour se
stationner sur la voie publique.
Il est temps de dénoncer les
actes de ce maire qui, dans le
fond, fait payer aux montréalais
ou aux visiteurs de passage
ses terribles politiques économiques
qui mènent Montréal à
sa perte.
Ville du tiers-monde, avec des
problèmes sociaux similaires,
de la prostitution massive, des
itinérants devant toutes les portes
des commerces comme
dans les pires années du Moscou
post-soviétique, et avec
des rues dans un état tel que
sels les 4X4 peuvent y circuler
avec un semblant de sécurité,
Ville-Marie, autrefois réputée
comme capitale officielle de la
communauté gaie mondiale fait
maintenant face à des problèmes
qui remettent en question
son statut.

Est-ce que le Maire Gérald Tremblay ferait du St-Guy?

Monday, November 15th, 2010

Commentaire

Je ne dois pas être le seul à le remarquer, disons que depuis un certain temps, je vois à la télé le maire de Montréal Gérald Tremblay, se faire aller pas mal la tête et pas dans le sens philosophique du mot. On en parlait déjà aux dernières élections municipales, un journaliste “main stream” avait même osé poser la question au maire à propos d’un léger tremblement de tête continuel et M. Tremblay avait répondu que la campagne était épuisante et que la fatigue expliquait ce petit mouvement.

Or cette semaine, lors de l’annonce des nouveaux plan pour la rénovation de l’échangeur Turcot, à la conférence de presse diffusée en direct par LCN, le maire Tremblay, en écoutant parler un ministre de Québec, souriait à côté et avait un mouvement très important, continu et incessant de la tête au point où il était devenu évident qu’il se passait quelque chose. Un tel mouvement, qui n’est plus de l’ordre du tremblement, peut être causé par certaines maladies comme le Parkinson ou d’autres maladies neurologiques. En passant, ne pas confondre une maladie neurologique avec une maladie psychiatrique, la première concerne les nerfs et la transmission des impulsions nerveuses, la seconde les émotions et la tête.

Bref, ce mouvement est certainement très louche et indicateur d’une condition clairement médicale. Toute personne peut être atteinte d’un trouble de la santé sans que cela ne soit significatif pour ses fonctions ou sa vie quotidienne mais attention, en ce qui me concerne, je considère qu’un politicien qui déclare être en parfaite santé pour se faire élire et qui démontre par la suite certains troubles physiques visibles a peut-être menti aux électeurs.

Qu’est-ce que ça change vous me demanderez? Beaucoup de choses car la vie politique est terrible pour les élus et diriger un gouvernement demande une énergie exceptionnelle, une grande concentration et surtout des aptitudes physiques hors du commun. Un politicien qui serait atteint d’une maladie pouvant altérer éventuellement son jugement se placerait en situation très grave car s’il devait commencer à prendre des décisions néfastes pour le peuple, s’il devait perdre le fil de sa gestion, d’autres prendraient sa place par derrière comme toujours et on risquerait de se retrouver avec des décisions incroyablement négatives pour la ville, prises par des pions non élus qui en feront porter la responsabilité au chef qui n’a plus tous ses moyens. Est-ce que Montréal a besoin de ça?

Il est plus que temps que le maire Tremblay nous parle de la situation, ce mouvement devenu très visible et remarquable a une origine et le peuple a le droit de savoir si le maire est atteint d’un trouble purement physique ou s’il risque de sombrer pendant son mandat. Posons-lui donc la question, avec respect…

LEVON SEVUNTS WAR, REPORTING & REMEMBRANCE

Tuesday, November 9th, 2010

The Montreal chapter of the Canadian Association of Journalists will hold an informal meet & greet social event on Thursday, November 11, starting at 7 p.m.

Levon Sevunts has agreed to be guest of honour.

Currently with Radio Canada International, the award-winning journalist began reporting in 1990, covering wars and civil strife in the Caucasus and Central Asia for a number of independent Russian and Armenian news outlets.

After coming to Canada in 1992, he mastered the English language and began writing a foreign affairs column in The Gazette. His work has since appeared in many newspapers, including the Globe and Mail, the National Post, the Toronto Star, the New York Times and the Washington Times.

In 2004, he was the first Canadian journalist to report from Darfur and, in 2005, he returned to Afghanistan, where he was embedded with Canadian and United States troops.

À Montréal, la Ville fait ce qu’elle veut, quand elle le veut!

Tuesday, November 2nd, 2010

Par: Roger-Luc Chayer, éditeur de Gay Globe Média

Le 1er novembre 2010, à 11h, je reviens à la maison par hasard après avoir dégusté un petit café chez McDo et être allé à la poste et je vois avec surprise que des cols bleus de la Ville de Montréal, attachés à l’arrondissement Rosemont, prennent une pause bien méritée après qu’un charmant arbre ait été planté… Sur le terrain chez moi! (Voir la photo plus bas).

Je me suis arrêté devant chez moi, sans même prendre le temps de stationner pour demander ce que signifiait cette plantation d’arbre et le personnel, très sympathique d’ailleurs malgré tout, m’a informé qu’il avait l’ordre de planter 5 arbres sur la rue et que mon adresse avait été sélectionnée. Oui, pourquoi pas, des arbres en grande quantité en ville pour combattre la pollution ce n’est pas une mauvaise idée en soi mais j’ai insisté sur la façon de faire de la Ville. Est-ce qu’il n’aurait pas été normal de demander avant de trouer le terrain de gens, est-ce que la permission des propriétaires était requise pour trouer ainsi le terrain des gens? Surtout que le terrain chez moi est très étroit et ne propose que quelques pieds de gazon…

On m’a répondu que la ville avait fait les vérifications et que j’avais autorisé ce plantage. Ah bon? Laissez-moi vous dire que je n’ai jamais été ni consulté et n’ai encore moins autorisé qu’un arbre soit planté sur le terrain, on manque déjà de place…

Le personnel col bleu de la Ville a été très courtois et a même mesuré le droit de passage de la Ville pour conclure que le trou enpiétait de deux pieds sur la propirété, ce qui était “très juste” selon le contremaître. Par quel espèce de droit est-ce que la Ville de Montréal peut ainsi venir creuser un trou avec une grue et planter ce qu’elle veut sur la propriété des gens? Selon un fonctionnaire au 3-1-1, la ville n’avait pas le droit d’utiliser une partie du terrain privé et doit maintenant réparer. Or, personne à la ville ne semble vouloir venir estimer tout ça. Nous voilà donc avec un énorme trou de boue devant la porte. Mourial est en déclin, quand l’égo de son maire n’a plus de limite, ça donne ça…

Ah j’oubliais, le personnel col bleu, devant l’énormité de l’acte et malgré les consignes du fonctionnaire supérieur, a décidé de revenir et de retirer l’arbre du trou. Les réparations elle devront attendre car ils ne peuvent rien y faire…

Arbre, ville, montréal, roger-luc, chayer

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