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Quelques chiffres: Montréal selon Wikipédia

Saturday, July 30th, 2011

Par Gay Globe Magazine

Montréal est la métropole du Québec au Canada. C’est la plus grande ville franco- phone d’Amérique du Nord et c’est le centre de la culture et des affaires de la province. Le Vieux-Montréal a été dé- claré arrondissement histori- que en 1964.

Montréal est considérée comme la deuxième ville francophone dans le monde après Paris (2,1 millions de personnes) étant la seule métropole francophone en Amérique du Nord. Sa popu- lation est le triple de celle de Québec, la capitale de la pro- vince.

Montréal compte 1,7 million de personnes, et son agglo- mération compte tout près de 4 millions d’habitants. En 2006, environ 52,4 % de sa population était de culture et de langue française, 32,4 % était néo-canadienne de culture et de langue autre que le français et l’anglais et 12,5 % était de culture et de lan- gue anglaise, faisant de Mon- tréal une ville interculturelle.

Montréal est situé sur l’île du même nom, fait 363 km car- rés et fait partie de l’archipel d’Hochelaga, au milieu du Fleuve St-Laurent.

Céline Dion par Wikipédia

Sunday, March 13th, 2011

Céline Dion

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
Céline Dion
Celine Dion Concert Singing Taking Chances 2008.jpg
Céline Dion en concert au Centre Bell à Montréal, le 19 août 2008.

Nom Céline Marie Claudette Dion
Naissance 30 mars 1968 (1968-03-30) (42 ans)
Repentigny (Québec)
Pays d’origine Drapeau : Canada Canada
Genre musical Variété francophone
Variété internationale
Pop
Années d’activité 1980 – aujourd’hui
Labels Columbia
Sony-BMG
Site officiel www.celinedion.com

Entourage René Angélil
René-Charles Angélil-Dion
Nelson et Eddy Angélil-Dion
Claudette Dion

Céline Marie Claudette Dion, connue, Céline Dion est une chanteuse canadienne née le 30 mars 1968 à Repentigny[1],[2],[3], au Québec.

Québécoise et francophone, elle lance ses deux premiers albums en 1981, et enchaîne ensuite les sorties de disques au Québec. Elle y connait un succès presque immédiat[4],[5]. En France, elle se fait connaître en 1983 avec le titre D’amour ou d’amitié[6]. Entre 1986 et 1989, elle change de styles vestimentaire et musical, signe chez CBS (future Sony BMG), puis elle apprend l’anglais, en préparation d’une carrière internationale[7].

Un premier album en anglais, intitulé Unison, sort en 1990, et lui permet de se faire connaître aux États-Unis et dans le monde[7]. Elle alterne alors les albums en français et en anglais, et réussit à s’imposer comme une des chanteuses les plus importantes dans ces deux langues[8]. En 1999, au fait de son succès, la chanteuse annonce néanmoins qu’elle fera une pause de deux ans, dans le but de fonder une famille et de passer du temps avec son mari (à qui l’on a diagnostiqué un cancer). Elle fait son retour en 2002, et signe un contrat de trois ans (plus tard étendu à près de cinq ans) pour se produire quatre à cinq soirs par semaine au Colosseum du Caesars Palace, à Las Vegas.

La musique de Céline Dion regroupe des influences diverses, allant du rock et du R&B au gospel et au classique. Malgré des critiques de ses albums souvent mitigées, elle est réputée pour sa voix techniquement compétente[9],[10],[11],[12]. Céline Dion a vendu plus de 200 millions de disques dans le monde[13]. Lors de la cérémonie des World Music Awards de 2007, elle reçoit le Legend Award, en reconnaissance de son « succès mondial et pour contribution exceptionnelle à l’industrie de la musique »[14].

Sommaire

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Biographie

Enfance et premiers succès

Céline Marie Claudette Dion est née à l’Hôpital Pierre Le Gardeur de Repentigny[1],[2],[3], à quelques kilomètres de Charlemagne, où réside alors sa famille[1]. Ses parents, Thérèse Tanguay et Adhémar Dion, tous deux de descendance franco-canadienne[15], ont eu 14 enfants[16] (dont Céline est la dernière). Sa mère choisit son prénom en entendant la chanson d’Hugues Aufray: Céline. Son enfance est bercée par la musique, chacun des membres de sa famille jouant d’un instrument. Le 18 août 1973, à l’âge de cinq ans et demi, elle chante pour la première fois devant un public pour le mariage de son frère Michel, où elle interprète Du fil, des aiguilles et du coton, une chanson de Christine Charbonneau. Plus tard, elle se donne en spectacle avec ses frères et sœurs en chantant au restaurant de ses parents, Le Vieux Baril (ce qui participe au fait qu’elle n’arrive pas à suivre à l’école).

Céline Dion dans les années 1980.

En 1980, Céline Dion, alors âgée de 12 ans, collabore avec sa mère et son frère, Jacques, pour composer, écrire et enregistrer sa première chanson: Ce n’était qu’un rêve[17]. Un autre de ses frères, Michel, envoie alors l’enregistrement à l’impresario René Angélil (dont il a découvert le nom sur le dos d’une pochette d’album de Ginette Reno)[18]. Ce dernier vient d’être remercié par Ginette Reno. Il se retrouve sans travail et pense à reprendre ses études.

En février 1981, après insistance de la part de la famille Dion, il écoute l’enregistrement envoyé quelques semaines auparavant. Impressionné par la voix de la jeune fille, il décide de la convoquer[19]. Pour s’assurer de ses capacités, il lui demande de chanter Ce n’était qu’un rêve, dans le bureau où se déroule l’entretien. Convaincu et croyant au potentiel de la chanteuse, René Angélil décide alors d’hypothéquer sa maison, afin de financer les premiers albums de Céline Dion[16]. Le 19 juin, elle fait sa première télévision au Québec, chez Michel Jasmin. A l’automne, les deux premiers albums de Céline Dion sortent simultanément. Le premier, intitulé La voix du bon Dieu, comporte quatre titres écrits par le parolier français Eddy Marnay (qui deviendra son parolier principal dans les années 80). Céline Dion chante Noël, le deuxième album, est un recueil de chants de Noël.

En 1982, son premier single (Ce n’était qu’un rêve, sorti au Québec l’année précédente) est commercialisé en France. Son troisième album, intitulé Tellement j’ai d’amour… sort en septembre au Québec. En octobre 1982, elle gagne la médaille d’or du Best Song Award au festival mondial de la chanson de Tōkyō (où elle représente la France)[16],[20].

En janvier 1983, elle chante en France au Midem puis participe à l’émission Champs Élysées présentée par Michel Drucker. Elle y interprète D’amour ou d’amitié et devient la première canadienne à obtenir un disque d’or en France. En septembre, elle sort un quatrième album au Québec (Les chemins de ma maison). En octobre, son premier album à sortir en France s’appelle Du soleil au cœur. Il s’agit en fait d’une compilation de titres issus de ses albums québécois précédents. En fin d’année, Céline Dion lance un deuxième album de Noël Chants et contes de Noël.

En 1984, Céline Dion est choisie pour représenter la jeunesse de son pays pour la venue du pape Jean-Paul II au Stade olympique de Montréal, le 11 septembre 1984, où elle chante Une colombe devant 65 000 personnes[21]. Cette chanson, lancée quelques semaines auparavant, avait réalisé des ventes relativement décevantes (20 000 exemplaires). Grâce à cet évènement, elle est devenue un succès au Québec[22]. Céline Dion sort trois albums cette année-là : Mélanie (un album studio), Les plus grands succès de Céline Dion (un best-of) et Les oiseaux du bonheur (son deuxième album à sortir en France, là encore une compilation de titres parus sur ses précédents albums), dont est extrait le single Mon rêve de toujours. En août 1984, Céline Dion participe à la célébration du 450e anniversaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier, en chantant devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. En octobre, puis du 6 novembre au 9 décembre 1984, elle fait en France la première partie de Patrick Sébastien, dans des villes de province puis à l’Olympia[1].

En 1985, elle participe à la chanson caritative québécoise Les yeux de la faim, pour venir en aide aux enfants de l’Éthiopie[23]. Elle sort un huitième album au Québec, C’est pour toi. Elle effectue également sa première “vraie” tournée au Québec (de laquelle sortira son premier album live Céline Dion en concert, contenant plusieurs reprises de chansons en anglais)[1]. La même année, elle participe à la bande originale Opération beurre de pinotte, dont sont issus les singles Dans la main d’un Magicien et Listen to the magic man. Ce titre est le premier qu’elle enregistre en anglais en studio et c’est également son premier vidéo clip.

En 1986, elle sort un nouveau single en France, Billy (un inédit). Cette même année, à 18 ans, elle fait une première pause dans sa carrière. En prévision d’une carrière internationale, elle travaille son image (notamment en faisant refaire sa dentition et en changeant de look) et prend des cours d’anglais intensifs chez Berlitz. Après avoir vu une performance de Michael Jackson à la télévision, elle avait imaginé pouvoir faire partie de la même maison de disques que lui. René Angélil entame donc des démarches auprès de CBS Records[19]. Pendant ce temps, un album best-of sort (Les chansons en or), contenant l’inédit Fais ce que tu voudras.

Début de carrière internationale

En 1987, elle signe au sein de l’écurie CBS (qui deviendra Sony BMG) et publie l’album Incognito. Cet album dévoile une chanteuse au look totalement renouvelé. La transformation est également musicale, Céline Dion passant à un son Pop rock. Quatre singles de l’album finissent en tête des charts québécois. En France, deux inédits sortent mais ne rencontrent pas le succès (Je ne veux pas et La religieuse, titre écrit et composé par Didier Barbelivien). En novembre 1987, les organisateurs du gala des Junos (cérémonie se déroulant au Canada anglais), impressionnés par les ventes d’Incognito au Québec, l’invitent à chanter une chanson de cet album, lors du spectacle, à Toronto (diffusé dans tout le pays). Cependant, chanter en français au gala des Junos n’apportant rien à une carrière (les patrons canadiens de l’industrie du disque ne connaissaient pas les marchés français et québécois), René Angélil fit interpréter à Céline Dion une version anglophone de la chanson Partout je te vois (présente sur l’album Incognito), Have a Heart. Sa prestation remporte une forte ovation et la presse est fort élogieuse[24].

Le lundi 11 janvier 1988, elle démarre la tournée Incognito au Québec[25]. Le 30 avril 1988, elle représente la Suisse au concours Eurovision de la chanson et gagne avec le titre Ne partez pas sans moi, un point devant le candidat arrivé second [26],[27]. Elle se fait ainsi mieux connaître en Europe, et publie The best of Celine Dion.

