Archive for the ‘Le Point’ Category

SIDA: Le tabagisme plus mortel que l’infection à VIH chez les patients atteints

Tuesday, January 1st, 2013

Santelog

Le tabagisme influe plus sur l’espérance de vie des patients atteints par le VIH, que l’infection à VIH elle-même. Ainsi, les patients traités pour une infection à VIH vont perdre en moyenne 16 années de vie s’ils continuent à fumer, conclut cette étude de l’Hôpital Universitaire de Copenhague qui a étudié les causes de décès chez ce groupe de patients. Ces conclusions publiées dans l’édition du 18 décembre de la revue Clinical Infectious Diseases mettent l’accent sur l’importance des efforts de renoncement au tabac et l’intégration des soins de sevrage tabagique chez les patients infectés par le VIH.

L’étude a porté sur près de 3.000 patients infectés par le VIH, traités au Danemark de 1995 à 2010, avec un bon accès aux soins et un accès gratuit aux traitements antirétroviraux. Le Dr Marie Helleberg, de l’Hôpital Universitaire de Copenhague et ses collègues ont estimé chez ces patients l’effet du tabagisme sur la mortalité, leur risque de décès et l’espérance de vie, et le nombre d’années de vie perdues à fumer par rapport aux années perdues à cause du VIH. Les chercheurs ont également comparé la mortalité associée au tabagisme entre les patients atteints du VIH et la population générale.

Chez ce groupe de patients traités pour l’infection à VIH,

  • ·         plus de 60% des décès sont liés au tabagisme, et non pas au VIH, constate le Dr Helleberg.
  • ·         L’espérance de vie estimée diffère de manière significative en fonction du tabagisme : Un patient de 35 ans qui fume a ainsi une espérance de vie de 62,6 ans vs 78,4 ans pour un patient atteint non-fumeur.
  • ·         La perte d’années de vie associée au tabagisme s’avère le double de celle associée au VIH, toujours chez les patients infectés.
  • ·         Ainsi, la surmortalité des patients infectés par le VIH fumeurs, atteint trois fois le niveau de celle des personnes non infectées par le VIH.

 

«Nos résultats soulignent l’importance de conseiller les patients VIH sur le sevrage tabagique ». L’accent mis sur la globalité des soins du VIH, dont le sevrage tabagique est essentiel, selon le Dr Helleberg.

Le VIH s’en prendrait-il à l’Homme depuis plus longtemps que prévu ?

Tuesday, January 1st, 2013

Futura-sciences.com

Alors qu’on estime que le VIH est passé du singe à l’Homme depuis une centaine d’années, une étude laisse entendre que le virus du Sida pourrait nous infecter depuis plus longtemps que ce qui est estimé. Pourquoi ? La réponse se trouve (peut-être) chez les Pygmées.

Avant le VIH, était le VIS, le virus causant le Sida des singes. Car nos plus proches cousins souffrent eux aussi de l’immunodéficience, et ce depuis des dizaines de milliers d’années, à en croire les spécialistes. Chez les singes, la maladie n’est cependant que très rarement mortelle, à la différence de la maladie chez l’Homme.

On suppose que le VIS a muté et est devenu le virus de l’immunodéficience humaine entre 1884 et 1924, soit depuis une centaine d’années environ. Mais tout le monde ne semble pas de cet avis. Alfred Roca, de l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign (États-Unis) pense que le virus a franchi par le passé la barrière des espèces à plusieurs reprises et surtout bien avant les dates avancées.

D’une part, il argue du fait que de précédentes études ont montré que pour que le VIH persiste dans une population humaine, il requiert des densités typiques de celles retrouvées dans les plus grandes villes africaines de l’ère coloniale. Avant le XIXe siècle, impossible pour le virus du Sida de se répandre massivement, mais rien ne l’empêchait d’apparaître sporadiquement.

Des Pygmées au service de la recherche contre le Sida

Alfred Roca explique également qu’avant la médecine moderne et la vaccination, les épidémies, comme ce fut le cas avec la variole, frappaient fréquemment les différentes populations. Or les personnes atteintes du Sida, avec un système immunitaire défaillant, étaient les premières à succomber, ne laissant pas le temps au VIH de se répandre davantage.

Le chercheur et ses collègues ont alors émis une hypothèse : si le virus a franchi à plusieurs reprises la barrière des espèces, alors il est possible que les populations locales présentent des variants génétiques protecteurs.

Le peuple Aka vit en Afrique centrale, sur des territoires de la République démocratique du Congo et de la République centrafricaine. Les traditions orales de ces nomades sont inscrites au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco.
Le peuple Aka vit en Afrique centrale, sur des territoires de la République démocratique du Congo et de la République centrafricaine. Les traditions orales de ces nomades sont inscrites au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. © L. Petheram, USAID, Wikipédia, DP

C’est ce qu’ils ont voulu vérifier auprès d’une ethnie pygmée : les Aka. Ceux-ci vivent dans la forêt dense équatoriale, sur le territoire des chimpanzés, dans la région d’Afrique centrale d’où est partie l’épidémie de Sida. Leur génome a été comparé à celui de quatre autres peuples africains qui ne vivent pas au contact des grands singes. Les résultats sont publiés dans la revue BMC Evolutionary Biology.

Des gènes sélectionnés contre le VIH

De précédentes recherches ont identifié 26 régions du génome impliquées dans la résistance au VIH. Les scientifiques ont donc comparé ces gènes avec des régions présentant des traces de sélection. Quand un trait est sélectionné, on observe pour tous les membres d’une même population une perte de diversité génétique dans les régions voisines de ce gène, phénomène qui accroît les différences entre les peuples.

Dans l’ensemble de leur étude, les auteurs ont remarqué à huit reprises une sélection de ces gènes, dont sept pour les seuls Aka. Parmi eux, quatre gènes codant pour des protéines conférant une protection contre l’infection ou ralentissant la progression de la maladie. Cela signifie donc que cette ethnie pygmée présente une immunité naturelle contre le VIH, conclusion donnant du crédit à l’hypothèse de départ.

Le VIH réellement plus ancien ?

Cependant, les auteurs ne sont pas affirmatifs et interprètent leurs résultats avec prudence. Ils confessent que cette sélection pourrait n’être qu’un faux-semblant et avouent qu’il est impossible de s’assurer qu’une exposition ancienne au VIH puisse expliquer cela.

Les scientifiques clament malgré tout que ce genre d’étude est nécessaire. Car si effectivement on découvre un jour que les peuples vivant auprès des chimpanzés contaminés présentent une protection naturelle contre le Sida, alors cela sera l’occasion de trouver de nouveaux gènes de résistance à la maladie. Étudier leur fonctionnement permettrait de mieux cerner les rétrovirus et, pourquoi pas, de développer de nouveaux traitements contre l’infection au VIH.

Le CHUV sait pourquoi le virus du sida ne meurt pas

Tuesday, January 1st, 2013

Une équipe du CHUV a réussi à identifier le type de cellules où se cache le VIH, ouvrant la voie à des thérapies plus ciblées, et potentiellement, à l’éradication complète du virus.

Une image du VIH, vue au travers d'un microscope. Image d'illustration.

Le CHUV a fait une découverte importante dans le domaine de la recherche contre le sida. Le Pr. Giuseppe Pantaleo et le Dr Matthieu Perreau du service d’immunologie et d’allergie ont réussi à identifier le type de cellules où le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) se cache pendant la thérapie antivirale. Leur étude est publiée lundi dans The Journal of Experimental Medicine.

Le VIH peut en effet persister après plusieurs années de thérapie. Pendant la thérapie antivirale, le virus arrive à se cacher du système immunitaire. Il peut ainsi réapparaître une fois le traitement terminé. «Jusqu’à aujourd’hui, on ne savait pas pourquoi le virus revenait», indique le Pr. Giuseppe Pantaleo.

Le VIH cible un type de cellule qui ne se trouve pas dans le sang, mais dans les tissus lymphatiques, comme les ganglions, et s’y installe. «Ces cellules T CD4, appelées cellules T folliculaires (Tfh), représentent environ 2% des lymphocytes T CD4 résidant dans les tissus lymphatiques. Les cellules Tfh servent de réservoir au VIH, à la production et à la réplication du virus», explique le Pr. Pantaleo.

« L’identification de cette nouvelle population de cellules ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à détruire de façon sélective les cellules infectées par le virus », ajoute-t-il. « L’élimination de ces cellules infectées représente une stratégie thérapeutique essentielle pour obtenir une ‹cure fonctionnelle›, c’est-à-dire le contrôle de la réplication du VIH sans l’aide de traitements antiviraux, menant potentiellement à l’élimination complète du virus», selon le Pr. Pantaleo.

