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LA MG RÉSISTANTE Les échecs suscitent de l’inquiétude

Sunday, October 27th, 2013

PVSQ

Transmise par voie sexuelle, la bactérie Mycoplasma genitalium (MG) peut causer de l’inflammation dans les voies urinaires et génitales de l’homme et de la femme. Ce microbe serait aussi à l’origine d’autres problèmes, dont certains cas d’arthrite.

Contrairement aux autres infections transmissibles sexuellement (ITS) comme la gonorrhée, les tests de résistance utilisés pour les mycoplasmes sont très compliqués. Certains laboratoires ont recours aux tests d’amplification des acides nucléiques (TAAN) pour détecter la bactérie MG. Or les TAAN sont inutiles pour déceler la résistance aux antibiotiques, et la détection de la bactérie MG par les TAAN ne se fait généralement pas en dehors des laboratoires de recherche. De plus, les techniques utilisées pour évaluer la résistance de la bactérie MG aux antibiotiques ne sont pas largement disponibles. Depuis une décennie, l’antibiotique azithromycine se montre généralement efficace contre l’infection à MG. Toutefois, à en croire des rapports provenant de plusieurs pays à revenu élevé, dont l’Australie, le Danemark, la France, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, l’infection à MG aurait récemment acquis une résistance à l’azithromycine. Dans certaines régions, l’azithromycine est efficace contre 40 % des cas d’infection à MG seulement.

Bien que des expériences de laboratoire sur la bactérie MG portent à croire qu’un autre antibiotique appelé doxycycline empêche la croissance de celle-ci, les taux de guérison sont généralement faibles. L’Avelox s’est déjà révélé une bonne option de traitement pour l’infection à MG.

Des rapports faisant état d’échecs thérapeutiques liés à la moxifloxacine ont toutefois vu le jour dernièrement.

Quoique peu nombreux à l’heure actuelle, les rapports d’échecs thérapeutiques sous moxifloxacine sont inquiétants parce qu’on ne sait pas clairement ce qui reste comme options de traitement.

De plus, dans certains cas, les médecins ont de la difficulté à cerner l’origine de la résistance de la bactérie MG aux antibiotiques. Les chercheurs ont également découvert quatre cas où des participants n’ayant jamais reçu d’azithromycine avaient une souche de MG portant les gènes associés à la résistance à ce médicament. Ce résultat porte à croire que les souches en question ont été transmises sexuellement.

Entre-temps, la meilleure façon de prévenir la transmission de la bactérie MG (et de la gonorrhée, de la chlamydia, du VIH et de nombreuses autres ITS) continue d’être l’utilisation correcte et régulière du condom.

MST : Une nouvelle souche résistante aux antibiotiques La gonorrhée résistante arrive en ville!

Saturday, July 30th, 2011

Selon France Soir [email protected]

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Google

Un nouveau type de gonor- rhée résistant au traitement antibiotique a été décrit par une équipe internationale de chercheurs.

«C’est une découverte à la fois alarmante et prévisible» s’in- quiète le Dr Magnus Unemo, du «Laboratoire suédois de référence pour le pathogène neisseria». Le scientifique et ses collègues ont annoncé l’identification d’une nouvelle souche de la bactérie Neis- seria gonorrhoeae résistante aux traitements antibiotiques. Cette bactérie est responsable de la gonorrhée (ou blennorra- gie), une infection sexuellement transmissible et facilement trai- table.

En l’analysant, l’équipe scienti- fique a observé des mutations génétiques conférant une forte résistance à toutes les classes d’antibiotiques de type cepha- losporines, un des derniers traitements efficaces pour cette infection.

«Depuis que les antibiotiques sont devenus le traitement de base pour la gonorrhée dans les années 40, cette bactérie a montré une capacité remar- quable à développer des méca- nismes de résistance à tous les médicaments présentés pour la combattre» explique le Dr Unemo.

Pour près de la moitié des fem- mes contaminées et pour 2 à 5% des hommes, la gonorrhée est asymptomatique. Dans les autres cas, elle peut notam- ment provoquer des douleurs en urinant ou des écoulements péniens. Non traitée, elle peut mener à de sévères complica- tions, dont la stérilité.

Les bébés nés d’une mère in- fectée présentent d’ailleurs un risque plus important de déve- lopper des infections sangui- nes, articulaires ou oculaires. Notez que l’infection augmente également la possibilité de contracter et de transmettre le virus HIV.

Pour le moment, les scientifi- ques restent flous sur l’ampleur de cette souche résistante dans le monde, mais le Dr Une- mo précise qu’elle pourrait vite s’étendre si de nouveaux trai- tements efficaces ne sont pas développés rapidement. Il s’agit donc d’une potentielle future menace pour la santé publique. Le scientifique et ses collè- gues dévoileront les détails de cette découverte lors de la 19e conférence de la Société inter- nationale pour la recherche sur les maladies sexuellement transmissibles, qui se déroule jusqu’à mercredi à Québec.

Une mauvaise hygiè-

ne de vie peut ruiner

votre sexualité

(Selon Canoë)

La suralimentation, la sédenta- rité, le tabagisme, la consom- mation de drogue et d’alcool peuvent endommager votre libido. Selon une étude danoi- se publiée récemment dans le Journal of Sexual Medicine, ces facteurs contribueraient aux déficiences sexuelles de ces messieurs, et une mau- vaise hygiène de vie serait plus courante chez les personnes sans activité sexuelle.

IST : une souche de gonorrhée brave les antibiotiques

Monday, July 11th, 2011

Informationhospitaliere.com

La gonorrhée, plus vulgairement appelée « chaude-pisse », est un infection sexuellement transmissible dont les effets sont sans doute particulièrement désagréables, mais qui se soigne facilement à l’aide d’antibiotiques, en tout cas jusqu’à ce jour. En effet, des chercheurs suédois ont découvert une souche particulièrement résistante, qui pourrait être plus difficile à combattre.

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La blennorragie, autre nom pour la gonorrhée, est une infection des organes génito-urinaires, due au gonocoque (Neisseria gonorrhoeae). Si, à l’heure actuelle, la prise d’antibiotiques est suffisante pour traiter cette IST., on estime malheureusement qu’un trop grand nombre de personnes peuvent être des porteurs dits « asymptomatiques » de ces infections. Sans traitement, elle peut provoquer la stérilité chez les femmes, des mictions douloureuses et un écoulement de pus à l’extrémité de la verge chez les hommes.
Magnus Unemo, (Laboratoire suédois de référence pour le pathogène « neisseria » du département d’obstétrique et de gynécologie de l’hôpital universitaire de Malmö), et ses collègues, ont découvert une souche de gonorrhée particulièrement résistante à tout traitement par des antibiotiques. Si en elle-même, la découverte était prévisible (en effet, depuis que la gonorrhée est traitée par ce type de médicament, les scientifiques ont constaté sa remarquable capacité à développer des mécanisme de résistance ), elle n’en est pas moins inquiétante, en raison des effets secondaires engendrés par l’absence de traitement sur cette IST, qui, de plus, peut favoriser la contamination par le VIH.
L’ensemble des travaux qui ont mené à la découverte de cette souche résistante va faire l’objet d’une présentation dans le courant de la journée, à l’occasion de la 19e conférence de la Société internationale pour la recherche sur les maladies sexuellement transmissibles qui se tien actuellement à Québec.