Après Incognito, Céline Dion s’engage dans une carrière internationale. René Angélil avait préalablement négocié le financement du futur album anglais de la chanteuse. En 1989, sa maison de disques lui offre la possibilité d’enregistrer trois duos en anglais, dont Can’t Live With You, Can’t Live Without You, avec Billy Newton-Davis. Après que David Foster a accepté de produire Céline Dion, le budget pour l’album devient illimité[19],[28].

Son premier album anglophone, Unison, sort finalement en 1990. Il faudra cependant attendre mars 1991, pour que le titre Where Does My Heart Beat Now décolle aux États-Unis et atteigne la 4e place du Billboard Hot 100[29]. Les autres singles extraits de Unison s’intitulent (If There Was) Any Other Way (le premier single de cet album à sortir en 1990), Unison et The Last To Know. L’album est largement influencé par le style soft rock des années 80. Il trouve rapidement un créneau sur le format radio Adult Contemporary. La critique est plutôt bonne. Jim Faber (Entertainment Weekly) écrit que Céline Dion chante « avec goût, sans fioritures »[30] et apprécie qu’elle n’ait pas tenté de « réussir dans des styles au delà de son personnage ». Stephen Erlewine (Allmusic) décrit l’album comme étant un « début américain raffiné, sophistiqué »[31].

Alors qu’elle entame sa carrière aux États-Unis, une polémique voit le jour au Québec à propos de son engagement dans une carrière anglophone[32],[33]. Au gala des Prix Félix du 21 octobre 1990, elle refuse le trophée « artiste anglophone de l’année », s’affirmant en tant qu’artiste québécoise et francophone. Elle propose également de renommer la catégorie[2],[34]. À partir d’octobre 1990, elle entame la tournée Unison au Québec. Ce même mois, elle perd sa voix à Sherbrooke[2]. Elle consulte le docteur William Gould (ORL de Luciano Pavarotti, Frank Sinatra et John Kennedy), qui la met devant un ultimatum : se faire opérer ou garder un silence absolu durant trois semaines. Une opération des cordes vocales comportant des risques, la chanteuse préfère garder le silence durant trois semaines en décembre 1990. Elle suit ensuite une formation vocale de cinq ans avec le docteur William Riley[35].

En 1991, aux côtés d’artistes et de sportifs tels que Little Richard, Wayne Gretzky, Kevin Costner, Michelle Pfeiffer et sous la direction de David Foster et Peter Cetera, Céline Dion enregistre une chanson et un clip pour l’opération Voices That Care, qui soutient les soldats américains engagés dans la première Guerre du Golfe. René Angélil espére ainsi la faire mieux connaitre, surtout au Canada anglais, où elle a alors peu de notoriété. Mais la guerre ayant été de courte durée, le clip et la chanson furent peu diffusés[36]. Elle enregistre ensuite Dreams To Dream, la chanson-thème de la suite du dessin animé de Steven Spielberg, Fievel, composée par James Horner. La chanson fut d’abord proposée à Linda Ronstadt (qui avait chanté la chanson du premier film), mais elle déclina l’offre avant de revenir sur sa décision et d’être engagée à la place de Céline Dion. Le film et sa chanson sont finalement des échecs commerciaux[37]. Par la suite, Céline Dion est engagée pour chanter la chanson-thème de La Belle Et La Bête de Walt Disney – offre qu’elle refuse d’abord, mais accepte après avoir visionné le film[38].

Toujours en 1991, elle poursuit la tournée Unison (jusqu’à l’été inclus). Elle chante alors pour la première fois dans des théâtres au Canada anglais. Menant toujours de front une carrière en anglais et en français, Céline Dion sort l’album Dion chante Plamondon en septembre 1991 (rebaptisé pour la France Des mots qui sonnent), où elle reprend notamment des titres de la comédie musicale Starmania (Un garçon pas comme les autres (Ziggy), Le blues du businessman…). Pour cet album, Luc Plamondon lui écrit également quatre chansons inédites (Des mots qui sonnent, Je danse dans ma tête, Quelqu’un que j’aime, quelqu’un qui m’aime et L’amour existe encore).

En 1992, son deuxième album anglophone sort. Intitulé Celine Dion, il combine un style soft rock à des éléments soul et classiques. Cet album contient la chanson-thème du classique de Walt Disney, La Belle Et La Bête. Ce duo avec Peabo Bryson atteint la 9e place du Billboard Hot 100[29] et remporte l’Oscar de la meilleure chanson originale. Céline Dion chante alors pour la première fois à la cérémonie des Oscars, à Los Angeles[2]. Seront également extraits de cet album, Nothing Broken But My Heart, Water From The Moon, If You Asked Me To et Love Can Move Mountains. Prince compose pour la chanteuse (la chanson With This Tear)[39]. Le 13 juillet 1992 à Los Angeles, Céline Dion (alors âgée de 24 ans) entame sa première tournée aux États-Unis, en première partie de Michael Bolton pour 25 dates.

En 1993, elle chante à la cérémonie d’investiture du nouveau Président des États-Unis, Bill Clinton[19], puis poursuit une tournée au Canada. Le 9 novembre, elle sort son troisième album anglophone (The Colour Of My Love), incluant notamment les singles The Power Of Love et Think Twice. Lors de la soirée de lancement de l’album, Céline Dion rend publique sa relation amoureuse avec René Angélil (qu’elle épousera le 17 décembre 1994 à la Basilique Notre-Dame de Montréal). 10 ans après D’amour ou d’amitié, elle obtient un nouveau succès en France, avec Un garçon pas comme les autres (Ziggy) (extrait de l’album Des mots qui sonnent).

Consécration

L’étoile de Céline Dion sur le Walk of Fame d’Hollywood Boulevard (Los Angeles, Californie).

Entre 1990 et fin 1993, Céline Dion réussit à se faire une place sur le marché anglophone nord-américain[40]. Mais ailleurs, sa popularité reste inégale[1]. Ce n’est qu’à partir de 1994, et surtout de 1995, qu’elle remplit l’objectif qu’elle s’était fixé avec son impresario : devenir une chanteuse mondialement connue. Elle y parvient grâce à différents singles dans différents pays. Dès lors, ses activités artistiques et médiatiques s’intensifient jusqu’en 2000[7].

Le 12 février 1994, The Power Of Love, reprise de la chanson de Jennifer Rush, devient son premier single classé en tête du Billboard Hot 100, et y restera quatre semaines[29]. Ce single fut également son premier numéro 1 au Canada et numéro 4 au Royaume-Uni. Le 22 février, elle est invitée par Michael Jackson pour le special The Jackson Family Honors sur NBC[19],[2]. Elle donne alors des concerts aux États-Unis et au Canada, puis en Europe et au Japon[41]. En fin d’année, la cérémonie de son mariage est diffusée à la télévision québécoise. En décembre 1994 sort également l’album À l’Olympia. Cette même année, elle aura également participé pour la première fois au spectacle des Enfoirés au Grand Rex, interprétant trois chansons : Là-bas (avec Jean-Jacques Goldman), Un autre monde et La chanson des Restos (final).

En janvier 1995, suite à un passage à l’émission Top of the Pops[42], elle “conquiert” le Royaume-Uni avec un titre qui restera totalement méconnu en Amérique du Nord et dans les pays latins : Think Twice[43]. Ce single et l’album The Colour of My Love[44] (lancé plus d’un an auparavant), deviennent en même temps numéro 1 pendant cinq semaines consécutives, ce qui n’était pas arrivé depuis 1965[19],[45]. Think Twice devient également numéro 1 dans plusieurs pays d’Europe du Nord et numéro 2 en Australie. Au Japon, l’album ayant décollé en 1994, c’est la chanson To Love You More (thème de la mini-série Koibito Yo), qui prend la tête du classement des singles[19],[2].

Toujours en 1995, la sortie de l’album D’eux rend la chanteuse incontournable en Europe francophone. Écrit par Jean-Jacques Goldman, il devient l’album francophone le plus vendu de l’histoire du disque (notamment sous le titre The French Album)[46]. En France, l’album reste 44 semaines numéro 1. Le single Pour que tu m’aimes encore atteint la première place des hit-parades français, tout comme le suivant, Je sais pas. Pour cet album, Jean-Jacques Goldman fait adopter à Céline Dion une façon plus sobre de chanter, en faisant moins de mélismes et de fioritures, et en modernisant sa diction : les « r » ne sont plus roulés, les « m » ne sont plus mouillés[2]. La chanteuse dira que Goldman l’a faite « déchanter ». D’eux connait une réception critique assez bonne. Le Droit évoque des textes « plutôt bons » et « de très bonnes chansons », mais reproche à l’album « d’aller dans toutes les directions ». Le journal trouve que Céline Dion a su « contrôler sa tendance maladive aux puissants accès de voix »[47]. La Presse estime que « l’artiste s’impose enfin au détriment de l’athlète »[48].

En 1996, elle participe une deuxième fois au spectacle des Enfoirés, chantant notamment avec Maurane (sur Quand on n’a que l’amour) et Patrick Bruel. L’album Falling Into You sort en mars 1996, et devient l’un des albums les plus vendus de l’histoire du disque, en tête dans de nombreux pays[49],[50]. Il s’agit du quatrième album anglophone de Céline Dion, démontrant une nouvelle progression dans sa musique[51]. Afin d’atteindre un très large public, l’album combine divers styles musicaux ainsi que de nombreux éléments, tels que des sons d’orchestre complexes, des chants africains, et des effets élaborés. En outre, des instruments comme le violon, la guitare espagnole, le trombone, le saxophone et le cavaquinho créent un son nouveau[52]. La chanson-titre Falling Into You et River Deep, Mountain High (une reprise de Tina Turner) font appel à une utilisation importante d’instruments à percussion. It’s All Coming Back to Me Now (un remake de la chanson de Jim Steinman) et All by Myself (un remake d’Eric Carmen) conservent leur atmosphère soft rock originale, mais sont combinés avec le son classique du piano. Avec Because You Loved Me (thème du film Personnel et confidentiel), ils deviennent des succès mondiaux.

La critique est mitigée. Dan Leroy écrit que l’album n’est pas très différent des précédents. Stephen Holden du New York Times ainsi que Natalie Nichols du Los Angeles Times jugent l’album comme stéréotypé, et soulignent un manque d’émotion[53],[54]. Chuck Eddy de Entertainment Weekly, Stephen Thomas Erlewine de AllMusic et Daniel Durchholz, se montrent dithyrambiques, décrivant l’album comme « impérieux », « passionné », « élégant », et « remarquablement bien conçu »[52],[55]. Falling Into You reste le plus grand succès commercial de Céline Dion. Il remportera deux Grammy Awards en tant que « Meilleur Album Pop » et « Album de l’Année »[56].

