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Éditorial Gay Globe Magazine 89

Wednesday, April 3rd, 2013

État de la
politique et de l’économie…

On le sent partout, que ce soit à Montréal ou à Québec, il y a une mouvance au sein de la communauté gaie et elle n’est pas seulement économique mais aussi politique.

Ceux qui ont été élus au fédéral, drapées du drapeau gai, déçoivent et se comportent parfois en despotes, posant des gestes pires que ceux du parti qu’ils souhaitent remplacer et quand vient le temps de faire face à la musique, ils se dérobent. Il est alors du devoir d’un média sérieux de rapporter ces écarts car obtenir le pouvoir est une chose, le maintenir par le mensonge en est une autre. Notre dossier sur le NPD malade dans ces pages vous mettra au fait des derniers événements concernant le parti sur lequel tous les espoirs étaient fondés en matière homosexuelle.

Économiquement, les habitués des villages gais de Montréal et de Québec le remarquent, ça bouge beaucoup au niveau commercial et ces changements sonnent le temps d’une évolution qui n’est pas si négative qu’on tend à le croire. À Montréal par exemple, de très nombreux commerces fermaient à la fin 2012 et les locaux vides se comptent sur les deux mains. Ce n’est pas tant que les gais ne consomment plus, leur réputation de bêtes commerciales est toujours aussi vivante, c’est simplement qu’ils semblent effectivement déserter le secteur du Village parce que les problèmes sociaux y sont si criants et visibles que ça peut nuire et que ça nuit à la recherche de nouveaux clients. La Promenade Masson est l’exemple parfait de récupération d’une communauté intéressante, elle qui se développe avec des commerces haut de gamme et qui compte dorénavant sur la communauté gaie comme une source incontournable de profits. Il n’y a pas les troubles sociaux du Village sur Masson, ça marche! Est-ce que le Village s’en remettra? On vous en reparle…

Justin Bieber et Roger-Luc Chayer…

Sunday, February 3rd, 2013

Rumeur de liaison entre Justin Bieber et Roger-Luc Chayer

L’éditeur de Gay Globe Média tient à démentir, à regret toutefois, la rumeur à l’effet que cette image serait originale et l’impliquerait avec le célèbre chanteur. “Il est ben cute mais c’est un faux”, a déclaré Roger-Luc Chayer.

Éditorial 88: On se refait une beauté pour 2013

Sunday, February 3rd, 2013

Il est toujours très agréable pour un éditeur média de commencer la nouvelle année avec un nouveau look, une nouvelle facture visuelle qui permet non seulement de renouveler le produit, mais d’aller chercher les toutes dernières normes en la matière. Il faut toujours permettre au lecteur de mieux voir, de lire plus facilement les textes etc. En espérant que vous remarquerez et surtout, que vous aimerez la nouvelle présentation de nos pages…

Retour sur notre Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth, reçue en novembre 2012. Gay Globe recevait, suite à l’attribution de cette médaille honorifique, de nombreux commentaires de gens qui souhaitaient aussi souligner le fait exceptionnel qu’un média gai se soit ainsi distingué au Canada, pour une première fois. De nombreuses personnalités du monde de la culture, des proches et des personnalités politiques en profitaient pour me communiquer leur joie pour nous. C’est ainsi que le Maire de la ville de Nice en France, où j’ai habité de nombreuses années et où j’ai oeuvré comme corniste symphonique à l’Opéra de la ville et à l’Orchestre de Cannes bref, Monsieur Estrosi m’écrivait début janvier pour me signifier sa joie suite à cette médaille et pour m’informer que cela était très positif pour la ville de Nice. Autre grande surprise, le Président de la République française, Monsieur François Hollande, m’écrivait fin décembre, par l’entremise de son secrétaire, pour me féliciter.

L’attribution de cette médaille royale ne fait pas l’unanimité au Canada, comme toute bonne chose, certains acteurs politiques québécois, principalement nos amis les souverainistes, en diminuent la portée et l’importance. Or, contrairement à certaines distinctions québécoises qui exigent comme pré-requis une déclaration d’opinion politique en faveur de la souveraineté, cette récompense par le Chef d’État du Canada n’est pas conditionnée par une déclaration politique et ne repose que sur le mérite. Heureusement!

Le Cor Qu’il soit français ou anglais, est le maître des émotions…

Sunday, December 16th, 2012

Les québécois font souvent l’erreur de parler du cor comme d’un “cor français” et même si elle est répandue, l’expression est non seulement fausse, elle n’existe pas du tout et consiste en la traduction de la version anglaise “french horn”. En fait, le cor n’est français qu’en anglais, rigolo n’est-ce pas?

Cet instrument de musique d’une très grande rareté est de la famille des cuivres et bat à lui seul quelques records. Par exemple, lorsqu’il est entièrement déroulé, il devient l’instrument le plus long de l’orchestre et que pour en jouer et produire un son dans le registre aigu, le corniste doit produire la plus haute pression d’air des instruments d’orchestre.

Malgré son apparence massive et majestueuse dans sa complexité, le cor, lorsqu’il est bien joué, est un instrument qui surprend par sa douceur et sa fluidité. Les gens qui entendent pour la première fois le son du cor sont toujours surpris par sa délicatesse, contrairement aux autres instruments de la famille des cuivres qui sont plus métalliques et spectaculaires à l’oreille.

D’après Wikipédia, le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor d’harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement utilisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés d’élaboration, à divers lieux et à diverses époques, où son emploi pouvait différer de celui que nous connaissons aujourd’hui.

Le cor moderne ou cor d’harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, dans de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d’harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.

Celle très facilement reconnaissable à son vibrato (variations périodiques de la hauteur du son maîtrisée par l’instrumentiste). Elle fut représentée en France par Georges Barboteu et au Canada par Roger-Luc Chayer, par exemple (Oui c’est bien moi). Les écoles française et russe furent particulièrement spécialisées dans le vibrato. Celle plus anglo-saxonne par des notes tenues sans vibrato.

Aujourd’hui, la manière « anglo-saxonne » est utilisée par la majorité des cornistes professionnels. Cependant, le style français avec vibrato est encore utilisé par des cornistes comme Peter Damm, Francis Orval, James Sommerville et Roger-Luc Chayer (C’est Wiki qui le dit!) Pour avoir une démonstration de la sonorité du cor lyrique, c’est-à-dire utilisant la technique française et russe du vibrato, rendez-vous à http://www.cdbaby.com/cd/disquesatempo pour entendre de courts extraits gratuits et si vous tombez en amour avec les oeuvres ou le corniste (moi), ce CD est actuellement en vente comme indiqué à la page de droite de cet article au tarif très bas de 9,99$.

Et le cor anglais avec ça?
Le cor anglais quant à lui n’a strictement rien à voir avec le cor, il n’est pas de la même famille instrumentale et ne partage le nom que de façon fortuite.

Le cor anglais, gros cousin du hautbois, aussi connu sous le nom de hautbois d’amour, est un instrument d’orchestre symphonique utilisé afin d’augmenter un passage dramatique ou sombre d’une oeuvre.

Doté d’une magnifique sonorité reconnaissable dès les premières notes, le hautbois d’amour a été très utilisé dans le répertoire de Tchaïkovski qui savait exploiter le son unique de l’instrument pour ses ballets.

Que l’on parle de cor de chasse, d’harmonie, naturel, de saxe ou symphonique, le cor est un instrument qui permet une formidable dramatisation d’une ambiance musicale et lorsqu’il est joué en solo, peut devenir une douce voix chaude et réconfortante au oreilles des amateurs.

Roger-Luc Chayer Médaillé du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II

Sunday, December 16th, 2012

Ben oui, je me suis auto-titré, conflit d’intérêt? Absolument, 100%, mais je ne pouvais pas résister car j’ai décidé de partager cette nouvelle en utilisant le “Je”, plus intime, plus respectueux aussi de mes lecteurs.

Pour le faire le mieux du monde, et pour répondre aux questions que tout le monde se pose sur ce type de récompense, j’ai décidé de vous relater de façon très détaillée les dessous de toute cette aventure honorifique qui, disons-le, est une première pour un média gai et pour un journaliste d’investigation qui oeuvre au sein de ce type de média.

Tout a commencé par un appel téléphonique du bureau du Lieutenant Gouverneur du Québec, un mardi après-midi, informant mon adjoint Michel Cloutier qu’une distinction honorifique allait m’être attribuée et qu’on cherchait à communiquer avec moi. Mon adjoint a donc donné mon numéro personnel et quelques minutes plus tard, je recevais le fameux appel qui m’informait de l’attribution de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II et qui m’invitait à recevoir cette médaille lors d’une cérémonie publique en présence du Lieutenant Gouverneur du Québec, devant se tenir le 11 novembre 2012, le Jour du Souvenir.

Surpris et en même temps très touché par l’ampleur de cette nouvelle, j’ai évidemment confirmé ma présence à cette soirée et douze personnes ont aussi été invitées, représentant diverses sphères de ma vie. Il y avait mes cousins Mimi, Jacques, Isabelle, Ti-bas et Nico, mes voisins Clément, Chantal, Martin, Me Claude Chamberland, Liette mon amie de longue date, l’artiste Toyo et la chanteuse Ziibel. Une magnifique brochette d’amis quoi!

Selon le secrétaire du Lieutenant Gouverneur, un comité de 5 personnes a été formé afin de sélectionner et de recommander des récipiendaires et dans mon cas, cette analyse se serait faite sur une période de quatre mois.

“La crème de la crème” a été retenue et c’est sur recommandation du comité que les personnes sont sélectionnées pour être récompensées par la Reine Elizabeth II, le chef d’État du Canada mais du Québec aussi ne l’oublions pas!

Je me suis donc présenté comme prévu à la cérémonie, avec mes invités et on m’a tout de suite assigné un lieu de préparation au protocole, mes invités étant dirigés vers l’auditorium.

Lors de ce temps de préparation, de nombreux représentants des militaires et le secrétaire du Lieutenant Gouverneur nous ont expliqué les raisons de notre récompense, comment nous adresser au Lieutenant Gouverneur sur scène, comment nous présenter et bouger devant le public. On nous a assisté dans les préparatifs et hop, une fois triés, nous pouvions marcher en ligne jusqu’à nos places assignées en attendant qu’on nous récompense.

J’ai alors réalisé que cette cérémonie était principalement orientée vers des militaires courageux et volontaires, seuls quelques civils comme moi étaient invités et présents. Je me suis senti pendant un moment très privilégié d’être aussi bien entouré.        (Suite page 8)

Une fois assis, le Lieutenant Gouverneur a fait son entrée, escorté de nombreux militaires, officiers, officiels et avec une musique solennelle. Sans perdre de temps, on est venu me chercher à ma place, avec quelques autres récipiendaires, pour nous faire entrer en coulisse et nous assigner un aide de camp qui devait veiller à nous escorter et nous assister lors de notre présence sur scène.

Au moment où j’entre en coulisse, qui vois-je? Mon ami et ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes du chapitre de Montréal, Robert Franck, en uniforme, qui agit comme aide de camp et… qui n’a pas de récipiendaire assigné à lui. Miracle me dis-je au même moment où Robert me dit, “tiens je vais être ton aide de camp”. C’est donc escorté de mon Président des journalistes que je suis allé chercher ma médaille, à titre de journaliste. Quel heureux hasard et surtout quel soulagement pour moi d’être escorté par un homme aussi brillant et rassurant.

À quelques secondes de mon tour, tout juste derrière le rideau de la scène et prêt à faire mon entrée, je me suis souvenu des raisons pour lesquelles j’étais là et des sacrifices faits au fil des années pour garder une droiture fondamentalement importante pour moi autant à titre de musicien classique, de chef d’orchestre symphonique, de représentant du Canada en France pendant de nombreuses années ou comme journaliste, éditeur autant pour la presse nationale, la télévision que pour les médias de la communauté gaie.

Et au moment où l’officier présentateur à prononcé mon nom, j’étais convaincu d’avoir réussi mon pari personnel et professionnel, malgré une enfance extrêmement difficile et une adolescence souvent dans la souffrance et la tristesse; Rien ne destine qui que ce soit à l’échec et c’est dans sa tête et son coeur que reposent les bases d’une réussite future. J’ai redressé le dos, levé la tête, je me suis souvenu de qui j’étais et je suis entré sur scène en me disant fièrement: “ C’est ton heure Roger, n’oublie pas ceux qui ont fait de toi ce que tu es…” Et j’ai écouté, savouré et baissé la tête devant le récit de mes propres exploits!

“Monsieur Roger-Luc Chayer, innovateur et bâtisseur dans sa carrière d’éditeur et de journaliste de presse et de télévision, il s’est illustré en musique classique au Canada et à l’étranger, il n’avait alors que 22 ans, le plus jeune chef d’orchestre du Canada.”

Et l’officier demande alors au Lieutenant Gouverneur de me remettre la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II pour l’ensemble de ma carrière de journaliste et celle de musicien classique.

Un honneur qui fait du bien et qui vient susciter le sentiment du devoir accompli. Photo officielle, je serre la main du représentant de la Reine au Québec et s’ensuivent, plus tard, les hymnes du Canada et de la Reine, une sortie de salle très officielle avec escorte militaire et rencontre avec mes invités et membres du public pour laisser retomber un peu les émotions que font surgir vous vous en douterez, de nombreuses images du passé.

Avec cette médaille Royale vient un certificat signé du Gouverneur Général du Canada (le représentant de la Reine pour le pays tout entier) qui mentionne: “Par ordre de Sa Majesté la Reine, la médaille … vous est présentée en commémoration du 60ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté au trône et en reconnaissance de votre contribution au service du Canada”. Vous êtes la toute bienvenue Votre Majesté!

Tout au long de cette aventure, on m’a souvent demandé si mes opinions politiques avaient été considérées pour l’attribution d’un tel honneur. La réponse est non. Jamais avant ni pendant les procédures ou la cérémonie la question politique ne s’est posés est c’est bien ainsi. La médaille récompense les décisions et les actes posée jusqu’à 60 ans dans le passé, un point c’est tout.

Cette cérémonie a été filmée et est diffusée actuellement sur GGTV au http://www.gayglobe.us/ceremonie111112.html

Éditorial: Une médaille Royale pour un service historique

Sunday, December 16th, 2012

Il n’est absolument pas fréquent que des journalistes d’investigation au Canada soient récompensés ou honorés par les autorités et cela est principalement dû au fait qu’ils oeuvrent souvent dans l’ombre et qu’ils traitent de sujets très complexes, soulevant l’indignation d’une partie de la population et il faut l’admettre, il ne se font pas souvent des amis, c’est la nature même de la fonction…

Or, en novembre dernier, j’ai été infor- mé qu’une distinction honorifique allait m’être octroyée par la Reine Elizabeth II et cela, pour l’ensemble de ma carrière dans deux domaines distincts.

Inutile de vous dire que l’importance de cette médaille est d’autant plus significa- tive qu’elle créée une première au Canada et comme un tel événement est très rare dans notre communauté, j’ai décidé de vous offrir un texte complet sur les des- sous de cette récompense, ce qu’elle signi- fie, comment se passe la cérémonie d’attri- bution bref, tout ce qu’on a toujours voulu savoir sur le sujet sans jamais en avoir le récit. À lire plus loin dans ces pages…

Certaines réactions de personnes ouverte- ment souverainistes me sont parvenues par courriel, en fait deux et elles semblaient cho- quées par le symbole représenté par cette mé- daille, me traitant de colonisé et de quelques propos que l’on ne peut trouver qu’à marée basse (j’emprunte cette expression de mon ami marseillais Gilles).

Le fait qu’un chef d’État reconnaisse un travail et le récompense n’est aucunement conditionné par quelque attente que ce soit il faut le spécifier. Être récompensé pour l’ensemble de sa carrière n’a rien de politi- que. J’ai répondu à mes deux drama-queens que j’aurais aussi accepté une telle médaille qu’elle vienne du Président de la République Française, du Président du Conseil Italien ou du Premier ministre de la planète Mars pour autant qu’elle récompense des accomplisse- ments et rien d’autre. Bonne lecture!

Discours de la remise de la Médaille du Jubilé de la Reine Elizabeth II à Roger-Luc Chayer

Thursday, November 22nd, 2012

Cérémonie de remise des Médailles du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II

11 Novembre 2012 – Montréal

 

Discours du secrétaire général du Lieutenant Gouverneur du Québec, Monsieur le Colonel Michel Demers :

La Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II est une façon visible et tangible d’honorer des canadiens et des canadiennes remarquables de tous âges et de tous les horizons qui ont bâti ou qui continuent à bâtir notre société, grâce aux services qu’ils rendent, à leurs contributions et à leurs réalisations.

Le programme de cette médaille est administré par la Chancellerie des Distinctions Honorifiques à Rideau Hall (la résidence officielle de la Reine Elizabeth II au Canada).

 

Texte de présentation au public des raisons de la décoration Royale de Roger-Luc Chayer :

Monsieur Roger-Luc Chayer, innovateur et bâtisseur dans sa carrière d’éditeur et de journaliste de presse et de télévision, il s’est illustré en musique classique au Canada et à l’étranger, il n’avait alors que 22 ans, le plus jeune chef d’orchestre du Canada.

 

Discours de son Honneur Monsieur Pierre Duchesne, Lieutenant Gouverneur du Québec (Représentant du Chef de l’État du Québec, Elizabeth II) :

… En plus de souligner le fait rarissime que représente la longévité du règle de Sa Majesté, cette médaille permet surtout, et j’insiste là-dessus, permet de rendre un juste hommage et de souligner l’apport de citoyens remarquables dans leur communauté et à l’égard de notre pays.

Oui, cette médaille nous ouvre une fenêtre exceptionnelle pour saluer des femmes et des hommes qui se sont distingués et qui nous font honneur. Mesdames et messieurs les récipiendaires, considérez cette distinction honorifique comme une reconnaissance collective pour l’ensemble de l’œuvre que vous avez accomplie au fil des ans.

Que vous agissiez à l’intérieur d’un groupe ou encore à titre personnel, quel que ce soit l’horizon sous lequel vous vous êtes réalisé, vous êtes tous réunis aujourd’hui sous le sceau rassembleur de cette médaille à l’effigie d’une souveraine qui observe depuis 60 ans, des valeurs et des règles du devoir, du sens civique et de la fidélité de son service.

C’est au moyen de ces mêmes valeurs que sa médaille vous est présentée aujourd’hui. J’espère sincèrement que cette décoration va vous rappeler votre participation active à la promotion de ces principes de sens civique et de loyauté qui incluent le bien-être de notre société et sa réputation.

Oui j’aimerais que cette médaille vous rappelle à quel point vous avez investi le meilleur de vous mêmes, jours après jours, pour développer vos talents, utiliser vos forces, de manière à contribuer à l’avancement de projets novateurs, que ces projets aient trait au respect des institutions que vous représentez ou qu’ils soient à l’égard de tout travail réalisé de manière individuelle et souvent dans l’ombre, quoique auréolés d’un idéal communautaire.

