Posts Tagged ‘canada’

Le fonds Sentry triche?

Saturday, November 14th, 2009

Le fonds de revenus mensuels canadien Sentry Select est en passe
de devenir le plus rentable au Canada et ce, en lʼespace de seulement
5 ans, dʼaprès les données publiées sur le site web du fonds, au http:
//sentryselect.com/french/mf_ci.html.
Dʼabord créé pour suppléer aux faibles rendements des placements ré-
guliers réputés plus stables comme les bons du trésor, les placements à
1.25% ou les actions comme celles de Bombardier ou Nortel qui sont
descendues de 97% en quelques mois, Sentry Select est devenu en 5 ans
la référence en matière de placements relativement sécuritaires à haut
rendement.
Ne jamais se fier aux apparences
Alors que nous étions en train de travailler sur ce dossier, au moment de
calculer le rendement en fonctions des informations en notre possession, une
petite erreur, suivie dʼune seconde plus importante a été découverte dans les
calculs de Sentry. Sur le site, on indiquait un rendement de près de 12% pour
le trimestre antérieure mais en y regardant de plus près, puisque nous avions
nous-mêmes un porte-feuille avec eux, il était impossible, vu des pertes inter-
nes de 10 à 25%, que le rendement soit à +12%.
Après avoir porté plainte à Sentry sur les informations contenues sur son site
web, voici ce qui a réellement été découvert: Même si le trimestre était termi-
né depuis des lustres, on persistait à publier un rendement qui ne correspondait
pas au trimestre en cours, mais plutôt à un trimestre constitué des meilleurs
mois. Et même avec ce calcul tordu et injuste pour les investisseurs qui se
fient à ce rendement pour se décider à confier leur argent à Sentry, on arrivait
à un pourcentage erronée qui était expliqué par Sentry comme résultant dʼune
erreur humaine.
Une simple erreur humaine qui constituait dans les faits une fausse représen-
tation majeure qui affectait drôlement le véritable rendement. Alors que sur le
site web de Sentry, dʼaprès leurs calculs, nous pouvions croire que nous étions
gagnants au bout de deux mois avec eux, dans les faits, nous perdions 200$ sur
un placement de 10,000.00. Non seulement nous étions loin des rendements
de 12% annoncés, nous perdions de lʼargent à cause de leurs fausses informa-
tions! Comme quoi, même quand ça a lʼair sérieux, les Norbourg de ce monde
continuent à nous arracher notre bien par des moyens très douteux! Prudence…
Statistiques
en date du 20 septembre 2005
Valeur actuelle:   $15.78
Changement quotidien $:  -$0.10
1 jour:    -0.64%
7 jours:    0.36%
Mois à ce jour:   2.08%
30 jours:   4.61%
Année à ce jour:   20.32%
————————————————————————
Retours en date du 31 août, 2005
Fond  Moyen. Groupe  Index*
1 mois  2.02%  1.70%  1.70%
3 mois  11.08%  9.81%  9.74%
6 mois  10.27%  8.40%  8.62%
1 an  36.71%  29.61%  29.17%
3 ans  27.81%  20.56%  20.04%
5 ans  n/d  16.11%  16.00%
10 ans  n/d  n/d  12.50%
15 ans  n/d  n/d  10.96%
20 ans  n/d  n/d  10.21%
Depuis création  22.45%  n/d
3 ans risque  9.10  7.90  7.16
3 ans beta  1.24  1.03  1.00
Composition par entreprises
Canadian Oil Sands Trust 3.69%
BFI Canada Income Fund 2.42%
CCS Income Trust 2.32%
Keyera Facilities Income Fund 2.32%
RioCan Real Estate Investment 2.16%
Yellow Pages Income Fund 2.11%
Vermilion Energy Trust 2.06%
Acclaim Energy Trust 2.03%
Bonavista Energy Trust 1.87%

Maladie mentale au Canada

Saturday, November 14th, 2009

Une hospitalisation sur sept au Canada
concerne la maladie mentale
Six pour cent des 2,8 millions de séjours à lʼhôpital au Canada en 2002-
2003 concernaient des patients chez qui on avait posé un diagnostic pri-
maire de maladie mentale. Cʼest ce que révèlent des données publiées ce
matin par lʼInstitut canadien dʼinformation sur la santé.
Ces séjours en centres hospitaliers étaient dʼune durée de plus du double,
en moyenne, de celle des hospitalisations non liées aux maladies menta-
les.
Lʼune de leurs caractéristiques importantes est quʼelles ont tendance à se
produire pendant les principales années dʼactivité des patients, soit lors-
quʼils sont âgés de 25 à 55 ans.
Les hospitalisations pour cause de maladie mentale découlent
souvent dʼune période de grave instabilité mentale, de laquelle le patient
peut mettre beaucoup de temps à récupérer. Par exemple, les hommes
présentant un diagnostic de schizophrénie sont habituellement hospitali-
sés à lʼadolescence ou au début de lʼâge adulte, ce qui peut interrompre
leur formation scolaire et leur accès au marché du travail.
Lors de la période étudiée, la schizophrénie était responsable des séjours
moyens les plus longs et les patients atteints de cette maladie étaient plus
susceptibles que tout autre groupe dʼavoir été traités dans un hôpital psy-
chiatrique plutôt que général.
Cependant, ce sont les troubles de lʼhumeur qui touchaient le plus grand
pourcentage de patients hospitalisés en raison dʼune maladie mentale.
Références: Toutes les personnes qui souhaitent en savoir plus sur
la maladie mentale ou les troubles de lʼhumeur peuvent contacter
les spécialistes de la revue Le Point qui annoncent sur cette page en
toute confiance. Mitchel St-Cyr et Guy Forest sont des collaborateurs
de longue date du Point, nʼhésitez pas à leur confier vos questions et
surtout, vos problèmes…

Logo du Canada

Saturday, November 14th, 2009

Méfait sur un bien public de moins de $5,000.00
Denis Dubé accusé…
Le hasard fait parfois bien les choses. Dans le cas présent, alors que nous
ne savions rien de lʼaventure judiciaire de M. Denis Dubé, Le Point pré-
sentait dans sa dernière édition, un dossier sur la découverte de chaînes
sur la licorne, censée représenter le Québec au sein du Canada. Nous ex-
primions alors notre opinion sur la base dʼobservations et nous question-
nions sur cette chaîne qui figure autour du cou de la licorne alors que le
lion, représentant les canadiens anglais, était quant à lui tout à fait libre.
Suite à la publication de cette nouvelle, nous recevions un courrier
électronique nous informant quʼun dénomé Denis Dubé sʼétait
retrouvé accusé au criminel pour avoir osé retirer la chaîne de la
licorne, sur une statue fédérale, rue Université à Montréal.
Non seulement on avait accusé au criminel le pauvre bougre, ce qui est
prévisible quand on sʼen prend à un bien public, même si le geste est
politique, on a obligé M. Dubé à se soumetttre, de force, à un examen
psychiatrique, avant même quʼil soit accusé officiellement. Le Point a
tenté dʼen savoir plus sur ce dossier et sur les raisons invoquées par la
couronne pour forcer cette personne, qui nʼest vraissemblablement pas à
lʼorigine dʼun geste violent, à se soumettre à un examen psychiatrique,
au même titre quʼun meurtrier sauvage mais nous sommes sans nouvelles
de notre correspondante depuis son premier courriel.
Que certaines personnes veuillent poser un geste dʼéclat, politique, pour
attirer lʼattention du public sur une question intéressante et quʼelle soit
accusée de méfait ne choquera personne, cʼest normal. Mais quʼune
personne soit considérée comme folle ou que lʼon remette en question
son intelligence simplement parce quʼelle sʼen prend à une image
du gouvernement fédéral dégradante pour les francophones de cette
belle nation, là, nous pouvons nous questionner car, à moins que lʼon
découvre autre chose dans ce dossier, tout porte à croire que dès quʼil
sʼagisse de défendre le fait français au Canada, il faut être fou! Les
jeunes qui sʼadonnent aux milliers de graffitis à Montréal ne sont
jamais soumis à des examen psychiatriques eux, intéressant non?

