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Alain Delon s’oppose à l’adoption par des couples homosexuels

Tuesday, July 23rd, 2013

Voici.fr

L’acteur Alain Delon s’est exprimé sur un sujet de société brûlant : l’adoption par les couples homosexuels.

Alain Delon est de nouveau sous les feux de la rampe. L’acteur mythique de Plein soleil, actuellement au cinéma dans sa version restaurée, vient d’accorder une interview au Figaro Magazine qui risque de faire parler d’elle.

Interrogé sur l’un des sujets qui a secoué la société civile ces derniers mois, le mariage homosexuel, Alain Delon ne s’est pas privé d’exprimer le fond de sa pensée. « Les rôles sont moins définis entre hommes et femmes, ils se sont même parfois inversés, comme avec le congé paternité, explique-t-il. Et puis, on a l’air de sous-entendre qu’être avec quelqu’un du sexe opposé ou du même sexe, c’est pareil. Ça, c’est grave ! Je ne suis pas contre le mariage gay, et je m’en fiche éperdument, mais je suis contre l’adoption des enfants. On va encore me dire que je dois m’adapter et vivre avec mon temps… Eh bien je vis très mal cette époque qui banalise ce qui est contre nature. Quitte à passer pour un vieux con, ça me choque ! »

Ces déclarations peuvent être comprises lorsque l’on sait qu’Alain Delon est un fils de parents divorcés et qu’il a été placé très tôt dans une famille nourricière. Dans cet entretien, il rappelle d’ailleurs qu’il a vécu une partie de son enfance dans la cour de la prison de Fresnes avec les enfants des gardiens.

Mais cet incorrigible séducteur n’oublie pas de parler de son rapport aux femmes. « Je dois ma vie et ma carrière aux femmes. C’est tellement beau, une femme-femme qui ne cherche pas à gommer ce qu’elle est, raconte Alain Delon. Aujourd’hui, les femmes ont gardé des qualités féminines de façon plus dissimulée. C’est dommage car il n’y a rien de plus beau au monde qu’une femme. C’est ce que j’ai toujours pensé. Une vraie femme qui a l’air d’une femme… »

Alain Morrissette en faillite

Sunday, October 7th, 2012

Montréal dossier 41-1586841 Cour supérieure

Une charte pour les saunas gais participants

Thursday, August 25th, 2011

http://www.gayglobe.us

Depuis des années à
Montréal, Rézo, anciennement
connu sous le nom de
Séro-Zéro, participe activement
à de très nombreuses
campagnes de prévention du
VIH et à des actions visant à
mieux informer le public gai
contre les ravages du SIDA
et des maladies transmises
sexuellement.
Gay Globe Magazine supporte
un petit nombre d’organisations
gaies et impliquées
dans la santé et exerce une
grande prudence avant d’appuyer
ou de recommander
de tels groupes, d’une part
parce que nous avons une
obligation morale de surveillance
de ce qui se fait en
notre nom, mais aussi pour
éviter de devenir l’outil de
campagnes plus ou moins
honnêtes. Des exemples
comme la Fondation l’Astre
ou la Fondation d’Assistance
Sidatique québécoise
sont éloquents et nos articles
dans RG à l’époque sont
encore de mise aujourd’hui. Toutefois, deux organisations
se distinguent selon
nous du reste de ce qui se
fait pour les gais, il s’agit de
la Fondation d’Aide Directe
SIDA-Montréal et de Rézo.
Dans le cadre de la nouvelle
“Charte d’engagement OK”,
pour les saunas gais, Gay
Globe Magazine rencontrait
deux des représentants de
Rézo afin d’en savoir plus
non seulement sur les objectifs
mais sur les dessous
techniques quant à l’application
de ce programme car,
au risque de nous répéter,
l’efficacité et l’efficience sont
deux concepts qui devraient
toujours guider l’octroi de
subventions du public.
Robert Rousseau, directeur
général de Rézo et Alain Arseneault,
intervenant social
au CSSS Jeanne Mance,
nous expliquaient donc que
cette nouvelle vision de la
prévention avait pour objectif
d’assurer une certaine
“norme” dans les saunas
pour hommes participants
qui comprendrait par exemple:
Assurer un accès gratuit
aux condoms en tout
temps, faciliter l’accès à du
matériel d’information sur la prévention du VIH ou des
autres ITSS et de promouvoir
les services de prévention
de la santé sexuelle.
On retrouvera donc, selon ce
concept qui a déjà intéressé
d’autres régions du monde
comme Paris, Londres ou
Sydney, de nouveaux outils
et avec la Charte, Rézo espère
pouvoir changer le taux
de transmission du VIH
auprès des clientèles de saunas
d’ici 2 ans, la durée prévue
du programme.
Doté d’un budget total de
160,000$ provenant exclusivement
de la Direction de
la Santé Publique de Montréal,
la Charte se veut être
un nouvel outil dans l’arsenal
des moyens pour contrer
une maladie qui fait encore
de nombreux ravages au
sein de la communauté gaie.
Les saunas non-participants
(seuls 4 saunas montréalais
adhèrent actuellement
au projet de Rézo) offriront
quand même les services
habituels sous la gouverne
de Rézo, dont des cliniques
gratuites de dépistage avec
infirmier.

1996- Mise au point avec Hour

Thursday, January 27th, 2011

Dans son édition du 30 mai dernier, le journal de langue anglaise HOUR publiait un article citant des conversations entre le journaliste Roger-Luc CHAYER de RG, l’éditeur de RG monsieur Alain Bouchard et leur collaborateur monsieur Richard Burnett. Dans cet article, on a mal rapporté les propos des personnes concernées et compte tenu de l’importance du dossier de la Maison du Parc et des poursuites actuelles, nous pensions qu’il était important de rectifier les propos publiés par son auteur. Comme la rédaction de HOUR dit être en possession de cassettes d’entrevues téléphoniques obtenues sans en avoir l’autorisation, nous profitons de l’occasion pour informer nos collègues qu’il existe des règles d’éthique en journalisme qui nous obligent à plus de rigueur. À ce jour, HOUR a été incapable de nous démontrer l’existence de ces cassettes qui viendraient prouver les correctifs demandés par RG. Le journal HOUR a toutefois eu la délicatesse de publier nos lettres dans son “courrier des lecteurs” et on ne leur en voudra pas de faire quelques petites erreurs compte tenu de leur faible expérience en journalisme professionnel d’enquête.

Monsieur Burnett,

Dans l’édition du journal HOUR du 30 mai 1996, vous avez signé un article sur la Maison du Parc dans lequel vous prétendiez me citer. Vous me prêtez des propos que je dois réfuter et corriger. Les propos sont les suivants:

Colonne no.2, dernier paragraphe: “Chayer alleged the…”. Je n’ai rien allégué. Je vous ai plutôt bien indiqué que ce sont un employé et un résidant qui ont fait ces affirmations. Me prêter ces propos est inexact.

Colonne no.3, premier paragraphe, 3ème ligne: “I have interviews with three…”. Je n’ai pas dit que j’avais des entrevues, mais bien que j’ai eu en entrevue les deux personnes. Vous laissez croire à vos lecteurs que j’aurais pu être en possession d’enregistrements alors que ce n’est pas le cas.

Dans le dernier paragraphe de la page suivante, vous citez monsieur Roger Le Clerc en lui prêtant des propos qui surprennent. Monsieur Le Clerc a déjà accordé à RG une entrevue sur cassette où il affirme totalement le contraire de ce que vous dites (cassette à votre disposition) et il a aussi signé une lettre qu’il adressait à Madame Bourgeois de la Maison du parc et dans laquelle il ne cachait pas ses préoccupations (L’essentiel de la lettre ayant été publié dans le RG de janvier 1996, copie avec ce fax).