Pour certains d’entre vous, ceci est une première décoration officielle, pour d’autres, cette médaille va rejoindre d’autres honneurs sur vos vestons. Dans tous les cas, je n’ai aucun doute que ceci induit un sens de la fierté, une fierté parfaitement légitime.

Une fierté patriotique, une fierté militaire, une fierté personnelle, une fierté collective. Oui c’est tout cela que vous apporte la Médaille du Jubilé de Diamant, et j’en suis très heureux pour chacun et chacune d’entre vous.

Et vous chers invités, qui assistez à cette cérémonie, portez au fond de votre cœur, les minutes de cette rencontre à la fois historique et hors du temps. Historique parce que ceci représente un événement significatif dans notre histoire mais par dessus tout, un événement significatif pour chaque récipiendaire. Hors du temps parce que la présente cérémonie vous a fait mettre de côté vos activités pour créer un moment unique et inoubliable, ce qui était mon souhait le plus cher.

J’espère aussi que dans vos mémoires cette cérémonie de remise puisse se tailler une place inaltérable. Voilà bien l’importance de vous réunir pour partager la joie de nos médaillés et célébrer avec honneur.

Merci.

Kit média Groupe Gay Globe 2012-2013

Tuesday, November 13th, 2012
Magazine, WebTV et Radio

GayGlobeMEDIA

C.P. 172 Rosemont
Montréal, Québec H1X 3B7
Téléphone: 514-728-6436   Fax: 514-728-6436
E-Mail: [email protected]   Web: www.gglobetv.com

Un média moderne pour de nouveaux clients

Le Magazine Gay Globe publie de l’information spécifique à la communauté gaie québécoise et est présent dans tous les marchés et régions du Québec. Gay Globe va là où les autres ne vont pas!

Développez votre marché avec le meilleur outil médiatique gai disponible au Québec en 2012!

 

LE MÉDIA GAI LE PLUS POPULAIRE DU QUÉBEC!

DEPUIS 1998

Professionnalisme

L’Éditeur de Gay Globe Magazine est journaliste professionnel ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes, membre de l’Ivestigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est aussi journaliste-blogueur au Huffington Post Québec et membre de la Société des Communicateurs professionnels du Québec.

Une récompense Royale

Le 11 novembre 2012, l’Éditeur de Gay Globe Média brisait un nouveau record en étant le premier journaliste à la tête d’un groupe média gai à être décoré, par ordre de la Reine, de la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II pour l’ensemble de sa carrière journalistique et pour sa carrière de musicien classique tant au Canada qu’en Europe. La médaille ayant été remise à M. Chayer directement par le Lieutenant-Gouverneur du Québec au nom du Gouverneur Général du Canada.

Le Groupe National®

Guide des divisions – Premier média gai au Québec

 

Le Groupe National est le fil de presse par excellence, global, pour les gais québécois. Composé de 3 divisions qui sont en opérations depuis au moins 1998, le Groupe National et son vaisseau amiral, le Magazine Gay Globe, comptent plus de 399,000 articles et émissions vus par mois.

Le Groupe National publie des sites Internet d’information et un magazine papier depuis 1998 et résulte de la collaboration de travailleurs autonomes uniquement. Il n’y a donc aucune subvention gouvernementale ou grande corporation derrière ces médias. L’amour du métier et la passion pour la libre circulation des idées sont les ingrédients qui motivent l’équipe à offrir tout à fait gratuitement, une ligne de médias et produits d’information uniques au Québec.

Magazine Gay Globe

Le Média gai officiel de Céline Dion et de René Angelil

Le Magazine Gay Globe est une publication papier et Web qui existe depuis 1998. Elle s’adresse principalement aux hommes gais (95%) du Québec qui aiment le beau, le luxe, le voyage et qui ont les moyens de leurs aspirations. Les lecteurs du Magazine Gay Globe s’intéressent aussi à la santé, à l’économie et à la vie politique. 100% des revenus proviennent des annonceurs et les dossiers moins faciles à financer qui traitent de SIDA et de prévention sont partiellement financés par Céline Dion et René Angelil depuis 8 ans.

Le Magazine Gay Globe doit sa popularité à une excellente recette d’analyse de textes qui vient de l’expérience des sites Internet du Groupe National. Pour déterminer du contenu de chaque édition de la revue, nous soumettons tous nos textes et sujets à la version Web sur GGTV et tout ce qui n’intéresse pas les lecteurs Web est écarté de la version papier. Ce qui se retrouve dans la version papier est donc ce qui intéresse le plus les lecteurs et le résultat est un taux de lecture très élevé. On n‘a qu’à voir la vitesse à laquelle les lecteurs vident les kiosques du Magazine Gay Globe quand il sort de chez l’imprimeur pour réaliser l’importance et la précision de cette méthode.

 

Gay Globe TV et Radio – Des articles et émissions vus des centaines de milliers de fois par mois!

http://www.gglobetv.com

Les sites Internet du Groupe National existent depuis 1998 et sont les plus fréquentés par les gais au Canada. Le contenu est immense avec des dizaines de milliers d’éléments (articles, images et vidéo) sur le site. Gay Globe TV et Gay Globe Radio sont des sites bilingues mais dont le visage français est prioritaire!

La chaîne de WebTV gai québécoise Gay Globe TV est exclusive et unique. Première chaîne télé gaie québécoise entièrement gratuite et accessible directement sur Internet en plein écran, Gay Globe TV a fait son lancement officiel à la mi-juillet 2006. Elle propose une foule d’émissions allant du débat de personnalités publiques aux enquêtes et aux dossiers santé de même qu’aux films classiques et séries tv du passé. On a parlé de GGTV sur les ondes du Canal Argent de TVA, au 98,5FM à Montréal, dans le Journal la Presse et dans plusieurs autres médias. Quant à Gay Globe Radio, elle est la seule radio 100% stéréo, dolby et gaie en format menu sur Internet et propose des émissions musicales de haut calibre.

Le Magazine Gay Globe et Gay Globe TV: Le premier média gai toutes catégories confondues au Québec!

Le moteur de vérification ALEXA (Alexa.com) qui est l’outil le plus important de mesure et de vérification de la popularité des sites Internet au monde, classe Gay Globe Magazine/GGTV bien au-dessus de son principal compétiteur Fugues et PREMIER de tous les médias gais au Québec. La plupart des dossiers du Magazine Gay Globe se retrouvent diffusés ou mentionnés sur Gay Globe TV ce qui en fait un média ayant un taux de dissémination très élevé.

 

Comparaison avec FUGUES

Le guide Fugues n’est pas un magazine mais un digest, un guide du nightlife montréalais. Il s’adresse aux jeunes de 25 ans et moins. Son agent de certification déclare 48,000 guides imprimés, mais ne déclare pas les guides repris à la fin du mois et les surplus. Le guide Fugues se trouve en kiosques facilement et il n’en manque jamais ce qui signifie en termes techniques qu’une partie seulement de ses stocks sont utilisés.

 

On parle de Gay Globe Média dans les médias nationaux

 

PUB GGMAG – Grandeur Tarif 1 à 2 Tarif 3 à 4 Tarif 5 à 8
Oreille sur couverture

     1495$

     1395$

     1295$

1 page 1295$ 1195$ 1095$
Couvert 2 ou 3 1495$ 1395$ 1295$
Pages centrales-2 (centerfold) 2590$ 2390$ 1995$
1/2 page 795$ 745$ 695$
1/3 page 695$ 645$ 595$
1/4 page 495$ 445$ 395$
1/6 page 395$ 345$ 295$
1/8 page (carte d’affaires) 295$ 265$ 245$
Capsule 1 an - - 795$
Bandeau bas de page 1 an     1995$
Les taxes sont en sus

PUBLICITÉ – GGTV 1 à 3 4 à 6 7 à 12
Bandeaux émission (1 an) 300$ x x
Bandeaux Index 300$/M 275$/M 250$/M
Cube vidéo accueil avec son 500$/mois 450$/mois 400$/mois
Cube vidéo accueil sans son 300$/mois 275$/mois 225$/mois
Cube statique avec lien 250$/mois 225$/mois 200$/mois
Pub exclusive dans émission 500$/É. x x
Bandeau dans la liste emails 295$/envoi 245$/Envoi 195$/Envoi
Email pub aux abonnés .12/Unité .10/Unité .08/Unité
Radio insertion audio 30 secondes 65$ l’insertion 55$ l’insertion 45$ l’insertion
Frais de montage par Gay Globe 3 élmts et –

50$

5 élmts et –

75$

6 élmts et +

150$

Les taxes sont en sus

 

Les annonceurs du Magazine Gay Globe ou de GGTV peuvent proposer des émissions spéciales. Parlez-en à l’éditeur au 514-728-6436

GayGlobeMEDIA

Montréal – Québec – Trois-Rivières – Gatineau – Sherbrooke – Boston

New York – Fort Lauderdale et sur le Web international

Roger-Luc Chayer médaillé de la Reine Elizabeth II

Tuesday, November 13th, 2012

Le 11 novembre 2012, Roger-Luc Chayer, journaliste et éditeur à Gay Globe Média et musicien classique a été décoré, par ordre de la Reine Elizabeth II, de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine pour l’ensemble de sa carrière musicale tant au Canada qu’en Europe et pour l’ensemble de sa carrière journalistique. M. Chayer a été récompensé particulièrement pour sa contribution majeure au service du Canada.

L’autre Roger-Luc Chayer Le chef d’orchestre…

Tuesday, August 21st, 2012

Quel défi ais-je donc accepté en décidant de dire oui au boss de Gay Globe pour la rédaction de cet article portant sur un personnage aussi coloré que diversifié. Il m’a donné ses consignes en tout bon éditeur qu’il est mais comme c’est le chef d’orchestre que j’ai devant moi, hors de question de me laisser dicter ma conduite ou le traitement de ce texte, j’aurai le dernier mot, advienne que pourra!

Pourquoi est-ce que Roger-Luc devient soudainement un sujet d’actualité? C’est simple, alors que les grandes sociétés de commercialisation de musique ont toutes les peines du monde à lancer de nouveaux titres en musique classique sur CD, Roger-Luc, avec la division Disques A Tempo du Groupe Gay Globe y arrive le plus naturellement du monde.

“J’ai toujours été impliqué au niveau culturel avec Disques A Tempo mais il est vrai que la venue à une certaine époque de la musique numérisée sur ordinateur pouvait faire hésiter les producteurs à relancer des produits sur CD, au moins le temps que le public soit un peu mieux éduqué sur les dangers du piratage culturel. En 2012, il est clair que l’industrie se porte mieux globalement et que grâce à de nouvelles mesures mises en place par les grandes sociétés comme iTunes ou Amazon, il est plus que temps de foncer et de mettre sur le marché du nouveau matériel”, déclare Roger-Luc avec enthousiasme.

Comment est-ce que Disques A Tempo parvient à financer ses productions? “C’est simple, avec nos propres ressources. Les CD de DAT se sont très bien vendus par le passé et des licences ont été octroyées sur certains produits qui nous permettent de financer totalement 4 créations cette année dont une est déjà sur le marché physique et numérique et qui fait l’objet de publicité dans cette édition, les deux concertos pour piano de Mozart K.414 et 415 avec Didier Castell-Jacomin.”

Roger-Luc Chayer ne se complique pas la vie en d’intenses négociations et palabres inutiles. Il y pense, fonce et obtient ce qu’il décide autant en musique classique qu’à la tête de Gay Globe probablement du fait qu’il a été chef d’orchestre symphonique et qu’il a l’habitude de diriger, non? “Je pense que c’est là un cliché qui est souvent associé aux chefs d’orchestres. J’ai connu des chefs très passifs, amorphes qui ne dirigeaient qu’en battant la mesure et d’autres qui avaient une énergie fulgurante et dans les deux cas, on ne peut pas dire ou affirmer que leur façon de faire pouvait se refléter dans tous les aspects de  leur quotidien. Je suis de nature décideur pour mes affaires personnelles, je n’ai pas hésité à partir à l’âge de 17 ans étudier seul au Conservatoire de Nice en France, sans ressources et c’est un trait de mon caractère que j’admire encore aujourd’hui, même si en y repensant, ça me rend nerveux a posteriori…”, dit en riant et en regardant au plafond celui qui est pourtant revenu au pays avec deux Premier prix de conservatoire des années plus tard dont un très prestigieux en Musique de chambre et un autre à son instrument, le Cor.

Disques A Tempo aura déjà un second titre justement présentant Roger-Luc Chayer au cor avec Véronique Lucignano à la trompette dans des oeuvres accompagnées par Louise-André Baril au piano et en couronnement, le Quintette National dans cinq pièces d’une légèreté absolue.

Disques A Tempo vient aussi de signer un second contrat de licence avec le pianiste français Didier Castell-Jacomin pour un second CD et avec l’Orchestre symphonique Apollo de Grande-Bretagne pour la création d’un CD consacré aux plus grandes ouvertures symphoniques de tous les temps. Roger-Luc Chayer est fier de sa contribution à la culture “Si Disques A Tempo n’était pas là pour supporter les créations de nos musiciens classiques depuis 20 ans, comme avec Ganymède ou le Quintette national par exemple, je me demande encore qui le ferait?” Voilà, mission accomplie, j’ai gagné!

Nouvelles de Gay Globe

Saturday, June 30th, 2012

Une bannière qui se fait voir!

Les lecteurs sont nombreux à nous parler de notre nouvelle bannière, placée stratégiquement de manière à être bien vi- sible sur la rue Ste-Catherine Est, sur le terrain du nouveau Club Sandwich, vendu récemment à un investisseur connu de la communauté gaie.

13’ pieds X 3 pieds de visibilité grâce à la générosité des nouveaux propriétaires du Club Sandwich qui voulaient ainsi affirmer leur solidarité avec notre média qui est le seul à pouvoir être ainsi annoncé directement sur la Ste-Cath, dans le Village gai de Montréal.

Même les touristes en profitent pour se faire photographier devant la bannière, surtout à cause de la photo de notre modèle, qui n’est pas, malgré les rumeurs, celle de l’éditeur de Gay Globe, qu’on se le dise!

Une fausse avocate prétend représenter Gabriel Nadeau-Dubois face à Gay Globe Magazine
Suite à l’annonce de la présence exceptionnelle de Gabriel Nadeau-Dubois dans le Calendrier de la Fierté, offert dans le cadre de cette édition, une personne du nom de N. G. (confidentiel pour l’instant) décidait de nous envoyer une mise en demeure comportant des avis juridiques et préten- dant parler au nom du célèbre représentant étudiant. Or, après vérification auprès du Barreau du Québec, N. G., en plus de ne pas être avocate, apparaissait dans les registres

comme une étudiante de droit en abandon de cours.

Le Barreau a donc ouvert une enquête pour pratique illégale du droit, sur la base de l’imposante documentation en preu- ve déposée par Gay Globe. Gabriel Nadeau-Dubois quant à lui, déclarait à Gay Globe que cette personne ne le représen- tait pas, qu’il ne la connaissait même pas et qu’elle était une imposteure. Des procédures judiciaires suivront d’ailleurs contre la fausse avocate pour les troubles qu’elle a causé.

GAYGLOBE MAGAZINE

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Photo: Gay Globe Média

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“plein-air” pour

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Gay Globe TV

Gay Globe TV annonce que le Club Sandwich, très connu des amateurs de grosse bouffe, fournira les moyens techniques en exté- rieur pour le tournage de certaines émissions de Gay Globe TV cet été. En effet, le populaire restaurant du Village offrira à GGTV une partie de son terrain et un support logistique permet- tant le tournage en plein- air… Merci!

Nouvelles productions pour Disques A Tempo

Disques A Tempo, une divi- sion du Groupe Gay Globe, annonce qu’il produira sous licence un nouveau CD du pianiste Didier Castell-Jaco- min, devant être lancé début septembre 2012.

Cette production vise à per- mettre une nouvelle diffu- sion de deux oeuvres majeu- res de Mozart, avec orchestre de chambre. À suivre dans nos prochaines éditions…

Louise Beaudoin La députée de Rosemont quitte la vie politique

Saturday, June 30th, 2012

Lorsque j’étais jeune étudiant québécois seul au monde à Nice dès 1984, je me suis retrouvé hospitalisé pour une intox alimentaire et, au pire de la situation, j’ai été infor- mé par l’hôpital que mon séjour d’une semaine allait me coûter près de 12,000$. Découragé face à la possibilité de devoir cesser mes études à cause du prix à rembourser, j’ai demandé à l’hôpital de contacter la Délégation générale du Québec à Paris pour voir comment je pourrais gérer cela et c’est ainsi que j’ai vu l’efficacité de Louise Beaudoin pour la première fois; elle était alors Déléguée générale du Québec.

À peine la question posée, réponse fut donnée par le bureau de Madame Beaudoin que le Québec et la France avaient des accords sur la santé signés par Charles de Gaulle et Jean Lesage, que les étudiants québécois en sol français étaient couverts à 100% par la France et que je ne devais pas rece- voir de facture. Voilà qui aura été une intervention efficace de Louise Beaudoin au moment où j’en avais le plus besoin.

Inutile de vous dire que déjà en 1984 j’avais une affection toute naturelle pour celle qui allait devenir la députée de Rosemont, le comté où Gay Globe est maintenant basé.

Quand Louise Beaudoin a fait l’annonce de sa réflexion quant à un retour en politique en 2008, suite au départ de la députée d’alors de Roemont, Rita Dionne-Marsolais, le hasard a voulu que je croise à nouveau son chemin par une belle matinée. Alors que j’attendais mon feu vert au coin de Rosemont et de St-Michel, je vois que Madame Beaudoin attend sur le trottoir pour traverser la rue, juste devant moi. Ne pouvant résister à la tentation, j’ai baissé ma fenêtre côté passager et avec mon plus grand sourire, j’ai dit “Bonjour Madame Beaudoin, je suis un électeur de Rosemont et je vous demande svp de vous présenter comme candidate dans le comté”… Un beau merci m’attendait à la fin de ma dé- claration et peu de temps après, Louise Beaudoin devenait notre députée, celle des rosemontois mais aussi celle de la communauté de Gay Globe Média.

Louise Beaudoin a fait honneur à Rosemont en représen- tant le comté à l’Assemblée nationale du Québec de façon exemplaire, parfois pour le meilleur ou pour le pire, mais toujours avec une sincérité qui fait école auprès d’élus qui en manquent parfois de façon cruelle.

Être représenté par une telle personne, qui repose son expérience sur une carrière politique et diplomatique de très haut niveau, ne laisse personne indifférent. On peut d’ailleurs le voir quant on consulte les rosemontois sur la pertinence des gestes posés par la députée, elle fait la quasi- unanimité même auprès des personnes traditionnellement libérales ou Québec-solidaristes, et cela relève de l’exploit.

