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Harper PMO gets letters for funding Christian aid group that insulted gays

Monday, July 15th, 2013

Winnipeg Free Press

OTTAWA – The Harper government has received scores of letters and emails over government funding being provided to an organization that referred to homosexuality as a “perversion” and “sin.”

The Prime Minister’s Office and the office of the international development minister got about 170 letters and emails after The Canadian Press reported earlier this year on the $544,813 contract to Christian Crossroads Communications for humanitarian work in Uganda.

The criticism of homosexuality on the organization’s website raised concern about its operations in an African country where gays face persistent threats of physical violence and where notorious anti-gay legislation is before parliament.

The Harper government briefly announced a freeze in funds but later revised its position. Crossroads’ project is linked to the construction of latrines and wells, in addition to hygiene awareness, in Uganda.

In the days after the news broke, the government received 120 letters and emails from people opposed to funding Crossroads. About 50 others expressed support for continued funding.

Some were aghast at federal money going to an organization with such views.

“Are you not aware at how many gay people are being killed and harassed because of anti-gay Christian organizations?” one said. Another suggested: “There are plenty of groups willing to dig latrines without endangering our gay brothers and sisters.”

A smaller number offered Crossroads their staunch support.

“All they are doing is providing a necessity to human clean water. When you examine their track record, very few organizations have had the success they have had,” one note said.

One pro-Crossroads writer added: “Please do not take the polical agenda of the gay movement targeted at the Christian faith to withhold aid to the needy, deprived and desperate people of the third-world countries.”

Some used humour to drive home an otherwise serious point.

“I would be less offended if you used the money to double Mike Duffy’s salary,” one person wrote.

Federal documents reveal that a representative of the Canadian International Development Agency visited the Crossroads project on Feb. 14-15 to monitor for discriminatory practices.

In her report, Wassala Nimaga said the access to water and latrines was being delivered as promised. The nine-page document did not delve into treatment of homosexuals but, from a more general standpoint, said Crossroads did not discrimate.

Until February, the organization’s website carried a list of “sexual sins” deemed to be “perversion”: “Turning from the true and/or proper purpose of sexual intercourse; misusing or abusing it, such as in pedophilia, homosexuality and lesbianism, sadism, masochism, transvestism, and bestiality.”

Lower down the page, the group asked sinners to “repent.”

“God cares too much for you (and all of His children) to leave such tampering and spiritual abuse unpunished,” according to the group’s website.

The page was taken down after the organization received an inquiry from The Canadian Press.

The issue was particularly sensitive in Uganda, where lawmakers have a piece of legislation on the order paper commonly referred to as the “kill the gays bill.”

Supporters have said they will remove the death-penalty provision from the legislation, which would also impose a life sentence for homosexuality.

Foreign Affairs Minister John Baird has denounced that Ugandan bill. He has also been the most outspoken critic of Crossroads within the Conservative government, calling the comments on its website insulting and mean-spirited.

The organization received support, however, from other quarters of the government.

“We fund results-based projects, not organizations,” International Development Minister Julian Fantino said in February. “Projects are delivered without religious content, including this particular project.”

A spokeswoman for Fantino added: “The government of Canada has funded projects by this organization since 1999.”

The government said in February that nearly $389,000 of the money had already been disbursed and that it was monitoring the project to ensure the funds were being spent properly.

Stephen Harper

Saturday, May 19th, 2012

Stephen Joseph Harper, C.P., B.A., M.A. (né le 30 avril 1959) est un homme d’État canadien ; il est l’actuel Premier ministre du Canada et chef du Parti conservateur du Canada. Stephen Harper est le député représentant la circonscription albertaine de Calgary-Sud-Ouest depuis 2002 à la Chambre des communes ; il a précédemment été député de Calgary-Ouest de 1993 à 1997.

Membre fondateur du Parti réformiste, il quitte le Parlement temporairement pour diriger la Coalition nationale des citoyens. Après la démission de Stockwell Day de son poste de chef du parti, en 2002, Harper est élu chef de l’Alliance canadienne. En 2003, il réussit à conclure un accord avec le chef progressiste-conservateur Peter MacKay pour fusionner les deux partis. En mars 2004, Harper est élu chef du nouveau Parti conservateur du Canada.

Le 23 janvier 2006, il remporte l’élection générale face au premier ministre sortant Paul Martin. Lui et son premier conseil des ministres sont assermentés le 6 février 2006, formant un gouvernement minoritaire et mettant un terme à plus de douze ans de règne libéral.

Le 14 octobre 2008, il est réélu comme premier ministre du Canada pour un second mandat dans un gouvernement minoritaire renforcé. Le 27 novembre 2008, son gouvernement dépose un énoncé économique jugé inacceptable par les partis d’opposition, qui s’unissent formellement quelques jours plus tard afin de défaire le gouvernement. Le 5 décembre 2008, le Premier ministre demande au gouverneur général Michaëlle Jean de proroger la session parlementaire afin d’éviter un vote de confiance prévu par les partis d’opposition. Il est finalement renversé par une motion de censure pour « outrage au Parlement » en mars 2011. Une élection fédérale anticipée est alors convoquée, au cours de laquelle il obtient une majorité absolue.

Sommaire

Chef de l’Alliance canadienne

Lorsque Stockwell Day cède sous la pression interne du parti et démissionne comme chef « allianciste » dans l’été 2001, Harper se lance dans la course à la direction subséquente. Lors du vote, le 20 mars 2002, Harper gagne lors du premier tour de vote et devient chef « allianciste ». Il devient aussi chef de l’Opposition lors de son retour aux communes dans une élection partielle en avril 2002.

En 2002, Harper déclare que les provinces atlantiques ont une culture de la défaite. La Chambre d’Assemblée de la Nouvelle-Écosse adopte à l’unanimité une motion condamnant ses commentaires. Le Premier ministre du Nouveau-Brunswick Bernard Lord et le chef progressiste-conservateur fédéral Joe Clark les condamnent également. Harper ne s’excuse pour autant pas pour ses paroles, disant des réactions qu’il s’agissait de politique partisane.

