Archive for July, 2011

Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal)

Sunday, July 31st, 2011
Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Le Jardin du Marché Frontenac ou dépotoire à ciel ouvert commandité par la Ville de Montréal et le Bricoville Rona l'Express de la rue Lafontaine

Par Roger-Luc Chayer – Photos Gay Globe

POUR VOIR LES PHOTOS EN GRANDES RÉSOLUTION, SIMPLEMENT CLIQUER DESSUS.

Un projet d’intégration urbaine qui se voulait écolo et vert à l’origine s’est transformé en véritable dépotoir à ciel ouvert en plein centre-ville de Montréal et c’est l’Arrondissement Ville-Marie qui est à l’origine de ce désastre écologique avec lequel doivent composer non seulement les citoyens qui vivent dans cet environnement mais les commerçants qui en ont gros sur le cœur.

Se voulant un projet permettant l’implantation de verdure dans l’Arrondissement Ville-Marie, le Jardin du Marché Frontenac, commandité par Bricoville Rona l’Express de la rue Lafontaine dans le même quartier, est en train de devenir la honte municipale tellement le concept a déraillé alors qu’il devait à l’origine permettre l’intégration d’un marché de fruits et légumes dans un quartier déjà fortement atteint par un manque d’espaces verts. Il s’agissait de permettre l’accès à des produits agricoles pour les citoyens de même que de permettre de transformer ce coin de rue défavorisé en îlot de verdure de manière à améliorer la qualité de vie de tous.

Or, alerté par un citoyen qui n’en pouvait plus de vivre avec les conditions désagréables imposées par ce projet, Gay Globe Média s’est rendu sur les lieux situés au coin de la rue Ontario et d’Iberville pour constater l’ampleur du désastre, et désastre il y avait comme le démontrent les photos plus bas.

En entrevue avec Gay Globe, Ronald (prénom fictif afin de préserver l’anonymat du plaignant) nous disait que depuis le printemps, il avait l’impression de vivre face à une piquerie tant l’environnement est devenu nauséabond et géré par des gens qui sont visiblement incapables de mener un tel projet, pourtant assez simple. “On dirait que tout ce que touche la ville se transforme en déchet et en échec. Expliquez-moi comme est-ce possible qu’aucun inspecteur de l’arrondissement ne soit venu ici constater l’état des lieux pour faire respecter le règlement municipal quand on voit bien qu’il s’agit d’un dépotoir à ciel ouvert?”, nous demande Ronald qui est un résident de longue date du quartier.

“N’importe quel commerçant ou résident qui ferait ça devant chez lui recevrait une amende salée mais comme la ville autorise ce qui se passe, nous devons vivre avec ce dépotoir et le plus triste pour moi c’est de voir que personne n’a supervisé ça, qu’on a sali un coin de rue peut-être pas très chic mais qui avait au moins l’avantage de ne pas être une poubelle avant le début de cette affaire-là”.

Sur les photos, on peut voir que des déchets pourtant récupérables sont abandonnés en tas, par les organisateurs du Jardin du Marché Frontenac et que le plastique est mêlé au carton, au styrofoam, que des légumes et plantes sont en putréfaction dans les boites et que des sacs de resto McDonald y sont aussi présents, démontrant que ce projet ou ses administrateurs et commanditaires font peu de cas de la qualité de vie des résidants voisins qui doivent supporter ce qui est pourtant présenté comme une initiative écolo et verte! “Tout ça pour avoir des subventions?” demande Ronald…

De plus, lors de notre visite, entre les pots de fleurs et les jardins se trouvaient des sacs verts remplis qui n’avaient pas été placés pour la collecte et le pire, de ce projet de dépotoir sur lequel aucun contrôle n’est exercé, c’est que les planches et boites sont placés en tas, par dessus de magnifiques petites fleurs écrasées et deux petites tomates accrochées à leur plant, encore vivantes qui tentent de survivre malgré le poids des déchets qui les recouvrent, les photos sont d’ailleurs criantes de vérité car le tas est placé par dessus des fleurs et légumes plantés avec l’agent de la ville et de Rona!

Gay Globe a demandé à Rona l’Express de commenter les photos et de nous dire si c’est cela le projet qu’ils souhaitaient en prêtant le nom de Rona et surtout s’ils sont fiers des résultats de leur commandite. Nous ferons le suivi une fois leur réponse arrivée. Quant à la ville de Montréal et au Maire Gérald Tremblay, Gay Globe leur a offert de commenter, les réponses seront publiées dès réception si elles arrivent car notre prestigieux Maire a pour mauvaise habitude d’ignorer les journalistes quand il s’agit de questions négatives pour son image. Enfin, on verra bien…

Quant à l’organisation à l’origine de ce dépotoir, qui déclare sur son site Internet à www.marchefrontenac.com “Le Jardin sur rue du Marché solidaire Frontenac fait aussi partie du Groupe de travail en agriculture urbaine de Montréal. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le document Montréal fière d’être verte et nourricière” une entrevue a été demandée et nous attendons leur réponse.

En conclusion, est-ce que la ville de Montréal avait vraiment besoin de ce dépotoir entouré de conteneurs que même la ville interdit normalement sur son territoire? Évidemment pas. Espérons que les responsables de cet échec cuisant, qui ne sont d’ailleurs pas enregistrés légalement au Registre des entreprises du Québec comme le requiert la loi, pour recevoir des subventions, se réveilleront et iront immédiatement nettoyer ce bac à vidanges à ciel ouvert qu’est le Jardin du Marché Frontenac.

Le 2 août 2011, Madame Josée Caron, porte-parole de Rona, déclarait dans un courriel adressé à Gay Globe: “En réponse à votre article intitulé « Un projet écolo tourne au dépotoir dans Ville-Marie (Montréal) » nous désirons vous laisser savoir que le marchand-propriétaire de la Quincaillerie Bricoville RONA L’express a été mis au courant de la situation en lisant votre article et a pris action pour rejoindre les responsables du projet « Le Jardin du Marché Frontenac » afin de s’assurer que le problème des déchets soit rapidement régularisé et ne se reproduise plus.  Le but de la commandite accordée par la Quincaillerie Bricoville est de participer à un projet de quartier visant à améliorer la qualité de vie des citoyens et nous sommes confiants que des correctifs pourront rapidement être apportés pour qu’il en soit ainsi.”

L’Autoroute Ville-Marie à Montréal s’effondre!

Sunday, July 31st, 2011

SCOOP: Effondrement de l’Autoroute Ville-Marie à Montréal. Ce matin s’est effondrée une partie de l’autoroute Ville-Marie (720) direction Est, aucune victime par miracle mais fermeture pour quelques jours à quelques semaines de la seule artère routière qui permet de traverser le centre-ville au complet sous terre. À quand la démission du Ministre Sam Hamad qui nous garantissait qu’aucun danger n’existait sur le réseau du Gouvernement. À quand des accusations de négligence criminelle contre le Premier Ministre Jean Charest qui laisse se dégrader les infrastructures du Québec alors qu’il a l’obligation de les entretenir. À quand une vaste réforme qui permettrait au québécois de réaliser que la nation s’effondre, que tout notre système développé pendant la révolution tranquille est en train de s’effondrer non pas par manque de moyens mais par pure incompétence de nos élus?

McCarthy Tétrault Des avocats lancent leur réseau de la fierté gai

Saturday, July 30th, 2011

Le cabinet d’avocats McCar- thy Tétrault lance un réseau pour ses employés de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et trans- genre (LGBT) dans tous ses bureaux au Canada. Ce réseau vise à sensibiliser les gens aux questions liées à la communauté LGBT, à pro- mouvoir le perfectionnement professionnel, à assurer le mentorat des avocats LGBT et à encourager le réseauta- ge et le développement des affaires.

Tous les bureaux du cabinet : Vancouver, Calgary, Toronto, Ottawa, Montréal et Québec, coordonneront leurs activi- tés et programmations loca- les, mettront en oeuvre une procédure de soutien et de partage d’information et fa- voriseront l’avancement pro- fessionnel pour les profes- sionnels LGBT du cabinet. De concert avec les autres initiatives dans le cadre du Programme sur la diversité de McCarthy Tétrault, le Ré- seau de la Fierté veillera à ce que le cabinet comprenne réellement les besoins de ses clients et de la collectivi- té et mettra à profit la riches- se des idées émanant d’un milieu de travail diversifié.

L’Éditeur répond au courrier des lecteurs

Saturday, July 30th, 2011

Par Gay Globe Média [email protected]

Photo BD Oubliées

Je tiens à vous dire que votre dossier sur l’affaire Steve Biron est ce qui a été fait de plus pro- fessionnel dans la communauté gay depuis 20 ans et je vous fé- licite de porter ces informations à la connaissance du public car si on se fiait juste aux policiers, nous serions tous en prison!

Cher lecteur,
L’affaire Steve Biron cause en effet un très grand émoi dans la société non pas, selon moi, à cause de l’injustice appa- rente qu’elle semble démontrer envers les personnes atteintes du VIH sous traitement et indé- tectables mais bien plus parce qu’elle met en évidence le refus catégorique des autorités judi- ciaires et policières de Québec d’appliquer les découvertes ré- centes dans ce domaine. Merci pour votre commentaire.

Je suis curieux! Quel est le ratio du courrier des lecteurs ou en général que vous recevez entre le papier et les emails?

Drôle de curiosité lecteur… Mais la question est intéres- sante et la réponse très simple. 99% de toutes les communi- cations relatives à Gay Globe passent par le courrier électro- nique. 1% nous parvient enco- re, occasionnellement, par let- tre ordinaire, le monde évolue!

Merci pour votre dossier sur la grande Alys Robi dans l’édition 75. C’était très drôle de lire vos aventures avec elle, vous l’aimiez beaucoup et ça se voit…

En effet, le respect que je vouais à cette femme dépassait largement les manifestations de son impatience légendaire que je pouvais vivre parfois. Elle est maintenant entrée dans les livre d’histoire et j’ai été le témoin d’une partie de cette vie. Elle me manque tous les jours.

Comment faire pour participer à vos émissions comme public?

Il est plutôt rare que le pu- blic assiste aux tournages puisqu’ils sont décidés souvent rapidement. Vous pouvez tou- tefois suggérer des sujets et demander à participer si vous avez une expertise dans un domaine qui intéresse les gais. Il suffit simplement de m’écrire à [email protected], je vous répondrai rapidement.

Beyoncé : Très fière de son public gay

Saturday, July 30th, 2011

Par News de Stars

Beyoncé est fière de ses fans gays. Depuis des années on sait que la musique de Bee a été influencée par de nombreux artistes comme Michael Jackson. Dans une récente interview accordée à Pride Source on apprend que c’est maintenant la com- munauté gay qui inspire la chanteuse. “Je me souviens de mes amis qui me disaient, quand la chanson “Run the World (Girls)” est sortie, que l’ambiance dans les clubs gays était folle, j’ai trouvé ça fantastique, j’étais tellement excitée de savoir que l’ac- cueil avait été si positif.”

Elle a par ailleurs ajouté : “J’ai toujours eu un lien [avec mes fans gays]. La plupart de mon public est en réalité composé de nanas et de fans gays, et j’ai vu beaucoup de jeunes grandir avec ma musi- que. C’est génial de les ren- contrer car il y a un lien si fort qui nous lie. Les gens se sont identifiés à Sasha Fierce, j’ai été vraiment inspirée par le langage. J’ai mon styliste (gay) et ma maquilleuse, et toutes leurs histoires que j’en- tends me donnent souvent des idées pour écrire mes chansons, nous inspirer les uns les autres. Comme je l’ai dit, nous ne formons qu’un…

Elle est présente, bien vivante et se manifeste au quotidien… L’homophobie de par le vaste monde

Saturday, July 30th, 2011

Par Gay Globe Média [email protected]

Photo Globalvoice- sonline

La porno, l’homosexua- lité et l’esclavage, selon Michele Bachmann (Cyberpresse)

La représentante du Minnesota Michele Bachmann est deve- nue hier soir la première can- didate présidentielle du Parti républicain à signer la promes- se d’engagement d’un groupe religieux d’Iowa qui appelle à l’interdiction de «toute forme de pornographie» et présente l’homosexualité comme un choix réversible. Le document, intitulé «Le voeu de mariage», laisse entendre, d’autre part, que la situation des familles afro-américaines était, en quel- que sorte, préférable au temps de l’esclavage.

Nouveau dérapage de Cortex : le rappeur est-il homophobe ou juste op- portuniste ?

(Nouvel Observateur)

L’homophobie est-elle présente et réelle dans le rap français, ou est-ce un moyen pour des artistes de se faire une publici- té gratuite – même négative – et ainsi espérer faire le buzz ?

Cortex – déjà condamné pour d’autres faits et habitué aux provocations – a repris le flam- beau de l’homophobie et affi- che clairement sa haine des homosexuels au travers de vidéos postées sur le net. Pro- vocation, volonté de créer un buzz ou réelle stupidité de la part de l’artiste ?

Déjà en janvier dernier, le rap- peur avait défrayé la chronique en déclarant dans un des titres de son dernier album qu’il ne supportait pas que “le maire de Paris soit pédé”.

Le héros de Glee lutte contre l’homophobie (Le Fiugaro)

L’acteur Cory Monteith, qui tient le rôle de Finn dans Glee milite contre l’homophobie dans une campagne publicitaire. Le “qua- terback” de la série Glee vient de se lancer dans la publicité pour contrer l’homophobie. Il rejoint le temps d’une vidéo la campagne Straight but not nar- row, traduisez par « hétéros, mais pas étroit d’esprit ».

Amsterdam: recrudescen- ce des violences homo- phobes (MyEurope.info)

Amsterdam, capitale des gays? Pas pour 75 % des homos qui y résident et ne reconnaissent plus la ville autrefois tolérante et ouverte. Les plaintes pour violences homophobes aug- mentent de manière inquiétante et les “incidents violents” contre les gays et lesbiennes ont plus que doublé en un an.

Homophobie: un agent de policie dédié
(Le Figaro)

Leministèredel’Intérieur(Fran- ce) affectera un agent spécia- lement chargé de recueillir les plaintes d’homosexuels dans chaque commissariat et gen- darmerie, sur le modèle de l’accueil réservé aux femmes battues. Il s’agit d’une avancée significative pour les gays.

La nounou d’enfer revient avec une nouvelle série Fran Drescher dans une série gaie

Saturday, July 30th, 2011

Par News de Stars

Fran Drescher est de retour à la télévision après avoir interprété Fran Fine dans Une nounou d’enfer de 1993 à 1999 puis Fran Reeves dans Du côté de chez Fran de 2005 à 2007.

