Des placements et revenus non-imposables : Le CELI
À compter du 1er janvier 2009, les Canadiens assisteront à une véritable révolution en matière de finances personnelles : la naissance du CELI, le plus important instrument d’épargne depuis la création du régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Comme pour le REER, certains comptes CELI n’auront aucuns frais administratifs. Ce sera le cas, par exemple, des programmes offerts par les banques et les sociétés de fonds. À l’inverse, les CELI plus complexes, comme ceux que proposent les firmes de courtage, comporteront des frais annuels. De plus, ni les revenus gagnés dans un CELI (par exemple, le revenu de placement et les gains en capital), ni les retraits faits à partir de ce compte ne seront imposables. Les plafonds sont intéressants et correspondent à environ 5000$ par an par personne, ouvrez vite votre CELI…
Les REERs toujours aussi populaires malgré tout
Avant que le monde de la finance personnelle ne soit heurté de front par la crise financière mondiale, il peut être intéressant de constater que le nombre de Canadiens contribuant à un régime enregistré d’épargne-retraite était tout de même en légère augmentation. En effet, selon les plus récentes données de Statistique Canada, publiées mercredi, un peu moins de 6,3 millions de Canadiens ont cotisé en 2007 à un REER, ce qui représente une faible hausse de 1,6 % par rapport à l’année précédente. Il faut toutefois prendre en considération que la population canadienne s’est accrue lors de la même période d’au moins 1 %, ce qui relativise fortement toute hausse réelle du nombre de cotisants. Toujours selon Statistique Canada, la valeur des cotisations aux REER canadiens a augmenté, au cours de la même période, de 5,3 % pour se chiffrer à un peu plus de 34 milliards de dollars.
La confiance demeure chez les pré-retraités, malgré la crise
Un sondage national révèle que la confiance des Canadiens par rapport à leur sécurité financière demeure relativement bonne malgré la volatilité financière globale. Les données recueillies en septembre et en octobre par la firme Harris-Décima pour le Groupe Investors dévoilent que les soubresauts récents des marchés boursiers n’inquiètent pas davantage les Canadiens que les impôts ou la valeur du dollar canadien.