Zoothérapie au Canada

Saturday, November 14th, 2009

Au Canada, environ 50 % des ménages ont un animal domesti-
que, tandis quʼen France, on dénombre environ 200 000 chiens, à Paris
seulement. Notre engouement pour les animaux ne cesse dʼaugmenter.
Ainsi, pendant que certaines de ces bonnes bêtes sont de fidèles compa-
gnons, il nʼest pas surprenant que dʼautres deviennent « thérapeutes ».
La zoothérapie, ou thérapie assistée par lʼanimal, est un programme
structuré dʼinterventions ou de soins quʼun thérapeute prodigue à son
patient, avec lʼaide ou en présence dʼun animal. Elle vise à maintenir ou
à améliorer la santé des personnes souffrant de divers troubles, aussi bien
physiques que cognitifs, psychologiques ou sociaux.
La zoothérapie diffère de ce que lʼon appelle les activités assistées par
lʼanimal (AAA) qui sont plutôt destinées à motiver, éduquer ou divertir
des personnes. Contrairement à la zoothérapie, les AAA qui sont prati-
quées dans divers contextes (thérapeutique, scolaire, carcéral ou autre)
nʼont pas de visées spécifiquement thérapeutiques, même si elles sont
bénéfiques pour la santé. Bien que certains intervenants en AAA soient
des professionnels de la santé, ce nʼest pas une condition essentielle,
comme cʼest le cas en zoothérapie. Le fait dʼavoir un animal domestique
nʼest pas à proprement parler de la zoothérapie. Nous en traitons tout de
même dans cette fiche puisque de nombreuses études ont démontré les
bienfaits que cela peut avoir sur la santé : réduction du stress, meilleure
récupération postopératoire, diminution de la pression artérielle, etc.
Dʼhier à aujourdʼhui
Les premiers écrits 11 sur lʼusage thérapeutique des bêtes indiquent
quʼon se servait des animaux de la ferme en traitements complémentai-
res chez les patients souffrant de troubles psychiatriques. Toutefois, ce
sont les infirmières qui ont implanté la pratique en milieu thérapeutique.Florence Nightingale, fondatrice des techniques infirmières mo-
dernes, fut lʼune des pionnières dans lʼemploi dʼanimaux pour améliorer
la qualité de vie des patients. Durant la guerre de Crimée (1854-1856),
elle gardait une tortue à lʼhôpital parce quʼelle savait, pour avoir observé
le comportement des animaux depuis sa tendre enfance, que ceux-ci
avaient le pouvoir de réconforter les gens et de diminuer leur anxiété.
Sa contribution a été reconnue par le psychiatre américain Boris M.
Levinson, que lʼon considère comme le père de la zoothérapie. Au cours
des années 1950, il fut lʼun des premiers à rapporter le bien-fondé de
lʼutilisation dʼanimaux de compagnie dans le traitement des troubles
psychiatriques. De nos jours, la zoothérapie ainsi que les activités in-
cluant la présence dʼun animal se retrouvent dans une variété de cadres
thérapeutiques. Plusieurs organismes,12 à 14 qui en font la promotion,
aident les établissements de santé à mettre sur pied des programmes et à
former des professionnels dans le domaine.
Le « pouvoir » de lʼanimal
Selon plusieurs chercheurs, le pouvoir thérapeutique de la zoothérapie découlerait
de la relation humain-animal qui contribue à augmenter lʼestime de soi et à combler
une part de nos besoins psychologiques et émotionnels, comme ceux de se sentir
aimé « inconditionnellement », de se sentir utile, dʼavoir un lien avec la nature, etc.
À cause de la sympathie spontanée quʼéprouvent bon nombre de per-
sonnes envers les animaux, on considère que leur présence est un im-
portant facteur de réduction du stress, un soutien moral pour surmonter
un moment difficile (comme un deuil), ainsi quʼun moyen de sortir de
lʼisolement et de communiquer ses émotions. On croit aussi que la pré-
sence de lʼanimal a un effet catalyseur1 qui peut contribuer à modifier
le comportement de lʼindividu et servir dʼinstrument de projection. Par
exemple, dans le cadre dʼune psychothérapie, il se peut quʼune personne
qui perçoit de la tristesse ou de la colère dans le regard de lʼanimal pro-
jette en réalité son propre sentiment intérieur sur celui-ci.
Chien, cheval, chat, mouffette, poisson…
En zoothérapie, on utilise très souvent le chien à cause de sa nature
obéissante, de la facilité à le transporter et à lʼentraîner, et aussi parce
quʼen général les gens ont de la sympathie pour les chiens. Toutefois,
on peut tout aussi bien utiliser un poisson rouge quʼun chat, des ani-
maux de ferme (vache, cochon, etc.) quʼune tortue! Selon le besoin
du zoothérapeute, certains animaux apprennent à exécuter des mou-
vements particuliers ou à répondre à des commandes spécifiques.

Canada contre Vatican: réactions

Saturday, November 14th, 2009

À la suite de la publication de notre dossier portant sur les
contradictions entre le discours du Vatican et le comportement
de ses prêtres criminalisés, dans notre dernière édition, de nom-
breuses réactions de lecteurs ont été reçues à la rédaction et
nous tenterons dans cette page dʼy répondre le mieux possible.
Pourquoi être si sévère avec lʼÉglise catholique et ne pas parler des
abus des autres religions?
Le Point: Parce quʼil faut être complètement aveugle pour ne pas avoir
compris quʼau Québec, en 2005, dès quʼil est question de commenter les
fondements de la religion juive ou les comportements des musulmans,
on se fait traiter de raciste automatiquement. Dès quʼun député ou un
juge questionne la morale dʼun haïtien qui invoque le vaudouisme pour
se défendre dʼaccusations criminelles, il est systématiquement accusé
dʼêtre raciste.
Pas facile dans ce contexte social de parler des exactions commises au
nom de Mahomet ou de manifester son désaccord avec certaines tolé-
rances sexuelles des bouddhistes sans que les adeptes de ces religions ne
prennent rien en compte du propos publié pour simplement sʼattaquer au
geste de publication considéré comme raciste nonobstant quoi que ce soit
dʼautre. Il sʼagit manifestement dʼune injustice qui nuit globalement
à la liberté de presse en général mais qui vient aussi nous empêcher
dʼexercer le rôle de «chien de garde» souvent invoqué par les journa-
listes pour oeuvrer dans le domaine de lʼenquête. Devant des difficultés
trop souvent observées au Québec, il a été décidé de ne pas entrer dans le
débat des abus sexuels des autres religions parce que nous considérons
que la Loi ne nous protège pas assez, voilà tout!
Dʼoù tirez-vous les dossiers criminels des prêtres pour votre article?
Le Point: facile, après le mot sexe dans les moteurs de recherche comme
Google ou yahoo, les mots prêtres criminels sont presque les plus po-
pulaires. Sur Google en anglais, avec les mots «criminal priests» nous
avions 612,000 références alors que dans la version française, 22,800
références sur le sujet. Cette partie de notre travail a été malheureuse-
ment très facile.
Est-ce que des lecteurs se sont avancés pour faire connaître leurs
intentions de porter plainte contre lʼÉglise catholique pour propos
haineux contre les homosexuels?
Le Point: Oui, un seul nous a contacté pour nous dire quʼil connaissait
quelquʼun qui avait lʼintention de le faire mais est-ce quʼil le fera. Nous
profitons de lʼoccasion pour mentionner à nouveau que si un lecteur
souhaite porter une telle plainte, nous aimerions le savoir afin de suivre
le dossier de près. Nʼhésitez pas à communiquer avec la rédaction pour
nous transmettre une telle nouvelle.
Quelles ont été les principales réactions suite à ce dossier de la part
de vos lecteurs?
Le Point: Elles ont été très variées mais toujours logiques et formu-
lées au Point avec intelligence et respect. La majorité des réactions
questionnaient lʼimage donnée de lʼéglise et ces lecteurs souhaitaient
rappeler que lʼéglise était aussi à lʼorigine de bonnes choses. Nous
sommes évidemment tout à fait en accord avec ces affirmations, le sujet
de lʼarticle portait spécifiquement sur un sujet et non sur lʼensemble des
faits et gestes de lʼéglise. Dʼautres voulaient exprimer leur dégoût face
aux comportements criminels et pédophiles de certains prêtres et avaient
des expériences à partager alors que certains, dont un prêtre, nous ont
contacté pour nous féliciter du courage démontré dans le traitement
dʼun dossier très sensible. Voilà essentiellement les réactions à ce jour.