Cette fois-ci, elle incarne une femme qui découvre l’homo- sexualité de son mari après dix-huit ans de mariage.

lle doit alors faire face à une nouvelle vie de célibataire tout en vivant sous le même toit que son ex. Une comédie baptisée Happily Divorced qui est diffu- sée depuis le 15 juin dernier sur la chaîne américaine TV Land.

Avec une moyenne de 2,2 mil- lions de téléspectateurs, la sé- rie obtient un très beau succès et dépasse même les attentes de la chaîne câblée. Alors que la saison 1 est actuellement en cours de diffusion, TV Land a commandé une seconde sai- son de douze épisodes.

De nouvelles histoires qui seront diffusées au printemps 2012. Fran Drescher a d’ailleurs filmé l’annonce de cette infor- mation et a posté la vidéo sur son Facebook. Et pour tous les fans d’Une nounou d’enfer, sachez que Charles Shaugh- nessy alias Maxwell Sheffield jouera dans un épisode de Happily Divorced.

Ghana: «Peur parmi les gays» après les menaces d’arresta- tions massives

Saturday, July 30th, 2011

Par Têtu
Têtu.com
L’appel d’un ministre la se- maine dernière «pour dé- barrasser la société de ces individus» a mis en alerte les militants des droits de l’Homme, qui dénoncent une

menace «très sérieuse».

Le ministre chargé de la ré- gion occidentale du Ghana a récemment demandé aux forces de l’ordre d’interpel- ler les individus soupçonnés d’être gays et appelé proprié- taires et locataires à avertir les autorités en cas de soup- çons. «Nous faisons tous les efforts possibles pour débar- rasser la société de ces indi- vidus», avait assuré M. Aidoo sur les ondes de la radio pri- vée Joy FM la semaine der- nière.

Cet appel aurait plutôt créé une certaine confusion parmi les forces de l’ordre, qui affir- ment ne pas avoir procédé à des arrestations. Un com- mandant de police joint par l’agence Reuters au télépho- ne explique qu’«il est difficile d’arrêter ce type de person- ne, car il faut des preuves du délit, à moins que quelqu’un porte plainte ou qu’elle soit prise en flagrant délit.»

Dans la série des grandes stars gaies maintenant décédées Le grande Divine éternelle sur film

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer [email protected]

Photo Google La star gaie américaine était

reconnue pour ses films très audacieux calqués parfois sur sa vraie vie.

Né en 1945 et décédé en 1988 à l’âge de 42 ans, Divine, de son vrai nom Harris Glenn Milstead était un acteur, un chanteur et une drag queen de nationa- lité américaine. Présenté par le magazine People comme “La drague queen du siècle”, Divi- ne a été présent dans de nom- breux films personnifiant des

rôles féminins dramatiques. Il a aussi participé à quelques comédies musicales sous des traits féminins.

Avant tout, il se considérait comme un acteur et a joué plu- sieurs rôles masculins dans ses derniers films. En plus d’une carrière réussie dans le cinéma et sur scène, il a aussi été un chanteur populaire disco très apprécié par son public dans les années 1980, allant jusqu’à être considéré comme le chanteur disco le plus popu- laire au monde.

Pink Flamingo a certainement été son film culte, qui se vou- lait être l’histoire banale d’une

femme vulgaire, contrastant totalement avec la classe et l’élégance qu’il aimait incarner avec le personnage de Divine. Il s’agissait pour lui, dans ce film, d’aller au bout de l’exercice artistique et brisant les clichés habituels et en ajoutant un D majuscule au mot Drame!

En 1981, dans le film Polyester, Divine joue le rôle de Francine Fishpaw, qui, contrairement à ses rôles antérieurs, n’était pas une femme solide mais une femme victimisée et faible, qui, tombant en amour avec son amant idéal, Todd Tomorrow, subissait ses abus.

Le film Polyester, souvenez- vous, était un des premiers à être tourné et présenté au cinéma dans le format “Odo- rama”. Il s’agissait à l’époque d’une technique marketing qui consistait, pour le public, à gratter et à sentir des codes sur un carton, en suivant le film, de manière à plonger encore plus dans son ambiance.

Le soir du 7 mars 1988, une semaine après la sortie du film Hairspray, Divine résidait au Regency Hôtel de Los Angeles. Le jour suivant, il devait partici- per au tournage d’une scène de “Married with Children”. Après un souper avec des amis et une fois revenu à sa chambre d’hô- tel, il est mort dans son som- meil d’insuffisance cardiaque consécutive à son obésité. En- core aujourd’hui, de nombreux acteurs s’inspirent de Divine.

Décès: Gay Globe Média apprenait la triste nouvelle en juillet

Saturday, July 30th, 2011

Monsieur François Douville, qui avait annoncé dans ces pages à de nombreuses reprises. L’équipe de Gay Globe sou- haite à la famille et aux pro- ches le plus grand courage en cette période de deuil.

Un policier de Montréal viole le règlement municipal par paresse Plateau: la police a des privilèges…

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer [email protected]

Photo Gay Globe Média

La police de Montréal peut, quand elle le veut, être une des plus fiable et efficace au monde mais quand elle dérape, elle le fait en grande!

Le 15 juillet dernier, Gay Globe Média surprenait un policier du

poste 44 de Montréal stationné illégalement pendant de lon- gues heures devant le poste 38, rue Rachel Est, dans un espace réservé pour des véhi- cules de personnes à mobilité réduite. Or, ce policier n’avait aucune contravention et utili- sait sans considération la seule place disponible dans le péri- mètre pour les personnes han- dicapées malgré la présence derrière l’immeuble d’un sta- tionnement réservé justement pour les policiers.

L’amende pour un citoyen qui commettrait un tel geste est d’environ 150$. Avisé de notre constat avec photos, le Lieu- tenant Mario Frappier du pos- te de police 44 à Rosemont nous a écrit: “Nous avons pris connaissance de votre courriel et enquêté sur votre plainte. Ef- fectivement le véhicule du pos- te 44 était stationné en infrac- tion devant le pdq 38. L’agent fautif a été rencontré et les mesures appropriées furent pri- ses envers l’agent. Nous vous remercions d’avoir porté cette anomalie à notre attention.” Conclusion: ne jamais hésiter à dénoncer les abus…

Tueur d’Oslo: Anders Breivik ouvert aux gais!

Saturday, July 30th, 2011

Par E-Ilico

Dans le long “manifeste” idéo- logique de mille cinq cents pages qu’il a publié sur inter- net, Anders Breivik consacre plusieurs passages à l’homo- sexualité et aux revendica- tions des mouvements LGBT.

Il se défend d’être homopho- be, affirmant “connaître per- sonnellement de nombreux individus homosexuels” et “ne pas avoir de préju- gés contre eux”. “Pourquoi m’occuperais-je de ce qui se passe dans leurs chambres à coucher?”, écrit-il.

On perçoit aussi une certaine mansuétude de sa part en- vers les gays et les lesbien- nes qui seraient des “cibles” de ce qu’il nomme l’”hégé- monie” islamique accusée d’assassiner des minorités” et qu’il prétend combattre.

Le tueur présumé s’en prend aussi aux églises protestan- tes dans la mesure où elles soutiennent le mariage ho- mosexuel et l’ordination de prêtres homosexuels. Plus anecdotique, Breivik avoue se maquiller avant de se pho- tographier. “Ça peut sembler gay, écrit-il, mais plus on est attirant, mieux le message passe”…

Une évolution lente mais stable qui fait son chemin dans le respect 40 ans de communauté gaie

Saturday, July 30th, 2011

Par AFP [email protected]

PhotoGoogle

La célébration dimanche 24 juillet 2011 des premiers maria- ges homosexuels dans l’État de New York, deux jours après le feu vert à l’abrogation du tabou gay dans l’armée américaine, marque une nouvelle avancée des droits des homosexuels. Voici quelques grandes étapes de ce mouvement né aux États- Unis à la fin des années 1960:

28 juin 1969: début de cinq nuits d’affrontements après des raids policiers contre des homosexuels au Stonewall Inn, un bar new-yorkais. Les «Gay Pride» célèbrent chaque année cette protestation.

4 août 1982: suppression en France de toute pénalisation

de l’homosexualité impliquant des personnes de plus de 15 ans.

1er oct 1989: le Danemark premier pays à autoriser des unions civiles entre homo- sexuels.

17 mai 1990: l’Organisation mondiale de la santé (OMS) retire l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

1er avril 2001: les Pays-Bas premier pays à ouvrir le maria- ge civil et l’adoption aux cou- ples homosexuels.

Neuf autres pays ont légalisé ce mariage: Belgique (2003), Es- pagne (2005), Canada (2005), Afrique du Sud (2006), Norvè- ge (2008), Suède (2009), Por- tugal (2010), Argentine (2010), Islande (2010), où le Premier ministre Johanna Sigurdardot- tir épouse sa compagne dès l’entrée en vigueur de la loi.

D’autres ont légalisé l’union ci- vile: Danemark (1989), France avec le PACS (1999), Allemagne (2001), Finlande (2002), Nou- velle-Zélande (2004), Royau- me-Uni (2005), République tchèque (2006), Suisse (2007), Uruguay (2008), Irlande (2011).

17 mai 2005: première journée mondiale de lutte contre l’ho- mophobie.

Mars 2006: Lancement de Gay Globe TV, première WebTV 100% gaie gratuite au Canada.

22 janvier 2008: la Cour européenne des droits de l’homme condamne la France pour refus d’adop- tion par une homosexuelle.

17 juin 2011: le Conseil des droits de l’homme de l’ONU adopte une résolution pour pro- mouvoir l’égalité des individus sans distinction de leur orienta- tion sexuelle. L’homosexualité reste interdite, et souvent for- tement réprimée, dans 76 pays (Amnesty International).

24 juin 2011: l’État de New York devient le 6e État américain à autoriser le mariage gay

22 juillet 2011: feu vert à l’abrogation de la loi de 1993 obligeant à dissimuler son ho- mosexualité dans l’armée amé- ricaine («don’t ask, don’t tell»).

BONNE FIERTÉ GAIE À TOUTES ET TOUS!

Après 9 mois d’enquête sur les dessous de l’affaire Steve Biron Roger-Luc Chayer se retire du dossier

Saturday, July 30th, 2011

Par Gay Globe Média [email protected]

Photo

Gay Globe Média

Le journaliste et éditeur Roger- Luc Chayer, responsable d’une enquête journalistique sur les dessous de l’affaire Steve Bi- ron, ce jeune gai emprisonné à Québec pour avoir eu des rela- tions sexuelles sans protection,

a annoncé le 26 juillet dernier qu’il se retirait du dossier suite à une ordonnance de non pu- blication prononcée par le Juge Grenier, de la Cour supérieure de Québec.

“Je trouve absolument incroya- ble que l’avocat de la défense ait accepté une telle ordon- nance et ne se soit pas objecté alors qu’il m’avait informé que j’allais probablement témoigner dans cette affaire quant aux résultats de mes recherches. Comme une ordonnance de non publication a été pronon- cée, ceci va en directe contra- diction avec mon code d’éthi- que. Tant que je pouvais relater les faits aux lecteurs de Gay

Globe, témoin ou pas, je res- tais journaliste dans ce dossier mais en interdisant aux médias le moindre compte rendu, en témoignant, je devenais déla- teur et ce n’est absolument pas le rôle que j’entends jouer dans la société”, déclare le Président de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal. M. Chayer a aussi souligné qu’il déplorait le manque de respect à répétition de la défense qui s’était engagée à lui achemi- ner un subpoena duces taecum pour obtenir des pièces que le journaliste ne souhaitait fournir que sous cette condition. Le document n’a jamais été en- voyé. L’éthique prime donc sur le fonds pour lui!

Testostérone: L’hormone rendrait l’homme plus séducteur

Saturday, July 30th, 2011

Par Newtoon

Des scientifiques ont voulu regarder de près l’effet de la testostérone sur les hommes qui interagissent avec des personnes inconnues. Cette hormone serait donc capa- ble d’influencer les relations sociales. On sait que cette hormone régule de nom- breux processus organiques chez les vertébrés, comme le développement des parties génitales et la production de spermatozoïdes.

Les participants devaient passer 5 minutes avec un jeune homme ou une jeune femme. Une caméra vidéo enregistrait les réactions. On a divisé un groupe de 48 étudiants (masculins) en couples. Deux hommes d’un même couple devaient rivali- ser devant un jeu spécifique qui avait pour but d’élever le niveau de testostérone: des mesures ont permis de voir que le jeu multipliait par 6 le niveau de testostérone.

Plus le niveau de testosté- rone était élevé dans le sang du participant, plus l’intérêt de ce dernier pour la femme était important : plus de ques- tions, plus de « bla-bla » sur eux-mêmes, plus de sourires et plus de jeux de regards.

MST : Une nouvelle souche résistante aux antibiotiques La gonorrhée résistante arrive en ville!

Saturday, July 30th, 2011

Selon France Soir [email protected]

Photo

Google

Un nouveau type de gonor- rhée résistant au traitement antibiotique a été décrit par une équipe internationale de chercheurs.

«C’est une découverte à la fois alarmante et prévisible» s’in- quiète le Dr Magnus Unemo, du «Laboratoire suédois de référence pour le pathogène neisseria». Le scientifique et ses collègues ont annoncé l’identification d’une nouvelle souche de la bactérie Neis- seria gonorrhoeae résistante aux traitements antibiotiques. Cette bactérie est responsable de la gonorrhée (ou blennorra- gie), une infection sexuellement transmissible et facilement trai- table.

En l’analysant, l’équipe scienti- fique a observé des mutations génétiques conférant une forte résistance à toutes les classes d’antibiotiques de type cepha- losporines, un des derniers traitements efficaces pour cette infection.

«Depuis que les antibiotiques sont devenus le traitement de base pour la gonorrhée dans les années 40, cette bactérie a montré une capacité remar- quable à développer des méca- nismes de résistance à tous les médicaments présentés pour la combattre» explique le Dr Unemo.

Pour près de la moitié des fem- mes contaminées et pour 2 à 5% des hommes, la gonorrhée est asymptomatique. Dans les autres cas, elle peut notam- ment provoquer des douleurs en urinant ou des écoulements péniens. Non traitée, elle peut mener à de sévères complica- tions, dont la stérilité.

Les bébés nés d’une mère in- fectée présentent d’ailleurs un risque plus important de déve- lopper des infections sangui- nes, articulaires ou oculaires. Notez que l’infection augmente également la possibilité de contracter et de transmettre le virus HIV.