«Guérir» son homosexualité pour 12 000 $

Tuesday, January 1st, 2013

La Presse

Peut-on «guérir» l’homosexualité? Des psychologues et des thérapeutes du Québec et d’ailleurs soutiennent que oui. Ils proposent de «réorienter» des personnes qui vivent difficilement leur homosexualité. Thérapies en tête-à-tête, par Skype, par téléphone ou par l’entremise de Jésus: tous les moyens sont bons pour essayer de changer l’orientation sexuelle d’un patient. Certains suggèrent des séances d’une heure par semaine pendant deux ans… pour un coût total de 12 000 $.

La première consultation a lieu en périphérie d’Ottawa, dans une rue déserte. Viviane Castilloux, psychothérapeute pour l’organisation Thérapie chrétienne Outaouais, accueille dans le sous-sol de sa maison des hommes et des femmes aux prises avec un problème d’identité sexuelle. Sa spécialité: les thérapies de réorientation.

«La parole de Dieu est claire: l’homosexualité est une tentation et ce n’est pas quelque chose qu’Il encourage, dit-elle d’emblée avec assurance. Si tu veux t’en aller dans l’homosexualité et décider d’être bien là-dedans, je te respecte, mais c’est là que je ne serais plus compétente. Ma compétence est dans le sens inverse.»

Assise confortablement, Viviane Castilloux, membre de l’Association ontarienne des consultants, conseillers, psychométriciens et psychothérapeutes, explique que l’attirance pour les personnes du même sexe n’est qu’une «tentation» parmi tant d’autres. La mission de chaque individu sur Terre est donc de vaincre la sienne.

«Tu es né dans le péché, dans le mal du monde, poursuit-elle. Jésus-Christ est là et il te dit: “Rapproche-toi de moi et je vais te donner la chance de combattre ça.”»

Des consultations de ce genre, appelées «thérapies réparatrices» dans le jargon médical, sont pratiquées depuis plus d’un demi-siècle. Surtout répandues aux États-Unis, elles ont pour objectif de réduire les attirances homosexuelles d’un patient tout en misant sur son potentiel hétérosexuel. Souvent lié aux milieux évangélistes, ce traitement suscite un véritable tollé chez nos voisins du Sud. Le 1er janvier 2013, la Californie deviendra d’ailleurs le premier État américain à interdire les thérapies de réorientation sexuelle pour les moins de 18 ans.

Si Thérapie chrétienne Outaouais, qui compte dans ses rangs au moins trois thérapeutes québécois et ontariens licenciés, s’adresse exclusivement à la population chrétienne, Jonah International prête main-forte aux juifs homosexuels du monde entier depuis 1999. Avec un réseau d’intervenants en santé mentale qui travaillent principalement aux États-Unis, le codirecteur de l’association, Arthur Goldberg, vend des thérapies par webcaméra, à l’aide du logiciel Skype.

Après une brève conversation téléphonique avec le responsable de Jonah, il appert que David Pickup, thérapeute familial habitant à Los Angeles, et Aryeh Dudovitz, rabbin de Chicago, pourront amorcer un traitement dans les jours suivants.

«Habituellement, la raison pour laquelle les hommes ressentent des sentiments homosexuels est qu’ils pensent ne pas avoir eu assez de proximité avec la gent masculine, le plus souvent pendant l’enfance, mais aussi au cours de leur vie adulte», explique David Pickup, en thérapie avec La Presse.

Pour M. Pickup, qui dit être lui-même venu à bout de telles attirances, l’homosexualité n’est pas une maladie; elle est plutôt provoquée par des souvenirs et des traumatismes douloureux refoulés. L’absence d’une figure paternelle dans la vie d’un garçon en est souvent l’origine, ajoute-t-il.

Mais rien n’est insurmontable. Selon M. Pickup, une heure de thérapie par semaine pendant deux ans – au coût de 120$ la séance – et une volonté d’acier mèneront tout client au succès. Toutefois, comme les rencontres se déroulent à distance et dépendent d’outils technologiques, le patient «doit reconnaître que les consultations par téléphone et télévidéo peuvent ne pas s’avérer aussi efficaces que des séances face à face», comme l’indique le Dr Pickup dans son formulaire de consentement.

Aryeh Dudovitz tient le même discours. Même s’il n’est pas psychologue, son approche est tout aussi efficace, promet le rabbin âgé de 47 ans. Puisque «les contraires s’attirent», un homosexuel doit passer plus de temps avec d’autres hommes afin d’être tenté par le sexe opposé. De plus, le concept d’homosexualité n’existe pas, assure M. Dudovitz en thérapie. «Si tu n’en fais pas ton identité, ça ne te définit pas. Est-ce que tu es un homosexuel? Est-ce ton identité? Ou bien ton identité primaire, c’est d’être un homme?»

Et au Québec?

Plus près de chez nous, à Montréal, l’auteur et ex-journaliste Michel Lizotte est à la tête du groupe Ta Vie Ton Choix (TVTC). La Presse a tenté d’infiltrer l’organisme, qui propose des thérapies de réorientation aux adultes, aux adolescents et même aux enfants. M. Lizotte fait toutefois preuve d’une méfiance à toute épreuve. En effet, avant d’accepter tout client, le fondateur de TVTC prend le temps de vérifier rigoureusement le passé personnel et professionnel de l’individu, afin de s’assurer de la sincérité de ses démarches.

Nous avons tout de même réussi à mettre la main sur le détail des services offerts par le regroupement. Ce prospectus informatif, envoyé par courrier aux clients potentiels, est surnommé le «kit de préparation».

«Si, dans le passé, tes recherches t’ont conduit vers des thérapeutes ne cherchant qu’à te convaincre que tu es une personne homosexuelle, que tu es né ainsi et que rien au monde ne changera cela, ton cauchemar est terminé», lit-on. Les psychologues de TVTC permettent aux Québécois homosexuels de retrouver «le chemin de la tranquillité d’esprit et la paix du coeur». Le hic? Les thérapies réparatrices ne sont pas infaillibles, prévient TVTC. Le taux de succès est chiffré à 40%.

Avant la publication de cet article, La Presse a appelé Michel Lizotte afin de lui offrir un droit de parole. Il a aussitôt mis fin à la conversation. «Regardez, monsieur, on s’est parlé, vous avez été un menteur. Je n’ai plus le goût de vous dire un mot. Au revoir», a-t-il dit avant de raccrocher.

Viviane Castilloux, psychothérapeute pour Thérapie chrétienne Outaouais, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Homosexualité: un traitement légal, mais pas éthique

Tuesday, January 1st, 2013

La Presse

Y a-t-il une explication biologique à l’homosexualité? Aujourd’hui encore, les experts sont divisés sur la question.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelle que soit la réponse, le groupe Ta Vie Ton Choix (TVTC) croit qu’il est possible de faire s’épanouir le potentiel hétérosexuel d’un individu. Plus de 20 études ont été menées depuis 40 ans, clame la direction de l’organisme.

La plus célèbre de ces études a été publiée en 2003 dans la revue scientifique Archives of Sexual Behavior. L’Américain Dr Robert L. Spitzer a interviewé 143 hommes et 57 femmes qui avaient déjà eu des comportements homosexuels. Du lot, 19% ont déclaré un changement «complet», sans aucun désir ou fantasme persistant pour les personnes de même sexe, et 60% ont affirmé avoir rarement des pensées homosexuelles au cours de relations hétérosexuelles.

Le président de Gai Écoute, lui, estime qu’aucune des études n’est fiable. «Michel Lizotte cite des études américaines, mais sur l’internet, on trouve n’importe quoi», tonne Laurent McCutcheon, qui a rencontré M. Lizotte à plusieurs reprises.

Lorsqu’on parle d’homosexualité, ce qui est certain, c’est que des facteurs biologiques sont en jeu, estime le Dr Richard Montoro, de la Clinique d’orientation sexuelle de l’Université McGill: «Dans la nature, il y a toutes sortes de diversité. On n’est pas ou bien blond ou bien brun, et il y a toutes sortes de couleurs pour les cheveux, les yeux, etc.»

La question de savoir si l’homosexualité est une maladie mentale s’est posée pendant de nombreuses années, mais cette théorie est aujourd’hui rejetée, notamment par l’Organisation mondiale de la santé et le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-IV). La Société canadienne de psychologie et son équivalent américain ont maintes fois exprimé leur opposition aux thérapies dites réparatrices.

«La recherche démontre d’ailleurs que les interventions pour changer l’orientation sexuelle ont un impact négatif, ajoute M. Montoro. Les personnes ont des taux de dépression et d’anxiété plus élevés qu’avant le début du traitement.»