jean-luc romero

Saturday, November 14th, 2009

Le célèbre politicien français, auteur de plusieurs ouvrages littéraires
sur le SIDA et la politique, était de passage au Québec en mai et
participait du coup à de nombreux événements gais dont le festival
AlternʼArt de Québec ou quelques rencontres avec des groupes
communautaires de Montréal. Suite à sa visite, Monsieur Romero
a accepté de répondre aux questions du Point et de nous brosser un
compte rendu de ses rencontres.
Vous revenez tout juste dʼun périple en sol québécois, quels étaient les
objectifs de cette visite ?
Ils étaient double : dʼune part, rencontrer les acteurs de la lutte contre le
sida pour échanger sur nos politiques et même collaborer et dʼautre part,
participer à la première édition du festival gay et lesbien AlternʼArt à
Québec.
Ce voyage nʼétait pas votre premier en sol québécois, quʼest-ce qui vous
attire vers le Québec ?
Jʼai le Québec au cœur. Cʼest une province que jʼadore. Vous avez un sens
de lʼhospitalité hors norme et jʼapprécie la grande tolérance de la société
québécoise. Vous êtes un exemple pour lʼhomme politique français que je
suis.
Le nom de Romero est très connu en France, avez-vous remarqué
que vous aviez une certaine notoriété au Québec et si oui, comment
expliquez-vous cela ?
Cʼest vrai que je suis un peu connu au Québec et cʼest, en partie, grâce
au Point et aux médias gays, mais aussi à Radio-Canada et aux radios
communautaires qui relatent régulièrement mes actions en France et
présentent mes livres, notamment «On mʼa volé ma vérité», «Virus de vie»
et le dernier «Je nʼai jamais connu Amsterdam au printemps». Jʼai été surpris
de lire dans plusieurs magazines des comptes-rendus de la cérémonie de
remise de la Légion dʼHonneur qui mʼa été donnée récemment en France.
De plus, cʼest toujours émouvant de voir quʼon trouve mes livres au Québec
et jʼavoue avoir ressenti une certaine fi erté en voyant, dans la vitrine de
la grande librairie Pantoute à Québec, mes ouvrages et des fl yers pour la
conférence que jʼorganisais dans cette belle ville.
Vous avez été déclaré «Homme politique de lʼannée» en 2001 par le
magazine VSD en France, comment expliquez-vous quʼun homme
politique puisse être aussi populaire dans un climat politique
habituellement très cynique dans les pays francophones ?
En France, malgré ce vote, je ne suis pas populaire chez tout le monde !
Mais, je crois avoir un peu la confi ance des jeunes qui trouvent mes
combats courageux. Ils sentent que je les comprends et ils me marquent
leur confi ance. En province, les gays me sont aussi reconnaissants de porter
nationalement et localement leurs demandes dʼégalité. Par contre, lʼélite
gay, à Paris, me méprise souvent. Normal, on ne peut pas plaire à tout le
monde…
Votre horaire était très chargé lors de votre visite au Québec, que
souhaitiez-vous passer comme message ?
Je voulais dʼabord apprendre : comprendre notamment comment votre
classe politique traite les questions liée à lʼhomosexualité.
A cet égard, jʼai été très intéressé par mes entretiens avec Pierre Brunet,
président du conseil municipal de Montréal, le jeune maire du Village Martin
Lemay, Jean-Paul LʼAllier, maire de Québec – que jʼai trouvé extrêmement
sympathique – et même lʼancien ministre Marc Bellemare, un des candidats
à sa succession à la mairie de Québec qui mʼa fait lʼhonneur dʼassister à
lʼune de mes conférences. Je suis très admiratif de la décomplexion de vos
hommes politiques sur la question gay : ils ont beaucoup à apprendre aux
politiciens français. Jʼai cependant essayé de les mobiliser sur la politique
de réduction des risques chez les toxicomanes qui est embryonnaire chez
vous contrairement à la France. Jʼespère que je les aurai un peu convaincu
dʼavancer dans ce domaine difficile…
Vous avez eu droit à une rencontre privée avec le Ministre Philippe
Couillard de la Santé (Québec) quel message avez-vous livré au
ministre et quelle a été sa réponse ?
Jʼai été très heureux de rencontrer durant un long petit-déjeuner votre
ministre de la santé. Jʼai évoqué de nombreux sujets de santé et bien sûr
longuement le VIH/sida. Nous avons aussi parlé de lʼinterdiction faite aux
homosexuels de donner leur sang. Je lui ai démontré que cette interdiction
nʼavait plus de sens aujourdʼhui et quʼil fallait passer de la notion de
populations à risques à celle de comportements à risques. Il a semblé
intéressé par mes arguments et mʼa promis de saisir lʼinstance compétente
sur cette interdiction que jʼestime gravement discriminatoire.
Dʼaprès-vous et avec votre expérience de la santé homosexuelle en
France, quelle serait la solution pour le Québec au problème de
démobilisation face à la prévention du SIDA ?
Dʼabord, il faut entretenir un bruit de fond permanent pour ne pas donner le
sentiment que le sida est un problème réglé. En France, à ma demande, le
sida a été déclaré, par le Premier ministre, grande cause nationale en 2005.
Cʼest un geste politique fort car je crois que le sida se soigne aussi par la
politique. Les élus doivent être à la pointe du combat contre cette maladie
discriminante. Ensuite, il faut refaire des campagnes massives et rappeler
que le sida reste une maladie obstinément mortelle. Enfin, il faut remobiliser
les communautés, notamment homosexuelle et toxicomane, pour quʼelles
portent un message fort, responsable et non discriminant.
Le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin
et Jean-Luc Romero
Concrètement, si nous devions parler aux jeunes avec leurs propres
mots, comment leur diriez-vous de se protéger du SIDA et de quelle
façon tenteriez-vous de les convaincre de sʼouvrir les yeux ?
Je pense que pour sʼadresser aux jeunes, rien de mieux quʼun autre jeune !
Je ne suis donc pas le mieux qualifié ! Je crois quʼil ne faut plus essayer de
jouer sur la simple peur qui ne fonctionne pas dans nos pays riches, dʼautant
que les jeunes nʼont pas vu mourir leurs amis comme ma génération de
quadragénaire. Il faut leur rappeler que le préservatif ne tue pas lʼamour,
quʼil nʼest pas un filtre, mais plutôt une vraie preuve dʼamour vis-à-vis de
son partenaire. En se protégeant, on protège lʼêtre aimé. Cʼest dʼamour dont
il faut leur parler et de vie. Car le sida, cela reste la mort et la souffrance.
Est-ce que les hommes gais plus âgés ont aussi une responsabilité face à
la propagation du SIDA chez les jeunes ? Ils savent pourtant comment
lʼéviter si ils se souviennent des années 80…
Les hommes gais de plus de 40 ans vivent avec le sida depuis plus de 25 ans.
Ils ont vu mourir leurs amis mais aujourdʼhui se lassent de la prévention.
Il faut les remobiliser comme il faut valoriser les personnes séropositives :
il faut bien sûr leur dire : protégez vous mais ne pas oublier une seconde
partie de message. Il faut donner de lʼespoir : dire aux séropos quʼon peut
vivre, travailler et surtout… aimer avec le sida.
Quels sont les sentiments, positifs, négatifs ou critiques, que vous gardez
de vos rencontres avec les organisations homosexuelles québécoises et
les gais en général, quʼils soient de Montréal ou de Québec ?
Jʼai été heureux de rencontrer plusieurs partenaires importants de la
communauté gaie de Montréal : la chambre de commerce gaie qui mʼapparaît
très dynamique, la fondation Emergence qui joue un rôle important pour la
journée contre lʼhomophobie, Gai écoute, et la Table de concertation des
gays et des lesbiennes. Je retire beaucoup de leçons du travail fait par
ces associations, notamment pour la journée contre lʼhomophobie. Cʼest
formidable dʼavoir obtenu quʼun si beau texte soit lu ce jour symbolique
dans les écoles. Nous nʼy sommes par encore parvenus en France !
Depuis quelques années maintenant, vous collaborez à la revue Le Point
en contribuant à la publication de nouvelles généralement en santé et
parfois en politique. Comment souhaitez-vous que cette collaboration
soit perçue par les lecteurs ?
Jean-Luc Romero à la télé française lors de lʼannonce de sa candidature
pour la Mairie de Paris en 2007
Jʼessaie de vous apporter la modeste vision dʼun homme qui a fait de son
combat individuel contre la maladie un combat collectif. Je crois que mon
expérience de militant contre le sida peut vous aider à mieux cerner les
enjeux de cette épidémie plus de 25 ans après son apparition. Evoquer
les solutions françaises nous permet de comparer nos méthodes et ainsi
dʼévoluer… Cʼest aussi un moyen de voir si les idées politiques singulières
que jʼai développées dans ma Lettre à une droite maladroite ont un écho
dans une autre société.
Comme média gai à 100%, gratuit et en distribution nationale,
comment pourrions-nous améliorer nos interventions face au SIDA ?
Quelle stratégie auriez-vous à suggérer aux médias gais qui voudraient
en faire plus avec presque rien comme le Gouvernement du Québec ne
finance plus rien en prévention SIDA ?
Dʼabord, sans mʼimmiscer dans votre vie politique, il mʼapparaît important
que les pouvoirs publics financent de grandes campagnes de prévention,
mais aussi de solidarité car les séropos sont de plus en plus stigmatisés
même chez les gais. Je le répète : le sida se soigne aussi par la politique. Et
sans argent de lʼEtat, pas de campagnes !
Ensuite, je crois quʼil faut aussi faire de la visibilité : donner la parole à ceux
qui vivent avec ce virus. Beaucoup de gens se cachent : il faut leur donner
des raisons dʼespérer en montrant que dʼautres séropos arrivent à vivre à la
lumière avec le sida.
Dernièrement, vous annonciez sur les ondes de la télé française que
vous souhaitiez devenir candidat aux élections municipales de Paris en
2007. Comme le Maire de Paris a un pouvoir politique considérable
aussi important dans certains domaines que le Président de la
République, quels changements apporteriez-vous à la cité de Paris
comme homosexuel en sachant que votre opposant est lʼactuel maire
homosexuel de Paris, M. Delanoë ?
Je souhaite quʼon fasse de la politique autrement en France et à Paris. Jʼai
beaucoup dʼamitié et dʼadmiration pour Bertrand Delanoë mais jʼai aussi
une vision différente de Paris : plus ouverte, plus à lʼavant-garde, moins
frileuse et repliée sur elle-même comme elle tend à le devenir. Je veux
apporter plus dʼimagination architecturale : Paris ne doit pas être quʼun
musée immuable mais un musée de la vie de nos vies. Pour les gais, je suis
aussi sidéré quʼune grande capitale comme Paris nʼait toujours pas un vrai
centre gay et lesbien avec des moyens importants.
Vous avez une énergie absolument incroyable, vous êtes présent sur
toute la France et vous parcourez de longues distances pour toujours
être au coeur de lʼaction politique et sociale, comment arrivez-vous à le
faire sans vous épuiser et quand aurez-vous le sentiment dʼavoir réussi
votre mission ?
Je crois que si je vis encore, cʼest bien parce que je nʼai jamais baissé les
bras, parce que je cours toujours… Jʼai entamé mon 11e tour de France
depuis 1995 pour convaincre les élus français de se battre contre le sida et
pour plus de tolérance dans notre société. Je mʼarrêterai le jour où jʼaurai
convaincu mes collègues. Malheureusement, je crois que jʼai encore du
boulot même si parfois jʼaspire à trouver une relève…. Mais, rassurez-vous,
jʼai toujours envie de me battre pour convaincre !
Je nʼai jamais connu Amsterdam au printemps, un livre bouleversant
qui mʼa touché et qui mʼa replongé dans la lutte contre le SIDA, est-ce
que jʼai raison de croire quʼil sʼagit non pas dʼun livre sur une triste
condition médicale mais le récit dʼun espoir social ?
Ce livre est dʼabord un hommage et une lettre dʼamour à Hubert qui, certes,
mʼa contaminé mais qui, surtout, en mourant mʼa aussi donné une force
considérable : celle de vivre pour deux. Cʼest un livre qui commence mal
puisque la première partie sʼintitule le cimetière de mes illusions perdues
mais qui finit dans lʼespoir puisque lʼavenir dure toujours….Il sʼagit aussi
dans ce livre, outre dʼy parler de mes rencontres politiques, dʼexpliquer le
quotidien dʼune personne qui vit depuis 20 ans avec le sida, dʼexpliquer
la difficulté de la prise de mes traitements, mes inquiétudes bien sûr mais
surtout aussi mes espoirs. Ce livre, cʼest une ode à la vie !
Site internet officiel de Jean-Luc Romero
www.jeanluc-romero.com
Site du parti politique “Aujourd’hui Autrement”
www.aujourdhui-autrement.com
Site internet du groupe “Élus Locaux contre le SIDA”
www.elcs-asso.com