Toujours à propos de monsieur Le Clerc, vous laissez croire que celui-ci serait représentant de l’organisme COCQ-SIDA alors qu’en réalité, monsieur Le Clerc a démissionné depuis près de deux mois de son poste. Le titre que vous lui accordez, à la date de votre article, est faux.

Comme vous parlez d’une poursuite de 765 000$, que votre article vient alimenter en erreurs graves la perception du conflit et qu’il pourrait être utilisé contre nous par la partie adverse, je n’ai d’autre choix que de vous demander de vous rétracter sur la base des informations fournies dans cette lettre et des preuves à l’appui. Je vous demande par la même occasion de rectifier ces faits (prouvables par une cassette et une lettre) dans la prochaine publication de HOUR.

R.L.CHAYER, journaliste chez RG

Monsieur Burnett:

Dans votre édition du 30 mai 1996 et suite à une brève entrevue téléphonique que je vous ai accordée, vous me prêtez le mot anglais corruption que je n’ai pas utilisé lors de ladite entrevue en français. Même si je maintiens l’essentiel de mes propos publiés dans HOUR en ce qui concerne le communautaire Sida et l’attitude des gouvernements face au Sida, il n’a jamais été dans mon propos de qualifier ces organismes de corrompus. Sous toute réserve, je pense que le mot spoiled pour décrire l’attitude des gouvernements face aux organismes communautaires aurait probablement mieux convenu. Je vous prierais donc de publier un rectificatif très clair dans votre prochaine édition de HOUR, à défaut de quoi je devrai envisager d’autres correctifs approprié dans les circonstances.

Alain Bouchard, éditeur de RG

1995- Alain RHEAUME Un sociable professeur de danse

Thursday, January 27th, 2011

Vous vous demandez comment j’arrive à dénicher tous les artistes qui figurent dans ces pages depuis maintenant 2 ans? Non, je ne fais pas la tournée des spectacles montréalais, non je ne fréquente pas les chics cocktails ni n’entretient quelques relations spéciales avec les agents d’artistes. C’est tout simplement dans la vie de tous les jours que je trouve la matière première de mes entrevues. Particulièrement dans le cas de notre invité que j’ai eu la chance de connaître à l’hôpital alors que tous deux rendions visite à des amis malades.

Il était difficile de ne pas remarquer ce bonhomme qui allait de gauche à droite, qui parlait aux gens, qui prenait soin des malades comme un bon infirmier prend soin de ses patients. Alain Rhéaume n’est pas membre du personnel mais tout le monde le connaît pour son grand coeur et pour son énorme compassion. J’irais même jusqu’à dire qu’il est un peu mère poule.

Ca explique peut-être tout le succès qu’il a avec son école de danse sociale “Studio de danse l’Harmonie” qu’il dirige depuis presque 10 ans. On a qu’à voir le nombre d’élèves qui participe aux cours (environ 200 personnes/semaine) et le nombre des champions (3 couples en 1994) pour comprendre qu’on a pas à faire à une petite entreprise banale.

Alain connaît son métier. Il n’est pas de ceux qui poussent la stepette pour les loisirs mais bien de ceux qui connaissent tous les infimes aspects et les nouveautés de leurs art. Il peut vous enseigner toutes les danses latines (cha-cha, rumba, samba, merengue, mambo, triple swing), les danses modernes (valse, fox-trot, tango, paso doble, quick step, valse viennoise), les danses en ligne et même le country à la Steph Carse. Pour un ex comptable, il a le corps d’un danseur de ballet et la passion d’un athlète.

Alain a vécu assez d’expériences pour meubler deux vies. 5 ans de mariage, séparation en 1981, tribunal ecclésiastique et annulation de mariage en 1983, homosexualité et 10 ans de vie commune avec son copain Michel, découverte de la séropositivité de son concubin et découverte de la sienne peu de temps après. De quoi avoir de sérieux “blues” de la vie. Malgré la terrible souffrance de son copain et les soins que demande une phase aiguë du SIDA, Alain continue à enseigner et à vivre du mieux qu’il le peut. Il ne dort que 5 heures par nuit mais après tout, la vie est si courte:<< j’avais envie de m’ouvrir aux lecteurs de RG, de parler de cette maladie et en fin de comptes, d’afficher mes choses intimes…>>. Courageux ce professeur.

Son plus grand bonheur a été de vivre pleinement son homosexualité. Son plus grand malheur, l’annonce de la séropositivité de son concubin et s’il n’avait qu’un seul souhait, ce serait de redonner la santé à Michel qu’il aime d’un amour si sincère. C’est donc les larmes aux yeux que je quitte Alain Rhéaume et je vous invite à communiquer avec lui si vous souhaitez organiser des soirées de cours entre hommes, femmes ou mixtes. On peut rejoindre Alain au 354-5791.

Le Conseil de presse blâme sévèrement Claude Mailhot et Alain Goldberg pour propos méprisants et discriminatoires

Tuesday, July 20th, 2010

D2010-02-060

Date de la décision
2010-06-18

Plaignant
M. Laurent Comeau et als

Mis-en-cause
M. Claude Mailhot, animateur, M. Alain Goldberg, commentateur, M. Gérald S. Frappier, président-directeur général, l’émission « Le réveil olympique » et le réseau RDS et le réseau Vtélé et M. Maxime Rémillard, chef de la direction

Résumé de la plainte
MM. Kévin Albert, Laurent Comeau et Denis Fortier dénoncent les propos qui ont été tenus en ondes par MM. Claude Mailhot et Alain Goldberg, lors de l’émission « Le réveil olympique », du 17 février 2010 et qui visaient le patineur artistique américain Johnny Weir.

Griefs du plaignant
M. Kévin Albert déplore la teneur du commentaire émis par MM. Claude Mailhot et Alain Goldberg sur les ondes de RDS, le 17 février 2010, à l’endroit du patineur artistique américain Johnny Weir.

Le plaignant souligne que la Charte canadienne des droits et libertés reconnaît le droit à l’égalité qui s’applique en dehors des discriminations fondées notamment sur l’orientation sexuelle. À son avis, les commentateurs n’avaient pas à faire en ondes des remarques discriminatoires à l’endroit du patineur. Ce type de commentaire était, pour lui, régressif et portait atteinte aux performances de l’athlète avec pour seul prétexte que ce dernier ne se situe pas dans les standards du sport.

M. Laurent Comeau relève, pour sa part, que les propos tenus par les commentateurs sont homophobes et sexistes.

Enfin, M. Denis Fortier qualifie les commentaires des mis-en-cause d’offensants et de discriminatoires à l’endroit de l’athlète. À son avis, les ondes ne devraient pas servir à véhiculer de tels préjugés.

Commentaire du mis-en-cause
Commentaires de M. Gérald S. Frappier, président et directeur général du réseau RDS :

Le mis-en-cause rappelle que le réseau n’endosse aucun commentaire à caractère discriminatoire et ajoute qu’en tant que diffuseur responsable, il ne souhaitait pas que les commentateurs utilisent les moyens qui étaient mis à leur disposition pour alimenter, publier ou promouvoir des préjugés.

Le 17 février 2010, alors qu’ils échangeaient des commentaires relatifs aux possibles impacts du choix des costumes des patineurs, sur les juges, Claude Mailhot et Alain Goldberg se sont très maladroitement exprimés. Ils ont, par la suite, tenté de faire de l’humour allant jusqu’à insinuer que l’athlète pourrait passer des tests d’identification génétique et même concourir avec les femmes. C’était, à son avis, inapproprié. Bien que l’intention des mis-en-cause n’ait, selon lui, pas été de blesser, le résultat démontre que ce ne fut pas le cas. Le choix des mots et des expressions laissait peu de place à l’interprétation et s’apparentait à de la discrimination.

