Posts Tagged ‘chayer’

Nouveautés GGTV 90

Thursday, May 30th, 2013

Le très célèbre Calendrier de la Fierté de Gay Globe Média revient cette année dans l’édition de juillet et présente, comme à chaque année ou presque, les plus beaux hommes du monde Web, dans un format permettant d’utiliser le calendrier comme agenda. Les espaces publicitaires étant limités à 5, il est recommandé de réserver son espace dans l’encart valide pour un an le plus vite possible, en date du 12 mai il ne restait que 3 espaces.

Les nouveautés cinéma du mois sur GGTV au www.gayglobe.us sont les films: Rabbi Jacob (1973), avec Louis de Funes, Vertigo (1958) d’Alfred Hitchcock, 2001: L’Odyssée de l’Espace (1968), Starman (1984) et James Bond: Skyfall (2012).

Gay Globe Média est à la recherche de représentants des ventes avec expérience afin de développer son marché à Montréal, Sherbrooke, Laval, Rive-Nord et Sud et Saguenay. Les personnes intéressées peuvent soumettre leur CV à la rédaction (voir la publicité dans cette édition). Le poste est disponible pour le magazine, la Web TV et la division Disques A Tempo. À noter que seules les personnes avec une réelle expérience avec la communauté gaie seront contactées et tous les CV sont vérifiés. Références requises.

Dominique De Mari fait le portrait de l’Éditeur de GGMag

Thursday, May 30th, 2013

Responsable et concepteur du projet “Sur les traces des anciens Ritmiks”, Dominique De Mari a passé une matinée avec l’éditeur de GGMag, qui est aussi corniste et chef d’orchestre, pour brosser un tableau historique de sa carrière. Le texte avec de nombreuses photos peut être lu au http://www.lifestyleimages.ca. Dominique De Mari est principalement photographe professionnel oeuvrant au Québec et à l’étranger.

Éditorial 90: Bientôt un monde SANS SIDA…

Thursday, May 30th, 2013

Gay Globe et Roger-Luc Chayer

Gay Globe publie depuis près de 12 ans des nouvelles qui concernent toujours, autant que possible, l’évolution de la recherche particulièrement face au virus du SIDA. La recherche de traitements curatifs est si intense et les résultats si intéressants que la plupart des gouvernements et surtout des représentants de l’industrie de la recherche pensent que d’ici 1 an, nous pourrions être en possession d’un traitement efficace, vaccinal et moléculaire, qui viendraient à bout de toutes traces du virus dans le sang et dans les réservoirs naturels.

Nous pourrions bientôt assister à une révolution scientifique et y assister des premières loges, comme communauté fortement touchée par ce virus qui aura décimé depuis son identification au début des années 80, près du tiers de toutes les personnes homosexuelles au Canada.

Imaginez un monde sans SIDA où toutes et tous pourraient espérer vivre normalement l’amour sans la peur d’en mourir, comme le dit si bien Céline dans nos pages. On y est presque…

On l’attendait celle-là, la photo officielle de la remise de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine, remise lors d’une cérémonie militaire en présence du Lieutenant-Gouverneur du Québec à Roger-Luc Chayer, signataire de cet éditorial, le 11 novembre 2012.

Éditorial Gay Globe Magazine 89

Wednesday, April 3rd, 2013

État de la
politique et de l’économie…

On le sent partout, que ce soit à Montréal ou à Québec, il y a une mouvance au sein de la communauté gaie et elle n’est pas seulement économique mais aussi politique.

Ceux qui ont été élus au fédéral, drapées du drapeau gai, déçoivent et se comportent parfois en despotes, posant des gestes pires que ceux du parti qu’ils souhaitent remplacer et quand vient le temps de faire face à la musique, ils se dérobent. Il est alors du devoir d’un média sérieux de rapporter ces écarts car obtenir le pouvoir est une chose, le maintenir par le mensonge en est une autre. Notre dossier sur le NPD malade dans ces pages vous mettra au fait des derniers événements concernant le parti sur lequel tous les espoirs étaient fondés en matière homosexuelle.

Économiquement, les habitués des villages gais de Montréal et de Québec le remarquent, ça bouge beaucoup au niveau commercial et ces changements sonnent le temps d’une évolution qui n’est pas si négative qu’on tend à le croire. À Montréal par exemple, de très nombreux commerces fermaient à la fin 2012 et les locaux vides se comptent sur les deux mains. Ce n’est pas tant que les gais ne consomment plus, leur réputation de bêtes commerciales est toujours aussi vivante, c’est simplement qu’ils semblent effectivement déserter le secteur du Village parce que les problèmes sociaux y sont si criants et visibles que ça peut nuire et que ça nuit à la recherche de nouveaux clients. La Promenade Masson est l’exemple parfait de récupération d’une communauté intéressante, elle qui se développe avec des commerces haut de gamme et qui compte dorénavant sur la communauté gaie comme une source incontournable de profits. Il n’y a pas les troubles sociaux du Village sur Masson, ça marche! Est-ce que le Village s’en remettra? On vous en reparle…

Justin Bieber et Roger-Luc Chayer…

Sunday, February 3rd, 2013

Rumeur de liaison entre Justin Bieber et Roger-Luc Chayer

L’éditeur de Gay Globe Média tient à démentir, à regret toutefois, la rumeur à l’effet que cette image serait originale et l’impliquerait avec le célèbre chanteur. “Il est ben cute mais c’est un faux”, a déclaré Roger-Luc Chayer.

Éditorial 88: On se refait une beauté pour 2013

Sunday, February 3rd, 2013

Il est toujours très agréable pour un éditeur média de commencer la nouvelle année avec un nouveau look, une nouvelle facture visuelle qui permet non seulement de renouveler le produit, mais d’aller chercher les toutes dernières normes en la matière. Il faut toujours permettre au lecteur de mieux voir, de lire plus facilement les textes etc. En espérant que vous remarquerez et surtout, que vous aimerez la nouvelle présentation de nos pages…

Retour sur notre Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth, reçue en novembre 2012. Gay Globe recevait, suite à l’attribution de cette médaille honorifique, de nombreux commentaires de gens qui souhaitaient aussi souligner le fait exceptionnel qu’un média gai se soit ainsi distingué au Canada, pour une première fois. De nombreuses personnalités du monde de la culture, des proches et des personnalités politiques en profitaient pour me communiquer leur joie pour nous. C’est ainsi que le Maire de la ville de Nice en France, où j’ai habité de nombreuses années et où j’ai oeuvré comme corniste symphonique à l’Opéra de la ville et à l’Orchestre de Cannes bref, Monsieur Estrosi m’écrivait début janvier pour me signifier sa joie suite à cette médaille et pour m’informer que cela était très positif pour la ville de Nice. Autre grande surprise, le Président de la République française, Monsieur François Hollande, m’écrivait fin décembre, par l’entremise de son secrétaire, pour me féliciter.

L’attribution de cette médaille royale ne fait pas l’unanimité au Canada, comme toute bonne chose, certains acteurs politiques québécois, principalement nos amis les souverainistes, en diminuent la portée et l’importance. Or, contrairement à certaines distinctions québécoises qui exigent comme pré-requis une déclaration d’opinion politique en faveur de la souveraineté, cette récompense par le Chef d’État du Canada n’est pas conditionnée par une déclaration politique et ne repose que sur le mérite. Heureusement!

Courrier des lecteurs

Sunday, December 16th, 2012

Suite à la réception de plus de 260 messages et lettres, suivant l’annonce de la récompense octroyée par ordre de la Reine Elizabeth II à l’Éditeur de Gay Globe, je souhaite remercier tout le monde, y compris ceux qui souhaitaient exprimer leur opinions politiques quant à notre chef d’État. Vu le volume des communications, je ne pourrai répondre à tout le monde mais chaque message a été lu et considéré. Encore une fois merci pour votre support et l’expression de votre bonheur suite à cette nouvelle.         Roger-Luc Chayer, Éditeur

Je suis une lectrice régulière des pages de Stéphane G. qui vit dans une prison américaine depuis de nombreuses années et avec le temps, je me découvre de plus en plus liée à son sort, je m’inquiète pour lui, je partage ses frustrations quand il en parle et je suis particulièrement touchée par le fait qu’il soit toujours emprisonné alors qu’il aurait dû être libéré selon l’entente antérieure avec l’État. Les jours passent et j’ai hâte d’avoir des nouvelles de cette situation, pouvez-vous nous faire une mise à jour?
Micheline Audet, Montréal

Micheline, nous recevions justement des nouvelles de Stéphane le 4 décembre dernier et voici l’état de la situation: Le procureur de l’État a obtenu un délai additionnel avant de répondre à la requête en libération immédiate afin de lui permettre de vérifier et d’écouter la bande audio de l’audience où l’entente entre l’accusé, l’État et le Juge a été prise. Ceci devrait confirmer que la requête est bien fondée. Toutefois, le procureur pourrait demander un autre délai de 90 jours pour répondre et avec tout ça, Stéphane pourrait ne recevoir une réponse à sa requête que quelques semaines ou quelques jours avant sa date de libération prévue officiellement en janvier 2013. Le système est ainsi fait en Floride, un État où les droits individuels pour les détenus sont très fluides. Nous allons faire d’autres mises à jour lorsque requis…
La Rédaction

Je lis vos articles régulièrement et je remarque que les questions de VIH et de SIDA sont traitées parfois de façon contradictoire. Est-ce qu’il existe un consensus sur les recherches ou est-ce du broche-à-fouin?
Luc Mirovitz, Laval

Luc, vos observations sont exactes et votre question pertinente. Lorsque nous effectuons des recherches sur le fil de presse afin de nous alimenter en dernières recherches publiées, nous remarquons aussi que parfois certains résultats se contredisent. Prenons par exemple la question de la circoncision. Un jour c’est confirmé, le mois d’après c’est contredit.

Le plus simple pour nous, afin de toujours permettre la diffusion d’informations qui peuvent s’avérer nécessaires pour certains, même si elles se contredisent parfois, est de ne pas juger de la qualité des études présentées et de toujours passer ce qui se fait de plus récent. Nous ne sommes pas juges et ne possédons pas les capacités nécessaires afin de trancher des questions soulevées par le VIH/SIDA. Nous pouvons toutefois toujours nous assurer que ces infos circulent car on ne sait jamais, ça peut sauver des vies et ça, c’est notre rôle.
La Rédaction

La peine de mort supprimée de la loi anti-gays en Ouganda
(Nouvelobs)
“Il n’y a pas de peine de mort”, a déclaré David Bahati à l’agence Associated Press. Le député a précisé que la proposition de loi était recentrée sur la protection des enfants de la pornographie gay, l’interdiction du mariage aux couples homosexuels, l’accompagnement des gays ainsi que la sanction de la promotion de la culture gay. Des peines de prison sont prévues. Lorsqu’il a présenté la proposition de loi pour la première fois en 2009, il avait déclaré que les homosexuels menaçaient les valeurs de la famille en Ouganda et que des gays occidentaux dévergondaient des enfants pauvres en leur promettant de l’argent et une vie meilleure. Il a estimé que la loi contre la sodomie héritée de l’époque coloniale ne suffisait pas.

Le Cor Qu’il soit français ou anglais, est le maître des émotions…

Sunday, December 16th, 2012

Les québécois font souvent l’erreur de parler du cor comme d’un “cor français” et même si elle est répandue, l’expression est non seulement fausse, elle n’existe pas du tout et consiste en la traduction de la version anglaise “french horn”. En fait, le cor n’est français qu’en anglais, rigolo n’est-ce pas?

Cet instrument de musique d’une très grande rareté est de la famille des cuivres et bat à lui seul quelques records. Par exemple, lorsqu’il est entièrement déroulé, il devient l’instrument le plus long de l’orchestre et que pour en jouer et produire un son dans le registre aigu, le corniste doit produire la plus haute pression d’air des instruments d’orchestre.

Malgré son apparence massive et majestueuse dans sa complexité, le cor, lorsqu’il est bien joué, est un instrument qui surprend par sa douceur et sa fluidité. Les gens qui entendent pour la première fois le son du cor sont toujours surpris par sa délicatesse, contrairement aux autres instruments de la famille des cuivres qui sont plus métalliques et spectaculaires à l’oreille.

D’après Wikipédia, le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor d’harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement utilisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés d’élaboration, à divers lieux et à diverses époques, où son emploi pouvait différer de celui que nous connaissons aujourd’hui.

Le cor moderne ou cor d’harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, dans de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d’harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.

Celle très facilement reconnaissable à son vibrato (variations périodiques de la hauteur du son maîtrisée par l’instrumentiste). Elle fut représentée en France par Georges Barboteu et au Canada par Roger-Luc Chayer, par exemple (Oui c’est bien moi). Les écoles française et russe furent particulièrement spécialisées dans le vibrato. Celle plus anglo-saxonne par des notes tenues sans vibrato.

Aujourd’hui, la manière « anglo-saxonne » est utilisée par la majorité des cornistes professionnels. Cependant, le style français avec vibrato est encore utilisé par des cornistes comme Peter Damm, Francis Orval, James Sommerville et Roger-Luc Chayer (C’est Wiki qui le dit!) Pour avoir une démonstration de la sonorité du cor lyrique, c’est-à-dire utilisant la technique française et russe du vibrato, rendez-vous à http://www.cdbaby.com/cd/disquesatempo pour entendre de courts extraits gratuits et si vous tombez en amour avec les oeuvres ou le corniste (moi), ce CD est actuellement en vente comme indiqué à la page de droite de cet article au tarif très bas de 9,99$.

Et le cor anglais avec ça?
Le cor anglais quant à lui n’a strictement rien à voir avec le cor, il n’est pas de la même famille instrumentale et ne partage le nom que de façon fortuite.

Le cor anglais, gros cousin du hautbois, aussi connu sous le nom de hautbois d’amour, est un instrument d’orchestre symphonique utilisé afin d’augmenter un passage dramatique ou sombre d’une oeuvre.

Doté d’une magnifique sonorité reconnaissable dès les premières notes, le hautbois d’amour a été très utilisé dans le répertoire de Tchaïkovski qui savait exploiter le son unique de l’instrument pour ses ballets.

Que l’on parle de cor de chasse, d’harmonie, naturel, de saxe ou symphonique, le cor est un instrument qui permet une formidable dramatisation d’une ambiance musicale et lorsqu’il est joué en solo, peut devenir une douce voix chaude et réconfortante au oreilles des amateurs.

Roger-Luc Chayer Médaillé du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II

Sunday, December 16th, 2012

Ben oui, je me suis auto-titré, conflit d’intérêt? Absolument, 100%, mais je ne pouvais pas résister car j’ai décidé de partager cette nouvelle en utilisant le “Je”, plus intime, plus respectueux aussi de mes lecteurs.

Pour le faire le mieux du monde, et pour répondre aux questions que tout le monde se pose sur ce type de récompense, j’ai décidé de vous relater de façon très détaillée les dessous de toute cette aventure honorifique qui, disons-le, est une première pour un média gai et pour un journaliste d’investigation qui oeuvre au sein de ce type de média.

Tout a commencé par un appel téléphonique du bureau du Lieutenant Gouverneur du Québec, un mardi après-midi, informant mon adjoint Michel Cloutier qu’une distinction honorifique allait m’être attribuée et qu’on cherchait à communiquer avec moi. Mon adjoint a donc donné mon numéro personnel et quelques minutes plus tard, je recevais le fameux appel qui m’informait de l’attribution de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II et qui m’invitait à recevoir cette médaille lors d’une cérémonie publique en présence du Lieutenant Gouverneur du Québec, devant se tenir le 11 novembre 2012, le Jour du Souvenir.

Surpris et en même temps très touché par l’ampleur de cette nouvelle, j’ai évidemment confirmé ma présence à cette soirée et douze personnes ont aussi été invitées, représentant diverses sphères de ma vie. Il y avait mes cousins Mimi, Jacques, Isabelle, Ti-bas et Nico, mes voisins Clément, Chantal, Martin, Me Claude Chamberland, Liette mon amie de longue date, l’artiste Toyo et la chanteuse Ziibel. Une magnifique brochette d’amis quoi!

Selon le secrétaire du Lieutenant Gouverneur, un comité de 5 personnes a été formé afin de sélectionner et de recommander des récipiendaires et dans mon cas, cette analyse se serait faite sur une période de quatre mois.

“La crème de la crème” a été retenue et c’est sur recommandation du comité que les personnes sont sélectionnées pour être récompensées par la Reine Elizabeth II, le chef d’État du Canada mais du Québec aussi ne l’oublions pas!

Je me suis donc présenté comme prévu à la cérémonie, avec mes invités et on m’a tout de suite assigné un lieu de préparation au protocole, mes invités étant dirigés vers l’auditorium.

Lors de ce temps de préparation, de nombreux représentants des militaires et le secrétaire du Lieutenant Gouverneur nous ont expliqué les raisons de notre récompense, comment nous adresser au Lieutenant Gouverneur sur scène, comment nous présenter et bouger devant le public. On nous a assisté dans les préparatifs et hop, une fois triés, nous pouvions marcher en ligne jusqu’à nos places assignées en attendant qu’on nous récompense.

J’ai alors réalisé que cette cérémonie était principalement orientée vers des militaires courageux et volontaires, seuls quelques civils comme moi étaient invités et présents. Je me suis senti pendant un moment très privilégié d’être aussi bien entouré.        (Suite page 8)

Une fois assis, le Lieutenant Gouverneur a fait son entrée, escorté de nombreux militaires, officiers, officiels et avec une musique solennelle. Sans perdre de temps, on est venu me chercher à ma place, avec quelques autres récipiendaires, pour nous faire entrer en coulisse et nous assigner un aide de camp qui devait veiller à nous escorter et nous assister lors de notre présence sur scène.

Au moment où j’entre en coulisse, qui vois-je? Mon ami et ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes du chapitre de Montréal, Robert Franck, en uniforme, qui agit comme aide de camp et… qui n’a pas de récipiendaire assigné à lui. Miracle me dis-je au même moment où Robert me dit, “tiens je vais être ton aide de camp”. C’est donc escorté de mon Président des journalistes que je suis allé chercher ma médaille, à titre de journaliste. Quel heureux hasard et surtout quel soulagement pour moi d’être escorté par un homme aussi brillant et rassurant.

À quelques secondes de mon tour, tout juste derrière le rideau de la scène et prêt à faire mon entrée, je me suis souvenu des raisons pour lesquelles j’étais là et des sacrifices faits au fil des années pour garder une droiture fondamentalement importante pour moi autant à titre de musicien classique, de chef d’orchestre symphonique, de représentant du Canada en France pendant de nombreuses années ou comme journaliste, éditeur autant pour la presse nationale, la télévision que pour les médias de la communauté gaie.