Ses dix-huit premiers mois comme chef de l’opposition sont largement consacrés à la consolidation des éléments fracturés de l’Alliance canadienne, ainsi qu’à défier le gouvernement libéral et à encourager une union des forces alliancistes et progressistes-conservatrices. Le but de cette union était de présenter un seul parti de centre-droite aux prochaines élections fédérales, prévenant ainsi la division de l’électorat qui s’était produite dans le passé. Les deux partis fusionnent dans la deuxième moitié de 2003, créant un nouveau parti, le Parti conservateur du Canada.

Chef du Parti conservateur

Le 12 janvier 2004, Harper annonce sa démission comme chef de l’opposition pour présenter sa candidature à la direction du Parti conservateur du Canada. Il remporte la course facilement, avec une majorité lors du premier tour contre Belinda Stronach et Tony Clement le 20 mars 2004.

Élection fédérale de 2004

Harper dirige les conservateurs dans l’élection fédérale de 2004. Plusieurs considèrent qu’il a de bonnes chances de vaincre le premier ministre libéral Paul Martin. Après un rapport cinglant de la vérificatrice générale, Sheila Fraser, concernant le détournement du Programme des commandites dans les années 1990, et couplé à ce que plusieurs observateurs considèrent comme de la colère des électeurs en Ontario contre le Premier ministre libéral Dalton McGuinty qui avait brisé sa promesse électorale de ne pas hausser les impôts, plusieurs sondages montrent les conservateurs nez à nez avec les libéraux.

Stephen Harper lors de la campagne de 2004

Tard dans la campagne, les conservateurs commencent à attirer de l’attention négative à cause de certaines remarques controversées de la part de quelques députés et candidats concernant l’homosexualité, le bilinguisme officiel et l’avortement. De plus, le Parti libéral diffuse des publicités télévisées démontrant des villes couvertes de smog et des armes à feu ; ils cherchent à faire croire qu’un gouvernement conservateur sous Stephen Harper rendra le Canada semblable aux États-Unis de façon négative. Harper est aussi critiqué pour avoir soutenu l’invasion de l’Irak dirigée par les américains en 2003. L’expression « agenda caché », utilisée fréquemment dans l’élection de 2000 contre Stockwell Day, commence à refaire surface avec une régularité grandissante, cette fois-ci concernant les soins de santé. Harper, à son tour, accuse les libéraux de faire une campagne négative « à l’américaine » et d’essayer « d’emballer le scandale dans le drapeau canadien ». Le momentum commence à se retourner contre son parti, même si certains sondages suggèrent jusqu’au jour du scrutin que les deux partis se trouvent encore à égalité.

Le Parti conservateur réussit à obtenir des sièges en Ontario, là où le Parti réformiste et l’Alliance canadienne n’étaient jamais parvenus à faire des gains importants, mais Martin est réélu avec un gouvernement minoritaire et 135 sièges. Les conservateurs finissent bons deuxièmes avec 99 sièges. Bien que les conservateurs améliorent leur total de 72 sièges qu’ils détenaient avant l’élection, le parti ne récolte que 29,6 % du vote populaire, moins que les 37,7 % que formaient les votes combinées pour l’Alliance et les progressistes-conservateurs en 2000. Harper garde le soutien des membres du parti parce qu’il a réussi à unir le Parti PC et l’Alliance pour mener une bataille électorale en très peu de temps. De plus, l’élection d’un nouveau chef de parti au milieu d’une législature minoritaire n’est pas vue comme stratégiquement possible.

Chef conservateur de l’opposition

La première conférence du Parti conservateur se déroule du 17 au 19 mars 2005, à Montréal. Le parti tente d’adopter des tendances plus modérées, en accord avec ce que plusieurs estiment être le but de Harper. L’opposition à l’avortement et au bilinguisme est purgé de la plate-forme conservatrice ; le parti opte néanmoins pour la conservation d’une position s’opposant au mariage homosexuel. Harper reçoit un vote de confiance de 84 % des délégués.

Sous Harper, le Parti conservateur tente de faire du scandale des commandites, de l’éthique et de la corruption des libéraux les enjeux centraux de la politique canadienne.

L’opposition du parti au mariage homosexuel soulève quelque peu la controverse. Les Canadiens sont très divisés sur cette question, mais la base conservatrice tend à être plus en faveur de la définition traditionnelle du mariage ; trois délégués sur quatre votent pour conserver cette définition. Harper est subséquemment critiqué par un groupe de professeurs de droit proches des libéraux pour avoir déclaré que le gouvernement pouvait annuler les décisions des cours provinciales sans avoir recours à la clause dérogatoire, une clause de la Charte canadienne des droits et libertés. En contraste, Harper et Vic Toews, le ministre de la Justice et procureur général du Canada, suggèrent que cette clause n’est pas nécessaire pour entériner la définition traditionnelle du mariage. La proposition de Harper d’accorder aux couples homosexuels les droits inhérents au mariage traditionnel via une forme d’union civile a récemment été reconnue comme étant constitutionnelle par la firme d’avocats Lang Michener. La Cour suprême du Canada, quant à elle, a spécifiquement refusé de se prononcer sur la constitutionnalité du rétablissement de la définition traditionnelle du mariage.

Suite au dévoilement, en avril 2005, du témoignage percutant de Jean Brault devant la Commission Gomery, dévoilant la corruption répandue chez le Parti libéral, plusieurs sondages placent les conservateurs bien en avance des libéraux. Les conservateurs s’étaient jusqu’ici abstenus de voter sur le budget 2005, puisqu’il est clair que les Canadiens ne sont pas intéressés par une élection. Avec l’écroulement du soutien des libéraux et les controversés amendements budgétaires apportés par le NPD, le parti exerce une pression considérable sur Harper pour qu’il fasse tomber le gouvernement.

