Archive for July 24th, 2013

Courrier des lecteurs 91

Wednesday, July 24th, 2013

Je ne trouve plus la page du Canal 2 accessible auparavant par la page d’accueil de Gay Globe, est-ce qu’elle est déménagée ou fermée?
Aristide L., Montréal

Les services du Canal 2 ne sont plus utiles car auparavant, les films critiqués étaient fournis par notre partenaire Wega Vidéo et suite à une restructuration découlant de changements importants dans l’industrie du vidéo, la matière première nouvelle devenait plus difficile à trouver.

Par contre, si vous souhaitez profiter d’une super affaire dans le domaine du DVD, Gay Globe vend l’ensemble de sa collection de DVD du Canal 2 à 5$ l’unité (+taxes) et il y a des titres qui se vendent actuellement sur le marché à plus de 75$, une occasion de se constituer une superbe collection à peu de frais. Voir l’annonce dans les pages de cette édition pour les détails. Pour commander, simplement demander la liste des titres, passer sa commande et choisir son mode de paiement et livraison…                                          La Rédaction

Je suis toujours épaté de voir la qualité et la diversité des films que vous proposez sur GGTV. Étant un amateur de classiques, je trouve votre sélection toujours intéressante ou presque mais voilà, la diffusion chez vous étant en basse résolution, comment faire pour trouver ces films dans les commerces et est-ce que ça serait une bonne idée d’indiquer sur la page de chaque film, le commerce où on pourrait le trouver en DVD ou Blue Ray?
Martine B., Montréal

Bonjour Martine, Votre suggestion est intéressante mais quasi impossible à mettre en place pour les raisons suivantes: Si nous devions indiquer où acheter les films pour chaque titre, nous aurions l’impression de favoriser des commerces et éthiquement, comme journalistes, nous ne pouvons faire cela. La version basse résolution offerte oblige effectivement les personnes intéressées à se procurer le film dans sa version optimale et c’est notre but en les proposant ainsi sur GGTV.

Sachez toutefois que tous les films en diffusion chez nous sont tous disponibles à la vente au Québec, une simple recherche sur le Web devrait vous guider.
La Rédaction

Merci à notre lecteur Jacques Thuillier, de Gradignan en France, pour la création de cette plaque commémorative à la mémoire de Pascal Coste, décédé des suites du SIDA, dont la trace était disparue faute d’identification avec son nom complet au cimetière.

Jacques a décidé d’intervenir et de créer cette plaque afin que le nom complet de Pascal soit présent au cimetière et la rédaction le remercie pour cette pensée.

Julien, toi qui préfères les hommes 13

Wednesday, July 24th, 2013

Caroline Gréco

Sébastien avait envie depuis longtemps de dévoiler son lourd secret à son père: il était sûr qu’il l’aurait mieux compris que sa mère, qui faisait souvent beaucoup d’histoires pour peu de choses. Aujourd’hui, le sujet était brûlant, ils avaient laissé la mère en pleurs et Sébastien était heureux, finalement, que son père lui ait proposé cette sortie. Mais pourquoi son père ne disait-il toujours rien? Et pourquoi avait-il pris la direction du centre ville? Il roulait maintenant dans ces ruelles étroites… Avec toute cette circulation, il fallait faire attention, ce n’était vraiment pas l’endroit idéal pour causer! Et voilà, brusquement le père freine, range l’auto sur le côté et commence à parler avec une femme qui s’approche… Sébastien est encore plus perplexe quand il voit le genre de bonne femme: une prostituée! Son père lui parle, sort son portefeuille et revient vers la voiture. Il a un regard étrange, on y lit une certaine gêne mêlée à un peu de honte, mais la voix est très autoritaire et il est toujours très en colère.