Les lois existent même pour les prêtres

Saturday, November 14th, 2009

La diffusion de propagande visant un groupe culturel ou social iden-
tifi able est illégale au Canada et ce nʼest pas nouveau. En effet, de
nombreuses organisations responsables de lʼapplication des lois au
Canada et au Québec traitent les plaintes du public face à la question
de la propagande du Vatican.
Le débat sur la propagande haineuse au Canada a porté essentiellement
sur les articles 318 à 320 inclusivement du Code criminel. Ces disposi-
tions, adoptées par le Parlement en 1970, découlent en bonne partie des
recommandations faites en 1965 par le comité Cohen, bien quʼelles en
diffèrent considérablement à certains égards.
Aux termes du paragraphe 319(1) du Code criminel, quiconque, par la
communication de déclarations en un endroit public, incite à la haine
contre un groupe identifi able, lorsquʼune telle incitation est susceptible
dʼentraîner une violation de la paix, est coupable dʼun acte criminel et pas-
sible dʼun emprisonnement de deux ans ou dʼune infraction punissable sur
déclaration sommaire de culpabilité. Aux termes du paragraphe 319(2),
commet un acte criminel quiconque, par la communication de déclara-
tions autrement que dans une conversation privée, fomente volontaire-
ment la haine contre un groupe identifi able. Le paragraphe 319(7) défi nit
« communiquer » comme comprenant la communication par téléphone,
radiodiffusion ou autres moyens de communication visuelle ou sonore.
Lʼexpression « endroit public » y est défi nie comme comprenant tout lieu
auquel le public a accès de droit ou sur invitation, expresse ou tacite. Le
terme « déclarations » désigne les mots parlés, écrits ou enregistrés par
des moyens électroniques ou électromagnétiques ou autrement, ainsi que
les gestes, signes ou autres représentations visibles. Lʼorientation sexuelle
étant inscrite comme motif illicite quant à ces actes.
Quʼest-ce que lʼarticle 13 de la Loi canadienne
sur les droits de la personne?
Lʼarticle 13 de Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP)
habilite la Commission à traiter les plaintes portant sur la transmission
téléphonique de propagande haineuse :
(1) Constitue un acte discriminatoire le fait, pour une personne ou un
groupe de personnes agissant dʼun commun accord, dʼutiliser ou de faire
utiliser un téléphone de façon répétée en recourant ou en faisant recourir
aux services dʼune entreprise de télécommunication relevant de la com-
pétence du Parlement pour aborder ou faire aborder des questions suscep-
tibles dʼexposer à la haine ou au mépris des personnes appartenant à un
groupe identifi able sur la base de motifs illicites de discrimination.
La première cause entendue par le Tribunal canadien des droits de la per-
sonne, et un des premiers dossiers dʼenquête de la Commission, portait sur
une allégation dʼinfraction à lʼarticle 13. Le Tribunal a rendu sa décision
dans lʼaffaire Western Guard Party et John Ross Taylor en juillet 1979. Le
Tribunal a conclu que les plaignants avaient enfreint la LCDP et a ordonné
la fermeture de la ligne téléphonique.
Les plaignants ont interjeté appel de la décision jusquʼen Cour suprême,
alléguant que lʼarticle 13 violait la Charte canadienne des droits et libertés
en les privant de leur liberté dʼexpression. La Cour a statué que, bien que
lʼarticle 13 porte atteinte à la liberté dʼexpression, cette atteinte pouvait
être justifi ée en vertu de lʼarticle 1 de la Charte qui prévoit que celle-ci
peut être restreinte : par une règle de droit, dans des limites qui soient rai-
sonnables et dont la justifi cation puisse se démontrer dans le cadre dʼune
société libre et démocratique.
Dans sa décision, la Cour a noté :
On peut donc en conclure que les messages constituant de la propagande
haineuse portent atteinte à la dignité et à lʼestime de soi des membres
de groupes cibles et, dʼune façon plus générale, contribuent à semer la
discorde entre divers groupes sociaux, culturels et religieux, minant ainsi
la tolérance et lʼouverture dʼesprit qui doivent fl eurir dans une société
multiculturelle vouée à la réalisation de lʼégalité.
Dans sa décision dans lʼaffaire Zundel, le Tribunal canadien des droits de
la personne a souligné lʼeffet de la haine sur les personnes :
Autre élément important, les personnes soumises à la haine éprouvent une
« réaction extrêmement douloureuse ». Le simple fait dʼêtre visé et éti-
queté publiquement peut miner la dignité individuelle et lʼestime de soi.
Exemples de motifs de dicrimination illicites
* la race;
* lʼorigine nationale ou ethnique;
* la couleur;
* la religion;
* lʼâge;
* le sexe (y compris la grossesse et lʼaccouchement);
* lʼorientation sexuelle;
* lʼétat matrimonial;
* la situation de famille;
* la défi cience physique ou mentale (y compris la dépendance à lʼalcool
ou aux drogues);
* lʼétat de personne graciée (cʼest-à-dire une personne dont la condamna-
tion a été effacée)
La Charte québécoise des droits et libertés protège aussi les homo-
sexuels contre la propagande de lʼÉglise
Tout être humain possède des droits et libertés destinés à assurer sa
protection et son épanouissement. Et tous sont égaux en valeur et en di-
gnité… Cʼest ce quʼaffi rme la Charte des droits et libertés de la personne.
Et ce sont de tels droits que vise à protéger la Loi sur la protection de la
jeunesse. Mais ces idéaux peuvent avoir pour revers la discrimination, le
harcèlement, lʼexploitation, lʼexclusion ou, pour des enfants en diffi culté,
des lacunes dans les services auxquels ils ont droit. Lʼorientation sexuelle
étant ici aussi un motif illicite de discrimination.
TOUTE PERSONNE VIVANT AU CANADA OU AU QUÉBEC QUI A LE
SENTIMENT DE FAIRE LʼOBJET DE DISCRIMINATION DE LA PART DE
LʼÉGLISE CATHOLIQUE OU A LE SENTIMENT QUE LES PROPOS DU
VATICAN SONT SUSCEPTIBLES DE LA DÉNIGRER À CAUSE DE SON
ORIENTATION SEXUELLE PEUT PORTER PLAINTE AU FÉDÉRAL OU AU
PROVINCIAL ET OBTENIR JUSTICE. DE GRÂCE, INFORMEZ LA REVUE
LE POINT DE CES DÉMARCHES, NOUS EFFECTUERONS UN SUIVI…