En mai, Harper annonce que le gouvernement n’a plus « l’autorité morale pour gouverner » et jure de faire tomber le gouvernement le plus tôt possible. Le Bloc québécois appuie cette idée en raison du scandale des commandites, tandis que le NPD monnaie son appui au gouvernement en échange d’amendements budgétaires conformes à leurs buts. L’effort pour faire tomber le gouvernement échoue suite à la décision de l’influente députée conservatrice Belinda Stronach de faire défection vers le Parti libéral. Ce geste est très controversé et est considéré comme de l’opportunisme par les observateurs conservateurs. Les libéraux accusent les conservateurs de « coucher avec les séparatistes » et donc de manquer de patriotisme. Le vote du 19 mai sur la deuxième lecture du budget passe avec l’appui des conservateurs ; toutefois, le projet de loi sur les amendements budgétaires du NPD reçoit 152 votes pour (libéraux, néo-démocrates et deux députés indépendants) et 152 votes contre (conservateurs, bloquistes et un indépendant). Selon la tradition parlementaire, lorsqu’il y a égalité des voix, le président de la chambre doit voter pour continuer le débat; le président Peter Milliken vote donc en faveur des libéraux, et le Parti libéral est autorisé, par une seule voix, à continuer de gouverner. Harper est sévèrement critiqué pour son échec, ainsi que pour avoir critiqué la nouvelle ministre Stronach.

Harper est aussi critiqué pour son appui au député conservateur Grumant Grewal. Grewal avait produit des cassettes contenant des enregistrements de conversations entre lui et Tim Murphy, le chef du bureau du Premier ministre, dans lesquels Grewal alléguait que Murphy lui avait offert des positions en échange de sa défection. Quand il apparaît que les enregistrements semblent avoir été modifiés, certains croient que c’est une mauvaise stratégie de la part de l’équipe de communications de Harper que de les avoir rendues publiques.

En juin 2005, le Parti conservateur annonce que Harper s’embarquerait sur une tournée estivale des barbecues et d’autres évènements de loisirs, dans le but de permettre aux canadiens de connaître le chef conservateur personnellement. En juillet, cinq membres de son équipe de communications lui remettent leur démission. Les détracteurs de Harper suggèrent que c’est une indication de divisions dans le parti, ce qui est aussitôt démenti par le parti et par les démissionnaires.

Élection fédérale de 2006

Stephen Harper, le soir de la victoire du 23 janvier 2006

Harper mène une campagne électorale où il affronte les mêmes rivaux que dans l’élection précédente. Le premier ministre Paul Martin avait promis de déclencher une nouvelle élection dans les trente jours suivant le rapport final du juge John Gomery, maintenant attendu pour février 2006. Toutefois, l’élection est finalement déclenchée plus tôt, malgré tous les efforts des libéraux pour sauver leur gouvernement. En effet, Jack Layton, chef du NPD, dépose une motion demandant au gouvernement de démissionner et de déclencher des élections à temps pour un jour de scrutin en février. Conservateurs et bloquistes se rallient à Layton pour appuyer cette motion. Les libéraux la balayent du revers de la main. Les partis d’opposition s’entendent donc pour faire tomber le gouvernement par une motion de défiance. La date du scrutin est fixée au 23 janvier 2006. Après une longue campagne, Harper remporte l’élection face au premier ministre sortant Paul Martin. Toutefois, la lutte est serrée avec les libéraux, particulièrement dans les grandes villes: il devient donc chef d’un gouvernement minoritaire.

Premier ministre du Canada

Environnement

Bien que M. Harper s’oppose au protocole de Kyoto dès le début de son mandat, se rangeant ainsi du côté des États-Unis et de l’Australie, son ministre de l’environnement, John Baird, présente en avril 2007 un plan d’action pour réduire les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique. Selon ce plan, le gouvernement du Canada impose des cibles obligatoires à l’industrie, afin que les émissions de gaz à effet de serre soit réduites de 150 mégatonnes d’ici 2020, réglemente la consommation de carburant des véhicules automobiles et des camions légers à compter de 2011, et renforce les normes d’efficacité énergétique d’un grand nombre de produits consommateurs d’énergie, y compris les ampoules électriques. Depuis, M. Harper a réduit ses propres engagements de réductions de gaz à effet de serre de -20 % à -17 % d’ici 2020 par rapport aux émissions canadiennes de 20061. Depuis 1990, le Canada a augmenté l’émission de ses gaz à effets de serre de 30 %. La politique de Stephen Harper à cet effet tend à essayer de démontrer qu’elle s’aligne sur celle des États-Unis voisins, bien que ceux-ci, depuis l’investiture d’Obama, développent de façon plus marquée leurs énergies vertes, une filiale qui reste, à l’échelle du Canada, marginale1. Durant la crise économique, le gouvernement Harper a sabré dans les mécanismes d’évaluation environnementale1.

Cabinet

Bien que la majorité des députés conservateurs provenait des provinces de l’Ouest, Harper choisit majoritairement des députés de l’Ontario et du Québec pour former son premier conseil des ministres, dans l’intérêt de préserver un équilibre régional. Le nouveau cabinet conservateur est beaucoup plus petit que celui de l’ancien gouvernement Martin et élimina aussi les ministres juniors (appelés ministres d’État et, auparavant, secrétaires d’État). Certains experts dans les médias ont qualifié le cabinet de Harper de modéré, tempérant les racines alliancistes et réformistes du Parti conservateur.

Deux des sélections de Harper ont généré une certaine controverse. Il nomme le ministre libéral sortant de l’Industrie, David Emerson, comme ministre du Commerce international et ministre de la Porte d’entrée du Pacifique et des Jeux olympiques de 2010, et Michael Fortier, stratège conservateur de longue date, comme ministre des Travaux publics, le nommant également au Sénat. Emerson avait été réélu au Parlement sous la bannière libérale quelques semaines seulement auparavant, tandis que Fortier ne s’était pas présenté du tout. Harper affirma que les nominations étaient nécessaires afin que deux des plus grandes villes canadiennes (Vancouver et Montréal) aient une représentation au Cabinet, étant donné qu’aucun conservateur n’avait été élu dans ces villes.

Des politiciens de l’opposition et d’autres critiques ont attaqué la nomination d’Emerson, la qualifiant d’hypocrite étant donné que Harper et les conservateurs avaient sévèrement critiqué Belinda Stronach pour sa défection vers les libéraux en 2005. La décision d’Emerson rencontra également de l’opposition dans sa circonscription, où le candidat conservateur avait récolté moins de 20 % des voix dans la campagne précédente, bien qu’Emerson lui-même l’ait remporté par une très grande marge devant l’adversaire néo-démocrate. Le gouvernement de Harper a défendu la nomination d’Emerson en faisant valoir qu’il s’agissait de recruter un politicien qui avait une expérience préalable au cabinet fédéral. Emerson lui-même a suggéré que cela aiderait à recentrer le Parti conservateur sur l’échiquier politique.