Aucune loi n’encadre ce genre de thérapie. C’est aux associations et aux ordres professionnels de démasquer les fautifs. Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ), est catégorique: ces thérapies sont injustifiables et non éthiques. Aucun professionnel de la santé ne peut prétendre que des théories scientifiques appuient la réorientation sexuelle.

«Si un de nos membres promettait à un client un traitement pour une chose qui n’est pas documentée, on irait enquêter et cette personne aurait à rendre des comptes, martèle Mme Charest. C’est la raison pour laquelle on a des ordres professionnels: pour protéger le public.»

Les psychologues peuvent avoir les mêmes préjugés que le reste de la société, dit-elle. Par contre, ils ont le devoir d’intervenir dans les règles de l’art. «Quand on est un professionnel, on n’est pas là pour l’exercice de nos croyances, on est là pour l’exercice de nos compétences.»

Et quand on mélange les religions traditionnelles à la psychologie, il faut s’attendre à un cocktail explosif, avertit la présidente de l’OPQ. «Ça donne l’illusion que le thérapeute est Dieu, qu’il parle au nom d’une puissance. Il n’a pas le pouvoir d’interpréter les codes religieux. Ce n’est pas ça qu’on a appris à l’université.»

L’homosexualité perçue de manière positive par 90% des Français

Tuesday, January 1st, 2013

Le Point

L’homosexualité est perçue de manière positive par 90% des Français, selon un sondage Ifop publié vendredi à la veille d’un week-end de mobilisation des partisans du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe.

Selon ce sondage commandé par l’association LGBT d’HEC “In and Outside”, 90% des personnes interrogées estiment qu’il s’agit d’une manière comme une autre de vivre sa sexualité.

A titre de comparaison, ils étaient 54% en 1986 et 67% en 1996 à partager cette opinion. A l’inverse, ils sont 7% à considérer l’homosexualité comme une perversion sexuelle que l’on doit combattre (contre 16% en 1986 et 15% en 1996) et 3% comme une maladie que l’on doit guérir (contre 25% et 16%).

Le sondage a été réalisé du 11 au 13 décembre en ligne auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Certaines femelles préfèrent les poissons males homosexuels.

Tuesday, January 1st, 2013

Sur-la-toile.com

Dans le monde animal, en général, les femelles préfèrent les mâles aux attributs les plus masculins possible. Ce principe peut aller assez loin puisque chez les animaux où les mâles sont en rude compétition, une femelle préférera convoler avec un mâle qui a déjà gagné ses galons avec une autre femelle. De par sa première expérience, l’animal a déjà démontré sa forte masculinité.

Mais bon, tout n’est pas si simple. Il semblerait bien que chez certains types de poissons, les femelles préfèrent les poissons qui sont déjà sortis avec… d’autres mâles ! Cette découverte étonnante est due à une étude effectuée avec le poisson des eaux tropicales : le molly taupe (Poecilia mexicana).

Certains mâles molly taupe ne se sentent pas assez masculins, c’est-à-dire qu’ils ont un corps un peu plus frêle que la moyenne, avec des couleurs moins pimpantes. Ces mâles se tournent vers une tactique surprise. Ils commencent par aller batifoler avec d’autres mâles. Ce comportement homosexuel est observé par les femelles qui, du coup, sont impressionnées. Ces petits mâles sans intérêt ne deviennent finalement pas si nuls. Les femelles leur tournent autour et veulent les connaître.

Finalement, pour préserver ses gènes le mâle molly taupe est prêt à consentir quelques relations homosexuelles.

La thérapie de conversion des homosexuels maintenue en Californie

Tuesday, January 1st, 2013

Reuters

SAN FRANCISCO, 22 décembre (Reuters) – Une loi californienne interdisant des thérapies controversées visant à changer l’orientation sexuelle des jeunes homosexuels a été suspendue vendredi par une cour d’appel américaine le temps qu’une décision soit prise concernant sa constitutionnalité.

La cour d’appel du 9ème circuit, à San Francisco, a accepté l’appel déposé par des associations hostiles à l’interdiction de ces thérapies et a décidé de suspendre l’entrée en vigueur de la loi.

Le gouverneur de Californie, le démocrate Jerry Brown, avait signé en septembre cette loi qui devait entrer en vigueur le 1er janvier prochain. La Californie serait devenue le premier Etat des Etats-Unis à se doter d’une telle législation.

La loi constitue une victoire pour les associations de défense des droits des homosexuels qui dénoncent des thérapies non-scientifiques dépourvues de fondement scientifique ou médical et susceptibles de conduire les jeunes concernés à la dépression ou au suicide. (Dan Levine, Marine Pennetier pour le service français)

Les Homosexuels exclus du don de sang

Tuesday, January 1st, 2013

ANE.com

La ministre de la santé Marisol Touraine vient de confirmer l’interdiction du don de sang par les homosexuels.

Elle déclare à cet effet : « Je ne peux lever l’interdiction qui existe que si on me donne une garantie absolue que cela n’apportera pas davantage de risques pour ceux qui seront transfusés. Aujourd’hui, je ne peux pas lever cette interdiction ».

Pour rappel, en juin dernier, Marisol Touraine déclarait que le don de sang par les hommes homosexuels ne serait prochainement plus interdit en France. Avec cette confirmation d’interdiction, la situation française restera donc inchangée.

 

Les Homosexuels exclus du don de sang

Pour l’Etablissement français du sang qui organise la collecte, on avance des arguments chiffrés. Explications : pendant les 12 jours qui suivent une infection par le VIH, aucun test ne permet de le détecter, c’est ce qu’on appelle la fenêtre silencieuse. Il faut donc tenter d’écarter du don du sang les personnes qui pourraient avoir été contaminées à leur insu et se trouver dans cette fenêtre silencieuse.

Aussi, ce risque est 200 fois plus élevé parmi les homosexuels masculins que parmi les hétérosexuels, comme l’explique Bruno Spire, le président de l’association, Aides : « Le risque résiduel de transmettre le VIH chez une personne ayant un test négatif, indiquait-il en janvier dernier, reste plus élevé dans la population homosexuelle masculine”. Pour lui, le “don de sang n’est pas fait pour démontrer l’égalité des droits ».

Une interdiction contre-productive !

Selon l’Institut de veille sanitaire, la moitié des 31 donneurs trouvés positifs au VIH entre 2006 et 2008 ont été contaminés par des rapports sexuels entre hommes. Difficile d’estimer dans quelle proportion mais la mesure actuelle d’exclusion permanente est visiblement détournée. La volonté de lutter contre une mesure jugée discriminante pour les homosexuels est l’une des motivations avancées par ces donneurs homos.

En attendant, la décison de Marisol Tournaine commence à alimenter la polémique dans la majorité présidentielle. Dans un communiqué, le député écologiste Serge Coronado et Pierre Serne, membrte d’Europe Ecologie les Verts, réaggissent. “Alors même que le gouvernement avance vers l’égalité des droits avec l’ouverture du mariage pour tous les couples, c’est une véritable discrimination d’Etat que vient d’entériner la ministre de la Santé. Ils rajoutent “Triste jour pour les hommes homosexuels, mais bien pire encore pour les malades…”, peut on lire dans un communiqué de  presse.

Courrier des lecteurs

Sunday, December 16th, 2012

Suite à la réception de plus de 260 messages et lettres, suivant l’annonce de la récompense octroyée par ordre de la Reine Elizabeth II à l’Éditeur de Gay Globe, je souhaite remercier tout le monde, y compris ceux qui souhaitaient exprimer leur opinions politiques quant à notre chef d’État. Vu le volume des communications, je ne pourrai répondre à tout le monde mais chaque message a été lu et considéré. Encore une fois merci pour votre support et l’expression de votre bonheur suite à cette nouvelle.         Roger-Luc Chayer, Éditeur

Je suis une lectrice régulière des pages de Stéphane G. qui vit dans une prison américaine depuis de nombreuses années et avec le temps, je me découvre de plus en plus liée à son sort, je m’inquiète pour lui, je partage ses frustrations quand il en parle et je suis particulièrement touchée par le fait qu’il soit toujours emprisonné alors qu’il aurait dû être libéré selon l’entente antérieure avec l’État. Les jours passent et j’ai hâte d’avoir des nouvelles de cette situation, pouvez-vous nous faire une mise à jour?
Micheline Audet, Montréal

Micheline, nous recevions justement des nouvelles de Stéphane le 4 décembre dernier et voici l’état de la situation: Le procureur de l’État a obtenu un délai additionnel avant de répondre à la requête en libération immédiate afin de lui permettre de vérifier et d’écouter la bande audio de l’audience où l’entente entre l’accusé, l’État et le Juge a été prise. Ceci devrait confirmer que la requête est bien fondée. Toutefois, le procureur pourrait demander un autre délai de 90 jours pour répondre et avec tout ça, Stéphane pourrait ne recevoir une réponse à sa requête que quelques semaines ou quelques jours avant sa date de libération prévue officiellement en janvier 2013. Le système est ainsi fait en Floride, un État où les droits individuels pour les détenus sont très fluides. Nous allons faire d’autres mises à jour lorsque requis…
La Rédaction

Je lis vos articles régulièrement et je remarque que les questions de VIH et de SIDA sont traitées parfois de façon contradictoire. Est-ce qu’il existe un consensus sur les recherches ou est-ce du broche-à-fouin?
Luc Mirovitz, Laval

Luc, vos observations sont exactes et votre question pertinente. Lorsque nous effectuons des recherches sur le fil de presse afin de nous alimenter en dernières recherches publiées, nous remarquons aussi que parfois certains résultats se contredisent. Prenons par exemple la question de la circoncision. Un jour c’est confirmé, le mois d’après c’est contredit.