Le statut de Céline Dion sur la scène internationale fut renforcé, lorsqu’elle chanta à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’Atlanta de 1996, avec la chanson The Power Of The Dream[57] (dans un stade de 83 000 spectateurs et devant 3,5 milliards de téléspectateurs). En mars 1996, Céline Dion avait également démarré une nouvelle tournée le Falling Into You Tour, donnant ainsi des concerts dans le monde entier durant plus d’un an. Toujours en 1996, Céline Dion sort l’album Live à Paris, enregistré en France pendant sa tournée européenne de 1995.

En 1997, Céline Dion interprète deux chansons pendant la cérémonie des Oscars[2]. Elle poursuit jusqu’en juin la tournée mondiale débutée l’année précédente. La chanson My Heart Will Go On est choisie pour la bande originale du film Titanic. Écrite par James Horner et Will Jennings, cette chanson reste le plus grand succès de Céline Dion à ce jour, et fait également partie de l’album Let’s Talk About Love, sorti en novembre 1997. Dans cet album, Céline Dion collabore avec des artistes renommés, notamment les Bee Gees (Immortality), Barbra Streisand (Tell Him) et Luciano Pavarotti (I Hate You Then I Love You). Une chanson est produite par George Martin avec Carole King. L’album atteint le même niveau de succès que Falling Into You, se vendant également à plus de 31 millions d’exemplaires et atteignant rapidement la tête des palmarès dans le monde entier[58],[49],[59].

En 1998, après avoir interprété My Heart Will Go On aux Oscars[2], elle repart en tournée mondiale pour le Let’s Talk About Love Tour. Cette année-là, elle participe à l’émission spéciale Divas Live, en compagnie de Shania Twain, Aretha Franklin, Mariah Carey, Gloria Estefan et Carole King. Elle reçoit également deux des plus hautes distinctions de son pays : « Officier de l’Ordre du Canada » (pour « Contribution exceptionnelle à la musique contemporaine ») et « Officier de l’Ordre National du Québec ». La collaboration entre Céline Dion et Jean-Jacques Goldman donne naissance à un nouvel album, S’il suffisait d’aimer, porté par les extraits Zora sourit, S’il suffisait d’aimer, On ne change pas et En attendant ses pas. L’album est un très gros succès, devenant un des albums francophones les plus vendus, après D’eux[60]. Fin 1998, elle sort un album de Noël anglophone intitulé These Are Special Times. Aux États-Unis, le duo avec R. Kelly I’m Your Angel, extrait de cet album, restera six semaines numéro 1 au Billboard Hot 100. L’album devient l’un des albums de Noël les plus vendus[61].

En 1999, la chanteuse chante pour la troisième année consécutive lors de la cérémonie des Oscars à Los Angeles. La tournée mondiale Let’s Talk About Love Tour se poursuit par l’Asie, les États-Unis, puis les stades d’Europe, dont le Stade de France deux soirs consécutifs. L’album live Au cœur du stade est enregistré lors de ces concerts. En fin d’année sort la compilation All The Way… A Decade of Song, qui contient ses meilleurs titres anglophones et sept nouvelles chansons, dont That’s The Way It Is, ainsi qu’un duo virtuel avec Frank Sinatra. C’est encore un grand succès mondial, avec plus de 17 millions de copies vendues[62]. Le soir du 31 décembre 1999, elle se retire temporairement de la scène publique après un ultime concert à Montréal.

Une pause pour un enfant

En 1999, Céline Dion annonce son intention de faire une pause dans sa carrière après l’an 2000[7]. Cette décision, d’abord motivée par le désir d’avoir un enfant, sera confirmée après le diagnostic d’un cancer[63] (dont il guérira) à son mari et impresario René Angélil. Ils se marient une deuxième fois au Cæsars Palace de Las Vegas le 5 janvier 2000, et annoncent quelques mois plus tard qu’elle est enceinte. Le 25 janvier 2001, elle donne naissance à René-Charles dans un hôpital de Palm Beach en Floride[64]. Pendant cette absence, sa maison de disque sort néanmoins une compilation en 2000 (The Collector’s Series Volume 1). En 2001, elle participe à l’album du chanteur québécois Garou, devenu le protégé de René Angélil, en enregistrant le duo Sous le vent. Ce duo se classe numéro 1 en France et est certifié disque de diamant[65]. En outre, elle chante God Bless America lors d’un téléthon à la télévision américaine, en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001[66]. Elle participe également au projet de Michael Jackson, en chantant sur le single What More Can I Give (avec notamment Mariah Carey). Sony refuse néanmoins de sortir le single. Il est tout de même disponible en téléchargement payant sur Internet, et les fonds récoltés vont aux victimes des attentats du 11 septembre.

Retour à la chanson et résidence à Las Vegas

Céline Dion chantant God Bless America à bord du USS Harry S. Truman lors du spécial CBS 2002 Rockin’ for the USA – A National Salute to the US Military (suite à sa prestation au téléthon de 2001)

En 2002, Céline Dion revient sur le devant de la scène avec un nouvel album en anglais, A New Day Has Come, incluant la bande orignale du film Stuart Little 2, I’m Alive. L’album apparait comme très personnel, établissant un côté plus mature (notamment avec la chanson-titre et Goodbye’s The Saddest Word). Il témoigne de son nouveau statut de mère : « Devenir mère vous fait grandir. A New Day Has Come, pour René, pour moi, c’est le bébé. C’est totalement lié au bébé. Cette chanson représente parfaitement l’état d’esprit dans lequel je suis désormais. Elle symbolise tout l’album »[67],[68]. L’album est un succès commercial, numéro 1 dans 22 pays et à la 5e place des albums les plus vendus cette année[69]. La critique est néanmoins parfois sévère. L’album est qualifié d’« oubliable », avec des paroles « sans vie »[70]. Rob Sheffield (Rolling Stone) et Ken Tucker (Entertainment Weekly) disent que sa musique n’a pas muri et définissent l’album comme « banal » et « médiocre »[71],[72]. Slant Magazine résume ainsi : « Une collection longue de tartines pop mielleuses et gluantes »[73].

En 2003, A New Day Has Come est suivi par l’album One Heart, qui sort le jour du lancement du spectacle A New Day… à Las Vegas. I Drove All Night, une reprise de Cyndi Lauper, en sera le premier extrait. Cet album, qui diffère des précédents en incorporant majoritairement des sonorités dance, est jugé comme « banal » et « prévisible » par les critiques les plus indulgentes[74],[75]. Les ventes restent correctes mais largement en deçà des records des années 90. En octobre 2003, Céline Dion sort également un album francophone, 1 fille et 4 types, réalisé avec Jean-Jacques Goldman, Gildas Arzel, Erick Benzi et Jacques Veneruso. Tout l’or des hommes sera le premier single, suivi de Et je t’aime encore. L’album sera reçu de manière frileuse par la critique, se vendant néanmoins honorablement.

A New Day… est la concrétisation d’un contrat de trois ans entre le Cæsars Palace à Las Vegas et Céline Dion. Afin d’accueillir le spectacle, les commanditaires investissent 95 millions de Dollars dans la construction d’un amphithéâtre baptisé le Colosseum[76],[77]. Le spectacle, mêlant chant, théâtre et danse sur un fond virtuel, est dirigé par le créateur belge Franco Dragone et débute le 25 mars 2003. Le succès est tel qu’elle signera pour deux années de plus. Le contrat l’engagera finalement jusqu’au 15 décembre 2007. La salle de 4 296 sièges est pleine tous les soirs[78]. À la fin de sa série, 723 représentations à guichets fermés auront été données, et seuls 18 concerts annulés[79],[41]. Le spectacle engendrera plus de 400 millions de Dollars de recettes[80].

En 2004, le 6 janvier, Céline Dion dévoile son étoile sur le Hollywood Walk of Fame à Los Angeles. Lors de la cérémonie des World Music Awards à Las Vegas, elle reçoit le Chopard Diamond Award et est alors présentée par l’acteur Michael Douglas comme « l’artiste féminine ayant vendu le plus de disques de tous les temps »[14],[81],[82],[83]. Le 14 juin, la chanteuse sort l’album live de son spectacle A New Day… Live In Vegas. Le 12 octobre 2004, elle sort un album-concept liant photos et chants de berceuses, Miracle, en collaboration avec la photographe d’enfants Anne Geddes. Allmusic note que l’album est sans surprises, mais juge que le public auquel il est destiné attend justement une certaine “sécurité”, que ce soit à travers une musique soignée ou des photos artistiques de nouveau-nés. Pour Billboard magazine, le single Beautiful Boy est « un joyau inattendu », et Céline Dion est une artiste « hors du temps, extrêmement polyvalente »[84]. En revanche, People trouve l’interprétation excessivement sentimentale[85] et Entertainment Weekly ne voit dans le thème de la maternité que de l’opportunisme[86].

En 2005, paraît une compilation francophone, On ne change pas, incluant plusieurs inédits dont le single Je ne vous oublie pas et le duo avec le groupe Il Divo, I Believe In You. Cette même année, elle est nommée Chevalier de la Légion d’honneur[87], mais ne la recevra que le 22 mai 2008. À l’occasion de la Fête de la Musique, Céline Dion apporte son soutien à la candidature de Paris aux Jeux olympiques d’été de 2012 en enregistrant la chanson À Paris, le succès de Francis Lemarque.

En 2006, elle compose et chante en duo avec Marc Dupré sur Tout près du bonheur, et participe à la bande originale d’Astérix et les vikings, avec le titre Tous les secrets. Elle fête ses 25 ans de carrière et donne un concert de charité avec Elton John[88].

En 2007, elle chante aux Oscars, en hommage à Ennio Morricone [89] . Céline Dion sort deux albums, l’un francophone et l’autre anglophone. D’elles, dont tous les textes sont signés par des femmes, est de nouveau supervisé par Jean-Jacques Goldman, bien qu’il ne participe ni à la composition, ni à l’écriture. Les singles Et s’il n’en restait qu’une (numéro 1 en France), Immensité et À cause en seront extraits. Bien accueilli au Canada, il ne connaîtra qu’un succès d’estime en France, où il se vend à un peu moins de 300 000 exemplaires[90]. Taking Chances, son album anglophone, sort en novembre 2007. Bien que l’album ne fonctionne pas en France (130 000 copies vendues) [90], il s’écoule à plus de 3,5 millions de copies dans le monde. Le premier single est Taking Chances (une reprise du groupe Platinum Weird), suivi par Alone et Eyes On Me. Au Japon, la chanson A World To Believe In sort également en single, en duo avec la chanteuse Yuna Itō. Le 15 décembre, elle donne la 723e et dernière représentation de son spectacle A New Day… à Las Vegas, dont un DVD vient d’être commercialisé. Au Canada, il devient le premier DVD à obtenir une certification triple disque de diamant[91].