Louise Beaudoin annon- cait, au début de 2012, qu’elle ne se représentait pas comme députée de Ro- semont. Une triste nouvelle pour ses électeurs et ses fans mais une nouvelle qui cache certainement quel- ques surprises dans un avenir proche car ceux qui connaissent Louise Beau- doin vous diront que son départ de Rosemont est pro

Doris Day envoie son affection à l’éditeur de Gay Globe Magazine…

Saturday, June 30th, 2012

Suite à la publication de l’édition spéciale portant sur la grande star du cinéma américain et de la télé, fin 2011, voilà que l’éditeur de Gay Globe Média, Roger-Luc Chayer, rece- vait le 13 juin dernier un petit cadeau de Doris Day qui lui offrait une photo dédicacée personnellement à son nom et son affection.

L’édition 79, sortie en kiosques le 1er novembre 2011, propo- sait une des plus belles couvertures de l’histoire du maga- zine avec un dossier portant sur la vie de Doris Day et une critique de son nouveau CD. La revue peut être consultée dans les archives de Gay Globe au www.gayglobe.us

Mariage gai: les Noirs américains font volte-face

Saturday, June 30th, 2012

Les Noirs américains et le mariage homosexuel n’ont pas toujours fait bon mé- nage. Au fil des ans, le phé- nomène a d’ailleurs soulevé un certain nombre de ques- tions gênantes, dont celle-ci: comment une minorité long- temps opprimée peut-elle vouloir priver une autre de l’égalité devant la loi?

Barack Obama n’a peut-être pas réussi à changer l’opi- nion de ces religieux sur le mariage homosexuel. Mais son annonce historique semble avoir eu un impact majeur sur la position des Noirs américains en général sur cette question, selon les sondages. Et l’ancien secré- taire d’État américain Colin Powell, un Afro-Américain appartenant à une autre génération, a témoigné de sa propre évolution en disant qu’il n’avait «aucun problè- me avec» le mariage gai.

Saga Pierre-André Vaillancourt: Suite et presque fin d’une saga de plus de 10 ans

Tuesday, June 12th, 2012

Par Gay Globe Média

Suite à un jugement très sévère de l’honorable Juge Armando Aznar de la Cour du Québec reconnaissant Pierre-André Vaillancourt coupable de gestes graves à l’endroit de l’Éditeur de Gay Globe Magazine, Roger-Luc Chayer, en relation avec la violation d’un accord de règlement qu’il avait pourtant signé et qu’il s’était engagé à respecter suivant un ordre de la Cour Supérieure en 2007, le défendeur Pierre-André Vaillancourt avait, début 2012, porté la cause en appel.

Or, suite à une requête de l’avocat de Chayer, Maître Claude Chamberland, visant à faire déclarer l’appel frivole, abusif et non fondé, voilà qu’à quelques heures de l’audition devant les trois juges de la Cour d’Appel du Québec de la requête en rejet d’appel, Vaillancourt annonce, après avoir tenté quelques minutes auparavant de se négocier un nouveau règlement hors cour, qu’il se désistait purement et simplement de son appel sans plus, comme si l’ensemble des faits allégués dans le rejet d’appel était exact.

La Cour d’Appel, le 4 juin dernier, prenait donc acte du désistement mais réservait à Chayer ses recours car comme il y a eu geste frivole de la part de l’avocate de Vaillancourt, qui est maître de son appel, les conséquences financières d’un appel frivole devront être assumées.

Sans plus attendre, Chayer a annoncé qu’il allait réclamer l’ensemble de ses déboursés payés pour rien en appel directement à l’avocate de Vaillancourt en responsabilité professionnelle, comme la loi le prévoit, en espérant que ce dossier trouvera un dénouement final d’ici quelques mois.

“Le Tribunal a été cinglant avec Vaillancourt tout au long de son jugement initial, c’est de plein droit que je demande aux tribunaux de statuer sur la conduite subséquente de son avocate dans le cadre de cet appel bidon qui n’a été produit que pour me faire dépenser et c’est surtout avec la conscience en paix que maintiens le cap dans ce dossier qui n’a été que la démontration d’une haine envers moi du début à la fin, d’un individu que je ne connais même pas”, déclare Roger-Luc Chayer.

La Flamme de la Prom! Doris Laflamme nous parle de sa promenade Masson…

Saturday, April 28th, 2012

Dans la vie publique, les leaders sont parfois un peu invi- sibles, font dans la langue de bois ou n’osent pas se sou- mettre à des entrevues sur leurs affaires parce qu’ils ont souvent peur d’avoir à se justifier. La question ne s’est pas posée avec la Directrice générale de la Promenade Masson, Doris Laflamme, qui a fait la démonstration qu’elle incarne à la perfection le visage humain de cette SDC unique et exemplaire sur l’île de Montréal.

Doris est avec la Promenade Masson depuis 1984 et c’est avec sa complice de tous les instants, Michèle Drapeau, arrivée juste après en 1988 que les deux femmes, réputées comme des tigresses, oeuvrent au quotidien pour faire de la SDC rosemontoise un succès.

“Au début, quand la Promenade voulait tâter le terrain du développement avec la communauté gaie, il y avait parfois de petits inconforts qui venaient de personnes moins informées sur la réalité gaie et qui ne connaissaient pas vraiment bien le potentiel économique des personnes de la communauté”, nous raconte Doris. “Aujourd’hui, quand je demande aux membres s’ils remarquent une augmentation de la présence gaie dans leurs commerces, la réponse est immédiate, c’est un Oui catégorique”. Car la Promenade est associée à Gay Globe Magazine depuis plus de 10 ans et a profité de l’élar- gissement des gais hors Village pour se montrer et offrir une alternative crédible, de qualité et viable à ces personnes reconnues pour leur bon goût et leur pouvoir d’achat.

Selon Doris, le visage commercial de la rue Masson est en train de prendre un virage “tendance urbaine” avec la pré- sence rapprochée et diversifiée de commerces répondant aux attentes autant des fines bouches que des amateurs de mode dernier cri. La rue Masson mouture 2012 est le résultat de petites réussites régulières et de petits efforts au quotidien, on peut d’ailleurs retrouver sur la rue Masson une foule de nouveaux commerces depuis 2 ans qui sont en train de transformer le coeur de Rosemont en un quartier chic à l’image des gens qui y habitent.

“Il nous reste quelques défis à relever dans l’avenir, je pense qu’il faudrait augmenter le nombre de places de stationne- ment tout en maintenant les mesures actuelles d’apaisement de la circulation directement sur Masson pour en faire une rue plus humaine, plus relax et surtout pour permettre aux visiteurs de prendre le temps de redécouvrir la rue Masson”, termine Doris, les yeux brillants comme au premier jour.

Elle ajoute d’ailleurs qu’elle ne pourrait jamais réussir seule à faire fonctionner “la Masson” sans sa complice Michèle qui

est aussi sa confidente et en qui elle a une totale confiance. Quant on parle des lionnes de la Masson, en les voyant en action, on a définitivement l’impression que les deux femmes sont le coeur de la Promenade Mas- son. Gay Globe leur rend hommage au nom de nos lecteurs. Bravo les filles!

Manifs étudiantes : Mon neveu de 15 ans maîtrise mieux le débat que la Ministre Beauchamp

Wednesday, April 25th, 2012

Par Roger-Luc Chayer
Collaboration Spéciale: Marc Mousseau

Tout le monde au Québec ne parle que de ça. Les manifestations étudiantes et leurs revendications visant à refuser toute augmentation des frais de scolarité. Les trois principaux leaders de ces mouvements de contestation, Martine Desjardins de la FEUQ, Léo Bureau-Blouin de la FECQ et Gabriel Nadeau-Dubois de la tristement célèbre CLASSÉ répètent tous les jours qu’ils reposent leurs revendications sur des centaines de milliers de futurs universitaires, sur les étudiants actuels et leur accès aux études supérieures.
Quand ils parlent de leur mandat, ils nous répètent continuellement que tous les étudiants du Québec et tous les jeunes dans les écoles secondaires et primaires bénéficient de leurs manifestations actuelles car au moment où ils iront à l’université, le combat aura été fait et ils pourront bénéficier des retombées, des économies donc, si les revendications sont acceptées et appliquées par la Ministre de l’éducation Line Beauchamp.
Or, depuis le début du conflit il y a près de 12 semaines maintenant, personne n’a soulevé une question pourtant fondamentale : Quelle est la représentativité exacte de ces trois leaders qui parlent au nom de tous les futurs étudiants en fondant leurs chiffres sur le nombre d’étudiants dans les écoles primaires et secondaires actuellement au Québec?
Hier, j’ai demandé à mon neveu de 15 ans, Marc M., de me donner son feed-back sur la situation des étudiants du secondaire qui manifestent maintenant à Montréal et à ma grande surprise il m’a répondu quelque chose de très simple dont personne ne parle nulle part : « Je trouve ça ridicule, parce que plusieurs personnes qui sont pour la grève n’iront pas a l’université…. ». Mais il a parfaitement raison!
Prenons en considération le taux d’abandon, de décrochage et d’échecs scolaires actuellement au Québec. Selon Statistiques Canada, en 2011, 29% des élèves du secteur public au secondaire décrochaient. Ajoutez à ce chiffre ceux qui font l’école buissonnière (35%), ceux qui sortent du secondaire avec un échec (11,5%) et on se retrouve avec un faramineux chiffre de près de 40% des étudiants du secondaire qui n’iront jamais à l’université.
Prenons maintenant un autre chiffre évocateur : Le nombre d’étudiants au CEGEP qui sont en technique et qui sortiront à la fin de leurs études avec un diplôme ne nécessitant aucune étude universitaire. Selon le portail du réseau collégial du Québec (lescegeps.com) 45% des étudiants inscrits au CEGEP le sont en diverses techniques. Ces étudiants n’iront donc jamais à l’université puisque le diplôme de technicien couronne leur passage au CEGEP.
En se fiant simplement à ces deux statistiques, il est facile de comprendre qu’une infime minorité, moins de 15% des étudiants du secondaire iront à l’université et sont susceptibles d’être concernés par le débat social actuel. C’est mon neveu de 15 ans qui a raison en qualifiant le débat actuel de ridicule car la plupart des personnes qui manifestent au CEGEP ou dans les écoles secondaires ces jours ci n’iront jamais à l’université.
Alors pourquoi manifester finalement? Voilà la vraie question. Est-ce que la Ministre Beauchamp sait au moins qu’elle n’est confrontée qu’à une poignée d’universitaires potentiels? Est-ce que les leaders étudiants exagèrent la portée de leur pertinence dans le débat sur la hausse des frais de scolarité? Et enfin, ces casseurs qui s’en prennent à la population et qui attaquent autant les entreprises privées que des symboles comme le métro de Montréal, est-ce que ce sont de vrais étudiants ou de fiers représentants des drop-outs du Québec?

Gay Globe Média – Roger-Luc Chayer

Friday, April 13th, 2012

Gay Globe Magazine
Logo du Gay Globe Magazine

Gay Globe Magazine est une revue gay canadienne de format magazine, publiée depuis 1998 à Montréal et à l’origine sous le nom de Le Point et dont toutes les éditions sont déposées au dépôt légal du Québec et du Canada. Bien que principalement en langue française, Gay Globe Magazine propose régulièrement des articles en anglais, souvent rédigés par Andrew Spano jusqu’en 2011, professeur américain de journalisme et docteur universitaire. Gay Globe Magazine a été fondé par Yves Daoust, un homme d’affaires non lié à la communauté gaie mais qui souhaitait offrir un magazine gai spécialisé en affaires et en santé. Une fois la publication lancée sur papier en noir et blanc au début, vers 1998, Yves Daoust est allé chercher le journaliste Roger-Luc Chayer, qui venait de terminer six ans de présence à la revue RG1 (1993 à 1999) et un passage au Journal de Montréal (1998). Toutes les collaborations de Roger-Luc Chayer à RG sont publiées sur le site de GGTV1. Roger-Luc Chayer, qui a fait l’acquisition de la publication en 2002, est l’actuel éditeur de Gay Globe Magazine, en plus de diriger la première WebTV gratuite gaie francophone au monde Gay Globe TV 2 et a aussi été chroniqueur sur les ondes de TQS (Canal V), dans le cadre de l’émission Le Midi avec André Arthur. Il a été responsable de la chronique Mourial sur la descente dans le tiers-mondisme de la ville de Montréal et ces émissions sont disponibles en rediffusion3.

Roger-Luc Chayer a contribué comme éditeur de Gay Globe Magazine à la rédaction de nombreux textes spécialisés principalement sur la communauté gaie internationale. Dès 2002, le magazine a été converti du noir et blanc vers la couleur, a augmenté le nombre de pages de 12 à 96 pour se stabiliser plus tard à une édition de 32 à 48 pages et a organisé une équipe de ventes de manière à assurer la continuité dans le temps d’une publication 100% gratuite. Gay Globe Magazine tente d’offrir à ses lecteurs un matériel exclusif qui va au-delà de la nouvelle en publiant des enquêtes qui intéressent particulièrement la communauté gay et qui sont parfois nécessaires comme dans le cas des abus auprès des personnes en phase terminale du SIDA, de la gestion de fonds de certains associations et de décisions politiques qui concernent les gays. Gay Globe Magazine se présente comme un contre-poids du pouvoir en place.

Gay Globe Magazine est le résultat d’une symbiose entre un groupe de divisions qui l’approvisionnent en nouvelles exclusives. Le-National, le World-National, Webmed, Gay Globe TV sont les autres divisions de Gay Globe Média qui œuvrent à produire des nouvelles et des actualités exclusives. Gay Globe TV (GGTV) est la division la plus récente. Lancée en 20064, elle offre une WebTV gaie avec des actualités, des films et de nombreuses émissions qui sont toutes archivées comme s’il s’agissait d’une bibliothèque en images sous forme d’un menu permanent.
Sommaire

1 Description
2 Équipe
3 Versions papier et Web
4 Autres divisions du Gay Globe Magazine
5 Voir aussi
5.1 Lien externe
6 Notes et références

Description

Gay Globe Magazine est un magazine grand format 8,5 X 11, publié sur papier glacé 120M, 140M ou exceptionnellement 160M qui s’adresse principalement aux hommes homosexuels ou leurs sympathisants. Il s’est engagé à traiter de la question de la prévention SIDA en priorité car la maladie a été le plus grand fléau de cette communauté depuis 1980 et affecte directement la qualité de vie du lectorat du magazine5.

L’éditeur, Roger-Luc Chayer, est Président de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal6 (élu membre du Comité exécutif le 18 octobre 2010), de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis7 et de la Fédération Européenne de Presse. Il possède les nationalités canadienne et française.

Le contenu du Gay Globe Magazine est ainsi constitué :

Actualités internationales
Dossiers SIDA, VIH et sur la recherche en général
Dossiers santé pour hommes
Esthétique, beauté et alimentation
Dossiers politiques et sociaux
Éditoriaux

Équipe

Gay Globe Magazine a publié les écrits de grands noms de la culture depuis 1998 dont des textes de l’abbé Raymond Gravel, Michel Girouard, Mathieu Chantelois, Denise Bombardier, Jean-Luc Romero (militant gay et politicien français) et de nombreuses autres personnes très impliquées dans leurs domaines professionnels. Gay Globe Magazine et/ou son éditeur Roger-Luc Chayer bénéficient de l’appui et/ou de l’amitié de grands noms de la culture comme Céline Dion, René Angelil, Stéphane Gendron (animateur Canal V et Maire d’Huntingdon) Doris Day, Elizabeth Taylor, David Brudnoy (animateur radio CBS de Boston), Elton John dans le cadre des Jeux Gais de Chicago de 2006, de Lady Alys Robi, Antonine Maillet (auteure et écrivaine canadienne), de Ryan O’Neal du comédien/animateur Jasmin Roy, de l’auteur Pierre Salducci qui participaient à un documentaire sur la Revue Le Point, nom d’origine de Gay Globe et d’André Arthur (animateur radio et TV, ex-député fédéral au Canada.
Versions papier et Web

Gay Globe Magazine est publié gratuitement en version papier et Internet en PDF8. Il est aussi lu par un public international ou des régions éloignées du Québec9 qui souhaite avoir accès à une information globale. Il possède une banque d’abonnés de 4800 personnes (Août 2011) qui reçoivent tous les nouveautés directement par courrier électronique et ce, tout à fait gratuitement sur abonnement.

Gay Globe Magazine est présent sur le Web depuis la création4 de Le-National.com en 1998, de manière à exploiter les resources de ce nouveau média. Gay Globe Magazine a notamment toujours utilisé les résultats statistiques de ses textes publiés sur le Web pour déterminer ce qui était le plus apprécié ou recherché par ses lecteurs. Le Point, nom d’origine, est devenu en 2009 Gay Globe Magazine, qui emprunte le nom de sa division WebTV. Le format papier reste inchangé de même que la facture visuelle de base. Les articles ont été sélectionnés afin de mieux cibler la santé et les intérêts nouveaux de son lectorat.
Autres divisions du Gay Globe Magazine

Au fil des années, Gay Globe Magazine a ajouté des divisions qui font du magazine une publication interactive utilisant les ressources les plus diversifiées pour générer des résultats concrets. Les divisions sont les suivantes :

Magazine Le Point
Gay Globe Magazine
Le Point version PDF Web 100% interactif avec liens actifs
Le-National
Le World National (anglais)
Webmed (santé)
Basic (boutique)
Disques A Tempo (enregistrements musicaux et diffusion)
Gay Globe TV, la webTV gaie canadienne
Canal 2 (adultes)
Le Blog Le Point

Voir aussi
Lien externe

Gay Globe Magazine / Gay Globe TV

Notes et références

Roger-Luc Chayer dans le Magazine RG 1993-1998
Roger-Luc Chayer GGTV GGMAG : Tout sur l’actualite et les nouvelles internationales / International news, films and media
Recherche – Vidéos – TQS.ca
IGIF
Charte du magazine
ACJ
IRE
Roger-Luc Chayer GGTV GGMAG : Tout sur l’actualite et les nouvelles internationales / International news, films and media
Selon les statistiques du serveur Web et de Google Webmaster tools

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Montréal la tiers mondiste

Friday, March 16th, 2012

Par Roger-Luc Chayer

VILLAGE: Je circulais hier dans le Village gai de Montréal et j’ai été frappé par l’état d’abandon total des lieux, particulièrement de la rue Ste-Catherine. Est-ce qu’il est encore pertinent de dire qu’il s’agit du Village gai quand en fait, il s’agit du Village des drogués et loosers de la planète Québec. Tout y est moche, gris, sale, les itinérants sont aux portes des commerces et empoisonnent la vie de tous avec leurs quêtes incessantes de financement de leur misère morale. ET ce n’est pas la faute des gais c’est clair. Ils font ce qu’ils peuvent sans recevoir d’aide des autorités qui, volontairement, n’interviennent plus chez les gais. Pourquoi? Je vais traiter de cette question dans la prochaine édition de Gay Globe car je pense que nous connaissons la raison. Il y a une tolérance incohérente pour les activités humaines les plus basses et nuisibles dans ce secteur de la ville qui a pourtant été il y a quelques années un exemple de prise en charge par la population gaie. Cette tolérance vient d’en haut, du pseudo-Maire Gérald Tremblay, maire de l’Arrondissement Ville-Marie mais aussi des conseillers municipaux élus qui sont totalement absents des rues du Village, du député provincial qui se fiche de son secteur et qui n’a pas l’intention de se représenter, du service de police qui dit ne pas avoir les ressources mais qui est drôlement confortable de ne rien faire sourire aux lèvres et des organisations commerciales comme la SDC qui ne s’expriment pas assez sur les vrais problèmes qui empoisonnent la qualité de vie de tous dans ce quartier. Du jamais vu! Que l’on se prenne en charge, il est plus que temps. Par la force s’il le faut, c’est nécessaire. À quand des brigades de sécurité et de salubrité sur la rue Ste-Catherine? À quand des anges-gardiens comme à New York pour sécuriser les résidants et les clients des commerces gais? À quand un nettoyage forcé à la Giuliani à New York qui a nettoyé une ville complète de ses loosers et nuisances en 2 ans? À quand des groupes de citoyens armés de bat de baseball se promenant de rues en rues comme en 95 pour faire fuire les putes et revendeurs de drogues et leur montrer que le pouvoir appartient aux citoyens, pas à la coke, on se souvient tous de la brigade de la rue Champlain. Il est faux de croire que la tolérance des nuisances humaines est un signe de société évoluée, c’est un signe d’incompétence crasse et hier dans le Village, j’ai vu ce qu’on ne voit normalement que dans les villes les plus misérables de la planète!!!!!!! J’étais à Montréal!