Le plus simple pour nous, afin de toujours permettre la diffusion d’informations qui peuvent s’avérer nécessaires pour certains, même si elles se contredisent parfois, est de ne pas juger de la qualité des études présentées et de toujours passer ce qui se fait de plus récent. Nous ne sommes pas juges et ne possédons pas les capacités nécessaires afin de trancher des questions soulevées par le VIH/SIDA. Nous pouvons toutefois toujours nous assurer que ces infos circulent car on ne sait jamais, ça peut sauver des vies et ça, c’est notre rôle.
La Rédaction

La peine de mort supprimée de la loi anti-gays en Ouganda
(Nouvelobs)
“Il n’y a pas de peine de mort”, a déclaré David Bahati à l’agence Associated Press. Le député a précisé que la proposition de loi était recentrée sur la protection des enfants de la pornographie gay, l’interdiction du mariage aux couples homosexuels, l’accompagnement des gays ainsi que la sanction de la promotion de la culture gay. Des peines de prison sont prévues. Lorsqu’il a présenté la proposition de loi pour la première fois en 2009, il avait déclaré que les homosexuels menaçaient les valeurs de la famille en Ouganda et que des gays occidentaux dévergondaient des enfants pauvres en leur promettant de l’argent et une vie meilleure. Il a estimé que la loi contre la sodomie héritée de l’époque coloniale ne suffisait pas.

Julien, toi qui préfères les hommes

Sunday, December 16th, 2012

Suite no. 8
Le paysage était magnifique, entouré de montagnes austères. Le ciel bleu avait cette luminosité particulière qu’on ne trouve qu’en haute montagne. Ça sentait bon l’été et le bonheur. Nous étions très gais dans la voiture, les vacances venaient de commencer et tout était prétexte à rire.

Dans l’église, j’ai senti la nervosité de Julien. Tendu, les traits tirés, j’étais sûre que, même si son regard allait vers les mariés, il ne voyait rien, perdu dans ses pensées. À un certain moment, j’ai cru qu’il allait se trouver mal. Tantôt debout, tantôt assis, prenant brusquement sa tête entre ses mains, il donnait l’impression de souffrir. Impossible d’en savoir davantage, Julien ne répondait pas à mes questions. Étonnée, soucieuse, je ne comprenais rien.

« Ça va ?
– Ça va ! »
À la sortie de la cérémonie, j’ai perdu mon fils, dans le joyeux tumulte, entre la pluie de riz, les flashes des photographes et tous ces amis que je retrouvais.`

Un cercle de jeunes est venu entourer les mariés en chantant, Julien était parmi eux, très à l’aise : son malaise avait donc disparu? Nous sommes rentrés tard dans la nuit. La chaleur m’empêchait de dormir. À un certain moment, j’ai cru entendre un bruit dans le couloir, une porte qui claquait.

Julien pleurait sur son lit et son désespoir faisait peine à voir. Je me suis souvenue de son comportement étrange à l’église, j’ai cru y voir un lien : mais lequel ? Intriguée, je me suis assise à coté de lui, en lui entourant affectueusement les épaules de mon bras. Nous sommes restés silencieux pendant un long moment. Julien a fini par se calmer. «Jamais, je ne pourrais jamais …
– Qu’est ce que tu ne pourras jamais, mon chéri?» Pourquoi cette douleur ?

« Jamais je ne pourrais avoir des enfants, une vie comme tout le monde, claire, nette, heureuse. Parfois, quand je suis avec un ami, il y a des regards, des mots qui font mal. Surtout, surtout je voudrais des enfants, moi aussi, j’adore les gosses, tu le sais. Avoir un petit, le conduire dans la vie … Maman, pourquoi je ne suis pas comme les autres ? Pourquoi suis-je comme cela ? La vie est injuste. Quand j’ai vu la mariée à l’église, avec son sourire heureux, j’ai haï son mari, j’en ai été jaloux, j’en voulais à la terre entière et je me disais : «Toi, jamais, jamais, tu ne pourras faire ça!» Et j’ai pensé aux enfants que je ne pourrais pas avoir. J’avais envie de mourir sur le champ. Foudroyé. De toute façon, ma vie ne sert à rien. Je serais toujours montré du doigt, ridiculisé: je suis homosexuel !»

Un long silence.
« Tu sais, parfois je délire. Je me dis que je pourrais faire un enfant à une fille, oui, mais après ? Je ne resterai jamais avec elle, cela n’est vraiment pas possible.

Alors, à quoi servirait-il de faire un petit si je ne peux pas lui assurer une vie de famille, avec un papa et une maman? Je suis un raté, pire, un pédé »

J’ai senti arriver mes larmes : non, il ne fallait pas que Julien me voie ainsi. J’avais peur que ma voix ne me trahisse. Je l’ai serré très fort dans mes bras. Que pouvais-je lui répondre ? Nous sommes restés un long moment silencieux. Julien a poussé un long soupir en murmurant : « Si au moins j’avais un ami, un vrai…»

J’avais envie de crier ma douleur avec lui, car je le sentais si désespéré et si seul devant les problèmes et les complications de la vie. Bien sûr, nous, sa famille, nous sommes là : une affection profonde nous unit mais Julien est à l’âge des projets, à l’âge où la vie s’ouvre grand devant soi, où tous les espoirs sont permis, à l’âge où l’on cherche l’autre, pour faire un long bout de chemin ensemble.

« Maman, a dit doucement Julien, je me sens aussi mal moralement qu’il y a deux ans : déchiré, vide. A l’époque je ne pouvais pas t’en parler mais maintenant je peux te raconter que j’étais tombé amoureux fou d’un garçon qui me paraissait être le compagnon idéal. Beau, cultivé, intéressant, heureux de vivre. Tu connais ce sentiment de plénitude, de bonheur ? Plus rien ne pouvait m’arriver. Je l’aimais. Cela a duré dix mois.»
– Dix mois ? »
– Il m’a quitté. Je suis tombé en enfer. Tout s’est écroulé autour de moi, plus rien n’avait de sens, de valeur. J’étais anéanti et je ne pouvais pas t’en parler. Depuis, je suis incapable d’aimer. J’ai parfois des coups de foudre qui durent quelques jours, quelques semaines, mais cela passe comme c’est venu et je ne sais que faire souffrir l’autre. En même temps j’espère, tu comprends ? Crois-tu que je pourrai à nouveau aimer quelqu’un ? Le temps passe et je ne fais rien de bon. Que vais-je devenir ? »

Nous étions assis sur son lit, il avait la tête sur mon épaule, je lui caressais doucement les cheveux; Le temps passait, la nuit était bien entamée, la fête avait duré longtemps. Peu à peu Julien s’est calmé, il a fini par s’assoupir. Je l’ai laissé tout à fait endormi, après avoir bordé son lit comme je le faisais lorsqu’il était petit.

J’étais épuisée, moi aussi, mais malgré ma fatigue j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir. Enveloppée dans une immense tristesse, je me posais la même question que Julien : « Homosexuel…Mais pourquoi?»

Le lendemain, j’ai raconté à mon mari le triste récit de Julien et son désespoir de la nuit. J’étais encore bouleversée par toutes ces confidences et j’avais besoin de son réconfort. Je ne pouvais plus porter ce lourd fardeau toute seule. Ce n’était pas possible, pensais-je, que Julien traverse sa vie en souffrant ainsi.

Il n’y avait que mon mari qui pouvait m’aider, Julien était son enfant aussi, il ne pouvait pas rester insensible à sa peine.

Nous n’avions jamais eu de sujets tabous, cette situation était bloquée depuis trop longtemps, il fallait qu’on se retrouve et qu’on partage nos peines et nos espoirs.