Après Las Vegas

Scène centrale du spectacle de Céline Dion lors de la tournée mondiale Taking Chances (2008)

En 2008, Céline Dion participe une troisième fois au spectacle des Enfoirés, chantant notamment sur les titres Argent trop cher et I want to know what love is. En février, elle entame en Afrique du Sud une tournée mondiale de 132 dates à travers 25 pays, le Taking Chances World Tour[41]. La tournée génèrera 279,2 millions de Dollars de recettes, soit le 2e chiffre de l’histoire pour une tournée d’artiste solo[92],[93],[94]. En août, à l’occasion du 400e anniversaire de Québec, elle donne un spectacle intitulé Céline sur les plaines, devant 250 000 personnes[95]. Le jour précédant le spectacle, elle reçoit le titre de Docteure d’université honoris causa de l’Université Laval à Québec[96],[97]. En fin d’année, elle sort une compilation de ses plus grands succès anglophones, My Love: Essential Collection, sur laquelle on retrouve des titres inédits comme There Comes a Time et la version live de My Love (qui sortira en single). Elle chante en duo avec Charles Aznavour sur l’album de duos de celui-ci, avec Toi et moi et You and Me. Le 30 décembre 2008, elle accède au rang de compagnon de l’Ordre du Canada, le grade le plus élevé de la principale distinction civile canadienne [98].

En février 2009, elle termine sa tournée et se retire pour plusieurs mois. La chanteuse tombe enceinte mais en novembre, on annonce qu’elle a fait une fausse-couche[99],[100]. Les classements de fin de décennie commencent à apparaitre. Aux États-Unis depuis janvier 2000, Céline Dion se classe en 20e position des artistes ayant vendu le plus de disques et en 2e position pour les chanteuses (avec 17,57 millions de disques)[101]. Elle est ainsi l’une des 4 artistes a figurer dans le top 20 tant dans les années 90 que dans les années 2000. Forbes Magazine révèle des revenus estimés à 100 millions de Dollars entre juin 2008 et juin 2009[102].

En janvier 2010, The Los Angeles Times révèle que Céline Dion est en tête du classement des artistes ayant généré le plus de recettes sur la décennie, avec 747,9 millions de Dollars tirés des ventes de ses disques, mais principalement des ventes de billets pour ses concerts (522,2 millions)[103]. Elle sort momentanément de sa retraite, en participant à Los Angeles au projet We Are the World 25 for Haiti[104], et en chantant en hommage à Michael Jackson aux Grammy Awards (en compagnie notamment du chanteur Usher)[105]. Le film Celine : Through The Eyes of The World sort pour une durée limitée dans quelques salles aux USA, au Canada, au Royaume-Uni et en Australie. Sortent ensuite un album/DVD live Taking Chances World Tour : The Concert, ainsi que le DVD du film Celine : Through The Eyes of The World. En mai 2010, un sondage la désigne Chanteuse préférée des Américains[106],[107]. À la fin du mois, on apprend que la chanteuse est enceinte de jumeaux[108]. Fin août, on la retrouve en duo sur le nouvel album de Michel Sardou, pour le titre Voler. Son beau-fils Marc Dupré sort un nouvel album en octobre 2010, pour lequel Céline Dion compose la chanson Entre deux mondes et chante en duo sur Y’a pas de mots. Le 23 octobre 2010, Céline Dion met au monde ses jumeaux au centre médical St Mary’s de West Palm Beach, Floride. L’un est nommé Nelson (en souvenir de sa rencontre inspirante avec Nelson Mandela en 2008), l’autre Eddy, en hommage à Eddy Marnay.

Deuxième retour à la chanson et nouvelle résidence à Las Vegas

Un nouvel album en français serait en préparation et devrait voir le jour entre mars et mai 2011. Luc Plamondon a confirmé avoir écrit plusieurs chansons pour cet album. Les noms de Jean-Pierre Ferland et Maxime Leforestier ont également été entendus. Un nouvel album en anglais avec des chansons inédites et des reprises de classiques serait également prévu. Un retour à Las Vegas est annoncé à partir du 15 mars 2011, pour un nouveau spectacle reprenant les grandes chansons du cinéma américain[109].

Voix, travail, et image

Voix

Depuis les années 90, Céline Dion apparait comme une des voix les plus influentes de la Pop[7],[110],[111],[112]. Elle est souvent notée[9],[10],[11],[12] pour ses compétences techniques. D’après Jean-Pierre Brossman et Kent Nagano, « elle est vraiment une musicienne qui a l’oreille juste ainsi qu’un raffinement et un degré de perfection qui font l’envie »[113]. Jean-Jacques Goldman précise : « Pas de problème de justesse, de tempo, elle se chauffe toute seule, quant on lui donne une ligne mélodique, elle en improvise deux, quatre, toutes crédibles »[114]. Joan Sutherland s’est déclarée « impressionnée par son très bon legato »[115]. Pour le New York Times, « elle peut proposer des mélismes compliqués [...] et tenir de longues notes sans la plus infime instabilité. Et comme ses duos [...] l’ont montré, elle possède une solide voix d’harmonie »[116]. Et Charles Alexander, du Time, souligne qu’elle « glisse sans effort de profonds murmures à des notes mortellement élevées, [...] combinant force et grâce »[117].

La voix de Céline Dion est « faible, légèrement nasale, avec un vibrato souvent rapide »[116], dotée d’un registre inférieur « rauque » et d’aigus « comme des clochettes de verre »[118]. Dans les années 90, ils étaient toutefois « forcés, engorgés et éraillés » à partir du mi4[115],[119]. En revanche, selon Jean Jacques Goldman, le timbre de la chanteuse est très riche en harmoniques[120].

Céline Dion elle-même reste circonspecte sur la qualité de ses performances vocales[121],[119] et reconnait la nasalité de son timbre, mais semble l’apprécier[122],[119]. Lors d’une interview avec Denise Bombardier, elle dit : « Je pense qu’avec cet instrument qu’est ma voix, je réussis à faire des choses que normalement, je ne devrais pas arriver à faire »[123]. Concernant ses capacités vocales, Céline Dion déclare : « Je possède un registre de trois octaves. La note la plus grave que j’ai atteinte est le mi2. La limite de mon registre supérieur est le do5. J’ai parfois atteint le fa5 en altissimo »[124],[125].

Interogée à propos de la perte de son accent lorsqu’elle chante, Céline Dion répond que ce n’est pas volontaire, mais naturel[126]. D’après Paolo Zedda, cela est dû à plusieurs facteurs physiologiques, dont « une bonne ouverture glottique et une bonne coordination entre le souffle et une bonne fermeture (accolement) des cordes vocales [...] Le mécanisme physiologique relié au terme de “respiration profonde”, fondamental pour assurer toute bonne émission, trouve ensuite un accueil plus ou moins favorable dans la gymnastique articulatoire qui va moduler le son émis dans ces conditions idéales »[126]. Toutefois, depuis 1998, sa diction francophone est jugée imprécise. Dans sa revue de S’il suffisait d’aimer, Christiane Laforge, de Progrès Dimanche, pense qu’il y a « trop de syllabes escamotées, des articles muets, surtout quand ils commencent par “l” »[127]. Faisant la critique de l’album D’Elles, Sylain Cormier (Le Devoir) estime que la chanteuse ferme beaucoup les voyelles[128].

Interprétations

Selon Luc Plamondon, il y a trois chanteuses : la québécoise, la française et l’américaine. Céline Dion semble charger sa ligne de chant de plus de nuances et de modulations dans son répertoire francophone[129] (par rapport à son travail en anglais). Plusieurs critiques fustigent les tendances de la chanteuse à sur-jouer les émotions, ainsi qu’à multiplier les prouesses techniques au détriment de l’interprétation des textes. Dans un article de 1999, le Toronto Star résume ainsi : « son émotivité excessive, le sentimentalisme suave de ses paroles et ses arrangements pompeux, ne l’ont jamais fait aimer des critiques musicaux »[7]. Le magazine Rolling Stone parle de « sentimentalisme grandiloquent » et souligne un manque d’authenticité, en résumant ainsi : « Plus c’est gros, mieux c’est, trop n’est jamais assez » (bigger is better, too much is never enough)[130]. De même, dans sa revue de l’album D’Elles, Le Devoir écrit : « Si Céline Dion chante juste, elle interprète faux [...]. Tout est trop appuyé [...]. On a l’impression que toutes ces années passées à se frapper la poitrine soir après soir à Las Vegas ont amplifié chez Céline les tics, les maniérismes, allant jusqu’à ériger en « style » cette façon d’en faire tout le temps trop »[128]. Commentant un concert au Madison Square Garden, The New York Times écrit en 2008 : « Au lieu de connecter les sentiments — il n’y a pas un brin de blues dans la voix de Mme Dion — c’était comme [...] une chanteuse pratiquant sa séance d’entraînement vocal devant des milliers de personnes »[131].

Production / Implication artistique

Pour Kent Nagano, Céline Dion est une « grande artiste ». Selon lui, « Dans le genre de musique que Céline Dion a choisi, j’estime qu’elle est au sommet de son art. Elle se lance constamment des défis personnels pour évoluer comme artiste, elle n’a jamais perdu cette curiosité qui la motive à faire de plus en plus de découvertes. Sinon, impossible d’avoir une longue carrière, on devient rapidement dépassé, surtout en musique pop. Jusqu’à maintenant, l’évolution de Céline Dion est incroyable et rien ne lui semble impossible »[113]. Beaucoup de critiques ont cependant déclaré que la participation de Céline Dion à la production de sa musique faisait fondamentalement défaut, entraînant comme résultat une musique surproduite[132] et impersonnelle[111]. Cependant, issue d’une famille dans laquelle tous ses frères et sœurs étaient musiciens, elle a appris à jouer des instruments comme le piano et la guitare, et a joué avec une Fender Stratocaster lors de l’enregistrement de l’album Falling Into You[133]. En outre, elle a aidé à l’écriture et à la composition de quelques chansons (Grand-Maman, Ce n’était qu’un rêve, Treat Her Like a Lady, Don’t Save It All for Christmas Day) et a toujours essayé de se mêler à la production et à l’enregistrement de ses albums. Sur son premier album anglophone, Unison (qu’elle enregistre avant d’avoir une solide maîtrise de la langue anglaise), elle a exprimé une certaine désapprobation, qui aurait pu être évitée si elle avait pris part plus intensément au processus créatif[111]. Au moment où elle sort son deuxième album anglophone, Celine Dion, elle prend un plus grand contrôle de la production et de l’enregistrement, dans l’espoir de dissiper les critiques précédentes. Elle déclare : « Sur le deuxième album j’ai dit : “Eh bien, j’ai le choix d’avoir peur une fois de plus et de ne pas être satisfaite à 100%, ou ne pas avoir peur et faire partie de cet album. Ceci est mon album” »[111]. Elle continuera ainsi à se mêler de la production des albums ultérieurs.