Pour le moment, les scientifi- ques restent flous sur l’ampleur de cette souche résistante dans le monde, mais le Dr Une- mo précise qu’elle pourrait vite s’étendre si de nouveaux trai- tements efficaces ne sont pas développés rapidement. Il s’agit donc d’une potentielle future menace pour la santé publique. Le scientifique et ses collè- gues dévoileront les détails de cette découverte lors de la 19e conférence de la Société inter- nationale pour la recherche sur les maladies sexuellement transmissibles, qui se déroule jusqu’à mercredi à Québec.

Une mauvaise hygiè-

ne de vie peut ruiner

votre sexualité

(Selon Canoë)

La suralimentation, la sédenta- rité, le tabagisme, la consom- mation de drogue et d’alcool peuvent endommager votre libido. Selon une étude danoi- se publiée récemment dans le Journal of Sexual Medicine, ces facteurs contribueraient aux déficiences sexuelles de ces messieurs, et une mau- vaise hygiène de vie serait plus courante chez les personnes sans activité sexuelle.

Lindsay Lohan: Pose pour les gais

Saturday, July 30th, 2011

Selon Têtu Têtu.com D’humeur militante, l’ancien- ne compagne de Samantha Ronson s’est fait prendre en photo pour les droits des homos, et se félicite sur Twit- ter de l’ouverture du mariage à tous les couples à New- York. Actuellement en liberté conditionnelle et assignée à résidence, elle rentabilise son temps pour nous…

Mel Gibson: Il ne serait pas homophobe selon son frère gai!

Saturday, July 30th, 2011

Par Yagg.com

Et si en fait Mel Gibson était un incompris? C’est ce que pense son frère adoptif An- drew Gibson. Reconnaissant que Mel s’est laissé aller à un dérapage homophobe lors d’une interview en 1991, An- drew, qui se trouve être lui- même homosexuel, raconte qu’il ne l’a, en dehors de cet écart, jamais entendu pro- noncer de propos anti-gays, et qu’il s’est montré plein d’amour lors du coming-out de son petit frère il y a plus de 20 ans.

Statistiques: Quelques résultats ré- cents sur Gay Globe

Saturday, July 30th, 2011

Le Groupe Gay Globe an- nonce qu’en juin 2011, sur son site Internet, 42,472 visi- teurs uniques consultaient 1,669,808 pages. Un record!

Groupe Gay Globe Acquisition de Rue- frontenac.net

Saturday, July 30th, 2011

Groupe Gay Globe

Acquisition de Rue- frontenac.net

Par Gay Globe Média

Le Groupe National, groupe média canadien constitué de Gay Globe Magazine, Gay Globe TV, Gay Globe Radio, Le-national et Disques A Tempo annonce l’acquisition du nom de domaine www. ruefrontenac.net, qui redirige déjà vers la page d’accueil principale du groupe au www. gayglobe.us spécialisé dans la Web TV et Web Médias s’adressant principalement mais non exclusivement aux personnes de la commu- nauté LGB francophones au niveau international.

Le Groupe National est pro- priété du journaliste Roger- Luc Chayer, qui préside aus- si l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal.

Les drogues les plus populaires, utilisées dans la communauté gaie Un petit lexique pour les drogues roses

Saturday, July 30th, 2011

ParRoger-LucChayer [email protected]

Photo Google

Les gais sont reconnus pour leur esprit rebel et leur goût de la fête mais depuis longtemps, ils sont aussi reconnus pour leur consommation de produits dopants ou euphorisants. Afin d’en savoir plus sur les effets et les risques associés à l’utilisa- tion de drogues, voici un petit lexique simple qui a l’avantage de permettre une réflexion sur les conséquences de l’utilisa- tion à long terme de produits contrôlés au Canada. Pour toute aide, veuillez consulter Drogues Aide et Référence au 514-527-2626

Poppers: Les poppers sont des vasodilatateurs, initiale- ment utilisés en médecine pour le traitement de certaines mala- dies cardiaques. Ils sont utilisés chez les gais pour augmenter la sensualité pendant la relation sexuelle et provoquer une mon- tée de la jouissance. Les effets négatifs sont nombreux; risque de cancer, asthme, dépression respiratoire, perte de la vue et sarcome de Kaposi.

Speed: Nom réel: amphéta- mine, il s’agit d’un excitant du système nerveux central, utilisé afin de contrer les effets de la fatigue, de l’alcool ou des dro- gues soporifiques. Les effets à long terme sont nombreux; amaigrissement, crises d’acné majeures, immunosuppression,

insomnies, psychose, paranoïa jusqu’à des problèmes érectiles majeurs ou à l’arrêt respiratoire.

GHB: L’acide 4-hydroxybu- tanoïque est un psychotrope dépresseur, utilisé à des fins médicales ou à des fins détour- nées (parfois comme « dro- gue de viol »). Il provoque une ivresse, un état hypnotique et une amnésie. Les symptômes de sevrage sont brusques; an- xiété, insomnie, tremblements, irritabilité, sensibilité aux stimu- lis externes (bruit, lumière, tou- cher), tachycardie et crampes musculaires. Ces symptômes de sevrage apparaissent de 1 à 6 heures après la dernière priseetdisparaîtrontaprès2à 21 jours.

Ecstasy: Stupéfiant agissant sur le système nerveux cen- tral, il est excitant et psyché- délique permettant la déshini- bition et l’excitation sexuelle. Ses effets à long terme sont En cas d’usage régulier : amai- grissement, affaiblissement, irritabilité, insomnie, anxiété, dépendance voire troubles de la personnalité. Il peut aussi être toxique pour le foie, allant parfois jusqu’à la cirrhose. Il peut provoquer des anomalies des valves cardiaques (insuf- fisance tricuspidienne). L’effet le plus grave est la destruction irréversible des neurones.

Suite à la page 21

Cocaïne: La cocaïne est un al-

caloïde extrait de la coca. Psy- chotrope, elle est un puissant stimulant du système nerveux central, dont la consommation est addictive. Elle constitue également un vasoconstricteur périphérique. L’usage de la cocaïne provoque la sensation d’avoir la gorge gonflée, une forte euphorie appelée “flash” plus intense que pour l’héroïne mais moins que pour le crack, un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout comprendre et d’avoir une intel- ligence inconcevable) et phy- sique (voire sexuelle) qui pro- voque une déshinibition. Les effets à long terme sont une contraction de la plupart des

vaisseaux sanguins provoquant nécrose des tissus insuffisam- ment irrigués, accidents car- diaques, névroses, psychoses paranoides. La consommation abusive de cocaïne entraîne des dégâts irréversibles au cer- veau, et parfois la démence.

Spécial K (Ketamine): Le chlo- rhydrate de kétamine est une molécule utilisée comme anes- thésique général en médecine humaine et en médecine vété- rinaire. L’effet immédiat d’une prise est un fort sentiment d’apaisement dû à l’effet anes- thésique qui dure 10 à 40 minu- tes. Il est suivi d’une phase hal- lucinatoire qui affecte les sens, le jugement et la coordination motrice pendant 4 à 6 heures.

Lors de la phase hallucinatoire, la kétamine peut provoquer un état dissocié : l’usager perd soit la sensation de lui-même (sen- sation de se « détacher de son corps ») soit la notion de réalité. Elle peut affecter la mémoire à court terme et à long terme. Elle peut entraîner chez le consom- mateur régulier des troubles psychologiques du type para- noïa et égocentrisme. Elle entraîne également une inflam- mation sévère des voies urinai- res et plus particulièrement de la vessie. Cela peut aboutir à une nécrose papillaire.

Morphine: La morphine est un alcaloïde de l’opium utilisé comme médicament contre la douleur (analgésique). Son utili- sation est rare et surtout auprès de personnes qui souhaitent se couper de la réalité. Les effets à long terme sont la dépen- dance et la mort par overdose.

Viagra: Le médicament est indiqué dans l’impuissance sexuelle et l’hypertension arté- rielle pulmonaire. Les gais s’en servent afin de créer et de main- tenir une érection de longue du- rée. Associé à d’autres produits comme l’Ecstasy, il en contre les effets sur l’impuissance. Le Viagra peut causer à long ter- me du priapisme et une impuis- sance chronique à forte dose.

Pacte tacite entre l’État et les islamistes autour des tabous de société Est-ce que le Maroc est homophobe?

Saturday, July 30th, 2011

Selon Ali Amar [email protected]

Photo Google

«Ils veulent homosexualiser le Maroc!». Il y a plus d’un an, cette accusation pour le moins étonnante avait fleuri dans la bouche des conservateurs du royaume alors qu’une polémi- que homophobe faisait rage dans la presse marocaine.

Attajdid, l’organe du parti isla- miste Justice et Développement (PJD, principal parti d’opposi- tion), dont les membres se défi- nissent pourtant eux-mêmes comme modérés, était monté au créneau pour dénoncer l’invitation faite par le Palais à la star du pop britannique Elton John. Parce qu’homosexuel, le chanteur, qui s’était produit lors du festival de musique Mawâ- zine de Rabat sous le patrona-

ge du roi Mohammed VI en per- sonne, avait été accusé de vou- loir «pervertir les Marocains».

Depuis, d’autres événements avaient fait rugir les islamistes, qui n’hésitent plus à crier au complot ourdi par l’Occident contre les «valeurs de la socié- té marocaine». Contrairement aux idées reçues, la monarchie —qui a pourtant l’avantage d’être prise pour modèle dans le monde arabe en ces temps incertains— et les islamistes ont, sur ces questions, des inté- rêts convergents.

Les affaires des «rockers sata- nistes» en 2003, des «homos de Ksar El Kébir» en 2008, des «déjeuneurs du Ramadan» en 2009 et, plus récemment, celle suscitée par le lancement de Mithly, le premier magazine gay du monde arabe en sont la par- faite illustration. L’État a du sé- vir pour calmer les islamistes…

En avril 2010, Mithly (maga- zine) était diffusé au Maroc. Sa naissance fut vécue comme l’annonciation de l’apocalypse par les conservateurs, et com- me un défi pour la monarchie, rétive à tout ce qui peut contre- dire son statut religieux. Pour- tant, point d’éphèbes posant nus, ni d’imagerie homosexuel- le explicite dans les colonnes de Mithly, dont le nom signifie «homo» en arabe, mais aussi «comme moi», imitant l’expres- sion apocryphe anglo-saxonne Good As You (GAY).

Mohamed Asseban, mem- bre du conseil des oulémas de Rabat, une sorte de clergé religieux qui vient d’ailleurs d’être officialisé par la nouvelle Constitution, promettait il y a quelques années «le bûcher pour les homos». Et il n’est pas le seul à le dire; la société ma- rocaine est incontestablement homophobe. Les homosexuels sont souvent qualifiés de «déviants sexuels», car, pour beaucoup, l’homosexualité est «contre-nature» puisqu’elle ne mène pas à la procréation. En effet, si le Maroc demeure sou- cieux de son image de moder- nité et d’ouverture aux yeux du monde en se proclamant «rempart contre les islamis- tes», ses positions révèlent sa gêne profonde lorsqu’il s’agit de libertés individuelles. D’ailleurs, la justice marocaine l’a toujours prouvé. Selon Kif-Kif, plus de 5.000 gays et lesbiennes ont séjourné dans les geôles du royaume depuis 1956, date de son indépendance.

Mais depuis quelques années, ces persécutions font grand bruit dans les médias. Au Ma- roc, la société patriarcale et les valeurs islamiques ont imposé un silence pesant sur les rela- tions humaines et, de surcroît, sur la sexualité en général. Un point de vue exacerbé par un regain de religiosité palpable au Maroc.

Les autorités accusées de s’être rendues complices d’une «dérive collective» par les gar- diens de la morale, très en verve, ont multiplié les actions répressives contre les brebis égarées de la foi. Le 10 décem- bre 2008, journée mondiale des droits de l’homme, un tribu- nal condamnait six personnes à des peines de prison ferme pour «perversion sexuelle». A l’origine, une parodie de «mariage gay» à Ksar el Kébir, une petite bourgade agricole du nord du pays où une foule hystériqueavaitfaillilyncherles convives de cette fête après la mise en ligne d’une vidéo sur YouTube. Des prêches enflam- més dans les mosquées fusti- geant «des libations obscènes» et une poussée de fièvre homo- phobe dans des journaux à sensation avaient poussé l’État à sévir. Mais depuis quelques années, en raison des diatribes islamistes et du regain de reli- giosité généralisé, la Gendar- merie royale se livre à des ra- fles dignes d’un autre âge. Un barrage est dressé à l’entrée de la ville, un simple délit de faciès suffit à identifier qui est homo- sexuel et qui ne l’est pas.

Le vieillissement physique n’est plus une fatalité en 2011 Guide de survie-jeunesse pour homme

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer [email protected]

Photo Google

Les jours et les années pas- sent inéluctablement mais le vieillissement n’est plus une fatalité en 2011 surtout dans notre société qui per- met l’accès à une panoplie de moyens efficaces pour en contrer les signes les plus visibles.

Le vieillissement, selon Wiki- pédia, est un processus com- plexe, lent et progressif, qui implique divers facteurs bio- logiques, psychologiques et sociaux. Ces facteurs sont en partie génétiques (vieillis- sement intrinsèque), et pour partie liée à l’histoire de vie de chacun (facteurs externes de vieillissement, acquis ou subis).

En règle générale, le vieillis- sement résulte d’une action d’oxydation de cellules qu’il est possible de contrôler voire de dominer, c’est prouvé.

Certains suppléments ali- mentaires, à forte dose, sont efficaces pour contrer l’effet de l’oxydation physiologique et nous mentionnerons trois produits faciles à se procurer dansn’importequellepharma- cie. Tout d’abord, la vitamine B12 à 1200mg par jour, est une bombe de jouvence car elle permet au corps tout entier de régénérer à une vitesse grand V le système nerveux, les tis- sus nerveux et provoque la multiplication de globules rou- ges nécessaires au transport de l’oxygène dans les cellules, les gardant en forme et procu- rant un bienfait en quelques jours. L’importance d’ajouter la vitamine D au régiment de combat, à 1000mg par jour ou

à 7000mg par semaine en une seule prise, donne au corps un bain de soleil continuel de l’intérieur. Cette vitamine, indis- pensable dans le maintien des os , approvisionne le corps au moment où il commence à avoir besoin d’un coup de pouce et évite les dégâts du temps en ayant les mêmes bienfaits que le soleil sans les conséquences négatives des UV.

Autre bombe anti-âge, la vita- mine E agit essentiellement comme antioxydant contre les dérivés réactifs de l’oxygène produits notamment par l’oxy- dation des acides gras. La vitamine E est souvent utilisée comme conservateur alimen- taire (E306 à E309) pour éviter le rancissement des aliments par les radicaux libres. Atten- tion à une surdose nocive pou- vant entraîner la mort, l’effet bénéfique se trouve autour des 200 IU par jour.