Julien, toi qui préfères les hommes

Sunday, March 11th, 2012

Qui pouvait être cette nouvelle fille ? Peut-être une fem- me mariée ? La voyait-il en cachette ? Ou alors était-il seul ? Pouvait-on vivre sans amour à vingt-trois ans ? L’ami- tié de ses copains lui suffisait-elle ? A bien y réfléchir, eux non plus n’avaient pas d’amies. Bizarre. Évidemment, avec la révélation de Julien, tout devenait clair et je me deman- de comment j’ai pu être tellement aveugle pendant tout ce temps!
Je pense à toutes ces soirées, où il me disait sortir avec Françoise et il me racontait avoir rencontré tel ou tel autre copain qui s’était joint à eux. Au fur et à mesure que Julien me parlait, Françoise disparaissait de son récit. Si je lui en faisais la remarque, il me répondait toujours qu’il n’était pas amoureux de cette fille et qu’il était donc normal qu’elle ne soit pas au centre de ses soirées. Je me souviens aussi de tous ces week-ends dont je ne savais pas grand-chose :
« Je suis invité chez Nicolas. Il y aura aussi Jean et Ralph. Tu sais combien nous sommes passionnés d’ordinateurs : nous allons être bien occupés pendant ces deux jours. Je dormirai là-bas, c’est plus simple.» Et voilà. J’étais rassurée, je savais où il était.
Impossible d’avoir un partage, un secours moral de la part de mon mari. J’ai essayé de lui en parler dès son retour. J’avais le coeur si lourd, ce problème me semblait énorme.
Philippe m’a regardée en souriant : « Ma chérie, tu ne t’aperçois pas de la gravité de ce que tu me dis là ? Tu devrais être habituée aux provocations idiotes de la part de ton fils : il a toujours essayé de te faire marcher. En ce moment on parle telle- ment d’homosexualité, c’est presque devenu une mode, et Julien veut se faire re- marquer, une fois de plus. »
J’ai eu le souffle coupé. Pen- dant un instant j’ai voulu croire mon mari… Non !
Le comportement de Julien après son aveu démontrait, hélas, la sincérité de ses pro- pos. Furieuse et déçue je me suis énervée. Philippe m’a traitée d’hystérique. Plus tard, je me suis demandée si la réaction de mon mari n’était pas tout simplement un moyen de se préserver, car, j’en suis sûre mainte- nant, il a tout de suite su que Julien disait vrai.
Cela a été dur, mais j’ai fini par convaincre mon fils que, s’il avait choisi cette voie, il fallait qu’il aille jusqu’au bout et que c’était à lui d’en informer son père.
Philippe a commencé par se fâcher très fort. Il a fait semblant de ne pas prendre cette déclaration au sérieux. Énervés, le père et le fils ont échangé des mots très durs et Julien est sorti, en claquant la porte. Julien parti, mon mari s’est tourné vers moi sans un mot. Son désarroi m’a fait peine. Il s’est vite repris et m’a dit d’un ton glacial : « Dis-moi que ce n’est pas vrai ! » Sa colère est revenue, il a pris un air dégoûté et m’a assu- rée que « ça lui passera », ensuite il s’en est pris à la liberté actuelle des mœurs, aux enfants qui font « n’importe quoi » et aux parents qui ne servent plus à rien, puisque de toute façon ils ne sont jamais écoutés. Il s’est déclaré convaincu que tout cela était une mode et que ces garçons étaient des provocateurs. J’ai essayé de le faire réfléchir, calmement, en lui disant combien il était nécessaire de garder le contact avec Julien et combien son fils avait besoin de ne pas se sentir rejeté par lui, par nous. Il s’est tu et m’a ensuite de- mandé, avec beaucoup d’autorité, de ne jamais plus lui par- ler de « ça ».
« Je suis en retard, j’ai un rendez-vous. » Et il est sorti.
Étrangeréactionquededire«C’estunemode,çaluipassera, » alors que mon mari, médecin, a plus de connaissances que moi sur le plan médical et psychologique et pourrait bien mieux comprendre Julien. En se fâchant si fort, en disant n’importe quoi et ensuite, en prenant le parti de se taire, Philippe m’a fait mesurer à quel point cette affirmation de Julien l’a touché au plus profond de lui-même, combien cela lui a fait mal, combien il doit souffrir. Lorsque de temps en temps j’essaie de revenir sur le sujet, il ne prend même plus la peine de me répondre. Moments difficiles à vivre.
J’ai découvert à quel point l’homosexualité de Julien se ré- vélait, pour nous parents, un mode de vie tellement contre nature, totalement incompréhensible, inacceptable. Difficile de raconter à des amis, à des connaissances : « Mon fils est homosexuel ». Dans le cœur de tout parent, cela fait mal et on en a honte : honte d’avoir un enfant différent. Devant un enfant handicapé, on éprouve de la pitié et de la tris- tesse, on partage la douleur. La première réaction devant un homosexuel, c’est le dégoût et la moquerie. On imagine tout de suite un homme efféminé et maniéré dans son com- portement et dans sa façon de parler. La société accepte mal l’homosexuel, qui est caricaturé, ridiculisé, injurié.
Je me souviens de la première fois que j’ai découvert ce rejet. J’étais au cinéma avec des amis et, avant la projection du film que nous avions choisi de voir, il y a eu un court métra- ge : il s’agissait de l’histoire d’une fille très belle qui se pros- tituait. Lorsqu’elle arrivait dans la chambre avec son client, celui-ci s’apercevait que la fille était un travesti.
Le film se voulait drôle, la salle avait l’air de bien s’amuser, moi j’avais envie de pleurer de tristesse : tristesse et dégoût pour cet homme tellement mal à l’aise dans sa tête et dans son corps, qui cherchait des hommes pour avoir des rap- ports sexuels, mais qui éprouvait le désir de se déguiser en femme. Pourquoi ? Avait-il envie de l’être réellement ? Ou bien était-ce un moyen pour trouver plus facilement des clients? Comment Julien allait-il être jugé par nos familles ?
Notre entourage ? Il me sem- blait déjà entendre des peti- tes phrases pleines de sous- entendus, les rires étouffés, les sarcasmes. Dans mon angoisse, je me demandais comment nous pourrions cacher ses tendances, il ne fallait pas qu’on lui fasse mal.
Brusquement, pour me ras- surer, j’appelais mon fils sous un prétexte futile. Je le regardais en me disant: «Tu n’es pas sa mère, tu ne le connais pas, est-ce que tu décèles un comportement anormal ? Comment pour- rait-on voir qu’il est homo- sexuel ?» Ensuite venait un sentiment de honte et cette question: «Si par hasard cela se voit, aurais-tu le cou- rage de sortir avec lui dans des lieux publics ?» Assez ! Où trouver l’apaisement ?
Impossible d’en parler autour de moi. J’ai fait de timides essais avec quelques amis choisis, qui me parais- saient ouverts. Je n’ai pas parlé directement de Julien, cela m’était impossible. J’ai orienté la conversation sur l’homosexualité. Je me suis bien vite rendue compte que je m’étais trompée de route. La première personne m’a déclaré n’avoir jamais eu à faire avec des « gens de ce genre » et que le sujet ne l’in- téressait pas.
Le deuxième ami a prit un air dégoûté et m’a répondu que les homosexuels étaient des détraqués, des malades, qu’il y en avait de plus en plus, signe que notre société n’allait pas bien et que, si par malheur un de ses fils « tournait mal », il le renierait sur le champs et le considé- rerait comme mort.
Cela m’a laissée perplexe. Le problème était là, et il me fallait comprendre pour trouver une certaine paix, mais je tournais en rond. Je passais par des moments de grosse déprime, puis je me révoltais devant ce que je croyais être une grande injustice. Pourquoi cela chez nous ? L’homosexualité de Julien était devenue pour moi une idée fixe, j’y pen- sais constamment. Je voyais des homosexuels partout, les couples d’hommes me fascinaient, mon regard ne les lâchait plus, je me met- tais en position de voyeur et je pensais à mon fils : comment est-il lorsqu’il est avec un copain ? Est-ce que son comportement change ? Reste-t-il le garçon sim- ple, drôle et sympathique que je connais ou bien ses manières changent-elles ? Devient-il efféminé ? Dans sa voix ? Dans ses gestes ?
Suite de cette publication dans notre édition numéro 83
Pour lire le livre gratuitement dans sa version intégrale etletomeII-ÀDieu Julien, rendez-vous au www.gayglobe. us/julien/

Affaire Steeve Biron CHOI-FM institutionnalise la désinformation!

Sunday, March 11th, 2012

Dans l’art de la désinformation, CHOI-FM/RadioX de Québec vient de se positionner comme championne suite à la diffusion d’une émission portant à l’origine sur l’affaire Steeve Biron mais qui s’est transformée en une exécution publique du principal intéressé. Steeve Biron y est accusé de voies de fait graves pour ne pas avoir mentionné son sta- tut sérologique à ses partenaires, alors qu’il se savait atteint du VIH, selon l’acte d’accusation.
Faisant fi de toute éthique et du Code civil, l’animateur Sté- phane Dupont et ses deux complices y sont allés vendredi le 2 mars dernier d’une charge contre Biron qui n’avait plus rien à voir avec l’information journalistique, qui violait l’en- semble des règles déontologiques en vigueur au Québec et qui, clairement, diffamait Biron par calomnie. Biron a fait les frais de cette envolée de préjugés, de rumeurs et de récits moralisateurs fondés visiblement sur la haine des gais et sur l’incompétence crasse des personnes responsables non seulement du micro de CHOI mais de la mise en ondes.
Par exemple, tout au long de cet échange de trois minu- tes environ qui, malheureusement, était diffusé en direct sur les ondes de CHOI au 98,1 FM, on déclarait que Stee- ve Biron, était un criminel, qu’il possédait un casier judi- ciaire en matière criminelle, qu’il était “homosexuel”, qu’il avait des relations sexuelles avec des “homosexuels”, qu’il avait contaminé quelques hommes du VIH (on le répète tout au long du segment en y mettant toute l’importance possible), que c’était prouvé, qu’il manipulait le système de justice pour éviter un procès. On annonçait comme des faits établis des théories sur la façon de fonctionner de Biron, que Biron avait déjà été jugé pour la même chose (comme s’il était un récidiviste), qu’il avait réussi à obte- nir un report de son procès vu la maternité d’un médecin (on confond d’ailleurs le rôle d’un médecin ordinaire avec celui de médecin-expert) le tout, malgré la présence au dos- sier de deux ordonnances de non-publication émises par la Cour du Québec et la Cour Supérieure de Québec! Les faits énoncés par Dupont (l’animateur) sont d’une gravité
extrême, il fallait donc évi- demment qu’ils aient été vérifiés au préalable avant diffusion. Mais voilà, CHOI a choisi de désinformer ses auditeurs en énonçant une longue série de faux rensei- gnements, donnant à la ru- meur la puissance factuelle d’une information légitime, utilisant la diffamation com- me un outil éthique reconnu tout cela, sans jamais avoir vérifié une seule de ses affir- mations auprès de l’avocat de Biron ou de Biron direc- tement.
Ce qui devait être une émis- sion probablement informa- tive s’est transformée en l’ex- pression d’une haine pure à l’endroit de Biron et des gais, reposant sur des faits fictifs et clairement inventés!
N’importe quel journaliste ordinaire, maîtrisant rai- sonnablement son éthique et son droit aurait procédé à de simples vérifications factuelles avant de lâcher ça au public comme l’ont fait les trois désinformateurs de CHOI. Avec une simple véri- fication au Palais de justice de Québec, auprès de l’avo- cat de Biron Maître Bernier ou auprès d’une organisa- tion gaie ou d’un média gai, on aurait découvert que: N’importe quel média gai ou organisation de la com- munauté aurait pu infor- mer Dupont que le terme “homosexuel” est un terme médical qui n’est plus utilisé pour qualifier les gais, qu’il est méprisant et générale- ment utilisé par les agres- seurs homophobes qui s’en prennent physiquement aux gais. L’employer avec le ton utilisé lors de l’émission montre le mépris qu’ils por- tent envers des personnes, hommes et femmes gais, qui se sont battus pendant des années pour que le terme “homosexuel” ne soit plus utilisé de cette façon et avec ce ton.
De plus, Steeve Biron n’a aucun dossier criminel et n’a jamais bénéficié d’un pardon effaçant un hypothé- tique casier judiciaire anté- rieur. Une simple vérifica- tion téléphonique au greffe criminel et pénal du Palais de justice de Québec l’aurait confirmé.
Dans les procédures contre Steeve Biron, il n’a jamais été question de contamination de qui que ce soit par Biron. Cette information ne repose sur aucun fait réel et Biron n’est pas accusé d’avoir contaminé “quelques hommes”, les procédures au dossier sont claires à ce sujet. Il est inculpé selon l’article 268 et suivants du Code criminel (Voies de fait graves sans lésions corporelles). Cette cause ne concerne donc nullement un cas de transmission de VIH, encore une fois la simple lec- ture des procédures ou des actes d’accusation aurait été facile. L’annonce faite par Dupont “d’hommes contaminés par Biron” est totalement fausse!
Quant à la prétendue manipulation du système pour éviter un procès en invoquant la maternité de son médecin, ceci est d’autant plus faux que le juge responsable de la gestion d’instance a clairement dit qu’il reportait l’audition puisque la Cour Suprême du Canada devait se prononcer sous peu sur les critères de criminalité dans les causes de VIH. La maternité du médecin est secondaire et n’affecte en rien la date de décision de la Cour Suprême, d’autant que le mé- decin en question témoigne pour la Couronne et non pour Biron, tout le contraire de ce qu’a affirmé CHOI!
L’affirmation que Biron serait un récidiviste car il aurait déjà été jugé pour la même chose dans le passé est totalement fausse aussi. Biron n’a jamais été condamné de quelque cri- me que ce soit et encore moins accusé de voie de fait grave! L’ensemble du traitement fait par CHOI le 2 mars quant à Steeve Biron était un gâchis professionnel qui ne peut trou- ver aucun justificatif ni dans la documentation en Cour, ni dans les règles déontologiques du Conseil de Presse du Qué- bec qui oblige les journalistes à vérifier leurs informations avant de les diffuser. Je connais bien le dossier ayant été le journaliste-lead dans cette affaire sur laquelle Gay Globe a enquêté dès les premiers jours. Mais il ne s’agissait pas de la première violation de l’éthique avec CHOI dans ce dossier.
Il y a quelques mois, CHOI invitait une prétendue victi- me de Biron a une entrevue, qui s’est vite transformée en lynchage de l’auteur de ces lignes, responsable de l’en- quête ayant démontré que l’individu avait probable- ment menti dans sa plainte policière et ses déclarations lors de l’enquête policière qui a suivi.
CHOI savait pourtant qu’une ordonnance de non- publication de à l’identité de son invité m’empêchait de répliquer avec les faits précis concernant cette per- sonne sous peine de me voir accusé moi-même. Malgré cela, CHOI laissait faire son invité dans ce qu’elle savait être une violation grave de la déontologie journalisti- que et du droit à la réputa- tion d’un individu. La radio m’accordant par la suite une courte réplique et retirant l’émission de ses archives Internet puisqu’elle avait été avisée de notre intention de la poursuivre.
La réplique actuelle de Steeve Biron ne devrait pas tarder si on se fie à notre entretien du 4 mars. Biron, outré de la nature des faus- ses informations à son sujet et choqué par l’annonce de contaminations qui n’exis- tent pas a demandé à son avocat de mettre en demeure CHOI de se rétracter entiè- rement de ses propos, une action en diffamation est sérieusement considérée.
Le Conseil de Presse du Québec sera aussi consulté via une plainte en éthique. Enfin, le CRTC, responsable du permis de radio donné à CHOI, recevra une plainte officielle sous peu. CHOI ayant déjà fait l’objet d’un retrait de permis en 2004 pour la diffusion de fausses informations et propos hai- neux….
Le public est en droit de rece- voir de CHOI, à tout le moins, une information réelle et exacte. Est-ce que l’affaire Biron en sera le vecteur?