Et au moment où l’officier présentateur à prononcé mon nom, j’étais convaincu d’avoir réussi mon pari personnel et professionnel, malgré une enfance extrêmement difficile et une adolescence souvent dans la souffrance et la tristesse; Rien ne destine qui que ce soit à l’échec et c’est dans sa tête et son coeur que reposent les bases d’une réussite future. J’ai redressé le dos, levé la tête, je me suis souvenu de qui j’étais et je suis entré sur scène en me disant fièrement: “ C’est ton heure Roger, n’oublie pas ceux qui ont fait de toi ce que tu es…” Et j’ai écouté, savouré et baissé la tête devant le récit de mes propres exploits!

“Monsieur Roger-Luc Chayer, innovateur et bâtisseur dans sa carrière d’éditeur et de journaliste de presse et de télévision, il s’est illustré en musique classique au Canada et à l’étranger, il n’avait alors que 22 ans, le plus jeune chef d’orchestre du Canada.”

Et l’officier demande alors au Lieutenant Gouverneur de me remettre la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II pour l’ensemble de ma carrière de journaliste et celle de musicien classique.

Un honneur qui fait du bien et qui vient susciter le sentiment du devoir accompli. Photo officielle, je serre la main du représentant de la Reine au Québec et s’ensuivent, plus tard, les hymnes du Canada et de la Reine, une sortie de salle très officielle avec escorte militaire et rencontre avec mes invités et membres du public pour laisser retomber un peu les émotions que font surgir vous vous en douterez, de nombreuses images du passé.

Avec cette médaille Royale vient un certificat signé du Gouverneur Général du Canada (le représentant de la Reine pour le pays tout entier) qui mentionne: “Par ordre de Sa Majesté la Reine, la médaille … vous est présentée en commémoration du 60ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté au trône et en reconnaissance de votre contribution au service du Canada”. Vous êtes la toute bienvenue Votre Majesté!

Tout au long de cette aventure, on m’a souvent demandé si mes opinions politiques avaient été considérées pour l’attribution d’un tel honneur. La réponse est non. Jamais avant ni pendant les procédures ou la cérémonie la question politique ne s’est posés est c’est bien ainsi. La médaille récompense les décisions et les actes posée jusqu’à 60 ans dans le passé, un point c’est tout.

Cette cérémonie a été filmée et est diffusée actuellement sur GGTV au http://www.gayglobe.us/ceremonie111112.html

Éditorial: Une médaille Royale pour un service historique

Sunday, December 16th, 2012

Il n’est absolument pas fréquent que des journalistes d’investigation au Canada soient récompensés ou honorés par les autorités et cela est principalement dû au fait qu’ils oeuvrent souvent dans l’ombre et qu’ils traitent de sujets très complexes, soulevant l’indignation d’une partie de la population et il faut l’admettre, il ne se font pas souvent des amis, c’est la nature même de la fonction…

Or, en novembre dernier, j’ai été infor- mé qu’une distinction honorifique allait m’être octroyée par la Reine Elizabeth II et cela, pour l’ensemble de ma carrière dans deux domaines distincts.

Inutile de vous dire que l’importance de cette médaille est d’autant plus significa- tive qu’elle créée une première au Canada et comme un tel événement est très rare dans notre communauté, j’ai décidé de vous offrir un texte complet sur les des- sous de cette récompense, ce qu’elle signi- fie, comment se passe la cérémonie d’attri- bution bref, tout ce qu’on a toujours voulu savoir sur le sujet sans jamais en avoir le récit. À lire plus loin dans ces pages…

Certaines réactions de personnes ouverte- ment souverainistes me sont parvenues par courriel, en fait deux et elles semblaient cho- quées par le symbole représenté par cette mé- daille, me traitant de colonisé et de quelques propos que l’on ne peut trouver qu’à marée basse (j’emprunte cette expression de mon ami marseillais Gilles).

Le fait qu’un chef d’État reconnaisse un travail et le récompense n’est aucunement conditionné par quelque attente que ce soit il faut le spécifier. Être récompensé pour l’ensemble de sa carrière n’a rien de politi- que. J’ai répondu à mes deux drama-queens que j’aurais aussi accepté une telle médaille qu’elle vienne du Président de la République Française, du Président du Conseil Italien ou du Premier ministre de la planète Mars pour autant qu’elle récompense des accomplisse- ments et rien d’autre. Bonne lecture!

Discours de la remise de la Médaille du Jubilé de la Reine Elizabeth II à Roger-Luc Chayer

Thursday, November 22nd, 2012

Cérémonie de remise des Médailles du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II

11 Novembre 2012 – Montréal

 

Discours du secrétaire général du Lieutenant Gouverneur du Québec, Monsieur le Colonel Michel Demers :

La Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II est une façon visible et tangible d’honorer des canadiens et des canadiennes remarquables de tous âges et de tous les horizons qui ont bâti ou qui continuent à bâtir notre société, grâce aux services qu’ils rendent, à leurs contributions et à leurs réalisations.

Le programme de cette médaille est administré par la Chancellerie des Distinctions Honorifiques à Rideau Hall (la résidence officielle de la Reine Elizabeth II au Canada).

 

Texte de présentation au public des raisons de la décoration Royale de Roger-Luc Chayer :

Monsieur Roger-Luc Chayer, innovateur et bâtisseur dans sa carrière d’éditeur et de journaliste de presse et de télévision, il s’est illustré en musique classique au Canada et à l’étranger, il n’avait alors que 22 ans, le plus jeune chef d’orchestre du Canada.

 

Discours de son Honneur Monsieur Pierre Duchesne, Lieutenant Gouverneur du Québec (Représentant du Chef de l’État du Québec, Elizabeth II) :

… En plus de souligner le fait rarissime que représente la longévité du règle de Sa Majesté, cette médaille permet surtout, et j’insiste là-dessus, permet de rendre un juste hommage et de souligner l’apport de citoyens remarquables dans leur communauté et à l’égard de notre pays.

Oui, cette médaille nous ouvre une fenêtre exceptionnelle pour saluer des femmes et des hommes qui se sont distingués et qui nous font honneur. Mesdames et messieurs les récipiendaires, considérez cette distinction honorifique comme une reconnaissance collective pour l’ensemble de l’œuvre que vous avez accomplie au fil des ans.

Que vous agissiez à l’intérieur d’un groupe ou encore à titre personnel, quel que ce soit l’horizon sous lequel vous vous êtes réalisé, vous êtes tous réunis aujourd’hui sous le sceau rassembleur de cette médaille à l’effigie d’une souveraine qui observe depuis 60 ans, des valeurs et des règles du devoir, du sens civique et de la fidélité de son service.

C’est au moyen de ces mêmes valeurs que sa médaille vous est présentée aujourd’hui. J’espère sincèrement que cette décoration va vous rappeler votre participation active à la promotion de ces principes de sens civique et de loyauté qui incluent le bien-être de notre société et sa réputation.

Oui j’aimerais que cette médaille vous rappelle à quel point vous avez investi le meilleur de vous mêmes, jours après jours, pour développer vos talents, utiliser vos forces, de manière à contribuer à l’avancement de projets novateurs, que ces projets aient trait au respect des institutions que vous représentez ou qu’ils soient à l’égard de tout travail réalisé de manière individuelle et souvent dans l’ombre, quoique auréolés d’un idéal communautaire.

Pour certains d’entre vous, ceci est une première décoration officielle, pour d’autres, cette médaille va rejoindre d’autres honneurs sur vos vestons. Dans tous les cas, je n’ai aucun doute que ceci induit un sens de la fierté, une fierté parfaitement légitime.

Une fierté patriotique, une fierté militaire, une fierté personnelle, une fierté collective. Oui c’est tout cela que vous apporte la Médaille du Jubilé de Diamant, et j’en suis très heureux pour chacun et chacune d’entre vous.

Et vous chers invités, qui assistez à cette cérémonie, portez au fond de votre cœur, les minutes de cette rencontre à la fois historique et hors du temps. Historique parce que ceci représente un événement significatif dans notre histoire mais par dessus tout, un événement significatif pour chaque récipiendaire. Hors du temps parce que la présente cérémonie vous a fait mettre de côté vos activités pour créer un moment unique et inoubliable, ce qui était mon souhait le plus cher.

J’espère aussi que dans vos mémoires cette cérémonie de remise puisse se tailler une place inaltérable. Voilà bien l’importance de vous réunir pour partager la joie de nos médaillés et célébrer avec honneur.

Merci.

Kit média Groupe Gay Globe 2012-2013

Tuesday, November 13th, 2012
Magazine, WebTV et Radio

GayGlobeMEDIA

C.P. 172 Rosemont
Montréal, Québec H1X 3B7
Téléphone: 514-728-6436   Fax: 514-728-6436
E-Mail: [email protected]   Web: www.gglobetv.com

Un média moderne pour de nouveaux clients

Le Magazine Gay Globe publie de l’information spécifique à la communauté gaie québécoise et est présent dans tous les marchés et régions du Québec. Gay Globe va là où les autres ne vont pas!

Développez votre marché avec le meilleur outil médiatique gai disponible au Québec en 2012!

 

LE MÉDIA GAI LE PLUS POPULAIRE DU QUÉBEC!

DEPUIS 1998

Professionnalisme

L’Éditeur de Gay Globe Magazine est journaliste professionnel ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes, membre de l’Ivestigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est aussi journaliste-blogueur au Huffington Post Québec et membre de la Société des Communicateurs professionnels du Québec.

Une récompense Royale

Le 11 novembre 2012, l’Éditeur de Gay Globe Média brisait un nouveau record en étant le premier journaliste à la tête d’un groupe média gai à être décoré, par ordre de la Reine, de la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II pour l’ensemble de sa carrière journalistique et pour sa carrière de musicien classique tant au Canada qu’en Europe. La médaille ayant été remise à M. Chayer directement par le Lieutenant-Gouverneur du Québec au nom du Gouverneur Général du Canada.

Le Groupe National®

Guide des divisions – Premier média gai au Québec

 

Le Groupe National est le fil de presse par excellence, global, pour les gais québécois. Composé de 3 divisions qui sont en opérations depuis au moins 1998, le Groupe National et son vaisseau amiral, le Magazine Gay Globe, comptent plus de 399,000 articles et émissions vus par mois.

Le Groupe National publie des sites Internet d’information et un magazine papier depuis 1998 et résulte de la collaboration de travailleurs autonomes uniquement. Il n’y a donc aucune subvention gouvernementale ou grande corporation derrière ces médias. L’amour du métier et la passion pour la libre circulation des idées sont les ingrédients qui motivent l’équipe à offrir tout à fait gratuitement, une ligne de médias et produits d’information uniques au Québec.

Magazine Gay Globe

Le Média gai officiel de Céline Dion et de René Angelil

Le Magazine Gay Globe est une publication papier et Web qui existe depuis 1998. Elle s’adresse principalement aux hommes gais (95%) du Québec qui aiment le beau, le luxe, le voyage et qui ont les moyens de leurs aspirations. Les lecteurs du Magazine Gay Globe s’intéressent aussi à la santé, à l’économie et à la vie politique. 100% des revenus proviennent des annonceurs et les dossiers moins faciles à financer qui traitent de SIDA et de prévention sont partiellement financés par Céline Dion et René Angelil depuis 8 ans.

Le Magazine Gay Globe doit sa popularité à une excellente recette d’analyse de textes qui vient de l’expérience des sites Internet du Groupe National. Pour déterminer du contenu de chaque édition de la revue, nous soumettons tous nos textes et sujets à la version Web sur GGTV et tout ce qui n’intéresse pas les lecteurs Web est écarté de la version papier. Ce qui se retrouve dans la version papier est donc ce qui intéresse le plus les lecteurs et le résultat est un taux de lecture très élevé. On n‘a qu’à voir la vitesse à laquelle les lecteurs vident les kiosques du Magazine Gay Globe quand il sort de chez l’imprimeur pour réaliser l’importance et la précision de cette méthode.

 

Gay Globe TV et Radio – Des articles et émissions vus des centaines de milliers de fois par mois!

http://www.gglobetv.com

Les sites Internet du Groupe National existent depuis 1998 et sont les plus fréquentés par les gais au Canada. Le contenu est immense avec des dizaines de milliers d’éléments (articles, images et vidéo) sur le site. Gay Globe TV et Gay Globe Radio sont des sites bilingues mais dont le visage français est prioritaire!

La chaîne de WebTV gai québécoise Gay Globe TV est exclusive et unique. Première chaîne télé gaie québécoise entièrement gratuite et accessible directement sur Internet en plein écran, Gay Globe TV a fait son lancement officiel à la mi-juillet 2006. Elle propose une foule d’émissions allant du débat de personnalités publiques aux enquêtes et aux dossiers santé de même qu’aux films classiques et séries tv du passé. On a parlé de GGTV sur les ondes du Canal Argent de TVA, au 98,5FM à Montréal, dans le Journal la Presse et dans plusieurs autres médias. Quant à Gay Globe Radio, elle est la seule radio 100% stéréo, dolby et gaie en format menu sur Internet et propose des émissions musicales de haut calibre.

Le Magazine Gay Globe et Gay Globe TV: Le premier média gai toutes catégories confondues au Québec!

Le moteur de vérification ALEXA (Alexa.com) qui est l’outil le plus important de mesure et de vérification de la popularité des sites Internet au monde, classe Gay Globe Magazine/GGTV bien au-dessus de son principal compétiteur Fugues et PREMIER de tous les médias gais au Québec. La plupart des dossiers du Magazine Gay Globe se retrouvent diffusés ou mentionnés sur Gay Globe TV ce qui en fait un média ayant un taux de dissémination très élevé.

 

Comparaison avec FUGUES

Le guide Fugues n’est pas un magazine mais un digest, un guide du nightlife montréalais. Il s’adresse aux jeunes de 25 ans et moins. Son agent de certification déclare 48,000 guides imprimés, mais ne déclare pas les guides repris à la fin du mois et les surplus. Le guide Fugues se trouve en kiosques facilement et il n’en manque jamais ce qui signifie en termes techniques qu’une partie seulement de ses stocks sont utilisés.

 

On parle de Gay Globe Média dans les médias nationaux

 

PUB GGMAG – Grandeur Tarif 1 à 2 Tarif 3 à 4 Tarif 5 à 8
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Roger-Luc Chayer médaillé de la Reine Elizabeth II

Tuesday, November 13th, 2012

Le 11 novembre 2012, Roger-Luc Chayer, journaliste et éditeur à Gay Globe Média et musicien classique a été décoré, par ordre de la Reine Elizabeth II, de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine pour l’ensemble de sa carrière musicale tant au Canada qu’en Europe et pour l’ensemble de sa carrière journalistique. M. Chayer a été récompensé particulièrement pour sa contribution majeure au service du Canada.

CD Ouvertures Royales de Disques A Tempo

Friday, October 12th, 2012

Le tout nouveau CD des Disques A Tempo est tout juste sorti en versions CD physique et Web que le public est déjà conquis par la grandeur des oeuvres sélectionnées par le chef d’orchestre français et canadien Roger-Luc Chayer. Les oeuvres, interprétées par les plus grands orchestres européens, sont d’une rareté historique et on toutes été remastérisées avec la technologie DolbexHT déceloppée par Disques A Tempo sous licence Orchestre Apollo.

Egmont, La Cenerentola, Der Fliegende Hollander, Fidelio, Les Noces de Figaro, Die Fledermaus, La Flûte Enchantée, le Barbier de Séville et l’Ouverture Tragique sont les neuf oeuvres sélectionnées pour figurer sur la production no.3 2012 de DAT. Des monuments en termes de grandeur, de distinction et de qualité que l’on peut entendre en extraits avant achat sur le site cdbaby.com.

Roger-Luc Chayer a dirigé de nombreux orchestres symphoniques et des formations chambristes depuis 1988 et dirige Disques A Tempo depuis 1992. Il possède un Premier Prix de Cor et un premier Prix de Musique de Chambre du Conservatoire National de Nice (France) (1991) et se consacre aujourd’hui à la diffusion de musique rare comme celle du pianiste Didier Castell-Jacomin et celle du Quintette National. On peut communiquer avec Roger-Luc Chayer à [email protected]

Immunodéficience asiatique : pas le Sida mais une maladie auto-immune

Sunday, September 9th, 2012

Futura Santé

Depuis 2004, une immunodéficience, c’est-à-dire un affaiblissement des défenses de l’organisme, frappe des adultes asiatiques. La cause vient d’être déterminée : il s’agit d’une maladie auto-immune, le corps dirigeant des anticorps contre son propre système immunitaire. Ce n’est donc pas une nouvelle forme de Sida.

Cela fait 8 ans que la Thaïlande et Taïwan sont les principales victimes d’une nouvelle maladie étrange. Des adultes d’une cinquantaine d’années en moyenne présentent des maladies opportunistes, causées par des pathogènes normalement peu agressifs sauf dans les situations où le système de défense de l’organisme est affaibli. Cette immunodéficience est caractéristique du Sida, pourtant aucune trace du VIH n’a été décelée chez ces patients.

Les National Institutes of Health (NIH) américains mènent l’enquête depuis 2005 pour faire la lumière sur ce mystère rare qui frappe uniquement des populations à ascendances asiatiques. Certaines personnes en sont mortes même si aucune estimation chiffrée précise n’a pu être établie.

Une partie du voile vient d’être levée dans le New England Journal of Medicine. Les chercheurs y expliquent que la maladie est auto-immune, le système immunitaire produisant des anticorps dirigés contre l’interféron gamma, une protéine jouant un rôle crucial dans les défenses de l’organisme.

L’inhibition par l’organisme de l’interféron gamma

Ce travail a été mené au cœur de l’épidémie, en Thaïlande et à Taïwan. En tout, 203 personnes de 18 à 78 ans ont été recrutées. Parmi elles, 52 présentaient des infections à des mycobactéries non tuberculeuses (MNT), le plus souvent non pathogènes pour des individus en bonne santé mais causant par exemple des dommages pulmonaires chez les individus immunodéprimés. On comptait également 45 patients porteurs d’une autre infection opportuniste, avec ou sans co-infection par une MNT, 58 cas de tuberculose et 48 personnes en bonne santé.

Les mycobactéries non tuberculeuses, comme Mycobacterium fortuitum vue au microscope électronique à balayage, s'attaquent à différents organes du corps. Celle-ci par exemple crée des lésions cutanées. Elle s'attrape principalement après consommation d'eau infectée.
Les mycobactéries non tuberculeuses, comme Mycobacterium fortuitum vue au microscope électronique à balayage, s’attaquent à différents organes du corps. Celle-ci par exemple crée des lésions cutanées. Elle s’attrape principalement après consommation d’eau infectée. Souvent bénigne, elle peut prendre d’autres proportions chez des personnes immunodéficientes. © Margaret Williams, Janice Haney Carr, CDC, DP

Les seules différences notables entre ces groupes portaient sur les taux d’anticorps dirigés contre l’interféron gamma, une protéine stimulant l’activité des cellules tueuses de l’organisme, comme les lymphocytes Natural Killer ou les macrophages. Pour 88 % des personnes atteintes par les infections opportunistes, ces taux s’élevaient anormalement. Cette inhibition de l’interféron gamma par l’organisme lui-même est donc responsable de la maladie, celle-ci n’étant pas d’ordre viral (comme le Sida) ou bactérien, mais auto-immune.