«Va voir cette femme, Sébastien, et prouve que tu es un homme!»
Il repart avec la voiture et laisse son fils, complètement ahuri, sur le trottoir, avec la prostituée. Sébastien a fait une fugue. Il n’est plus jamais rentré à la maison. Il s’est retrouvé tout seul, à dix-sept ans, dans une grande ville. Seul, sans connaissances, sans argent, très secoué par la réaction de son père, au bord du désespoir : il a coulé, il s’est vendu pour manger, pour avoir un toit, pendant quatre ans il s’est prostitué. Il était encore au lycée, lorsqu’il est parti de chez lui.

Pas de formation, impossible de trouver du travail, mais au moins, avec la prostitution, l’argent ne manquait pas.

Il a eu la chance de rencontrer Florent. On ne peut pas dire que celui-ci soit beau, avec son début de calvitie, ses pommettes saillantes et les lourdes paupières qui lui donnent un air endormi. Et pourtant, son regard est empreint de bonté et donne envie de l’entendre parler, de le connaître plus à fond. Depuis un an, Florent et Sébastien vivent ensemble et grâce à cet ami, Sébastien a réussi à sortir de la prostitution, de l’alcool et de la drogue et a retrouvé sa dignité d’homme.

Florent lui a trouvé une place de vendeur dans un magasin d’habillement et si leur couple reste assez solide pour continuer à s’aimer encore, Sébastien a toutes les chances de s’en sortir.

Il ne parle jamais de sa mère et pour son père, il n’a que des mots de haine. Il m’arrive de penser aux parents de Sébastien, car moi aussi, après la confession de Julien, j’ai eu envie de le mettre à la porte.

Quel drame pour ces gens, ils n’ont pas réussi à supporter leur enfant! Ont-ils des regrets? Des remords? Est-ce que le père de Sébastien aurait réagi d’une façon différente s’il avait pu savoir comment allait vivre son fils, en quittant la maison? Se sentent-ils coupables? Comment vivent-ils après la disparition de leur fils? Et si Sébastien allait les voir?

«Jamais! M’a-t-il répondu. Je suis parti une fois, je ne suis pas masochiste!»
Nicolas s’en sort de façon moins dramatique. Il a réussi à cacher sa différence à ses parents, qui ne se doutent vraiment de rien. Ils sont juste étonnés que leur garçon n’ait pas encore trouvé de fille à son goût.

Nicolas a toujours eu des rapports assez froids avec ses parents. Ce n’était pas par manque d’affection, mais chez lui on était incapables de se dire un mot gentil, d’avoir un geste tendre. Pas question donc, pour Nicolas, de raconter ses états d’âme. Les parents disaient de leur fils qu’il était très secret. Vers treize-quatorze ans, lorsque Nicolas s’est aperçu que les garçons étaient beaucoup plus intéressants que les filles, il a soigneusement caché cette drôle de découverte. Depuis, sa tactique est restée la même : il est entouré d’un groupe mixte, il a toujours de très bonnes copines, mais les rapports avec elles sont seulement platoniques. Rien dans son comportement ne paraît suspect, si ce n’est une attitude qui fait dire que Nicolas est un garçon timide.

Mais Nicolas a une deuxième vie bien cachée et secrète! Depuis qu’il a commencé à travailler, il a quitté la banlieue et la maison paternelle, pour s’installer en ville, près de son lieu de travail. Il a un appartement assez spacieux, avec une grande terrasse, pleine de fleurs. Chez lui viennent surtout ses amis homosexuels. Nicolas paraît à l’aise dans sa nouvelle vie, bien qu’il cache soigneusement ses penchants en dehors de chez lui.

Depuis six mois, il vit avec un ami. Nicolas téléphone souvent à ses parents, mais les voit peu, et de préférence chez eux. Quand, de temps en temps, il les invite chez lui pour un repas, l’ami est mis à la porte pour la soirée: il ne faut surtout pas que les parents s’aperçoivent de son existence! Jusqu’à quand cet ami sera-t-il d’accord de jouer à ce jeu de cache-cache? Jusqu’à quand Nicolas pourra-t-il préserver sa vie privée?