M. Frappier explique que, lors d’une diffusion en direct, il arrive que des propos malhabiles surgissent. Le rôle du réseau consiste alors à mettre fin au dérapage, à s’excuser et à veiller à ce que la consigne de tolérance zéro soit répétée, comprise et endossée par les employés. Le mis-en-cause explique qu’il a rencontré les deux commentateurs afin de s’assurer que ce type d’erreur ne se reproduise pas. Il ajoute que ces derniers ont d’emblée reconnu le tort causé et l’impact négatif de leurs propos.

M. Frappier mentionne que les deux hommes sont à l’emploi du réseau depuis de longues années et que, par conséquent, il peut affirmer avec confiance que l’intention de ceux-ci n’était pas de discriminer l’athlète. Il ajoute que cela n’enlève rien au fait que les propos qu’ils ont tenus étaient parfaitement déplacés.

Le mis-en-cause rappelle qu’à la suite de ces propos, le réseau a fait parvenir aux médias la note suivante :

« RDS croit que tout propos discriminatoire, ou en apparence discriminatoire ne doit pas avoir de place dans les médias comme dans la société. À l’évidence, messieurs Mailhot et Goldberg ont très maladroitement commenté l’apparence et les manières d’un patineur artistique. Aussitôt mis au courant de la réaction que leurs propos ont suscitée, eux, qui ne souhaitaient aucunement diffamer un individu ou une orientation sexuelle, ont souhaité présenter des excuses à l’écran. »

Au moment de s’excuser, le mis-en-cause explique que M. Mailhot a identifié le segment au cours duquel les propos ont été tenus, soit celui où les deux hommes échangeaient sur les costumes portés par M. Weir. Les excuses présentées référaient ainsi à l’ensemble de l’intervention, sans distinction. M. Frappier reconnaît que ces excuses auraient pu être plus détaillées afin de cibler plus spécifiquement les divers éléments controversés.

Il conclut en expliquant que cet incident servira de balise afin que d’éventuels écarts n’aient plus leur place dans les médias.

Commentaires de M. Maxime Rémillard, président-directeur général du réseau Vtélé :

Le Conseil de presse n’a pas reçu les commentaires du réseau à la présente plainte.

Réplique du plaignant
Les plaignants n’opposent pas de réplique.

Décision
MM. Kévin Albert, Laurent Comeau et Denis Fortier dénoncent les propos qui ont été tenus en ondes par MM. Claude Mailhot et Alain Goldberg, lors de l’émission « Le réveil olympique », du 17 février 2010 et qui visaient le patineur artistique américain Johnny Weir.

Grief 1 : propos méprisants; heurter la dignité d’une personne; propos discriminatoires

Les plaignants reprochent plus précisément aux commentateurs la teneur discriminatoire, offensante, homophobe et sexiste des propos qu’ils ont tenus en ondes :

Claude Mailhot : « J’aime beaucoup le patinage artistique, mais Johnny Weir crée une situation que tout le monde accroche en disant : oui, oui, oui, ceux qui patinent, moi, j’aime pas ça. Est-ce que tu crois qu’il a perdu des points à cause de son costume et de sa gestuelle ou ça ne rentre pas en ligne de compte? »

Alain Goldberg : « Il ne perd pas des points à cause de son costume, il se fait remarquer, il se fait décrier. Et on n’a pas tort de le décrier. Il a du rouge à lèvres. Il s’habille de façon féminine. Il essaie d’être le plus féminin possible sur la glace. Et il a le droit. Il a le droit d’être ce qu’il est, il a le droit d’être comme il veut. Mais évidemment, ça laisse une image assez amère pour le patinage artistique. C’est très ennuyeux parce qu’on pense que tous les garçons qui patinent vont devenir comme lui. Alors, c’est un très mauvais exemple. Mais il a le droit. Il y a des gens qui sont comme ça, il y a des gens qui sont autrement. »

C. Mailhot : « On retombe dans les stéréotypes. »

A. Goldberg : «Exactement. Et on pense que le patinage est une discipline qui se féminise alors que ce n’est absolument pas ça. Il y a de tout dans le monde et il y a de tout sur la glace. C’est le reflet de la société. »

C. Mailhot : « Et Alain, pour être juste, quand on a fait grand état, cet été, de la coureuse d’Afrique du Sud en disant : mmm, peut-être que c’est un homme, peut-être que c’est pas une femme, etc. Moi, j’aimerais ça qu’il passe ces tests-là, lui. »

A. Goldberg : « Tout à fait, on devrait lui faire passer un test de féminité à ce moment-là. Ou de masculinité. »

[…]

C. Mailhot : « On retombe dans les stéréotypes quand on voit un gars comme ça. »

A. Goldberg : « Ça n’aide pas. Vraiment, ce n’est pas l’image du patinage que moi j’aime, mais j’admire quand même le patineur qu’il est […]»

C. Mailhot : « Je l’ai dit, je sais que je suis pas politically correct.»

A. Goldberg : « Pas du tout, c’est ce que tout le monde pense. On le dit à voix basse. Maintenant, on le dit un peu à voix haute. »

Un des mis-en-cause, M. Frappier, reconnaît, quant à lui, le caractère inapproprié des remarques formulées par MM. Mailhot et Goldberg à l’endroit de l’athlète et souligne que ces derniers ont formulé en ondes, dès le lendemain, des excuses :
C. Mailhot : « Il semblerait que, quand on a parlé des vêtements hier, ça a choqué certaines personnes. Ce n’était certainement pas le but. Si vous vous êtes sentis critiqués, on s’en excuse. »

Le Conseil salue cette initiative.

Dans son guide de déontologie intitulé Droits et responsabilités de la presse, le Conseil stipule que : « Les médias […] doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire. » DERP, p. 41

Le Conseil juge, d’une part, que les animateurs ont fait montre de mépris et considère, d’autre part, que la dignité du patineur a pu être heurtée quand il est fait référence avec indignation au fait qu’il porte du maquillage, à la manière dont il s’habille ou encore au fait qu’il soit suggéré qu’il se soumette à un test de féminité et qu’il soit un mauvais exemple pour le patinage artistique masculin.

Le Conseil considère finalement qu’en suggérant que l’athlète devrait être exclu de la compétition masculine pour ces différents motifs en lien avec son orientation sexuelle, les animateurs ont tenu des propos discriminatoires.

Le Conseil est conscient que MM. Mailhot et Goldberg ont formulé avec diligence des excuses en ondes à la suite de ce dérapage. Il ne peut toutefois passer outre la gravité de la faute qu’ils ont commise et retient en conséquence le grief.

Le Conseil constate, par ailleurs, que MM. Mailhot et Goldberg étaient en direct lorsque leurs propos ont été diffusés. Conscient que le Consortium médiatique canadien de diffusion olympique, dont Vtélé et RDS font partie, a tout de suite fait savoir aux médias qu’il ne cautionnait pas les propos tenus par les deux animateurs, le Conseil ne retient pas la responsabilité du réseau RDS et de Vtélé sur ce grief.

Refus de collaboration

Le réseau Vtélé n’a pas fourni de commentaires à la présente plainte.

Le Conseil de presse tient à insister sur l’importance pour tous les médias, de participer aux mécanismes d’autorégulation qui contribuent à la qualité de l’information et à la protection de la liberté de la presse. Cette collaboration constitue un moyen privilégié de répondre publiquement de leur responsabilité d’informer adéquatement les citoyens.

Le Conseil rappelle l’obligation morale qu’ont les mis-en-cause de collaboration pour avec le Tribunal d’honneur en répondant aux plaintes qui les concernent.

Au vu de ce qui précède, le Conseil de presse retient la plainte de MM. Laurent Comeau, Kévin Albert et Denis Fortier et adresse un blâme sévère à MM. Claude Mailhot et Alain Goldberg pour avoir fait preuve de mépris, porté atteinte à la dignité du patineur artistique, M. Johnny Weir, ainsi que pour avoir tenu des propos discriminatoires à son endroit.

Pour son manque de collaboration en refusant de répondre à la présente plainte, le Conseil de presse blâme le réseau Vtélé.