Quel traitement pour cette immunodéficience ?

Reste maintenant à déterminer la cause sous-jacente qui pousse les cellules à produire en excès ces anticorps. Les auteurs supposent que la génétique y joue un rôle important, étant donné que seules des populations asiatiques, même exilées, y sont confrontées. En revanche, la maladie n’est pas familiale, ce qui exclut la possibilité d’un seul et unique gène mutant. D’autre part, l’environnement contribue très probablement à l’émergence de l’immunodéficience. Mais comment ? On l’ignore encore.

À l’heure actuelle, les médecins soignent les malades en traitant directement les infections avec des antibiotiques, ce qui fonctionne la plupart du temps. Mais cela ne résout pas le problème de fond. Les scientifiques du NIH travaillent donc à l’élaboration d’un traitement qui bloquerait la production d’anticorps dirigés contre l’interféron gamma.

http://www.gayglobe.us

Vivre avec le VIH et la drépanocytose : un papa concerné et un spécialiste pour en parler

Sunday, September 9th, 2012

Papamamanbebe.net

Yves : 37 ans, je travaille dans l’informatique. Ingénieur informaticien dans la sécurité réseau, qui s’appelle sécurité informatique. Je suis drépanocytaire depuis tout petit, depuis la naissance. C’est une maladie qu’on chope comme ça quand on a des parents qui ont la drépanocytose mais à dose minime. Donc quand les deux s’accumulent nous on l’a à grande dose. Je suis père d’un petit garçon qui va avoir bientôt 9 mois. Je vis en couple mais pas marié. Je suis séropositif. Je l’ai su on va dire en 2004. J’ai été faire comme ça des analyses parce que je me suis mis avec une amie. J’ai voulu savoir si elle l’était. Moi je l’étais au tout début donc je l’ai su. Donc je lui ai posée la question, elle m’a avoué qu’elle savait qu’elle était séropositive mais qu’elle ne voulait jamais se l’admettre. Et donc du coup c’est moi qui l’ai conduit à ce qu’on aille voir le médecin et qu’on fasse les démarches pour se faire traiter.

On dit souvent que la drépanocytose ne concerne que les noirs. Non. Ce n’est pas forcément comme ça qu’il faut le définir. La drépanocytose se développe généralement dans les milieux tropicaux. Ca veut dire que c’est une forme de mutation que l’homme a développé, l’être humain a développé pour combattre le paludisme. Donc c’est un côté négatif de la mutation de nos gènes. Donc nous on va se dire, nous drépanocytaire que nous sommes un peu comme des mutants. On a muté pour combattre le paludisme mais les conséquences c’est qu’on a rarement le paludisme mais on s’est développé on va dire des globules rouges qui n’ont pas la même durée de vie que toute homme normal qui n’est pas drépanocytaire. Allons à l’origine du paludisme. On sait que le gène du paludisme c’est forcément dans les globules rouges. Donc nous nos globules rouges ne durent pas longtemps. Au lieu que ça vive 72 heures nous on a des globules rouges qui vivent 24 heures ou sinon 48 heures. Donc du moment où ils meurent assez rapidement qu’on n’arrive pas à les éliminer, ils forment des bouchons on va dire dans nos veines. Ces bouchons formés nous font mal à des parties qui ne sont pas forcément très irriguées, notamment dans les articulations. Donc les gens pensent que la drépanocytose c’est une maladie dans les os. Mais non. C’est une maladie dans les veines. Ces veines se bouchent au niveau des articulations et puisque les articulations forcément quand par exemple on plie le bras, le sang ne va pas être fluide à cette partie du coude. Donc on a des douleurs. C’est comme le rhumatisme. Le mal est exactement comme le rhumatisme. Mais seulement que nous ce n’est pas dans les os, c’est plutôt dans les veines. Les globules rouges ont une forme, et ça veut dire que les globules rouges ont une forme arrondie, et nous on a des globules rouges qui ont une forme lunaire. Vous voyez un peu la forme de la lune en croissant ? Donc quand ces globules rouges meurent ils s’accrochent entre eux alors que s’ils étaient ronds, ils ne pourraient jamais s’accrocher. Du fait qu’ils ont une forme lunaire, ils s’accrochent entre eux et ne permettent pas la circulation confortable du sang, d’où ces bouchons-là. Il n’y a pas de traitement. Ca, déjà soyons claires là-dessus. Il n’y a pas de traitement. On ne le traite pas. C’est une maladie qu’on chope comme ça d’une façon héréditaire. On peut prévenir les crises de drépanocytose. Ca veut dire beaucoup boire pour fluidifier. Il y a des médecins qui déconseillent le sport parce que le manque d’oxygène forcément tue les globules mais en revanche il y a d’autres médecins qui le conseillent mais pas à dose compétitive. Ca veut dire faire du sport pour que le coeur batte bien et pour que le sang puisse bien circuler. Ca veut dire pousser tous les petits caillots, ce ne sont pas des caillots mais tous les petits débris de globules rouges à ne pas s’accrocher. Ca veut dire que plus le coeur bat, plus la circulation est plus intense et moins les globules s’entasseront à un endroit précis. Ne pas aussi aller trop en altitude parce qu’en altitude on a un manque d’oxygène. Mais le seul conseil que beaucoup de médecins donnent c’est boire beaucoup d’eau.

Sandra : Et toi, tu as l’air d’un sportif.

Yves : J’ai fait du sport pas forcément par cette maladie-là parce que j’aimais jouer au basket et au tennis de table. Donc j’ai fait du sport mais ce n’est pas pour m’entretenir ou quoique ce soit. C’est parce que j’aimais jouer. Mais sinon, je n’aime pas le foot par exemple. Ce n’est pas mon truc. Je ne le regarde même pas à la télévision.

Donc, comme je l’avais dit, il n’y a pas de traitement, il y a que de la prévention. Donc la prévention c’est éviter que la crise arrive. Mais une fois que la crise est arrivée, il y a des traitements. Mais les traitements ce n’est pas pour guérir, c’est pour soulager. Ca veut dire, on fait des perfusions de sérum physiologique. Moi je me rappelle quand j’étais tout petit on ne me mettait pas de médicament bien spécifiques dans mes sérums, par exemple des anti-inflammatoires, dans mes perfusions il n’y avait rien. Donc c’est juste une perfusion pour avoir un peu plus d’eau ou de liquide pour fluidifier, pousser un peu les globules qui se sont entassés à un endroit parce que plus ils vont bouger et plus ils vont se fragmenter puisqu’ils ne se sont pas attachés. Donc plus le sérum est mis au patient, plus ses veines ou ses vaisseaux ont un débit de sang un peu plus beaucoup. Ou sinon, moi aujourd’hui je ne vais plus à la perfusion. Beaucoup de gens le trouvent un peu extrême. Aujourd’hui moi je suis traité par exemple aux anti-inflammatoires pour des crises pas trop graves ou à la morphine pour des crises graves. La morphine ce n’est pas forcément le médicament ou bien le produit qu’on pense, comme dans les films américains où voilà le soldat il se prend une balle et puis il se pique. Non, non. La morphine c’est un médicament qui se prend à la pharmacie que par prescription. Moi aujourd’hui j’ai mes cachets de morphine et quand j’ai une crise, bon bah ok. Sinon, si la crise elle persiste, je vais à l’hôpital, on me fait une perfusion de sérum dans lequel on ajoute de la morphine ou des anti-inflammatoires. Vu que nous drépanocytaires nous perdons beaucoup de globules rouges parfois les médecins nous donnent un apport en sang mais c’est des cas extrêmes. Ca veut dire que le drépanocytaire il est souvent anémié puisqu’il perd ses globules rouges. Pour compenser ça, s’il est très anémié, il y a des médecins qui n’ont pas le choix et qui vont à la perfusion sanguine. Sinon normalement il n’y a pas de raison qu’on aille à cette extrême-là si le patient n’est pas très anémié. Ca m’est arrivé une transfusion mais par rapport à autre chose mais pas par rapport à la drépanocytose.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Professeur Galactéros, est-ce que les propos de Yves sont corrects ?

Frédéric Galactéros : J’aurai tendance à dire en premier qu’il a fait un énorme effort pour se documenter, pour essayer de comprendre. Et ça, c’est essentiel. Ensuite il y a effectivement besoin de réviser un peu quelques connaissances mais je ne vais pas m’amuser à jouer le professeur maintenant. Beaucoup de ce qu’il a dit est tout à fait exact. La drépanocytose c’est une maladie génétique qui ne touche les enfants que si les deux parents sont transmetteurs. C’est très facile de savoir si on est transmetteur. Une simple goutte de sang, une petit analyse, on sait immédiatement si on est transmetteur. En plus ça ne coûte pas cher du tout. Il y a à la limite aucune raison pour ne pas se faire dépister pour savoir, quand on veut fonder une famille avec quelqu’un si on est transmetteur ou pas. C’est très simple à savoir. Si on n’est pas transmetteur, aucun risque que l’enfant soit malade à la naissance. Si on est transmetteur tous les deux, il peut être malade. Il peut ne pas l’être aussi parce que la génétique c’est une sorte de loterie. Il faut avoir les bons numéros si je puis dire ou les mauvais comme vous voulez. Mais il faut qu’ils soient là. Une fois qu’on les a, ça ne sort pas forcément dans le bon ordre. Ca peut sortir dans un ordre favorable. Par exemple si moi j’ai un père, une mère qui m’ont donné mon hérédité de l’hémoglobine puisque c’est ça dont il s’agit, c’est l’hémoglobine qui est malade dans cette maladie, et bien, j’ai deux moitié d’hérédité pour fabriquer mon hémoglobine toute ma vie. C’est mes parents qui me l’ont donné même avant ma naissance, c’est à la conception. Et donc ces deux moitiés vont déterminer si mon hémoglobine est bonne ou pas. Si j’en ai une des deux qui est malade de la drépanocytose mais l’autre pas, je suis transmetteur et je ne souffre pas de la maladie. Si j’ai les deux moitiés d’hérédité qui sont atteintes alors là je vais naître avec la maladie et je vais avoir la maladie pour toute la vie parce que, comme il disait le patient, c’est une maladie dont on ne guérit pas à l’heure actuelle. Il n’y a pas de traitement curateur pour éliminer la maladie comme on peut le faire pour une angine ou d’autres maladies. C’est une maladie pour toute la vie. C’est la maladie de très loin la plus fréquente des maladies génétiques graves dans le monde. Il y a à peu près 300 000 nouveaux patients qui naissent chaque année dans le monde. Pourquoi on en parle peu ? Pourquoi vous ne connaissez pas la maladie ? C’est très simple, c’est que ça touche des populations qui ne savent pas faire parler d’elles et qui ne savent pas faire ressortir les problèmes qui sont les leurs parce qu’elles n’ont pas accès aux médias, elles n’ont pas accès à l’industrie pharmaceutique, elles n’ont pas accès aux politiques qui eux massivement ne sont pas concernés par la maladie.

La drépanocytose on a commencé à en parler quand Kennedy puis Nixon ont pris en compte des revendications des noirs américains, ce qui a donné l’émancipation des noirs américains d’un côté et beaucoup d’autres choses, les droits civiques mais aussi spécifiquement Martin Luther King et d’autres militants noirs américains ont dit nous avons un problème à nous spécifique. La drépanocytose, qu’en anglais on appelle Sickle-cell anemia, ça veut dire l’anémie avec les globules rouges en forme de faucilles, en forme de lune comme disait Yves tout à l’heure. Et cette maladie est une maladie grave, il faut s’en occuper. Et donc Nixon a lancé deux plans, le plan cancer et le plan drépanocytose. C’est grâce à ce plan avec 1 milliard de dollars en 25 ans qui a été dépensé aux Etats-Unis pour lutter contre la drépanocytose, que d’énormes progrès ont été faits. Bien entendu, il y a à peu près 100 000 drépanocytaires malades aux Etats-Unis. Il y en a à peu près 40 000 ou 50 000 en Europe. Mais il y en a des millions en Afrique, en Inde, en Arabie Saoudite et dans tout le bassin méditerrannéen. Donc effectivement ce n’est pas lié à la couleur de la peau. C’est lié effectivement comme il le disait à un développement de résistance génétique sur des siècles et des siècles. Il ne faut pas croire que c’est individuel la résistance. C’est une résistance de la population qui a sélectionné des moyens génétiques de lutter contre le paludisme et qui y arrivent d’ailleurs plus ou moins bien parce que le paludisme ça fait encore d’énormes ravages. Donc faut bien comprendre que cette drépanocytose c’est un peu normal qu’on commence à s’éveiller à ce problème actuellement parce que c’est l’évolution de l’état de santé dans tous les pays concernés qui fait que avec des progrès malgré tout sur les maladies infectieuses et toutes les maladies qui étaient omniprésentes et qui provoquaient une mortalité énorme chez les enfants sont en train petit à petit d’être résolues. Même le paludisme régresse parait-il. Et donc on voit ces maladies chroniques génétiquement déterminées et bien celles-là résistent, ce n’est pas des microbes, ce n’est pas des virus, ce n’est pas des parasites. C’est des maladies qu’on a en naissant et donc pendant très longtemps les gens ne se sont pas préoccupés de la drépanocytose dans beaucoup de pays tout simplement parce que les enfants mourraient même avant même qu’on sache qu’ils aient la maladie, qu’elle soit identifiée, diagnostiquée. Et encore maintenant dans beaucoup de familles, il y a des enfants qui meurent très jeunes avant 5 ans subitement comme ça et c’est à cause de ça et on ne l’a pas identifié. On n’a pas fait le diagnostic. Petit à petit les progrès ça va surgir et je peux vous dire que la drépanocytose on n’a pas fini d’en parler parce que ça va être un problème majeur de l’état de santé des populations africaines méditerranéennes, moyen-orientales et indiennes dans les années qui viennent.

Sandra : Frédéric Galactéros dans votre service vous suivez combien de patients touchés par cette maladie ?

Frédéric Galactéros : En France il y a à peu près 15 000 patients, moitié enfant, moitié adulte. Les adultes étaient moins de 5, 10% il y a 30 ans. Donc l’espérance de vie, les soins ont fait énormément pour que les adultes vivent, ils vivent maintenant de façon prolongées. Nous avons de plus en plus de patients qui ont plus de 60 ans et sans qu’il y ait de guérison. C’est-à-dire avec un traitement de tous les jours. Mais c’est efficace. Et donc à l’hôpital Henri Mondor on soigne que des adultes et nous avons à peu près 1500 à 2000, parce que les patients vous savez ils vont, ils viennent, ils ne sont pas uniquement suivi à Henri Mondor, mais 1500 à 2000 patients suivis régulièrement. Et on en a à près 1 milliers sur ce nombre qui sont hospitalisés chaque année pour une, deux, trois, dix crises où ils reçoivent effectivement les perfusions de morphine, les anti-inflammatoires, l’hydratation comme l’a très bien expliquée Yves tout à l’heure et éventuellement les transfusions de sang. C’est une maladie des globules rouges. Donc si on apporte des globules rouges manquants et des globules rouges qui ne sont pas drépanocytaires et bien on va compenser la maladie. Mais malheureusement la transfusion ce n’est efficace que sur quelques semaines. Alors on ne va pas transfuser les gens tous les mois. Donc on utilise la transfusion juste à bon escient, le moins possible à chaque fois que la situation l’impose. Et il faut comprendre que le mécanisme de la maladie est très simple. L’hémoglobine dans les globules rouges dans cette maladie fonctionne normalement à la base, elle va attraper l’oxygène dans les poumons et puis elle va le donner où il y a besoin, dans les muscles, le cerveau, le coeur, etc. C’est le travail des globules rouges. C’est un taxi un globule rouge. Il transporte l’oxygène. Il le fait à peu près normalement sauf que dans la drépanocytose le globule rouge, au lieu d’être parfaitement déformable comme une petite goutte d’huile, microscopique goutte d’huile, il devient rigide comme une balle de ping pong. Ce qui fait que, quand il arrive dans les tout petits vaisseaux, là il va se bloquer plus ou moins complètement. Si le blocage se fait comme un embouteillage dans les rues de Paris et bien c’est la crise. Et qu’est-ce qu’il se passe ? Si vous avez l’embouteillage dans Paris, l’approvisionnement s’arrête, etc. Vous voyez on peut comparer. C’est pareil pour le corps à partir du moment où il n’y a plus d’alimentation en oxygène, il y a des phénomènes extrêmement douloureux et puis aussi des organes qui se mettent à souffrir parce qu’ils n’arrivent plus à faire leur fonction normal. C’est particulièrement vrai pour les os parce que les os c’est l’organe qui donne les plus grandes douleurs chez l’homme. Vous vous faites une fracture osseuse c’est très douloureux. Donc quand vous avez une crise à l’intérieur de l’os, dans les articulations c’est extrêmement douloureux et les drépanocytaires ont la malchance d’avoir une des maladies les plus douloureuses qui existent à cause de ces crises de circulation sanguine.

Ali : Ca doit être délicat pour les nourrissons jusqu’à l’âge où ils peuvent s’exprimer parce qu’un enfant par définition ça ne peut pas décrire ses douleurs.

Frédéric Galactéros : Absolument, vous avez raison. Mais les pédiatres ont fait d’énormes progrès pour essayer de lire la douleur dans le comportement de l’enfant et on arrive à le faire. C’est vrai que les enfants c’est spécial. Il y en a qui hurlent et il y en a qui ne disent plus un mot. Ils ont rentrés en eux-même et tout ça les pédiatres savent le reconnaître et soulager. Ensuite il y a des signes qui nous permettent de dire si le soulagement progresse et si on améliore l’enfant. Mais avant qu’il sache parler effectivement c’est très délicat.

Sandra : Yves va parler de son enfance, de ses souvenirs qu’il a quand il était enfant. Là je vous propose d’écouter comment il explique comment se transmet cette maladie. Vous l’avez expliqué avec vos termes et lui, il a utilisé deux iphones pour expliquer la drépanocytose.

Début de l’enregistrement.