La nomination de Fortier était elle aussi controversée, les conservateurs ayant longtemps critiqué la nature non-démocratique du Sénat. Harper et Fortier ont tous deux affirmé que la nomination au Sénat est temporaire, et que Fortier démissionnera de son siège aux prochaines élections fédérales afin de briguer un siège à la Chambre des communes. Pour l’instant Fortier représente donc la deuxième plus grande ville du Canada sans jamais n’avoir été élu.

Les autres choix de Harper ont été accueillis plus positivement. Le maire de Toronto, David Miller, a salué la sélection de Lawrence Cannon, la qualifiant de « très positive » et de « signal que M. Harper est sincère dans sa volonté de travailler avec les villes ». Bien que Toronto elle-même ne soit pas représentée au cabinet, Harper a nommé Jim Flaherty pour qu’il représente la ville en même temps que la grande région de Toronto. Flaherty représente la circonscription de Whitby—Oshawa, dans la partie est de la région de Toronto, et sa nomination au poste de ministre des Finances a été accueillie positivement par la communauté d’affaires de Bay Street.

Le 3 mars 2006, le commissaire à l’éthique Bernard Shapiro a annoncé qu’il lançait une enquête préliminaire sur les allégations de conflit d’intérêt contre Emerson et Harper. Shapiro expliqua qu’il examinera l’influence qui a été utilisée dans la décision d’Emerson de rejoindre les conservateurs. Les conservateurs ont critiqué l’enquête de Shapiro, la qualifiant de partisane et l’accusant d’appliquer un double standard, vu qu’il avait été nommé par le précédent gouvernement libéral et qu’il avait refusé des requêtes lui demandant de faire enquête sur la défection similaire de Belinda Stronach en 2005, en échange de laquelle elle avait reçu un poste au cabinet. Shapiro a également été la cible de critiques de la part de l’ancien dirigeant néo-démocrate Ed Broadbent qui l’accuse d’avoir « des problèmes de crédibilité extraordinairement sérieux ». Bien que d’accord avec Harper que l’enquête de Shapiro était inappropriée, Broadbent et des députés de l’opposition ont critiqué Harper pour sa confrontation avec le commissaire. Shapiro blanchit autant Harper que Emerson le 20 mars 2006, selon la lettre du règlement, mais le commissaire à l’éthique indiqua que l’« esprit » du code d’éthique sur les conflits d’intérêt était violé par la défection de députés et encouragea le parlement à réviser et modifier les lois et procédures sur les défections.

Vice-premier ministre et succession

Contrairement à ses prédécesseurs récents, Harper n’a pas nommé un de ses collègues au poste surtout honorifique de Vice-premier ministre. Plusieurs observateurs s’étaient attendus à ce qu’il nomme MacKay, ancien chef du Parti progressiste-conservateur et chef-adjoint de Harper, ou Lawrence Cannon, en tant que lieutenant québécois, à ce poste. Toutefois, Harper a nommé un ordre de succession qui doit agir pour lui dans certaines circonstances, commençant avec Cannon, puis Jim Prentice, puis la balance du cabinet en ordre de préséance.

Politique intérieure

Cour suprême

À part de son agenda législatif, Harper a nommé Marshall Rothstein comme nouveau juge puîné de la Cour suprême du Canada le 23 février 2006. En accord avec sa promesse électorale d’un nouveau processus de nomination des juges, Harper annonça que Rothstein devait paraître devant un comité spécial de 12 parlementaires. Toutefois, le comité n’avait pas le pouvoir de veto sur la nomination, ce que certains membres conservateurs avaient demandé.

Loi fédérale sur la responsabilité

Le 11 avril 2006, le président du Conseil du Trésor John Baird, au nom du gouvernement Harper, déposa la Loi fédérale sur la responsabilité et plan d’action. Le plan réduira les opportunités d’exercer de l’influence avec de l’argent en interdisant les dons politiques des entreprises, des syndicats, ainsi que les grands dons d’individus ; en instaurant une interdiction de cinq ans pour les anciens ministres, leurs assistants et les hauts fonctionnaires de faire du lobbyisme ; en assurant une protection aux divulgateurs ; et en augmentant le pouvoir du vérificateur général de retracer l’argent dépensé par le gouvernement. Le gouvernement espère faire adopter cette loi avant l’été.

Réforme démocratique

Stephen Harper a exprimé un désir de transformer le Sénat du Canada en un corps élu plutôt que nommé, un objet précédemment proposé par le Parti réformiste du Canada ; son gouvernement a déposé un projet de loi visant à limiter les mandats des sénateurs à 8 ans. Le 7 septembre 2006, Harper est devenu le premier chef de gouvernement canadien à témoigner devant un comité du Sénat afin de promouvoir les arguments du gouvernement en faveur d’une réforme du Sénat. Aucune action cependant n’a été prise dans ce sens jusqu’à aujourd’hui, Stephen Harper nommant d’ailleurs davantage de sénateurs que ses prédécesseurs.

Harper prône également les élections à date fixe (sauf dans le cas de gouvernements minoritaires). Le 30 mai 2006, le gouvernement a déposé le projet de loi C-16 qui vise à modifier la Loi électorale du Canada pour instaurer des dates fixes pour les élections. Le projet de loi indique qu’il doit y avoir une élection en 2009, le troisième lundi en octobre (19 octobre 2009) — ce serait la première élection à date fixe au Canada. Toutefois, le gouvernement peut tout de même être défait aux communes avant cette date, ce qui déclencherait automatiquement une élection.

Nation québécoise

À l’instar de ses prédécesseurs, Stephen Harper a longtemps évité de se prononcer sur l’épineuse question de la nation québécoise, affirmant plusieurs fois que de reconnaître ou non le Québec comme une nation souveraine. Comparativement aux gouvernements libéraux précédents cependant, hostiles à la reconnaissance du principe de « nation québécoise », M. Harper a reconnu le fait que l’Assemblée nationale du Québec a voté une résolution reconnaissant que le Québec constitue une nation, mais sans se prononcer sur les implications légales2. Cette position allait se concrétiser, en 2006, par une reconnaissance formelle votée par le parlement du Canada sur initiative du parti conservateur.