Les canadiens-français enchaînés

Saturday, November 14th, 2009

1- A croire quʼil nʼa jamais entendu parler du mélanome !
2- Vous êtes certes heureux pour lui mais vous avez hâte quʼil sʼen aille : vous avez
lʼair trop pâle à côté !
3- Décidément il a bien fait de partir : il a lʼair reposé.
Question 5 : Vous entrez dans un magasin de vêtements et vous apercevez que la
clientèle est composée dʼApollons et de Top models
1- Vous les détestez ! Hors de question de rester deux minutes de plus dans cette
boutique !
2- Vous ne pouvez vous empêcher de les envier : même avec des sacs plastiques ils
auront lʼair beau et élégants.
3- Vous les remarquez à peine : vous êtes déjà trop occupé) à rechercher le pantalon
de vos rêves !
Réponses sur ce site Internet

http://www.doctissimo.fr/test-psychologie-ENVIEUX_CHRONIQUE_

JALOUSIE.htm
Lʼhistoire du Canada est dʼune grande richesse et met en vedettes deux peuples
très caractériels, les français dʼabord et les anglais par la suite. Malheureuse-
ment, les guerres du passé ont résultées en la défaite de la Nouvelle-France
et en la domination depuis plus de 200 ans de la monarchie anglaise. Afin
de garder un juste équilibre et surtout la paix entre les deux civilisations
historiquement opposées même en Europe, les gouvernements canadiens ont
toujours voulu projeter une image plus ou moins neutre donnant lʼimpression
que les français avaient leur place au sein du Dominion.
En effectuant une petite recherche dans le cadre du dossier sur le Vatican, pré-
senté dans ces pages, quelle nʼa pas été notre surprise de découvrir que le logo
du Canada comportait une image des canadiens français digne dʼune autre
époque. La licorne royale française nous représentant porte un collier qui est
en fait la couronne de France et lʼanimal est enchaîné, ENCHAÎNÉ!
Le blason des armoiries du Canada, proclamé en 1921, suit :
Tiercées en fasces, les deux premières parties formant lʼécartelé suivant,
savoir : au 1, de gueules, à trois léopards dʼor, lʼun sur lʼautre; au 2, dʼor,
à un lion de gueules dans un double trescheur fleuré, contrefleuré du même;
au 3, dʼazur, à une harpe dʼor, cordée dʼargent, au 4, dʼazur, à trois fleurs
de lis dʼor; la troisième fasce, dʼargent, à trois feuilles dʼérable tigées, au
naturel. Timbré dʼun casque royal, au mantelet dʼargent doublé de gueules;
pour cimier, sur un tortil dʼargent et de gueules, un léopard dʼor à la couronne
impériale, tenant de sa patte dextre une feuille dʼérable de gueules. Supports:
à dextre un lion dʼor tenant une lance dʼargent, pointée dʼor, déployant à
dextre la bannière du Royaume-Uni, et, à sénestre, une licorne dʼargent, ar-
mée, onglée et à la crinière dʼor, accolée dʼune couronne de croix pattées et
fleurdelisée, attachée dʼune chaîne du même, et tenant une lance déployant
à sénestre une bannière dʼazur à trois fleurs de lis dʼor; le tout surmonté de la
couronne impériale. Sous lʼécu, sur une terrasse de roses, chardons, trèfles et
lis de jardin, un liston portant la devise A mari usque ad mare.
On comprendra les souverainistes, quand ils parlent de se séparer du Canada,
de penser à cette chaîne qui est une entrave et qui donne lʼimpression que notre
beau pays ne tient que par une lesse. Le lion britannique est libre quant à lui!

Les faux réfugiés mexicains gais

Tuesday, October 20th, 2009

Entrevue exclusive avec un jeune gai mexicain, travaillant comme escorte à Montréal depuis plusieurs années, qui a décidé de demander le statut de réfugié afin de pouvoir continuer à travailler à Montréal avec tous les bénéfices sociaux accordés aux vrais réfugiés…

Dans le cadre de cet article, nous parlerons de Sasha (prénom fictif) sans permettre la divulgation de sa véritable identité car le sujet n’est pas tant lui mais ce qu’il fait à Montréal et les coûts et conséquences qu’engendrent les nombreux cas comme lui pour la société.

Sasha a 23 ans, il a de superbes yeux en amandes, il est d’un petit format, bien mince et découpé avec un look de star. Mexicain, il vient à Montréal depuis environ 4 ans, de février à novembre, pour travailler comme escorte indépendant au tarif de 100$ la relation et recrute la plupart de ses clients sur Internet, grâce au site gay411.com. Il vivait jusqu’à tout dernièrement dans une situation relativement précaire, louant des chambres un peu partout dans le village, rencontrant ses clients dans les saunas mais malgré sa situation et son statut illégal au pays, ne vivait que des revenus de ses clients sans jamais consommer quelque drogue que ce soit. De novembre à février, Sasha retournait au Mexique se payer quelques vacances et revenait sans jamais que les autorités aux douanes ne se questionnent un seul instant sur l’origine de ses revenus lui permettant de vivre au Canada.

“La prostitution est un commerce dont l’enveloppe est plus attrayante que le contenu.” (Moses Isegawa)

Or, depuis quelques mois, le Gouvernement canadien, devant l’afflux des nombreux cas de demande d’asile de la part des mexicains déjà sur le territoire national, a décidé d’exiger un visa à tous les mexicains souhaitant venir au Canada. Sasha, voyant la fin proche de ses possibilités de travailler au Canada et d’avoir des revenus équivalents à ce que fait un médecin au Mexique et sachant qu’il ne recevrait jamais un visa de 10 mois par an vu l’impossibilité de démontrer sa fortune ou ses revenus de l’extérieur lui permettant de résider ici comme touriste à l’année, a demandé la semaine dernière le statut de réfugié, alléguant faussement être l’objet de discriminations et violences basées sur son homosexualité.

Il a automatiquement été accepté comme réfugié, on lui a donné l’aide sociale au tarif maximal, la carte-services lui permettant de recevoir lunettes et services dentaires gratuits, il a maintenant accès à l’aide juridique gratuitement et a reçu une carte d’assurance-maladie lui permettant de recevoir 100% de ses soins médicaux gratuitement. Il peut demander un logement HLM s’il le souhaite aussi.

Si nous parlons de cette affaire dans nos pages aujourd’hui, c’est que la question d’équité soulevée par la demande du statut de réfugié de la part d’un prostitué mexicain met certainement en évidence certaines failles de notre système d’accès à la justice. Pendant  des années, les québécois se sont battus pour que les gais mexicains victimes de violences soient reconnus par le Canada et voilà que comme conséquence, on se sert de cette ouverture pour abuser de nos ressources. (Voir à gauche)

Pour ou contre le statut de réfugié aux prostitués gaies

Par : GGMag

Il ne s’agit pas ici de juger ou de mettre à l’index Sasha, parce qu’il a été assez futé pour trouver un moyen de continuer à pratiquer son métier d’escorte au Canada en se déclarant réfugié. Comme le Canada vit la crise économique mondiale, que le déficit atteint des records et que des gestes comme ceux posés par Sasha coûtent si chers qu’ils obligent la remise en question de nos mesures sociales globales, la question doit être posée: Est-ce qu’un jeune gai mexicain, désirant travailler comme escorte au  Canada et recevoir l’aide sociale (et tous les services sociaux gratuits) doit être pardonné du simple fait qu’il est homo ou est-ce qu’il doit être déporté?
Exprimez-vous sur le blog de GGTV au http://www.gayglobe.us/blog

Jean-Luc Romero, journaliste et correspondant de la revue le Point à Paris, candidParis en 2007!