Yves : Je cherchais un stylo, je ne l’ai pas trouvé mais je vais abuser de mon iphone blanc et de mon iphone noir. L’iphone noir comme étant le sain et l’iphone blanc comme étant le mauvais bien que je ne sois pas raciste. L’iphone noir sain ne transmettra jamais la drépanocytose à sa descendance. L’iphone blanc transmettra la drépanocytose à ses enfants tout le temps. Si tu veux, je ne sais pas si j’emplois les termes un peu technique si ça peut parler aux autres aussi. On va dire que, la drépanocytose, les formes les plus courantes c’est AA pour le porteur sain et SS pour le porteur malade. Mais vraiment malade. Maintenant on peut être porteur mais ne pas avoir de crise. C’est la forme AS. C’est la forme où mon iphone sain noir se mélange avec mon iphone blanc pas sain. Ca ne se transmet pas sexuellement mais que à l’enfant. Ce n’est pas comme le VIH où on va coucher ensemble, on va se dire aurevoir et tu vas aller le développer, non. Nous en tant que parents, on n’a pas de risque. C’est le bébé qui en aura. Donc la forme AA elle est très saine et la forme SS est très malade. Maintenant si ces deux formes-là font un enfant, l’enfant sera forcément AS parce que la maman ne peut transmettre qu’une partie et le papa qu’une partie. Ca veut dire que si le papa est AA, il ne peut donner qu’un seul A. Et comme la maman est SS, elle ne peut donner que un S. Elle n’a pas le choix, elle ne peut pas décider de donner autre chose que ça. Maintenant l’enfant il va être quoi ? AS. Là où maintenant ça devient compliqué, c’est que si deux AS font des enfants, donc on a plusieurs éventualité. On peut avoir des enfants AA, on peut avoir des enfants AA parce que le papa il a amené son A, la maman elle a emmené son A. Donc le bébé devient AA. Si par malheur le papa il donne que le S et que la maman ne donne que le S, l’enfant serait SS. Pourtant c’est deux drépanocytaires pas malades qui font un enfant malade. Il peut aussi arriver que deux parents AS ne font que des enfants AS ou une fois c’est le papa qui amène son A et la maman son S ou une fois c’est la maman qui amène son A et le papa son S. Et moi je suis la forme la plus sévère. Moi j’ai mes deux parents qui sont AS qui ne sont jamais tombés malades de toute leur vie et moi j’ai chopé le S chez mon père et j’ai chopé le S chez ma mère. Le seul moyen de ne pas transmettre la drépanocytose ? Je ne suis pas sûr qu’il y en ait. Mais c’est à voir parce que j’ai cru entendre qu’on pouvait prendre des produits au moment où on est prêt à donner vit de ne faire booster que la forme A. Mais je ne suis pas convaincu là-dessus et peut-être que quand tu verras le médecin, peut-être que tu me feras rapport de ça. Mais sinon je sais que aujourd’hui quand, je ne sais pas pour les européens, je sais que aujourd’hui quand deux noirs veulent concevoir, si la femme elle est enceinte, on lui fait faire les analyses de drépanocytose pour savoir si au moins elle, elle est porteuse. On peut aussi faire les analyses au bébé dans le ventre pour savoir de quelle forme est ce bébé. Mais moi je me dis que ça ne sert à rien d’aller titiller le foetus dans le ventre pour savoir de quelle forme le foetus est. De toute façon moi en tant que parent, s’il était même de la forme la plus sévère, je ne pense pas que j’aurais interrompu la grossesse. Moi je suis de la forme sévère mais je vis relativement bien.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Frédéric Galactéros est-ce que déjà premièrement son explication avec les iphones, il a donc parlé de forme AA, la forme saine et la forme SS, la plus sévère, est-ce que son explication est correcte ?

Frédéric Galactéros : Déjà A ça n’a rien à voir avec le groupe sanguin. Rien à voir du tout. S ça vient de l’anglais parce que sicle, ça commence par S. Donc c’est la lettre S pour drépanocytose. Effectivement notre hérédité c’est une espèce d’immense assortiment de gène, de petits morceaux d’hérédité immense. Il y a des milliers et des milliers petits morceaux d’hérédité et tout est en double. Donc on a un assortiment complet qui vient du père, un assortiment complet qui vient de la mère. Tout ça, ça se mélange, niveau par niveau, gène par gène homologue. Ils se mélangent et ils font notre hérédité qui fait que moi je suis moi, et chacun est soi. On a une seule hérédité mais c’est un mélange, une composition qui vient des deux parents et pour l’hémoglobine il y a deux gènes. Un qui vient du père, un qui vient de la mère. Et quand on fait un enfant, on va donner un des deux gènes sans savoir lequel parce que ça ne se commande pas et l’autre gène va venir de la personne avec qui on est pour faire les enfants qui elle-même ne choisit pas. Donc quand on est A + S, on peut aussi bien donner le A que donner le S. C’est le hasard. C’est ce que je disais tout à l’heure, une sorte de loterie qui fait que, deux personnes AS ne sont pas malades, souvent ne le savent pas et en France, contrairement à ce qu’a dit Yves, le dépistage du risque n’est absolument pas fait du tout. Il naît chaque année en France, il faut le savoir, à peu près 400 bébés malades tous les ans et 90% des parents pour eux c’est une surprise intégrale. Ils n’ont pas vu du tout le coup venir. Ca leur tombe dessus comme une massue d’un seul coup on leur annonce que leur enfant, il y a beaucoup de personnes d’origine africaine qui ont entendu parler de la drépanocytose, pour eux c’est une véritable calamité. On leur annoncerait la mort prochaine immédiate de leur enfant, on ne ferait pas pire. Donc ils ont beaucoup de mal à se remettre de ce choc de départ et on leur explique que la drépanocytose est une maladie assez particulière parce qu’il n’y a pas de fatalité si la prise en charge est bien faite, si l’accès aux soins est bien fait, si on n’est pas obligé de payer des fortunes pour soigner son enfant, l’enfant va vivre relativement vieux, permettez-moi, si le bon Dieu est d’accord. Mais autrement ce n’est pas quelque chose de si fatal que ça alors qu’en Afrique, dans certains pays, prononcé ce diagnostic c’est une condamnation dans les oreilles des parents. Une véritable condamnation. Même en Afrique s’il y avait les moyens de soigner comme il faut les enfants, ce ne serait pas du tout une condamnation. Ce serait les enfants qu’il faudrait traiter pendant très longtemps y compris à l’âge adulte mais qui pourraient mener une existence tout à fait valable que ce soit du point de vue scolaire, que ce soit du point de vue professionnel, que ce soit du point de vue social ou familial. Les drépanocytaires sont des gens à part entière qui peuvent mener une existence tout à fait correct. Je ne dis pas facile, je ne dis pas aisée, je ne dis pas sans douleur, sans hospitalisation, sans soucis divers mais bon, une existence tout de même.

Sandra : Est-ce qu’il y a un moyen d’éviter de transmettre la drépanocytose comme l’a dit Yves ?

Frédéric Galactéros : Oui tout à fait. Il a bien expliqué. A partir du moment où la grossesse a commencé, même avant, ils peuvent détecter avec des techniques très sophistiquées, très modernes, on peut trier les embryons selon leur génétique. Faut que tout le monde s’y prête, faut que l’homme donne ses spermatozoïdes, on recueille les ovules chez la femme, qu’on fasse les mélanges, qu’on fasse des embryons et puis quand les embryons sont prêts on les trie. C’est très compliqué et très difficile à réussir.

Sandra : C’est une fécondation in vitro ?

Frédéric Galactéros : Oui avec ce qu’on appelle un diagnostic préimplantatoire, des techniques très récentes. Mais la plupart des gens ne font pas comme ça, ils font selon les lois de la nature et puis ils comptent sur la chance. A partir du moment où une deux des personnes sont transmettrices à chaque grossesse le risque que l’enfant soit malade c’est un quart, 25%. Dans 75% des cas il ne va pas l’être. Donc c’est une sorte de loterie avec 4 papiers, 1 perdant, 3 gagnants. C’est la boite, on ne sait pas comment c’est et à chaque grossesse on recommence. On tire un papier mais on ne sait pas lequel, c’est en aveugle. Et à la naissance on sait puisque une petite goutte de sang et immédiatement on peut faire le dépistage. Mais on peut aussi le faire pendant la grossesse à environ 10 – 12 semaines de grossesse, on peut faire un prélèvement génétique du foetus sans l’abîmer bien qu’il y ait quand même des petits risques. On va analyser la génétique du foetus et on va dire aux parents bah voilà, résultat A, il est absolument sain, AS il est comme vous pas malade mais porteur. SS, si la grossesse continue il va naître avec la maladie. Et là les parents sont autorisés en France à cause de la gravité de la maladie et dans beaucoup d’autres pays la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Angleterre, etc à demander l’interruption de grossesse. Mais les parents sont loin de tous vouloir demander l’interruption de grossesse. C’est optionnel. S’ils veulent éviter de mettre au monde un enfant avec cette maladie extrêmement lourde parce qu’ils en ont l’expérience dans leur famille ou ils ont déjà un enfant atteint et ils n’en veulent pas un deuxième parce que pour les parents c’est lourd, c’est très lourd. Il y a des rendez-vous sans arrêt à l’hôpital, il y a les hospitalisations à tout moment qui peuvent se réunir le matin, le jour, la nuit. C’est lourd. La mère souvent elle ne peut plus travailler parce qu’elle s’occupe de son enfant. Donc il y a quand même des contraintes évidentes. Les gens qui ont déjà l’expérience très négative de ce différent point de vue de la maladie peuvent demander l’interruption mais les autres ne le demandent pas. Ils n’ont même pas le diagnostic prénatal, ils attendent que l’enfant naisse et puis, on verra bien à la naissance.

Sandra : Vous avez dit en début d’émission que le dépistage n’était pas cher. Donc il faut payer pour aller se faire dépister ?

Frédéric Galactéros : Non. Par exemple la mairie de Paris a mis en place un dépistage gratuit dans le 13ème arrondissement, rue Charles Bertheau et c’est les heures ouvrables, c’est dans un centre municipal de santé et de vaccination. Vous vous présentez-là et vous vous faites dépister c’est gratuit. Et en plus vous aurez toutes les explications qui vont avec, avant le prélèvement et après le résultat. Tout ça gratuitement. Par conséquent, toutes les personnes qui veulent se faire dépister peuvent se faire dépister. Même si ce n’est pas gratuit, c’est rembourser par la sécurité sociale cette analyse. Donc on peut aussi le faire faire par son médecin traitant.

Sandra : Avant d’entendre les éventuels commentaires ou question de l’équipe radio, je vous propose à nouveau d’écouter Yves qui va nous raconter comment il vit avec la drépanocytose en étant enfant et puis maintenant.

Début de l’enregistrement.

Yves : Moi la drépanocytose m’a permis de minimiser on va dire les autres formes de maladie. C’est pour ça dès le début de notre interview, je t’ai dit que je pense que je parlerai plus de la drépanocytose que du VIH parce que le VIH je le vis tous les jours et ça ne m’handicape pas du tout dans ma vie professionnelle, dans ma vie familiale, dans ma vie sentimentale, dans rien du tout. La drépanocytose en revanche, ça peut me mettre au lit, ça peut m’hospitaliser, ça me fait des douleurs dans le corps alors que le VIH non. Par rapport à mon enfance, quels souvenirs j’ai ? On va dire que sur une année scolaire, je passais six mois à l’hôpital. Mais pas forcément six mois d’affilés. On va dire que j’avais des crises très régulières quand j’étais petit. Je pouvais faire une crise de trois semaines tous les mois donc ça m’a un peu handicapé parce que je ne pouvais pas jouer comme tous les gamins parce que mes parents avaient peur que je me fasse mal. Certains médecins avaient conseillé le sport et d’autres non. Donc ils ne savaient pas quel juste milieu avoir. Donc je ne pouvais pas courir comme tous les gamins, ni jouer au foot et peut-être que c’est l’une des raisons pour lesquelles je n’aime pas le foot. Mais sinon c’est tout. Par rapport à mon enfance je pense que, la drépanocytose a plus joué sur ma scolarité bien que j’ai eu le bac au même âge que tous les gamins. Parfois les professeurs étaient obligés de venir à l’hôpital. Dans ce cas-là je pense que j’ai eu la chance parce que je crois aussi que ce n’est pas tous les gamins en Afrique qui ont cette chance-là que le professeur se déplace si l’un de ses élèves est l’hôpital. Pour ma part, je crains plus la drépanocytose que le VIH et peut-être que d’autres personnes en Afrique craindront plus la drépanocytose que le VIH.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Qu’est-ce qui est le pire ? Le VIH ou la drépanocytose ? Une question assez dure mais est-ce qu’il y a quelqu’un dans l’équipe radio qui veut oser répondre à cette question ?

Ali : Non c’est l’aspect douloureux, tout ce que ça peut laisser peser comme incertitude au jour le jour. C’est vrai que ça ne se traite pas de la même manière que le VIH. C’est deux pathologies opposées, enfin à mon sens, à mes yeux de ce que j’en sais.

Sandra : Est-ce qu’il y a des commentaires ou questions de la part de l’équipe radio ?

Tina : En fait moi j’ai connu par le biais de mon conjoint, il m’a parlé d’une personne, justement une fille qu’il avait rencontrée et donc lui il se sait AS et cette fille en fait elle a la drépanocytose. C’est elle qui a dit moi je ne voudrais en aucun cas sortir avec une personne qui est AS parce que je ne veux pas prendre le risque pour mon enfant, qu’il souffre de la manière dont j’ai souffert. Et en revanche cette fille, elle a eu par sa soeur une greffe de la moelle épinière pour se soigner. Du coup aujourd’hui elle vit quasiment normalement. Mais bon, ça a été une intervention lourde mais apparemment c’est presque comme une guérison. Je ne sais pas si cette information est juste ou non.

Frédéric Galactéros : La greffe de moelle osseuse effectivement elle est faisable dans un petit nombre de cas. Il faut savoir que c’est une thérapeutique qui peut supprimer les crises drépanocytaires quand elle marche. Elle peut ne pas marcher, elle peut aussi pendant la période de greffe, elle comporte quelques risques. Il y a quelques pourcentages qui malheureusement, les enfants avant 15 ans la greffe, qui peuvent mourir pendant la greffe. Donc la greffe ce n’est pas quelque chose qui se décide à la légère. Et puis aussi il faut avoir une soeur ou un frère de même père, même mère qui soit compatible. Ce n’est pas dans toutes les familles qu’il y en a malheureusement. Faut tester tout le monde, tous les frères et soeurs qui ne sont pas malades, même père, même mère. On voit s’il y a une compatibilité pour faire la greffe. Sinon, on ne peut pas faire la greffe. Du coup ce n’est pas disponible pour tout le monde même pour les cas où il faudrait le faire. Bien sûr c’est une thérapeutique très chère et très lourde. Il y a deux mois d’isolement, des médicaments ensuite, etc. Et puis cette personne elle a très bien parlé parce que, elle sait qu’elle est peut-être guérie des crises mais elle n’est pas guérie génétiquement. C’est-à-dire que quand elle veut faire un enfant, elle s’est dit non, je ne veux pas malgré tout parce que peut-être qu’ils se plaisaient quand même bien mais elle s’est refusée à faire l’enfant avec une personne AS. Ca c’est une décision lourde, très difficile et parfois insupportable psychologiquement d’être obligé de faire ça. Donc nous, nous nous ne permettons pas d’ampiéter sur les décisions privées des personnes. On n’interdit pas les mariages, on ne déconseille pas. On n’intervient pas du tout sur ce terrain. On laisse les gens réfléchir, prendre leur décision, faire leur propre conduite en matière matrimoniale, en matière de mariage et de famille. Ce n’est pas notre affaire. Nous on est là pour les aider à réfléchir, à s’informer, à mûrir leur décision et puis c’est tout. Une fois qu’ils ont mûri leur décision on est là pour que la décision se fasse dans les meilleures conditions de santé pour ne pas prendre de risque, pas prendre de risque pour la mère, pas de risque pour l’enfant. Donc voilà c’est notre boulot ça. Puis donner un résultat qui fonctionne bien, qui soit exacte.

Sandra : Cette opération de la moelle épinière, est-ce une opération risquée ?

Frédéric Galactéros : Oui, il y a quelques pourcentages de décès…

Reda : C’est de la moelle osseuse ou la moelle épinière ?

Frédéric Galactéros : La moelle osseuse. C’est important de ne pas dire épinière parce que j’ai connu une maman qui pleurait à chaudes larmes et je ne sais plus pourquoi au départ, elle me dit alors on va lui fendre tout le dos pour lui prendre la moelle épinière ? Donc elle n’avait pas compris que c’était la moelle osseuse, ça se prend par aspiration au niveau de la crête de l’os du bassin. Il y a un os qui est sous la peau du bassin, qui est juste sous la peau et là on peut aspirer la moelle en grande quantité. Cette moelle osseuse on peut l’utiliser pour la donner à quelqu’un qui est malade après que sa propre moelle ait été chimiquement détruite par une chimiothérapie. Donc on détruit la moelle malade et on injecte une moelle compatible et qui n’est pas malade. AA ou AS. Peu importe. Mais qui n’est pas malade. Et il faut le temps que ça prenne pendant 6, 7, 8 semaines, l’enfant est sans défense immunitaire. Donc il ne faut pas qu’il y ait d’infection grave qui tombe sur le coin du nez à ce moment-là. Donc il est en chambre stérile isolée du monde avec toute sorte de précautions. Je ne rentre pas dans les détails mais ce n’est pas quelque chose qui s’improvise vous voyez. C’est une thérapeutique qui est réservée à certains centres très spécialisés et dans les pays riches parce qu’il est évident que dans les pays pauvres ce n’est pas disponible, sauf pour les riches.

Reda : J’ai une question pratique sur la procréation en pensant peut-être à des couples qui nous écoutent dont l’un ou les deux peuvent être concernés. Donc vous avez dit que c’est possible de faire ce tri dans les embryons, faire cette sélection. Est-ce qu’une personne qui est séropositive et drépanocytaire peut accéder à l’assistance médicale à la procréation ? Parce que c’est le cas pour les personnes séropositives depuis mai 2001, est-ce qu’il y a des contraintes particulières ? Qu’est-ce qui défini l’accès des personnes drépanocytaires à ces techniques ?

Frédéric Galactéros : Effectivement c’est indépendant. Je ne suis pas tout à fait certain de ce qui est autorisé en matière de diagnostic préimplantatoire pour les personnes porteuses du virus VIH ou de l’hépatite C d’ailleurs. Je ne suis pas sûr du tout ce qui est autorisé. Techniquement, ça doit être faisable. Les deux choses sont dissociées. A la limite c’est des techniques qui permettent, j’aurai tendance à dire, une plus grande sécurité dans le terme viral de la chose. Une transmission est très peu probable. Maintenant est-ce que les équipes qui font ce travail extrêmement lourd, au cas par cas parce qu’ils en font très peu par an…

Reda : Vous n’avez pas de vos patients qui ont été dans ce cas-là ?

Frédéric Galactéros : Jusqu’à présent non. Dans le temps il y a eu des cas pour l’hépatite C en particulier qui ont été récusés. Mais les choses évoluent. Le VIH c’est quand même relativement rare en France d’avoir le VIH et la drépanocytose. Dans le temps il y en a eu beaucoup plus parce qu’il y avait la contamination par la transfusion sanguine. Mais ça c’est une génération de patient qui malheureusement n’ont pas pu bénéficier pour la plupart des progrès pour le VIH, je vous parle des années 80 et donc malheureusement ils ont disparu.

Yann : Et dans les inconvénients majeurs, est-ce qu’il n’y a pas non plus des risques d’AVC ou le fait que le sang ne circule pas bien ?