Le Conseil de presse du Québec rappelle que : « Lorsqu’une plainte est retenue, l’entreprise de presse visée par la décision a l’obligation morale de la publier ou de la diffuser. » (Règlement No 3, article 8. 2)

Scandale Weir : Claude Mailhot et Alain Goldberg out!

Saturday, March 6th, 2010

Malgré son immense talent et sa capacité à entrer dans le club sélect des meilleurs athlètes
au monde, Johnny Weir se fait sauvagement attaquer par deux vieux routiers de RDS, Claude
Mailhot et Alain Goldberg, uniquement pour ses manières…

Le scandale haineux de la décennie
vient de se produire et
les principaux protagonistes
se promènent en toute liberté,
malgré les atteintes illicites à
toutes les lois nous protégeant
contre de tels actes.
Claude Mailhot et Alain Goldberg
sont des noms qui passeront
à l’histoire pour les mauvaises
raisons, pour des raisons
que la société réprouve et pour
leur manque de compassion
envers une minorité protégée.
Mais le débat n’est pas si clair
que ça selon de nombreux intervenants
dont le Conseil Québécois
des Gais et Lesbiennes,
à Montréal.
Selon Steve Foster, président
du CQGL, il ne s’agirait pas
nécessairement d’homophobie
mais bien plus d’intolérance
face à la diversité et la différence.
M. Foster vient d’ailleurs de
déposer une plainte officielle
contre les animateurs de RDS
à l’office fédéral responsable
des normes de diffusion dans
le domaine de la télévision.
Pour résumer les propos à
l’origine de l’affaire, M. Claude
Mailhot, en conversation avec
son analyste Alain Goldberg, a
déclaré sur les ondes de TQS:
ce qui prouve que non seulement
les animateurs ne parlaient
au nom de personne,
mais qu’il agissaient de manière
à blesser le public, choqué
d’entendre de tels propos.
Messieurs Claude Mailhot et
Alain Goldberg devront maintenant
répondre de leurs actes
face à l’autorité canadienne en
matière de télé et les excuses
diffusées le lendemain n’ont
rien fait pour calmer le jeu. En
effet, prétextant s’excuser pour
des propos relatifs à l’habillement
de M. Weir, le réseau RDS
est passé complètement à côté
de la question, sans aborder la
discrimination ni l’intolérance
des animateurs face à ceux qui
ne sont pas comme eux.
Est-ce qu’il nous viendrait à
l’idée de commenter négativement
l’allure de ces animateurs,
gros, chauve pour l’un,
visiblement andropausé pour
l’autre et de juger de leurs
compétences sportives sur la
simple base de leur apparence
grotesque? Absolument pas.
Pour voir l’analyse et les commentaires
de Steve Foster et
de l’auteur de ces lignes sur les
ondes de TVA, rendez-vous au

http://www.gayglobe.us/tvadirect190210.

html
“Tout le monde pense que Johnny
Weir nuit à l’image des patineurs
artistiques”. Tiens, c’est
du nouveau ça car si on se fie
au nombre de plainte déposées
dans tous les médias contre
ces commentaires, peu de gens
pensent comme ces deux animateurs
qui, en plus de médicaliser
l’apparence de M. Weir,
allaient jusqu’à déclarer qu’on
devrait lui faire passer des test
de féminité, qu’il exagérait en
portant du rouge à lèvres alors
que tous les patineurs sont maquillés,
qu’il portait des vêtements
extravagants alors qu’il
est habillé par Versace et que
les autres patineurs font encore
plus dans la paillette que lui bref,
on a attaqué spécifiquement
Johnny Weir en prétextant ses
vêtements et son maquillage,
qui sont des éléments à 100%
dans les normes du sport, alors
qu’en réalité, Claude Mailhot et
Alain Goldberg ont commis un
acte encore pire, on a jugé un
athlète sur la base de ses manières,
de son allure naturelle,
de son apparence et cela est
illégal au Canada.
Le fait de cibler une personne,
au Canada et au Québec, sur la
base de son allure, est discriminatoire
et le public a explosé lors
de la diffusion de ces propos,

Mourir du SIDA en 2010

Saturday, February 27th, 2010

Mourir du SIDA: Alain Rhéaume est atteint du VIH/SIDA depuis longtemps et lentement se dirige vers la fin de sa vie. il le sait, il en a pleinement conscience et a décidé de partager quelques moments avec GGTV. Dans ce document unique, du jamais vu au Québec, Alain nous raconte le quotidien avec 105 médicaments à prendre par jour, et nous parle de la fin de vie au premier degré. ATTENTION, ce document est très intense, il a fait l’objet de travaux universitaires, quand on dit que le SIDA en 2010 se traite très bien, voyez la réalité en direct! Alain Rhéaume nous a autorisé cette rediffusion. http://www.gayglobe.us

Alain Morrissette chante Jean-Pierre Ferland

Saturday, February 27th, 2010

Garou: Le chouchou des québécois a osé présenter une chanson purement québécoise à l’ouverture des jeux olympiques de Vancouver. Or, un chanteur de la communauté gaie, Alain Morrissette, avait enregistré pour les auditeurs de GGTV en 2006 une version de “Un peu plus loin” de Jean-Pierre Ferland qui ne laissera personne insensible. Écoutez ce petit délice et comparez avec notre beau Garou! http://www.gayglobe.us

Gay = Good As You!