Saturday, October 10th, 2009

Dans sa lettre de candidature adressée à l’UMP, le président de
Aujourd’hui, Autrement indique qu’il souhaite replacer les femmes et
les hommes de Paris, plus généreux et solidaires que jamais, au cœur des
préoccupations de la classe politique parisienne et mieux écouter les caté-
gories sociales les moins favorisées, poussées à quitter la capitale.
Egalement, Jean-Luc Romero se veut à l’écoute des aspirations nouvelles
des Bobos de l’est parisien qui ne se reconnaissent pas dans une droite
conservatrice et trop traditionnelle.
Jean-Luc Romero mènera, avec Aujourd’hui, Autrement, une campagne
généreuse et dynamique, novatrice et décontractée, très loin des polémi-
ques stériles.
Jean-Luc Romero, président de
Aujourd’hui, Autrement, conseiller
régional UMP d’Île-de-France, a
annoncé samedi 16 avril, au cours
de l’émission « Domaine Public »
diffusée sur France 3, qu’il sera
candidat aux primaires qui dési-
gneront, à droite, le candidat à la
mairie de Paris en 2007. Fort du
soutien de son parti, Aujourd’hui,
Autrement, et conscient que l’offre
politique, à droite, ne correspond
plus à un électorat qui s’est pro-
fondément modifié au cours de
ces dernières années, Jean-Luc Ro-
mero entend représenter un courant
social, libéral et tolérant.

Personnificateur, la suite

Thursday, October 1st, 2009

Si on a voulu que ce soit drôle et flamboyant de voir arriver une drag

queen à la Caisse populaire, c’est un peu raté. Moi, je l’ai déjà fait pour

les besoins d’un clip. Nous sommes partis habillés dans le genre Priscilla

les reines du désert et nous sommes allés magasiner au centre-ville, en

métro, puis nous sommes revenus à pied. Sauf que je ne me suis pas mis

un petit tailleur féminin, style «petite madame de bureau», avec la petite

sacoche assortie. Écoutez, je portais des plumes sur la tête, des talons

plate-formes, etc. Là, c’était flamboyant. Les gens ont alors remarqué

quelque chose et c’était drôle. Si je m’étais habillé en «madame de ban-

lieue», oui je me serais fait regarder, mais l’effet n’aurait pas été le même

et ça n’aurait pas été amusant du tout. Mais là, c’était vraiment drôle. Il y

avait même des touristes qui nous on pris en photo. L’effet était là. Donc,

tant qu’à vouloir surprendre et faire rire, la série aurait dû en mettre plus.

Par exemple, le gars est chez lui, il reçoit sa carte de crédit or et là, tassez-

vous, il s’en va faire son show à la Caisse!

Vous auriez souhaité plus d’extravagance?

Si Véronica, par exemple, s’était habillée en marquise ou en reine Eliza-

beth pour aller à la Caisse parce qu’elle a reçu une carte or, ça aurait été

bien plus amusant et beaucoup plus provocant, à mon avis, et là, les gens

auraient davantage fait la différence entre la comédie qu’est Covergirl et

la réalité.

Vous savez, tout le monde se bat pour essayer de faire comprendre sa

réalité, autant les transexuels que les drag queens, donc on aurait pu faire

un effort en ce sens, un peu comme le fait le film Priscilla les reines du

désert. Dans ce film-là, les gars font du spectacle et tout est tellement clair.

Il y a un transexuel parmi les personnages, c’est clairement défini. Il est

toujours vêtu en femme et le jour, il ne porte pas de tenues extravagantes.

Il vit simplement sa vie de femme.

Quant aux autres protagonistes, en dehors des spectacles, ils vivent une vie

d’homme. Selon moi, Covergirl se rapproche davantage du film À Wong

Foo merci pour tout, une version américanisée de Priscilla.  Je comprends

cependant que les auteurs n’ont pas à plaire aux 40 travestis-drag queens-

personnificateurs féminins du Québec. Ils doivent trouver quelque chose

de drôle qui va plaire à l’ensemble du public.

Quelles suggestions aimeriez-vous leur apporter?

Bien, je me disais: pourquoi ne sont-ils pas allés chercher des personni-

ficateurs ou des drag queens pour faire les maquillages dans l’émission

et pour donner des idées pour les costumes? Je ne veux pas dire que les

personnes qui ont travaillé sur l’émission ne sont pas bonnes, mais les per-

sonnages, sauf peut-être dans le générique, sont un peu maquillés comme

des «madames». Je me souviens qu’à une certaine époque, il y avait des

personnificateurs qui donnaient des cours de maquillage aux débutants. Il

y a un personnificateur que je connais qui a donné des conseils, mais ils

ont sûrement une équipe de maquilleurs par qui ils doivent absolument

passer..

Mais il faut comprendre que c’est tout un travail de maquiller un homme,

de le transformer en drag queen pour que ce soit spectacualaire. Ce n’est

pas donné à tout le monde d’avoir ce talent-là. Au Québec, vous savez,

une drag queen, c’est un personnage comme Madame Simone ou Mado.

Mais je sais qu’aux États-Unis, une drag queen, c’est un peu de tout: un

personnificateur, un travesti, etc.

Et dans le milieu des personnificateurs, comment la série est-elle

perçue?

C’est vraiment partagé. Il y a environ 50% des gens qui détestent l’émis-

sion, qui n’aiment vraiment pas ça et qui sont choqués, et  50% qui trou-

vent ça drôle. C’est soi l’un ou l’autre: on aime ou on aime pas. Mais il y

a tellement de petits détails que l’on reconnaît, des phrases, des chansons,

que l’on ne peut pas dire que c’est carrément éloigné de notre univers.

La télésérie Covergirl est présentée sur les ondes de Radio-Canada jus-

qu’au 31 mars. Et selon ce qu’on a pu apprendre, les auteurs travailleraient

présentement à une suite. On ne sait cependant pas si elle sera présentée

l’an prochain et si la SRC acceptera à nouveau de la diffuser. Quoi qu’il

en soit, les cotes d’écoute ont été plus que satisfaisantes et les commen-

taires, somme toute, assez positifs pour une série qui fait tomber bien des tabous face à une partie relativement méconnue de la comunauté gaie.

Une naissance annoncée…

Saturday, August 8th, 2009

Quelque chose de grandiose va se produire d’ici quelques semaines, la naissance d’un nouveau concept, un événement média encore plus grandiose que la naissance en 2006 de Gay Globe TV. Il s’agit de la nouvelle revue Gay Globe Magazine, qui remplacera définitivement la Revue Le Point dès sa prochaine édition et qui correspondra à l’intégration totale du Point à Gay Globe TV.

Gay Globe Magazine est le seul magazine gai au Québec, il n’en existe aucun autre. Il y a des guides, des agendas et des bottins, ou encore des feuillets sur le nightlife mais il n’existe qu’un seul magazine, dans le format traditionnel si cher à la communauté (8.5 X 11 pouces), c’est Gay Globe Magazine. Unique, jamais copié, encore moins égalé!

Gay Globe Magazine

Gay Globe Magazine

Le nouveau Magazine, qui vient répondre à un désir souvent exprimé par les lecteurs et les annonceurs, ne fera que dans l’information pure et limpide tant sur la santé, l’économie et l’ensemble des sujets qui intéressent les gais mais dans une perspective mondiale, globale et à la fine pointe de l’actualité. Comment y arriver?

En ne publiant que des textes recherchés qui seront souvent exclusifs ou si récents qu’ils risquent de ne se retrouver que dans Gay Globe Magazine. On se jettera sur Gay Globe Magazine pour le dévorer et le déguster. Le concept Gay Globe TV s’est taillé une place de grand choix depuis son lancement en 2006, occupant la première place absolue dans le palmarès des médias gais du Québec, loin devant Fugues et les autres publications gais ou lesbiennes. Le contenu est étudié afin de correspondre exactement à ce que veulent les hommes gais du Québec, les analyses sont franches, directes, blindées et indépendantes. Gay Globe Magazine fera encore mieux, intégrant l’ensemble des recettes qui font de GGTV un succès à la formule Magazine qui plaît tant avec Le Point.

Gay Globe Magazine viendra donc remplacer Le Point, qui cesse donc d’être publié dès maintenant, dès le 1er août 2009. Le nouveau magazine sera publié en maintenant les numéros de publication du Point puisqu’il ne part pas à neuf mais se transforme, s’intègre à GGTV et se développe pour conquérir de nouveaux marchés et pour consacrer définitivement la place de leader de Gay Globe. Le tout, gratuitement…

La bataille de Québec enfin gagnée par les québécois!

Saturday, February 14th, 2009

La revanche tant attendue des français contre les anglais, suite à la prise de Québec de 1759, vient de se produire en 2009. Les anglais sont expulsés de Québec par les forces québécoises, et de façon pacifique ce qui est un exploit compte tenu des circonstances. D’un côté, la générale Josée Verner, ministre du Canada à la tête des forces militaires anglaises et de l’autre, le cinéaste Pierre Falardeau, intellectuel patriote, à la tête des forces intellectuelles françaises d’Amérique. Comme en 1759, les deux généraux se sont affrontés sur les Plaines d’Abraham, les anglais voulant reconstituer la bataille qui fit tomber Québec sous la Couronne britannique et les québécois voulant donner la râclée tant attendue pour reprendre la ville fortifiée et sortir, Gros-Jean comme devant, les forces royalistes anglaises de la capitale française du Canada.