*

Une grande plage de sable en Camargue. Il fait beau et nous voulons profiter du soleil et de l’espace. Nous avons l’impression d’être en vacances, même s’il ne s’agit que d’un dimanche ordinaire.  Au début, on roule sur la plage, avec la voiture. D’autres nous ont précédés et le sol est dur. Au bout d’un kilomètre, se sable devient plus mou, les autos s’enlisent : les gens s’arrêtent.
Sagement nous garons notre voiture à côté des autres et nous continuons à pieds. Au bout de dix minutes de marche, il n’y a presque plus personne. Nous laissons derrière nous le bruit et la foule. Nous arrivons aux dunes et choisissons un endroit où nous poser. La mer est d’huile. Tout à l’heure, nous continuerons notre balade le long de la plage où nous rencontrerons quelques pêcheurs et quelques personnes qui aiment la solitude.

J’adore ces longues promenades dans cet environnement tranquille, loin de l’agitation de la ville. Julien est venu avec nous.
Le soleil monte de plus en plus à l’horizon, quelques personnes viennent profiter de ce grand espace de sable et de calme. Deux jeunes arrivent: ils ont l’air très amoureux, ils se caressent en s’enduisant de crème solaire, s’embrassent, vont se baigner, s’éclaboussent et rient comme des enfants: ce sont deux garçons. Julien est scandalisé.

«Quelle honte de se donner ainsi en spectacle, il y a des gens qui passent, des enfants. Il y a des choses qu’on ne fait pas en public, ils n’avaient qu’à rester chez eux!»

Je regarde mon mari qui fait semblant de ne rien voir. Je pars marcher. Mélangés aux baigneurs, il y a des couples d’hommes. Ils ont l’air discrets. Jamais encore je n’avais prêté une attention si particulière aux hommes. Je quitte la plage, je plonge, je nage le plus loin possible et je ris toute seule en pensant à Frédéric, qui me disait un jour en souriant: «Maman, lorsqu’on a une 2CV jaune, c’est fou les 2CV jaunes qu’on croise sur la route, et pourtant leur nombre n’a pas augmenté tout à coup. Il me semble que tu appliques cette règle aux homosexuels depuis que Julien t’a parlé. Attention à faire la part des choses!»

Le soir, Julien était sorti chez des amis, j’ai dîné tranquillement en tête à tête avec Philippe. Nous avons parlé de la journée. Mon mari s’est étonné de la fréquentation de cette plage que nous connaissons depuis des années. Il est vrai que c’était la première fois que nous remarquions tous ces couples d’homosexuels. Était-ce à cause de Julien que nous étions devenus si perspicaces? «J’étais mal à l’aise, a dit Philippe, surtout avec ce couple à côté de nous!»

Et moi qui croyais qu’il n’avait rien remarqué! J’ai profité des bonnes dispositions de mon mari et de l’absence de Julien pour essayer de le faire parler sur l’homosexualité.

«Tu veux savoir pourquoi j’éprouve ce malaise vis-à-vis des homosexuels? Je me le demande aussi, c’est très difficile de l’exprimer. J’essaie de m’imaginer avec un homme et j’éprouve un tel dégoût physique que cela me paralyse et me donne envie de hurler. C’est tellement contre nature! Grotesque, insurmontable pour moi, bref, ça ne passe pas. Tu te vois, toi, Caroline, avec une femme?»

Et devant ma mine horrifiée: «Tu vois, nous avons les mêmes réactions!» Après un moment de réflexion: «Dommage, nous n’aurons jamais de petits enfants de Julien.
- Mais Philippe, si notre fils était resté célibataire ou avait choisi de devenir prêtre, pour les enfants cela aurait été pareil! Exact, a dit Philippe, après un moment de réflexion, mais célibataire ou curé, ça passe mieux qu’homosexuel. Derrière ce mot, il y a tous les fantasmes que chacun de nous peut mettre, et cela me gêne beaucoup. »

Suite de cette
publication dans notre prochaine édition.