Le premier signe et souvent le plus visible du vieillissement c’estl’apparencedelapeaudu visage. Cette peau, contraire- ment au reste du corps, est cel- le que tout le monde voit, celle qui nous sert de porte d’entrée dans la relation avec autrui et celle qui se traite le mieux.

En plus du régiment interne discuté jusqu’à maintenant, le Botox par injections est l’outil le plus efficace non seulement pour effacer les rides et ridu- les du visage mais aussi pour redonner à la peau un aspect

de jeunesse à peu de frais. À cause de certains excès men- tionnés dans les médias par le passé, certains croient que le Botox peut figer les expres- sions du visage et donner une apparence froide sans émo- tions. Ceci étant exact unique- ment dans le cas d’excès et de traitements trop rapprochés. Le Botox, lorsqu’administré par un médecin compétent (tous ne le sont pas, attention) a des effets spectaculaires de longue durée et ne coûte pas trop cher en comparaison avec d’autres trai- tements comme le peeling ou la chirurgie. Le Botox est un must passé 45 ans!

Enfin et pour contrer les multi- ples autres effets du vieillisse- ment systémique chez l’hom- me, l’Androgel, conçu comme thérapie de remplacement de la testostérone (hormone mas- culine) chez l’homme redonne au corps les niveaux d’antan en hormone masculine et a une foule d’effets positifs; maintien et développement de la masse musculaire, amélioration du tonus et de l’énergie, accéléra- tion dans la vitesse de rempla- cement des globules rouges. Surtout, il améliore de façon spectaculaire les performan- ces sexuelles puisque cette hormone est directement liée à la libido. Seulement sous pres- cription médicale par contre. Avec ces quelques mesures de base, les hommes de 45 ans et plus peuvent recouvrer un sen- timent de bien-être et vivre plus longtemps, avec une qualité de vie indéniable.

Depuis la conférence de Rome 2011, l’avenir est positif pour le VIH Guérir du SIDA: Objectif atteignable

Saturday, July 30th, 2011

Selon Renaud Per- siaux – Têtu.com [email protected]

Photo DR. Jacques Galipeau (McGill)

Cet article est publié avec l’aimable autorisation de Têtu. com. INTERVIEW. La confé- rence de Rome a été l’occasion de relancer les recherches d’un traitement curatif contre le VIH. Françoise Barré-Sinoussi, qui avait co-découvert le virus en 1983, explique à TÊTU pour- quoi il faut le faire maintenant.

La recherche d’un traitement curatif, avec l’utilisation des trai- tements comme moyen de pré- vention, est l’un des points forts de cette conférence avec la pu- blication lundi d’une «déclara- tion de Rome pour un traitement curatif contre le VIH», et de très

scientifiques. TÊTU a rencon- tré Françoise Barré-Sinoussi (photo), prochaine présidente de la Société Internationale sur le sida, qui est à l’initiative de cette alliance scientifique inter- nationale.

TÊTU: Pourquoi les antirétrovi- raux ne permettent pas de gué- rir du VIH ?
Françoise Barré-Sinoussi: Les antirétroviraux (ARV) agissent en bloquant la réplication du virus. Or celui- ci a la particu- larité de s’installer dans certai- nes cellules et d’y rester dans un état «dormant». C’est ce qui oblige le traitement à vie. Or, pour l’instant, on n’a pas trou- vé de méthode pour vider les réservoirs une bonne fois pour toute.

La guérison du VIH est un vieux rêve, pourquoi le relancer maintenant?
C’est le bon moment sur le plan scientifique.

Ces dernières années, on a eu de nombreux résultats dont certains montrent que cet ob- jectif est atteignable.

Le premier objectif, ce serait l’éradication, l’élimination totale du virus…
Oui, c’est l’objectif le plus ambi- tieux: parvenir à supprimer tous les virus, au plus profond de l’organisme. Ce n’est plus tout à fait un rêve: on sait depuis peu que c’est possible, avec un premier cas de guérison d’un séropositif connu sous le vocable « patient de Berlin ». Cet homme souffrait d’une leu- cémie que ses médecins «Une guérison fonctionnelle, où les personnes ne prendraient pas de traitement, ne seraient pas malades, auraient un risque in- fime de transmettre le virus, se- rait formidable.» ont soigné en 2007 par une greffe de moelle osseuse.

Parmi les donneurs possibles, il y avait une personne por- teuse d’une mutation génétique extrêmement rare (double delta 32) qui confère une résistance naturelle à l’infection. Les per- sonnes qui en sont porteuses ne peuvent être infectée car leurs cellules ne présentent pas les «serrures» (appelées CCR5) utilisée par le VIH. Tou- tes les cellules immunitaires du patient ont été remplacées par les cellules non infectables du donneur. Quatre ans plus tard, on ne trouve plus aucune trace de VIH dans son organisme.

Mais cette approche de greffe, très lourde et complexe, ne pourra concerner que quelques cas isolés.

C’est pourquoi on essaie de trouver d’autres solutions. Ici à Rome, plusieurs pistes ont été discutées, des cocktails de mo- lécules qui pourraient permet- tre de réactiver les réservoirs.

C’est pourquoi, on poursuit une seconde voie, celle d’une gué- rison fonctionnelle… Çaneviseplusl’éliminationdu virus, mais son contrôle par le système immunitaire. Là, en- core, on a un modèle: les HIV- controllers (moins de 0,3 % de la population) qui ont une char- ge virale (la quantité de virus dans le sang) indétectable alors qu’ils ne prennent pas d’anti- rétroviraux. Notre objectif est de comprendre comment, de s’en inspirer pour élaborer des nouvelles stratégies thérapeuti- ques, des vaccins par exemple. Une guérison fonctionnelle, où les personnes ne prendraient pas de traitement, ne seraient pas malades, auraient un ris- que infime de transmettre le virus, serait formidable.

Quand verra-t-on des résul- tats?
Nous comptons publier la stra- tégie globale à la conférence
sur le sida de Washington en juillet 2012. Le travail sera de longue haleine. Impossible de prédire quand on verra des résultats, les annonces fracas- santes qu’on a connu au sujet du vaccin incitent à la prudence.

Quelques chiffres: Montréal selon Wikipédia

Saturday, July 30th, 2011

Par Gay Globe Magazine

Montréal est la métropole du Québec au Canada. C’est la plus grande ville franco- phone d’Amérique du Nord et c’est le centre de la culture et des affaires de la province. Le Vieux-Montréal a été dé- claré arrondissement histori- que en 1964.

Montréal est considérée comme la deuxième ville francophone dans le monde après Paris (2,1 millions de personnes) étant la seule métropole francophone en Amérique du Nord. Sa popu- lation est le triple de celle de Québec, la capitale de la pro- vince.

Montréal compte 1,7 million de personnes, et son agglo- mération compte tout près de 4 millions d’habitants. En 2006, environ 52,4 % de sa population était de culture et de langue française, 32,4 % était néo-canadienne de culture et de langue autre que le français et l’anglais et 12,5 % était de culture et de lan- gue anglaise, faisant de Mon- tréal une ville interculturelle.

Montréal est situé sur l’île du même nom, fait 363 km car- rés et fait partie de l’archipel d’Hochelaga, au milieu du Fleuve St-Laurent.

Seulement en 2017… Stéphane Gendron Maire de Montréal!

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer [email protected]

Photo Cyberpresse

Le 15 juillet 2011, le Maire d’Huntingdon et animateur télé annonçait son intention de se porter candidat à la mairie de la ville de Montréal.

Stéphane Gendron est proba- blement la personnalité publi- que la plus connue et la plus populaire au Québec non seu- lement pour ses interventions édulcorées dans les médias québécois depuis de nombreu- ses années, mais aussi pour son action politique et sa gestion de la petite ville de Huntingdon, dans le sud-ouest du Québec.

Voilà qu’après avoir annoncé son intention de ne pas se re- présenter au poste de Maire de sa petite ville, il annonce qu’il a l’intention de se présenter à la

mairie de la métropole du Qué- bec, en remplacement de Gé- rald Tremblay ou de tout autre maire qui y tiendra office… En 2017!

Pourquoi si loin dans le temps? C’est que Stéphane Gendron souhaite terminer son mandat à Huntingdon, se donner un peu de temps pour approfondir son retour comme animateur de plein droit à V-télé et pour déménager à Montréal pour y résider au moins un an avant l’élection puisqu’il s’agirait d’un pré-requis pour tous les candi- dats à la mairie.

Selon son confrère Gilles Proulx, chroniqueur à V-télé, le Maire Gendron annoncerait à la légère sa candidature et à cau- se de son “passé de girouette”, annoncerait probablement cet- te intention si loin dans le temps uniquement pour se donner de la visibilité et du capital de cu- riosité pour lancer sa nouvelle

émission qui doit commencer en septembre. Toujours selon Gilles Proulx, Stéphane Gen- dron a souvent viré sa chemise de bord et maîtrise parfaite- ment l’art de l’absurde; cela dit avec amitié, il n’est pas certain que d’ici quelques semaines, Gendron annonce autre chose qui n’aura rien à voir avec Mon- tréal.

Invité par Gay Globe Magazine à commenter et à livrer quel- ques observations pour ses futurs électeurs gais de Mon- tréal, Stéphane a répondu par un message Facebook “Désolé mes amis les journalistes, je ne donne pas d’entrevue sur ma candidature à la Mairie de Montréal pour… 2017. Disons qu’il est un peu trop tôt, et c’est vendredi. Gone for the week- end.” Nonobstant ses opinions ou commentaires et sur la base de son action politique passée, il est clair que Gay Globe Média appuiera Stéphane Gendron dans sa campagne pour la mairie de Montréal.

Le Maire Gendron a fait la dé- monstration qu’il avait la pleine capacité de gérer de façon effi- cace une municipalité. Qu’elle soit de 1300 habitants ou de 2,8 millions, les fonctions sont les mêmes, seul le volume change. Qu’on soit d’accord ou pas avec sa vision commu- nautariste ou ethnique, il est plus que temps que Montréal devienne ce à quoi elle aspire. Est-ce que Stéphane Gendron la sortira du tiers-monde? Il le faudra bien, c’est nécessaire.

Célébrations gaies: Gay Globe Média présent!

Saturday, July 30th, 2011

Comme chaque année, Gay Globe Média sera présent au défilé de la fierté gaie à Mon- tréal et à la journée commu- nautaire de la rue St-Jean à Québec pour faire une distri- bution directe du magazine. Le public aura alors l’occa- sion de nous transmettre des demandes spéciales ou des commentaires pour les édi- tions futures.

Demandez aussi votre CD de relaxation, offert gratuite- ment aux gens présents.

Points saillants des deux grandes célébrations gaies du Québec La Fierté gaie à Montréal et Québec…

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer [email protected]

Les célébrations de la fierté gaie, qu’elles se déroulent à Montréal ou à Québec, sont des événements de première importance pour l’ensemble des personnes de la commu- nauté LGB. Il s’agit, pour les communautés de Montréal et de Québec, d’une occasion annuelle de rendre compte de son existence, de ses reven- dications et parfois de faire le point sur des sujets plus poin- tus comme l’homophobie ou le SIDA.

Cette année encore, les deux événements se tiendront cet été et en voici les points saillants.

À Montréal, les célébrations se tiendront du 9 au 14 août 2011 etnonen3011commeindiqué sur le site de l’organisation. :O)

La journée communautaire

se tiendra le 13 août de 11h à 17h et permettra à de nom- breux groupes et associations de se faire connaître et aussi d’amasser des fonds pour financer leurs activités… Le défilé se tiendra le 14 août dès 13 h. Partant à l’angle de René-Lévesque Ouest et de la rue Guy, le défilé parcourra le centre-ville vers l’est et se ter- minera à la rue Sanguinet. Les spectateurs pourront ensuite poursuivre la marche en direc- tion du parc Émilie-Gamelin, où se déroula le MÉGA T-DANCE et le spectacle de clôture.

À Québec, les célébrations sont différentes et beaucoup plus familiales, sans pour autant être moins populaires.

La Fête Arc-en-Ciel se tiendra donc du 2 au 4 septembre, pen- dant la fin de semaine de la fête du travail et se déroulera prin- cipalement sur la rue St-Jean. Cette année, le thème sera La France et de nombreux spec- tacles seront offerts au public avec des artistes français.

La rue St-Jean sera d’ailleurs piétonne le 3 septembre de 10h à 22h et de nombreux kiosques permettront de faire connaître des groupes communautaires partout au Québec. Le cabaret Le Drague sera aussi de la fête avec sa rue piétonnière.

Décision récente d’un juge de la Cour criminelle d’Ottawa Le VIH n’est plus une sentence de mort

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer [email protected]

Photo Palais de justice d’Ottawa (Google)

Dans une décision datée du 13 juillet 2011, le Juge David Wake, de la Cour Supérieure de l’Ontario à Ottawa, annu- lait les accusations de tenta- tive de meurtre contre Steven Paul Boone déclarant que la mort causée par le VIH est une “conséquence possible” mais n’est certainement plus aujourd’hui “une conséquence inévitable ou probable”.

Ce dernier jugement s’inscrit dans la nouvelle direction enga- gée par les tribunaux criminels au Canada qui tendent à sui- vre la jurisprudence de la Cour d’appel du Manitoba datant de la fin 2010 qui libérait de prison

un homme accusé de tentative de meurtre du fait de sa séro- positivité et condamné alors à 14 ans de pénitencier.

La Cour d’Appel du Québec sui- vait d’ailleurs en décembre der- nier avec un jugement ordon- nant l’arrêt des procédures et la libération d’un individu accusé de voie de fait grave parce qu’il n’avait pas déclaré sa séropo- sitivité et avait eu des relations sexuelles non protégées.

La prémisse retenur par les deux tribunaux d’appel cana- diens est donc qu’une person- ne sous trithérapie et dont la charge virale est indétectable n’a plus à divulguer son état sérologique à partir du moment où elle peut démontrer que sa charge virale est indétectable. Selon ces mêmes tribunaux, le risque n’est plus “absolu” mais “ordinaire” et face à un risque

ordinaire que toute personne raisonnable peut accepter de prendre au quotidien, des accu- sations criminelles ne sont plus la norme.

Dans le cas du jugement Wake à Ottawa, le juge a mentionné l’avancement dans le traite- ment médical des personnes atteintes du VIH-SIDA depuis 30 ans et a déclaré que les policiers, de même que les pro- cureurs criminels n’avaient pas évolué avec le temps.