Saturday, October 10th, 2009

Ou la nouvelle définition de gay d’après notre collaborateur spécial.
Par: Alain Hochereau
Et pourquoi d’abord les gais seraient-ils gais.. ou tristes, d’ailleurs?
C’est idiot! Derrière la formulation de la question, jeu de mots facile,
ébauche d’une réflexion qui se cherche, je pressentais déjà que ça
ne me mènerait pas bien loin. Et mes amis gais d’y aller de leur « la-
gaieté-n’est-pas-une-affaire-d’orientation-sexuelle » apitoyé.
Oui, mais d’où sort-on que les homos sont gais et les hétéros sont
straights?  La première fois qu’on m’a demandé si j’étais « straight »,
j’ai répondu en toute honnêteté que je me considérais plutôt comme un
garçon « cool » et pas si « straight » que ça. Et je n’avais pas alors les
moyens de faire de l’esprit, puisqu’à l’époque je ne savais pas qu’on
pouvait être « gai » indifféremment de son humeur.
Ce serait un poète du XVIème qui aurait le premier utilisé le terme
de gai pour rendre hommage à son « mignon ». Ou alors, ce serait
la désignation consacrée des « gentils organisateurs » new-yorkais
des années vingt, qui ont les premiers lancé des bals « coming out »
auxquels les hétérosexuels comme les homosexuels étaient invités.
Ou bien encore, cela viendrait de l’acronyme « Good As You» que les
émeutiers de Stonewall jetaient en 69 à la tête des policiers, pour leur
crier « Nous sommes aussi bien que vous ». Cela pourrait, parait-il,
même venir de Gaïa, la personnification de la Terre dans la mythologie
grecque. Mais ça c’est peut-être un peu tiré par les cheveux. En fait,
personne n’en sait rien et à vrai dire, ça importe peu.
D’ailleurs, la tendance n’est-elle pas aujourd’hui de s’affranchir de cet
épithète? Si on n’a jamais autant assumé son orientation sexuelle,
on veut de moins en moins être défini comme appartenant à une
communauté gaie. Beaucoup de mes amis me disent qu’ils ne sont
pas gais, mais qu’ils sont simplement aux hommes. Le philosophe
Didier Eribon, qui s’est penché sur la pertinence de la notion de
communauté gaie, déclarait dans une entrevue que «vouloir parler
au nom de la communauté présupposerait non seulement qu’une
telle communauté existe mais qu’elle serait un groupe homogène
doté d’un ensemble d’idées ou d’objectifs bien identifiables.
Ce n’est évidemment pas possible – et d’ailleurs pas souhaitable – que
cela puisse le devenir. Il faut le dire clairement : la communauté gaie et
lesbienne n’existe pas ! Ce qu’on appelle la communauté est une réalité
très floue, impossible à circonscrire et à définir. Ce n’est rien d’autre au
fond, que la somme, jamais définitive, des comportements, des actions, des
écrits, des paroles, etc. de tout un ensemble de gens très différents les uns
des autres. C’est donc toujours en tant qu’individu que je m’exprime. »
De la même façon, si la communauté gaie n’est en fait qu’une vision de
l’esprit, il semblerait difficile d’évoquer des éléments fédérateurs qui la
constitueraient, comme par exemple l’humour.
Existe-t-il un humour gai? En Amérique du Nord, on n’a pas beaucoup de
« spécialistes » de l’humour, francophones et gais. Il y en a pourtant un
qui est à la fois humoriste, acteur, francophone, gai et beau bonhomme
(Ça c’est la cerise sur le Sunday). C’est tout un personnage qui a son idée
sur l’humour gai et sur l’humour en général au Québec. Et cette idée, qui
choque parfois parce qu’elle dit souvent ce qu’on ne veut pas entendre, ne
manque ni de pertinence, ni de tendresse. Ça donne à réfléchir. Il s’appelle
Luc Provost, mais on le connaît mieux sous le pseudonyme de Mado
Lamotte. Instants choisis d’une discussion à bâtons rompus sur l’humour,
les gais et la société québécoise…
Pour Luc, il existe un humour gai, comme il y a un humour de gars ou un
humour de filles. Car l’humour s’ancre dans des valeurs, des références
qui sont communes à un groupe, à une communauté. On s’intéresse ou
pas à Barbie, à Dalida ou à Twinky Winky, mais ça n’a pas le même sens
selon que l’on soit grand ou petit, gai ou straight, gars ou fille… Selon le
microcosme social auquel on se rattache, on va rire ou pas. L’humour est
le fruit d’une complicité collective. Et les gais constituent une collectivité
internationale. Comme le dit Luc, « les gais voyagent beaucoup et leurs
icônes culturels voyagent avec eux ». L’humour gai s’il existe serait alors
plus mondialisé que l’humour straight.
Pourtant, s’il est de plus en plus difficile de parler de communauté gaie
sans sombrer dans des généralités, parler de réalité straight est sans doute
encore plus réducteur.  Ce qui fait, qu’à partir d’une discussion sur le sexe
ou l’orientation sexuelle de l’humour, on en est venu tous naturellement
à parler de société, de la société québécoise. Car « l’humour est le reflet
d’une société » comme le fait remarquer Luc. Alors, qu’en est-il du
Québec?
Où en est notre humour? « Je ne m’intéresse plus à l’humour depuis le Groupe
Sanguin et Rock et Belles Oreilles » me lance mon interlocuteur. Devant
ma mine perplexe, il m’explique son point de vue. « L’humour au Québec
est devenue une business». Il y a un type d’humour qui marche et auquel on
doit se conformer. Il faut faire du stand-up comique. Le reste n’intéresse pas
les producteurs. « On m’a dit que j’avais un humour trop gai. Je m’intéresse
à des sujets d’actualité, quand les autres font de l’humour de gars : on parle
du travail, des choms, des blondes… ». C’est facile et ça marche. C’est
l’essentiel…  Et pour faire rire selon les règles, il n’y a pas que la légèreté du
propos qui compte. Il y a aussi un rythme qu’il faut respecter.  « Après mon
premier show à l’extérieur du Village, au Spectrum, mon producteur m’a dit
que c’était bien mais qu’il fallait que je prévois un gag toutes les 7 secondes.

Et puis, il faut dire aussi que comme le fait remarquer Luc, la société en
général ne nous aide pas beaucoup à aller mieux! « La société nous donne
un ou deux modèles à suivre. A partir de là, on a le choix entre inventer
un nouveau modèle (ce qui est dur) ou être malheureux (ce qui est quand
même plus facile) parce qu’on ne fite pas dans le moule ».
Du coup l’humoriste se doit non seulement de soulager, mais aussi, s’il
le peut, de montrer la voie vers une autre réalité possible. « Ce n’est
pas étonnant que les célibataires soient malheureux. Pour notre société,
lorsqu’on est célibataire c’est nécessairement qu’on a un problème. Moi
je veux montrer une autre réalité. Est-ce qu’on ne pourrait pas faire la
promotion du célibat? ». C’est une autre façon de voir. Mais, qu’on soit
d’accord ou pas, c’est toujours bon de voir l’envers du décors. C’est ce
que Luc, dit-il, aime enseigner dans ses textes.
Mado, la rebelle. Il est certain qu’un tel discours comporte le risque
de ne pas faire l’unanimité. Mais après tout, si Mado est sans doute un
personnage très controversé, c’est qu’elle ne cherche pas à rentrer dans
le rang et vit ouvertement ses « colères ». Luc le dit lui-même : « je suis
un humoriste marginal. Sur scène, lorsque je parle de politique, il est
possible que la moitié de la salle ne comprenne rien. Mais je sais que
l’autre aime. Et à la fin, certains me disent que « ça fait du bien d’entendre
autre chose » ».
Et c’est sans doute là qu’est l’essentiel : proposer une alternative, pas
toujours le même discours dans le même moule. « A Montréal, on
n’est pas audacieux, regrette Luc. On ne va pas non plus laisser parler
les audacieux. Regarde les Aparthistes, en dehors du Lion d’Or et de
l’émission de Marie-France Bazzo, on ne les voit pas beaucoup ».
Sur la voie de l’humour. Alors finalement, que l’humour soit gai ou
straight, peu importe puisqu’en fait il est multicolore. Il y a autant de
formes d’humour que d’histoires personnelles et l’important n’est pas
de savoir quel humour convient à notre société, mais d’en respecter la
polymorphie. Luc m’a confié que ce qui le faisait rire c’était sans doute la
vie, parce qu’on a souvent tendance à la prendre trop au sérieux.
Et c’est peut-être ça l’humour au sens large du terme: se moquer de la
vie gentiment parce qu’on la regarde trop sévèrement plutôt que de lui
sourire, se moquer de nous même parce qu’on se prend finalement trop au
sérieux, alors qu’on n’a en fait qu’une vie à vivre. « Qui aime bien châtie
bien », alors moquons-nous, moquons-nous, mais jamais méchamment.
Car on ne fait bien rire que lorsqu’on aime bien. Après tout, Humour rime
avec Amour. Mado le sait bien, et le vit avec nous chaque fois qu’elle
passe sur scène.
Quels sont critères pour savoir si je suis gay?
On produit du rire pour faire de l’argent. Il y a une recette pour ça
et on l’enseigne même dans une école. » Mais y a-t-il vraiment une
martingale du rire? Un-deux-trois, riez! Comme dans les séries télévisées
américaines. Luc croit à l’intuition. « Je ne pense pas à faire rire, ça vient
tout seul. Je crois que je suis né, pis j’ai fait rire le docteur! » A l’époque,
il était bien sûr trop jeune pour vraiment y réfléchir. Mais aujourd’hui
encore, il a gardé cette fraîcheur de l’instant, du spontané.
Et puis l’important n’est-il pas d’échanger avec son auditoire et de lui
apporter finalement ce dont il a besoin?  D’abord, Luc aime être en contact
direct avec son public. « Un spectacle de Mado, c’est comme un party de
famille. Je préfère mon cabaret au théâtre Saint-Denis, parce que je peux
y voir tout le monde». La seule exception c’est lors de la Gay Pride, à
l’occasion du spectacle de drag-queens « Mascara ». Un bain de foule de
30,000 personnes, c’est la montée d’adrénaline qu’il s’autorise une fois
par an. Le reste du temps, il préfère connaître son public. Ça permet plus
d’intimité, de complicité et de profondeur.
D’ailleurs, rajoute-t-il, « le public n’a pas besoin de rire tout le temps. Et
de toute façon, on ne va pas loin si on veux juste faire rire. Dans vingt ans,
on ne souviendra que des humoristes qui auront eu un discours. Les gens
ont besoin de rire, mais ont aussi besoin d’être éduqués. Personnellement,
j’ai le goût de faire passer des messages. Il arrive que certains de mes
textes publiés dans Fugues ou Ici ne soient pas drôles. Pourtant, mes
lecteurs m’écrivent pour me dire que, s’ils n’ont pas ri, ils ont été touchés
par mon discours ».
Personnages publics, les humoristes auraient une responsabilité vis à vis de
leur public.  Simple baume au coeur ou catharsis de nos sociétés malades,
le rire fait dans tous les cas du bien par où il passe. « Des spectateurs
viennent me voir après le spectacle de Mado pour me dire « Ça m’a fait
du bien ». Pour moi, l’humour c’est une petite capsule de bonheur. Je crois
que l’être humain n’a pas une aptitude naturelle au bonheur. Les gens
aiment se plaindre et s’ils n’ont pas de raison de le faire, ils vont se trouver
des problèmes. Et à longtemps chercher les bibittes, on finit souvent par
les trouver. Moi je suis rarement bougon, mais quandn’y pense pas continuellement et ça passe vite ».