Pour lire le livre  gratuitement dans sa version intégrale et le tome II – À Dieu Julien, rendez-vous au www.gayglobe.us/
julien/

Scandale en Équateur Des cliniques anti-homosexualité illégales

Wednesday, July 24th, 2013

Gay Globe

Cela fait maintenant plus de deux ans que les autorités équatoriennes cherchent à fermer les cliniques clandestines offrant de soi-disant soigner l’homosexualité. Une trentaine de centres ont déjà été fermés, le dernier en date cette semaine dans la petite ville de Tena dans la région amazonienne. Ce dernier fait scandale puisque sa propriétaire n’était autre qu’une fonctionnaire du Ministère de la Santé.

C’est une jeune lesbienne de Guayaquil qui a déclenché l’affaire. Âgée de 22 ans, Zulema Constante s’était confiée à sa famille en mars dernier avant de s’enfuir chez sa compagne. Le 17 mai dernier, sa famille avait alors organisé son enlèvement par des fonctionnaires du centre.

Pendant deux mois, Zulema a été victime de «mauvais traitements physiques et psychologiques». Elle recevait tous les jours des sermons religieux pour essayer de la convaincre que son orientation sexuelle était une maladie, un pêché, une abomination. Zulema a dénoncé des conditions d’hygiène et une nourriture « déplorables ».

Après avoir réussi à s’échapper, Zulema a porté plainte.C’est alors qu’elles fermaient le centre que les autorités du ministère équatorien de la Santé ont réalisé que sa propriétaire était l’une de leurs fonctionnaires. Et pas n’importe quelle fonctionnaire puisque Janine Olmedo s’occupait justement de contrôler les centres de réhabilitation à la drogue et à l’alcool. Olmedo et cinq autres personnes ont été arrêtées et pourraient être condamnées à une peine de six mois à deux ans de prison.

Sirop GSPH-1 anti-SIDA 20 ans plus tard il livre ses secrets

Wednesday, July 24th, 2013

Roger-Luc Chayer

En 1996, lorsque j’étais jeune journaliste au Magazine RG, je m’étais intéressé à une recherche de l’Hôtel-Dieu de Montréal portant sur le sirop GSPH-1 que l’on prétendait guérir le SIDA et m’étais alors indigné que l’on cesse la recherche sans ne donner aucune explication. De nombreux malades du SIDA avaient de forts espoirs avec ce sirop. Voilà qu’un des concepteurs d’origine me livrait, à la mi-juillet, la véritable raison…

Contacté par cette personne dont je tairai le nom parce qu’elle souhaitait me révéler le secret du GSPH de façon discrète, voilà que je découvre que ce sirop était composé de simples huiles essentielles et d’huile d’olive, que l’on admettait sans intérêt médical. Toujours selon mon interlocuteur, ce qui rendait le sirop efficace contre le VIH/SIDA était en fait, “l’énergie cosmique”. Oui vous avez bien lu, le secret de l’activation du produit était une simple croyance ésotérique.

Mon interlocuteur ajoutant que n’importe quel composé aurait été efficace contre le VIH, même du miel ordinaire, à condition de l’activer avec de l’énergie cosmique. Voilà qui explique donc le silence de l’Hôtel-Dieu suite à leur découverte de la supercherie et à la cessation des études sur ce qui n’aura été qu’un leurre reposant sur les croyances personnelles de son concepteur. Quand je pense que je me suis indigné pour la fin des études sur le GSPH, pensant à l’espoir qu’il suscitait chez les personnes atteintes à une époque où la trithérapie n’existait pas, je ressens une profonde tristesse à l’idée d’avoir été floué et d’avoir induit mes lecteurs en erreur.

Chronique: En prison… Homosexualité de circonstance

Wednesday, July 24th, 2013

Stéphane G.

Récemment, pendant une discussion de groupe portant sur les conditions de détention et le comportement des détenus face à ces conditions, j’ai eu l’occasion d’entendre un nouveau terme qualifiant les relations sexuelles entre prisonniers: l’homosexualité de situation!