Progression du VIH/SIDA

Sunday, March 11th, 2012

Le docteur Réjean Thomas est inquiet de constater que de plus en plus de jeunes adultes contractent le VIH/sida, ce qui contribue notamment à faire diminuer la moyenne d’âge des personnes infectées.
Les plus récentes données compilées par la clinique mon- tréalaise l’Actuel, spécialisée dans les traitements du sida et des infections transmises sexuellement (ITS), indiquent que 34% des nouveaux séropositifs n’étaient pas dans la tren- taine en 2011, comparativement à 20% l’année précédente.
C’est toutefois chez les moins de 25 ans que la tendance est plus alarmante: cette tranche d’âge représentait 18% des nouveaux cas de sida, soit une progression de 10% par rap- port à 2010.
Lors de son entrevue avec La Presse Canadienne, le prési- dent de l’établissement a dit craindre que cette tendance ne dresse un portrait de la situation du VIH/sida au Québec, puisque selon lui, 70 à 80% des cas se trouvent à Montréal.
Alors que l’âge moyen des séropositifs était d’environ 38 ans au début des années 2000, le Dr Thomas estime qu’il est maintenant de 35 ans, notamment en raison de la diminu- tion des pratiques sexuelles sécuritaires chez les plus jeu- nes. «C’est la première fois qu’on constate une baisse aussi significative de l’âge moyen des séropositifs, souligne-t-il. Pour que la moyenne chute de trois ans, c’est parce qu’une tendance lourde se dégage.»
LeDrThomasdéplorecechangementdeperceptionconcer- nant les comportements sexuels, notamment parce que le VIH/sida représente une infection grave qu’il est possible de prévenir, comparativement au cancer.
«Pour les plus jeunes, le VIH, c’est une maladie de vieux, observe-t-il. Ils (les jeunes) n’ont pas été élevés alors que le dossier était médiatisé.»
En plus d’un budget de prévention déficient au Québec, le président de la clinique l’Actuel estime que le VIH est de plus en plus perçu comme une «maladie» chronique, traitable, même si l’infection est impossible à guérir, rappelle-t-il.
«Tous âges confondus, c’est environ de 150 à 200 pa- tients par an qui commen- cent une nouvelle trithéra- pie chez nous, souligne le Dr Thomas. On traite ces per- sonnes, mais il s’agit tout de même de destins brisés.»
Estimant que les budgets consacrés à la prévention du VIH/sida n’ont pas beau- coup augmenté au cours des 20 dernières années, le Dr Thomas rappelle que sa clinique prescrit annuelle- ment en moyenne pour 45 millions $ en soins et médi- caments reliés à la trithéra- pie. Il aimerait ainsi que les campagnes de prévention contre le VIH/sida soient aussi imposantes que celles contre le tabagisme ou l’al- cool au volant, par exemple.
PRÉSERVATIF: Les usages incor- rects réduisent de 20% son efficacité
Par: Santélog
Un préservatif mal mis ou mis à l’envers, c’est en fait très courant.
Cette analyse sans précé- dent de 25 études sur l’uti- lisation du préservatif, four- nit une perspective globale sur les erreurs d’utilisation du préservatif et les problè- mes liés, ainsi que sur les facteurs pouvant favoriser l’utilisation correcte du pré- servatif et la promotion du préservatif féminin.
Le préservatif qui promet une efficacité quasi à 100% lors qu’il est utilisé correcte- ment, présente une efficacité réduite si l’adhérence n’est pas parfaite.
Dans la vraie vie, son effica- cité serait considérablement réduite et en moyenne à 80% de son taux maximum.

Ukraine

Sunday, March 11th, 2012

Des thérapies pour «guérir» du
«virus» de l’homosexualité
Photo: Ong Diana/SUPERSTOCK/SIPA
Àtout mal, son remède. En Ukraine, pays encore forte- ment conservateur et patriarcal, l’homosexualité est sou- vent considérée comme une anomalie de la nature, une perversion occidentale, voire comme une maladie. Des as- sociations et médecins proposent assistance et “thérapies” pour y remédier.
Dans un café du centre de Kiev, Igor Medvid, représentant de Health Protection LGBT, une association de défense des droits des homosexuels et transsexuels atteints du Sida, dé- crit le travail de son organisation et la faible prise en charge des malades du Sida en Ukraine. Très vite, la conversation dérive sur les discriminations quotidiennes dont les homo- sexuels peuvent être l’objet, et les clivages mentaux qui persistent dans le pays. Lui-même, ouvertement gay, s’est trouvé confronté de nombreuses fois à une intolérance in- surmontable.
“Au cours d’examens médicaux à la suite d’un problème vasculaire, j’ai parlé ouvertement de ma situation et j’ai dit que je préférais les hommes. Et là, le médecin m’a fortement conseillé d’aller me faire soigner, m’a dit que l’homosexua- lité était une maladie. Il y a encore un stéréotype très fort qui persiste parmi le personnel médical, mais aussi au sein de la police. On nous considère, au mieux, comme des “gens bizarres”.
En Ukraine, l’homosexualité est de longue date perçue par la majorité de la population comme un comportement déviant, voire une maladie. Sur les pages “diagnostics” du portail médical Medicina, elle est d’ailleurs classée comme un “dysfonctionnement sexuel”.
Igor Medvid pointe aussi du doigt l’association “Amour Contre Homosexualité”, groupement chrétien qui promeut les unions hétérosexuelles et les valeurs familiales com- me fondements d’une société harmonieuse. Ses membres prennent en charge des dizaines d’homosexuels désireux de guérir. Porte-parole de “Amour contre Homosexualité”, Yuri Shpirniy rappelle que l’acceptation du phénomène est une tendance récente importée d’Occident, et qui va, d’une part contre les écrits de la Bible, et, d’autre part, contre le développement équilibré d’une société. Il ne se considère pas “homophobe”, mais préfère le qualificatif “d’homo-né- gativiste”.
Pour lui, seule une faible pro- portion d’individus souffrent naturellement d’un dysfonc- tionnement hormonal ou génétique qui les condamne à l’homosexualité. Mais cel- le-ci, en tant qu’orientation sexuelle, n’existe pas. La véritable cause de l’homo- sexualité résiderait dans les troubles sociaux et spiri- tuels de l’époque, ainsi que dans un effet d’imitation des pratiques occidentales.
Nombre d’homosexuels qui s’adressent à l’association sont redirigés vers la psy- chologue Ludmila Gridko- vets, qui anime des séan- ces de thérapies de groupe dans une église gréco-ca- tholique de Kiev. Elle traite de problèmes conjugaux, de maternité ou encore de mal- êtres d’adolescents selon la méthode dite des “constel- lations familiales” de Hel- linger. Forte de son expé- rience dans la résolution des problèmes conjugaux entre mari et femme, Gridkovets est catégorique: il ne peut y avoir d’harmonie dans une relation entre individus du même sexe, dans la mesure où leurs natures s’opposent plutôt qu’elles ne se complè- tent.
Et elle affirme rencontrer un franc succès dans ses thérapies. Début février, pas moins de 48 hommes auraient rejeté leur homo- sexualité grâce à son traite- ment.
En Ukraine et dans d’autres pays de l’ex-URSS, cette division entre homosexua- lités “naturelle” et “sociale” est aujourd’hui utilisée pour tenter d’endiguer le phéno- mène, voir d’en nier la réali- té. En Russie et en Lituanie, des lois adoptées récemment interdisent toute mention de l’homosexualité dans un espace public et a fortiori, médiatique.
La Verkhovna Rada (Par- lement ukrainien) étudie, depuis l’été 2011, un projet similaire.
Dans le bar du centre de Kiev, Igor Medvid finit de si- roter un thé vert de manière pensive. Il se prépare à por- ter devant un tribunal une affaire de discrimination homophobe dont il a été vic- time. Malgré sa détermina- tion à lutter pour faire res- pecter ses droits, il confesse être dépassé par la situation en Ukraine.

Effondrement du système québécois

Sunday, March 11th, 2012

Tous les signaux sont réunis au Québec, en 2012, pour en venir à la seule conclusion possible, le système de santé s’est effondré dans ses fondements les plus élémentaires comme l’accès universel et l’État persiste à le cacher.
C’est la profonde conviction exprimée par André V. (qui sou- haite garder l’anonymat) quant à son aventure avec le sys- tème de santé québécois. Il a souhaité nous accorder une entrevue pour dénoncer les problèmes et surtout l’hypocri- sie du système de santé qui, appuyé par ce qu’il déclare être un “je m’en foutisme impérial” du ministre de la Santé Yves Bolduc, ne permet plus de soigner les québécois.
Souffrant de plusieurs symptômes inexpliqués pendant de nombreuses années comme des problèmes cardiaques, des douleurs abdominales, des troubles de la concentration et des résultats d’analyses sanguines toujours hors normes, son médecin de clinique d’urgence, décidait de le référer au département d’hématologie de l’Hôpital Notre-Dame de Mon- tréal pour que l’on cherche l’origine des résultats constatés. André a attendu près de 4 ans et 1/2 avant de pouvoir enfin voir un hématologue qui, après avoir ordonné quelques tests sanguins complémentaires, lui a diagnostiqué une maladie génétique du nom d’hémochromatose.
L’hémochromatose est un trouble génétique qui cause une accumulation de fer dans le sang et qui cause des domma- ges à long terme aux principaux organes. Le seul traitement disponible pour faire baisser le taux de fer est la phléboto- mie, une procédure qui consiste à retirer une grande quan- tité de sang du patient sans le remplacer de manière à for- cer le corps à produire du nouveau sang avec les réserves de fer accumulées, abaissant du coup les réserves totales. Un patient peut subir plus de 20 phlébotomies par an et doit continuer pour le reste de sa vie ces traitements. Pour André, qui habite à quelques pas de l’Hôpital Maisonneu- ve-Rosemont, impossible de recevoir ses traitements à cet hôpital comme son médecin n’y est pas rattaché, pas plus qu’à Notre-Dame où la liste d’attente est de plus de 2 ans.
André a finalement réussi à recevoir des traitements à l’Hôpital du Lakeshore de Pointe-Claire et il doit par- courir plus de 50 kilomètres aller-retour s’il veut se faire traiter.
Pire, la maladie lui cause une atteinte importante de ses glandes productrices de testostérone, une hormone masculine responsable de la libido et du tonus muscu- laire. Or, le seul traitement efficace pour lui, les injec- tions de testostérone (car le gel topique est sans effet pour son cas) est non dispo- nible depuis quelques mois au Québec parce qu’il est en rupture de stock.
André pourrait devoir atten- dre encore quelques mois avant de pouvoir commen- cer son traitement hormo- nal puisque le médicament, normalement disponible au Québec, ne se trouve plus nulle part parce que des compagnies pharmaceuti- ques n’en produisent pas assez de manière à en faire monter le prix. Encore un autre débat qui ne semble pas préoccuper le Ministre Bolduc qui est pourtant confronté à des ruptures de stock pour de nombreux autres médicaments injec- tables contre le cancer par exemple. André doit consa- crer un temps important à la recherche de médecins, pour prendre ses rendez-vous, pour vérifier les atteintes d’organes avec des examens d’échographie demandés par ses médecins mais qui font l’objet de listes d’attente de plus de deux ans à Montréal.
Pendant ce temps, le Minis- tre Bolduc, avec son “je m’en foutisme impérial”, ne sem- ble pas vouloir intervenir pour régler les problèmes d’accès à la santé de pre- mière ligne des québécois qui s’en plaignent au quoti- dien dans les médias, proba- blement parce que les coûts engendrés par une quelcon- que amélioration sont astro- nomiques. Mais est-ce que la solution réside dans de nouveaux budgets ou dans une gestion plus efficace du temps par les professionnels de la santé? La question de- vra se poser tôt ou tard!

Homosexualité tunisienne

Sunday, March 11th, 2012

Après le printemps arabe,
voici que les homos tunisiens
se paient aussi une révolution
Photos: Wikipédia
En Tunisie, les limites des libertés individuelles viennent d’apparaître plus distinctement. L’actuel gouvernement à majorité conservatrice craint de voir se démocratiser les sites internet consacrés aux gais malgré la loi toujours en vigueur qui condamne l’homosexualité. Mis en service en mars 2011, le e-magazine interactif GayDay a publiquement été menacé d’interdiction par l’actuel ministre des Droits de l’Homme, Samir Dilou, qui s’exprimait sur une chaîne de la télévision tunisienne. Ce dernier s’est fermement opposé à l’idée de voir s’installer ce type de presse en Tunisie: «Il n’est pas question que la perversion sexuelle soit un droit humain. Ces personnes devraient plutôt se faire soigner», déclarait le ministre sur Hannibal TV.
Une forme d’«homophobie» affichée et qui se trouve être par- tagée par la majorité des Tunisiens. «Faites ça chez vous et bouclez-la!», conseillait un internaute au nouveau magazine. Depuis la chute de l’ex-président tunisien, Zine el-Abidine Ben Ali et de son régime de censure, devant l’émergence de médias spécialisés, la Tunisie fait face à une nouvelle polémi- que autour d’un sujet de société pour le moins explosif: la re- présentation de la «communauté homosexuelle» tunisienne.
Les publications de GayDay magazine, la mise en service d’une web radio, Tunisia Gay’s, et l’évolution générale du militantisme LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgen- res) en Tunisie, accréditent une réalité concomitante à la révolution: ces nouveaux supports d’informations ciblent un lectorat bien réel et revendiquent le droit à la liberté d’ex- pression. Concernant la légalité et les autorisations, remises en cause par le ministre des Droits de l’Homme, les respon- sables et activistes précisent en réponse qu’ils «n’ont pas demandé d’autorisation», considérant que «c’est notre droit de nous exprimer sur le net», «en utilisant des ressources gratuites du web». Du point de vue de l’audience, la radio Tunisia Gay’s compte environ 40 à 60 auditeurs les soirs d’émission, tandis que le site du magazine GayDay oscille entre 1000 et 6000 visites en fonction des mises à jour.
En guise d’exemple de paru- tion, le magazine GayDay a révélé au mois de décembre 2011 sa sélection des dix plus beaux hommes tuni- siens avec photos. Particu- lièrement actifs sur les ré- seaux sociaux, les militants ont également demandé à leur membres sur Facebook d’afficher un message sur leur profil en réponse au mi- nistre en charge des droits humains:
«Je suis un homme, mon- sieur le ministre des Droits de l’Homme.»
Car dire que le sujet est tabou en Tunisie est un euphémisme.
En dehors des insultes, peu de Tunisiens désignent ouvertement al-liwatt (l’ho- mosexualité en français). La plupart ont conscience de cette «vieille réalité», sa- vent qu’il y en a «beaucoup en Tunisie», issus de toutes les couches sociales, parfois «mariés depuis plus de 20 ans» ou se rendant «réguliè- rement à la mosquée», mais rares sont ceux qui osent vraiment en parler.
En politique, la question épineuse de l’homosexualité tunisienne -jugée déplacée par les plus modernistes compte tenu de la situa- tion économique critique du pays- a pourtant été relan- cée durant les campagnes et la période post-électorale.
Pour rassurer les électeurs, des membres de partis conservateurs tels que En- nahdha n’hésitaient pas à déclarer qu’ils respecteraient les droits des homosexuels, allant parfois jusqu’à propo- ser comme Riad Chaibi à ces personnes «dévalorisées» de réexaminer le problème de leur «dignité» en société.
En matière de liberté d’ex- pression, le chemin à par- courir pour cette minorité risque d’être beaucoup plus long que pour d’autres. «Une révolution à deux vitesses et une dignité bien délimitée», résumait un internaute.
Car même s’ils ont conscien- ce que la démocratie impli- que ce type de revendica- tions, les Tunisiens ne sont définitivement pas prêts à tout voir et à tout entendre.

Décès de Jean- Louis Freitas

Sunday, March 11th, 2012

Le célèbre barman du Cam- pus et plus récemment gé- rant du Taboo à Montréal, Jean-Louis Freitas (Ricky pour les amis), est décédé le 8 février dernier à l’hôpi- tal Jean-Talon des suites de complications liées au VIH et à la tuberculose. Le décès de Jean-Louis laisse dans le deuil la communauté gaie dans son ensemble. Les dé- tails de ses obsèques ne sont pas connus.

Fonds Mon- dial de Lutte contre le SIDA

Sunday, March 11th, 2012

Détournement de fonds, cor- ruption, fausses déclarations…
Photo: FMLS
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, éclaboussé par des accusations de corruption en Afrique, tourne une page avec le départ de son directeur exécutif Michel Kazatchkine, dont les relations avec l’épouse du président français ont aussi fait polémique dans la presse française.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a “vivement” regretté dans un communiqué le départ du di- recteur du Fonds mondial contre le sida, le Français Michel Kazatchkine, et salué son “remarquable travail” à la tête de cet organisme. Médecin réputé et expert des questions de santé à l’échelle mondiale, le professeur français Kazatch- kine avait été élu en février 2007 pour un premier mandat. Début 2011, il avait été reconduit à son poste pour trois ans.
Mais ces derniers mois ont été difficiles pour le Fonds, dont l’image a été ternie par des affaires de détournement de sub- ventions, dans plusieurs pays africains ainsi qu’en Chine où l’organisation avait gelé temporairement ses subventions en mai 2011.
Ces accusations ont poussé certains pays donateurs, com- me l’Allemagne et la Suède, à suspendre leurs contributions, obligeant l’organisation à réagir: M. Kazatchkine a parlé de “tolérance-zéro vis-à-vis de la corruption”, tandis que le Fonds annonçait depuis le Ghana l’adoption d’un “plan global de transformation” en vue d’améliorer ses “contrôles fiduciaires”. Mais c’est en France que le scandale est réap- paru ces dernières semaines.
Début janvier, l’hebdomadaire français Marianne a ainsi af- firmé que “des sommes conséquentes” ont été versées par le Fonds aux “activités philanthropiques” de l’épouse du prési- dent français, Carla Bruni-Sarkozy, ambassadrice bénévole du Fonds, et “de plusieurs agences appartenant à l’un de ses amis proches”. Mardi, l’organisation basée à Genève a une nouvelle fois démenti les informations parues.
Malgré ces multiples dé- mentis, M. Kazatchkine a annoncé mardi qu’il préfé- rait quitter le Fonds, qui a consacré depuis sa création 22,6 milliards de dollars pour soutenir différents pro- grammes dans 150 pays. Il quittera ses fonctions le 16 mars prochain, peu après l’arrivée de Gabriel Jara- millo au poste de DG.
“Ancien Président-Directeur général de Sovereign Bank, M. Jaramillo a plus de 35 ans d’expérience à des pos- tes à responsabilités dans le secteur de la finance”, indique le Fonds. “De l’avis général, M. Jaramillo”, qui prendra ses fonctions pour une durée de 12 mois, “est un dirigeant et un adminis- trateur hors pair et particu- lièrement intègre”, souligne- t-il. Créée en 2002 avec les fonds du multimillionnaire Bill Gates, le Fonds est la plus importante source de financement internationale pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le palu- disme, qui ensemble font 4 millions de victimes dans le monde chaque année.

Exposition de tableaux et de sculptures à la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal

Sunday, March 11th, 2012

Franck Hénot et Danny Therrien, propriétaires de l’Intermarché Boyer sur la rue Mont-Royal Est nous in- formaient récemment qu’ils contribuaient avec quel- ques oeuvres et sculptures à l’exposition “Hommage à Victor Choquet” dans le cadre d’un événement de la Maison de la Culture du Pla- teau Mont-Royal. Gay Globe est fier d’inviter ses lecteurs à aller visiter l’expo du 13 mars au 17 juin à la Maison de la Culture située au 465, avenue du Mont-Royal Est. Infos: Accesculture.com

Massacres sexuels: le chef du Sentier lumineux ne regrette rien Par 360.ch

Sunday, March 11th, 2012

Arrêté récemment, l’ex- commandant de la guérilla maoïste au Pérou justifie les assassinats massifs de gais et de trans comme des «faits de guerre». Capturé le 12 fé- vrier dernier, l’ancien chef du Sentier lumineux a reconnu sa responsabilité dans le meurtre de 99 personnes entre 1989 et l’année derniè- re, dont 32 civils. Il a précisé que ces derniers «n’étaient pas de simples civils. Il s’agissait d’informateurs, de délinquants de droits com- muns et d’homosexuels.» Il justifie ces crimes comme des «faits de guerre», rap- porte le blog DosManzanas.