Hétéro mais pas si straightLe Village est-il straight?

Thursday, October 1st, 2009

Par: Alain Hochereau

Promenons-nous dans le bois, pendant que les loups n’y sont pas… La

nuit, le Village est le lieu de prédilection d’une faune bigarrée composée

de gais, lesbiennes, transexuels, bisexuels, travestis et même de straights

(bien que pour une fois, ils soient en minorité). Mais, dans la journée, lors-

que les loups se sont réfugiés sous leur couette, on y croise une majorité

d’hétérosexuels.

Le Village serait-il straight?

Par un raccourci intellectuel sans doute paresseux, je m’imaginais que

si le Village était un gai village, c’est parce que les gais y avaient élu

domicile en majorité. Mais, la Chambre de Commerce Gaie de Montréal

ma confirmé qu’il n’y aurait que 17% de gais et lesbiennes dans cet étroit

quadrilataire du quartier Centre-Sud. Et quand bien même cela représen-

terait une concentration deux fois supérieure à la moyenne nationale, cela

ne ferait jamais qu’à peine un gai pour quatre straights.

Je n’étais pas seulement surpris de constater que le Village n’était pas

tellement plus gai que le Plateau Mont-Royal; je voulais comprendre ce

qui faisait de mon quartier un « village ». Je me suis mis à enquêter pour

éclairer mes nombreuses lanternes. J’ai interrogé mes amis gais, des pro-

fessionnels, des psychologues, des historiens, des agents immobiliers…

Tout le monde a semblé très surpris que je me pose la question, tant la

réponse leur semblait évidente : bien sûr que les gais n’habitent pas le Vil-

lage, pourquoi? En revanche, il ne semblait pas y avoir de consensus clair

sur les explications à donner sur les origines et l’identité du Village. Les

statistiques manquent, les études sont peu nombreuses et il y a beaucoup

de tabous et de non-dits. On n’habite pas le Village, mais on y sort. On le

trouve très laid, mais on ne voudrait pas qu’il disparaisse. On ne l’aime

pas du tout et on ne souhaite pas en parler, mais on l’adore pareil et il y a

toujours une place pour lui dans le coeur de chacun. C’est une relation pa-

radoxale d’amour et de haine, à l’instar d’une communauté tiraillée entre

une volonté de reconnaissance et un besoin d’intégration.

Mais je suis straight (traduisez par carré, rationnel) et j’ai donc besoin

de comprendre, lorsque je suis surpris. Et pour savoir qui l’on est, il faut

commencer par comprendre d’où l’on vient.

Un peu d’histoire

Depuis la nuit des temps, il y a des gais comme il y a des hétéros. Ça je le

savais, pour me souvenir des éphèbes grecs, de l’Antinoüs d’Hadrien et des

mignons d’Henri II. Mais c’est vrai que pendant longtemps, on essayait de ne

pas trop le montrer. A Montréal aussi,  il fut un temps où lorsqu’on était gai, on

le cachait. On choisissait son quartier de résidence selon sa culture, ses goûts

et son compte en banque, non pas en fonction de son orientation sexuelle.

Il fallait aussi que ses sorties ne trahissent pas sa nature. Pour noyer le

poisson, les bars gais étaient perdus dans l’Ouest au milieu d’un magma

de lieux straights. Du coup, si on rencontrait un collègue de travail dans

la rue, on ne risquait pas d’être pris pour ce qu’on était. C’était prati-

que pour assurer son anonymat. Pourquoi les bars gais étaient-ils dans

l’Ouest, alors que, jusque dans les années 60, il existait de nombreux bars

et cabarets dans le quartier centre-sud, une infrastructure qui a d’ailleurs

beaucoup facilité la création du Village des années 80? Je n’ai pas trouvé

de réponse. Peut-être pensait-on qu’en s’immergeant dans une population

anglophone qui dominait le Québec d’alors, on pouvait mieux dissiper les

doutes. Peut-être croyait-on qu’en préférant le conformisme anglo-saxon

aux frasques latins, on se garantissait de ne pas risquer de passer pour

un marginal. Dans tous les cas, à l’époque, la dispersion des gais, tant

dans leur résidence que dans leurs sorties, faisait écho à leur besoin de

discrétion.

Dans les années 70, tout le monde se libère et tout le monde revendique :

les femmes, les jeunes, les noirs et les gais. On affiche sa différence et on

se regroupe pour partager des valeurs communes. Né au début des années

80, autour de la création de nouveaux pôles d’attraction comme le Max et

le Cox qui coincide avec la disparition de temples de l’Ouest comme le

Bud’s, le Village devient la vitrine d’une identité qui s’affirme, construite

à l’intérieur d’une zone géographique délimitée. On y sort, on y mange,

on y magazine et on y dort.

Mais si le Village s’est construit comme étendard d’une différence, pour-

quoi diable n’y a-t-il pas plus de résidents gais dans le Village? On m’a

répondu que c’était trop étroit. C’est vrai qu’il n’y aurait peut-être pas de

place pour les quelques 100,000 gais, lesbiennes et bisexuels qui habitent

l’Est de Montréal. Mais il y aurait sûrement assez d’espace pour tenir

compagnie aux 2,000 ménages homosexuels qui y sont déjà installés. On

m’a alors rétorqué que ça ressemblerait trop à un ghetto.

Le Village, un ghetto?

C’est vrai qu’il arrive qu’on parle de ghetto en désignant le Village,

d’ailleurs qu’on soit straight ou gai. Déjà dans les années 70, en plein

mouvement séparationniste, alors que la plupart revendiquait l’émergence

d’une société distincte à l’écart de la majorité straight, certains gais s’alar-

maient du risque de ghettoïsation. Mais un ghetto reste historiquement une

zone géographique où l’on contraint une minorité à demeurer pour la sé-

parer du reste de la population. Ça n’a jamais été le cas des quartiers gais.

Il y a notamment une forte concentration d’étudiants, y compris venus

d’Europe, qui ne peuvent pas se permettre d’habiter dans le quartier latin

ou le quartier Mc Gill. Mais si le Village n’est ni un ghetto où l’on est

contraint de vivre, ni un village où l’on a envie de vivre, il n’est peut-être

qu’une illusion dont on parle beaucoup pour se convaincre qu’il existe.

D’ailleurs, certains m’ont dit qu’une fois que les gais et lesbiennes auront

obtenus les mêmes droits que leurs homologues hétéros et que l’homo-

sexualité ne sera plus un sujet de discussion politique, le Village n’aura

plus sa raison d’être et qu’il disparaîtra.