Ce terme aurait pour but d’expliquer, si ce n’est d’excuser, le pourquoi des activités homosexuelles en milieu carcéral. L’explication donnée serait que les détenus ont des relations entre eux simplement du fait de la promiscuité et de l’impossibilité de trouver des partenaires féminins. Ayoye! Encore de la psycho à 5 cents! Je me suis quand même posé la question: Et si je me retrouvais emprisonné sur une île peuplée que de femmes, pourrais-je devenir victime d’hétérosexualisme de situation? Est-ce que le fait d’être privé de partenaires masculins ferait en sorte que j’accepterais d’avoir des relations avec des femmes, même temporairement?

Malgré tout le respect que je porte au sexe féminin, je dois admettre que je n’y suis aucunement attiré sexuellement, je deviendrais probablement 100% auto-sexuel. J’ai souvent parlé ici d’homosexualité en prison et je sais très bien qu’un détenu qui se déclare hétéro, même s’il a des relations sporadiques avec des hommes, a probablement déjà un antécédent homosexuel, possiblement bien enfoui je le conviens…

Il y a bien évidemment des détenus qui sont à 100% hétéros, ils n’ont aucune relation avec qui que ce soit pendant leur séjour et sont parfois très homophobes. Il y a ceux qui ont des relations homos mais qui ne “s’associent” qu’avec des gais efféminés dans le but de perpétuer ou de tenter de reproduire l’image traditionnelle d’une relation homme/femme. Tôt ou tard, l’illusion fait place à la réalité, plus ou moins facile à accepter pour eux car il y a le jugement des autres, celui des gardiens aussi.

En prison, tout est une question d’image, celle que l’on veut montrer aux autres. Est-ce qu’il est possible de devenir homosexuel à cause d’une situation particulière?

Personnellement je ne le crois pas. Les circonstances peuvent susciter l’éclosion d’une homosexualité refoulée. On peut toutefois décider de devenir hétéro dans le but d’être accepté par ses parents, ses amis, la société ou par principes religieux mais là encore, combien de mariages hétéros ont été brisés à la suite d’une “sortie du placard” tardive d’un des époux?

Tout est une question d’acceptation de soi et de capacité à faire la paix avec sa conscience. Acceptes-toi et tu accepteras les autres! Comprends-toi et tu comprendras les autres. Aimes-toi et tu aimeras les autres peu importe la sexualité ou l’orientation affective du moment!

Des nouvelles de Gay Globe TV

Wednesday, July 24th, 2013

GGTV

Il nous fait plaisir d’annoncer à nos lecteurs que Gay Globe Média sera présent cette année aux journées communautaires des deux fiertés gaies québécoises, celle de Montréal du 12 au 18 août 2013 et celle de Québec du 29 août au 1er septembre 2013. Nous observerons comme toujours l’organisation et les résultats de même que la représentativité des gais en espérant que cette année, il y aura un peu plus de pertinence et moins de commercialisation à outrance d’un peu n’importe quoi qui n’a rien à voir avec ce que nous sommes. Par exemple, la présence de nombreux vendeurs de breloques faites en Chine aux couleurs gaies par des groupes inconnus, présents uniquement pour le profit, n’est pas la plus belle image à retenir de nos fiertés :O)

Stéphane Gendron au Conseil de Presse pour avoir désinformé ses auditeurs de CHOI Radio X à propos d’une affaire de propos haineux contre les gais nécessitant une intervention des policiers. Il a présenté le dossier avec de fausses informations et a refusé un droit de réplique pourtant légitime. Le dossier est ouvert, la décision à suivre…

La Fiat 500 (2012)

Wednesday, July 24th, 2013

Roger-Luc Chayer

La chouchou des petites voitures depuis sa sortie au Canada en 2009, la toute nouvelle version de la Fiat 500 est un véritable jouet pour les amateurs de look inusité mais aussi pour ceux qui recherchent des performances qui n’ont rien à envier aux berlines.