Après le récit des événements de la nuit, mon mari m’a regardée avec tristesse et a seulement dit :
« Pauvre gosse ! »
Cela m’a donné du courage: ainsi, il ne fuyait plus le dialogue, un petit contact était en train de s’établir ! Il y a eu un long moment de silence : nous étions de nouveau très proches, et j’étais bien. Mon mari a posé sa main sur la mienne, en me regardant avec beaucoup d’affection et m’a dit: «L’idée de l’homosexualité de Julien ne m’a plus quitté depuis ce triste jour de l’aveu. En tant que médecin, j’ai peut-être su tout de suite, et mieux que quiconque, ce que cela signifiait.»

Je n’osais pas rompre le silence qui s’ensuivit. Au bout d’un long moment, mon mari continua: «Il n’y a rien à faire, il faut l’accepter, simplement. Et c’est bien là où le bât blesse. On ne sait pas encore vraiment pourquoi un enfant peut avoir de tels penchants. À l’heure actuelle, on ne peut qu’avancer des hypothèses.»

« Tu sais, on parle beaucoup de la crise œdipienne, quand l’enfant, vers cinq-six ans, est amoureux de sa mère, jaloux de son père qu’il considère comme un rival ! On dit que si l’enfant n’arrive pas à dépasser ce problème, à accepter le père, puis à s’identifier à lui, il peut en résulter des troubles du comportement, l’homosexualité dans certains cas. Maintenant, pourquoi l’enfant n’arrive-t-il pas à surmonter cette crise ? Les psychologues avancent diverses raisons : traumatisme important dans l’enfance, mère trop possessive, ou qui a transféré sur son fils un amour qu’elle ne trouvait plus chez son mari, père absent, inexistant, trop autoritaire, ou présentant des défauts tels qu’il ne peut servir de modèle.

« Tout cela est à prendre avec un certain recul, ce ne sont que des hypothèses malgré tout.»

Suite de cette
publication dans notre édition numéro 88
Pour lire le livre  gratuitement dans sa version intégrale et le tome II – À Dieu Julien,
rendez-vous au
www.gayglobe.us/julien/

Vaccin révolutionnaire En panne de financement…

Sunday, December 16th, 2012

Morgane Bomsel, une chercheuse française, est tout près d’un vaccin. Mais, faute d’argent, la découverte pourrait voir le jour à l’étranger.

Encore une fois dans le domaine du sida, la France est en avance. L’équipe du Dr Morgane Bomsel, directrice de recherche au CNRS et patronne de sa propre équipe au sein de l’institut Cochin à Paris, est sur la piste d’un vaccin contre le sida en utilisant une toute nouvelle méthode de vaccination. Les premiers résultats, chez la femelle singe et chez la femme, semblent très encourageants. Pourtant, faute de moyens, la suite de l’aventure pourrait bien se passer à l’étranger.

Tout commence au début des années 2000 : le professeur Mario Clerici, de l’université de Milan, publie une étude constatant que 1 % de la population mondiale ne peut être infectée par le virus du sida. Il découvre que cette protection naturelle réside dans la présence d’anticorps dans les sécrétions muqueuses sexuelles. Ceux-ci sont émis dès que le virus se présente lors d’un rapport sexuel.

Le Dr Bomsel, qui étudie les muqueuses depuis 25 ans, a une lumineuse idée : imiter la nature et bloquer le virus dès qu’il entre en contact avec les muqueuses sexuelles, la première porte d’entrée. En septembre 2003, à New York, elle rencontre Christian Rochet, qui vient de reprendre une société de biotechnologie suisse en liquidation, Mymetics, spécialisée dans l’élaboration de vaccins, et décide de s’associer avec lui.

Le Dr Bomsel propose alors à la société de Christian Rochet de créer un vaccin induisant des anticorps dits “muqueux” (par opposition aux anticorps libérés dans le sang), qui empêchent le virus de pénétrer dans les muqueuses sexuelles. Du coup, ces premières barrières n’abritent plus de réservoirs de virus, ces derniers ne peuvent plus investir les vaisseaux capillaires sanguins et, par conséquent, se répandre dans tout le corps. Il s’agit d’une révolution dans l’approche vaccinale, car tous les vaccins actuellement en vente induisent la formation d’anticorps dans le sang.

Or cette méthode ne fonctionne pas avec le sida. Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois qu’il se multiplie, il change d’apparence, rendant inefficaces les dizaines de vaccins basés sur cette approche classique, notamment celui de Merck, testé sur 3 000 volontaires en 2008, dont les essais cliniques ont même été arrêtés en cours de route. Seul le vaccin de Sanofi-Pasteur, testé à grande échelle en Thaïlande sur 16 000 personnes, présente un résultat positif à 32 %. Insuffisant, mais compte tenu des échecs essuyés depuis 30 ans, la communauté scientifique l’a qualifié de “lumière au bout du tunnel”. En 2008, Rochet récolte plus de 45 millions d’Euros qui permettent à la chercheuse d’obtenir une première preuve de l’efficacité sur des singes femelles : 100% des animaux testés sont protégés au niveau vaginal. Une première étude sur des femmes montre que le vaccin provoque l’apparition d’anticorps dans les muqueuses, qui bloquent le virus sans produire d’effets secondaires.

Les résultats sont très encourageants puisque les huit échantillons de muqueuses testées ex vivo sont tous résistants au virus. “C’est la première fois au monde que nous réussissons à offrir une protection totale contre le virus du sida, grâce à une approche vaccinale particulièrement innovante…

Il faut valider à grande échelle ces premiers résultats, mais pour cela, nous avons besoin de financements !” explique le Dr Morgane Bomsel. Et c’est bien là le problème.

Christian Rochet, qui poursuit son rêve de vaccin sida, a déjà levé auprès d’investisseurs privés suisses plus de 60 millions d’Euros pour développer cette nouvelle approche vaccinale, et toujours rien du côté français… “Je vais poursuivre, à l’étranger, la recherche de fonds, partout où je trouverai des investisseurs à la fois intuitifs et humanistes. Un tel projet ne peut s’arrêter !” rage Christian Rochet. Et tant pis pour la France ?

Lady Gaga continue son combat en faveur du droit des gays en Russie

Sunday, December 16th, 2012

Déjà distinguée en Australie pour son engagement en faveur du droit des gays, Lady Gaga poursuit son combat en Russie. De passage à Saint-Petersbourg, elle a remercié le Premier ministre Dimitri Medvedev de s’être opposé à une loi qui veut pénaliser le fait de donner des informations à la jeunesse sur l’homosexualité. Une démarche que certains parlementaires conservateurs interprètent comme une apologie de l’homosexualité auprès des mineurs.

«Je remercie Dimitri Medvedev de ne pas avoir défendu la loi de propagande de son parti anti-gay», a déclaré Lady Gaga. Et la nouvelle reine de la pop d’ajouter: «Merci Premier ministre Medvedev de vous être opposé à la loi de propagande de votre parti et de soutenir plutôt mes fans russes et mon spectacle».

Ce n’est pas la première fois que Lady Gaga se sert de son statut d’icône pop pour faire entendre sa voix. Aux Etats-Unis, elle avait milité pour l’abolition de la loi interdisant aux soldats US d’afficher ouvertement leur homosexualité.

Le Cor Qu’il soit français ou anglais, est le maître des émotions…

Sunday, December 16th, 2012

Les québécois font souvent l’erreur de parler du cor comme d’un “cor français” et même si elle est répandue, l’expression est non seulement fausse, elle n’existe pas du tout et consiste en la traduction de la version anglaise “french horn”. En fait, le cor n’est français qu’en anglais, rigolo n’est-ce pas?

Cet instrument de musique d’une très grande rareté est de la famille des cuivres et bat à lui seul quelques records. Par exemple, lorsqu’il est entièrement déroulé, il devient l’instrument le plus long de l’orchestre et que pour en jouer et produire un son dans le registre aigu, le corniste doit produire la plus haute pression d’air des instruments d’orchestre.

Malgré son apparence massive et majestueuse dans sa complexité, le cor, lorsqu’il est bien joué, est un instrument qui surprend par sa douceur et sa fluidité. Les gens qui entendent pour la première fois le son du cor sont toujours surpris par sa délicatesse, contrairement aux autres instruments de la famille des cuivres qui sont plus métalliques et spectaculaires à l’oreille.

D’après Wikipédia, le cor est un instrument qui a beaucoup évolué au cours des siècles. Les dénominations de cor de chasse, cor à pistons, cor d’harmonie, cor naturel, cor simple (parfois improprement utilisées) désignent un même instrument, le cor, à divers degrés d’élaboration, à divers lieux et à diverses époques, où son emploi pouvait différer de celui que nous connaissons aujourd’hui.