Frédéric Galactéros : Absolument, il peut avoir avoir des accidents graves de la circulation sanguine dans tous les organes y compris le cerveau. Et ça, ça touche essentiellement les enfants avant l’âge de 10 ans. Après 10 ans c’est rare qu’il y ait des accidents du cerveau. Un très gros progrès, de nouveau ce n’est pas un traitement curatif, c’est simplement un progrès, lui permet de détecter le problème circulatoire dans le cerveau. On fait ce qu’on appelle la micrographie doppler ce qui mesure la vitesse de circulation du sang à l’intérieur du cerveau dans les artères. Et si on trouve une anomalie, on sait que l’enfant est à risque de faire un accident, une paralysie, etc. A ce moment-là, l’enfant est pris dans un programme définitif toute sa vie de transfusion sanguine tous les mois. Ce qui fait que à peu près 6 à 10% des bébés qui naissent en France ils sont dépistés de cette façon pour le cerveau et à partir du moment où on considère qu’ils sont à risque d’accident vasculaire, on les inclut dans un programme de transfusion à vie ou s’ils ont un donneur dans la famille, on leur propose une greffe de moelle osseuse dont on a parlé tout à l’heure. Et ça il faut qu’ils aient la chance d’avoir un donneur sain et compatible parmi leur frère et soeur de même père et mère. Ce n’est pas toujours le cas malheureusement.

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Défilé de la Fierté Gaie à Montréal, forte participation

Sunday, September 9th, 2012

Le Nouvel Observateur

Un interminable fleuve coloré et bruyant de plusieurs milliers de personnes, militants homosexuels et leurs sympathisants, a coulé dimanche à travers le centre de Montréal à l’occasion du défilé de Fierté Gaie aux allures de carnaval exotique.

Conformément à la tradition, tous les partis politiques québécois étaient représentés par des hauts responsables. Les dirigeants des partis d’opposition fédéraux, les libéraux et les sociaux-démocrates, ont fait le déplacement depuis Ottawa.

La cause homosexuelle est peut-être l’unique occasion pour tous ces partis de se trouver réunis, a observé l’un des animateurs de la marche, Laurent McCutcheon, président de Gai Ecoute et de la Fondation Emergence, tandis que le militant anti-sida français Jean-Luc Romero déplorait qu’il ne puisse en être de même en France.

Seul le parti conservateur, au pouvoir à Ottawa, n’était pas représenté. Dans le ciel bleu, un petit avion traînait une banderole jaune annonçant “Stephen Harper nous déteste”. Mais il s’agissait apparemment de l’initiative d’un syndicat de fonctionnaires voulant dénoncer des restrictions budgétaires introduites par le Premier ministre.

Jouant de tambours ou de trompettes, juchés sur des camions-remorques décorés de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et diffusant à grand renfort de décibels qui de la techno, qui de vieux airs de rock, certains en slip et exhibant leurs muscles, d’autres couverts de plumes et de paillettes à la manière des danseuses de samba de Rio, les manifestants ont parcouru lentement le boulevard René Lévesque, acclamés par des milliers de spectateurs.

Montréal ayant été couronnée l’année dernière ville la plus amicale du monde vis à vis des homosexuels et le Canada ayant reconnu depuis des années leurs droits au mariage et à l’homoparentalité, la manifestation était complètement dépourvue d’agressivité.

Cependant, a déclaré Eric Pineault, président de Fierté Montréal, évoquant une récente “agression homophobe et transphobe” de deux lesbiennes montréalaises à Paris, et, sur le plan plus général, des pays où les homosexuels voient leur droit à l’égalité sociale bafoué, “nous continuerons à marcher” tant que l’homophobie persistera dans le monde.

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“N’ayez pas peur de l’homosexualité”

Sunday, September 9th, 2012

Lemonde.fr

Défendre la famille et appeler à prier pour elle dans un pays à bonne progression démographique sous-entend qu’elle est menacée. Le mariage de couples gays serait-il de nature à bouleverser la famille et le droit de l’enfant ?

L’Eglise a le droit de s’immiscer dans ce débat législatif. Il s’agit d’une liberté d’expression indiscutable qui ne porte ni de près ni de loin atteinte à la laïcité. Son opinion est d’autant plus utile que le mariage figure dans la liste de ses sacrements. Le cardinal-archevêque, en qualité de président de la Conférence épiscopale, peut faire lire une prière pour le moins réservée sur le mariage gay, mais de quelle opinion est-elle le reflet en dehors de celle de la hiérarchie ?

Selon un sondage IFOP, 65 % des Français seraient favorables au mariage homosexuel et 53 % à l’homoparentalité. L’indication dans le même sondage que 45 % des catholiques ne seraient pas opposés au mariage homosexuel est plus singulière. On doit dès lors regretter que n’ait pas été organisée une discussion entre les catholiques, invités à prier certes, mais pas à “discerner” entre eux et à haute voix. Il n’est pas trop tard.

Il convient en effet de vider une vieille querelle avant même de s’engouffrer dans l’affaire du mariage. L’homosexualité est-elle ou non une des déclinaisons naturelles de la sexualité ? Le mariage gay, au sujet duquel les divergences sont concevables, justifie qu’une ambiguïté soit levée. La thèse officielle désigne cette sexualité sous le vocable de “désordre”.

Ranger les homosexuels, avec d’autres, parmi les “accidentés de la vie”, exprime un sentiment compassionnel, mais ne les considère pas comme des sujets de droit. Plus inquiétant, une instruction de 2005 du Vatican exclut les homosexuels du ministère ordonné, sauf si cette sexualité est “transitoire”. Le Saint-Siège maintient une position hostile à la dépénalisation de l’homosexualité lors des débats aux Nations unies. Cela le place en compagnie de régimes qui continuent pour certains d’infliger la peine de mort aux homosexuels. Il s’agit d’une “véritable tragédie pour les personnes concernées et [d'une] atteinte à la conscience collective”, selon les mots du secrétaire général Ban Ki-moon. Cette humiliation était-elle bien nécessaire ?

En tant que catholique et citoyen de la République, je souhaite entendre l’Eglise de France sur ce point précis. Nous sommes nombreux à le souhaiter, dans et hors l’Eglise. Si celle-ci veut intervenir dans le débat public, et je me range à son droit, elle doit accepter le verdict de l’opinion publique. C’est d’ailleurs un hommage qui lui est rendu, car on attend d’elle des messages en faveur de la dignité humaine.

Il y a peu, le cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin, évoquait, avec une hauteur chez lui familière, deux grandes figures homosexuelles et chrétiennes, Michel-Ange et Max Jacob. A ces artistes, il disait la gratitude de l’Eglise mais surtout que leur homosexualité était un fait, la situant ainsi hors de portée de tout jugement de valeurs. Cela ne l’a pas amené à se déclarer favorable au mariage gay, mais au moins le fondement d’une discussion purgée de ses peurs et de ses fantasmes est-il rendu possible.

L’ancien cardinal-archevêque de Milan Carlo-Maria Martini allait plus loin et enjoignait aux Etats d’aider les homosexuels à stabiliser leurs unions civiles. Il y a sur le sujet et de toute évidence plusieurs demeures dans la maison du Père…

On conçoit très bien que l’Eglise catholique défende le sacrement de mariage et sa destination première. La solution théologique n’est en effet pas simple. Mais il faut crever l’abcès. Toutes les réserves du monde catholique sont admises à la table des discussions, mais elles ne seront acceptées qu’à la condition, toutefois, de la reconnaissance publique et sans fard de ce que l’homosexualité est une sexualité comme une autre échappant à la sphère du jugement moral et pénal ou du traitement psychiatrique, aussi légitime et digne de reconnaissance que l’hétérosexualité.

Le temps n’est pas encore venu, et on peut le regretter, d’une pastorale pour les homosexuels. Mais est venu celui d’évoquer cette question au sein de l’Eglise et de se délivrer de ces frayeurs, qui ont amené, par exemple, à séparer dans le petit cimetière d’Ebnal (Angleterre) pour les besoins de sa béatification, en 2010, mais contre sa volonté testamentaire, le corps du cardinal britannique John Newman (1801-1890) de celui de son ami le révérend Ambrose St. John, “qu’il aimait d’un amour aussi fort que celui d’un homme pour une femme”. Rien ne dit que ce grand prélat fut gay, rien, mais même cette amitié inquiétait.

Les catholiques doivent pouvoir en débattre au sein de leur communauté, dans des assemblées paroissiales, diocésaines dans leurs associations, là où c’est possible, là où c’est nécessaire, là où c’est désiré. Qu’avons-nous à craindre des paroles puisque nous nous réclamons de la théologie de la Parole ? Nous ne serions pas tous d’accord ? La belle affaire !

C’est ainsi que l’ouverture au monde se fait, ce qui ne signifie pas s’y soumettre. L’Eglise exemplaire dans le dialogue interreligieux se montrerait inapte à tout dialogue intrareligieux ? Les évêques, qui ne sont pas des despotes, devraient oser ce débat. L’historien Michel de Certeau disait dans un trait fulgurant que “c’était au fond du risque que se trouvait le sens”. Et s’il y a bien une injonction biblique et évangélique en forme de leitmotiv c’est : “N’ayez pas peur.”

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Homosexualité : A la recherche d’une fac “gay-friendly”

Sunday, September 9th, 2012

Keek.fr

Est-il vrai qu’aujourd’hui encore les homosexuels soient l’objet de discrimination et de maltraitance, jusque dans les universités ? Apparemment, oui. Le site du magasine Têtu révèle qu’une association britannique, Stonewall, a fondé un site internet pour recenser la qualité d’accueil des étudiants LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, et Transsexuels ou et Transgenres) au sein de chacune des universités du pays.

Depuis 2010, le site gaybydegree.co.uk, permet aux futurs étudiants de consulter le « profil LGBT » de quelques 150 universités britanniques.
Entre autres critères : l’existence d’un règlement explicite contre le harcèlement homophobe, la présence d’une association d’étudiants LGBT, des  événements pour la communauté… Seule une dizaine d’universités sur les 150 répondent aux 10 critères « gay-friendly », notamment celle de Londres.
L’article de Têtu souligne qu’en 2010, aucunes ne répondaient à tous les critères et que nombre d’entre elles avaient démontré une volonté de s’améliorer en contactant l’association. Et de citer Ben Summerskill, le chef exécutif de Stonewall : « Beaucoup de LGBT vivent bien leur entrée à l’université et sont bien accueillis, mais une étude récente a montré que près de la moitié continue à être maltraitée par leurs camarades à cause de leur orientation sexuelle ».
Pour éviter d’être taxée de sectarisme, l’association précise sur son site des critères qui n’ont rien à voir avec l’orientation sexuelle des étudiants : débouchés, logement, processus d’inscription…
A votre avis, si une telle étude était réalisée en France, votre fac obtiendrait-elle un bon score?
Vivre et étudiez au Royaume-Uni vous tente? Le Royaume-Uni sera à l’honneur de la 11ème édition du Salon Studyrama des Formations & Carrières Internationales le 13 octobre prochain à Paris. Un espace sera spécialement dédié à ce pays, en partenariat avec le British Council, où vous pourrez rencontrer les universités et les écoles de langues suivantes : University of Sussex, Cass Business School, University of Salford, University of Kent, London Metropolitan University, Imperial College Business School, Manchester Metropolitan University, London South Bank University… Des offres d’emploi et de stage seront également proposées.
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Civitas part en campagne : Un million de tracts et une manifestation nationale contre le « mariage » homosexuel

Sunday, September 9th, 2012

Nouvelles de France

Le calendrier est maintenant connu. Un projet de loi en faveur à la fois d’un prétendu « mariage » entre personnes de même sexe et de l’adoption d’enfants par les duos homosexuels sera présenté le 24 octobre prochain en conseil des ministres. Il n’y a donc plus un jour à perdre pour tous ceux qui n’admettent pas que l’on ravage la famille, que l’on dénature le mariage, que l’on inverse les normes et que l’on revendique capricieusement un absurde et catastrophique « droit à l’enfant ».

Dès lundi, Civitas entamera avec détermination sa campagne visant à faire échec à ce projet nuisible.

La police de la pensée, ça suffit : Libérons les Français !

À la télévision, au cinéma, à la radio, dans les journaux, dans la publicité, pas moyen d’échapper au matraquage permanent destiné à normaliser les revendications du lobby homosexuel. Les récalcitrants sont immédiatement pointés du doigt, accusés d’ « homophobie », opprobre suprême des temps modernes.

Civitas va chercher à libérer les Français de ce carcan intellectuel qui les opprime. Les délivrer de la police de la pensée qui les guette. Combien de Français n’ont-ils pas l’impression d’être les derniers des Mohicans, pratiquant l’autocensure de peur d’apparaître ringards, rétrogrades, mal-pensants, alors que leur seul « défaut » est de conserver un minimum de bon sens ? Réapproprions-nous le débat et ils seront nombreux, les Français, à oser exprimer publiquement leur rejet de ce bouleversement sociétal et à faire mentir les sondages avec lesquels on manipule l’opinion publique.

1 million de tracts

Avant le premier vote en assemblée parlementaire, Civitas aura distribué au minimum un million de tracts à travers la France. 100 000 autocollants et affiches viendront appuyer les distributions de tracts.

Une pétition

Démarrée en ligne sur www.nonaumariagehomosexuel.com, cette pétition – qui bénéficie du soutien de nombreux partenaires parmi le monde associatif et la blogosphère insoumise au politiquement correct – sera bien sûr également disponible en version papier.

Vidéos et réseaux sociaux

Régulièrement, de nouvelles vidéos placées sur toutes les plate-formes disponibles viendront soutenir cette campagne Civitas. Les réseaux sociaux serviront également à diffuser très largement nos informations.

Des réunions publiques à travers toute la France

Des responsables de Civitas sillonneront la France pour expliquer avec pédagogie les enjeux et détailler les conséquences d’un tel projet de loi. Il est indispensable que de telles réunions publiques puissent se tenir dans tous les départements.

Une manifestation nationale le 18 novembre

Le dimanche 18 novembre, nous fixons rendez-vous à 14h30 devant le Ministère de la Famille pour une grande manifestation nationale qui se dirigera vers l’Assemblée nationale.

Il ne s’agira pas de la manifestation d’une association ni d’une « chapelle ». Il s’agira d’une grande manifestation de tous les Français attachés à la famille, socle de base de notre société, et soucieux de préserver la finalité naturelle du mariage ainsi que l’intérêt supérieur de l’enfant.

Pourquoi une telle date ? Ni trop tôt ni trop tard, le choix de cette date nous laisse dix semaines pour organiser son bon déroulement et obtenir la participation la plus nombreuse. Il importe de faire une telle manifestation avant les premiers débats en assemblée parlementaire.

Influencer les élus

En parallèle, Civitas s’adressera aux élus, tant au niveau local qu’au niveau national.

Si une telle loi devait malheureusement être votée, les maires seraient chargés de son exécution. Il est donc indispensable que se dessine rapidement parmi les élus municipaux une importante vague de contestation à l’égard de ce projet de loi. Civitas adressera à tous les Maires de France une « Lettre aux élus » rédigée en ce sens.

Civitas remettra en outre à tous les députés et sénateurs un guide argumentaire contre le « mariage » homosexuel et l’adoption d’enfants par les duos homosexuels. Par ailleurs, Civitas recommande la relance d’une « Entente parlementaire » permettant aux députés et sénateurs, au-delà des clivages politiques, de se concerter pour contrer ce projet de loi.

Organiser des veillées de prières

S’il n’est pas besoin d’être catholique, d’être chrétien, d’être croyant, pour comprendre la grave nocivité d’un tel projet de loi, Civitas préconise néanmoins de recourir à la prière pour obtenir dans cette mobilisation les secours de la grâce surnaturelle. Une fois de plus, nous nous tournons vers le Christ et la Très Sainte Vierge Marie afin que notre entreprise soit toujours assortie d’un solide sens du discernement, et menée avec foi, espérance et charité.

Levée de fonds : il nous faut 100 000 euros

Cette campagne va demander des moyens financiers considérables. Nous avons estimé le budget nécessaire à 100 000 euros. Pas pour engager une secrétaire ou louer un bureau. Ces 100 000 euros serviront intégralement à la diffusion de nos arguments à travers toutes les communes de France. Nous avons besoin de votre générosité et nous rappelons que les dons à l’ordre de Civitas sont partiellement déductibles des impôts, pour les particuliers comme pour les sociétés.

Nous recrutons toutes les bonnes volontés

-          Vous êtes philosophe, pédo-psychiatre, juriste, …, prêt(e) à contribuer à une équipe rédactionnelle et/ou à une équipe de conférenciers : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes élu(e) ou ancien(ne) élu(e) à l’échelon local ou national et prêt(e) à nous aider : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes graphiste, imprimeur ou professionnel(le) de la communication et volontaire pour nous donner un coup de main : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes volontaire pour organiser dans votre localité une réunion publique d’information ou pour organiser un car pour la manifestation du 18 novembre : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes volontaire pour distribuer des tracts, coller des autocollants ou des affiches : nous avons besoin de vous !

-          Vous êtes disponible pour relayer nos messages sur les forums de discussions et/ou les réseaux sociaux : nous avons besoin de vous !

Et si vous n’avez vraiment ni argent, ni talent, ni temps pour nous aider, vous pouvez faire néanmoins quelque chose d’essentiel : prier pour la réussite de cette mobilisation !

Le monde entier regardera notre riposte

Parce que ce débat se déroule simultanément aux États-Unis, en Angleterre, en Irlande, en Écosse, au Vietnam… et parce que la France a toujours joué un rôle important – positif ou négatif – dans le combat des idées, les médias de tous les continents seront particulièrement attentifs à la riposte mise en place par les Français de bon sens. Rien n’est perdu si nous y mettons les moyens !

*Alain Escada est le président de l’Intitut Civitas, un lobby catholique connu pour son combat contre la christianophobie.

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Cellphone HIV test studied

Monday, September 3rd, 2012

Iafrica.com

South African and South Korean researchers are working on making a smartphone capable of doing Aids tests in rural parts of Africa that are the worst hit by the disease, a researcher said on Friday.

The team have developed a microscope and an application that can photograph and analyse blood samples in areas far from laboratories to diagnose HIV and even measure the health of immune systems.

“Our idea was to obtain images and analyse images on this smartphone using applications,” said Jung Kyung Kim, a professor in biomedical engineering at Kookmin University in South Korea.

The gadget, called Smartscope, is a small 1-millimetre microscope and light which clips over a smartphone’s camera.

A standard chip with a blood sample then slides into the gadget in front of the microscope. Next, a special phone program photographs the sample and analyses the cells.

The team hopes that trials in clinics may start next year, Kim told AFP.

A different prototype developed in the United States takes tests in the field that need to be sent to a computer for analysis.

But the Smartscope will itself be able to do a CD4 cell count – a measure of white blood cells, which determines when treatment starts.

“Its basic function is to count those CD4 cells for diagnosis,” said Kim.

The new technology is destined for AIDS treatment in remote communities in South Africa and Swaziland, where clinics often don’t have the technology to do these tests effectively.

Almost six million South Africans are infected with HIV, while a quarter of Swazi adults carry the virus.