Image

Céline Dion est souvent l’objet de moqueries des médias et de parodies sur des émissions comme Le Petit Journal, MADtv, Saturday Night Live, South Park, The Royal Canadian Air Farce et This Hour Has 22 Minutes, pour son fort accent et ses maniérismes scéniques[134]. Cependant, la chanteuse a déclaré ne pas être affectée par les commentaires, et se sent flattée que les gens prennent le temps de s’intéresser à sa personne. Elle a même invité Ana Gasteyer, qui la parodia sur SNL, à se produire sur scène lors d’un de ses concerts.

Même si elle ne parle jamais de politique, le 1er juillet 1992, lors d’une conférence de presse à Séville, elle se prononce contre l’indépendance du Québec. Cette prise de position déclenche un tollé au Québec[19]. Depuis, Céline Dion a toujours évité les sujets politiques. Deux ans auparavant, elle avait refusé le trophée d’artiste anglophone de l’année au gala de l’ADISQ, se revendiquant comme une artiste québécoise. En 2005, après la catastrophe de l’ouragan Katrina, Céline Dion est apparue en larmes dans l’émission Larry King Live, critiquant la lenteur du gouvernement américain dans l’aide aux victimes de l’ouragan : « Il y a encore des gens attendant d’être sauvés. Pour moi ce n’est pas acceptable. Comment peut-il être si facile d’envoyer des avions dans un autre pays pour tuer tout le monde en une seconde et détruire des vies. Nous avons besoin de servir notre pays ». Après son entrevue, elle a déclaré : « Quand je fais des entrevues avec Larry King ou les émissions de ce genre, ils vous mettent sur la sellette, ce qui est très difficile. J’ai une opinion, mais je suis une chanteuse. Je ne suis pas une politicienne »[1].

Le 15 octobre 2010, Céline Dion a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Activités commerciales

Au début des années 90, Céline Dion se lance dans la restauration avec la création de la chaine de restaurants Nickels, dont elle assure également la promotion[19]. En 1997, elle se sépare des actions de l’entreprise. De 1987 à 1988, elle est l’égérie de la marque automobile Chrysler au Québec[19]. Entre 2003 et 2004, elle tourne également plusieurs spots publicitaires pour DaimlerChrysler aux États-Unis[135]. Le groupe est un des commanditaires de son spectacle à Las Vegas[1]. Les autres entreprises pour lesquelles Céline Dion tourne des publicités incluent les magasins Simpsons, Coca-Cola (Coke Diet), The Bay, Callaway Golf, Aeon au Japon et la marque de cosmétiques Avon (un des commanditaires du Let’s Talk About Love Tour)[19]. En octobre 2004, elle est également engagée par Air Canada, dont les communicants composent le thème de la campagne (You and I, traduit en français avec Mes ailes à moi). Le titre est ultérieurement choisi comme chanson de la campagne d’Hillary Clinton[136]. En 2003, Céline Dion signe un engagement avec les Parfums Coty pour la création d’une ligne de produits cosmétiques[137]. Les parfums Celine Dion ont depuis généré un chiffre d’affaires d’environ 850 millions de Dollars, et de nouvelles fragrances sortent régulièrement[138],[139]. Depuis sa création en 1999, Céline Dion est la seule chanteuse à figurer sept fois[140],[141],[142],[143],[144],[145],[146] dans le classement annuel Forbes Celebrity 100 (liste des personnalités les mieux rémunérées). Depuis 1999, Forbes y révèle ainsi des revenus cumulés de 380 millions de Dollars (dont 100 millions entre juin 2008 et juin 2009, en raison du Taking Chances World Tour)[102]. Un classement peu repris du New York Daily News situerait Céline Dion à la quatrième position des chanteuses les plus riches de la planète, avec un patrimoine estimé à 590 millions de Dollars en 2010[147].

Activités caritatives

Céline Dion soutient de nombreuses associations caritatives. La Fondation Céline Dion a été créée en ce sens[148]. Depuis 1982, elle est notamment très liée à la lutte contre la mucoviscidose. Elle est marraine nationale de la Fondation canadienne de la fibrose kystique[148]. En 1993, sa nièce Karine en décède dans ses bras, à l’âge de 16 ans (la chanson Vole, de l’album D’eux, lui est dédiée). Céline Dion et son mari sont marraine et parrain à vie de la fondation CHU Sainte-Justine[149]. En reversant des recettes de concert, elle distribue plusieurs fois la somme d’un million de Dollars, à destination d’organisations caritatives (en 2004 pour Opportunity Village, en 2005 pour Unicef dans l’aide aux victimes du Tsunami du 26 décembre 2004, ainsi que pour la Croix-Rouge américaine dans l’aide aux victimes de l’ouragan Katrina, et en 2006, lors de la 500e représentation de son spectacle, pour de bonnes œuvres locales)[81]. En 2010, elle fait don d’un demi million de Dollars pour Haïti[150] et participe à la nouvelle version de We Are The World[151]. Cette même année, elle est nommée Ambassadrice de bonne volonté à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture[152].

Discographie / Ventes (estimations)

Article détaillé : discographie de Céline Dion.

L’expression « artiste féminine ayant vendu le plus de disques », bien qu’improbable, est parfois avancée dans les médias pour des raisons promotionnelles[81],[83],[153]. Avec des estimations allant de 200[154],[155] à 230 millions de disques livrés à ce jour (singles et albums confondus), Céline Dion apparaîtrait comme l’artiste féminine ayant vendu le plus de disques au sein de CBS/Sony. Selon les estimations de sa maison de disques, Céline Dion aurait vendu 175 millions d’albums dans le monde (de 1987 à 2004)[156],[157].

Albums studio francophones (hors période 1981 – 1986)

Peu d’informations sont disponibles sur les ventes de Céline Dion de 1981 à 1986. Ses albums étaient distribués presque exclusivement au Québec. Les estimations sont à un million cinquante mille disques vendus durant cette période[19]. Les chiffres concernant les multiples compilations de ses premières chansons sont également peu connus (The Best of/Vivre en 1988, Les premières années en 1993 et 1995, The Collection 1982 – 1988 en 1997, etc.). En 1987, lorsqu’elle signe avec CBS Records, sa carrière prend une tournure internationale. Ses albums en français sortent alors dans les principaux pays francophones, dont la France. D’eux marquera le point d’orgue de sa carrière francophone, réussissant une carrière dans des pays non francophones. Il sera ainsi le premier album francophone certifié disque d’or au Royaume-Uni. S’il suffisait d’aimer sera également un très grand succès commercial. Dans les années 2000, ses albums studios en français connaissent un succès moindre en France.

Année Titre Ventes Commentaire
1987 Incognito 500 000[19] Son premier disque paru chez CBS.
1991 Dion chante Plamondon 2 000 000[19] Paru sous le titre Des mots qui sonnent en France. Disque de reprises avec 4 inédits.
1995 D’eux 8 000 000[158] Chiffre uniquement pour l’Europe. Album francophone le plus vendu de l’histoire du disque.
1998 S’il suffisait d’aimer 4 000 000[1] Certifié disque de diamant en France.
2003 1 fille et 4 types 1 400 000[réf. nécessaire] Certifié à 600 000 ventes en France[159].
2007 D’elles 500 000[160] Chiffre des copies livrées à la sortie. 200 000 exemplaires certifiés en France[161].
TOTAL 16 400 000 Estimation / Hors réapprovisionnements ou certaines zones.

Albums studio anglophones

Année Titre Ventes Commentaire
1990 Unison 3 000 000[162] Dont un million (disque de platine) aux États-Unis[163].
1992 Celine Dion 5 000 000[19] Chiffre à 2002. Dont 2 millions (double disque de platine) aux États-Unis[163].
1993 The Colour of My Love 18 000 000[19] Chiffre à 2002. Dont 6 millions aux États-Unis[163].
1996 Falling into You 32 000 000[49],[156],[157] Un des 20 albums les plus vendus de l’histoire du disque[49],[50].
1997 Let’s Talk about Love 31 000 000[58],[156],[157] Un des 20 albums les plus vendus de l’histoire du disque[49],[50].
1998 These Are Special Times 12 000 000[164] Un des albums de Noël les plus vendus[61].
2002 A New Day Has Come 10 000 000[19] Chiffre à 2002. 5e album le plus vendu dans le monde en 2002[69].
2003 One Heart 5 000 000 10e album le plus vendu dans le monde en 2003 (2 millions aux États-Unis, un million en Europe)[165],[166],[167].
2004 Miracle 2 500 000[168] Album-concept. Chiffre indiqué : en 3 mois après la sortie.
2007 Taking Chances 3 500 000[réf. nécessaire] 19e album le plus vendu dans le monde en 2007 (avec une sortie en novembre)[169].
TOTAL 122 000 000 Estimation / Hors réapprovisionnements ou certaines zones.

Albums live

Année Titre Ventes Commentaire
1985 Céline Dion en concert 50 000[19] Son premier disque live. Sorti uniquement au Québec.
1994 À l’Olympia 1 500 000[19] Chiffre à 2002. Un million certifié en Europe en 2004[170].
1996 Live à Paris 3 000 000[19] Chiffre à 2002. Deux millions certifiés en Europe en 2004[170].
1999 Au cœur du stade 1 000 000[19] Sorti en 1999 en coffrets collectors numérotés (France).
2004 A New Day… Live in Las Vegas 1 200 000[réf. nécessaire] Dont 500 000 copies aux États-Unis[163].
2010 Taking Chances World Tour : The Concert / Le spectacle 240 000 CD/DVD. Chiffre indiqué = certifications Canada et États-Unis uniquement.
TOTAL 6 990 000 Estimation / Hors réapprovisionnements ou certaines zones.