On le sait, les italiens savent faire de belles et bonnes voitures. Que l’on pense à Ferrari, à Lamborghini ou à Fiat, les ritals sont les maîtres du look et de la puissance. À son lancement au Canada, Fiat avait la ferme intention de concurrencer la Smart et la mini-Cooper dans le marché des jeunes “trendy”. On peut vraiment dire que c’est mission accomplie car avec un modèle de base bien équipé, la Fiat 500 se vend quand même près de 5000$ de moins qu’une Cooper et 3000$ de moins qu’une Smart. Sur le marché de l’usagé, la demande est beaucoup plus forte que l’offre, c’est donc un véhicule qui risque de perdre moins de valeur avec le temps, un peu comme les Honda Civic qui bénéficient depuis des années d’une protection sur la valeur inégalée au Québec.

À peine plus spacieuse qu’une Cooper, la Fiat peut s’adapter à toute personne qu’elle soit grande ou petite mais le chargement y est très limité avec de l’espace pour une seule valise. La finition est impeccable, même spectaculaire dans le design. La position de conduite haute permet de voir la route avec l’impression de conduire un véhicule plus gros.

Tous les modèles offerts au Canada sont manuels, oubliez les transmissions automatiques avec la Fiat.

Tous les modèles sont équipés d’un quatre-cylindres multiAir de 1,4 litre et 16 soupapes développant 101 chevaux vapeur et 97 pi-lb de couple. Les moteurs profitant de cette technologie sont économiques et puissants et émettent 10% moins de CO2. Ainsi, la consommation s’élève à 6,7 L/100 km en ville et 5,1 litres sur la route, une fraction de celle des voitures plus grosses. La Fiat 500 est un excellent achat dans l’usagé, fiable et robuste, elle durera longtemps.

Ces grands homosexuels qui ont fait le monde d’aujourd’hui!

Wednesday, July 24th, 2013

Wiki et Gay Globe

Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Leonardo da Vinci), né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, est un peintre florentin et un homme d’esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Léonard de Vinci est souvent décrit comme l’archétype et le symbole de l’homme de la Renaissance, un génie universel, un philosophe humaniste, observateur et expérimentateur, avec un «rare don de l’intuition de l’espace», et dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d’invention. Nombre d’auteurs et d’historiens le considèrent comme l’un des plus grands peintres de tous les temps et certains comme la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu. Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, comme l’avion, l’hélicoptère, le sous-marin et même jusqu’à l’automobile. Au-delà de l’amitié, Léonard garde sa vie privée secrète. De son vivant, ses capacités extraordinaires d’invention, son « exceptionnelle beauté physique », sa « grâce infinie », sa « grande force et générosité », la « formidable ampleur de son esprit », telles que décrites par Vasari, ont attisé la curiosité.

De nombreux auteurs ont spéculé sur les différents aspects de la personnalité de Léonard. Sa sexualité a souvent été l’objet d’études, d’analyses et de spéculations. Cette tendance a commencé au milieu du XVIe siècle et a été relancée au cours des XIXe et XXe siècles, notamment par Sigmund Freud.

Les relations les plus intimes de Léonard sont avec ses élèves : Salai et Francesco Melzi. Melzi a écrit que les sentiments de Léonard étaient un mélange d’amour et de passion. Il a été décrit depuis le XVIe siècle que ces relations étaient d’un caractère érotique. Depuis cette date, on a beaucoup écrit au sujet de son homosexualité, voire de sa pédérastie présumée et du rôle de cette sexualité dans son art, en particulier dans l’impression androgyne et érotique qui se manifeste dans Bacchus et plus explicitement dans un certain nombre de ses dessins.

Léonard est passionné par la nature et les animaux au point d’en devenir végétarien et d’acheter des oiseaux en cage pour leur rendre leur liberté. Il est également très bon musicien.