Le débat commence de nouveau à faire les manchettes dans le contexte de la course à la direction du Parti libéral du Canada de 2006. Le candidat perçu comme étant le meneur, Michael Ignatieff, avait pris position pour la reconnaissance de la nation québécoise, tandis que ses adversaires, dont Bob Rae et Stéphane Dion, s’étaient opposés à sa position, la jugeant trop risquée. Les membres du Parti libéral sont eux-mêmes fort divisés. Profitant de la situation, le Bloc québécois dépose une résolution à la Chambre des communes demandant à la Chambre de reconnaître « que les Québécoises et les Québécois forment une nation. » Le 22 novembre 2006, avant que la motion du Bloc ne soit débattue, Harper dépose sa propre motion : « Que les Québécois forment une nation au sein d’un Canada uni. »3

Le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique ont donné leur appui à la motion (le NPD prône depuis longtemps la reconnaissance de la nation québécoise ; le Parti libéral, quant à lui, est divisé sur la question, et n’impose pas de ligne de parti à ses députés, dont certains prévoient voter contre la motion). Le Bloc québécois, d’abord opposé à la mention du « Canada uni » dans le texte de la motion, a fait volte-face et a décidé d’appuyer la motion lors du vote du lundi suivant à la suite d’une couverture médiatique très négative sur sa décision précédente4.

Si la motion est approuvée presque à l’unanimité au Québec, elle est plus controversée au Canada anglais. Alors que certains commentateurs applaudissent la motion et affirment qu’il n’y a pas à s’inquiéter, faisant valoir que le Canada contient plusieurs nations et que la motion affaiblira la cause indépendantiste et donc sera bénéfique pour le fédéralisme5, d’autres soutiennent qu’il s’agit d’une atteinte à l’existence même du Canada6, craignant que la reconnaissance de la nation québécoise n’aide la cause de l’indépendance du Québec ou ne mène à de nouvelles négociations constitutionnelles dans le style des accords du lac Meech et de Charlottetown, qui ont laissé un souvenir amer à tous les Canadiens.[citation nécessaire]

La motion de Harper est adoptée à 266 voix contre 16 le 27 novembre 2006 ; les voix opposées proviennent exclusivement du Parti libéral et d’un député indépendant, Garth Turner. Toutefois, la motion provoque la démission du ministre des Affaires intergouvernementales et du Sport amateur, Michael Chong, qui s’abstient de voter sur la motion. La motion du Bloc québécois, quant à elle, est défaite par 233 voix contre 487.

À la suite de l’adoption de la motion, un sondage révèle que 67 % des Canadiens rejettent la notion que les Québécois forment une nation ; en ne comptant pas le Québec, cette proportion s’élève à 77 pourcent. Le seul groupe majoritairement en accord avec la notion de la nation québécoise sont les Québécois francophones, à 71 %. Toutefois, cette motion n’a ni aidé, ni nui aux appuis électoraux du Parti conservateur8.

Politique étrangère

Premier voyage outre-mer

Les 11 et 12 mars 2006, Harper effectue un voyage-surprise en Afghanistan, où des effectifs des Forces canadiennes sont déployés depuis 2001, pour rendre visite aux troupes afin de démontrer son appui à leurs efforts et à la reconstruction et la stabilité dans la région. Le choix de Harper pour sa première visite à l’étranger avait été bien gardée de la presse jusqu’à ce qu’il arrive en Afghanistan (pour des raisons de sécurité), et est considéré comme un changement majeur dans la relation entre le gouvernement et les forces militaires. Bien que d’autres dirigeants mondiaux ont visité l’Afghanistan, le voyage de Harper était décrit comme sans précédent dans sa durée et son étendue.

Relations canado-américaines

Stephen Harper et George W. Bush à une conférence de presse à la Maison-Blanche le 6 juillet 2006

Peu après avoir été félicité par George W. Bush pour sa victoire, Harper a réprimandé l’ambassadeur des États-Unis au Canada David Wilkins pour avoir critiqué le plan conservateur d’assurer la souveraineté canadienne sur les eaux de l’Arctique avec les forces armées.

Le 16 février 2006, Harper nomma l’ancien ministre progressiste-conservateur Michael Wilson au poste d’ambassadeur du Canada aux États-Unis, remplaçant le libéral Frank McKenna. Wilson affirma lors de sa première conférence de presse qu’en tant qu’ambassadeur, le bois d’œuvre est clairement en haut de la liste des priorités.

La première rencontre de Harper avec le président américain a eu lieu à la fin de mars 2006, et bien que peu ait été conclu en termes d’accords solides, le voyage fut décrit dans les médias comme un signal de liens plus solides entre les deux pays. Toutefois, Harper a affirmé à la presse qu’il a utilisé un « langage coloré qui ne serait pas approprié à la télévision » alors qu’il pressait le président Bush en privé sur son opposition à une loi américaine qui obligerait les citoyens canadiens de montrer leurs passeports lorsqu’ils traverseraient la frontière pour entrer aux États-Unis. Bush affirma que Harper était « un gars très ouvert, très direct [...] S’il a un problème, il l’exprime d’une façon claire pour que tout le monde comprenne, et c’est la façon que je préfère traiter avec les gens. »

Peu d’informations sur cette rencontre ont été divulguées au public, alors n’ayant que des photos disponibles dans les médias, ceux-ci se sont contentés de critiquer les choix vestimentaires du Premier ministre.

Le 27 avril 2006, Harper annonce à la Chambre des communes que son gouvernement avait conclu un accord de sept ans avec les États-Unis dans le cadre du conflit du bois d’œuvre. Les trois grandes provinces productrices de bois d’œuvre — la Colombie-Britannique, l’Ontario et le Québec — ont accepté l’accord, ainsi que l’industrie canadienne du bois d’œuvre. Toutefois, le chef de l’opposition Bill Graham et le chef néo-démocrate Jack Layton ont tous deux critiqué l’accord pour n’avoir pas requis des États-Unis le remboursement total des 5 milliards $ récolté en tarifs douaniers sur le bois d’œuvre canadien.