Compilations principales

Année Titre Ventes Commentaire
1999 All The Way… A Decade of Song 17 000 000[19],[62] Sept nouveaux titres studio & compilation. Chiffre à début 2002.
2000 The Collector’s Series Volume 1 3 000 000[19] Sorti en France sous le nom Tout en amour.
2005 On ne change pas 800 000[155] Disponible en CD / Double-CD / Triple-CD.
2008 My Love: Essential Collection 2 000 000[réf. nécessaire] Disponible en CD ou Double-CD. 42e album le plus vendu dans le monde en 2008 (avec une sortie fin octobre)[171].
TOTAL 22 800 000 Estimation / Hors réapprovisionnements ou certaines zones.

Singles

Céline Dion pourrait avoir vendu environ 47 millions de singles dans le monde (dont 19,5 millions en certifications argent, or, platine et diamant, ainsi que 4,6 millions en ventes digitales), ses plus grosses ventes provenant des titres My Heart Will Go On (10 millions), Because You Loved Me (2,8 millions), I’m Your Angel (2,2 millions), It’s All Coming Back to me Now (2,1 millions), Think Twice (2 millions), The Power of Love (1,8 million), To Love You More (1,7 million), Pour que tu m’aimes encore (1,5 million), Immortality (1,5 million), Tell him (1,3 million), All by Myself (1,2 million), Beauty & The Beast (1 million), That’s the way it is (1 million), D’amour ou d’amitié (0,9 million), Sous le vent (0,9 million)[réf. nécessaire],[172].

Tournées et spectacles

Année(s) Nom Dates Commentaire
1981 à 1984 Premières prestations / 1ères tournées de promotion / 1ers tours de chants / 1ères prestations devant de larges audiences1981 – 1982 Ses premières prestations en public ont lieu dès la sortie des deux premiers albums lors de tournées de promotion dans des centres commerciaux au Québec[1]. En 1982, premier auditoire d’envergure avec 9000 personnes au Forum de Montréal (lors d’un spectacle de charité organisé par Quebecair)[19].

1983 Elle fait ses débuts en France au MIDEM. Lors d’un concert de charité en mai, elle chante avec l’orchestre symphonique de Montréal à la Place des Arts. A l’été, elle fait ses armes en étant engagée pour divertir le public lors d’un évènement sportif au lac Saint-Jean, puis devant un très large auditoire de 44 000 personnes au lac des Dauphins à Montréal (spectacle sur une scène flottante retransmis à la télévision)[173]. Cet été, elle chante aussi à Berthierville, Roberval, Sherbrooke et Sainte-Agathe[173]. Elle donne une série de concerts dans de petits festivals[19].

1984 Après des concerts au Vieux-Port de Montréal et à Québec[19], elle chante au stade Olympique de Montréal devant le pape[19]. En octobre, c’est sa première tournée en France, avec la première partie de Patrick Sébastien en province[1], puis à l’Olympia à Paris du 6 novembre au 9 décembre (où elle ne gagne encore “que” 3500 francs par spectacle)[1].

1985 Céline Dion en Concert 36[1] Premier semestre 1985, sa première “vraie” tournée, uniquement au QuébecIl s’agit de sa première “vraie” tournée. Elle effectue son premier tour de chant complet dans 25 villes au Québec. Elle y interprète pour la première fois des titres en anglais (Up Where We Belong, Over the rainbow, What a Feeling…) bien qu’elle n’en comprenne pas les paroles[1]. Le concert du 31 mai donné à la Place des Arts de Montréal fut enregistré pour son premier album live Céline Dion en concert[19].

Elle est critiquée pour la façon peu naturelle qu’elle a de parler au public (en récitant des textes appris par cœur entre les chansons), probablement due à sa timidité d’alors[1].

1988 Tournée Incognito 175[2] 11/01/88 à décembre 88, 1ère tournée d’envergure (par le nombre de dates et l’affluence), uniquement au Québec[174]Cette deuxième tournée lui permet d’être reconnue comme une artiste de scène et lui apprend à interagir avec le public[2]. Elle débute le 11 janvier à Rouyn puis dans l’Abitibi. Du 10 février au 22 mars, elle s’installe au Théâtre Saint-Denis de Montréal pour 42 représentations[19].

Les critiques sont très divisées. Certaines sont dithyrambiques (elle est comparée à Streisand, Garland et Ginette Reno), alors que d’autres sont sévères: Le Devoir estime qu’« elle n’a rien à dire » tandis que La Presse la désigne comme « une plate imitatrice » [2].

1990 à 1991 Tournée Unison (75) En 3 étapes d’octobre 1990 à août 1991, 1ère tournée au Canada anglophone, uniquement au Canada1. D’octobre à décembre elle chante au Québec. Elle commence par Drummondville et Sherbrooke (où elle perd sa voix), puis enchaine à Montréal[2].

2. En mars 91, elle chante pour la première fois au Canada anglophone (Edmonton, Toronto, Vancouver, Calgary), dans des théâtres de 500 à 1250 places[2].

3. Elle retourne au Québec puis donne 37 représentations dans 25 villes du 19 mai au 4 août 1991[2].

La programmation du spectacle laisse une place importante aux chansons de l’album Unison. Elle reprend également le titre Calling You, bande originale du film Bagdad Café. On retrouve des extraits du concert filmé au Winter Garden Theatre de Toronto sur la VHS Unison.

1992 à 1993 Tournée époque Celine Dion (74) En plusieurs étapes, du 11/07/92 à 1993, 1ère tournée aux États-Unis, 2 pays1. 1ère tournée aux États-Unis: elle débute au Hollywood Bowl de Los Angeles en première partie de Michael Bolton (sur les 25 dates du Time, Love and Tenderness Tour)[2]. Elle intervient dans le spectacle de celui-ci sur le numéro Hold on, I’m coming.

2. Elle enchaine tout de suite avec une tournée en tête d’affiche au Canada, dont 14 dates en inauguration du Théâtre du Capitole de Québec en fin d’année.

3. En 1993, la tournée canadienne se poursuit. En mars, 75000 billets pour onze dates de Toronto à Vancouver se vendent en quelques heures[2]. En avril, elle fait quelques dates au Forum de Montréal (5500 places), qu’elle inaugure également. Le spectacle est accueilli favorablement par Sylvain Cormier, pourtant un de ses critiques les plus sévères[2].

1993 à 1995 Tournée époque The Colour of My Love (98) Il s’agit en fait de plusieurs séries de concerts, de 1993 à 1995, Amérique du Nord/Japon/Europe1. Un spectacle The Colour of My Love est d’abord filmé au Capitole de Québec, en septembre 93, deux mois avant la sortie de l’album. Il servira de support, à un spécial télé américain et à la VHS du même nom (plusieurs mois après). Elle y rechante en novembre[2].

2. En février 94, elle chante dans des théâtres dans une dizaine de villes aux États-Unis[41].

3. De mars à mai, elle effectue une tournée d’une trentaine de dates dans 18 villes, essentiellement au Canada anglophone (mais aussi six fois au Forum de Montréal en mars/avril)[2]. Son spectacle est essentiellement anglophone.

4. Elle chante entre temps avec l’orchestre symphonique de Tokyo dirigé pour l’occasion par David Foster[2].

5. Du 8 juin au 27 août, elle repart en tournée avec Bolton, dans des salles de 10 à 20 mille places (pour plus d’une trentaine de dates également)[2].

6. Fin septembre, elle donne 3 spectacles principalement en français à l’Olympia de Paris (d’où sera tiré un album live). L’album se vendant bien partout sauf au Royaume-Uni, elle donne en octobre un concert destiné à son public gay (dans un théâtre londonien)[2],[41].

7. En novembre, elle est de nouveau au Forum de Montréal.

8. En décembre, elle part en tournée au Japon (Tokyo, Nagoya, Osaka), 2 semaines avant son mariage.

9. En 1995, suite au succès de Think twice, les billets se vendent en moins d’une heure pour 5 dates au Royaume-Uni (salles d’environ 3 à 4000 personnes) et elle donne des concerts au printemps en Écosse, Angleterre et aux Pays-Bas (incluant Pour que tu m’aimes encore, de l’album D’Eux, sorti entre-temps)[2],[41].

1995 à 1996 Tournée époque D’Eux 50[2] Du 25/09/95 au 03/02/96, 1ère tournée importante en Europe, 2 continents, 11 paysAprès 5 concerts au Capitole de Québec (fin septembre 1995)[41], elle chante dans 21 villes européennes. Elle chante dans des salles de 6 à 16 000 places[2] (une vingtaine de fois en France dont 5 fois au Zénith de Paris et 4 à Bercy). Elle termine par 2 concerts à Bruxelles (les 2 et 3 février 96)[41]. Le CD et la VHS Live à Paris seront captés lors de cette tournée.
1996 à 1997 Falling into You World Tour 146[41] Du 18/03/96 au 26/06/97 (coupure d’un mois complet en janvier 97), 1ère tournée mondiale importante, 4 continents, 18 paysElle chante désormais dans des arènes de 10 à 20 mille personnes type Paris Bercy et des stades[41].

1. Elle commence le 18 mars 1996 (Perth) par 9 dates en Océanie 2. Amérique du Nord 3. Europe (44 dates dont 5 à Bercy). 4. En 1997, elle fait 10 dates dans les plus grandes salles du Japon, et une en Corée du Sud. Une prestation est également commanditée par le Sultan du Brunei, à Bandar Seri Begawan. 5. Elle retourne en Amérique du Nord (d’où sera tirée la VHS Live in Memphis) 6. Elle termine en juin 1997 par la tournée des grands stades d’Europe: Dublin, Londres (2 soirs), Amsterdam, Bruxelles, Copenhague, Berlin et Zürich (dernier concert au Letzigrund Stadion le 26 juin)[41].

1998 à 1999 Let’s Talk About Love World Tour 94[41] 21/08/98 à 31/12/99, tournée mondiale d’arènes et de stades, 3 continents, 10 pays1. Elle parcourt l’Amérique du Nord à partir du 21 août à Boston. 2. En 1999, elle commence par un concert à Hong Kong et 5 au Japon. 3. Elle retourne chanter en Amérique du Nord 4. Elle donne 12 représentations dans des stades d’Europe (dont 2 fois au Stade de France) 5. Elle parcourt à nouveau l’Amérique du Nord jusqu’au réveillon du 31 décembre 1999, au Centre Molson de Montréal[41].

La plupart des chansons sont tirées des albums Let’s Talk About Love et S’il suffisait d’aimer. Au niveau technique, la tournée se caractérise par sa scène centrale en forme de cœur. Selon le Rolling Stone Magazine, cette scène a coûté 10 millions de dollars, et coûte environ 100 000 dollars en frais de montage et démontage à chaque arrêt. 80 personnes sont affectées à la construction de la scène.