“Dans un pays comme le Ca- nada, où les meilleurs antiré- troviraux sont disponibles à tous gratuitement, la possibi- lité qu’une personne décède du SIDA sur une période de 25 ans est très minime”, déclare Mark Wainberg, directeur du Centre SIDA McGill de l’Hôpital Général Juif de Montréal.

“La notion même qu’une per- sonne puisse être accusée de tentative de meurtre aujourd’hui est étrange”, ajoute le Dr. Wain- berg.

Le jugement récent fait état de l’absence de mise à jour dans le système de justice actuel du pays. Depuis le début des thérapies par antirétroviraux, le traitement de la maladie a beaucoup évolué.

Selon Barry Adam de l’Uni- versité Windsor en Ontario, le jugement du 13 juillet semble démontrer que les tribunaux évoluent et intègrent maintenant l’avancement de la science.

“Le VIH semble maintenant être reconnu comme une condition ordinaire, qui est traitable. Il s’agit d’une conclusion qui est en droite lignée avec l’état du droit et de la médecine dans le reste du monde”.

Selon les représentants com- munautaires dans le domaine du SIDA au Canada, ce dernier jugement confirme le fait que la judiciarisation des personnes séropositives n’est peut-être plus la solution pour régler le problème de transmission et les responsables interrogés déclarent que les services poli- ciers devront s’adapter à ces jugements qui, depuis la fin 2010, reconnaissent la trithéra- pie comme un élément sécuri- sant pour la société à condition qu’elle soit observée scrupu- leusement.

Au Québec, il reste actuelle- ment toujours le cas Steve Bi- ron qui est accusé de voie de fait grave, à Québec, pour avoir eu, selon les accusations, des relations sexuelles non proté- gées alors qu’il se savait atteint du VIH, Steve Biron a plaidé non coupable devant ces accu- sations. Steve Biron devait se présenter devant la Cour le 20 juilletpourfaireappeldesonin- carcération puisqu’il est détenu depuis près de 9 mois et qu’il semble répondre aux critères de la Cour d’appel sur son sta- tut sérologique. Nous donne- rons le suivi de la décision de la Cour sur notre fil de presse au http://gayglobe.us/blog.

Tourisme gay: Le N.-B. manque le bateau

Saturday, July 30th, 2011

Par L’étoile

Sept milliards $. C’est ce que la communauté LGBT du Canada dépense par année en voyages d’affaires et de plaisance. Certaines pro- vinces canadiennes, dont l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse, ont com- pris qu’en les attirant, elles peuvent elles aussi profiter de cette manne. Mais pas le Nouveau-Brunswick, qui s’y prend autrement pour donner du boulot aux tourniquets de ses attractions touristiques.

En feuilletant les guides de tourisme de la Nouvelle- Écosse et de l’Île-du-Prince- Édouard, on remarque que des efforts sont déployés pour attirer la communauté LGBT. L’espace réservé à cet effet n’est pas considérable, mais il est tout de même là. Dans les guides du Nou- veau-Brunswick, ce n’est pas le cas. Selon la porte- parole du ministère du Tou- risme, Jane Matthews-Clark, l’approche est géographi- que, pas sociale. «Nous ne visons pas spécifiquement les touristes LGBT. Cette année, nous avons adopté une approche très précise afin d’attirer des gens qui recherchent le genre d’expé- riences que l’on retrouve au Nouveau-Brunswick.

Nouvelles internationales sur la recherche contre le VIH-SIDA Découvertes intéressantes sur le SIDA

Saturday, July 30th, 2011

Par Gay Globe Média [email protected]

PhotoGoogle

(ucalgary.ca) Le Profes- seur Luc Montagnier, pion- nier de la recherche SIDA

Sida: montée en puis- sance des antirétro- viraux en matière de prévention

(AFP)

Deux nouvelles études font apparaître le rôle essentiel que peuvent jouer les antirétrovi- raux en matière de prévention du sida, à la veille de la confé-

rence sur le sida de Rome qui doit mettre le sujet au coeur de ses débats. Les deux étu- des, conduites dans trois pays africains et portant sur des hétérosexuels, population à risques, ont établi que la prise d’une pilule d’antirétroviral par jour avant exposition par des personnes non infectées -ce que l’on appelle “la prophylaxie pré-exposition (PrEP)”- pouvait réduire de près de deux tiers le risque d’infection au VIH.

Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida, a immédiatement salué cette “avancée scientifi- que majeure, qui reconfirme le rôle essentiel que le traitement antirétroviral doit jouer dans la réponse au sida”.

éradiqué d’ici 50 ans (Radio-Canada)

Des scientifiques réunis à Québec à l’occasion du 19e congrès de la Société inter- nationale pour la recherche sur les maladies transmises sexuellement estiment que le sida pourrait être éradiqué d’ici 50 ans, notamment en raison des avancées médicales et de la prévention. Les conditions réunies constituent notam- ment les avancées médicales, comme le traitement par rétro- viraux. « Commencer tout de suite avec des rétroviraux chez la personne du couple qui est infectée prévient à 96 % la transmission au partenaire », explique M. Alary.

Plus de dépistage, plus de pré- vention et des traitements pro- metteurs constituent les clés du succès, disent les scientifiques. Pourarriveràéradiquerlama- ladie, les budgets pour la lutte contre le sida doivent cepen- dant passer de 15 à 22 milliards de dollars par année.

M. Alary presse d’ailleurs les États-Unis à agir en ce sens. « Si nos gouvernements met- taient un peu moins d’accent sur le militaire, ça ne serait vrai- ment rien d’aller chercher cet argent-là. » Chaque année au Canada, environ 3000 person- nes sont infectées par le virus de l’immunodéficience humai- ne. Cette statistique s’avère toutefois à la baisse.

Gay Globe TV: Une série de nouveaux films pour l’été

Saturday, July 30th, 2011

Par Roger-Luc Chayer

Gay Globe TV, la seule We- bTV 100% gaie québécoise annonce la sortie d’une série de nouveaux films pour l’été. Les nouvelles productions à l’affiche sont:

La Conquête de l’Espace (Documentaire)

Charlie’s Angels (Cameron Diaz, Drew Barrymore)

Tremors (Science-fiction) avec Kevin Bacon

Superhero Movie (Comé- die) Leslie Nielsen

View from the Top (Gwy- neth Paltrow) Comédie

The Lord of the Rings: The fellowship of the Ring (Fantastique)
Gay Globe Télé propose aussi des actualités gaies mensuelles, de nombreuses émissions sur les téléséries du passé et le Canal 2, ré- servé aux critiques de films pour adultes, en collabora-

tion avec Wega Vidéo.

Toutes les émissions diffu- sées sur GGTV sont gratui- tes et celles sur le Canal 2 ne nécessitent qu’un simple abonnement sans frais le tout au www.gayglobe.us

Un tour du monde des nouvelles qui nous concernent… Les brèves locales et internationales

Saturday, July 30th, 2011

Par Gay Globe Média [email protected]

Photo Google Ricky Martin menacé

de mort sur Twitter (Voici.fr)

Depuis qu’il a révélé son homo- sexualité sur son site officiel et son compte Twitter, Ricky Martin est un homme « heu- reux ».

En quelques mois, l’interprète de Un, Dos, Tres est passé du statut de chanteur pour midi- nettes à celui d’icône gay. Sa carrière musicale a été boos- tée par ce coming-out et il n’est plus seulement le chanteur d’un tube vieux de quinze ans.

Mais les injures sont arrivées. Un an après. Alors qu’il était à Londres pour un concert au HMV Hammersmith Apollo hier, Ricky Martin a reçu un tweet qui fait froid dans le dos.

Parlant sans doute des deux enfants qu’il a eus grâce à une mère porteuse, l’auteur du message a écrit : « Ils vont bientôt pleurer parce que tu vas mourir ». Ambiance.

Les motivations de ce « twittos » (nom que se donnent les uti- lisateurs du réseau social) sont vraisemblablement homopho- bes. Inquiet, Ricky Martin, a fait appel à la police, d’après nos confrères britanniques. Le chanteur veut assurer la sécu- rité de ses deux fils, Matteo et Valentino. D’autant plus qu’il espère agrandir bientôt sa pe- tite tribu avec une fille.

Lady Gaga agressée à

coup d’oeufs ! (Mcetv.fr)

Alors que Lady Gaga vient d’être faite citoyenne d’honneur de Sydney, la jeune chanteuse ne semble pas faire l’unanimité en Australie !

La chanteuse a été victime d’un catapultage d’oeufs en règle.

Elle essayait de sortir de la boi- te gay (club ARQ) dans laquelle elle était venue passer une nuit de folie, quand elle a claire- ment été prise pour cible ! Par chance, la star n’a reçu aucun projectile. Cependant, il n’en a pas été de même pour ses gar- des du corps, et les malheureu- ses victimes “d’oeufs perdus”

On va commencer à se deman- der si le lancer d’oeufs n’est pas une coutume locale car Lady Gaga est la deuxième star en quelques mois, après Justin Bieber, à subir une telle attaque.

Le créateur de “Queer as Folk” prépare une nouvelle série gay

(Ozap.com)

Non, Queer as Folk n’est pas une série américaine. Mais bien une série anglaise, créée en 1999 puis adaptée aux Etats-Unis avec une transposi- tion de certains personnages. Le créateur de la série version british, Russell T. Davies, à qui l’on doit également la résurrec- tion de Doctor Who et sa série dérivée Torchwood, prépare le lancement d’une nouvelle série gay. Nom de code : “Cucum- ber”, littéraement: le concom- bre! Un projet à destination de la chaîne BBC en Angleterre et de Showtime Outre-Atlantique. On en sait peu aujourd’hui sur le scénario de la série mais son histoire devrait tourner autour de plusieurs personnages ho- mos. A suivre…

Lancement d’une nouvelle bière faite pour les amoureux de Montréal Le secret le mieux gardé de “LA MÉTROPOLE” …

Saturday, July 30th, 2011

Par Franck Hénot [email protected]

Photo

Franck Hénot Intermarché Boyer (Par Gay Globe Magazine)

La célèbre épicerie de la rue Mont-Royal Est coin Boyer annonçait fin juin 2011 le lancement d’une nouvelle bière faite pour les hommes de la métropole, chics et de bon goût. Gay Globe Magazine a invité son concepteur, Franck Hénot, à nous raconter son expérience…

Il était une fois l’histoire d’une bière, j’aurai pu dire aussi l’his- toire de passionnés de bière et de Montréal.

L’automne dernier, avec l’équi- pe de gérants du magasin, nous avons eu l’envie d’avoir notre propre bière, une idée un peu folle parmi plusieurs… Nous sommes une équipe très créative et je n’ai jamais besoin de supplier pour avoir de l’iné- dit.

Mais comment avoir notre pro- pre bière ? Nous nous sommes mis à la recherche d’un bras- seur qui accepterait de nous préparer une recette. Je suis un buveur de Sapporo, de Kro- nenbourg et de Heineken, je voulais donc une bière blonde, rafraîchissante et bien houblon- née.

Et puis, il lui fallait un nom, à notre bière ! Nous sommes des inconditionnels de Mon- tréal, je suis un gars de ville, j’adore mon quartier, j’ai habité plusieurs grandes villes et je n’échangerais pas Montréal

contre aucune autre ville! Nous nous étions mis d’accord sur le nom : 514, la 514, jusqu’à ce que, quinze jours avant la sor- tie de la bière, une compagnie à numéro de l’Ontario dépose lamarque514surInternet.Ça, c’est une autre histoire… Entre- temps, l’équipe Le XV rugby de Montréal nous demande une commandite…

Et si notre bière devenait aussi leur bière officielle?

Après plusieurs messages et rendez-vous, et c’est décidé, sur les shorts des joueurs, il y aura le logo du magasin et sur la bière leur logo à eux !

Il ne faut pas oublier qu’au départ c’est une bière entre chums. Nous voilà sur des shorts de joueur de rugby et, subitement, nous n’avons plus de nom pour notre divin breu- vage !

On retourne chez la graphiste et en cinq heures (merci, Marie Claude !) on arrête notre choix de nom sur LA MÉTROPOLE. Avec une photo de la ville de Montréal, nous concevons les étiquettes, une pour l’avant de la bouteille, une pour l’arrière et une pour la caisse.

“Si j’aurais su, j’aurais pas venu!” Ou plutôt, si j’avais ima- giné l’ampleur de la tâche, j’y aurais pensé un peu plus. (Mer- ci à notre mystérieuse compa- gnie ontarienne qui nous a faci- litée la vie en déposant le nom 514. GGRRRrrr….)

Une bière est en cuve durant trois semaines avant que l’on puisse goûter au résultat. Pas stressé le gars, super stressé!

Avec mon panel de dégus- tateurs (plusieurs sont des connaisseurs de bière dans l’équipe du magasin), la pres- sion était très forte.

Le 3 juin dernier, les commen- taires ont jailli, unanimes: elle est bonne!

J’avais oublié de vous dire que lorsque l’on commande une bière, on commande une cuve, donc 560 caisses de 6. Y était content, le monsieur, qu’elle soit bonne!

En passant et c’est très impor- tant de le souligner, c’est AMB Maîtres Brasseurs qui nous a concocté la recette (merci tout spécial à Richard et Pascal), une brasserie 100% Québec.

Nous sommes donc très fiers de vous annoncer la naissance de LA MÉTROPOLE et comme l’indique l’étiquette arrière de la bouteille :

Noble, blonde, vive et rafraî- chissante à la fois, son goût de houblon saura vous séduire à coup sûr ! Brassée par des passionnés pour les incondi- tionnels de Montréal !

Du Plateau Mont-Royal au Quartier Latin, de la Petite Ita- lie à la Place d’Armes, vous ne résisterez pas à La Métropole, la bière du (514).

L’éditeur du groupe média gai qui va là où les autres ne vont pas… Roger-Luc Chayer: L’homme-média!

Saturday, July 30th, 2011

Par Carle Jasmin [email protected]

Photo Gay Globe Média (Simon Bonnallie)

Voilà le surnom qu’on lui donne dans les milieux de la presse au Québec, lui qui a cumulé des postes à RG, au Journal de Montréal, à la Revue Le Point, à TQS et à Gay Globe.

Cethomme,àquilanouvellene fait jamais peur, s’ouvre un peu plus aux lecteurs car, comme il le dit, “ tant qu’à me faire poser la même question 10 fois par

jour, autant répondre en une seule fois”. Roger-Luc Chayer est un nom connu dans le pay- sage médiatique québécois depuis 1993. Lui qui déteste le journalisme de mauviettes, il a été particulièrement reconnu pour ses dossiers en journalis- me d’enquêtes tant dans le do- maine de la santé que dans celui du communautaire gai ou de la politique montréalaise avec ses chroniques “Mourial” à TQS.