Peut-être pas…

Selon l’anthropologue québécois Michel Dorais (Eloge de la diversité sexuelle,

Montréal 1999), la communauté homosexuelle se partage historiquement entre

deux idéologies distinctes : l’une intégrationniste, recherchant l’obtention des mê-

mes droits que les hétéros, l’autre séparatiste, revendiquant la reconnaissance d’une

culture homosexuelle autonome, en marge de la majorité hétéro. Et bien, peut-être

que notre Village est une réconciliation de ces deux points de vue, et même, qui

sait, davantage. Car, si le Village n’est pas gai, si le Village n’est pas ce ghetto

dont certains on parlé et qu’il n’a d’ailleurs jamais été, si le Village n’est pas cette

vitrine, cet étendard de la fierté gaie, alors, peut-être n’est-il que ce havre où l’on ne

fait pas que sortir, où l’on ne fait pas qu’habiter, mais où l’on peut vivre. Vivre son

orientation sexuelle, vivre sa différence, son unicité, sans jugement, sans pression

sociale. Vivre et être soi-même. Un endroit où se reposer de la société. Pas juste un

lieu d’expression d’une homosexualité qui veut vivre. Un endroit où les femmes

hétéros viennent se trémousser sans risquer de passer pour des objets sexuels, un

endroit où les hommes hétéros peuvent prendre un verre et bavarder sans avoir la

pression de devoir cruiser, plaire et performer. Et si le Village était un état d’esprit

au delà des différences, une rebellion tranquille face à un monde impersonnel et

névropate, pour vivre en paix avec soi-même?

Je me souviens de petits villages espagnols accrochés aux premiers contreforts

des Pyrénées. Les tavernes se touchent quasiment les unes aux autres. Le soir

venu, on passe de l’une à l’autre sans s’attacher nulle part, en échangeant quelques

plaisanteries avec ceux que l’on croise, qu’on ne connaît pas mais à qui ont sourit

pareil. Ce sont des villages où l’on se colle les uns aux autres, sans arrière-pensée,

ni jugement, juste pour le plaisir de se sentir vivant. C’est peut-être ça le Village…

Le drapeau officiel des hétérosexuels 2005: un parfait mélange

entre les opposés.

C’est une grande fête, un rassemblement volontaire, un carnaval identi-

taire, qui les a fait naître, même si c’était souvent au début une fête plutôt

musclée comme lors des émeutes de Stonewall en 69. On se séparait alors

du reste de la population pour qu’elle nous voit. Peut-être qu’aujourd’hui,

on a moins envie d’être vu. Peut-être en éprouve-t-on moins le besoin. Ça

expliquerait la désaffection grandissante de la communauté pour certaines

manifestations gaies. L’homosexualité a été banalisée par le sida. Un cer-

tain nombre de droits sont désormais reconnus. Il y a encore du chemin

à faire, mais ça s’en vient tranquillement. Et puis, l’homme moderne a

besoin d’espace et de diversité. On a quitté son petit village de campagne

pour s’installer dans les grandes villes. On communique avec le monde

entier et on goûte à différentes cultures. Ce n’est pas pour se retrouver

enfermé dans un autre village : travailler, manger, sortir, dormir dans le

même petit rectangle urbain, comme une petite fourmi dans sa fourmi-

lière. Beaucoup de mes amis s’y refusent, et je les comprends.

Néanmoins, le charme d’un village a en général quelque chose d’irrésisti-

ble qui fait que je m’interroge toujours sur la relative faible représentation

des gais dans le Village.

Mais, le Village est-il vraiment un Village?

Un village, c’est un petit coin de pays où il fait bon vivre. Il y a une bou-

langerie, une épicerie, une boucherie. On va prier à l’église, on devise

sur la Grand Place et on trinque au bistrot. En fait, un village c’est un

endroit qu’on aime et dont on est fier, bref un endroit que l’on s’approprie.

Dans le Village, les places publiques ressemblent à des terrains vagues,

les chapelets de dépanneurs se substituent aux boulangeries, boucheries

et autres épiceries, les commerces battent de l’aile et les immeubles font

grise mine.

Le Village n’est pas un village. Certains disent même que ce n’est à peine

qu’une rue. Pas étonnant qu’on ne veuille pas y habiter quand on en a les

moyens. Les gais nantis résident tous à l’extérieur. Le Plateau, avec ses

parcs et sa vie sur le Mont Royal, est le premier ou deuxième endroit de

résidence de prédilection (selon qu’on parle des gais ou des lesbiennes et

selon les chiffres qu’on utilise, qui sont de toute façon plutôt flous). Car on

n’habite pas dans le Village parce qu’on est gai, mais pour des raisons éco-

nomiques et sa proximité avec le centre-ville. Déjà dans la fin des années

60, à partir de la construction du métro, de nombreux gais se sont installés

dans le quartier, alors que le Village n’existait pas encore.

Le quartier centre-sud offrait des loyers abordables tout en restant à

quelques stations de métro du centre-ville et des bars gais de l’Ouest.

Aujourd’hui encore, on choisit le Village parce que le prix des ré-

sidences y reste abordable et qu’on est à proximité du centre-ville.

Info Crime Québec règle un problème de récompenses non versées!

Wednesday, July 15th, 2009

Info Crime Québec gère et fait la promotion d’un programme de renseignement de sécurité et d’information permettant à des citoyens qui sont les témoins d’actes qui peuvent sembler illégaux, de crimes ou qui souhaitent simplement informer les autorités sur des personnes recherchées par mandat de le faire via une seule porte d’entrée et de façon confidentielle.

Info Crime Québec, comme sa section Montréal, offrent aussi des récompenses dans certains dossiers, ces récompenses qui peuvent aller jusqu’à 2000$ sont indiquées dans les avis de recherche, avec le numéro de téléphone d’Info Crime. Or, dans un dossier récent concernant un avis de recherche contre Alain Morrissette, un important fraudeur s’attaquant principalement à la communauté gaie, un certain nombre de renseignements ont été transmis à ICQ et deux de ces renseignements sont à l’origine même de la localisation et de l’arrestation de M. Morrissette.

Les deux personnes, une fois l’arrestation faite et Morrissette derrière les barreaux, se sont informées sur le mode de paiement des récompenses et c’est à leur plus grande surprise qu’ICQ les informait d’une série de conditions pourtant absentes du site Internet ou des conversations téléphoniques entre les transmetteurs d’information et ICQ avant l’arrestation. Suite à un appel téléphonique d’un responsable d’ICQ, Monsieur Jean Morais, il a été découvert que les mécanismes de communication n’étaient pas adéquats de la part d’ICQ qui n’offrait ni adresse de courrier électronique sur son site Internet ni moyen de rejoindre un administrateur afin de sonner l’alarme. Une série d’informations ont été données aux deux appelants qui, selon M. Morais, ne correspondent en rien au mode de fonctionnement que souhaite avoir l’organisme justement face à ses appelants.

“La confiance du public envers un tel organisme est fondamentale et Info Crime Québec en est pleinement conscient”, déclare M. Morais. “Nous souhaitons mettre en place tous les moyens nécessaires requis par notre mandat qui est d’assister les autorités via un centre d’appel qui certifie l’anonymat et en même temps, nous devons honorer à 100% les récompenses offertes surtout si des criminels sont arrêtés grâce aux appelants”, ajoute le responsable d’ICQ qui en a profité pour annoncer aux deux appelants dans le dossier de M. Morrissette qu’ils allaient recevoir une récompense, comme indiqué dans l’avis de recherche.

Cette affaire soulevait de vives préoccupations autant du côté du public que chez Claude Poirier, animateur de l’émission “Le Vrai Négociateur” sur les ondes de TVA qui en a parlé deux fois dans la semaine du 24 juin 2009, allant jusqu’à déclarer sur les ondes que le paiement des récompenses devait être fait.