Le cor moderne ou cor d’harmonie est présent dans les orchestres symphoniques, dans de nombreux ensembles de musique de chambre et dans les orchestres d’harmonie ; il est par ailleurs souvent sollicité dans les musiques de films de toutes sortes, pour les dessins animés et les bruitages. Il est utilisé plus rarement dans le jazz.

Celle très facilement reconnaissable à son vibrato (variations périodiques de la hauteur du son maîtrisée par l’instrumentiste). Elle fut représentée en France par Georges Barboteu et au Canada par Roger-Luc Chayer, par exemple (Oui c’est bien moi). Les écoles française et russe furent particulièrement spécialisées dans le vibrato. Celle plus anglo-saxonne par des notes tenues sans vibrato.

Aujourd’hui, la manière « anglo-saxonne » est utilisée par la majorité des cornistes professionnels. Cependant, le style français avec vibrato est encore utilisé par des cornistes comme Peter Damm, Francis Orval, James Sommerville et Roger-Luc Chayer (C’est Wiki qui le dit!) Pour avoir une démonstration de la sonorité du cor lyrique, c’est-à-dire utilisant la technique française et russe du vibrato, rendez-vous à http://www.cdbaby.com/cd/disquesatempo pour entendre de courts extraits gratuits et si vous tombez en amour avec les oeuvres ou le corniste (moi), ce CD est actuellement en vente comme indiqué à la page de droite de cet article au tarif très bas de 9,99$.

Et le cor anglais avec ça?
Le cor anglais quant à lui n’a strictement rien à voir avec le cor, il n’est pas de la même famille instrumentale et ne partage le nom que de façon fortuite.

Le cor anglais, gros cousin du hautbois, aussi connu sous le nom de hautbois d’amour, est un instrument d’orchestre symphonique utilisé afin d’augmenter un passage dramatique ou sombre d’une oeuvre.

Doté d’une magnifique sonorité reconnaissable dès les premières notes, le hautbois d’amour a été très utilisé dans le répertoire de Tchaïkovski qui savait exploiter le son unique de l’instrument pour ses ballets.

Que l’on parle de cor de chasse, d’harmonie, naturel, de saxe ou symphonique, le cor est un instrument qui permet une formidable dramatisation d’une ambiance musicale et lorsqu’il est joué en solo, peut devenir une douce voix chaude et réconfortante au oreilles des amateurs.

Brèves internationales Sur le VIH/SIDA

Sunday, December 16th, 2012

SIDA : un gel microbicide pour bloquer l’infection par le VIH

Des chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud et du CNRS ont réussi à mettre au point un gel microbicide capable de bloquer l’infection par le virus du sida.

Depuis plusieurs années déjà, les scientifiques travaillent à l’élaboration d’un procédé permettant de réduire le risque de transmission du virus du sida. L’application d’un gel microbicide a ainsi fait son chemin et semble aujourd’hui aboutir. En effet, des chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud et du CNRS ont réussi à mettre au point un gel composé de peptides qui trompent le virus en imitant le récepteur (CD4) qu’il vise à la surface de ses cellules cibles.

D’après les scientifiques, les miniprotéines utilisées permettraient d’améliorer l’efficacité des gels microbicides en bloquant l’entrée du virus dans les lymphocytes T (cellules du système immunitaire) grâce à cette supercherie qui détourne le micro-organisme de ses véritables cibles.

Ces peptides miniCD4s ont ainsi pu neutraliser la transmission du virus lors de tests cellulaires in vitro. Testé sur des primates par les chercheurs, le gel composé de 0,3% de miniCD4s a permis de protéger 5 femelles macaques sur 6 de l’infection alors qu’une forte dose de virus (10 fois la dose nécessaire pour provoquer l’infection dans 50% des cas) leur avait été administrée.

Aucune trace de virus n’a été retrouvée chez ces dernières et la protection a été confirmée par une absence totale de séroconversion (les animaux ne sont ni séropositifs, ni malades), rapporte un communiqué du CNRS. Ainsi, ces travaux, publiés dans le journal Plos Pathogens du 6 décembre, montrent que les peptides miniCD4s en gel peuvent constituer une alternative intéressante pour protéger efficacement l’organisme contre l’infection par le virus du SIDA lors de rapports sexuels. Un espoir qui pourrait permettre de faire baisser encore davantage le nombre de nouvelles infections.

Des imams portent le combat contre le sida dans les mosquées au Pakistan

Au Pakistan des imams mènent de front la guerre contre le sida en sensibilisant les fidèles et en les invitant à prendre soin des personnes atteintes par ce virus encore considéré comme un “péché mortel” dans cette société conservatrice.

Abdul Khaliq Faridi faisait partie il y a deux ans seulement de la majorité de ses concitoyens méprisant les quelque 100.000 personnes ayant contracté le sida dans son pays. Mais aujourd’hui, il fait des sermons à la mosquée Jamia Sattaria de Karachi pour éduquer les fidèles à propos de ce virus.

Les centaines de fidèles à sa mosquée, le millier d’étudiants à sa madrasa (école coranique) forment désormais un public réceptif. “Au début les fidèles étaient gênés, voire offensés, mais aujourd’hui ils écoutent attentivement. Ils ont commencé à comprendre que le sida est une maladie et non un péché”, ajoute-t-il.

VIH/sida : le cancer comme première cause de mortalité

On ne meurt plus du sida. Tel est le message que les associations ont tenté de faire passer à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, qui a eu lieu samedi dernier. Les dernières études épidémiologiques publiées par l’institut de veille sanitaire pourraient leur donner raison. En effet, en 2010, la première cause de décès des patients infectés par le VIH en France est le cancer.

Par ailleurs, en raison d’une meilleure qualité de vie, d’une meilleure prise en charge et d’une espérance de vie proche de celle des séronégatifs, les personnes infectées par le VIH décèdent de pathologies communes, telles que les maladies cardiovasculaires. En conclusion de leur étude, les chercheurs de l’Inserm estiment que le monde médical doit s’adapter à cette évolution positive de la prise en charge. Il est donc nécessaire de mettre en place des consultations pluridisciplinaires et ne plus tout axer sur le VIH…

Karl Hardy L’animateur de l’Instant Gagnant n’est pas content!

Sunday, December 16th, 2012

Gay Globe Magazine avait annoncé en novembre dernier qu’une entente était intervenue avec Karl Hardy, l’animateur québécois de l’Instant Gagnant, une émission publicitaire de nuit diffusée de 23h30 à 6h toutes les nuits sur les ondes de V, afin qu’il nous accorde une entrevue sur son émancipation comme homosexuel à la télévision québécoise, avec couverture du magazine en plus…

Mais voilà, Monsieur Hardy a commencé à être nerveux et s’est demandé si notre entrevue allait plutôt porter sur les dessous de son émission, très controversée et à la limite de certaines lois québécoises. Gay Globe a tenté de le rassurer en confirmant à l’intéressé que le but de l’article était de comprendre et d’expliquer aux lecteurs les origines de sa capacité à s’exprimer et à fonctionner à la TV en direct comme gai à 100%, s’adressant aux auditeurs sans se soucier de leurs réactions et, il faut le dire, en donnant un exemple positif d’ouverture et de tolérance non négligeables, même si le format dans lequel il fonctionnait n’était pas parfait. Après avoir annulé son entrevue avec nous, particulièrement suite à la publication de deux messages sur notre page Facebook où nous questionnions la légalité de l’émission et la piètre qualité du français utilisé par un des co-animateurs, sans jamais avoir critiqué le travail de Karl Hardy il faut le dire, et après quelques négociations assez intenses et l’expression de sa part de craintes parfois exagérées et, alors qu’il tentait de restreindre notre liberté rédactionnelle en nous imposant un traitement du dossier selon SA vision, nous avons décidé de nous retirer du projet et de ne pas donner suite à cette entrevue. Nous tenons toutefois à rendre hommage quand même à Karl Hardy pour avoir été capable d’imposer 100% de son orientation sexuelle à un public de nuit à V. En cela, il a droit à tout notre respect.

Nouvelles brèves Internationales

Sunday, December 16th, 2012

John Travolta et les rumeurs d’homosexualité : L’acteur est poursuivi en justice

Les ennuis ne sont pas terminés pour John Travolta. L’acteur américain de 58 ans est poursuivi par son ancien pilote Doug Gotterba, en réaction aux menaces de la star. Gotterba, en effet, avait déclaré avoir eu des relations homosexuelles avec lui alors qu’il était son pilote privé. Le camp Travolta a immédiatement réagi, le menaçant de poursuites et lui rappelant qu’il avait signé un accord de confidentialité l’empêchant de parler de son ancien employeur aux médias.