“In community health mobile technology is not a gimmick. It becomes an essential part of access,” said Professor Jannie Hugo, who heads the family medicine department at the University of Pretoria, the partner in the study.

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Student aims to create a safe haven for gay retirees

Monday, September 3rd, 2012

CTV.news

A grad student wants to try to give gay and lesbian retirees in British Columbia a comfortable place to spend their golden years.

Alex Sangha is trying to raise $25,000 dollars for a feasibility study for a retirement home catering to the gay community.

It’s part of his masters degree in social work at Nova Scotia’s Dalhousie University.

Sangha, who is from Vancouver, says gays and lesbians often face and fear discrimination in retirement homes, forcing them to go back into the closet during their twilight years.

Many gays, lesbians and transgendered retirees don’t have family to rely on for support and comfort, leading to depression and even suicide, Sangha said in a phone interview.

“There’s a lot of risk of alienation and isolation and loneliness,” he said.

Richard Sullivan is an associate professor at the University of British Columbia’s school of social work.

He said the problem extends beyond loneliness and is actually putting the safety of elderly members of the gay community at risk.

“Who wants to come out again in your 70s and 80s?” said Sullivan.

“For fear of prejudice (gays and lesbians) are avoiding aggregate care to the point where they probably should be using it, where they’re no longer safe in their own home.”

Sullivan said such infrastructure for the gay community is lacking because of the effect AIDS had on the population.

“The wealth of the gay and lesbian community is greatly diminished by the fact that baby boomer men in that community perished at a rate of 50 per cent through the AIDS epidemic,” said Sullivan.

“If that had not happened I would venture to say there would already be a resource like this.”

According to Sangha, staying in gay communities in Vancouver is especially hard for retirees because the community is centred in the city’s pricey downtown or West End.

“What’s happening in some cities especially in Vancouver is it’s becoming very expensive for people to live in downtown Vancouver and the rental market, the housing market has low vacancy and high cost,” he said.

“The population is aging and it’s important to develop infrastructure for the senior population and this includes all the vulnerable sectors of the population.”

He says many older gay and transgendered people have fought for equality their whole lives and deserve a happy retirement.

But, Sangha hinted the project could be a way to show gratitude to a generation gays and lesbians who helped bring their struggle for rights into the mainstream.

“We need to (help) our elders and our seniors who have fought for years for rights for our generation to live in dignity, to live in respect and to live with compassion,” he said.

Such gay retirement homes have already sprung up in limited numbers across the U.S. and one is also operating in Montreal.

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DNC 2012: The Gay Vote

Monday, September 3rd, 2012

Macleans.ca

New York Times columnist Frank Bruni lamented the lack of gayness at the Republican National Convention, especially in light of how keen the GOP was to court other minority voters — women and Latinos, in particular. “You certainly didn’t see anyone openly gay on the stage in Tampa,” Bruni wrote on Sunday. (Apparently Marcus Bachmannhad a prior engagement). “More to the point,” he wrote, “you didn’t hear mention of gays and lesbians.”

What the RNC lacked in gay voices, however, and more importantly, gay rights, the Democratic National Convention in Charlotte, North Carolina, is making up for in—well—a hell of a lot of gay people. A total of 534 openly LGBT Democrats—the most in convention history—will take part in the DNC this week (the RNC had roughly two dozen). Charlotte will play host to gay and lesbian caucuses and parties all convention long, and openly gay Wisconsin rep. Tammy Baldwin (vying to become the first openly lesbian senator) is set to speak. In many ways, this convention is shaping up to be a kind of miniature political pride parade.

In fact, so great is the number of gays descending upon Charlotte that popular Conservative radio host and professional bigot Bryan Fischer, (the man who shamed Romney’s only openly gay staffer, Richard Grenell, into resigning) has cancelled his DNC appearance, literally fearing for his life. “I’ll miss the fun, and potentially vigorous interviews with folks on the other side of the aisle,” he said, “but I might live longer this way.”

Let’s hope he’s wrong.

The Democrats are expected to officially write marriage equality into their platform on Tuesday, which could give new life to a viciously negative campaign that desperately needs it. After all, as the Republicans rightly pointed out in Tampa last week, Obama’s lofty oratory doesn’t quite resonate in trying times. The best line in Paul Ryan’s convention speech (and possibly the only one based in reality) was his proclamation that “college graduates should not have to live out their 20s in their childhood bedrooms, staring up at fading Obama posters and wondering when they can move out and get going with life.”

The only problem is that for many Americans—and the LGBT community, in particular — it isn’t Barack Obama who’s preventing them from “getting going” in life, but the GOP.

I spoke with a number of gay and lesbian delegates last night at Unity Charlotte, what is likely to be the convention’s largest and most stereotypically gay event (Beyonce techno remixes were at full blast all night long), and it became clear to me that while the rest of America is increasingly aloof when it comes to Barack Obama’s last four years, the gay community (Log Cabin Republicans excluded) is decidedly not. What was a dissapointment for many Americans, was overall, a victory for the gays:

“With the president coming out for marriage equality,” says 42-year-old Texan Democrat Jeff Strater, “we’ve seen other elected officials come out in support.” In other words, another term of Barack Obama may mean another term of gay-friendly legislation averse to the kind preventing 30-year-old Erin Goldstein from getting married.

Goldstein, a third-generation North Carolinian and lesbian social worker (“I’m Rush Limbaugh’s worst nightmare,” she says) would like to start a family with her partner, but they want to get married first; something they can’t do in North Carolina, where a recently approved constitutional amendment—amendment 1—prohibits same-sex marriage. And they don’t want to move either. “I shouldn’t have to move to Canada to be treated equally,” says Goldstein.

This is a common sentiment among proud gay southerners. LGBT activist Omar Narvaez, from Dallas, Texas, would also like to marry his partner of 16 years, but he can’t because his state outlaws same sex marriage. “I shouldn’t have to move,” he says, echoing Goldstein. Narvaez believes that Barack Obama can and will (if he is elected) repeal DOMA (the Defense of Marriage Act). “That’s not going to fix everything,” he says, “but once we get that fixed we will be a little closer.” Elect Romney, he argues, and the goal for equal rights will slip farther and farther away.

This is why the 2008 campaign spirit remains very much alive for this year’s LGBT delegates at the DNC. There is only one party, one leader who recognizes their civil rights. The Romney/Ryan “Comeback Team” is not “coming back” for gay people. And until it does, gays in America have only one viable political option: to look up at their fading Obama posters and hope for change.

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Un smartphone pour dépister le sida

Monday, September 3rd, 2012

Afrik.com

Des chercheurs sud-africains et sud-coréens sont en train de mettre au point un téléphone intelligent, capable de dépister le virus du sida. Il suffira de photographier l’échantillon de sang et les analyses seront menées grâce aux applications du smartphone. Les régions les plus éloignées de l’Afrique du Sud et du Swaziland devraient être les premiers à profiter de cette trouvaille baptisée “Smartscope”.

Le test du dépistage du VIH effectué par un smartphone : des chercheurs sud-africains et sud-coréens s’y emploient. Ils l’ont annoncé ce vendredi. Un microscope d’un millimètre et des logiciels intégrés à un smartphone permettront d’analyser des échantillons sanguins pour détecter le virus du sida. Mais « sa fonction essentielle est de déterminer le nombre de CD4 pour faire le diagnostic », a précisé, selon l’AFP, Jung Kyung Kim, professeur en ingénierie biomédicale à l’Université Kookmin en Corée du Sud. Cette information sur l’état des globules blancs est capitale pour démarrer ou non un traitement.

Un laboratoire mobile

« Notre idée était d’obtenir des images et de les analyser sur ce smartphone grâce à des applications », a expliqué le professeur Kim. Le “Smartscope”, c’est le nom de ce laboratoire mobile, fonctionne comme un microscope classique, à la différence que l’échantillon de sang est photographié, puis ensuite analysé.

Ce téléphone intelligent, à vocation médicale, a été pensé pour les zones reculées du continent africain où les laboratoires sont rares. L’Afrique du Sud, le pays le plus touché au monde par l’épidémie, et le Swaziland seront les premiers pays à en bénéficier. En 2009, quelque 5,6 millions de Sud-Africains vivaient avec le virus du sida. Le Swaziland, quant à lui, affichait en 2009 le taux de prévalence le plus élevé au monde chez les adultes : 25,9%.

Les essais cliniques pour tester le Smartscope pourraient débuter l’année prochaine.

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Circoncision et infection à VIH/sida au Kenya ; application des résultats de l’étude ” Kenya AIDS indicator Survey”, de 2007

Monday, September 3rd, 2012

Sidasciences

Une analyse des résultats de l’enquête “Kenya AIDS indicator Survey”, publiée dans le Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé de septembre 2012 montre qu’en 2007 la prévalence nationale de l’infection par le VIH chez les hommes non circoncis s’élevait à 13,2% (intervalle de confiance de 95%, IC : 10,8–15,7) par rapport à un pourcentage de 3,9% (IC de 95% : 3,3–4,5) chez les hommes circoncis.

La stratégie de circoncision des hommes kenyans doit être mise en oeuvre dans les provinces présentant le plus grand nombre d’hommes non circoncis et non infectés par le VIH, à savoir la province de Nyanza, la vallée du Rift, de Nairobi et de la province occidentale. Sont également concernés les jeunes hommes, avant ou peu de temps après leur première expérience sexuelle.

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La mesure d’exclusion des gays au don du sang pourrait tomber

Monday, September 3rd, 2012

RTS.ch

Le Conseil fédéral va examiner l’interdiction faite aux gays de donner leur sang. Le comportement à risque pourrait remplacer l’appartenance à un groupe à risque dans les critères d’exclusion.

Les gays pourraient ne plus être interdits de don de sang. Le Conseil fédéral est prêt à revoir les critères d’exclusion pour s’attaquer au comportement à risque plutôt qu’à l’orientation sexuelle.

Depuis 1977

Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes – désignés par l’acronyme HSH – sont exclus depuis 1977 par le Service de transfusion sanguine de la Croix-Rouge suisse, confirme jeudi le Conseil fédéral à Luc Recordon (Verts/VD).

Le conseiller aux Etats, dans une interpellation, s’interroge sur le bien-fondé de cette mesure, qu’il juge discriminatoire. Qui plus est, elle limite l’offre de sang pour les transfusions. Jusqu’ici, les besoins ont pu être couverts, répond le gouvernement. Et de préciser qu’il faut s’assurer de disposer d’un sang non contaminé.

Critères réévalués

En mars 2012, la Direction européenne de la qualité du médicament et des soins de santé a conclu que le risque de transmettre le virus du sida ou celui de l’hépatite B était fortement lié au comportement sexuel du donneur et qu’il augmentait dans le cas des gays. Toutefois, selon les experts, le problème peut être abordé dans une perspective différente, note le gouvernement.

L’Office fédéral de la santé publique a d’ailleurs indiqué à plusieurs reprises que les critères d’exclusion devaient porter sur le comportement à risque du donneur, à clarifier et évaluer individuellement, et ne pas se limiter à l’appartenance à un groupe à risque. Le Conseil fédéral est donc prêt à examiner la possibilité de reformuler les critères actuels.

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Comment la Scientologie casse ses adeptes gay

Monday, September 3rd, 2012

360.ch

Le «Village Voice» raconte l’histoire de l’éphémère flirt entre le mouvement et la communauté homo de Los Angeles. Une idylle qui s’est très mal terminée pour l’un de ses protagonistes.

«L’Eglise soutient les droits civils pour tous, quelque soit son orientation sexuelle, sa race, sa couleur de peau ou sa sa croyance. Nous sommes aussi une minorité; nous comprenons ce que cela veut dire d’être persécutés.» Ainsi l’Eglise de scientologie répliquait-elle en 2009 à des accusations sur sa prétendue homophobie. Loin de rejeter les gays, le mouvement controversé les accueillerait-il à bras ouverts sur le chemin de la sérénité et de l’immortalité? De fait, il y a bel et bien des gays au sein des plus fervents adeptes des théories de Ron Hubbard. Un article du «Village Voice» retrace l’itinéraire de l’un d’eux, Keith Relkin. Un itinéraire – ou plutôt un calvaire édifiant.

Travaillant dans l’industrie du divertissement à Hollywood, Relkin avait été, au milieu des années 2000, le «gay alibi» de l’Eglise. Il est décédé en février dernier. Une partie de ses papiers personnels a été mise à la disposition du journal new-yorkais, qui a pu retracer ses 30 ans au sein de la Scientologie, avec l’aide de quelques-uns de ses proches.

Sexualité aberrante
Son initiation n’avait déjà pas été de tout repos. Dans les années 1980, alors qu’il n’est pas encore sorti du placard, il subit d’intenses pressions pour qu’il réprime ses désirs homosexuels. On le force à signer à plusieurs reprises des engagements solennels dans ce sens. En 1985, il raconte être «puni» pour avoir admis s’être rendu dans un bar gay. On le contraint à suivre une session de formation où il est «pris à parti» sur sa sexualité «aberrante».

Ce bourrage de crâne ne le dégoûtera pas de l’organisation (et ne le «guérira» pas davantage de son homosexualité). Il semble même l’avoir conforté dans la voie de la «Dianétique». De fait, au début des années 2000, raconte le «Village Voice», l’ambiance semble changer au sein de l’Eglise, et un groupe local «gay-friendly» se forme autour de Relkin, qui a entre-temps fait son coming-out. Membre zélé, Relkin passe alors des années à promouvoir la doctrine auprès de la communauté homo de Hollywood.

Gay, scientologue heureux… et indic
Il devient même un avocat enthousiaste de la scientologie dans les médias gay. Dans une tribune qu’il signe dans le magazine gay «Fab», en 2002, il témoigne: «Il y a [dans la communauté gay] bon nombre de scientologues heureux. Et qui considèrent que la communauté [gay] est confrontée avec des problèmes de drogues, de relations malheureuses et de stress que sont le lot de toutes les communautés. Il y a de fortes chances que la scientologie continue à prendre pied ici, parce qu’elle a des réponses à ces questions.»

Au passage, Keith Relkin renseigne aussi sa hiérarchie sur les opinions de ses collègues, supérieurs et relations de travail vis-à-vis de l’Eglise. «La directrice de casting X avec qui j’ai travaillé il y a quelques années est persuadée que la Scientologie n’acceptait pas les gays. Que Cruise et/ou Travolta avaient été forcés de se ‘convertir’», écrit-il par exemple.

Vote-face
Les efforts de Relkin et de quelques autres fidèles gay de la Scientologie semble se concrétiser au milieu des années 2000. A l’époque, ils créent deux groupes destinés à recruter des membres homos: Affinity International et Clear Rainbow. Ils obtiennent même le feu vert pour distribuer une édition gay de «The Way to Happiness», un opuscule de propagande signé Ron Hubbard. Un gala doit lancer la campagne, le 29 juillet 2006, en présence de la vedette Anne Archer. Et là, tout s’écroule: l’actrice annule sa participation; à peine imprimées, les éditions spéciales de «The Way to Happiness» finissent au pilon; pour finir, le gala est annulé. Apparemment, la volte-face de l’Eglise serait survenue après que le big boss de la Scientologie, David Miscavige, a tapé du poing sur la table.

Commence alors un long séjour au purgatoire pour Relkin. Il est convoqué pour d’incessants «security checks», des séances d’autocritique qu’il doit financer de sa propre poche et qui dureront 18 mois. Ces sessions ruineuses le convainquent qu’il a lui-même «merdé». «Il s’estimait responsable. J’avais beau lui dire que c’était eux qui avaient approuvé l’événement… C’était ridicule», raconte un ami, ancien adepte, au «Village Voice». Au moins, Relkin semble avoir échappé au centre de détention qu’aurait institué la Scientologie dans un immeuble de bureaux de Los Angeles. «Cassé» mais toujours fidèle à l’Eglise, Keith Relkin s’est éteint le 3 février de cette année.

Incompatible avec tout avancement spirituel
Son histoire semble emblématique de l’attitude du mouvement, qualifié de secte par la France, face aux homosexuels. En façade, ces derniers sont les bienvenus, mais une fois dans l’institution, il seraient sujets à une rééducation intense à travers la pratique de groupe de l’«audition». Dans «La Dianétique», la «bible» de Ron Hubbard, l’homosexualité est qualifiée de perversion et décrite comme un stade de développement incompatible avec tout avancement spirituel. Par ailleurs, sur le plan politique, l’Eglise s’était engagée en 2008 en faveur de la «Proposition 8», un texte qui devait interdire le mariage entre personnes de même sexe en Californie.

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«Grindr», le GPS pas triste pour gays

Monday, September 3rd, 2012

Marianne 2

Cette application destinée aux homosexuels permet de géolocaliser sur son smartphone quiconque est disponible pour une rencontre. Là, tout de suite, maintenant !

 

(DR)

(DR)

Il en faut peu pour faire naître une rumeur. Le 23 juillet dernier, la planète médiatique a réussi à nous faire croire que «le relais partie de jambes en l’air» était l’épreuve la plus attendue des JO !

Car, le jour de l’arrivée des athlètes à Londres – et pendant vingt-quatre heures -, damned ! un bug a paralysé Grindr. Grindr ? Cette appellation gutturale cache une application gratuite – disponible sur iPhone, BlackBerry et Android – qui permet de géolocaliser les «homo, bisexuels et autres originaux» connectés alentour et les fait apparaître instantanément sur l’écran du smartphone.

Par exemple, à cet instant précis, «Perdican», mâle de 1,90 m et 70 kg, se balade à 723 m de nous, quelque part dans le quartier de la République, à Paris. Perdican, et bien d’autres encore, dont les photos surgissent par ordre de proximité géographique.

Un marché à ciel ouvert

Lancée en 2009 aux Etats-Unis, Grindr a pour le moins réussi son coup : répondre à LA question qui taraudait Joel Simkhai, son concepteur, depuis tant d’années : «Qui d’autre que moi est homosexuel par ici ?» Joel n’était pas seul, il n’en doutera plus jamais : son application compte aujourd’hui 4 millions d’utilisateurs dans le monde, 260 000 en France – dont 200 000 à Paris.

Ruben (1) est l’un d’eux et s’en amuse : «Ça fait partie de la panoplie du parfait gay !» Un outil plus efficace que les sites de rencontres classiques : «Là, dixit Ethan, tu ne perds pas de temps à échanger des mails pendant des semaines pour découvrir que finalement la chimie ne se fait pas.» Non, sur Grindr l’ambiance est, comment dire, plus cash.

A n’importe quelle heure du jour et de la nuit, le «grindrer» qui se connecte voit des messages apparaître comme autant de textos sur son écran : «slt ! tu ch ?» Comprendre : «Salut, tu cherches ?» Sous-entendu : selon ce que tu viens chercher ici, je pourrais peut-être t’aider. Et, généralement, ce n’est pas un trousseau de clés. «Inutile d’imaginer autre chose, ce que propose Grindr, raconte Stéphane, c’est de rendre le cul entre mecs plus facile.»