“À une certaine époque, les autorités policières ou gou- vernementales lisaient mes dossiers dans RG et souvent, des interventions suivaient

comme dans le cas de ce faux médecin qui vendait des remè- des miracles contre le SIDA qui a été expulsé du pays ou dans celui de cette maison d’héber- gement de personnes en phase terminale du SIDA à Montréal qui torturait ses résidants et qui a été condamnée par la suite dans divers tribunaux”, déclare avec une certaine colère dans le regard celui qui a tracé la norme dans les médias gais à une époque.

“Les groupes ou personnes visées par des dossiers, qui nous arnaquaient collective- ment, organisaient des campa- gnes de diffamation contre moi, préférant détruire l’homme que de rembourser l’argent volé au nom des gais. Je suis encore là aujourd’hui, eux sont tous à la retraite, comme quoi on peut faire un bon travail, sincère et qui ne fait pas dans la complai- sance même dans les médias gais, encore que…”, dit Roger- Luc avec un sourire qui en dit beaucoup sur son opinion envers ceux qui se prétendent médias gais en 2011.

Toujours très populaire chez les lecteurs ou consommateurs de nouvelles, pour les bonnes ou les mauvaises raisons, Roger- Luc Chayer a laissé des traces importantes là où il est passé comme à RG, alors qu’à une certaine époque entre 1994 et 1998 les ventes publicitaires explosaient grâce à lui comme pour son passage au Journal de Montréal le 15 juillet 1998

alors qu’il avait fait la “Une” avec son enquête sur les vac- cins contre l’hépatite B, en col- laboration avec Sophie Thibault de TVA ou pour ses chroniques à TQS dans l’émission “Le Midi avec André Arthur”.

Grâce à la vigilance des médias auxquels il contribuait ou à la Revue Le Point et au Groupe Gay Globe, Roger-Luc Chayer a contribué à faire monter les normes de qualité des médias gais qui avaient la mauvaise habitude, trop souvent, de ser- vir les intérêts de groupes ou d’individus en maquillant des communiqués de presse en reportages alors que le public gai avait droit à une information neutre, impliquée, honnête et indépendante.

“J’ai décidé de m’impliquer auprès d’organisations de jour- nalisme et je me suis retrouvé Président élu de l’Association Canadienne des journalistes du chapitre de Montréal en 2011. J’étais à la fois honoré d’avoir la confiance de mes pairs comme journaliste de médias gais mais aussi de pouvoir essayer enco- re une fois de faire une différen- ce dans mon domaine en prési- dant une organisation reconnue comme plutôt conservatrice”.

Loin d’avoir dit son dernier mot, Roger-Luc termine cette entre- vue en déclarant qu’il n’a pas encore commencé à écrire et à faire son boulot. “Tout reste à faire”, lance le boss de Gay Globe. L’acquisition récente de ruefrontenac.net le démontre…

Édito 76 GGMag GGTV

Saturday, July 30th, 2011

Brad Pitt: L’homme qui va au-delà des normes

Vous aurez remarqué que nous consacrons la couverture de cette édition au superbe Brad Pitt, vedette américaine du cinéma et activiste social pour de nombreuses causes. La cou- verture est généralement réservée soit à un modèle masculin, soit à une star très populaire chez les gais ou soit à une personne qui a fait la différence dans nos vies collectives de gais.

Pourquoi consacrer l’édition 76 de Gay Globe Magazine à Brad Pitt? Parce qu’il a fait une déclaration il y a quelques jours qui a fait réflé- chir le peuple américain dans son ensemble quant à la question du droit au mariage pour les personnes homosexuelles.

Voilà qu’un des hommes les plus populaires de la planète, reconnu pour sa beauté sauvage et sa masculinité naturelle déclare aux médias qu’il se mariera avec sa conjointe Angelina Jolie, lorsque les gais auront le droit de se marier eux aussi partout aux États-Unis.

La déclaration, qui a fait le tour du monde, nous fait redécouvrir l’homme des causes so- ciales comme l’aide aux victimes de Katrina en Louisiane et le propulse, encore une fois, droit dans le coeur, des personnes de la commu- nauté homosexuelle. Brad Pitt est un exemple d’ouverture et de modernité sur les questions sociales aux États-Unis. Il est aussi un exem- ple à suivre pour de nombreux hommes qui pourraient voir en lui un équilibre parfait entre masculinité hétéro et respect de la différence.

Roger-Luc Chayer est journaliste et éditeur de Gay Globe Média. Il est Président du chapitre montréa- lais de l’Association Canadienne des Journalistes, membre de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de

Presse.

La grande Doris Day, actrice, chanteuse et mili- tante de la cause du SIDA depuis le décès de son meilleur ami Roch Hudson par suite de cette ma- ladie vient d’annoncer, à l’âge de 87 ans, la sortie d’un nouveau CD de chansons de style Lounge qui doit être disponible à la vente dès le 5 septem- bre, en Grande-Bretagne pour commencer…

La star, qui est très impliquée aussi dans la défen- se des droits des animaux aux États-Unis, prouve qu’elle a non seulement la voix mais l’énergie pour participer à la création complète d’un nouveau disque, du début à la fin. Un exploit qui fera plaisir aux millions de fans de Doris. “My Heart” propo- sera donc des chansons dans le plus pur style des ballades des années 50 et surtout, la voix légen- daire de la chanteuse la plus aimée des améri- cains dans les années 40 à 70. On peut d’ailleurs entendre une chanson complète au http://www. dorisday.com, directement à l’accueil.

Éditorial 76 Gay Globe Magazine

Saturday, July 30th, 2011

GAYGLOBE Édition #76
CP 172 Rosemont Montréal, Qc H1X 3B7 Téléphone et Fax 514-728-6436 Courriel [email protected] Web: www.gglobetv.com Éditeur
Roger-Luc Chayer Bureau États-Unis Andrew Spano (Brooklyn) Conseillers spéciaux Claude Lussier (Finances) Gilles Schaufelberger (Révision et correction)

Collaborateurs, journalistes et références journalistiques Roger-Luc Chayer • Google • Carle Jasmin • Franck Hénot • Voici.fr • Mcetv. fr • Ozap.com • Ucalgary.ca • AFP • Radio-Canada • L’Étoile • Cyberpresse • Renaud Persiaux • Jacques Galipeau • Ali Amar • Yagg.com • Têtu.com • France Soir • Canoe • Newtoon • E-Ilico

Couverture

Brad Pitt

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Crédit Commercial Fédéral – Tony Cafaro

Friday, July 29th, 2011

AVIS PUBLIC

Cette société et son Président, basés sous une fausse adresse à Montréal, sur la rue Jean-Talon Est font l’objet d’une plainte policière datée du 29 juillet 2011. Un jugement antérieur 500-17-010134-016 du dictrict judiciaire de Montréal sous le Juge John Bishop identifiait déjà Tony Cafaro comme un individu ayant des problèmes similaires à ceux actuels. Veuillez agir en conséquence.

Voici le jugement

COUR SUPÉRIEURE

CANADA

PROVINCE DE QUÉBEC

DISTRICT DE

MONTRÉAL

N° :

500-17-010134-016

DATE :

20 décembre 2002

______________________________________________________________________

SOUS LA PRÉSIDENCE DE :

L’HON.

JOHN BISHOP, J.C.S.

______________________________________________________________________

SAMSON BÉLAIR DELOITTE & TOUCHE, ès qualités

demandeur en reprise d’instance

et

FRANÇOIS DAUPHINAIS

demandeur

c.

ANTONIO CAFARO

et

LISA CAFARO

défendeurs

______________________________________________________________________

JUGEMENT

______________________________________________________________________

I.          LES PROCÉDURES

[1] Le demandeur Dauphinais a poursuivi les défendeurs en remboursement d’un prêt au montant de $57,250, avec intérêts au taux de 12%. Le signataire du contrat de prêt, le défendeur Antonio Cafaro, avait consenti à ce que $30,000 des produits du prêt soit déposé dans le compte bancaire de sa fille, la défenderesse Lisa Cafaro.

[2] Le demandeur en reprise d’instance, Samson Bélair, est le séquestre judiciaire et le syndic en faillite de M. Dauphinais.

II.         LES FAITS PERTINENTS

[3] Le 12 mai 2000, M. Dauphinais a prêté à « CRF Crédit » un montant de $57,250, remboursable le 12 juin 2000 avec intérêts au taux de 12% (P‑14 et P‑1).

[4] Le contrat de prêt (le « Prêt ») prévoyait aussi que : « M. Cafaro a remis en garantie les meubles et accessoires de bureau de la Cie CRF Crédit ». Une liste de certains meubles de bureau est annexée à P‑1, mais n’est pas paraphée par les parties. Le Prêt est signé par M. Cafaro, et sous sa signature apparaissent les mots suivants : « Tony Cafaro – CRF Crédit – 6000 Métropolitain E., Suite 203 ».

[5] Cependant, par jugement rendu le 7 octobre 1999 (P‑2) sur une requête par Banque Laurentienne du Canada (P‑4) en annulation d’une proposition concordataire (P‑3), Corporation de Crédit CRF Inc. (« Crédit CRF ») avait été mise en faillite et H. & M. Diamond & Associés avaient été nommés comme syndic. Crédit CRF a été constituée le 18 juin 1996 (P‑7).

[6] Le syndic Diamond avait pris un inventaire le 8 octobre 1999 des équipements de bureau de Crédit CRF situés à 3633 des Sources, loc. 203, à Dollard-des-Ormeaux (P‑5). Tous les meubles décrits dans la liste annexée au Prêt sont compris dans cet inventaire.

[7] Le 1er mai 2000, Corporation de Crédit CRF 2000 Inc. (« Crédit CRF 2000 ») avait loué un local au 6000 Métropolitain E., suite 203 (D‑6). Cette compagnie avait été constituée le 13 octobre 1998 (D‑4). M. Cafaro est le seul administrateur et actionnaire de Crédit CRF 2000. Cette compagnie faisait affaires au Québec sans l’autorisation nécessaire.

[8] Le 11 mai 2000, le syndic Diamond avait saisi les équipements de bureau de Crédit CRF utilisés encore par M. Cafaro, malgré la faillite de celle-là, à 6000 Métropolitain E. (P‑8), l’adresse de Crédit CRF 2000.

[9] Selon M. Dauphinais, il avait avancé environ $27,250 du prêt du 12 mai 2000 par des chèques signés par sa compagnie 9054-4941 Québec Inc. pendant les cinq mois avant la signature du prêt. Cependant, deux chèques personnels de M. Dauphinais portant l’annotation « prêt », aux montants de $10,000 et $11,000, sont datés respectivement les 12 et 31 mai 2000, et payables à « CRF Crédit » (P‑21A et P‑21B). M. Cafaro les a encaissés personnellement à RapidCheque les 12 et 31 mai (D‑12).

[10] M. Dauphinais a avancé le solde de $30,000 par un transfert bancaire du 18 mai 2000 (P‑16) provenant de Les Placements Ardene Inc. (« Ardene ») et crédité le 19 mai au compte bancaire de Lisa Cafaro, la fille de M. Cafaro (D‑10).

[11] Le 18 mai 2000, Mlle Cafaro a signé deux chèques aux montants de $25,000 et $2,500, payables respectivement à « CRF Crédit » et à 9088‑0634 Québec Inc., un créancier personnel de M. Cafaro. Ce dernier a encaissé celui de $25,000 à RapidCheque le 19 mai (D‑12). Selon M. Cafaro, Mlle Cafaro lui a aussi versé un montant de $2,500 comptant vers les 23 ou 24 mai.

[12] Le 30 mai 2000, le syndic Diamond a vendu à M. Cafaro les équipements saisis (P‑8).

[13] Vers le 1er juin 2000, M. Cafaro, comme président de Crédit CRF, semble avoir signé une reconnaissance de dette en faveur de M. Dauphinais au montant de $60,000, remboursable par des paiements mensuels à partir du 15 septembre 2000 avec intérêts au taux de 9% (P‑15).

[14] Cependant, M. Cafaro a témoigné qu’il n’a jamais signé cette reconnaissance. Sa signature sur P‑15 ne ressemble pas à celle sur le Prêt. M. Dauphinais a admis que M. Cafaro ne l’a pas signée dans sa présence.

[15] Le 9 juin 2000, Crédit CRF a signé un chèque de $30,000 payable à M. Dauphinais (P‑9), malgré qu’elle était encore en faillite et son compte de banque était fermé.

[16] À la fin de mars 2001, M. Dauphinais a intenté la présente action.

[17] Selon un « Règlement hors cour – dossier n° 500-17-010134-016 » daté du 27 février 2002 (D‑1), M. Dauphinais a « accepté » un montant de $10,000 de Crédit CRF 2000 à la condition qu’il lui soit versé avant le 30 novembre 2002.

[18] En juin 2002, Ardene a mandaté Samson Bélair pour enquêter sur un détournement de fonds impliquant son contrôleur, M. Dauphinais. À la suite de l’exécution d’un mandat de perquisition au domicile de ce dernier en juillet 2002, Samson Bélair a découvert où M. Dauphinais avait investi ces fonds, y compris ceux avancés sur le Prêt.

[19] Vers la fin juin 2002, pendant cette enquête, Ardene a intenté une action dans le dossier n° 500-05-072966-029 contre M. Dauphinais réclamant un montant de $3,000,000 pour les fonds ainsi détournés (P‑12).

[20] Le 12 juillet 2002, la Cour supérieure a nommé Denis Hamel de Samson Bélair comme séquestre à tous les biens de M. Dauphinais (P‑13).

[21] Le 19 août 2002, M. Dauphinais a signé une reconnaissance de dette au montant de $6,000,000 en faveur de Ardene (P‑18) qui autorisait le séquestre judiciaire de procéder à la liquidation de tous les actifs de celui-là. Le 21 août 2002, il a signé une déclaration assermentée (P‑19) donnant certains détails concernant les avances du Prêt à M. Cafaro.

[22] Le 7 novembre 2002, les créanciers de M. Dauphinais ont refusé d’accepter sa proposition sous la Loi sur la faillite, avec la conséquence qu’il était réputé avoir fait une cession de ses biens en vertu de cette Loi. Les créanciers ont nommé Samson Bélair comme syndic à l’actif du failli.

[23] Le 2 décembre 2002, Crédit CRF 2000 n’avait pas versé à M. Dauphinais ou à Samson Bélair le montant de $10,000 prévu à D‑1. Selon ce « règlement », ce non‑paiement avant le 30 novembre 2002 a accéléré l’échéance du plein montant réclamé par la présente action.