Le Krocodile La nouvelle drogue qui tue en trois ans!

Sunday, March 11th, 2012

Appelée l’héroïne «du pauvre», une drogue venue de Rus- sie a fait son apparition en Allemagne. Elle se manifeste physiquement par des plaies purulentes aux endroits des injections et ne laisserait qu’au maximum 3 ans d’espoir de survie.
La drogue «Krokodile», un substitut à l’héroïne produit en Russie et qui fait d’énormes ravages parmi les junkies de ce pays, a fait récemment son apparition en Allemagne. Les autorités sanitaires de la ville de Bochum l’ont identifié chez quatre toxicomanes.
Cette drogue ronge littéralement la peau des consomma- teurs réguliers. Depuis plusieurs semaines, des images, dont certaines sont à la limite du supportable, ont fait leur apparition sur le Net. Elles témoignent des terribles ravages de ce véritable poison. Aux endroits choisis par les toxicoma- nes pour effectuer des injections apparaissent rapidement des destructions de chairs. Ces effets s’apparentent à des morsures de crocodile, d’où le nom donné à cette drogue.
Préparée de façon artisanale dans certaines contrées recu- lées de Russie, dont la Sibérie, cette drogue de mauvaise qualité est constituée d’un mélange de solvants, de phos- phore ou encore de codéïne, une substance qui se retrouve dans certains médicaments contre la douleur, détaille le site Internet de la Radio télévision de la Belgique francophone (RTBF). Les trafiquants russes parviendraient facilement à se procurer cette drogue et à inonder le marché. Des toxico- manes l’auraient massivement acheté à des dealers car elle coûte jusqu’à 10 fois moins cher (5 euros/gr.) que l’héroïne et produit des effets analogues, mais ne laisserait qu’un es- poir de survie limité à 2 ou 3 ans.

Les gais dans le monde

Sunday, March 11th, 2012

Nouvelles brèves
internationales
Photo: Goinsight
Libéria – La peine de mort pour les homosexuels? D
Au Libéria, les gays ont du souci à se faire. Le 26 janvier, le ministère libérien de l’Information a publié un communiqué stipulant que «le gouvernement du Libéria ne permettra pas la légalisation des activités gaies et lesbiennes dans le pays». La sénatrice du comté deBong, l’ex-première dame Jewel Howard Taylor, vient d’y ajouter une nouvelle couche. Elle a introduit au Sénat un projet de loi criminalisant l’homo- sexualité. S’il est adopté, la pratique sera passible de peine capitale.
Si le projet de Jewel Howard Taylor passe, le Libéria réjoin- dra la Mauritanie, le Soudan, ainsi que 12 États du Nigeria et les parties méridionales de la Somalie où l’homosexualité constitue un crime passible de la peine capitale.
Chine – Les jeunes ne désapprouvent pas l’homosexualité
Très peu de jeunes Chinois réprouvent les homosexuels,
selon l’un des sites de rencontre plus populaires du pays.
Selon un sondage mené sur Jiayuan.com, 83% des Chinois nés entre 1980 et 1989 ne désapprouvent pas l’homosexua- lité; à peu près le même pourcentage a été observée chez les personnes nées dans les années 1990. Plus de 85.000 personnes ont été interrogés lors du sondage.
Gambie – Le président Jammeh n’acceptera jamais l’homosexualité
Le président gambien Yahya Jammeh a souligné mardi qu’il n’accepterait jamais l’homosexualité dans son pays, en dé- pit des appels de la communauté internationale au respect des droits des homosexuels en Afrique.
“Si vous pensez que détruire notre culture relève des droits de l’Homme, vous faites une grossière erreur parce que si vous êtes en Gambie, vous êtes au mauvais endroit”, a-t-il ajouté.
es millions de femmes ont épousé des
homosexuels en Chine
Il pourrait y avoir jusqu’à 16 millions de femmes de la partie continentale de Chine qui ont épousé des homo- sexuels, a estimé un expert réputé.
Selon le professeur Zhang Beichuan de l’université de Qingdao, une sommité en matière de sida et de VIH, en raison des valeurs familia- les traditionnelles en Chine, environ 90 % des homo- sexuels se marient à cause de la pression qu’ils subis- sent pour se conformer.
Xiao Dong, un homosexuel de 36 ans qui dirige un or- ganisme civil de prévention et de contrôle du sida et du VIH, déclare : « L’estima- tion du professeur Zhang n’est pas prouvée, et je crois même qu’il est vain de faire des recherches sur cette question. »
Se marier ou non est une question trop complexe au sein de la population gaie, et il est presque impossible de prévoir le nombre d’homo- sexuels mariés par un sim- ple calcul, dit-il.
Déportation d’homosexuels en France sous Hitler
Serge Klarsfeld, défenseur de la cause des déportés, assure qu’il n’y a pas eu de déportation d’homosexuels en France pendant la Secon- de Guerre mondiale, confir- mant des propos du député UMP Christian Vanneste qui
ont soulevé un tollé.
L’avocat chasseur de nazis a précisé que les lois alleman- des sur le sujet n’avaient pas été étendues à d’autres pays et qu’il n’a jamais été ques- tion de déporter des homo- sexuels français. “Je n’ai jamais vu un document fai- sant état de la déportation d’homosexuels en France”, a-t-il dit à Reuters.

Roger-Luc Chayer Entre au Huffington Post Québec

Sunday, March 11th, 2012

C’est confirmé, Roger-Luc Chayer, journaliste et éditeur des médias du Groupe Gay Globe, ex-Président de l’Asso- ciation Canadienne des Journalistes de Montréal et mieux connu du public pour ses chroniques à “Le Midi avec André Arthur” sur les ondes de TQS vient d’être confirmé comme journaliste-blogueur au Huffington Post Québec, une divi- sion purement québécoise du célèbre média américain du même nom.
Aux côtés de Chuck Comeau (Batteur de Simple Plan), de David Suzuki (animateur télé CBC), d’Irwin Cotler (ex-Procureur Général du Canada) ou de John Parisella (ex-Délégué Général du Québec à New York), Roger-Luc Chayer contribuera à des dossiers de première impor- tance autant pour la communauté gaie que dans divers sujets comme la santé et les enquêtes. Ses premières contributions porteront d’ailleurs sur le sujet de la crimi- nalisation du VIH et l’affaire Steve Biron. Roger-Luc Chayer a confirmé que ses contributions au Huffington Post Qué- bec n’affecteront pas ses fonctions au Groupe Gay Globe,
“il s’agira en fait d’une nou- velle vitrine pour des sujets très spécialisés qui trou- veront une nouvelle diffu- sion”, déclarait l’éditeur de Gay Globe, heureux de la nouvelle! Roger-Luc Chayer a été le premier journaliste gai à oeuvrer au national à TQS, TVA et au Journal de Montréal.
http://quebec huffingtonpost.ca

Pierre-André Vaillancourt

Sunday, March 11th, 2012

Condamné pour avoir diffamé
et violé une ordonnance de la
Cour Supérieure!
Une partie importante d’une saga judiciaire qui perdure depuis 12 ans vient de connaître un dénouement final avec la condamnation d’un militant gai, Pierre-André Vaillan- court, pour des gestes que le Tribuanl considère graves et en violation avec une entente qu’il signait en 2007.
Cette entente de règlement de 2007 devait mettre un terme définitif à un litige impliquant une association gaie mon- tréalaise et avait été signée par Vaillancourt. Ce dernier déclarait vouloir mettre un terme définitif à tout litige l’op- posant à la Revue Le Point et à son éditeur. Le Tribunal avait alors entériné l’entente, mettant ainsi un terme à une réclamation de plus de 400,000$ et ordonnait aux parties, incluant Vaillancourt, de la respecter.
Or, quelques mois plus tard, Vaillancourt, se servant de l’anonymat de l’Internet, a décidé de poursuivre son combat, dans le maquis, ne sachant pas que le Service de Police de la Ville de Montréal était sur son cas, suite à l’envoi de cour- riels diffamatoires à certains clients de la Revue Le Point.
Poursuivi pour violation de l’accord et atteinte à la dignitié, l’honorable Juge Armando Aznar, de la Cour du Québec, rendait le 13 février dernier une décision punitive contre Vaillancourt et allait jusqu’à mentionner clairement que ce dernier n’avait aucune crédibilité, rejettait entièrement le témoignage de son principal témoin, Éric Vinter, un autre militant associé au Centre Communautaire des Gais et Les- biennes de Montréal, et déclarait que l’Éditeur du Point, Roger-Luc Chayer, n’avait strictement rien à se reprocher dans toute cette affaire.
Selon le jugement publié au http://www.jugements.qc.ca, le Tribunal déclare:
La preuve a révélé que, le 13 août 2009, le défendeur, en uti- lisant un nom qui n’est pas le sien à savoir Manon Legault et en utilisant aussi le nom « [email protected] », a, par courrier électronique, fait parvenir à Mme ABC (confidentiel), une cliente du demandeur, un « copie-collé » d’un article inti- tulé « affaire Chayer », paru en 2001.
Le fait que le défendeur est l’auteur du message trans- mis par courrier électronique a été établi de manière claire et limpide par l’enquête poli- cière qui a été menée par le service de police de la Ville de Montréal et notamment par l’agent de police Benoît Soucy, lequel a témoigné à l’audience. Le fait que le défendeur se soit caché der- rière un faux nom illustre bien qu’il savait vraisembla- blement que ce qu’il faisait n’était pas acceptable.
Au cours de son témoignage devant le Tribunal, M. Vinter a manifesté un partie pris évident en faveur du défen- deur (Vaillancourt) et ce à un point tel que sa crédibilité en a été sérieusement affec- tée. Ceci étant, le Tribunal ne peut retenir le témoignage de M. Vinter. En fait, eu égard à l’ensemble de la preuve, le Tribunal conclut que l’hypo- thèse soumise par le deman- deur voulant que son site Web ait vraisemblablement été piraté ne peut être exclue. De plus, sur cette question, le Tribunal n’a aucune hésita- tion à retenir le témoignage du demandeur de préfé- rence à celui du défendeur et de M. Vinter. Par ailleurs, la preuve a révélé que les agissements du défendeur (transmission du document P-3) étaient principalement guidés par l’animosité qu’il porte au demandeur. L’expli- cation du défendeur à l’effet qu’il n’a pas violé les termes de la Déclaration de désiste- ment et de l’ordonnance pro- noncée en Cour Supérieure parce qu’il ne contrôlait pas le site Web où le document P-3 a été publié est cousue de fil blanc et peu crédible.
Ceci dit, en agissant comme il l’a fait, le défendeur a com- mis une faute génératrice de responsabilité envers le demandeur.
Le Tribunal condamnait finalement Pierre-André Vaillancourt à une sanction de près de 4000$ (incluant frais et dépens). Jusqu’au jour du procès Chayer avait offert de régler sans frais moyennant une lettre d’ex- cuses, ce qu’avait refusé Vaillancourt. Le Tribunal aura été autrement plus sé- vère avec cette sanction!

Nouvelle présen- tation pour le Blogue Le Point

Sunday, March 11th, 2012

Le fil du Presse du Groupe Gay Globe, Le Point, s’est re- fait une beauté toute média- tique et propose désormais ses articles et publications selon un modèle classique de média écrit. Tout y a été étudié afin de permettre la lecture facile des sujets et un classement chronologi- que permettant un accès agréable à cette vaste ban- que de sujets. On peut lire gratuitement les milliers de textes du Point au www. gayglobe.us/blog/

Pourquoi une couverture Betty White?

Sunday, March 11th, 2012

Betty White vient d’avoir 90 ans et ça, c’est déjà un exploit pour un être humain normal. Mais Betty Whyte n’est pas ordi- naire, loin de là. Personnage clé de la série The Golden Girls (Des Femmes en Or), elle est toujours active aujourd’hui à la télévi- sion avec sa participation hebdomadaire à une série américaine Hot in Cleveland.
Mais la couverture de Gay Globe ne lui est pas accordée pour son âge ni pour ses exploits actuels. Personne ne le sait mais la série The Golden Girls, avec Rue McClanahan, Bea Arthur et Estelle Getty (toutes décédée aujourd’hui) a contribuée à dédramatiser de nombreuses questions liées à l’homosexualité et au SIDA dans les années 80, par la dérision.
Quand le jeune Ryan White était banni de partout au début de l’épidémie du SIDA, les Golden Girls passaient un épisode qui expliquait que la maladie n’était pas dangereuse et allaient chercher le coeur du public qui changeait souvent d’opinion par la suite. Les Golden Girls c’est aussi d’avoir été au bout de leurs bonnes inten- tions face aux gais. Personne ne le sait mais les quatre stars avaient tellement à coeur le sort des personnes homosexuel- les que chacune, à sa façon, supportait
Roger-Luc Chayer est journaliste. Il est ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadien- ne des Journalistes (membre en règle), membre de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est communicateur professionnel inscrit à la Toile des Communicateurs du Québec et journaliste-blogueur
au Huffington Post Québec.
soit la recherche SIDA ou soit d’autres causes visant à améliorer la qualité de vie des gais. Bea Arthur croyait que les jeunes homos abandonnés par leurs parents avaient parti- culièrement besoin de son aide. À son décès, elle léguait 300,000$ au Centre Ali Forney de New York qui offre la résidence aux jeu- nes gais sans abris. Rue McClanahan, elle, supportait activement le droit au mariage des gais et en 2009, participait à une émission spéciale en faveur de l’égalité pour les per- sonnes LGB.
Il ne s’agit en fait que de quelques exem- ples qui prouvent que Betty White, adorée et considérée par les gais américains comme la maman de tous les gais, avait droit à sa couverture-hommage de Gay Globe, pour l’ensemble de son oeuvre.

Cartouche Gay Globe Magazine 82

Sunday, March 11th, 2012

GAYGLOBE Édition #82 GRATUIT
CP 172 Rosemont Montréal, Qc H1X 3B7 Téléphone et Fax 514-728-6436
Courriel
[email protected] Web: www.gglobetv.com
Éditeur
Roger-Luc Chayer
Conseillers spéciaux et journalistes Jean-Marie Pottier Lionel Corlay (photographe) Claude Lussier (Finances) Gilles Schaufelberger (Révision et correction) Michel Cloutier (Relations publiques)
©GAYGLOBE 2012 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 2004 562844 / Bibliothèque natio- nale du Canada.
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L’hyper-médiocrité des actualités de TVA

Thursday, March 8th, 2012

Par Roger-Luc Chayer

HYPER MÉDIOCRITÉ DE TVA: J’ai réalisé quelque chose hier qui m’a sauté aux yeux en tombant par hasard sur les nouvelles du poste 22 (ABC) de Burlington au Vermont. Une sous-station de TV avec des journalistes hyper-locaux. J’ai écouté les 10 premières minutes et tout ce dont il était question étaient les meurtres du jour, les procès de viols, les 2 vols avec violence du jour et que des faits divers sans importance à long terme. J’ai sursauté car je trouvais que c’était exactement comme à TVA qui est pourtant, contrairement au 22, une chaîne de télé nationale québécoise, beaucoup plus étendue et avec une responsabilité plus large… Et j’ai réalisé que TVA était dans le fond victime de l’incompétence de certains membres de son personnel qui n’arrivaient pas à élever la nouvelle au dessus des événements quotidiens. TVA se comporte en sous-TV d’une sous-région, sous-développée et a pourtant les moyens des plus grandes télévisions nationales. Ce constat est effrayant! Je reste persuadé que les québécois désirent plus qu’un compte-rendu quotidien des actes violents et des enterrements du jour, qu’ils veulent savoir ce qui se passe aux États-Unis pas juste à Hollywood, que le sort de la Syrie est important pour eux, que les coût du pétrole au Québec sont conditionnés par le Brent et non l’OPEP comme tout le monde le croit et que des recherches santé se font dans tels domaines avec tels résultats tant à Paris qu’à Pékin. Vous souvenez-vous dans les années 70, aux actualités, on présentait les nouvelles selon un certain ordre: On commençait avec les nouvelles internationales, le national et les nouvelles locales avec meurtres etc n’occupaient que quelques minutes, on terminait avec les sports et la météo? C’était logique et la présentation reposait sur un ordre d’importance provenant de la sélection de nouvelles faite par des journalistes compétents. Je pense qu’il faudrait revenir à ces valeurs professionnelles et laisser tomber le spectacle macabre de la violence au quotidien comme source de nouvelles. Les québécois en sortiront mieux informés sur les grands enjeux du monde et sortiront de leur bulle abrutissante actuelle. Quant à Radio-Canada, vous me demanderez: Mais est-ce la SRC et RDI font exactement ce que vous suggérez? Non, pas du tout car encore ici, la nouvelle est présentée en fonction de critères gouvernementaux reliés au mandat pan-canadien de la télé nationale. Plutôt que de prendre le temps de bien nous faire comprendre ce qui se passe ailleurs et de nous rapporter la nouvelle qui risque d’avoir un impact sur nos vies et nos affaires, de l’importer dans nos foyers, on tente de nous informer du sort des pêcheurs de molusques de la région des grands lacs (Ils sont 23 au pays à faire ce métier), on nous raconte en détails les revendications du conseil inuit de Machinbouctuk à 7500km de nous et on nous explique comment on fait pousser des tulipes au milieu des prairies au mois de Janvier. Voilà de quoi intéresser le public… Il y a une place en or au Québec pour une information à la France 2, pour quelque chose de recherché pour les masses et qui ouvre les yeux des auditeurs sur autre chose que le système de justice criminel québécois et l’insurmontable combat de Claude Poirier contre son dentier. Il faut voir plus haut, regarder plus loin et peut-être serons-nous alors la sorte de grand peuple que René Lévesque voyait en nous.

Jugement Roger-Luc Chayer contre Pierre-André Vaillancourt

Tuesday, March 6th, 2012

COUR DU QUÉBEC

CANADA

PROVINCE DE QUÉBEC

DISTRICT DE

MONTRÉAL

« Chambre civile »

N° :

500-22-164824-099

DATE :

Le 13 février 2012

______________________________________________________________________

SOUS LA PRÉSIDENCE DE :

L’HONORABLE

ARMANDO AZNAR, J.C.Q.

______________________________________________________________________

ROGER-LUC CHAYER

Demandeur et défendeur reconventionnel

c.

PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT

Défendeur et demandeur reconventionnel

______________________________________________________________________

JUGEMENT

______________________________________________________________________

[1] Le litige opposant le demandeur au défendeur a pour trame de fond un litige antérieur introduit en Cour Supérieure en 2001 (dossier 500-05-067713-014) opposant le demandeur, Roger-Luc Chayer, à une série de défendeurs dont le défendeur en la présente instance.

[2] Dans le dossier de la Cour Supérieure, le demandeur Chayer reprochait aux défendeurs, dont le défendeur Vaillancourt, d’avoir tenu des propos libelleux, mensongers et diffamatoires à son endroit.