Pas la peine d’entrer dans la conversation si l’on n’envisage pas d’aller plus loin. Car, très vite, on affiche la couleur. Connecté dans le Xe arrondissement de Paris, on voit ainsi apparaître le ventre (musclé) d’un jeune homme sous-titré d’un laconique «ch bon ppeur» – soit un garçon enclin à pratiquer la fellation, et avec talent, s’il vous plaît ! Voilà pour les hobbies.

Pour se créer un compte sur Grindr, nul besoin de renseigner son goût pour la natation ou le running, ce qui compte, c’est l’âge, le poids et surtout la photo. «La façon dont quelqu’un se présente veut déjà beaucoup dire sur lui», traduit Louis, qui, après un an sur Grindr, ne se lasse toujours pas de regarder les photos de ses coabonnés. Avec une préférence pour le cliché qui revient le plus souvent – au point que le très pointu magazine Interview a shooté pour son numéro du mois d’août une série de mode façon Grindr : boxer moulant, plan jusqu’à mi-cuisses, face à un miroir de salle de bains… Bourdieu se serait délecté de ces arrière-plans risibles.

Un «grindrer» n’attend pas trois phrases pour réclamer ou envoyer une «pic» – pour picture, «photo». Voire une «hot pic», au-dessous de la ceinture, celle-là. «Ce truc désinhibe tellement, ça fait peur», constate Louis, qui s’est surpris à écrire sur Grindr ce qu’il n’aurait jamais dit lors d’une première rencontre dans la vie.

«Les écrans créent une distance», constate le sociologue Eric Fassin (2), avant de faire un parallèle encore de saison: «Ce qui se passe avec l’application, c’est une parenthèse, une mise en suspens partielle des normes habituelles. Comme pendant les vacances où les gens peuvent avoir des pratiques sexuelles différentes, les règles sont un peu suspendues. Mais, surtout, Grindr a fait entrer dans la sexualité anonyme – ancrée dans la culture gay et notamment pratiquée dans les backrooms – des gens qui n’avaient pas l’habitude d’aller dans ces lieux.» Stéphane le confirme : «Ça évite de se retrouver dans une situation qui mettrait mal à l’aise, comme aller seul dans des soirées gay, où je ne mets jamais les pieds.»

En 2012, à l’heure où, sur Twitter, on partage sa pensée en 140 signes, sur Grindr, «on peut baiser en moins que ça», foi d’insiders ! En deux ou trois messages, rendez-vous est pris. «Tu reçois ?» pianote-t-on pour signifier «on se retrouve chez toi ou chez moi ?»

Stéphane, lui, se déplace à chaque fois : «C’est plus facile ensuite de partir que de chasser de chez soi un boulet.» «Il faut dire, précise Ruben, que Grindr est un marché à ciel ouvert, mais parfois la viande n’est pas très fraîche.» Et d’évoquer cette nuit où, en partant, il a «bloqué» son amant d’un soir : une simple pression sur la petite croix rouge de son écran pour empêcher tout échange à l’avenir. «Récemment, ajoute-t-il, un type a ouvert la porte : c’est comme si j’avais reçu une photo du fils et que j’avais eu le père en face de moi.» Demi-tour de l’intéressé. «Croire que l’application abolit les règles du marché sexuel gay est un leurre, s’amuse Eric Fassin. Elle facilite les échanges mais, si pour avoir de la valeur sur ce marché il vaut mieux être jeune avec un beau corps, elle n’y change rien.»

Frivolité revendiquée

Alors, si on a moins de 29 ans et demi et un abonnement dans un club de gym, le jeu de la performance peut débuter. Stéphane «fait des croix dans un carnet» ; Ethan n’a «jamais autant découché de [sa] vie» ; et Louis place un signe «à peu près» devant le nombre conséquent de ses conquêtes. A l’heure du mariage gay et de l’homoparentalité, Grindr revendique son flirt poussé avec la frivolité. «C’est une manière de dire : “Dans cette société-là, où l’on prône des liens sociaux durables, je suis un individu qui peut choisir d’être égoïste et hédoniste”, reprend le sociologue. Et, au lieu de considérer que mon désir est vil, il est sympa, il n’y a pas de problème et c’est facile. On transforme en quelque sorte un stigmate en une fête.»

Aux terrasses des cafés parisiens, la fête peut tourner au colin-maillard virtuel. Ce torse glabre et tatoué (à 5 m) appartient-il à ce type en costume cravate accoudé au bar ? Et lui, qui traverse la rue, ce n’est pas «Tornado» (à 10 m), s’agite-t-on face à la grille de photos qui se renouvelle à mesure qu’une nouvelle «proie» approche.

La centrifugeuse (traduction de grinder) fonctionne à plein régime. Du moins pour les citadins. En province, c’est autre chose, les mètres se convertissent en kilomètres. «Un week-end, je suis allé à Sallanches avec des amis, raconte Ruben. On s’est branchés et… on est allés se coucher. Pas un mec à 10 bornes.» A des années-lumière du mélange détonant parisien où «en une minute, un flic (en civil) te propose “une vraie fouille au corps” ; et un inspecteur des finances “dispo entre 12h et 14h ou 16h30 et 19h”, un “chrono cul”»… Il lève les yeux au ciel : «Encore un hétéro marié qui va rentrer chez lui en disant : “Je suis crevé ce soir”», à l’image du sénateur portoricain Roberto Arango, opposant farouche au mariage homosexuel qui a dû démissionner après la circulation de plusieurs photos de lui nu sur Grindr.

Mais notre avocat BCBG des beaux quartiers a quand même eu de bonnes surprises. Dont cette nuit passée avec un tatoueur de la place Clichy : «celui-là, je ne l’ai pas oublié», sourit-il, mystérieux. D’autres avouent un sentiment de vide: après des mois de chalutage, on a parfois envie de partir à la pêche à la ligne…

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New immune-system disease found in Asians, causes AIDS-like symptoms

Sunday, August 26th, 2012

Vancouver Sun

Researchers have identified a mysterious new disease that has left scores of people in Asia and some in the United States with AIDS-like symptoms even though they are not infected with HIV.

The patients’ immune systems become damaged, leaving them unable to fend off germs as healthy people do. What triggers this isn’t known, but the disease does not seem to be contagious.

This is another kind of acquired immune deficiency that is not inherited and occurs in adults, but doesn’t spread the way AIDS does through a virus, said Dr. Sarah Browne, a scientist at the National Institute of Allergy and Infectious Diseases.

She helped lead the study with researchers in Thailand and Taiwan where most of the cases have been found since 2004. Their report is in Thursday’s New England Journal of Medicine.

“This is absolutely fascinating. I’ve seen probably at least three patients in the last 10 years or so” who might have had this, said Dr. Dennis Maki, an infectious disease specialist at the University of Wisconsin in Madison.

It’s still possible that an infection of some sort could trigger the disease, even though the disease itself doesn’t seem to spread person-to-person, he said.

The disease develops around age 50 on average but does not run in families, which makes it unlikely that a single gene is responsible, Browne said. Some patients have died of overwhelming infections, including some Asians now living in the U.S., although Browne could not estimate how many.

Kim Nguyen, 62, a seamstress from Vietnam who has lived in Tennessee since 1975, was gravely ill when she sought help for a persistent fever, infections throughout her bones and other bizarre symptoms in 2009. She had been sick off and on for several years and had visited Vietnam in 1995 and again in early 2009.

“She was wasting away from this systemic infection” that at first seemed like tuberculosis but wasn’t, said Dr. Carlton Hays Jr., a family physician at the Jackson Clinic in Jackson, Tennessee.

Nguyen was referred to specialists at the National Institutes of Health who had been tracking similar cases. She spent nearly a year at an NIH hospital in Bethesda, Maryland, and is there now for monitoring and further treatment.

“I feel great now,” she said Wednesday. But when she was sick, “I felt dizzy, headaches, almost fell down,” she said. “I could not eat anything.”

AIDS is a specific disease, and it stands for acquired immune deficiency syndrome. That means the immune system becomes impaired during someone’s lifetime, rather than from inherited gene defects like the “bubble babies” who are born unable to fight off germs.

The virus that causes AIDS — HIV — destroys T-cells, key soldiers of the immune system that fight germs. The new disease doesn’t affect those cells, but causes a different kind of damage. Browne’s study of more than 200 people in Taiwan and Thailand found that most of those with the disease make substances called autoantibodies that block interferon-gamma, a chemical signal that helps the body clear infections.

Blocking that signal leaves people like those with AIDS — vulnerable to viruses, fungal infections and parasites, but especially micobacteria, a group of germs similar to tuberculosis that can cause severe lung damage. Researchers are calling this new disease an “adult-onset” immunodeficiency syndrome because it develops later in life and they don’t know why or how.

“Fundamentally, we do not know what’s causing them to make these antibodies,” Browne said.

Antibiotics aren’t always effective, so doctors have tried a variety of other approaches, including a cancer drug that helps suppress production of antibodies. The disease quiets in some patients once the infections are tamed, but the faulty immune system is likely a chronic condition, researchers believe.

The fact that nearly all the patients so far have been Asian or Asian-born people living elsewhere suggests that genetic factors and something in the environment such as an infection may trigger the disease, researchers conclude.

The first cases turned up in 2004 and Browne’s study enrolled about 100 people in six months.

“We know there are many others out there,” including many cases mistaken as tuberculosis in some countries, she said.

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Compound discovered that boosts effect of vaccines against HIV and flu

Sunday, August 26th, 2012

Science news

Oxford University scientists have discovered a compound that greatly boosts the effect of vaccines against viruses like flu, HIV and herpes in mice. An ‘adjuvant’ is a substance added to a vaccine to enhance the immune response and offer better protection against infection.

The Oxford University team, along with Swedish and US colleagues, have shown that a type of polymer called polyethyleneimine (PEI) is a potent adjuvant for test vaccines against HIV, flu and herpes when given in mice.

The researchers were part-funded by the UK Medical Research Council and report their findings in the journal Nature Biotechnology.

Mice given a single dose of a flu vaccine including PEI via a nasal droplet were completely protected against a lethal dose of flu. This was a marked improvement over mice given the flu vaccine without an adjuvant or in formulations with other adjuvants.

The Oxford researchers now intend to test the PEI adjuvant in ferrets, a better animal model for studying flu. They also want to understand how long the protection lasts for. It is likely to be a couple of years before a flu vaccine using the adjuvant could be tested in clinical trials in humans, the researchers say.

‘Gaining complete protection against flu from just one immunisation is pretty unheard of, even in a study in mice,’ says Professor Quentin Sattentau of the Dunn School of Pathology at Oxford University, who led the work. ‘This gives us confidence that PEI has the potential to be a potent adjuvant for vaccines against viruses like flu or HIV, though there are many steps ahead if it is ever to be used in humans.’

HIV, flu and herpes are some of the most difficult targets to develop vaccines against. HIV and flu viruses are able to change and evolve to escape immune responses stimulated by vaccines. There aren’t any effective vaccines against HIV and herpes as yet, and the flu vaccine needs reformulating each year and doesn’t offer complete protection to everyone who receives it. Finding better adjuvants could help in developing more effective vaccines against these diseases.

Most vaccines include an adjuvant. The main ingredient of the vaccine — whether it is a dead or disabled pathogen, or just a part of the virus or bacteria causing the disease — primes the body’s immune system so it knows what to attack in case of infection. But the adjuvant is needed as well to stimulate this process.

While the need for adjuvants in vaccines has been recognised for nearly 100 years, the way adjuvants work has only recently been understood. The result has been that only a small set of adjuvants is used in current vaccines, often for historical reasons.

The most common adjuvant by far is alum, an aluminium-containing compound that has been given in many different vaccines worldwide for decades. However, alum is not the most potent adjuvant for many vaccine designs.

‘There is a need to develop new adjuvants to get the most appropriate immune response from vaccines,’ says Professor Sattentau, who is also a James Martin Senior Fellow at the Oxford Martin School, University of Oxford.

The Oxford University team found that PEI, a standard polymer often used in genetic and cell biology, has strong adjuvant activity.

When included in a vaccine with a protein from HIV, flu or herpes virus, mice subsequently mounted a strong immune response against that virus. The immune response was stronger than with other adjuvants that are currently being investigated.

The team also showed that PEI is a potent adjuvant in rabbits, showing the effect is not just specific to mice and could be general.

Another potential advantage of PEI is that it works well as an adjuvant for ‘mucosal vaccines’. These vaccines are taken up the nose or in the mouth and absorbed through the mucus-lined tissues there, getting rid of any pain and anxiety from a needle. Mucosal vaccines may also be better in some ways as mucosal tissues are the sites of infection for these diseases (airways for respiratory diseases, genital mucosa for HIV and herpes).

Professor Sattentau suggests that: ‘In the best of all possible worlds, you could imagine people would have one dose of flu vaccine that they’d just sniff up their nose or put under their tongue. And that would be it: no injections and they’d be protected from flu for a number of years.

‘It’s just a vision for the future at the moment, but this promising adjuvant suggests it is a vision that is at least possible.’

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Anti-Gay Maryland Lawmaker Drunkenly Injures Four Children

Sunday, August 26th, 2012

Towleroad

Don H. Dwyer, Jr., a gay-bashing Republican delegate from Maryland, got drunk last Friday on his motorboat. At approximately 7 p.m, while cruising the Magothy River with a friend, the wasted Del. Dwyer crashed his boat into a smaller craft full of children. Four of them were injured. From the Gay Star News:

Four of the children were injured with one, a five year old girl, taken by helicopter to Baltimore’s Johns Hopkins Children’s Center.

Two adults on the boat were unharmed.

The smash was so severe that Dwyer’s boat sunk in the river.

Dwyer later admitted to having a blood alcohol level of 0.2 – twice the legal limit.

‘It is true that I was drinking while operating my boat,’ Dwyer told a press conference outside the Maryland Shock Trauma Center in Baltimore where he is being treated.

Del. Dwyer has argued in the past that marriage equality would be injurious to those children raised by same-sex couples, and he has attempted to impeach Maryland’s Attorney General, Douglas Gansler, over Mr. Gansler’s opinion that Maryland would recognize same-sex marriages performed elsewhere.

As the Gay Star News notes, Del. Dwyer this year supported a law that would strip public officials of their titles if they are found guilty of “serious” crimes. That measure shall be put to the ballot in November. But why wait? If Del. Dwyer has the strength of his convictions, he’ll know what to do.

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Signe que le sida coûte cher partout, les frais de traitement du VIH/Sida chez les détenus canadiens ont plus que triplé en six ans, révèlent des données obtenues par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information. Selon les experts, il s’agit d’une preuve tangible que les patients sont de mieux en mieux soignés entre les murs. En 2011-2012, les médicaments et autres services médicaux liés au virus de l’immunodéficience humaine et au sida ont coûté presque 7 millions de dollars dans les pénitenciers fédéraux pour un peu plus de 300 personnes. À titre indicatif, les coûts n’étaient que de 2 millions de dollars en 2005-2006, soit trois fois moins, pour à peine quelques dizaines de malades de moins. La facture totale des six dernières années atteint les 35 millions, trithérapie et suivi médical compris. «Les détenus atteints du VIH sont beaucoup mieux encadrés qu’avant», observe Laurence Mersilian, directrice du Centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPAHC), un organisme qui offre du soutien aux personnes atteintes de l’hépatite C ou du VIH. «Les services qu’on leur accorde sont meilleurs. Ils ont vraiment accès aux traitements et reçoivent d’excellents soins.» La chose est aussi vraie pour l’hépatite C, dit-elle. Selon le président de l’Office des droits des détenus, Jean-Claude Bernheim, le changement s’est amorcé il y a une dizaine d’années, au moment où les traitements reçus en prison n’avaient rien à voir avec ceux offerts dans la société. «Aujourd’hui, c’est similaire», dit-il. C’est un gain important, compte tenu du fait que le VIH fait beaucoup de victimes dans les prisons. Actuellement, un peu moins de 3% de la population carcérale fédérale est séropositive; 30% souffre d’hépatite C. C’est de 7 à 10 fois plus que dans la population normale pour le sida et 40 fois plus pour l’hépatite. «C’est donc particulièrement important de les soigner pendant qu’ils sont détenus, estime Mme Mersilian, parce qu’ils vont finir par sortir et risquent alors d’infecter d’autres gens s’ils n’ont pas un bon suivi médical. Mieux vaut les traiter en prison, où on peut les surveiller.» Jean-Claude Bernheim est du même avis. «Le fait de ne pas traiter un groupe de la population, quel qu’il soit, constituerait un problème de sécurité publique. On maintiendrait un risque d’épidémie.» Afin de contrer le VIH dans les pénitenciers, les détenus ont la possibilité de passer des tests de dépistage des maladies infectieuses tout au long de leur peine lorsqu’ils en font la demande ou lorsqu’un professionnel de la santé le recommande, explique une porte-parole de Service correctionnel Canada. «Les détenus qui sont déjà au courant qu’ils sont atteint du VIH au moment de leur admission et ceux à qui l’on diagnostique une infection par le VIH au SCC sont référés à des experts dans le domaine des maladies infectieuses.»

Sunday, August 26th, 2012

Politico

Vice President Joe Biden thanked gay rights advocates Sunday for advancing not just their own civil rights, but also the “civil rights of every straight American.”

“You are freeing the soul of the American people,” Biden said to loud applause during a stop in Provincetown, Mass., according to a pool report.

Biden honed in on the LGBT issues during his campaign speech at the Pilgrim Monument and Museum, which is located in a prominent gay community in Cape Cod. “If I had to use one adjective to describe this community it’d be courage,” Biden said. “You have summoned the courage to speak out, to come out. We owe you.”

In May, Biden expressed his support for gay marriage ahead of President Barack Obama, creating an uncomfortable moment for the White House and culminating in Obama’s decision to clarify his own position of support two days later.

Marriage equality is also part of the Democratic platform at the party’s convention next month in Charlotte, N.C., a state that has passed a constitutional amendment making same-sex marriage illegal.

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Traitements du sida: les prisonniers sont mieux soignés

Sunday, August 26th, 2012

La Presse

Signe que le sida coûte cher partout, les frais de traitement du VIH/Sida chez les détenus canadiens ont plus que triplé en six ans, révèlent des données obtenues par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information. Selon les experts, il s’agit d’une preuve tangible que les patients sont de mieux en mieux soignés entre les murs.

En 2011-2012, les médicaments et autres services médicaux liés au virus de l’immunodéficience humaine et au sida ont coûté presque 7 millions de dollars dans les pénitenciers fédéraux pour un peu plus de 300 personnes. À titre indicatif, les coûts n’étaient que de 2 millions de dollars en 2005-2006, soit trois fois moins, pour à peine quelques dizaines de malades de moins. La facture totale des six dernières années atteint les 35 millions, trithérapie et suivi médical compris.

 

«Les détenus atteints du VIH sont beaucoup mieux encadrés qu’avant», observe Laurence Mersilian, directrice du Centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPAHC), un organisme qui offre du soutien aux personnes atteintes de l’hépatite C ou du VIH. «Les services qu’on leur accorde sont meilleurs. Ils ont vraiment accès aux traitements et reçoivent d’excellents soins.» La chose est aussi vraie pour l’hépatite C, dit-elle.