Face à cette situation, Doug Gotterba a donc de son côté entrepris des poursuites judiciaires, affirmant qu’il n’avait jamais signé un tel contrat. Il estime être totalement en droit de parler de John Travolta sans avoir à craindre de quelconques réprimandes. Selon TMZ.com, Gotterba aurait reçu une lettre de menaces de l’avocat du héros de Grease, Marty Singer, mais il insiste sur l’absence de clause de confidentialité dans son contrat.

C’est à travers le tabloïd The National Enquirer que David Gotterba a déclaré avoir eu une romance de six ans avec John Travolta durant les années 1980 et il n’a pas été avare de détails, clamant que l’acteur avait un grand appétit sexuel et qu’il avait encore admis, peu après son mariage avec Kelly Preston en 1991, qu’il préférait les hommes. Une ancienne secrétaire de Travolta avait également appuyé les rumeurs sur une prétendue homosexualité de son ancien patron, choisissant également le peu recommandable National Enquirer pour s’exprimer. Ces rumeurs ont démarré quand la star américaine a été accusée d’avoir fait des avances sexuelles par des masseurs, l’un d’entre eux s’étant néanmoins rétracté depuis. Mari de Kelly Preston et père d’Ella, de Benjamin et du regretté Jett, John Travolta, aidé de son armée d’avocats, va devoir redoubler d’efforts pour faire taire le bruit de son homosexualité présumée.

Une “mosquée” ouverte aux homosexuels près de Paris
(Le Monde)

Dans la maison d’un moine bouddhiste d’un quartier cossu d’une banlieue de l’est parisien se tenait, vendredi 30 novembre, la première prière pour des homosexuels musulmans. La salle de dix mètres carrés dans laquelle Ludovic-Mohamed Zahed, porteur de ce projet, s’installe et deviendra la première mosquée ultra-progressiste d’Europe, un espace à la fois “gay-friendly” et féministe, où seront accueillis homosexuels, transgenres et transsexuels, et où les femmes seront encouragées à mener la prière.

Ce Franco-Algérien de 35 ans attend vingt musulmans. Mais le nombre de fidèles de cette mosquée atypique pourrait vite grimper, estime ce doctorant en anthropologie et psychologie. Son association, Homosexuels musulmans de France, aujourd’hui forte de 325 membres, a été créée en 2010 avec un petit groupe de six personnes, se souvient-il.

Le moine bouddhiste zen Federico Joko Procopio, homosexuel et militant des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, lui prête une pièce de son dojo par solidarité.

Rejet d’une plainte contre Madonna
(Le Figaro)

Un tribunal russe a débouté aujourd’hui des militants ultra-nationalistes d’une plainte contre la star américaine Madonna pour son soutien aux homosexuels pendant un concert à Saint-Pétersbourg (nord-ouest). “Le tribunal du district Moskovski a rejeté la plainte contre la chanteuse Madonna”, a déclaré le juge Vitali Barkovski. La plainte émanait de militants de groupes ultra-nationalistes peu connus comme la Nouvelle Grande Russie et le Syndicat des citoyens russes, offensés par les propos de la chanteuse qui a plaidé en faveur de la cause homosexuelle pendant un concert dans cette ville le 9 août.

Ils réclamaient 333 millions de roubles (8,5 millions d’Euros) de dommages et intérêts à la star américaine. Le tribunal a ordonné aux plaignants de rembourser aux défendeurs les frais de justice occasionnés par cette affaire. “Nous allons faire appel de ce jugement”, a déclaré la porte-parole du Syndicat des citoyens russes, Daria Dedova, jugeant que le tribunal avait pris cette décision car c’était la plus “simple, compte-tenu qu’il s’agissait de Madonna”.

Découverte étonnante sur le virus du Sida

Sunday, December 16th, 2012

Santelog.com rapporte que des chercheurs ont réussi à décrypter le processus de déclenchement et de développement du virus du SIDA.  Utilisant des principes de simulation moléculaire, les chercheurs ont reconstitué les étapes de la maturation des virions, des particules virales, qui passent subitement de l’inertie complète à un mode infectieux radical. Le virus peut ensuite se répliquer à sa guise. La protéine qui déclenche toute l’opération se nomme « protéase du VIH », et elle agirait comme des ciseaux, découpant toute la chaîne des protéines qui forment le VIH, les rendant « libres » et individuelles. Celles-ci sont ensuite à même de devenir des bases pour de nouvelles particules virales. Il s’agit d’une découverte étonnante, car jamais on n’avait aussi bien compris le fonctionnement et le développement du VIH, concèdent les experts.

JQ1 Un traitement complémentaire pour guérir du SIDA?

Sunday, December 16th, 2012

La molécule JQ1 pourrait être un véritable trésor. Alors qu’on l’imaginait bien en contraceptif masculin, elle aurait aussi des propriétés anticancéreuses et pourrait, à l’avenir, se retrouver dans les thérapies contre le Sida. Si elle ne détruit pas le VIH, elle le ferait sortir de sa latence, permettant aux antirétroviraux de terminer le travail. En cette 25e édition de la Journée mondiale du Sida, l’optimisme est plutôt de rigueur. Les décès dus à cette infection sont en baisse sur les 5 dernières années et on annonçait en juillet dernier une nouvelle plus qu’encourageante : deux nouveaux patients auraient peut-être été guéris.

Malheureusement, même si l’avenir venait à confirmer l’information, leur traitement, très particulier, ne pourra être réalisé à grande échelle, laissant 25 millions de personnes séropositives à travers le monde. Cependant, en considérant en plus Timothy Brown, le seul cas avéré de rémission du Sida, la recherche scientifique montre que ses efforts ne sont pas loin de payer. Aujourd’hui, cette maladie reste incurable, mais les thérapies à base d’antirétroviraux sont si puissantes que le VIH n’est plus détecté dans le sang des patients. Cela ne suffit pas pour parler de guérison car à l’arrêt des traitements, l’infection reprend en quelques semaines.

Si le virus du Sida ne se montre pas, c’est qu’il se trouve dans certaines cellules à l’état latent. Devenant alors inaccessible aux trithérapies, le VIH n’affecte pas le système immunitaire mais se tient prêt à saisir la moindre brèche pour s’exprimer pleinement. Ainsi, les scientifiques tentent de développer un traitement qui fera sortir le rétrovirus de sa torpeur, de manière à le mettre à portée de tir des antirétroviraux. Plusieurs candidats sont sur la liste, et un petit nouveau les rejoint : JQ1. Cette molécule, développée actuellement pour en faire un contraceptif masculin, aurait de nombreuses autres vertus. Si deux études récentes montrent son potentiel dans la lutte contre la leucémie, des chercheurs du Boston University Medical Campus (États-Unis) voient en lui une nouvelle arme contre le Sida. Mais aussi contre des maladies inflammatoires…

Ce travail a été mené sur des modèles cellulaires de lymphocytes T et de monocytes avec VIH latent, en plus des cellules récupérées chez trois patients sous traitement antirétroviral et chez qui le virus est indétectable. Une fois ces cellules mises en culture, la molécule JQ1 a été ajoutée à des concentrations physiologiques. Si elle a limité la multiplication de ces globules blancs, elle a aussi réactivé le VIH latent dans certaines de ces lignées.

En plus de son action sur le virus du Sida, le composé régule aussi l’expression de nombreux gènes et en inhibe certains impliqués dans des processus inflammatoires, montrant là l’étendue de son pouvoir pharmaceutique. Mais c’est bel et bien le potentiel de JQ1 contre le rétrovirus qui focalise l’attention des chercheurs. S’il peut réveiller le VIH, reste à savoir si une combinaison avec un antirétroviral permettra de terminer le travail et de soigner complètement le patient.

Roger-Luc Chayer Médaillé du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II

Sunday, December 16th, 2012

Ben oui, je me suis auto-titré, conflit d’intérêt? Absolument, 100%, mais je ne pouvais pas résister car j’ai décidé de partager cette nouvelle en utilisant le “Je”, plus intime, plus respectueux aussi de mes lecteurs.

Pour le faire le mieux du monde, et pour répondre aux questions que tout le monde se pose sur ce type de récompense, j’ai décidé de vous relater de façon très détaillée les dessous de toute cette aventure honorifique qui, disons-le, est une première pour un média gai et pour un journaliste d’investigation qui oeuvre au sein de ce type de média.