[3] La requête introductive d’instance amendée datée du 17 septembre 2003 déposée par le demandeur Chayer contenait 67 paragraphes et réclamait des défendeurs le paiement d’une somme de 400 000 $ en dommages-intérêts.

[4] L’action en dommages intentée par le demandeur Chayer en Cour Supérieure a été réglée en date du 6 novembre 2007. Ce règlement est constaté par un document intitulé « Déclaration de désistements réciproques et de règlement hors de Cour », ci-après désigné « Déclaration de désistements » (pièce P-1).

[5] Le recours du demandeur Chayer devant la Cour du Québec a pour motif le non-respect des termes de l’entente par le défendeur Pierre-André Vaillancourt.

[6] Le litige opposant les parties devant la Cour du Québec a pour origine, selon le demandeur Chayer, le non-respect des termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure entérinant celle-ci qui ordonnait aux parties de la respecter (pièce P-2).

[7] À ce stade-ci, il convient de reproduire les termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure :

« déclaration de désistements réciproques et de règlement hors de cour

Attendu que le requérant et les intimés Association des lesbiennes et des gais sur internet (ALGI), ci-après appelée ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Carrière, Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et Pierre-André Vaillancourt, désireux de mettre un terme définitif à tout litige les opposant, sans admission de responsabilité et afin d’éviter les coûts et inconvénients d’un procès d’une durée de 18 jours, déclarent la présente cause réglée hors de Cour de la façon suivante :

1. Les parties se désistent de leurs procédures respectives, chaque partie payant ses frais;

2. Les intimés ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Carrière, Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et Pierre-André Vaillancourt s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que toutes informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du présent ligie soient mis hors ligne sur les sites internet dont ils ont le contrôle, et ce dans un délai de 24 heures de la signature de la présente entente, et le requérant s’engage à faire de même pour les sites qu’il a sous son contrôle dans le même délai;

3. Les parties se donnent une quittance mutuelle complète et finale, ainsi qu’à leurs représentants, administrateurs, employés, successeurs et ayants droits de toute réclamation de quelque nature que ce soit découlant ou se rapportant aux faits du présent litige.

(…)

ordonnance

(…)

Le Tribunal donne acte et entérine la déclaration de désistements réciproques et de règlement hors cour signée en date du 6 novembre 2007 et ordonne aux parties de la respecter. »

[8] À la requête introductive d’instance déposée devant la Cour du Québec, le demandeur Chayer allègue, entre autres, ce qui suit :

« 1. Le 6 novembre 2007, les parties mettaient un terme à un long litige en Cour Supérieure dans le dossier numéro 500-05-067713-014 (ci-après ”le litige”) en signant une déclaration de désistement réciproque et de règlement hors cour (ci-après ”l’entente du 6 novembre 2007”) dont copie est produite au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-1;

2. Le même jour, une déclaration de règlement hors cour était homologuée par l’Honorable Nicole Morneau, J.C.S., tel qu’il appert dudit jugement d’homologation produit au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-2;

3. Le litige résultait de la diffusion par les intimés en 2001 de messages internet offensants pour lesquels le demandeur réclamait une somme de 400 000$ alors que les intimés, parmi lesquels le défendeur, s’étaient portés demandeurs reconventionnels pour une somme de 95 000$;

4. La considération principale de l’entente du 6 novembre 2007 apparaît au paragraphe 2 et est à l’effet que :

”Les intimés ALGI, Mario Lalancette, Marie-Claude Lapierre (sic), Paul Lessard, François Daoust, Martin Lapierre et PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT (le défendeur en l’instance) s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour que toutes informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du litige soient mis hors ligne sur les sites internet dont ils ont le contrôle, et ce dans un délai de vingt-quatre (24) heures de la signature de la présente entente, et le requérant s’engage à faire de même pour les sites qu’il a sous son contrôle dans le même délai”;

5. Depuis le 6 novembre 2007, le vieux contentieux qui opposait les parties dans le litige semblait à toutes fins pratiques réglé, mais à sa grande déception, le demandeur a, le ou vers le 13 août 2009, découvert que des courriels anonymes étaient envoyés à des tiers avec en pièces jointes copie ”d’informations se rapportant aux faits du litige”, le tout à l’encontre de l’entente du 6 novembre 2007, copie d’un des dits courriels étant produite au soutien des présentes pour en faire partie intégrante sous la cote P-3;

6. Afin de faire cesser ces atteintes à sa réputation pour une affaire réglée depuis presque deux ans, le demandeur a alors demandé l’intervention de la police de Montréal qui a, à son tour, procédé à des vérifications auprès du serveur de l’auteur du message (P-3) à savoir l’entreprise Vidéotron, pour connaître l’identité de l’auteur de ce message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault);

7. Il est apparu que le défendeur, qui a personnellement apposé sa signature sur l’entente du 6 novembre 2007 (P-1) était l’auteur du message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault) qui communiquait à un tiers certaines des ”informations et échanges entre participants se rapportant aux faits du litige”, le tout en violation manifeste du paragraphe 2 de l’entente du 6 novembre 2007;

8. Le défendeur a agi malicieusement dans le seul dessein de nuire à la réputation du demandeur en faisant resurgir illégalement ”des éléments d’informations et échanges se rapportant au litige” qu’il s’était pourtant engagé à mettre hors de ligne sur les sites internet dont il avait le contrôle;

9. De plus, le défendeur a tenté de camoufler son intervention illégale en agissant de manière anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault), démontrant ainsi clairement la conscience qu’il avait de faire du tort au demandeur;

10. Le demandeur entend prouver à l’audience que le numéro IP correspondant au message anonyme ([email protected]) et/ou signé d’une fausse identité (Manon Legault) est celui du défendeur PIERRE-ANDRÉ VAILLANCOURT;

11. Le demandeur demande réparation des dommages moraux que lui cause le défendeur en ramenant à la surface les éléments d’un contentieux qu’il avait en toute bonne foi voulu régler au moyen de l’entente du 6 novembre 2007 (P-2);

12. Le demandeur évalue donc ses dommages moraux à 12 000$ puisque les envois du défendeur par courriel anonyme ciblaient directement des gens qui connaissaient le demandeur, obligeant ce dernier à expliquer de nouveau autant que faire se pouvait, des événements remontant maintenant à plus de huit (8) ans;

13. Le demandeur demande de plus que le défendeur soit condamné à verser à l’organisme de charité suivant: ”Fondation d’aide directe SIDA MONTRÉAL” une somme de 12 000$, le tout à titre de dommages punitifs conformément à l’article 1621 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 49 (2) de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, vu le caractère intentionnel des actes posés par le défendeur strictement dans le but de nuire au demandeur. »

[9] Le défendeur conteste l’action du demandeur et se porte lui-même demandeur reconventionnel.

[10] En fait, le défendeur ne conteste pas le fait qu’il a transmis par Internet la pièce P-3. Il plaide plutôt qu’en se faisant, il n’a pas contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements intervenue entre les parties en Cour Supérieure puisque le texte de la pièce P-3 n’a pas été publié dans un site Internet « qu’il a sous son contrôle ».

[11] De plus, le défendeur reproche au demandeur d’avoir lui-même contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements ainsi qu’à l’ordonnance de la Cour Supérieure l’entérinant et ce en diffusant publiquement sur Internet des informations concernant certains des faits allégués à la poursuite introduite dans le dossier 500-05-067713-014.

[12] Ainsi, aux paragraphes 29, 30, 31 et 32 de la défense et demande reconventionnelle amendée, le défendeur allègue ce qui suit :

« 29. Au contraire, tel qu’il appert du document intitulé « Dénonciation ou Approbation », pièce D-5, si reproduire dans un courriel la pétition pièce D-4 contrevenait aux termes du Désistement P-1, ce serait plutôt le demandeur qui diffuse publiquement sur internet des informations sur la poursuite dans le dossier 500-05-087713-014 dans ce document découvert par le défendeur le ou vers le 28 avril 2009;

30. Si le demandeur prétend que le défendeur est coupable d’avoir diffusé à une tierce personne « des éléments d’informations et échanges se rapportant au litige », alors le demandeur est d’autant plus « coupable » de l’avoir fait puisqu’il publie des textes sur internet répandant le document qui avait été reproduit dans le courriel P-3;

31. Par ailleurs, en décembre 2009 le défendeur a appris que si on mettait son nom « Pierre-André Vaillancourt » dans le moteur de recherche Google, tel qu’il appert de la pièce D-6, son nom apparaît comme faisant l’objet d’une poursuite judiciaire sur un site appartenant au défendeur, www.gayglobe.us, de même que la Déclaration de désistement réciproque pièce P-1;

32. Des recherches plus approfondies sur internet révèlent que le demandeur, en plus d’avoir lui-même diffusé des « informations sur le litige », a aussi créé un lien internet qui associe le nom du défendeur Pierre-André Vaillancourt avec les mots « poursuite judiciaire, outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs » le tout tel qu’il appert de la pièce D-6. »

[13] Le défendeur allègue avoir subi des dommages en raison des agissements qu’il reproche au demandeur et il réclame donc la somme de 66 800 $ à titre de dommages-intérêts détaillés comme suit :

· Dommages moraux : 25 000 $

· Dommages exemplaires suivant les articles 4 , 5 et 49

de la Charte des droits et libertés de la personne : 25 000 $

· Pertes de revenus : 16 800 $

[14] Le Tribunal signale que le procès dans la présente affaire a duré quatre jours et par moments, la preuve présentée de part et d’autre a été peu pertinente et peu utile.

[15] Ceci dit, de la preuve, le Tribunal retient, entre autres, les éléments suivants.

[16] Parmi les écrits qui ont été communiqués par voie d’Internet dont le demandeur se plaint et qui sont visés dans la poursuite intentée en Cour Supérieure dans le dossier 500-05-067713-014, se trouve le courriel produit sous la cote P-3.

[17] Or, à cet égard, la preuve a révélé que, le 13 août 2009, le défendeur, en utilisant un nom qui n’est pas le sien à savoir Manon Legault et en utilisant aussi le nom « [email protected] », a, par courrier électronique, fait parvenir à Mme Sandrine Viel, une cliente du demandeur, un « copie-collé » d’un article intitulé « affaire Chayer », paru en 2001.

[18] La parution sur Internet du susdit écrit avait été l’un des éléments matériels invoqués par le demandeur dans la poursuite intentée contre le défendeur en Cour Supérieure.

[19] Le fait que le défendeur est l’auteur du message transmis par courrier électronique (pièce P-3) a été établi de manière claire et limpide par l’enquête policière qui a été menée par le service de police de la Ville de Montréal et notamment par l’agent de police Benoît Soucy, lequel a témoigné à l’audience.

[20] La preuve révèle clairement, de l’aveu même du défendeur, qu’il a transmis le courriel par Internet (pièce P-3) à Mme Sandrine Viel et possiblement à d’autres personnes et que l’objectif de cette transmission était de faire connaître une série de faits qui se rapportaient au litige qui l’avait opposé au demandeur en Cour Supérieure.

[21] Le fait que le défendeur se soit caché derrière un faux nom illustre bien qu’il savait vraisemblablement que ce qu’il faisait n’était pas acceptable.

[22] La preuve démontre que le défendeur a transmis le courriel (pièce P-3) dans le but, entre autres, de dénoncer les agissements du demandeur. Toutefois, en se faisant, il a aussi porté atteinte à sa réputation et notamment, en portant à la connaissance de Mme Viel le texte de la pièce P-3 dont l’extrait suivant :

« (…)

Toujours à la quête de sensations pour alimenter son propre média et son propre « Conseil de presse gai », Roger-Luc Chayer viole régulièrement les frontières du droit à l’intégrité des personnes et des institutions. Se disant journaliste, il déforme les faits, ajoute des insinuations, des interrogations qui suggèrent des réponses malicieuses, allant jusqu’à l’invention pure et simple d’événements qu’il traite par la suite sur son média électronique Le National. Aussi, il saisira son propre « Conseil de presse gai » d’un litige dans lequel Le National ou lui-même sont impliqués.

(…) »

[23] Le défendeur prétend qu’il a décidé de faire circuler le texte contenu dans la pièce P-3 après qu’il eut lui-même constaté que le demandeur avait, selon lui, violé les termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure ainsi que de l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure en faisant paraître, en décembre 2008, sur son site Web, un document intitulé « dénonciation ou approbation » (pièce D-5).

[24] Or, relativement à la parution du susdit document (pièce D-5), le demandeur a témoigné à l’effet qu’il ne l’a jamais fait paraître sur son site. Il affirme catégoriquement que son site a été piraté et c’est comme cela que le document s’y serait retrouvé.

[25] Afin d’établir le fait que le demandeur est seul responsable de la parution, sur son site Web, du document (pièce P-5), le défendeur a appelé comme témoin M. Eric Vinter.

[26] La preuve révèle que M. Vinter connaît le demandeur ainsi que le défendeur depuis 1999 approximativement.

[27] M. Vinter a déclaré que le document publié en décembre 2008 sur le site Web du demandeur (pièce D-5) était en fait une copie trafiquée de la pièce D-4, un des documents qui devaient être retirés des sites Internet sous le contrôle des parties aux termes de la Déclaration de désistements déposée en Cour Supérieure.

[28] Au cours de son témoignage devant le Tribunal, M. Vinter a manifesté un partie pris évident en faveur du défendeur et ce à un point tel que sa crédibilité en a été sérieusement affectée. Ceci étant, le Tribunal ne peut retenir le témoignage de M. Vinter à l’effet que M. Chayer a effectivement publié le texte (pièce P-5) sur son site Web.

[29] En fait, eu égard à l’ensemble de la preuve, le Tribunal conclut que l’hypothèse soumise par le demandeur voulant que son site Web ait vraisemblablement été piraté ne peut être exclue. De plus, sur cette question, le Tribunal n’a aucune hésitation à retenir le témoignage du demandeur de préférence à celui du défendeur et de M. Vinter.

[30] Par ailleurs, la preuve a révélé que les agissements du défendeur (transmission du document P-3) étaient principalement guidés par l’animosité qu’il porte au demandeur.

[31] D’autre part, le Tribunal souligne que, après avoir constaté ce qu’il considérait être une violation par le demandeur des termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure, à savoir la publication de la pièce D-5, il ne l’a jamais mis en demeure de la retirer de son site Web.

[32] La réaction du défendeur, agissant sous le couvert d’un faux nom, a plutôt été de faire circuler le document (pièce P-3) en le transmettant à Mme Sandrine Viel, une cliente du demandeur, et ce bien qu’il savait pertinemment bien que le contenu du document était visé par les termes de la Déclaration de désistements ainsi que par l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure.

[33] L’explication du défendeur à l’effet qu’il n’a pas violé les termes de la Déclaration de désistements et de l’ordonnance prononcée en Cour Supérieure parce qu’il ne contrôlait pas le site Web où le document P-3 a été publié le 13 août 2009 est cousue de fil blanc et peu crédible.

[34] À la lecture de la Déclaration de désistements, il apparaît évident que l’esprit de l’entente était que les parties s’engageaient à prendre les dispositions nécessaires pour cesser la distribution et la parution sur Internet des articles et des informations ayant mené au litige. Ainsi, en transmettant par courrier électronique le document (pièce P-3) à Mme Viel, le défendeur savait ou devait raisonnablement savoir qu’il violait l’esprit de l’entente.

[35] Ceci dit, en agissant comme il l’a fait, le défendeur a commis une faute génératrice de responsabilité envers le demandeur.

[36] Sur le plan des dommages, le demandeur réclame un montant de 12 000 $ à titre de dommages moraux. Le demandeur demande aussi que le défendeur soit condamné à payer à l’organisme « Fondation d’aide directe SIDA MONTRÉAL » une somme de 12 000 $ à titre de dommages punitifs conformément à l’article 1621 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 49 al. 2 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.

[37] Le Tribunal estime que la preuve présentée par le demandeur ne révèle pas que l’envoi, par le défendeur de la pièce P-3 par voie de courrier électronique à l’une de ses clientes lui ait causé des dommages moraux d’une ampleur telle que cela justifierait une condamnation à 12 000 $.

[38] En fait, la preuve du demandeur se limite à son seul témoignage sur l’impact qu’a eu sur lui la circulation du document (pièce P-3). Il dit avoir été très affecté par cet événement et ce par du stress, de la fatigue et des problèmes d’estomac. Toutefois, à cet égard, aucune preuve médicale n’a été présentée afin de corroborer ses dires quant à l’existence de ces malaises et quant à l’existence d’un lien de causalité entre ceux-ci et la faute reprochée au défendeur.

[39] Aucun témoin n’est venu corroborer les dires du demandeur quant à l’impact qu’a eu sur lui la circulation de la pièce P-3 et aucune preuve documentaire n’a été déposée pour appuyer son témoignage peu convaincant quant à l’ampleur des dommages qu’il dit avoir subis.

[40] Ceci dit, le Tribunal ne doute pas que la circulation du document (pièce P-3) a affecté le demandeur et lui a causé des dommages moraux. Cependant, considérant la preuve présentée, le Tribunal fixe le montant de ces dommages à 2 000 $.

[41] Quant aux dommages punitifs réclamés par le demandeur, la preuve révèle que le défendeur a, en faisant circuler par courrier électronique la pièce P-3, aussi porté atteinte à sa réputation. À cet égard, la partie du texte reproduite précédemment au paragraphe 22 constitue une atteinte à la réputation.

[42] Cependant, pour que l’atteinte à un droit garanti par la Charte des droits et libertés de la personne[1] (la Charte) puisse donner lieu à l’octroi de dommages punitifs, il faut que l’atteinte soit illicite et intentionnelle.

[43] À cet égard, l’article 49 al. 2 de la Charte prévoit ce qui suit :

« [Dommages-intérêts punitifs] En cas d’atteinte illicite et intentionnelle, le tribunal peut en outre condamner son auteur à des dommages-intérêts punitifs. »

[44] Or, selon la jurisprudence, pour qu’une atteinte soit intentionnelle, il faut que le résultat du comportement fautif soit voulu. Il faut que l’auteur de l’acte ait un état d’esprit qui dénote une volonté de causer les conséquences de sa conduite ou encore qu’il ait agi en toute connaissance des conséquences, immédiates et naturelles ou au moins extrêmement probables que sa conduite engendrera.

[45] À cet effet, dans l’arrêt Syndicat national des employés de l’Hôpital St-Ferdinand (C.S.N.) et al. c. Le Curateur Public et al.[2], la Cour Suprême du Canada, sous la plume de la Juge L’Heureux Dubé, écrit :

« En conséquence, il y aura atteinte illicite et intentionnelle au sens du second alinéa de l’art. 49 de la Charte lorsque l’auteur de l’atteinte illicite a un état d’esprit qui dénote un désir, une volonté de causer les conséquences de sa conduite fautive ou encore s’il agit en toute connaissance des conséquences, immédiates et naturelles ou au moins extrêmement probables, que cette conduite engendrera. Ce critère est moins strict que l’intention particulière, mais dépasse, toutefois, la simple négligence. Ainsi, l’insouciance dont fait preuve un individu quant aux conséquences de ses actes fautifs, si déréglée et téméraire soit-elle, ne satisfera pas, à elle seule, à ce critère.