2003 à 2007 A New Day… 723[129] Du 25/03/03 au 15/12/07, États-UnisIl s’agit d’un spectacle en résidence de mars 2003 à décembre 2007 au Colosseum du Caesar’s Palace de Las Vegas. Il est donné 4 à 5 soirs par semaine pendant presque 5 ans (coupé par des pauses d’une vingtaine de jours chacune). Il générera un chiffre d’affaires estimé à 400 millions de dollars. La chanteuse attirera chaque soir plus de 4200 spectateurs, malgré des prix pour les billets réputés élevés.
2008 à 2009 Taking Chances World Tour 132[41] Du 14/02/08 au 26/02/09, 5 continents, 25 paysAprès sa résidence à Las Vegas, Céline Dion souhaite enchainer sur une tournée mondiale. Dirigée par Jamie King, elle traverse les cinq continents et génère la deuxième plus grosse recette de l’histoire pour une tournée d’artiste solo[92],[93],[94]. Malade, elle reporte de quelques jours plusieurs concerts australiens[175],[176] et nord-américains[177],[178]. En mai 2010, un film documentaire intitulé Céline autour du monde relate la tournée[94].

La liste des territoires traversés est la suivante: Afrique du Sud, Émirats arabes unis, Japon, Chine, Corée du Sud, Australie, Malaisie, Royaume-Uni, Belgique, France, Irlande, Italie, Pays-Bas, Suisse, Allemagne, République tchèque, Pologne, Autriche, Monaco, Danemark, Suède, Finlande, Mexique, Canada, États-Unis, Porto-Rico[41].

2008 Céline sur les plaines 1 Spectacle unique le 22 août 2008, QuébecCéline Dion présente un spectacle en plein-air gratuit à grand déploiement, unique et exclusivement francophone[179]. Il se déroule sur les plaines d’Abraham à Québec dans le cadre des festivités du 400e anniversaire de Québec[180]. De nombreux invités spéciaux seront présents sur scène, avec dans l’ordre: Garou, Marc Dupré, Nanette Workman, Dan Bigras, Mes Aïeux, la Famille Dion, Zachary Richard, Éric Lapointe, Claude Dubois, Jean-Pierre Ferland et Ginette Reno[180]. Environ 250 000 personnes étaient sur place[181]. Le spectacle est également diffusé à la télévision le 21 septembre 2008 sur TVA[182].
2011 à 2013 Celine 210 À partir du 15/03/2011, États-UnisCe nouveau spectacle au Colosseum du Caesar’s Palace à Las Vegas débutera le 15 mars 2011, à raison de 70 représentations par année, pour 3 ans. Il sera accompagné d’un orchestre d’une trentaine de musiciens et se concentrera notamment sur les grandes chansons du cinéma américain. Des effets et illusions 3D sont également attendus.

Séries télévisées

Céline Dion fait ses débuts de comédienne le 9 mars 1990, dans la mini-série de quatre épisodes (4 x 47 min) Des Fleurs Sur La Neige, présentée sur la chaine SRC au Québec. Elle joue le rôle d’Elisa Trudel, l’héroïne de cette mini-série. En plus de jouer dans la série, Céline Dion interprète aussi Prenez-moi, la chanson du générique. Le 21 mai 1997, Céline Dion apparait dans son propre rôle dans le centième épisode de la série Une nounou d’enfer. Dans cet épisode, Céline chante It’s all coming back to me now et un extrait de Ce n’était qu’un rêve. Le 15 Novembre 1998 sur CBS, on pouvait voir Céline jouer son propre rôle dans le centième épisode (intitulé Psalm 151) de la série Touched By An Angel (Les Anges du bonheur). Son cachet pour cet épisode spécial a été versé à la Fondation contre la fibrose kystique. Pendant l’épisode, elle chante Love can move mountains. Elle apparait également dans un épisode de La Petite Vie.

Distinctions

Article détaillé : Récompenses de Céline Dion.

Durant sa carrière, Céline Dion a été régulièrement honorée par des récompenses de ses pairs. Parmi les plus prestigieuses, on peut souligner :

Notes et références

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  143. Celine Dion – Power Rank 26 (2004) [archive] sur Forbes.com. Consulté le 2010-11-15
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  161. Certifications Albums Platine – année 2007 [archive] sur DisqueEnFrance.com. Consulté le 2010-11-16
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  179. Céline Dion à Québec : Près de 250 000 personnes sur les Plaines [archive] sur LCN, 23 août 2008. Consulté le 23 août 2008
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  181. « Céline sur les Plaines : Un moment rempli d’émotions », dans LCN, 23 août 2008 [texte intégral [archive] (page consultée le 23 août 2008)]
  182. Céline sur les Plaines [archive] sur TVA. Consulté le 21 septembre 2008
  183. Grammy Awards Winners Search [archive] Grammy Awards Recherché 2010-05-04

Voir aussi

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimédia :

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  • Jean Beaunoyer et Beaulne, Et Angélil créa Céline : biographie, Trait d’union, Montréal, 2002, 347 p. (ISBN 2895880190)
  • Denise Bombardier, L’Énigmatique Céline Dion, Albin Michel, XO éditions, Paris, Montréal, 2009, 233 p. (ISBN 9782845634138)
  • Yves Boudreau, René Angélil : l’homme derrière Céline Dion, Éditions de Bressac, Boulogne, 2000, 157 p. (ISBN 2843200563)
  • Marc Chatelle, Céline Dion : la naissance d’une étoile, Quebecor, coll. « Célébrités », Montréal, 1983, 181 p. (ISBN 2-89089-251-4)
  • Jeremy Dean (trad. Ginette Hubert et Lucie Legault), Céline Dion, tout simplement, Éditions du Trécarré, Saint-Laurent, Québec, 1998., 72 p. (ISBN 2892498058)
  • Françoise Delbecq, Céline Dion : l’ascension d’une étoile, Stanké, Montréal, 1997, 189 p. (ISBN 2-7604-0606-7)
  • Frédéric Demers, Céline Dion et l’identité québécoise : « la petite fille de Charlemagne parmi les grands! », VLB, coll. « Études québécoises ; 48 », Montréal, 1999., 187 p. (ISBN 2890057097)
  • Céline Dion et Georges-Hébert Germain, Céline Dion : Ma vie, mon rêve, Laffont, Paris, 2000, 379 p. (ISBN 2221092325)
  • (en) Céline Dion et Georges-Hébert Germain, Celine Dion : my story, my dream, Harper Collins Publishers, Toronto, 2000, 293 p. (ISBN 000200061X)
  • Georges-Hébert Germain, Céline, Libre expression, Montréal, 1997, 616 p. (ISBN 2-89111-766-2)
  • Georges-Hébert Germain, Thérèse Dion : la vie est un beau voyage, Libre expression, Outremont, 2006, 365 p. (ISBN 2764802978)
  • Georges-Hébert Germain, René Angélil, le maître du jeu, Libre expression, Montréal, 2009, 531 p. (ISBN 9782764804186)
  • Jenna Glatzer (trad. Georges-Hébert Germain), Céline Dion pour toujours, Andrews McMeel Publishing, Kansas City, 2005, 192 p. (ISBN 9780740756269)
  • Mathias Goudeau et Capucine Roche, Céline Dion de A à Z, Groupe Express, coll. « Les guides MusicBook », Paris, 2005, 119 p. (ISBN 284343307X)
  • (en) Barry Grills, Falling into you : the story of Céline Dion, Quarry Music Books, Kingston, Ont, 1997, 205 p. (ISBN 155082189X)
  • (en) Barry Grills et Jim Brown, Celine Dion : a new day dawns, Fox Music Books, Kingston, Ont, 2004, 238 p. (ISBN 1894997050)
  • Pierre Plante, Thérèse et Adhémar Dion, une vie à s’aimer, 7 jours, Montréal, 1995, 191 p. (ISBN 2-921221-62-4)
  • Loïc Tremblay, Céline Dion : entre rêve et réalité, Librio, coll. « Librio ; 687 », Paris, 2005, 91 p. (ISBN 2290346039)

Roger-Luc Chayer par Wikipédia

Friday, March 11th, 2011

Gay Globe Magazine

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Le Point (homonymie).

Logo du Gay Globe Magazine

Gay Globe Magazine est une revue gay canadienne de format magazine, publiée depuis 1998 à Montréal et à l’origine sous le nom de Le Point et dont toutes les éditions sont déposées au dépôt légal du Québec et du Canada. Bien que principalement en langue française, Gay Globe Magazine propose régulièrement des articles en anglais, souvent rédigés par Andrew Spano, professeur américain de journalisme. Gay Globe Magazine a été fondé par Yves Daoust, un homme d’affaires Président de la société IDCOMM [1] non lié à la communauté gaie mais qui souhaitait offrir un magazine gai spécialisé en affaires et en santé. Une fois la publication lancée sur papier en noir et blanc au début, vers 1998, Yves Daoust est allé chercher le journaliste Roger-Luc Chayer, qui venait de terminer six ans de présence à la revue RG[2] (1993 à 1999) et un passage au Journal de Montréal (1998). Toutes les collaborations à RG sont publiées sur le site de GGTV[2]. Roger-Luc Chayer, qui a fait l’acquisition de la publication en 2002, est l’actuel éditeur du Gay Globe Magazine, en plus de diriger la première WebTV gratuite gaie francophone au monde Gay Globe TV [3] et a aussi été chroniqueur sur les ondes de TQS (Canal V), dans le cadre de l’émission Le Midi avec André Arthur. Il a été responsable de la chronique Mourial sur la descentes dans le tiers-mondisme de la ville de Montréal et ces émissions sont disponibles en rediffusion[4].

Roger-Luc Chayer a contribué comme éditeur du Gay Globe Magazine à la rédaction de nombreux textes spécialisés principalement sur la communauté gaie québécoise. Dès 2002, le magazine a été converti du noir et blanc vers la couleur, a augmenté le nombre de pages de 12 à 96 pour se stabiliser plus tard à une moyenne de 32 à 48 pages et a organisé une équipe de ventes de manière à assurer la continuité dans le temps d’une publication 100% gratuite. Gay Globe Magazine tente d’offrir à ses lecteurs un matériel exclusif qui va au delà de la nouvelle en publiant des enquêtes qui intéressent particulièrement la communauté gay mais qui sont parfois nécessaires comme dans le cas des abus auprès des personnes en phase terminale du SIDA, de la gestion de fonds de certains associations et de décisions politiques qui concernent les gays. Gay Globe Magazine se présente comme un contre-poids du pouvoir en place.

