La revanche tant attendue des français contre les anglais, suite à la prise de Québec de 1759, vient de se produire en 2009. Les anglais sont expulsés de Québec par les forces québécoises, et de façon pacifique ce qui est un exploit compte tenu des circonstances. D’un côté, la générale Josée Verner, ministre du Canada à la tête des forces militaires anglaises et de l’autre, le cinéaste Pierre Falardeau, intellectuel patriote, à la tête des forces intellectuelles françaises d’Amérique. Comme en 1759, les deux généraux se sont affrontés sur les Plaines d’Abraham, les anglais voulant reconstituer la bataille qui fit tomber Québec sous la Couronne britannique et les québécois voulant donner la râclée tant attendue pour reprendre la ville fortifiée et sortir, Gros-Jean comme devant, les forces royalistes anglaises de la capitale française du Canada.
Vendredi le 13 février 2009 est une journée qui restera marquée dans l’histoire des anglais nostalgiques des guerres contre la Nouvelle-France comme celle de la pire défaite des temps modernes contre une colonie pacifique révolté à l’idée que l’on puisse, au sein d’un Canada moderne, vouloir recréer la défaite de Québec, au coeur de la capitale d’un peuple pourtant reconnu comme une nation. Il aurait été tout aussi inacceptable de vouloir recréer la victoire des Nazis sur Varsovie au coeur de la Pologne ou l’entrée d’Adolph Hitler à Paris sur les Champs-Élysées.
La générale Verner avait déclaré que ceux qui ne souhaitaient pas assister à la nouvelle défaite de Québec, qu’ils pouvaient rester chez eux. Pierre Falardeau lui aura répondu par la bouche de ses canons et c’est la queue entre les jambe que la représentante de l’empire est repartie de Québec. Les forces intellectuelles québécoises triomphant de l’ennemie sauvant du coup la ville de Québec, patrimoine de l’UNESCO, des mains des armées anglaises qui s’apprétaient à attaquer la ville en septembre prochain, pensant triompher comme lors de la première bataille.
Nous ne savons pas encore si notre Pierre Falardeau national fera des prisonniers, le temps nous le dira quand nous pourrons discuter et revenir sur cette bataille historique, mais à partir d’aujourd’hui, les anglais qui voudront venir nous visiter avec des canons et des fusils sauront qu’à Québec, les français sont maîtres et sont prêts à défendre leur Capitale. Pas besoin de canons, seules les idées suffisent aujourd’hui pour affronter nos belliqueux voisins de l’Amérique du nord Britannique, le bon Canada!