En plus d’être conforme au libellé de l’art. 49 de la Charte, cette interprétation de la notion d’«atteinte illicite et intentionnelle» est fidèle à la fonction préventive et dissuasive des dommages exemplaires qui suggère fortement que seuls les comportements dont les conséquences sont susceptibles d’être évitées, c’est-à-dire dont les conséquences étaient soit voulues soit connues par l’auteur de l’atteinte illicite, soient sanctionnés par l’octroi de tels dommages: Roy, Les dommages exemplaires en droit québécois: instrument de revalorisation de la responsabilité civile, op. cit., t. I, aux pp. 231 et 232. J’ajouterais que la détermination de l’existence d’une atteinte illicite et intentionnelle dépendra de l’appréciation de la preuve dans chaque cas et que, même en présence d’une telle atteinte, l’octroi et le montant des dommages exemplaires aux termes du deuxième alinéa de l’art. 49 et de l’art. 1621 C.c.Q. demeurent discrétionnaires. »

[46] En l’espèce, vu l’ensemble de la preuve, le Tribunal ne peut conclure que le défendeur a agi avec un état d’esprit qui dénote une volonté de causer les conséquences engendrées par sa conduite et qui justifierait l’octroi de dommages punitifs. Il appert que le défendeur cherchait plus à dénoncer les agissements du demandeur qu’à porter atteinte à sa réputation.

[47] En conséquence, la réclamation du demandeur pour ce qui est des dommages punitifs est rejetée.

[48] En ce qui concerne la demande reconventionnelle du défendeur, le Tribunal est d’avis que celui-ci n’a pas établi, par prépondérance de la preuve, que le demandeur a effectivement contrevenu aux termes de la Déclaration de désistements intervenue en Cour Supérieure ni aux termes de l’ordonnance prononcée par celle-ci.

[49] Tel que déjà mentionné, la preuve ne permet pas de conclure que la parution sur le site Web du demandeur de la pièce D-5, parution que le défendeur lui attribut, a véritablement été publiée à l’instigation du demandeur.

[50] Aux paragraphes 31, 32, 33, 35, 37, 38, 39, 46, 47, 48 et 49 de la défense et demande reconventionnelle amendée, le défendeur allègue ce qui suit :

« 31. Par ailleurs, en décembre 2009 le défendeur a appris que si on mettait son nom « Pierre-André Vaillancourt » dans le moteur de recherche Google, tel qu’il appert de la pièce D-6, son nom apparaît comme faisant l’objet d’une poursuite judiciaire sur un site appartenant au défendeur, www.gayglobe.us, de même que la Déclaration de désistement réciproque pièce P-1;

32. Des recherches plus approfondies sur internet révèlent que le demandeur, en plus d’avoir lui-même diffusé des « informations sur le litige », a aussi créé un lien internet qui associe le nom du défendeur Pierre-André Vaillancourt avec les mots « poursuite judiciaire, outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs » le tout tel qu’il appert de la pièce D-6.

33. En outre, le demandeur donne l’impression que le défendeur a commis des actes criminels.

(…)

35. Un article dans la revue Le Point publiée le 7 janvier 2010, pièce D-8, et qui apparaît sur le site www.gayglobe.us appartenant au demandeur, invoque que le demandeur a écrit des courriels haineux, ce qui n’est pas le cas, et qu’il y a eu enquête policière permettant de traduire le défendeur devant les tribunaux.

(…)

37. En effet, le fait même d’associer le nom du défendeur avec des termes tels que « outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs, haine, accusations graves » avant même qu’un jugement soit rendu dans le présent dossier, fait preuve de la mauvaise foi du demandeur.

38. En exposant le défendeur dans les articles pièces D-7 et D-8, le demandeur ne cherche qu’à humilier le défendeur et à le harceler.

39. En allant jusqu’à publiquement condamner le défendeur et en introduisant la présente procédure, il appert clairement que le demandeur ne cherche qu’à faire taire les critiques qui osent faire la lumière sur les débordements du demandeur et ainsi empêcher le libre cours des discussions sur internet.

(…)

46. La publication d’articles par le demandeur à propos du défendeur, pièces D-7 et D-8, la diffusion de la requête introductive d’instance sur internet ainsi que la création par le demandeur de mots associant le défendeur avec les mots « outrage au tribunal, dommages moraux et punitifs, haine, accusations graves » causent de graves dommages à la réputation du défendeur, en plus de lui créer de l’angoisse et du stress.

47. Les allégations vexatoires diffusées par le demandeur dans différentes revues et sites internet ont gravement affecté le défendeur qui souffre d’une forme avancée de la sclérose en plaques, tel qu’il appert de l’évaluation médicale du Dr. Marc Girard, neurologue, pièce D-9.

48. Même si le défendeur était conscient que les allégations du demandeur étaient fausses, le défendeur s’est senti atteint dans sa dignité, puisque son intégrité et sa probité ont été mises en doute aux yeux du public à cause des allégations apportant le discrédit sur le demandeur.

49. En invoquant que le défendeur a commis outrage au tribunal, sans aucune condamnation, le demandeur commet un acte de diffamation intentionnel et a contrevenu de façon expresse aux droits du défendeur prévus aux articles 3 et 35 du Code civil du Québec et aux articles 4 , 5 et 23 de la Charte des droits et libertés de la personne. »

[51] Or, relativement aux susdits faits allégués, la preuve ne permet pas de conclure que le demandeur est responsable, de quelque façon que ce soit, du fait que le nom du défendeur apparaît sur le moteur de recherche « Google » avec références à des hyperliens.

[52] De plus, relativement à cette question, la seule incorporation dans un texte d’un hyperlien renvoyant à des soi-disant propos diffamatoires, s’il en est, n’équivaut pas nécessairement à la diffusion de ceux-ci.

[53] À cet égard, dans Crookes c. Newton[3], la Cour Suprême du Canada, sous la plume de la Juge en chef McLachlin et du Juge Fish, écrit ce qui suit :

« [48] … À notre avis, la combinaison du texte et de l’hyperlien peut, dans certaines circonstances, équivaloir à la diffusion des propos diffamatoires auxquels ce dernier renvoie. Il faut conclure à la diffusion de propos diffamatoires par le biais d’un hyperlien s’il ressort du texte que l’auteur adopte les propos auxquels l’hyperlien renvoie, ou y adhère. Si le texte indique qu’il souscrit au contenu auquel renvoie l’hyperlien, l’auteur sera alors responsable du contenu diffamatoire. Il faut démontrer que le défendeur adopte les mots ou les propos diffamatoires, ou y adhère; le simple renvoi général à un site Web ne suffit pas. Ainsi, le défendeur qui renvoie à un site Web anodin en approuvant le contenu ne verra pas sa responsabilité engagée si ce dernier est ultérieurement modifié par l’ajout de propos diffamatoires.

[49] Conclure à la diffusion dans les cas où l’auteur adopte les propos diffamatoires contenus dans un site Web ou y adhère est conforme aux règles générales du droit en matière de diffamation. Pour reprendre les propos de la Cour dans Hill c. Église de scientologie de Toronto, [1995] 2 R.C.S. 1130 , au par. 176:

L’auteur d’un libelle, celui qui le répète, et celui qui approuve l’écrit, se rendent tous trois coupables de libelle diffamatoire. La personne qui prononce pour la première fois la déclaration diffamatoire et celle qui exprime son accord sont toutes deux responsables du préjudice.

[50] Bref, selon nous, l’hyperlien équivaut à de la diffusion s’il ressort du texte qui le contient, interprété en fonction de son contexte, que l’auteur adopte le contenu auquel il renvoie, ou y adhère.

[51] Certes, la règle traditionnelle en matière de diffusion n’exige pas que la personne qui diffuse le contenu approuve celui-ci; il suffit qu’elle le communique à un tiers. Or, la norme de l’adoption des propos ou l’adhésion à ceux-ci que nous proposons d’appliquer aux renvois diffère de cette règle sur le plan conceptuel. En effet, le simple renvoi à des propos sans pour autant les adopter ou y adhérer n’est rien de plus qu’un renvoi neutre sur le plan du contenu. On peut considérer que l’adoption du contenu auquel mène un lien figurant dans un texte, ou l’adhésion à ce contenu, incorpore effectivement le contenu diffamatoire dans le texte. Il en résulte donc que le texte englobe le contenu diffamatoire auquel renvoie l’hyperlien. Ainsi, l’hyperlien, conjugué aux mots et au contexte qui l’encadrent, cesse d’être un simple renvoi, et le contenu auquel il renvoie devient partie intégrante du texte qui l’incorpore. »

[54] En l’espèce, le défendeur n’a pas établi que le demandeur a posé un acte délibéré afin de diffuser des propos diffamatoires le concernant.

[55] Par ailleurs, en ce qui concerne la parution sur Internet des pièces D-7, D-7.1 et D-8 dont se plaint le défendeur, la preuve révèle que le demandeur a bel et bien publié les documents sur son site Web (gay globe). Cependant, le contenu de ces textes n’est pas diffamatoire pour le défendeur. En substance, ils ne font que référer, sans nuance et parfois de façon erronée, au fait que le défendeur a, selon le demandeur, contrevenu à la Déclaration de désistements et à l’ordonnance prononcée par la Cour Supérieure le 6 novembre 2007 et qu’il est poursuivi en dommages-intérêts en raison de cette violation alléguée.

[56] La preuve ne permet pas de conclure que le demandeur a cherché à humilier le défendeur ni à le harceler ni que l’introduction de l’action devant la Cour du Québec avait pour objectif de priver le défendeur de son droit de discourir sur Internet.

[57] Enfin, même si le défendeur n’a pas établi que le demandeur a commis une faute génératrice de responsabilité, le Tribunal constate qu’il n’a pas démontré que son état de santé s’est détérioré en raison des agissements du demandeur ni qu’il a subi une perte de revenus en résultant.

[58] Enfin, considérant les principes dégagés par la jurisprudence en matière de dommages punitifs, le Tribunal est aussi d’avis que le défendeur n’a pas établi que le demandeur a agi avec l’intention de nuire à sa réputation ou à son honneur ou à sa dignité au sens de l’article 49 al. 2 de la Charte.

[59] Dans ces circonstances, la demande reconventionnelle du défendeur est rejetée.

PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

ACCUEILLE en partie l’action du demandeur.

CONDAMNE le défendeur à payer au demandeur la somme de 2 000 $ avec intérêts au taux légal ainsi que l’indemnité additionnelle prévue à l’article 1619 du Code civil du Québec à compter de l’assignation.

REJETTE la demande reconventionnelle du défendeur.

LE TOUT, avec les entiers dépens.

__________________________________

ARMANDO AZNAR, j.c.q.

Me Claude Chamberland

ASSELIN, CHAMBERLAND

Avocat du demandeur et défendeur reconventionnel

Me Claudette Dagenais

DJB AVOCATS

Avocate du défendeur et demandeur reconventionnel

Dates d’audience :

Les 13, 14, 15 et 16 septembre 2011.

Steeve Biron et la désinformation de CHOI/RadioX FM de Québec

Sunday, March 4th, 2012

Dans l’art de la désinformation, CHOI-FM/RadioX de Québec vient de se positionner comme championne suite à la diffusion d’une émission portant à l’origine sur l’affaire Steeve Biron mais qui s’est transformée en une exécution publique du principal intéressé. Steeve Biron étant accusé de voies de fait graves pour ne pas avoir mentionné son statut sérologique à ses partenaires se sachant atteint du VIH, selon l’acte d’accusation.

Faisant fi de toute éthique et du Code civil, l’animateur Stéphane Dupont et ses deux complices y sont allés vendredi le 2 mars dernier d’une charge contre Biron qui n’avait plus rien à voir avec l’information journalistique, qui violait l’ensemble des règles déontologiques en vigueur au Québec et qui, clairement, diffamaient Biron par désinformation. Biron a fait les frais de cette envolée de préjugés, de rumeurs et de récits moralisateurs fondés visiblement sur la haine des gais et sur l’incompétence crasse des personnes responsables non seulement du micro de CHOI mais de la mise en ondes.

Par exemple, tout au long de cet échange de trois minutes environ qui, malheureusement, était diffusé en direct sur les ondes de CHOI au 98,1 FM, on déclarait que Steeve Biron, était un criminel, qu’il possédait un casier judiciaire en matière criminelle, qu’il était “homosexuel”, qu’il avait des relations sexuelles avec des “homosexuels”, qu’il avait contaminé quelques hommes du VIH (on le répète tout au long du segment en y mettant toute l’importance possible), que c’était prouvé, qu’il manipulait le système de justice pour éviter un procès. On annoncait comme des faits établis des théories sur la façon de fonctionner de Biron, que Biron avait déjà été jugé pour la même chose (comme s’il était un récidiviste), qu’il avait réussi à obtenir un report de son procès vu la maternité d’un médecin (on confond d’ailleurs le rôle d’un médecin ordinaire avec celui de médecin-expert) le tout, malgré la présence au dossier de deux ordonnances de non-publication émises par la Cour du Québec et la Cour Supérieure de Québec! Les faits énoncés par Dupont (l’animateur) sont d’une gravité extrême, il fallait donc évidemment qu’ils aient été vérifiés au préalable avant diffusion. Mais voilà, CHOI a choisi de désinformer ses auditeurs en énonçant une longue série de faux renseignements, donnant à la rumeur la puissance factuelle d’une information légitime, utilisant la diffamation comme un outil éthique reconnu tout cela, sans jamais avoir vérifié une seule de leurs affirmations auprès de l’avocat de Biron ou de Biron directement.

Ce qui devait être une émission probablement informative s’est transformée en l’expression d’une haine pure à l’endroit de Biron et des gais, reposant sur des faits fictifs et clairement inventés!

N’importe quel journaliste ordinaire, maîtrisant raisonnablement son éthique et son droit aurait procédé à de simples vérifications factuelles avant de lâcher ça au public comme l’ont fait les trois désinformateurs de CHOI. Avec une simple vérification au Palais de justice de Québec, auprès de l’avocat de Biron Maître Bernier ou auprès d’une organisation gaie ou d’un média gai, on aurait découvert que:

On parle des membres de la communauté gaie comme des “homosexuels”, qui est le terme médical qui n’est plus utilisé depuis au moins 30 ans pour qualifier les gais, démontrant la mépris qu’ils portent envers des personnes, hommes et femmes gais, qui se sont battus pendant des années pour que le terme “homosexuels”, ne soit plus utilisé. N’importe quel média gai ou organisation de la communauté aurait pu aviser Dupont que le terme est méprisant et généralement utilisé par les agresseurs homophobes qui s’en prennent physiquement aux gais.

De plus, Steeve Biron n’a aucun dossier criminel et n’a jamais bénéficié d’un pardon effaçant un hypothétique casier judiciaire antérieur. Une simple vérification téléphonique au greffe criminel et pénal du Palais de justice de Québec l’aurait confirmé.

Dans les procédures contre Steeve Biron, il n’a jamais été question de contamination de qui que ce soit par Biron. Cette information ne repose sur aucun fait réel et Biron n’est pas accusé d’avoir contaminé “quelques hommes”, les procédures au dossier sont claires à ce sujet. Il est inculpé selon l’article 268 et suivants du Code criminel (Voies de fait graves sans lésions corporelles). Cette cause ne concerne donc nullement un cas de transmission de VIH, encore une fois la simple lecture des procédures ou des actes d’accusation aurait été facile. L’annonces faite par Dupont “d’hommes contaminés par Biron” est totalement fausse!

Quant à la prétendue manipulation du système pour éviter un procès en invoquant la maternité de son médecin, ceci est d’autant plus faux que le juge responsable de la gestion d’instance a clairement dit qu’il reportait l’audition puisque la Cour Suprême du Canada devait se prononcer sous peu quant aux critères de criminalité dans les causes de VIH. La maternité étant secondaire et n’affectant en rien la date de décision de la Cour Suprême, d’autant que le médecin en question témoigne pour la Couronne et non pour Biron, tout le contraire de ce qu’a affirmé CHOI!

L’affirmation à l’effet que Biron serait un récidiviste car il aurait déjà été jugé pour la même chose dans le passé est totalement fausse aussi. Biron n’a jamais été condamné de quelque crime que ce soit et encore moins accusé de voie de fait grave! L’ensemble du traitement fait par CHOI le 2 mars quant à Steeve Biron était un gâchis professionnel qui ne peut trouver aucun justificatif ni dans la documentation en Cour, ni dans les règles déontologiques du Conseil de Presse du Québec qui oblige les journalistes à vérifier leurs informations avant de les diffuser. Je connais bien le dossier ayant été le journaliste-lead dans cette affaire qui a été enquêtée par Gay Globe dès les premiers jours. Mais il ne s’agissait pas de la première violation de l’éthique avec CHOI dans ce dossier.

Il y a quelques mois, CHOI invitait une prétendue victime de Biron a une entrevue, qui s’est vite transformée en lynchage de l’auteur de ces lignes, responsable de l’enquête ayant démontrée que l’individu avait possiblement menti dans sa plainte policière et ses déclarations lors de l’enquête policière subséquente.

CHOI savait pourtant qu’une ordonnance de non-publication quant à l’identité de son invité m’empêchait de répliquer avec les faits précis concernant cette personne sous peine de me voir accusé moi-même. Malgré cela, CHOI laissait faire son invité dans ce qu’elle savait être une violation grave de la déontologie journalistique et du droit à la réputation d’un individu. La radio m’accordant par la suite une courte réplique et retirant l’émission de ses archives Internet puisqu’elle avait été avisée de notre intention de la poursuivre.

La réplique actuelle de Steeve Biron ne devrait pas tarder si on se fie à notre entretien du 4 mars. Biron, outré de la nature des fausses informations à son sujet et choqué par l’annonce de contaminations qui n’existent pas a demandé à son avocat de mettre en demeure CHOI de se rétracter entièrement de ses propos, une action en diffamation est sérieusement considérée.

Le Conseil de Presse du Québec sera aussi consulté via une plainte en éthique. Enfin, le CRTC, responsable du permis de radio donné à CHOI, recevra une plainte officielle sous peu. CHOI ayant déjà fait l’objet d’un retrait de permis en 2004 pour la diffusion de fausses informations et propos haineux….

Le public est en droit de recevoir de CHOI, à tout le moins, une information réelle et exacte. Est-ce que l’affaire Biron en sera le vecteur?

Premier texte de Roger-Luc Chayer dans le Huffington Post Québec

Tuesday, February 21st, 2012

http://quebec.huffingtonpost.ca/roger-luc-chayer/vih-steve-biron_b_1291429.html?ref=canada-quebec