 

Selon le président de l’Office des droits des détenus, Jean-Claude Bernheim, le changement s’est amorcé il y a une dizaine d’années, au moment où les traitements reçus en prison n’avaient rien à voir avec ceux offerts dans la société. «Aujourd’hui, c’est similaire», dit-il.

 

C’est un gain important, compte tenu du fait que le VIH fait beaucoup de victimes dans les prisons. Actuellement, un peu moins de 3% de la population carcérale fédérale est séropositive; 30% souffre d’hépatite C. C’est de 7 à 10 fois plus que dans la population normale pour le sida et 40 fois plus pour l’hépatite.

 

«C’est donc particulièrement important de les soigner pendant qu’ils sont détenus, estime Mme Mersilian, parce qu’ils vont finir par sortir et risquent alors d’infecter d’autres gens s’ils n’ont pas un bon suivi médical. Mieux vaut les traiter en prison, où on peut les surveiller.»

 

Jean-Claude Bernheim est du même avis. «Le fait de ne pas traiter un groupe de la population, quel qu’il soit, constituerait un problème de sécurité publique. On maintiendrait un risque d’épidémie.»

 

Afin de contrer le VIH dans les pénitenciers, les détenus ont la possibilité de passer des tests de dépistage des maladies infectieuses tout au long de leur peine lorsqu’ils en font la demande ou lorsqu’un professionnel de la santé le recommande, explique une porte-parole de Service correctionnel Canada. «Les détenus qui sont déjà au courant qu’ils sont atteint du VIH au moment de leur admission et ceux à qui l’on diagnostique une infection par le VIH au SCC sont référés à des experts dans le domaine des maladies infectieuses.»

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Une nouvelle maladie découverte en Asie

Sunday, August 26th, 2012

France Info

Les malades touchés par cette nouvelle affection sont tous asiatiques. Cette maladie ressemble au VIH, n’est pas un virus et n’est pas contagieuse. Mais elle réduit les défenses de l’organisme contre les infections.

 

Selon l’étude publiée dans le New England Journal of Medicine, les chercheurs ne disposent pas de chiffres précis sur le nombre de personnes atteintes ou de personnes décédées mais il semble que cette affection soit assez restreinte et très localisée.

On pourrait appeler cela une nouvelle déficience  du système immunitaire de certaines personnes,  leur organisme  ne se défend plus contre les infections comme cela se passe avec le VIH. Mais contrairement au VIH, cette maladie n’est pas contagieuse. Elle n’attaque pas les lymphocytes T mais une substance que nous fabriquons, l’interféron gamma qui est indispensable à la défense de notre organisme. Les causes de cette anomalie sont peut-être génétiques, peut-être environnementales peut-être les deux puisque seuls deux pays sont touchés, la Thaïlande et Taïwan.

A ce jour, une centaine de malades ont été identifiés. Il s’agit d’adultes d’une cinquantaine d’années. Aucun n’est porteur du VIH. Les symptômes sont proches de ceux de la tuberculose. On ignore si d’autres sont décédés de cette nouvelle maladie.

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CANCER: Le VIH génétiquement modifié génère une superprotéine anti-cancer

Sunday, August 26th, 2012

Santelog

Un des principaux défis pour lutter contre le VIH est sa capacité à muter en permanence et, de cette difficulté, ces chercheurs du CNRS ont extrait un atout, une des protéines mutantes générées au cours de ses transformations, par un virus génétiquement modifié. Cette protéine associée à un médicament anticancéreux multiple par 300 l’efficacité du traitement sur des cellules tumorales. Ces résultats, publiés dans l’édition du 23 août de PLoS Genetics du 23 août 2012, laissent entrevoir une diminution des doses de médicament nécessaires, donc une réduction des effets secondaires, tout en optimisant l’efficacité du traitement. Donc, des applications thérapeutiques dans le traitement du cancer mais aussi d’autres pathologies.

C’est  en insérant son matériel génétique dans le génome des cellules hôtes que le VIH se multiplie et devient capable de s’adapter et de contrecarrer les traitements antiviraux mis au point jusqu’à présent. Mais ici, c’est dans le génome du VIH que les chercheurs ont introduit un gène humain, dCK (ou déoxycytidine kinase), une protéine qui booste l’effet des anticancéreux. D’ailleurs, depuis plusieurs années, les scientifiques cherchent à produire une forme plus efficace de cette protéine dCK, précisent les auteurs du CNRS. Les chercheurs ont pu ensuite sélectionner, parmi 80 protéines mutantes générées durant la multiplication du VIH, une dCK plus efficace que la protéine qui avait été introduite au départ. Avec ce variant dCK plus efficace, le médicament utilisé à des doses 300 fois moins importantes atteint le même niveau d’efficacité sur des cultures de cellules tumorales.

Une technique qui permettrait  de diviser les doses par 300 ? En tous cas de diminuer les doses de traitements anticancéreux et de réduire ainsi les effets toxiques et effets secondaires, tout en améliorant l’efficacité des traitements. Il reste, précise le CNRS,  à mener, dans les années à venir, des études précliniques (chez l’animal) pour la protéine mutante isolée. De plus, un grand nombre d’autres applications thérapeutiques seraient possibles à partir de ce système expérimental qui détourne le virus du SIDA.

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Parodie: les prostitués gays de Tampa se tiennent prêts pour la Convention du Parti républicain

Sunday, August 26th, 2012

Yagg

La Convention nationale du Parti républicain (RNC) s’ouvrira lundi à Tampa, en Floride. L’occasion pour le site satirique The Onion de se moquer des petites contradictions des élus conservateurs qui votent des lois homophobes mais n’en sont pas moins, pour certains, clients des prostitués hommes…

Dans ce journal télévisé parodique de la chaîne «ONN», Marie Byron, «analyste politique», explique:

«Cette convention est synonyme de recettes en hausse pour les hôtels, les restaurants, et bien sûr, les hommes qui fournissent du sexe gay de manière anonyme».

S’affiche alors à l’écran une courbe statistique, censée être fournie par le ministère du Travail, sur les revenus des travailleurs du sexe de Tampa durant l’année. Un pic apparaît durant la période de la convention du parti de droite. «Le revenu des escorts sera multiplié par 30», avance la journaliste.

«Ces délégués sont tellement refoulés et remplis de haine d’eux-mêmes qu’ils ont tendance à aimer les actes sexuels les plus dégueulasses et les plus pervers, qui sont les plus chers», explique-t-elle encore. Pour voir la vidéo, cliquez sur l’image ci-dessous:

UNE PARODIE PLUS VRAIE QUE NATURE
Une parodie qui rappelle des faits bien réels. Un exemple parmi tant d’autres: en août 2011, Phil Hinkle, élu républicain à la Chambre des représentants de l’Indiana et fervent opposant au mariage des couples de même sexe, convenait d’un rendez-vous à 80 dollars avec Kameryn Gibson, un escort boy de 18 ans. Lorsque le travailleur du sexe avait voulu mettre un terme à la rencontre, le politicien conservateur s’était montré menaçant. Prévenue par téléphone, la sœur de Kameryn Gibson était alors venue porter secours à son frère (lire États-Unis: L’élu républicain anti-gay était aussi un «sugar daddy»).

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Vietnam: vélos et ballons pour la première gay pride à Hanoï

Sunday, August 26th, 2012

Nouvelobs

Des dizaines de vélos décorés de ballons et de drapeaux arc-en-ciel ont sillonné dimanche les rues de Hanoï à l’occasion de la première gay pride organisée au Vietnam.

La police n’a pas tenté d’empêcher ce défilé préparé par la petite mais grandissante communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bi, trans), quelques jours après que le ministre de la Justice a déclaré qu’il était peut-être temps d’envisager une légalisation du mariage entre personnes du même sexe.

“On fait aujourd’hui beaucoup plus attention aux droits des homosexuels”, a déclaré à l’AFP Le Minh, 21 ans, en attachant un drapeau arc-en-ciel à son vélo.

“Il y eu des questions sur le mariage homosexuel lors de la récente session de l’Assemblée nationale. C’est vraiment bien pour la communauté”, a-t-elle ajouté.

Dans ce pays communiste où domine la morale confucéenne, qui insiste sur tradition et famille, l’homosexualité reste un tabou. Les gays sont communément caricaturés, dépeints comme des comiques ou des malades pouvant être soignés.

Mais fin juillet, le ministre de la Justice Ha Hung Cuong avait créé la surprise en envisageant de changer la loi pour permettre le mariage entre personnes du même sexe.

La législation interdit actuellement ces mariages, et en cas de changement, le Vietnam serait le premier pays en Asie à les autoriser.

“Il est temps de mettre fin à la discrimination contre les gens ayant une sexualité différente. Je suis hétérosexuel, mais ma cousine est lesbienne”, a commenté dimanche pendant la gay pride Kyle Tran, 19 ans, portant un bandeau rouge “J’aime les LBGT”.

Le parcours du défilé a dû être modifié sous la pression de la police, pour éviter des zones sensibles de la capitale où une manifestation anti-chinoise a été empêchée dimanche, selon des militants.

“Nous n’avons pas eu d’autorisation officielle, et si nous l’avions demandée, ça n’aurait pas été possible”, a expliqué à l’AFP Van Anh, participante de 51 ans.

“Mais nous avons le soutien de la société vietnamienne et beaucoup m’ont dit qu’ils voulaient y participer”, a-t-elle ajouté, espérant que la loi sur le mariage serait changée.

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Gay et handicapé, Vincent Sangnier veut briser les tabous avec son association A2H

Sunday, August 26th, 2012

Yagg.com

Vincent Sangnier a 30 ans et il habite Chépy, dans la Somme, avec son compagnon Éric. Depuis sa naissance, Vincent vit avec une infirmité motrice cérébrale. Homo et handicapé, il fait donc face à une double discrimination. Pour lutter contre ces inégalités, il a décidé, avec quelques soutiens, de fonder l’Association Handicaps et Homosexualités (A2H). L’organisation a été enregistrée en sous-préfecture d’Abbeville en juin dernier. Conversation avec un homme engagé, à la croisée de chemins.

Pourquoi avoir créé cette association? Notre association s’appelle Handicaps et Homosexualités. Les 2 mots sont au pluriel parce que les handicaps comme les homosexualités sont pluriels. Les personnes handicapées homosexuelles ne sont ni reconnues ni valorisées dans la communauté gay, où règne un culte du corps «parfait».

Comment se manifeste ce culte du corps vis-à-vis des handicapé-e-s? Le corps des personnes handicapées fait peur aux personnes valides, homos ou hétéros. Il y a un tabou, et donc, très peu de rencontres entre valides et handicapé-e-s. Nous sommes regardé-e-s comme des bêtes curieuses. Un-e handicapé-e peut avoir un corps atrophié par le handicap, ou avoir des gestes incontrôlés, bouger énormément… Cela fait peur. Nous ne voulons pas être toléré-e-s, mais totalement inséré-e-s à la société.

Avez-vous constaté un rejet des questions homosexuelles dans les associations d’handicapé-e-s? Au Conseil d’administration (CA) d’une association nationale qui s’occupe du handicap et que je ne préfère pas nommer, j’ai voulu porter ces questions.

J’ai notamment fait mon coming-out au CA, mais le sujet a été zappé, on m’a dit: «Vincent, pourquoi tu parles d’homosexualité?».

Quelles actions comptez-vous mener avec l’association? En priorité, nous allons mener des actions de prévention du VIH/sida, en partenariat avec l’antenne d’Amiens de l’association Aides. Les handicapé-e-s sont très touché-e-s par le VIH car [bon nombre d'entre elles/eux] ne peuvent pas mettre un préservatif. L’emballage n’est pas adapté… À plus long terme, j’ai pour projet de créer une Maison de la santé, avec un côté santé sexuelle. Je l’imagine comme un lieu de rencontres, dans le respect de chacun, pour éviter les lieux de drague très dangereux comme les parkings, qui sont ciblés par les homophobes. Ce ne sera pas un lieu de passe, mais un endroit de rencontres entre valides et handicapés et ensuite ils pourront aller ailleurs pour avoir des relations sexuelles s’ils en ont envie.

Les personnes handicapées souffrent-elles d’un manque d’intimité dans les institutions où elles vivent? Dans les foyers de vie, on ne parle pas de la sexualité, de l’homosexualité, du VIH… Je veux aller dans ces lieux pour témoigner de mon vécu [de militant homosexuel et handicapé, auprès du public et du personnel, ndlr]. Je vais aller à la rencontre des directeurs et directrices d’établissement.

Vous même, pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre vie affective? Je vis en couple avec Éric. Il a un petit handicap auditif, mais il est valide.

Mon compagnon est quelqu’un qui a compris qu’un handicapé est capable de désir, d’amour et de sentiments.

Pour revenir à l’association, à qui s’adresse-t-elle? Tout le monde est le bienvenu: les lesbiennes, les gays, les hommes et les femmes bisexuel-le-s, transgenres… Et je tiens à préciser que l’association ne travaille pas uniquement pour les personnes handicapées homosexuelles. Nous nous battons pour l’application de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées. Actuellement, je soutiens une jeune femme handicapée de 20 ans, hétérosexuelle, pour qu’elle et sa famille vivent dans un logement adapté. Elle vit avec ses parents dans un logement social qui n’est pas adapté: le père doit la porter dans sa chambre à l’étage, mais il vieillit et ne peut plus le faire. Par conséquent, cette jeune femme dort dans un lit de camp dans le salon… Pendant ce temps, un logement adapté du parc du bailleur social a été attribué à des personnes valides! Nous nous battons sur ce dossier.

Comptez-vous interpeller les élu-e-s? Je demande au plus haut. Droite, gauche, centre…

Je suis prêt à discuter avec tout le monde! Je n’ai pas peur. Si Monsieur Hollande veut me recevoir, je suis disponible.

Je souhaite utiliser mon expérience acquise dans d’autres associations. Mon but est que les personnes handicapées soient heureuses.

Quand auront lieu les prochaines permanences de l’association? Le programme est à confirmer mais elles devraient avoir lieu autour du 29 septembre au Bowling des 2 vallées, à Abbeville. Les propriétaires sont des gens très ouverts. Les personnes intéressées par les activités de l’association peuvent nous contacter par e-mail à l’adresse suivante: [email protected].

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Les Bars Gays de Paris

Sunday, August 26th, 2012

evous.fr

Lieu de rassemblement où les homosexuels, si souvent confrontés à l’hostilité dans leur vie quotidienne, entendent bien y être en paix.
Les horaires, l’accueil et les styles varient selon l’esprit de la maison mais pour le reste ces bars répondent aux mêmes exigences que les autres établissements.

Les Bars Gays de la Capitale :

- Banana Café, l’un des plus vieux de la Capitale ! Happy hour défiant toute concurrence et cocktails à prix modiques !

- Le Vagabond, le plus vieux (1956) des bars gays de la Capitale ! Et comme chacun sait : “ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace” !

- Le Central Marais, café brasserie, contigu avec l’hôtel (2 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie). C’est aussi le plus vieil endroit gay du Marais.

- Okawa, bar, coffee shop, brunch. Essentiellement gay.

- Le Cox, c’ est LE bar gay habituel des vrais mecs, entendez crâne rasé et regard de tueur. Malgré les apparences, ce bar reste un des plus sympathiques et des plus animés. Et le lieu n’est pas vraiment sectaire puisque certains égarés aux cheveux longs y sont aperçus.

- Le Carré, bar, restaurant gay sympathique et souvent pris d’assaut le soir. terrasse agréable.

- Le Quetzal, clientèle de tout type et de tout âge, un bon endroit pour faire des rencontres.

- Le Mixer Bar, franchement gay et lesbien. Vous pouvez même y danser avant d’aller clubber. Ambiance assurée.

- Les Jacasses, un bar lesbien accueillant et cosy.

- Ze Baar, un petit bar gay qui gagne à être connu : à l’étage, un espace loundge très cosy.

- Le Nyx Café, un agréable bar lesbien. Les garçons sont aussi les bienvenus.

- Amnésia Café, café, brasserie. Clientèle en grande majorité gay et ambiance décontractée. Surtout animé en soirée.

- Open Café, l’un des principaux bars gays du Marais. Tous les styles s’y mélangent. L’Happy Hour est incontournable.

- Les Maronniers, reste une valeur sûre du Marais gay : grande terrasse sur la rue des Archives, tout près du BHV.

- Le Palmier, agréable café-bar gay friendly doté d’une belle terrasse sur la rue piétonne des Lombards. Spécialités de cocktails.

- Le Duplex Bar, la population est à majorité arti-intello-branchée. L’équipe du bar est vraiment accueillante. C’est le meilleur bar gay parisien.

- Unity Bar, C’est LE grand bar lesbien du Marais.

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Mozart au piano Didier Castell-Jacomin et Disques A Tempo font la norme…

Tuesday, August 21st, 2012

Ça y est, de retour après plus de 12 ans de torréfaction, le fameux Mozart K.414 et K.415 est non seulement de nouveau disponible sur le marché et auprès de Gay Globe Magazine, il a aussi été remastérisé et relancé sous licence Disques A Tempo, avec l’aimable autorisation de l’artiste.

Cet enregistrement absolument historique a été fait à l’origine en Suisse en 1999 mais suite à ses ventes élevées du passé, s’est retrouvé indisponible sur le marché, laissant dans le deuil les véritables amateurs de Mozart qui savaient que le pianiste Didier Castell-Jacomin avait immortalisé de façon exceptionnelle, deux des oeuvres les plus aimées du répertoire des concertos de Mozart.

Pour la petite histoire, il est important de souligner que Disques A Tempo est une division de Gay Globe Média et du Groupe National et que l’auteur de ces lignes est propriétaire des divisions. Non seulement le lien est fait, il date de plus de 21 ans puisqu’avant d’être éditeur et journaliste, j’étais musicien (je le suis toujours heureusement) et chef de l’Orchestre symphonique des Solistes méditerranéens de Nice, dans le sud de la France. Or, en 1991, dans le cadre de la présentation de deux concerts d’amitié France-Québec, j’avais découvert un jeune pianiste qui maniait le Mozart d’une façon spectaculaire, avec une intensité dramatique inusitée, ce jeune pianiste de l’époque était Didier Castell-Jacomin. Il n’en fallait pas plus pour que les deux musiciens que nous sommes s’unissent à nouveau pour la création d’un nouveau CD, aujourd’hui disponible pour les mélomanes.

La toute nouvelle production de Disques A Tempo, présentant les concertos 13 et 14 (K.414 et K.415) de Mozart est offerte gratuitement à tous les clients du groupe Gay Globe mais peut être téléchargé au coût de 9,99$ à partir du http://www.le-national.com/jacomin-mozart.html

À noter que le pianiste est accompagné des experts  du Quatuor des Solistes de l’Orchestre de Chambre du Philharmonique de Berlin, rien de moins!

En versions téléchargées MP3 ou directement sur CD, on peut commander le produit par internet ou au 514-728-6436, directement à nos bureaux…