Léonard de Vinci pense que l’homme doit s’engager activement à combattre le mal et faire le bien, car « Celui qui néglige de punir le mal aide à sa réalisation. Voir Wikipédia.org pour la suite…

L’homosexualité une tare? Seules les religions le considèrent!

Wednesday, July 24th, 2013

Gay Globe

Saviez-vous que l’homosexualité, au fil des millénaires, n’aura été une tare que pour les religions modernes actuelles?

Oui car par le passé et dans les plus grandes cultures et civilisations marquantes de l’histoire de l’humanité, l’homosexualité aura été quelque chose de normal, de commun et même souvent recommandée ou valorisée. Les égyptiens, les israéliens, les perses, les chinois et les romains avaient des cultures pourtant très puissantes à leurs époques et toutes considéraient la relation entre deux hommes comme privilégiée, spéciale et parfois nécessaire si on voulait s’assurer de la victoire dans certaines batailles comme pour les guerriers Thèbes qui lançaient leurs bataillons sacrés composés de couples homosexuels. La raison étant simple, le guerrier allait tout faire pour défendre son amant avec qui il entretenait une relation profondément amoureuse. Que dire des guerrières de Lesbos qui s’administraient entre elles et qui combattaient l’ennemie jusqu’à ses frontières…

En fait c’est simple, selon les travaux de Kenneth Dover (1920-2010) et de Michel Foucault (1926-1984), l’homosexualité n’existait pas dans l’antiquité. Les relations sexuelles n’étaient pas définies selon des critères biologiques mais selon des critères sociaux. Ces civilisations ont fait plus pour l’humanité en leurs temps que pour les mille dernières années. Ce sont malheureusement les religions dites “modernes” qui condamnent l’amour du même sexe. Ce sont les religions des enfoulardeurs d’Allah, celle des prêtres catholiques pédophiles, celle des protestants américains moralisateurs et fraudeurs, celle des témoins de Jéhovah et autres mormons incestueux ou polygames et celle des sectes modernes évangélistes orientées vers le profit déductible fiscalement, qui osent diminuer des membres parfaitement respectables de nos sociétés, les gais. La tare selon moi, c’est la religion sous toutes ses formes qui juge et qui tue, elle qui est si préoccupée par ce qui se passe aujourd’hui dans nos pantalons et ceux de nos enfants!

Evan Joanness Le Maître du “bel canto” chante toujours!

Wednesday, July 24th, 2013

Roger-Luc Chayer

Il y avait longtemps que je me demandais ce que devenait notre Maître québécois du Bel Canto, et c’est avec une candeur toute naturelle qu’avec la complicité de la belle Colette Martel, son agente, j’allais découvrir le destin à la foi tragique et inspirant d’Evan Joanness.

J’avais été avisé tout juste avant notre rencontre qu’Evan avait éprouvé quelques problèmes de santé ces dernières années, le laissant avec quelques séquelles physiques associées à deux AVC sévères comme par exemple, quelques faiblesses d’un côté du corps et… une aphasie l’empêchant de parler librement. Sur le coup, j’ai été très préoccupé par cette situation. Imaginez, un grand chanteur qui perdrait la voix… Mais c’est en le rencontrant en personne récemment que j’ai compris qu’Evan Joanness était définitivement un Maître, même dans son destin.

Concrètement, Evan ne peut plus parler à sa guise, ses pensées sont toutefois intactes mais il ne peut utiliser que certains mots clés pour communiquer. De façon extraordinaire et disons-le miraculeuse, sa capacité de chanter est intacte. C’est d’ailleurs dès le début de l’entrevue chez lui que j’ai eu droit à un moment très intense alors qu’Evan a décidé de chanter un “N’oublie jamais” digne de la belle époque, et avec toutes les paroles monsieur! Son extraordinaire voix remontait à la surface et c’est un journaliste conquis qui, maladroitement, a essayé de continuer son entrevue tout en essayant de cacher de son mieux, un intense bonheur.