Suivant un débat et un vote aux communes, le gouvernement Harper a renouvelé l’accord de NORAD avec les États-Unis, le rendant permanent et y ajoutant la défense maritime ; l’accord avait précédemment concerné uniquement la défense aérienne. Les députés néo-démocrates qui se sont fortement opposés à l’accord ont affirmé que celui-ci réduirait la souveraineté du Canada sur les eaux internes du pays.

Les relations sino-canadiennes

Depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur, il semblerait que les relations sino-canadiennes se soient tendues, notamment après que le 14e Dalaï Lama eut reçu la citoyenneté d’honneur canadienne le 9 septembre 20069 et les plaintes pour espionnage commercial d’agents chinois au Canada10. Stephen Harper a cependant rencontré le Président chinois Hu Jintao le 19 novembre 2006. La conversation a duré 15 minutes au sommet de l’APEC. Quoique brève, la discussion fut, selon M. Harper, « très franche »11. Le 29 octobre 2007, Stephen Harper a rencontré publiquement le Dalaï Lama12. En quelques semaines, Harper fut le 4e dirigeant d’un pays occidental à rencontrer celui-ci13.

Conflit israélo-libanais

Au début du conflit israélo-libanais de 2006, Harper affirme « Israël a le droit de se défendre », ajoutant « je crois que la réponse israélienne a été mesurée vu les circonstances. » Relativement à la résolution du conflit, il déclare, « Il est essentiel que le Hezbollah et le Hamas relâchent leurs prisonniers israéliens ; tous les pays dans la région qui ont une influence sur ces organisations doivent encourager la fin de la violence et [...] encourager la reconnaissance du droit d’Israël à l’existence. »14

La qualification de la réponse d’Israël comme « mesurée » par Harper crée la controverse au Canada. Le 17 juillet 2006, Harper paraissait nuancer ses propos, notant que la situation s’était dégradée depuis ses commentaires initiaux, mais qu’il était difficile pour Israël de combattre des « forces non-gouvernementales » lorsque celles-ci se cachent parmi la population civile. Harper répète son appui à la position israélienne, en appelant les deux côtés à faire preuve de retenue et à minimiser les morts civils15,16.

Environ 15 000 Canadiens, principalement d’origine libanaise, se trouvaient au Liban au moment du déclenchement des hostilités, et le gouvernement canadien fait des efforts pour évacuer ceux qui désirent quitter le pays ; cette opération a été l’objet de critiques pour sa lenteur et son inefficacité perçues. Le 17 juillet, un groupe de manifestants, principalement d’origine palestiniennes et arabes(algériennes, marocaines, syriennes,…) se rassemblent devant le consulat israélien à Montréal pour protester contre les bombardements au Liban. D’autres manifestations ont lieu le 22 juillet à travers le Canada.

Harper et le ministre des Affaires étrangères Peter MacKay ont réitéré leur appui à la position israélienne, tout en appelant à la retenue et prônant un cessez-le-feu. Interrogé sur la situation à la fois au Liban et à Gaza le 18 juillet, Harper affirme aux journalistes : « Nous voulons tous encourager non seulement un cessez-le-feu, mais une résolution. Et une résolution serait atteinte uniquement lorsque tout le monde s’assoit à la table et chacun admet [...] la reconnaissance de l’autre, » faisant référence au refus du Hezbollah et du Hamas de reconnaître le droit d’existence d’Israël. Harper affirme la responsabilité du Hezbollah dans la mort des civils des deux côtés. « L’objectif du Hezbollah est la violence, a-t-il affirmé. Hezbollah croit qu’à travers la violence [...] il peut amener la destruction d’Israël. La violence ne mènera pas à la destruction d’Israël [...] et le résultat inévitable de la violence sera principalement la mort de gens innocents. »17

Souveraineté arctique

En août 2007, la Russie lance une expédition pour revendiquer ses droits exclusifs sur le pôle Nord et ses richesses pétrolières souterraines. Le Danemark fait un geste semblable quelques jours plus tard. Harper réagit en annonçant que le Canada élargira un parc national dans le grand nord et que la présence nordique canadienne sera réaffirmée en envoyant des unités militaires et en participant aux études scientifiques sur la question. Une base militaire est aussi construite dans le grand nord.

Affaires

Censure de 2011

Le 25 mars 2011, le Parti libéral du Canada (PLC), accuse le gouvernement « d’outrage au Parlement » et lui reproche une mauvaise gestion de l’économie canadienne, fait voter une motion de censure à la Chambre des communes, par les 156 députés de l’opposition, les 145 élus conservateurs votant évidemment contre18, ce qui conduit à la chute du Parti Conservateur et à la convocation d’une élection fédérale anticipée19. Au cours de ce scrutin, il remporte, pour la première fois depuis son accession au pouvoir, la majorité absolue à la Chambre avec 166 députés sur 308, tandis que l’opposition officielle passe du Parti libéral du Canada au Nouveau parti démocratique et franchit la barre des 100 sièges.

Faits divers

  • En 2007, Yann Martel, auteur du roman Histoire de Pi, fut offusqué par l’attitude nonchalante du premier ministre Harper vis-à-vis des 50 ans du Conseil des Arts du Canada. Il a donc décidé de lui envoyer, toutes les deux semaines depuis le 16 avril, un roman à lire, ainsi que des commentaires sur l’œuvre en question20.

Citations

« Nos épées seront désormais pointées vers les Libéraux, et non l’un envers l’autre. »

— Déclaration de Harper faite aux Canadiens le 16 octobre 2003, lorsqu’il annonça avec Peter MacKay la fusion de l’Alliance canadienne et du Parti progressiste-conservateur.

[réf. souhaitée]

« Une affaire terrible pour le pays… Le pire accord international que ce pays n’ait jamais signé. »

— À propos de l’accord de Kyoto.

[réf. souhaitée]

Kyoto is essentially a socialist scheme to suck money out of wealth-producing nations.


Stephen Harper, Lettre aux membres de son ancien parti, l’Alliance Canadienne écrite en 2002, reprise dans Toronto Star, 30 janvier 200721.

« Kyoto est essentiellement un complot socialiste qui vise à soutirer des fonds aux pays les plus riches. »

— Lettre aux membres de son ancien parti, l’Alliance Canadienne écrite en 2002, reprise dans Toronto Star, 30 janvier 200721.