[24] Le 6 décembre 2002, Samson Bélair a produit une reprise d’instance et une comparution en leur qualité de syndic à M. Dauphinais.

III.        LES QUESTIONS EN LITIGE

[25] Elles sont :

1.   Qui est le débiteur du Prêt?

2.   Si le débiteur est Crédit CRF, M. Cafaro sera-t-il néanmoins responsable personnellement pour le remboursement du Prêt :

a)   en vertu de l’art. 2159 C.c.Q. à cause de sa connaissance de l’insolvabilité de son mandant Crédit CRF au moment du Prêt et de son omission de la déclarer?

b)   en vertu des art. 317 ou 1457 C.c.Q. parce qu’il a utilisé Crédit CRF pour masquer une fraude?

3.   Mlle Cafaro est-elle personnellement responsable pour le remboursement du Prêt à cause de sa participation négligente dans une fraude?

4.   Samson Bélair sont-ils liés par l’entente en règlement hors cour (D‑1) pour $10,000 signée par M. Dauphinais et Crédit CRF 2000?

5.   Samson Bélair, en leur qualité de séquestre judiciaire, et/ou de syndic, de M. Dauphinais, avaient-ils le droit d’intenter la présence action?

IV.        LE DÉBITEUR DU PRÊT

[26] M. Dauphinais a préparé le contrat de prêt (P‑1) qui porte l’en-tête « Entente entre M. Tony Cafaro et François Dauphinais ». Cependant, le contrat stipule que « M. Dauphinais prête à CRF Crédit », et que M. Cafaro a remis en garantie « les meubles de bureau de la Cie CRF Crédit ». De plus, la signature de M. Cafaro est suivie par le nom de « CRF Crédit » et son adresse d’affaires à 6000 Métropolitain.

[27] Se fiant à ces dispositions de ce contrat, il est probable que l’intention commune des parties était que Crédit CRF serait la débitrice du Prêt. Cette conclusion est confirmée en partie par le fait qu’au moins $46,000 des produits du Prêt (selon P‑21A, P‑21B et D‑8) ont été avancés à, ou reçus par, CRF Crédit. De plus, le chèque du 9 juin 2000 (P‑9) en remboursement de $30,000 du Prêt était signé par Crédit CRF.

[28] Il est peu probable que l’intention commune des parties était de rendre Crédit CRF 2000 responsable pour le remboursement du Prêt. Au moment de la signature du Prêt, les meubles que M. Cafaro avait remis en garantie appartenaient à Crédit CRF. Crédit CRF faisait affaires, selon M. Cafaro, depuis 1982; Crédit CRF 2000 n’a été constituée qu’en octobre 1998. Cette dernière n’était pas même autorisée à faire affaires au Québec en 2000. De plus, la preuve ne dévoile pas que M. Dauphinais était au courant de l’existence de Crédit CRF 2000 lors de la signature du Prêt. Même la déclaration de M. Dauphinais du 22 juillet 2002 (P‑17), signée plus de deux ans après le Prêt, ne mentionne que Crédit CRF.

[29] Enfin, après le 1er mai 2000, lorsque Crédit CRF 2000 était le locataire des lieux à 6000 Métropolitain E., M. Cafaro a délibérément agi de façon à créer l’impression que Crédit CRF y faisait affaires en utilisant encore les meubles de Crédit CRF. Il tirait des chèques au nom de Crédit CRF (par ex. P‑9), il encaissait des chèques payables à Crédit CRF (par ex. D‑8), et il a signé au moins un contrat au nom de Crédit CRF (par ex. P‑1). C’était évidemment dans l’intérêt de M. Cafaro de s’avantager aux dépens des créanciers et fournisseurs de Crédit CRF qui n’auraient que des recours contre une faillie.

[30] Quant à M. Cafaro, sa défense du 2 mai 2001 admet aux para. 1 et 5 que M. Dauphinais a prêté le montant réclamé « to my company at the time, Credit CRF Inc., and not to me personally ». Cet aveu judiciaire est confirmé par l’interrogatoire hors cour de M. Cafaro (à la p. 15).

[31] Des aveux semblables se trouvent aux para. 1 et 5 de la défense de Mlle Cafaro.

[32] Cependant, les para. 1 et 5 des défenses amendées du 18 octobre 2002, préparées cinq jours avant le procès, ont tenté de révoquer cet aveu judiciaire afin de remplacer le nom « Credit CRF Inc. » par « Corporation de Crédit CRF 2000 Inc. ». Samson Bélair n’a pas contesté cet amendement.

[33] Cette révocation, contestée à l’audience par Samson Bélair, est-elle valable?

[34] Les art. 2850 et 2852 C.c.Q. se lisent :

« Art. 2850 L’aveu est la reconnaissance d’un fait de nature à produire des conséquences juridiques contre son auteur. »

« Art. 2852 L’aveu fait par une partie au litige, ou par un mandataire autorisé à cette fin, fait preuve contre elle, s’il est fait au cours de l’instance où il est invoqué. Il ne peut être révoqué, à moins qu’on ne prouve qu’il a été la suite d’une erreur de fait. … »

[35] Les défendeurs prétendent que la nécessité d’amender leurs défenses provenait de l’erreur de leur procureur ad litem, Me Anthony Martino. M. Cafaro a témoigné qu’il ignorait comment l’erreur s’est produite. Il avait expliqué les faits à son procureur lors de leur rencontre et ce dernier a pris des notes. M. Cafaro a admis avoir lu des projets des défenses quelques jours avant le 1er mai 2001, et avoir signé un affidavit, qui accompagnait sa défense du 2 mai 2001, affirmant que tous les faits y allégués étaient « true and correct ».

[36] Selon Me Martino, il a reçu son mandat de M. Cafaro par téléphone le 20 avril 2001. Me Martino connaissait déjà M. Cafaro, l’ayant déjà représenté dans d’autres dossiers en décembre 2000, en janvier 2001 et au début d’avril 2001. Me Martino a consulté le plumitif du présent dossier au greffe, a lu la déclaration et les pièces du demandeur, et a eu d’autres conversations téléphoniques avec M. Cafaro les 23 et 24 avril 2001. Il a rencontré M. Cafaro pendant une demi-heure le 25 avril et a préparé un projet de défense le ou avant le 1er mai qu’il a révisé avec son client lors d’une deuxième rencontre le 1er ou le 2 mai.

[37] Lors de la préparation des défenses, Me Martino savait que M. Cafaro avait deux compagnies, Crédit CRF et Crédit CRF 2000. Il savait aussi que Crédit CRF était en faillite. Il a choisi d’utiliser le nom de Crédit CRF dans les défenses à cause des renseignements fournis par M. Cafaro, et en référant aux pièces.

[38] Me Martino a assisté à l’interrogatoire hors cour de M. Cafaro du 6 juin 2001, où ce dernier a prétendu, à la p. 9, question n° 32, que le Prêt était fait à Crédit CRF 2000. Selon Me Martino, c’est seulement à ce moment qu’il s’est rendu compte de « l’erreur » qu’il avait commise.

[39] La Cour constate que, lors de son témoignage, M. Cafaro n’a pas prétendu avoir mentionné le nom de Crédit CRF 2000 à Me Martino pendant leurs rencontres afin de l’insérer aux para. 1 et 5. Pour sa part, Me Martino n’a pas témoigné que M. Cafaro lui avait mentionné le nom de Crédit CRF 2000. Par conséquent, s’il y avait eu une erreur, Me Martino ne l’aurait pas commise. Selon Me Martino, son erreur a été commise à cause du peu de temps disponible avant la présentation d’une inscription ex parte. Cependant, aucune inscription ex parte ne se trouve au dossier.

[40] Dans son témoignage, M. Cafaro n’a pas prétendu avoir commis une erreur en donnant le mauvais nom à Me Martino. M. Cafaro a eu l’opportunité de discuter et de réviser un projet de sa défense avec son procureur avant de signer un affidavit annexé à la défense en forme finale affirmant la vérité et l’exactitude des faits y allégués.

[41] Dans B.N.P. c. Dantex Woollen J.E. 93-266 , C.S., confirmé en appel, le juge Bisaillon a remarqué à la p. 6 :

« En effet lorsqu’un défendeur produit une défense aux termes de l’article 176  C.P.C., il a le devoir de vérifier, avant de la souscrire sous serment qu’elle est conforme à la réalité et qu’elle ne lui fait pas dire des choses qu’il ne veut ou ne peut pas dire. S’il y fait un aveu c’est le défendeur qui parle ainsi et non pas son avocat; le défendeur fait alors un aveu judiciaire qui est irrévocable à moins qu’on ne prouve qu’il a été la suite d’une erreur de fait. (1245 C.C.B.C.) »

[42] De plus, M. Cafaro a attendu presque 18 mois avant d’amender sa défense au début du procès afin de révoquer ses aveux judiciaires.

[43] Enfin, M. Cafaro n’est pas un témoin digne de foi. Son témoignage était imprécis et contradictoire, et toujours motivé par son intérêt personnel, sans trop de soucis pour la vérité. Ses agissements reflètent la même préoccupation.

[44] Par exemple, quant à l’identité du débiteur du Prêt, M. Cafaro modifiait son témoignage selon le contexte le plus avantageux pour lui. Lors de son interrogatoire hors cour (à la p. 16), il a témoigné que tous les produits du Prêt étaient déposés au compte de banque de Crédit CRF. Au procès, il a témoigné que Crédit CRF 2000 les avait reçus en partie. Lors de son interrogatoire, il a affirmé aussi que Joe Cipolla et lui étaient les deux actionnaires de Crédit CRF 2000. Au procès, il a affirmé qu’il en était le seul actionnaire.

[45] Un autre exemple de son témoignage faux et décevant quant à l’identité du débiteur du Prêt s’est produit au procès. M. Cafaro a témoigné que les chèques pour $27,000 des produits du Prêt provenaient de 9054-4941 Québec Inc. et qu’ils étaient payables à Crédit CRF 2000. Subséquemment, après la production de P‑21A et P‑21B, il était obligé d’admettre que $21,000 de ces produits provenait de M. Dauphinais personnellement, et était payable à Crédit CRF.

[46] M. Cafaro favorisait un prêt à Crédit CRF 2000 pour éviter sa responsabilité personnelle en vertu des art. 317 et 2159 C.c.Q. pour l’emprunt par une compagnie en faillite.

[47] Aucune preuve documentaire n’établit que Crédit CRF 2000 a reçu les produits du Prêt. M. Cafaro a fait défaut de produire les documents bancaires concernant ses compagnies qu’il s’est engagé à produire lors de son interrogatoire hors cour.

[48] Par conséquent, la Cour est d’avis que M. Cafaro n’a pas réussi à établir que lui ou son procureur a commis une erreur de fait qui justifierait la révocation des aveux judiciaires contenus dans sa défense du 2 mai 2001.

[49] Pour ces raisons, la Cour est d’avis que la débitrice en vertu du Prêt est Crédit CRF, plutôt que M. Cafaro ou Crédit CRF 2000.

V.         LA RESPONSABILITÉ PERSONNELLE DE M. CAFARO SOUS LES ART. 2159 ET 317 C.c.Q.

A.  Sous l’art. 2159 :

[50] L’art. 2159 C.c.Q. est de droit nouveau et il prévoit la responsabilité personnelle du mandataire pour les obligations du mandant lorsque le mandataire sait que son mandant est insolvable.

[51] Dans le présent cas, pour les raisons données sous IV ci-dessus, M. Cafaro agissait comme un représentant autorisé, ou un mandataire, de Crédit CRF.

[52] Dans Barreau du Québec c. Ministre de la Justice 1995 R.J.Q. 900 , la juge Duval Hesler de la Cour supérieure a rendu un jugement remarquable et complet sur cette question. Le résumé de cette décision à la p. 901 explique le raisonnement clair et précis de la Cour et se lit :

« Il existe trois sortes de mandat : le mandat manifeste, où l’existence et l’identité du mandant sont connues, le mandat clandestin, où ces éléments ne sont pas connus, et le mandat semi-clandestin, où ces éléments sont révélés à une date ultérieure. Les mots « qu’il déclare » mentionnés à l’alinéa 2 de l’article 2159 C.c.Q. ainsi que le contexte historique de l’adoption de cet article indiquent que le seul type de mandat visé est le mandat semi-clandestin … et non le mandat manifeste. En effet, l’obligation de divulgation imposée au mandataire par l’alinéa 2 ne se justifie que dans les circonstances du mandat semi-clandestin, où la vulnérabilité du tiers contractant nécessite la sauvegarde de ses droits. »

[53] Dans Immeubles Rodeba Inc. c. Colicchio 1998 R.L. 677 , la Cour d’appel a confirmé l’opinion exprimée dans l’arrêt Barreau du Québec, supra, en concluant que la responsabilité personnelle du mandataire pour l’insolvabilité de son mandant ne s’applique qu’au mandat semi-clandestin où le mandant, au moment de la signature du contrat, n’est pas identifié, le mandataire s’engageant à le déclarer plus tard.

[54] La Cour d’appel a remarqué, aux pp. 679 et 680, que cette conclusion n’excluait pas le cas où « la signature d’un engagement pour le compte d’une personne morale identifiée, [et] insolvable, puisse engager [la responsabilité de] l’administrateur qui serait clairement de mauvaise foi et se livrerait à un dol. Mais ce serait la levée du voile corporatif … (art. 317 C.c.Q.) ».

[55] Dans le présent cas, M. Cafaro a dévoilé le nom de son mandant, Crédit CRF, dans le Prêt. Il s’agit donc d’un mandat manifeste, qui n’est pas, selon ces deux arrêts, visé par cette disposition de l’art. 2159.

B.  Sous l’art. 317 :

[56] Il se lit :

« 317. La personnalité juridique d’une personne morale ne peut être invoquée à l’encontre d’une personne de bonne foi, dès lors qu’on invoque cette personnalité pour masquer la fraude, l’abus de droit ou une contravention à une règle intéressant l’ordre public. »

[57] M. Cafaro a-t-il utilisé Crédit CRF pour masquer la fraude? La bonne foi de M. Dauphinais, en ce qui concerne le Prêt, n’est pas mise en doute.

[58] M. Antonio Cafaro et son frère, Peter Cafaro, étaient les deux actionnaires de Crédit CRF. Celui-là ne se souvenait pas de leurs pourcentages respectifs. Cependant, c’est M. Antonio Cafaro qui a agi comme le seul représentant et mandataire de Crédit CRF pour toutes les transactions au dossier, y compris la proposition concordataire (P‑3). La Cour est d’avis que M. Antonio Cafaro était l’âme dirigeante de Crédit CRF.