En date du 7 juillet, M. Morais informait donc officiellement les deux appelants que leur intervention avait été efficace et qu’il se mériteraient chacun une récompense. Info Crime Québec traite tous les dossiers et les appels de manière strictement confidentielle, c’est garanti. Lors d’un appel, exigez un numéro d’appelant qui vous permettra, si requis, de réclamer la récompense si votre information permet de localiser et d’arrêter un criminel ou une personne recherchée par les autorités.

Alain Morrissette maintenant arrêté

Friday, May 22nd, 2009

Le plus grand fraudeur de la communauté gaie québécoise
ARRÊTÉ

Le Point vous a parlé pendant quelques éditions de l’avis de recherche à l’endroit de M. Alain Morrissette, le fraudeur le plus actif au sein de la communauté gaie québécoise et responsable de nombreuses fraudes et autres actes criminels aussi graves que nombreux. Morrissette trouvait ses victimes dans les saunas gais ou sur les lignes de rencontres comme Manline ou directement sur Internet comme sur le site Bear411.com.

Nous apprenions juste au moment d’aller sous presses que Morrissette avait été arrêté dans un hôtel de Longueuil le 22 mai à 7h30 par la Gendarmerie Royale du Canada, lui qui était sous mandat d’arrestation pour liberté illégale. Alain Morrissette, qui est maintenant incarcéré à la Prison de Rivières-des-Prairies, devra purger le reste de sa peine d’origine derrière les barreaux sans le bénéfice de la libération conditionnelle. Morrissette était en possession d’importantes sommes d’argent au moment de son arrestation, les victimes sont priées de déposer les plaintes appropriées auprès de leur service de police afin qu’il soit jugé pour les actes commis lors de sa liberté illégale.

Alain Morrissette: il vole des millions par amour

Sunday, February 1st, 2009

Une ombre déambule seule, sur la rue Mont-Royal, tout près du métro du même nom. Il a froid et faim, il est sans le sou et pourtant, il vaut des millions. Il pourrait bien manger et dormir dans le meilleur hôtel de Montréal ce soir mais pourtant, il n’a pas envie de faire une nouvelle victime, c’est Noël, un peu de nostalgie…

Alain Morrissette, un nom qui fait frémir de peur des centaines de personnes, peut à sa guise vider vos poches, vos comptes de banque, vous endetter pour la vie, prendre une hypothèque sur votre tête et vivre comme un Roi s’il le souhaite. Il n’y a rien à son épreuve et il l’a prouvé depuis plus de 20 ans. Par amour et pour impressionner l’homme avec qui il voudra passer quelques moments, quelques heures ou quelques jours, il vous fera miroiter une vie fictive qu’il devra financer et toujours, c’est avec l’argent de ses victimes qu’il y arrive. Alain Morrissette n’est pas un nom fictif, il existe, il est recherché par toutes les polices du monde, il veut votre bien… Et il peut l’avoir!

Le Service Correctionnel du Canada aimerait bien mettre la main sur lui, mais comble de malheur, Alain Morrissette, mieux connu sous le nom de 981135B (son numéro d’identification de prisonnier fédéral) est plus intelligent que 10 de leurs meilleurs agents réunis. Pendant qu’ils le cherchent dans Hochelaga, Alain est bien au chaud au Mexique en train de siroter un Margarita. Quand ils pensent l’avoir cerné à Québec dans un hôtel, il est en train de danser en Belgique en excellente compagnie, se faisant passer pour un associé de Céline Dion ou un grand chanteur connu. Alain, qui a construit son empire sur le mensonge et une imagination très fertile, a tenté de réintégrer honorablement la société mais lorsqu’il essaie de se prendre une emploi à 7$ l’heure, la nostalgie des millions reprend vite le dessus et comme il ne peut vivre sans tenter d’impressionner quelques instants celui en face de lui, la rechute est inévitable.

Alain Morrissette est actuellement en liberté illégale, en fuite quoi, il est recherché, dangereux, mais malgré tous les dangers que représentent Alain Morrissette, il n’est pas un violent, aucun crime n’a été perpétré avec violence. Il s’agit simplement d’un être gravement malade, qui coûte cher à ceux qui le croisent.

Criminel gai très dangereux recherché: Alain Morrissette

Monday, December 8th, 2008

AVIS DE RECHERCHE

CRIMINEL TRÈS ACTIF CHEZ LES GAIS

Un individu du nom de Alain Morrissette est recherché par la police canadienne pour être en liberté illégale et pour de nombreuses fraudes importantes. Alain Morrissette se spécialise dans la fraude d’hommes de la communauté homosexuelle québécoise et a fait des victimes dans toutes les régions du Québec de Montréal à la Gaspésie en passant par les Laurentides, Québec, l’Estrie, Granby et son mode d’opération consiste à toujours frauder les personnes qui croisent son chemin pour des sommes très importantes.

Il se fait passer pour un chanteur connu, lié à Garou, se prétendant ami de la joueuse de tennis Amélie Mauresmo et dès qu’il en a l’occasion, il prend possession des comptes bancaires et des cartes de crédit de ses victimes pour les vider complètement sans jamais rembourser les sommes volées et fraudées. Il fraude aussi les hôtels afin de se loger et de se nourrir en se faisant passer pour un fonctionnaire de passage et utilisant des comptes du Gouvernement.

ALAIN MORRISSETTE change souvent de look mais on peut le reconnaître par ses yeux bleux clairs et son obésité.

Charmeur, attirant mais absolument sans pitié, il a extorqué des sommes énormes à ses victimes de la communauté gaie et peut aussi être actif en France ou en Europe. ALAIN MORRISSETTE était en libération conditionnelle depuis près d’un an et ne s’est pas présenté à son rendez-vous auprès de son agent de libération comme prévu tout en recommencant ses fraudes. La population est bien avisée de garder l’oeil ouvert et de rapporter les activités et les mouvements de cet individu à la police dès qu’il est vu.

Info-Crime Montréal
Alain Morrissette – 42 ans
1,75 m – 123 kg
Liberté illégale – Fraude
28 novembre 2008
Nom: Alain Morrissette
Âge: 42 ans
Taille: 1,75 m
Poids: 123 kg
Date: 28 novembre 2008

Il affectionne les saunas gais et se sert des sites de rencontre sur Internet comme Gay411.com pour recruter ses victimes. Il prétend tomber en amour pour gagner la confiance de sa victime homosexuelle, son dossier criminel actuel et antérieur démontre des milliers d’actes frauduleux et mandats d’arrestation, ses antécédants sont énormes, depuis la fin novembre 2008, il est redevenu très actif et constitue un danger pour toute personne qui le croiserait.
Contacter Info-Crime Montréal No de Téléphone 514 393-1133

Contactez la Revue Le Point si vous préférez au 514-728-6436 ou par courriel de manière à nous aider à le retracer en toute urgence.
Monsieur Morrissette est en liberté illégale depuis le 28 novembre 2008. Fraude
La police de Montréal et le service correctionnel du Canada demandent à toute personne ayant des renseignements qui permettraient de retracer cet individu de communiquer de façon anonyme avec Info-Crime Montréal au 514 393-1133.

Recherché : Alain Morrissette

Sunday, November 30th, 2008

Un individu du nom de Alain Morrissette est actuellement recherché par l’Éditeur de la Revue Le Point et de GGTV pour des raisons confidentielles pour le moment. La collaboration du public est requise pour retracer Alain Morrissette car on a des raisons de croire que sa santé serait en péril et la personne est disparue depuis le 21 novembre 2008. Il est possiblement encore au Canada mais peut aussi être au Mexique ou dans un des pays des caraibes.

Toute personne qui serait en contact avec Alain Morrissette est priée d’en informer Le Point au 514-728-6436 ou par courrier électronique à [email protected]