« La question est simple : est-ce que les Québécoises et Québécois forment une nation au sein d’un Canada uni ? La réponse est oui. Est-ce que les Québécoises et Québécois forment une nation indépendante du Canada ? La réponse est non, et elle sera toujours non. »

— Extrait du discours de Harper à la Chambre des communes avant le dépôt de la résolution reconnaissant la nation québécoise

The Harper government’s ‘commitment’ to gay rights

Saturday, January 21st, 2012

Xtra
In the past few days, there has been some level of attention paid to the fact that the Conservative government has been advocating on behalf of gay rights in places like Uganda, while at the same time trying to put limits on things like same-sex divorce in Canada.

Embassy magazine’s look at the issues notes that the Harper government’s support is at the lowest-common-denominator level (stop killing gays or throwing them in jail). Meanwhile, Matt Gurney at the National Post took that piece and went so far as to chastise the people who still say the government has a homophobic hidden agenda, but with all these wonderful things the Harper government is doing for gays, can’t we lay that to rest?

Well, yes and no. On the one hand, I don’t believe Harper is homophobic, nor the people immediately around him. It’s not just that John Baird is one of his most loyal ministers, or that Harper has a lot of time for out lesbian Senator Nancy Ruth, or that his wife, Laureen, loves gay men. These things are all true, and according to Nancy Ruth, Harper believes simply that sexuality is a private matter and leaves it at that. So be it.

But while Gurney cites things like the government’s declaration that same-sex marriage will remain the law of the land, the pledge to help more queer refugees, or going to bat for decriminalizing homosexuality in the Commonwealth, Gurney doesn’t look at the substance of these moves.

Yes, same-sex marriage remains the law of the land, so long as you were married in Canada and meet the residency requirements for divorce, and Gurney ignores the fact that Harper has opened up a legal can of worms when it comes to the recognition of all marriages abroad.

Moves to restrict the kinds of refugees accepted to only those recognized by states or the UNHCR marginalizes a large number of other queer refugees, primarily from Africa. As well, Jason Kenney’s much-touted pilot program with the Rainbow Refugee Committee on funds for private sponsorship is more of a back-patting exercise. It looks like it’s doing more than it is, given that groups like Rainbow Refugee have a more urgent need for capacity building, something these funds cannot be used for.

And then there’s the promotion of gay rights abroad. It’s one thing to say to the president of Uganda that he needs to stop the bill that would further criminalize queers in his country, but it’s quite another to actually give aid dollars to queer rights groups in those countries. And while Gurney says that this is a “walk before you run” approach to rights, it doesn’t acknowledge that “stop killing gays” is a far cry from a more profound message that queer rights are human rights.

It also ignores the “love the sinner, hate the sin” connotations of the message. Don’t kill the gays, but don’t promote their full equality either. That’s certainly a message that resonates with the evangelical base that does still exist within the Conservative party and that can’t be dismissed as a “hidden agenda.”

Above all, Gurney’s dismissal of criticisms of Harper’s record on queer rights ignores the fact that there’s a lot more to those rights than same-sex marriage. There is also a wide gap between having rights on paper and being able to enjoy them substantively.

Sure we have marriage equality in Canada, but we’re still seeing homophobic and transphobic violence, the lack of access to services – most especially in the health sector – and there still exists a huge urban-rural divide when it comes to queers in this country. It’s easy for city dwellers, both gay and straight, to think that the accepting environment they know extends across the country. It doesn’t.

There are still problems for queer communities in this country that Harper’s government has done nothing about. The majority of the Conservative caucus, including Harper himself, voted against the bill to extend human rights protections to trans people. They say that bullying is an issue but won’t offer any solutions. AIDS service organizations are starved for funds. They steadfastly refused to equalize the age of consent in this country.

Relying on the fact that they haven’t repealed equal marriage, their back-patting on refugees and their bare minimum advocacy abroad starts to look more like a pinkwashing job to say, “See! We’re totally not homophobic!” Until you scratch beneath the surface.

There may not in fact be a homophobic hidden agenda, but this government still has a long way to go before it can claim that it’s actually doing something substantive for the queer community, both at home and abroad.

Les gais ont des alternatives enviables

Thursday, April 14th, 2011

Par
Roger-Luc Chayer
[email protected]
Image Radio-Canada
Voilà encore une fois que les
élections fédérales se pointent
au Canada et nous obligent à
songer au gouvernement que
nous souhaitons pour gérer au
quotidien le second plus grand
pays au monde.
Les gais et lesbiennes sont traditionnellement
des électeurs
fidèles qui votent comme la
majorité, au Québec du moins,
mais voilà que les sondages
tendent pour une première fois
en vingt ans à démontrer que la
communauté est divisée plus
que jamais et que selon les
régions, la polarisation est distincte
et s’éloigne du vote traditionnel
au Bloc Québécois.

Selon que vous soyez à Montréal
ou à Québec, les intérêts
divergent comme à Québec
par exemple, qui exige un nouveau
stade alors qu’à Montréal,
on se préoccupe bien plus de
l’absence d’un gouvernement
responsable. La souveraineté
ne semble toutefois pas être
une question pertinente à cette
élection.
Gay Globe Média a lancé il y a
quelques semaines un sondage,
comme il a l’habitude de le
faire en période électorale et par
le passé, les résultats étaient
très similaires à ceux de l’élection,
prouvant que ses lecteurs
sont représentatifs de la population
en général. Les résultats
de 2011 sont très différents de
ceux des autres élections, ce
qui nous indique un changement
important dans la nature
du vote et si on doit se fier à ce
sondage, il y aura des changements
spectaculaires le 2 mai…

Le 13 avril, les résultats étaient
les suivants: Parti Conservateur
35%, Bloc Québécois 28%,
Parti Libéral 16%, Nouveau
Parti Démocratique 11%, André
Arthur 6%, Parti Communiste
2%, Parti Libertarien du Canada
2% et Parti Vert 1%. À noter
que le candidat André Arthur,
à lui seul, récolte 6% des voix
totales, sans adhérer à quelque
parti que ce soit et sans budget
national, un résultat supérieur à
celui de bien des partis.