Vendredi le 13 février 2009 est une journée qui restera marquée dans l’histoire des anglais nostalgiques des guerres contre la Nouvelle-France comme celle de la pire défaite des temps modernes contre une colonie pacifique révolté à l’idée que l’on puisse, au sein d’un Canada moderne, vouloir recréer la défaite de Québec, au coeur de la capitale d’un peuple pourtant reconnu comme une nation. Il aurait été tout aussi inacceptable de vouloir recréer la victoire des Nazis sur Varsovie au coeur de la Pologne ou l’entrée d’Adolph Hitler à Paris sur les Champs-Élysées.

La générale Verner avait déclaré que ceux qui ne souhaitaient pas assister à la nouvelle défaite de Québec, qu’ils pouvaient rester chez eux. Pierre Falardeau lui aura répondu par la bouche de ses canons et c’est la queue entre les jambe que la représentante de l’empire est repartie de Québec. Les forces intellectuelles québécoises triomphant de l’ennemie sauvant du coup la ville de Québec, patrimoine de l’UNESCO, des mains des armées anglaises qui s’apprétaient à attaquer la ville en septembre prochain, pensant triompher comme lors de la première bataille.

Nous ne savons pas encore si notre Pierre Falardeau national fera des prisonniers, le temps nous le dira quand nous pourrons discuter et revenir sur cette bataille historique, mais à partir d’aujourd’hui, les anglais qui voudront venir nous visiter avec des canons et des fusils sauront qu’à Québec, les français sont maîtres et sont prêts à défendre leur Capitale. Pas besoin de canons, seules les idées suffisent aujourd’hui pour affronter nos belliqueux voisins de l’Amérique du nord Britannique, le bon Canada!

Le Canada surveille les faux homosexuels

Sunday, February 1st, 2009

Un nombre croissant de demandeurs d’asile, «en particulier des ressortissants du Mexique et du Nigeria», prétendent être homosexuels en arrivant à la frontière canadienne pour obtenir le statut de réfugié. Une situation que l’Agence des services frontaliers a à l’oeil, révèle un document obtenu grâce à la Loi sur l’accès à l’information.

«C’est impossible de savoir quel est le pourcentage de demandes faites en évoquant l’orientation sexuelle, mais c’est sûr qu’il y en a beaucoup», constate l’avocat Noël Saint-Pierre, spécialiste du droit de l’immigration. Selon lui, il est vrai que plusieurs demandeurs mentent sciemment au sujet de leur orientation sexuelle.

Changements majeurs au 3333

Sunday, February 1st, 2009

Le plus grand club échangiste mixte au canada est en pleine révolution, et pas une petite! En effet, afin d’affronter les nouveaux défis de 2009, la direction vient de prendre des décisions stratégies cruciales qui, si tout se passe selon le plan des patrons, mettra le 3333 en tête de file des établissements les plus populaires au Canada, non seulement dans le domaine des clubs échangistes, mais des saunas et des spas aussi.
Selon Christian-Dominique Éthier, administrateur, a récemment décidé d’effectuer de nombreux changements, parfois évidents et parfois moins visibles afin de permettre aux clients du 3333 de toujours bénéficier des meilleurs services que de tels établissements peuvent offrir. Non seulement le 3333 est le plus imposant club échangiste au Canada, il est devenu en 2008 et de façon incontestée, le sauna au Canada le plus populaires et ils sont pourtant nombreux. Rien qu’à Montréal, on compte environ 18 saunas gais, hétéros et mixtes. Jamais un seul de ces établissement ne pourrait affirmer détenir un membership aussi vaste que celui du 3333 qui compte plus de 40,000 membres en règle.
Pour voir en personne la popularité du 3333, il suffit de s’y présenter un samedi soir, on y verra non seulement des centaines de personnes en même temps mais des services qui y sont offerts qui sont exclusifs. “Si je veux que mes clients passent un bon moment ici, je dois leur procurer des services qu’ils ne trouveront jamais ailleurs et c’est ce que je fais”, déclare Christian-Dominique. “À partir du moment où un client souhaite venir au 3333, il est complètement pris en charge par l’établissement et la formule plaît tellement que nous louons d’avance l’ensemble de nos chambres et que souvent, tous les casiers sont occupés avant 20h le soir”.
Les clients sont à l’hôtel? Pas de problèmes, le 3333 va les chercher sans frais et les raccompagne! Dès qu’ils entrent, le buffet 5 étoiles est à leur disposition toute la soirée, à volonté. Ils sont encore là au petit matin? Le 3333 offre à ses clients un service de petit-déjeuner tout à fait gratuit avec oeufs, jambon, bacon, rôties et café. Les clients n’ont qu’une seule chose à penser, s’amuser. L’année 2009 sera mémorable au 3333, ne manquez pas d’aller y faire un tour.

Criminel gai très dangereux recherché: Alain Morrissette

Monday, December 8th, 2008

AVIS DE RECHERCHE

CRIMINEL TRÈS ACTIF CHEZ LES GAIS

Un individu du nom de Alain Morrissette est recherché par la police canadienne pour être en liberté illégale et pour de nombreuses fraudes importantes. Alain Morrissette se spécialise dans la fraude d’hommes de la communauté homosexuelle québécoise et a fait des victimes dans toutes les régions du Québec de Montréal à la Gaspésie en passant par les Laurentides, Québec, l’Estrie, Granby et son mode d’opération consiste à toujours frauder les personnes qui croisent son chemin pour des sommes très importantes.

Il se fait passer pour un chanteur connu, lié à Garou, se prétendant ami de la joueuse de tennis Amélie Mauresmo et dès qu’il en a l’occasion, il prend possession des comptes bancaires et des cartes de crédit de ses victimes pour les vider complètement sans jamais rembourser les sommes volées et fraudées. Il fraude aussi les hôtels afin de se loger et de se nourrir en se faisant passer pour un fonctionnaire de passage et utilisant des comptes du Gouvernement.

ALAIN MORRISSETTE change souvent de look mais on peut le reconnaître par ses yeux bleux clairs et son obésité.

Charmeur, attirant mais absolument sans pitié, il a extorqué des sommes énormes à ses victimes de la communauté gaie et peut aussi être actif en France ou en Europe. ALAIN MORRISSETTE était en libération conditionnelle depuis près d’un an et ne s’est pas présenté à son rendez-vous auprès de son agent de libération comme prévu tout en recommencant ses fraudes. La population est bien avisée de garder l’oeil ouvert et de rapporter les activités et les mouvements de cet individu à la police dès qu’il est vu.

Info-Crime Montréal
Alain Morrissette – 42 ans
1,75 m – 123 kg
Liberté illégale – Fraude
28 novembre 2008
Nom: Alain Morrissette
Âge: 42 ans
Taille: 1,75 m
Poids: 123 kg
Date: 28 novembre 2008

Il affectionne les saunas gais et se sert des sites de rencontre sur Internet comme Gay411.com pour recruter ses victimes. Il prétend tomber en amour pour gagner la confiance de sa victime homosexuelle, son dossier criminel actuel et antérieur démontre des milliers d’actes frauduleux et mandats d’arrestation, ses antécédants sont énormes, depuis la fin novembre 2008, il est redevenu très actif et constitue un danger pour toute personne qui le croiserait.
Contacter Info-Crime Montréal No de Téléphone 514 393-1133

Contactez la Revue Le Point si vous préférez au 514-728-6436 ou par courriel de manière à nous aider à le retracer en toute urgence.
Monsieur Morrissette est en liberté illégale depuis le 28 novembre 2008. Fraude
La police de Montréal et le service correctionnel du Canada demandent à toute personne ayant des renseignements qui permettraient de retracer cet individu de communiquer de façon anonyme avec Info-Crime Montréal au 514 393-1133.

Test VIH rapide gratuit à Mtl

Thursday, December 4th, 2008

Préoccupée par la situation endémique et épidémique du VIH et des ITS à Montréal, l’équipe des professionnels de la Clinique médicale l’Actuel propose un nouveau moyen pour encourager plus de gens à passer un test de dépistage du VIH. Depuis le 29 septembre dernier, la Clinique offre GRATUITEMENT un test RAPIDE du VIH qui permet de donner un premier résultat dans les 30 minutes qui suivent le prélèvement sanguin. Ce test est offert en priorité aux clientèles vulnérables, qui sont plus susceptibles de contracter le VIH, soit les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH), les utilisateurs de drogue injectable (UDI) et les travailleur-ses du sexe (TS).

La Clinique offrira RAPIDEMENT l’accès à un professionnel de la santé qui pourra administrer le test. Un médecin rencontrera le patient pour l’informer des résultats et, s’il y a lieu, lui offrir tout le soutien nécessaire. Ce test sera administré par l’équipe des professionnel-le-s de la Clinique médicale l’Actuel, l’une des équipes les plus réputées au Canada dans le dépistage et le traitement des infections transmises sexuellement. Cette stratégie s’inspire des récentes recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui propose, entre autres, le test rapide comme moyen alternatif et efficace de dépistage.