Evan est donc en convalescence depuis 5 ans mais se porte aujourd’hui à merveille. Un fait indéniable pour une star d’une telle qualité, c’est le fait que maladie ou pas, on ne pourra jamais lui enlever un passé aussi glorieux et d’une grande richesse pour le Québec. Evan me dit qu’il pourrait facilement faire une apparition surprise dans un spectacle, pour une ou deux chansons, qu’il est tout à fait disponible. Je parie que le public serait en délire de le voir arriver pour faire une petite prestation! Evan Joanness ne l’oublions pas a été la plus grande star du Bel Canto au Canada et a suivi les traces de Yoland Guérard tout en traçant la voie pour des chanteurs actuels comme Marc Hervieux. Peu de gens d’ici ont le mérite d’une telle importance culturelle, très peu. Et pour conclure cet article, Evan a accepté comme je le disais plus tôt, de nous faire une petite chanson sur vidéo. Si vous voulez vous faire plaisir, allez voir ça au:
www.gglobetv.com/evan.flv
Vous verrez que le Maestro du Bel Canto a gardé toute sa fougue et n’a vraiment pas dit son dernier mot! Merci Evan…

Sondage: Des films unilingues français sur GGTV

Wednesday, July 24th, 2013

Gay Globe TV annonce que suite au sondage de juillet auprès de ses abonnés, les films classiques seront désormais présentés en version française lorsque possible et en version originale anglaise en l’absence de version française. 68% des répondants en ont fait la demande. Tous les films de GGTV sont gratuits au
www.gayglobe.us

Cartouche Gay Globe Magazine 91

Wednesday, July 24th, 2013

GAYGLOBE
Édition #91
GRATUIT

CP 172 Rosemont
Montréal, Qc H1X 3B7
Téléphone et Fax
514-728-6436
Courriel
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Web: www.gglobetv.com

Éditeur
Roger-Luc Chayer
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(Relations publiques)
Couverture
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Il y a de quoi être FIERS!

Wednesday, July 24th, 2013

Éditorial Gay Globe 91

La voilà donc arrivée l’édition des fiertés, la fierté d’être homosexuel dans une ère moderne et inclusive, fiers de nos acquis civils, fiers pour Gay Globe Magazine avec notre calendrier des plus beaux mecs du Web et fiers de continuer à grandir comme communauté mature en pleine possession de ses moyens. À noter que sur Gay Globe TV dorénavant, les films ne seront présentés qu’en français lorsque possible ou en version anglaise quand il n’y aura pas d’autres choix, pour les classiques.

Notre éditorial spécial sur ces religions qui ne pensent qu’au sexe et à celui dans nos culottes est tout à fait approprié pendant la Fierté gaie car selon nous, si ce n’était des religions, le monde n’aurait strictement rien à redire sur l’homosexualité, comme pour les anciennes civilisations. Allez lire notre audacieux texte en page 8 et attachez vos ceintures!

En page 6, nous vous proposons l’histoire incroyable d’Evan Joanness, devenu aphasique suite à deux importants AVC il y a cinq ans et qui depuis, ne peut pratiquement plus parler sauf que… Vous aurez toute une surprise en lisant les exploits d’Evan, un exemple de résilience à suivre.

AVIS LÉGAL
Dans l’affaire de la publication de matériel appartenant au Groupe Gay Globe, voici le communiqué convenu, suivant la signature d’un accord de règlement

“CIPE et Marc Barbé reconnaissent que M. Roger-Luc Chayer est seul et unique titulaire des droits d’auteur sur les éléments, articles, photos et fichiers informatiques appartenant à Gay Globe Magazine, à la Revue Le Point, aux sites Internet gayglobe.us, le-national.com, gglobetv.com et ruefrontenac.net et présentent leurs excuses pour la confusion résultant du référencement (selon CIPE et Marc Barbé) ou d’une affaire de droits d’auteur (selon Roger-Luc Chayer) de certains de ces éléments sur le site 1001mags.com sans consultation au préalable”