[59] Selon la jurisprudence, si une compagnie devient insolvable après la signature d’un contrat, son âme dirigeante n’en sera pas nécessairement responsable en vertu de l’art. 317, en l’absence de fausses représentations de sa part ou de sa connaissance de l’insolvabilité de la compagnie avant cette signature.

[60] La preuve par M. Dauphinais quant à l’existence d’actes frauduleux de la part de M. Cafaro est restreinte à cause de la situation délicate de celui-là, qui fait face à des poursuites civiles et criminelles, et qui ne veut pas incriminer M. Cafaro. Cependant, M. Dauphinais a fait le Prêt à une compagnie qui était déjà en faillite depuis sept mois, sans sa connaissance, et ce avec la complicité de M. Cafaro.

[61] M. Cafaro savait, depuis au moins juin 1999, que Crédit CRF était insolvable (voir, par exemple, sa signature sur P‑3). La preuve n’indique pas que M. Cafaro a dévoilé à M. Dauphinais l’insolvabilité de Crédit CRF avant la signature du prêt et les avances des produits. Il va sans dire que M. Dauphinais n’aurait jamais (i) prêté $57,250 à une compagnie insolvable (P‑1), ni (ii) rédigé une reconnaissance de dette (P‑15) à être signé par cette insolvable, ni (iii) accepté en paiement un chèque signé par cette insolvable (P‑9).

[62] De plus, l’obligation stipulée au Prêt concernant la garantie à être donnée par M. Cafaro à M. Dauphinais sur les meubles et accessoires de bureau de Crédit CRF créait la fausse impression que : (i) Crédit CRF était toujours active en affaires, en utilisant ses meubles; et (ii) Crédit CRF ou M. Cafaro pouvait les donner en garantie.

[63] Cependant, Crédit CRF n’avait pas le droit de continuer son commerce après la faillite; elle n’avait pas obtenu le consentement du syndic et les autres autorisations requises par la loi. De plus, Crédit CRF ne pouvait pas donner ses meubles en garantie au moment du Prêt. Ils appartenaient au syndic.

[64] Le résultat de ces manœuvres par M. Cafaro était que M. Dauphinais a fait le Prêt, sans garantie, à une compagnie en faillite, avec des dettes qui excédaient $300,000 et peu d’actifs. Le Prêt ne serait jamais recouvrable.

[65] De plus, Crédit CRF n’a pas reçu $46,000 des produits du Prêt, que M. Cafaro a encaissé et utilisé pour des fins personnelles

[66] Stéphane Rousseau, dans son article « Immunité des actionnaires et levée du voile corporatif »  (1999) 78 Rev. Bar. Can. 1, à la p. 24, affirme que :

« … le tribunal n’avait pas à recourir au soulèvement du voile corporatif pour rechercher la responsabilité des actionnaires. En effet, il est bien établi en jurisprudence et en doctrine que les administrateurs ne peuvent se retrancher derrière leur statut de mandataire de la compagnie lorsqu’ils commettent une faute extracontractuelle en marge de leurs fonctions. En omettant de divulguer les informations importantes relativement à la situation financière de leur compagnie, les actionnaires-administrateurs de la compagnie insolvable commettaient une faute extracontractuelle en dehors de leurs fonctions, qui engageait dès lors leur responsabilité personnelle sans qu’il soit nécessaire d’invoquer l’art. 317 C.C.Q. »

[67] La Cour est d’avis que M. Cafaro a délibérément commis deux actes fautifs (sinon frauduleux) de mauvaise foi, avec l’intention de s’avantager au détriment de M. Dauphinais : M. Cafaro ne lui a pas dévoilé la faillite de l’emprunteur Crédit CRF; et, en acceptant personnellement une obligation de garantie et en continuant d’utiliser les équipements de bureau et le nom de Crédit CRF, il lui a faussement représenté que Crédit CRF était encore active en affaires.

[68] Que ce soit en vertu de l’art. 1457 C.c.Q., ou sous l’art. 317 C.c.Q., la Cour est d’avis qu’en agissant ainsi, M. Cafaro a engagé sa responsabilité personnelle pour le remboursement du Prêt. À ce sujet, voir : Placements Tanguay 2000 R.J.Q. 1362 , aux pp. 1373 et 1374, C.A.; Coutu c. Commission des droits J.E. 98-2088 , C.A.; Guillemette c. 135371 Canada J.E. 98-1830 , C.S.; Entreprises Canadian Homes c. 114997 Canada J.E. 94-1430 , C.S.; Produits Forestiers Fortin c. Lemay J.E. 95-1393 , C.S.; 131369 Canada c. Investissements G.M.H.T. J.E. 95-1710 , C.S., confirmé en appel; et Plomberie Brébeuf c. Girard 99BE-146, C.S.

VI.        LA RESPONSABILITÉ PERSONNELLE DE LISA CAFARO

[69] Elle n’était pas une actionnaire de Crédit CRF ou de Crédit CRF 2000. MM. Dauphinais et Cafaro ont utilisé le compte bancaire de Lisa Cafaro à la Banque Nationale pour recevoir le transfert bancaire de $30,000 provenant de Ardene. La même journée, à la demande de M. Cafaro, Mlle Cafaro a signé deux chèques tirés sur son compte aux montants de $25,000 et $2,500, payables à CRF Crédit et à un créancier personnel de M. Cafaro respectivement. Mlle Cafaro a aussi retiré de son compte un montant additionnel de $2,500 qu’elle a donné à son père une semaine plus tard.

[70] Selon M. Cafaro (Mlle Cafaro n’a pas témoigné), sa fille n’a pas participé aux transactions en cause et n’en était pas au courant. Il a utilisé le compte bancaire de sa fille seulement parce que M. Dauphinais avait exigé que le transfert se fasse à un compte à la Banque Nationale, la banque de Ardene, et M. Cafaro et ses compagnies n’y avaient pas de compte.

[71] M. Dauphinais a confirmé en partie le témoignage de M. Cafaro quant à sa fille.

[72] Cette preuve n’est pas contredite. Par conséquent, en permettant de bonne foi à son père d’utiliser temporairement son compte bancaire pour un transfert de fonds, Lisa Cafaro n’a commis aucune faute qui pourrait la rendre responsable personnellement pour le remboursement du Prêt.

VII.       LA VALIDITÉ ET L’EFFET DU « RÈGLEMENT HORS COUR »

[73] L’entente (D‑1) porte la date du 27 février 2002. Cependant, les agissements frauduleux des deux parties, MM. Dauphinais et Cafaro, suggèrent qu’elles l’ont signée seulement après la nomination du séquestre Samson Bélair, en juillet 2002. Les parties l’ont probablement signée en vue de réduire la responsabilité de M. Cafaro en vertu de la présente action.

[74] Pourtant, la Cour n’est pas obligée de décider la date de signature de D‑1 ou ses effets. Cette entente se lit en partie :

« Ce montant (de $10,000) sera payable de ici au 30, Novembre 2002 maximale. Dans le cas que cette montant n’est pas reçu à mon bureau. D’ici avant le 30, Novembre 2002, le montant total dans ma poursuite legal sera du. »

[75] Ce paiement, qui au 2 décembre 2002 n’avait pas été fait, constitue une condition préalable à la validité de l’entente. Par conséquent, l’entente n’a plus d’effet.

[76] De plus, l’entente, signée par M. Dauphinais et Crédit CRF 2000 (D‑1), prétendait modifier le montant du Prêt (P‑1) signé par M. Dauphinais et Crédit CRF. Crédit CRF 2000 ne pouvait pas représenter Crédit CRF, pour les fins de cette entente, sans un mandat du syndic de cette dernière. Seul son syndic ou son séquestre pouvait la représenter.

VIII.      LES POUVOIRS DE SAMSON BÉLAIR D’INTENTER LA PRÉSENTE ACTION

[77] Les défendeurs ont soulevé, à la fin de l’audience du 2 décembre, l’argument que le séquestre n’était pas autorisé par la Cour de continuer la présente action.

[78] Le 19 août 2002, M. Dauphinais a signé une « autorisation de liquider et procuration » (P‑18) irrévocable en faveur du séquestre « de procéder à la liquidation ordonnée » de tous les actifs visés par l’ordonnance de séquestre.

[79] Le Petit Robert (grand format), éd. 1996, définit le mot « liquidation » de la façon suivante, entre autres :

« 1. DR. Action de calculer le montant de sommes à régler; le règlement de ces sommes. … Liquidation des biens : vente forcée de l’actif d’une entreprise en état de cessation de paiement … Liquidation judiciaire : réalisation de son actif en vue du règlement de son passif … »

La définition du mot « réalisation », selon Le Petit Robert, s’exprime comme suit :

« 3. Transformation, conversion, par la vente, d’un bien en valeur disponible, en monnaie ® liquidation … »

[80] Puisque la « liquidation » des biens comprend leur réalisation, ou leur conversion en monnaie, lorsqu’il s’agit d’un effet à recevoir, parfois il pourrait s’avérer nécessaire d’intenter, ou de continuer, une action afin de convertir l’effet en monnaie. Par conséquent, il n’est pas déraisonnable de considérer que l’intention des parties était d’accorder implicitement à Samson Bélair un tel pouvoir.

[81] Cette intention de la part de M. Dauphinais est confirmée par le fait qu’il a lui‑même intenté la présente action et n’a pas contesté la reprise d’instance par Samson Bélair en qualité de séquestre judiciaire qui l’a remplacé.

[82] De plus, dans sa qualité de syndic en faillite de M. Dauphinais, agissant en vertu de l’autorisation des inspecteurs, Samson Bélair possède, en vertu de la Loi sur la faillite, le pouvoir de continuer la présente action en reprise d’instance. Quant à la période entre juillet et décembre 2002, où Samson Bélair agissait comme séquestre judiciaire, les inspecteurs ont expressément approuvé tous les actes de Samson Bélair pendant cette période par leur résolution du 4 décembre 2002.

[83] Par conséquent, la Cour est d’avis que Samson Bélair a la capacité et le pouvoir de continuer la présente action par reprise d’instance.

IX.        LES CONCLUSIONS

POUR CES MOTIFS, LA COUR :

1.         REJETTE la présente action contre la défenderesse Lisa Cafaro, avec dépens; et

2.         ACCUEILLE la présente action contre le défendeur Antonio Cafaro, et le condamne à payer au demandeur en reprise d’instance, Samson Bélair, la somme de $57,250, avec intérêts au taux de 12% l’an, et avec dépens.

__________________________________

JOHN BISHOP, J.C.S.

Me Jean-Pierre Michaud

Borden Ladner Gervais

Procureurs du demandeur en reprise d’instance

Me Marie-Claude Poirier

Desrosiers, Avocats

Procureurs des défendeurs

News from the LGBTQ youth center in the West Island of Montreal

Friday, July 29th, 2011

Daniel Bastian

I hope this letter finds all of you well. I would like to touch base with all of you about the work our Centre has been engaged with since we opened in May. We held our First Annual General Meeting and membership drive last week. It was an enjoyable evening in spite of the heat and humidity, and everyone appreciated the opportunity to meet other community members and become more involved in the work that we have begun together.

One milestone of the evening was the inauguration of our board of directors, comprised of a dozen or so officers who offer various professional backgrounds and a cross section of gender, age, sexual orientation, religious and secular affiliation. Members of the board convened after the formal inauguration. Reflecting upon this meeting, I feel confident that a fine group has been assembled to to help administrate Centre functions and steer the growth and development of this new organization.

Less than three months ago, we officially opened the youth centre and I began facilitating drop-in hours. From 3:00 to 7:30 every Tuesday and Thursday afternoon, West Island youth who are questioning their sexual orientation and/or gender identification (or who already identify as lesbian, gay, bisexual or transgender) are welcomed through our doors. The teens that I have already gotten to know are a friendly, confident and enthusiastic bunch, and I feel privileged to offer them guidance as they develop authentic identities as young adults. The support and encouragement from all of you who have volunteered your life experience and professional skills towards this unique and valuable project not only makes the Centre’s work possible, but strengthens it in the process.

The Centre will be participating in the Montreal Pride festivities on August 13-14. We will be at the community day on Saturday, and marching in the parade on Sunday. We are looking for people who would like to join us in the parade! Our group will be comprised mostly of teenagers & young adults, but I invite all of you to tell me whether you’re interested in participating. In the meantime, invite any young people you know who are LGBT or straight allies to get in touch about marching with us.

Thank you again for your interest and support for the Centre. I am pleased to continue working with all of you!

Sincerely,
Daniel Bastian, Director, LGBTQ Youth Centre

Best tool in fight against hepatitis is knowledge

Friday, July 29th, 2011

Sudbury Star

According to Camille Lavoie, an Access AIDS Network nurse, the World Health Organization defines an epidemic as something that affects more than 1% of the population.

That’s not a good thing for Sudbury, as the city carries a 1.02% hepatitis infection rate.

For the city’s drug using population, the news is worse.

“Seventy percent of Sudbury’s drug-using population carries hepatitis B or C,” Lavoie said, adding that much of the disease diagnoses happen through the Access AIDS Network.

“That 70% of Sudbury’s drug-using population can also carry HIV.”

Lavoie said Sudbury’s aboriginal population is at risk to hepatitis infection, as well.

Since 2007, July 28 has been recognized worldwide as World Hepatitis Day, Lavoie said.

Today, 500 million people in the world have hepatitis B or C, with 600,000 to one million infected in Canada.

Education and awareness are the artillery in the battle against hepatitis, so the Access AIDS Network partnered with the Sudbury Public Health Unit, Sudbury Action Centre for Youth, The Point — Needle Exchange and Twisted Doll Tattoos and Piercings to educate people at the Rainbow Centre’s main court.

“The point we’re trying to get across is to know hepatitis and confront it,” Lavoie said.

“People need to know it’s a transmittable disease, especially through drug use like injecting, snorting and sharing a crack pipe.”

There were activities at the event, strategically placed in the Rainbow Centre in the downtown, which Lavoie called “the epicentre of Sudbury’s most at-risk.”

Hepatitis trivia games with prizes, face-painting for kids and information booths were set up with free memorabilia giveaways.

The vaccine for hepatitis has been around for almost 30 years and most of Ontario’s at-risk are immunized through high school vaccination programs.

Hepatits B can result in liver cancer and failure, Lavoie said, “so you’ll go from having an inflamed liver to sudden liver failure.”

“Hepatitis C is a bit more long term, it can work on your liver for 30 years. It’s usually treatable.”

Lavoie reiterated that the best weapon against hepatitis is knowledge.

“The more you know about hepatitis, the more ready you are to fight it.”