Le sondage de Gay Globe ne
représente que l’opinion des
lecteurs où qu’ils soient, n’a
rien de scientifique et à la veille
de passer le seuil des 1000
répondants, reste encore le
meilleur outil de mesure pour
les gais et lesbiennes du Québec.
Pour participer, rendez sur
la page de Gay Globe au www.
gglobetv.com et cliquez sur le
bandeau de vote. Le résultat
sera alors affiché et votre

43- Programme fédéral de contestation judiciaire Le Barreau demande le retour

Saturday, March 20th, 2010

de rétablir le Programme de contestation judiciaire et de lui redonner son budget.
Selon lʼorganisme, le programme, qui a récemment été aboli par le gouvernement conservateur, est nécessaire pour protéger les droits constitutionnels de tous les Canadiens, quels que soient leurs moyens financiers.
Dans une lettre ouverte adressée au premier ministre Stephen Harper, Parker MacCarthy, le président de lʼorganisme, écrit que sans ce programme, les droits à lʼégalité et les droits linguistiques garantis par la Charte des droits et libertés ne seraient que purement théoriques.
Le programme, institué à lʼépoque de Pierre Trudeau, permettait de financer des clauses types en matière de droits linguistiques et à lʼégalité devant les tribunaux au nom de groupes ou de personnes défavorisés ou vulnérables, ou de minorités. Ces contestations ont permis à des enfants handicapés et à leurs familles, aux minorités francophones, aux femmes ayant été victimes dʼagressions sexuelles, aux groupes autochtones et aux gais et lesbiennes de faire valoir leurs droits.
Selon M. MacCarthy, le fait dʼinvalider des lois discriminatoires atténue le désavantage historique que subissent certains groupes, et «une société plus égalitaire profite à tous». Quand les conservateurs ont annoncé lʼabolition du programme, le mois dernier, ils ont fait valoir que cela permettrait aux contribuables dʼéconomiser 5,6 millions $ en deux ans. Les conservateurs avaient déjà aboli le programme auparavant, en 1992.

À quand la fin du chialage de Fierté Montréal?

Thursday, July 23rd, 2009

L’incessant chialage des organisateurs de la Fierté gaie de Montréal 2009 est en train de faire perdre toute crédibilité à la communauté gaie dans son ensemble et nous savons tous qu’ils ne disent pas les vraies raisons du refus du Gouvernement canadien de les subventionner. Informons ici les lecteurs…

Le Canada annonçait hier qu’il ne subventionnerait ni Fierté Montréal, ni Divercité, pas un rond pour 2009. Tout de suite après, les militants, divas et castrats classiques du militantisme gai criaient à la discrimination affirmant que le gouvernement de M. Harper avait une dent contre les gais.

FAUX, FAUX, archi-FAUX!

Les militants ont la mémoire courte et une mise au point est devenue nécessaire puisqu’ils parlent encore au nom de tous sans consulter personne. Voici exactement ce qui se passe et les raisons de cette décision controversée mais courageuse du Canada.

LES ORGANISATEURS DE FIERTÉ MONTRÉAL SONT LES MÊMES QUE POUR LES OUTGAMES 2006! Vous vous souvenez des jeux gais en faillite de Montréal 2006? Oui, les mêmes, ils utilisent les mêmes tactiques, les mêmes magouilles et récoltent la stricte logique des choses de la part du Canada fortement blâmé à l’époque pour ne pas avoir protégé les investisseurs dans Montréal 2006. La faillite des Outgames a été terrible pour des centaines de personnes et Le Point avait annoncé cette faillite avant les jeux car tous les ingrédients étaient réunis de même que la découverte d’un dossier criminel grave et violent au nom d’une administratrice de l’époque.

De plus, Fierté Montréal 2009 refuse de communiquer avec Le Point et GGTV depuis 3 ans, en représailles pour nos dossiers journalistiques les impliquant lors des Outgames alors que nous étions les diffuseurs officiels de la parade gaie juste avant. Magouilles? Bien sur, oui, absolument. Le Canada, découvrant que les administrateurs et employés des Outgames se sont recyclés dans les célébrations de la fierté gaie de Montréal, découvrant qu’ils boycottent des médias gais qui sont pourtant les premiers à être intéressés par une parade gaie, ne sont pas assez stupides pour encourager les fautifs. sanctions, punition, oui, il était temps!

ET quand on voit les libéraux actuels crier au scandale homophobe contre Harper, où étaient ces libéraux lors de la faillite des Outgames avec plus de 700 victimes? Nulle part, ils sont au mauvais endroit, dans la mauvaise cause, au mauvais moment, ils ont tort, le public a la mémoire longue et les médias ont le devoir de faire leur travail en refusant que des imbéciles se targuant de la cause gaie tentent par la magouille d’avoir du fric des subventions alors qu’ils sont en fait les responsables d’une failite honteuse et coûteuse. Ils récoltent ce qu’ils sèment, c’est normal.

Magouilles = fin des subventions. Harper se comporte en gouvernement responsable, à Montréal 2009 de se réveiller maintenant et de revenir dans le droit chemin, sinon, les tapoches sur les ménettes ne sont pas terminées. Trust us!

Canada: putch parlementaire

Monday, December 1st, 2008

Il y a 6 semaines, le Canada allait en élection et les canadiens votaient pour un gouvernement minoritaire conservateur avec Stephen Harper comme Premier ministre. Son excellence, la Gouverneur général demandait donc à M. Harper de former un gouvernement.

Le parti libéral, dirigé par Stéphane Dion, est arrivé si bas que même dans son histoire, il n’a jamais reçu un tel taux de désapprobation. Et pourtant, voilà qu’avec l’aide des autres partis, celui dont aucun canadien ne souhaitait voir devenir Premier ministre, le deviendra par la bande, par défaut, sans avoir gagné son élection et malgré la vive opposition du peuple pourtant consulté récemment.

Est-ce démocratique? La question est sur toutes les lèvres. Dion, qui a reçu l’appui des chefs du NPD et du Bloc québécois se retrouve Premier ministre non élu, résultat d’un putch et ce n’est pas encore dit que sa Majesté approuvera ce geste et surtout, que les chefs militaires accepteront un Premier ministre non élu ni majoritaire.

À suivre…