Gay Globe Magazine est le résultat d’une symbiose entre un groupe de divisions qui l’approvisionnent en nouvelles exclusives. Le-National, le World-National, Webmed, Gay Globe TV sont les autres divisions de Gay Globe Média qui œuvrent à produire des nouvelles exclusives. Gay Globe TVGGTV est la division la plus récente, lancée en 2006[5], elle offre une WebTV gaie avec des actualités, des films et de nombreuses émissions qui sont toutes archivées comme s’il s’agissait d’une bibliothèque en images sous forme d’un menu permanent.

Sommaire

[masquer]

Description

Gay Globe Magazine est un magazine grand format 8,5 X 11, publié sur papier glacé 140M ou exceptionnellement 160M qui s’adresse principalement aux hommes homosexuels ou leurs sympathisants. Il s’est engagé à traiter de la question de la prévention SIDA en priorité car la maladie a été le plus grand fléau de cette communauté depuis 1980 et affecte directement la qualité de vie du lectorat du magazine[6].

L’éditeur est membre de l’Association Canadienne des Journalistes[7] (élu membre du Comité exécutif le 18 octobre 2010), de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis[8] et de la Fédération Européenne de Presse [1]. Il possède les nationalités canadienne et française.

Le contenu du Gay Globe Magazine est ainsi constitué :

  • Actualités internationales
  • Dossiers SIDA, VIH et sur la recherche en général
  • Dossiers santé pour hommes
  • Esthétique, beauté et alimentation
  • Dossiers politiques et sociaux
  • Éditoriaux

Équipe

Gay Globe Magazine a publié les écrits de grands noms de la culture depuis 1998 dont des textes de l’abbé Raymond Gravel[2], Michel Girouard, Mathieu Chantelois, Denise Bombardier, Jean-Luc Romero (militant gay et politicien français)[3] et de nombreuses autres personnes très impliquées dans leurs domaines professionnels. Gay Globe Magazine bénéficie de l’appui et/ou de l’amitié de grands noms de la culture comme Céline Dion[4], René Angelil[5], Doris Day, Elizabeth Taylor[6], David Brudnoy (animateur radio CBS de Boston), Elton John dans le cadre des Jeux Gais de Chicago de 2006, de Lady Alys Robi [7]de Ryan O’Neal[8] et du comédien/animateur Jasmin Roy et de l’auteur Pierre Salducci qui participaient à un documentaire sur la Revue Le Point[9]

Tirage papier et Web

Gay Globe Magazine est publié gratuitement en version papier et Internet en PDF[9]. Il est aussi lu par un public international ou des régions éloignées du Québec[10]. qui souhaitent avoir accès à une information globale. Il possède une banque d’abonnés de 4900 personnes (Octobre 2010) qui reçoivent tous les nouveautés directement par email et ce, tout à fait gratuitement sur abonnement.

Gay Globe Magazine est présent sur le Web depuis la création [5] de Le-National.com, de manière à exploiter les resources de ce nouveau média. Gay Globe Magazine a notamment toujours utilisé les résultats statistiques de ses textes publiés sur le Web pour déterminer ce qui était le plus apprécié ou recherché par ses lecteurs. Le Point est devenu en 2009 Gay Globe Magazine, qui emprunte le nom de sa division WebTV. Le format papier reste inchangé de même que la facture visuelle de base. Les articles ont été sélectionnés afin de mieux cibler la santé et les intérêts nouveaux de son lectorat.

Autres divisions du Gay Globe Magazine

Au fil des années, Gay Globe Magazine a ajouté des divisions qui font du magazine une publication interactive utilisant les ressources les plus diversifiées pour générer des résultats concrets. Les divisions sont les suivantes :

  • Magazine Le Point
  • Gay Globe Magazine
  • Le Point version PDF Web 100% interactif avec liens actifs
  • Le-National
  • Le World National (anglais)
  • Webmed (santé)
  • Basic (boutique)
  • Disques A Tempo (enregistrements musicaux et diffusion)
  • Gay Globe TV, la webTV gaie canadienne
  • Canal 2 (adultes)
  • Le Blog Le Point

Voir aussi

Lien externe

Notes et références

Espaces de noms
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Gay Globe Magazine / Roger-Luc Chayer selon Wikipédia

Tuesday, January 4th, 2011

Gay Globe Magazine est une revue gay canadienne de format magazine, publiée depuis 1998 à Montréal et à l’origine sous le nom de Le Point et dont toutes les éditions sont déposées au dépôt légal du Québec et du Canada. Bien que principalement en langue française, Gay Globe Magazine propose régulièrement des articles en anglais, souvent rédigés par Andrew Spano, professeur américain de journalisme. Gay Globe Magazine a été fondé par Yves Daoust, un homme d’affaires Président de la société IDCOMM [1] non lié à la communauté gaie mais qui souhaitait offrir un magazine gai spécialisé en affaires et en santé. Une fois la publication lancée sur papier en noir et blanc au début, vers 1998, Yves Daoust est allé chercher le journaliste Roger-Luc Chayer, qui venait de terminer six ans de présence à la revue RG[2] (1993 à 1999) et un passage au Journal de Montréal (1998). Toutes les collaborations à RG sont publiées sur le site de GGTV[2]. Roger-Luc Chayer, qui a fait l’acquisition de la publication en 2002, est l’actuel éditeur du Gay Globe Magazine, en plus de diriger la première WebTV gratuite gaie francophone au monde Gay Globe TV [3] et a aussi été chroniqueur sur les ondes de TQS (Canal V), dans le cadre de l’émission Le Midi avec André Arthur. Il a été responsable de la chronique Mourial sur la descentes dans le tiers-mondisme de la ville de Montréal et ces émissions sont disponibles en rediffusion[4].

Roger-Luc Chayer a contribué comme éditeur du Gay Globe Magazine à la rédaction de nombreux textes spécialisés principalement sur la communauté gaie québécoise. Dès 2002, le magazine a été converti du noir et blanc vers la couleur, a augmenté le nombre de pages de 12 à 96 pour se stabiliser plus tard à une moyenne de 32 à 48 pages et a organisé une équipe de ventes de manière à assurer la continuité dans le temps d’une publication 100% gratuite. Gay Globe Magazine tente d’offrir à ses lecteurs un matériel exclusif qui va au delà de la nouvelle en publiant des enquêtes qui intéressent particulièrement la communauté gay mais qui sont parfois nécessaires comme dans le cas des abus auprès des personnes en phase terminale du SIDA, de la gestion de fonds de certains associations et de décisions politiques qui concernent les gays. Gay Globe Magazine se présente comme un contre-poids du pouvoir en place.

Gay Globe Magazine est le résultat d’une symbiose entre un groupe de divisions qui l’approvisionnent en nouvelles exclusives. Le-National, le World-National, Webmed, Gay Globe TV sont les autres divisions de Gay Globe Média qui œuvrent à produire des nouvelles exclusives. Gay Globe TVGGTV est la division la plus récente, lancée en 2006[5], elle offre une WebTV gaie avec des actualités, des films et de nombreuses émissions qui sont toutes archivées comme s’il s’agissait d’une bibliothèque en images sous forme d’un menu permanent.

Sommaire

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Description

Gay Globe Magazine est un magazine grand format 8,5 X 11, publié sur papier glacé 140M ou exceptionnellement 160M qui s’adresse principalement aux hommes homosexuels ou leurs sympathisants. Il s’est engagé à traiter de la question de la prévention SIDA en priorité car la maladie a été le plus grand fléau de cette communauté depuis 1980 et affecte directement la qualité de vie du lectorat du magazine[6].

L’éditeur est membre de l’Association Canadienne des Journalistes[7] (élu membre du Comité exécutif le 18 octobre 2010), de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis[8] et de la Fédération Européenne de Presse [1]. Il possède les nationalités canadienne et française.

Le contenu du Gay Globe Magazine est ainsi constitué :

  • Actualités internationales
  • Dossiers SIDA, VIH et sur la recherche en général
  • Dossiers santé pour hommes
  • Esthétique, beauté et alimentation
  • Dossiers politiques et sociaux
  • Éditoriaux

Équipe

Gay Globe Magazine a publié les écrits de grands noms de la culture depuis 1998 dont des textes de l’abbé Raymond Gravel[2], Michel Girouard, Mathieu Chantelois, Denise Bombardier, Jean-Luc Romero (militant gay et politicien français)[3] et de nombreuses autres personnes très impliquées dans leurs domaines professionnels. Gay Globe Magazine bénéficie de l’appui et/ou de l’amitié de grands noms de la culture comme Céline Dion[4], René Angelil[5], Doris Day, Elizabeth Taylor[6], David Brudnoy (animateur radio CBS de Boston), Elton John dans le cadre des Jeux Gais de Chicago de 2006, de Lady Alys Robi [7]de Ryan O’Neal[8] et du comédien/animateur Jasmin Roy et de l’auteur Pierre Salducci qui participaient à un documentaire sur la Revue Le Point[9]

Tirage papier et Web

Gay Globe Magazine est publié gratuitement en version papier et Internet en PDF[9]. Il est aussi lu par un public international ou des régions éloignées du Québec[10]. qui souhaitent avoir accès à une information globale. Il possède une banque d’abonnés de 4900 personnes (Octobre 2010) qui reçoivent tous les nouveautés directement par email et ce, tout à fait gratuitement sur abonnement.

Gay Globe Magazine est présent sur le Web depuis la création [5] de Le-National.com, de manière à exploiter les resources de ce nouveau média. Gay Globe Magazine a notamment toujours utilisé les résultats statistiques de ses textes publiés sur le Web pour déterminer ce qui était le plus apprécié ou recherché par ses lecteurs. Le Point est devenu en 2009 Gay Globe Magazine, qui emprunte le nom de sa division WebTV. Le format papier reste inchangé de même que la facture visuelle de base. Les articles ont été sélectionnés afin de mieux cibler la santé et les intérêts nouveaux de son lectorat.

Autres divisions du Gay Globe Magazine

Au fil des années, Gay Globe Magazine a ajouté des divisions qui font du magazine une publication interactive utilisant les ressources les plus diversifiées pour générer des résultats concrets. Les divisions sont les suivantes :

  • Magazine Le Point
  • Gay Globe Magazine
  • Le Point version PDF Web 100% interactif avec liens actifs
  • Le-National
  • Le World National (anglais)
  • Webmed (santé)
  • Basic (boutique)
  • Disques A Tempo (enregistrements musicaux et diffusion)
  • Gay Globe TV, la webTV gaie canadienne
  • Canal 2 (adultes)
  • Le Blog Le Point

Voir aussi

Lien externe

Notes et références