Est-ce vraiment gratuit ?
OUI, pour les hommes gais ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Il n’y a aucuns frais, ni pour l’administration du test du VIH RAPIDE ni pour la consultation avec le médecin. Cette dernière étant prise en charge par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Il est donc important pour le patient de se présenter avec sa carte d’assurance maladie. La personne qui ne possède pas de carte d’assurance maladie pourra aussi passer le test gratuitement, mais elle devra payer les honoraires de consultation. Une personne qui voudrait, lors de sa visite chez le médecin, passer un ou des tests de dépistage pour d’autres maladies (ITS), devra, s’il y a lieu, payer les frais de manutention et de transport des échantillons sanguins, qui sont de l’ordre de 20 $

Les résultats sont-ils fiables ?
OUI. Lors d’une primo-infection par du VIH-1, les tests de dernière génération (4e génération, test dit combiné ou combo) qui détectent les anticorps anti-VIH-1 et VIH-2 ainsi que la protéine de capside du VIH-1 (Agp24) sont positifs de 2 à 3 semaines après la contamination. Néanmoins, une période de 2 mois post-exposition est nécessaire pour conclure à la non-infection de la personne qui a été exposée au VIH. Le test rapide utilisé à la Clinique médicale l’Actuel est le test Medmira. Ce test de 3e génération, utilisé à la Clinique depuis 2005, est fiable à plus de 99 %. Ce test est approuvé par Santé Canada.

Canada: putch parlementaire

Monday, December 1st, 2008

Il y a 6 semaines, le Canada allait en élection et les canadiens votaient pour un gouvernement minoritaire conservateur avec Stephen Harper comme Premier ministre. Son excellence, la Gouverneur général demandait donc à M. Harper de former un gouvernement.

Le parti libéral, dirigé par Stéphane Dion, est arrivé si bas que même dans son histoire, il n’a jamais reçu un tel taux de désapprobation. Et pourtant, voilà qu’avec l’aide des autres partis, celui dont aucun canadien ne souhaitait voir devenir Premier ministre, le deviendra par la bande, par défaut, sans avoir gagné son élection et malgré la vive opposition du peuple pourtant consulté récemment.

Est-ce démocratique? La question est sur toutes les lèvres. Dion, qui a reçu l’appui des chefs du NPD et du Bloc québécois se retrouve Premier ministre non élu, résultat d’un putch et ce n’est pas encore dit que sa Majesté approuvera ce geste et surtout, que les chefs militaires accepteront un Premier ministre non élu ni majoritaire.

À suivre…

Recherché : Alain Morrissette

Sunday, November 30th, 2008

Un individu du nom de Alain Morrissette est actuellement recherché par l’Éditeur de la Revue Le Point et de GGTV pour des raisons confidentielles pour le moment. La collaboration du public est requise pour retracer Alain Morrissette car on a des raisons de croire que sa santé serait en péril et la personne est disparue depuis le 21 novembre 2008. Il est possiblement encore au Canada mais peut aussi être au Mexique ou dans un des pays des caraibes.

Toute personne qui serait en contact avec Alain Morrissette est priée d’en informer Le Point au 514-728-6436 ou par courrier électronique à [email protected]

Le pire débat de l’histoire contemporaine du Québec

Tuesday, November 25th, 2008

Il vient de se terminer, le débat des chefs dans le cadre de l’élection générale du Québec prévue pour le 8 décembre 2008 qui vient de se terminer, met en évidence les périls qui guettent les québécois face à trois carriéristes politiques qui nous ont fait la démonstration qu’ils pouvaient nous balancer absolument n’importe quoi sans penser une seule seconde à nous.

À tel point que je pense très sincèrement que de tels débats, dans l’avenir, devraient être refusés car non seulement ils sont inutiles, ils servent finalement aux partis à faire de la politique alors qu’ils devraient débattre. Débattre bon sang, mais débattez, arrêtez de nous gaver de vos idéologies insensées et débattez, arguez, raisonnez mais cessez de sombrer dans la politique partisane si c’est le pouvoir que vous souhaitez…

Jean Charest: Actuel premier ministre du Québec et chef du parti libéral, ce dernier est venu nous montrer qu’il pouvait parler seul, couper la parole à tous et nous dire n’importe quoi au niveau chiffres sans que pesonne ne puisse avoir accès à ces mêmes chiffres. Est-ce qu’il n’aurait pas été plus habile de parler du Québec, de la réalité, de nos angoisses collectives en apportant des solutions idéologiques ouvertes? Non…. M. Charest a préféré nous servir une multitude de chiffres que personne ne peut vérifier et, comme au casino, espére que les lumières et le bruit attireront l’attention positivement même si, par la bande, on nous vide les poches. Même si la stratégie fonctionne et si elle devait fonctionner, est-ce vraiment ce que nous voulons? Est-ce que les québécois sont si imbéciles qu’une simple ampoule clignotante de couleur suffit à attirer la sympathie? Fort probablement, ça explique comme vous pouvez le deviner mon cynisme perpétuel face à ce Québec qui me semble être bien bas intellectuellement depuis quelques années.

Mario Dumont: Ce type me fait plus peur que jamais. Il m’inquiète. Comme un intégriste, il focusse uniquement sur un segment de la population, parle et la défend très bien au mépris du reste de la société qui ne partage pas les mêmes passions que lui. Mario Dumont accorde beaucoup d’importance aux effets de la fertilisation de sa semence avec sa partenaire. SA FAMILLE, LA famille québécoise. Il est le politicien qui prononce le plus souvent le mot famille au Québec. Mais de quelle famille est-ce qu’il s’agit ici?

De son oncle Maurice, de son fil Michael, de son grand-père Maurice? Pourquoi vouloir accorder tant d’importance à LA FAMILLE? Comme si les autres québécois qui ne sont pas des reproducteurs comme lui étaient inférieurs, comme si l’acte de procréation donnait une supériorité sur les autres…

Vous trouvez que j’exagère? J’ai toujours cru pourtant que les lois étaient pour tout le monde et que tous les citoyens étaient égaux devant l’état. Selon Mario Dumont, le fait de disséminer sa semence dans le but de se reproduire semble lui donner un avantage. C’est probablement ce qui explique qu’il méprise tant les homosexuels qui eux, ne peuvent se reproduire et donc, atteindre le nirvana de prestige sacré qu’il occupe.

Quelques statistiques pour démontrer que les géniteurs comme lui ne sont pas les saints qu’ils prétendent… 100% des enfants dans les centres d’accueil du Québec sont le résultat de géniteurs comme lui. Les célibataires sans enfants contribuent certainement à faire baisser le taux de criminalité dans les centres jeunesse et dans la société non?

100% des enfants difficiles qui paralysent les écoles et les classes du Québec sont conçus par des projectiles à sperme comme Mario Dumont, est-ce que moi, en n’ajoutant pas de tels enfants dans le système, je ne contribuerais pas à ma façon positivement au développement du Québec? Bien certainement.

50% des québécois sont célibataires et sans enfants, ce qui explique le faible taux de natalité du Québec. Focusser sur LA FAMILLE continuellement et mépriser les célibataires, travailleurs autonomes, est non seulement lassant à la longue, mais donne l’impression que M. Dumont est un intégriste dont la vision politique ne consiste qu’à parler de ce qui ne concerne qu’une faible partie de la population. Est-ce que c’est ce qui expliquerait la baisse dramatique dans les sondages de M. Dumont et de son parti, l’Action Démocratique du Québec et qui pourrait mener ce parti vers sa disparition? Espérons-le…

Pauline Marois: Je m’atendais à beaucoup mieux. Je ne voulais pas qu’elle coupe la parole elle aussi à tout le monde, continuellement, j’aurais voulu qu’elle nous parle de l’avenir et non d’idées, j’aurais voulu qu’elle me dise ce qu’elle pensait faire pour les travailleurs autonomes, les contribuables les plus maltraités du Québec en passant puisqu’ils n’ont pas droit au chômage mais qui doivent contribuer eux aussi aux revenus de l’état, sans sécurité.

Je n’ai pas été impressionné, je dirais même déçu c’est clair mais Mme Marois est la seule politique lors de ce débat qui a fait des admissions sincères comme l’erreur de la mise à la retraite du personnel médical entraînant la crise en santé que le Québec connaît depuis 10 ans. Elle admettait aussi être à l’origine de changements en éducation qui n’ont pas été resplendissants.

Dans le meli-melo du débat en perte de contrôle tout le long, Marois sort probablement grande gagnante, Charest a gardé ses acquis et Mario Dumont a certainement prouvé qu’il ne pourrait jamais être le premier ministre de tous les québécois, tout au plus un chef de famille, et encore, je ne voudrais pas de lui comme père si j’étais son fils gai… Un cas de suicide comme tant d’autres…