Tout a commencé par un appel téléphonique du bureau du Lieutenant Gouverneur du Québec, un mardi après-midi, informant mon adjoint Michel Cloutier qu’une distinction honorifique allait m’être attribuée et qu’on cherchait à communiquer avec moi. Mon adjoint a donc donné mon numéro personnel et quelques minutes plus tard, je recevais le fameux appel qui m’informait de l’attribution de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II et qui m’invitait à recevoir cette médaille lors d’une cérémonie publique en présence du Lieutenant Gouverneur du Québec, devant se tenir le 11 novembre 2012, le Jour du Souvenir.

Surpris et en même temps très touché par l’ampleur de cette nouvelle, j’ai évidemment confirmé ma présence à cette soirée et douze personnes ont aussi été invitées, représentant diverses sphères de ma vie. Il y avait mes cousins Mimi, Jacques, Isabelle, Ti-bas et Nico, mes voisins Clément, Chantal, Martin, Me Claude Chamberland, Liette mon amie de longue date, l’artiste Toyo et la chanteuse Ziibel. Une magnifique brochette d’amis quoi!

Selon le secrétaire du Lieutenant Gouverneur, un comité de 5 personnes a été formé afin de sélectionner et de recommander des récipiendaires et dans mon cas, cette analyse se serait faite sur une période de quatre mois.

“La crème de la crème” a été retenue et c’est sur recommandation du comité que les personnes sont sélectionnées pour être récompensées par la Reine Elizabeth II, le chef d’État du Canada mais du Québec aussi ne l’oublions pas!

Je me suis donc présenté comme prévu à la cérémonie, avec mes invités et on m’a tout de suite assigné un lieu de préparation au protocole, mes invités étant dirigés vers l’auditorium.

Lors de ce temps de préparation, de nombreux représentants des militaires et le secrétaire du Lieutenant Gouverneur nous ont expliqué les raisons de notre récompense, comment nous adresser au Lieutenant Gouverneur sur scène, comment nous présenter et bouger devant le public. On nous a assisté dans les préparatifs et hop, une fois triés, nous pouvions marcher en ligne jusqu’à nos places assignées en attendant qu’on nous récompense.

J’ai alors réalisé que cette cérémonie était principalement orientée vers des militaires courageux et volontaires, seuls quelques civils comme moi étaient invités et présents. Je me suis senti pendant un moment très privilégié d’être aussi bien entouré.        (Suite page 8)

Une fois assis, le Lieutenant Gouverneur a fait son entrée, escorté de nombreux militaires, officiers, officiels et avec une musique solennelle. Sans perdre de temps, on est venu me chercher à ma place, avec quelques autres récipiendaires, pour nous faire entrer en coulisse et nous assigner un aide de camp qui devait veiller à nous escorter et nous assister lors de notre présence sur scène.

Au moment où j’entre en coulisse, qui vois-je? Mon ami et ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes du chapitre de Montréal, Robert Franck, en uniforme, qui agit comme aide de camp et… qui n’a pas de récipiendaire assigné à lui. Miracle me dis-je au même moment où Robert me dit, “tiens je vais être ton aide de camp”. C’est donc escorté de mon Président des journalistes que je suis allé chercher ma médaille, à titre de journaliste. Quel heureux hasard et surtout quel soulagement pour moi d’être escorté par un homme aussi brillant et rassurant.

À quelques secondes de mon tour, tout juste derrière le rideau de la scène et prêt à faire mon entrée, je me suis souvenu des raisons pour lesquelles j’étais là et des sacrifices faits au fil des années pour garder une droiture fondamentalement importante pour moi autant à titre de musicien classique, de chef d’orchestre symphonique, de représentant du Canada en France pendant de nombreuses années ou comme journaliste, éditeur autant pour la presse nationale, la télévision que pour les médias de la communauté gaie.

Et au moment où l’officier présentateur à prononcé mon nom, j’étais convaincu d’avoir réussi mon pari personnel et professionnel, malgré une enfance extrêmement difficile et une adolescence souvent dans la souffrance et la tristesse; Rien ne destine qui que ce soit à l’échec et c’est dans sa tête et son coeur que reposent les bases d’une réussite future. J’ai redressé le dos, levé la tête, je me suis souvenu de qui j’étais et je suis entré sur scène en me disant fièrement: “ C’est ton heure Roger, n’oublie pas ceux qui ont fait de toi ce que tu es…” Et j’ai écouté, savouré et baissé la tête devant le récit de mes propres exploits!

“Monsieur Roger-Luc Chayer, innovateur et bâtisseur dans sa carrière d’éditeur et de journaliste de presse et de télévision, il s’est illustré en musique classique au Canada et à l’étranger, il n’avait alors que 22 ans, le plus jeune chef d’orchestre du Canada.”

Et l’officier demande alors au Lieutenant Gouverneur de me remettre la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II pour l’ensemble de ma carrière de journaliste et celle de musicien classique.

Un honneur qui fait du bien et qui vient susciter le sentiment du devoir accompli. Photo officielle, je serre la main du représentant de la Reine au Québec et s’ensuivent, plus tard, les hymnes du Canada et de la Reine, une sortie de salle très officielle avec escorte militaire et rencontre avec mes invités et membres du public pour laisser retomber un peu les émotions que font surgir vous vous en douterez, de nombreuses images du passé.

Avec cette médaille Royale vient un certificat signé du Gouverneur Général du Canada (le représentant de la Reine pour le pays tout entier) qui mentionne: “Par ordre de Sa Majesté la Reine, la médaille … vous est présentée en commémoration du 60ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté au trône et en reconnaissance de votre contribution au service du Canada”. Vous êtes la toute bienvenue Votre Majesté!

Tout au long de cette aventure, on m’a souvent demandé si mes opinions politiques avaient été considérées pour l’attribution d’un tel honneur. La réponse est non. Jamais avant ni pendant les procédures ou la cérémonie la question politique ne s’est posés est c’est bien ainsi. La médaille récompense les décisions et les actes posée jusqu’à 60 ans dans le passé, un point c’est tout.

Cette cérémonie a été filmée et est diffusée actuellement sur GGTV au http://www.gayglobe.us/ceremonie111112.html

L’Associated Press n’utilisera plus le terme «homophobe»

Sunday, December 16th, 2012

L’agence Associated Press a décidé de ne plus utiliser le terme «homophobie» (ainsi que les mots «islamophobie» ou «nettoyage ethnique»). AP les a enlevé de son «Style Book», un guide de style d’écriture de référence pour les médias, ce qui veut dire que d’autres médias pour- raient décider de faire de même. Le Style Book expli- que que «-phobie» étant «une peur irrationnelle, incontrô- lable, souvent une forme de maladie mentale», le terme ne devrait pas être utilisé dans «des contextes politi- ques ou sociaux», rapporte Politico. Le psychologue à l’origine du terme «homo- phobie», George Weinberg, n’est pas d’accord avec cette décision. Quand il a trouvé ce mot, en 1972, «ça a fait une énorme différence pour les conseils municipaux et les autres personnes à qui je parlais», explique-t-il.

Éditorial: Une médaille Royale pour un service historique

Sunday, December 16th, 2012

Il n’est absolument pas fréquent que des journalistes d’investigation au Canada soient récompensés ou honorés par les autorités et cela est principalement dû au fait qu’ils oeuvrent souvent dans l’ombre et qu’ils traitent de sujets très complexes, soulevant l’indignation d’une partie de la population et il faut l’admettre, il ne se font pas souvent des amis, c’est la nature même de la fonction…

Or, en novembre dernier, j’ai été infor- mé qu’une distinction honorifique allait m’être octroyée par la Reine Elizabeth II et cela, pour l’ensemble de ma carrière dans deux domaines distincts.

Inutile de vous dire que l’importance de cette médaille est d’autant plus significa- tive qu’elle créée une première au Canada et comme un tel événement est très rare dans notre communauté, j’ai décidé de vous offrir un texte complet sur les des- sous de cette récompense, ce qu’elle signi- fie, comment se passe la cérémonie d’attri- bution bref, tout ce qu’on a toujours voulu savoir sur le sujet sans jamais en avoir le récit. À lire plus loin dans ces pages…

Certaines réactions de personnes ouverte- ment souverainistes me sont parvenues par courriel, en fait deux et elles semblaient cho- quées par le symbole représenté par cette mé- daille, me traitant de colonisé et de quelques propos que l’on ne peut trouver qu’à marée basse (j’emprunte cette expression de mon ami marseillais Gilles).

Le fait qu’un chef d’État reconnaisse un travail et le récompense n’est aucunement conditionné par quelque attente que ce soit il faut le spécifier. Être récompensé pour l’ensemble de sa carrière n’a rien de politi- que. J’ai répondu à mes deux drama-queens que j’aurais aussi accepté une telle médaille qu’elle vienne du Président de la République Française, du Président du Conseil Italien ou du Premier ministre de la planète Mars pour autant qu’elle récompense des accomplisse- ments et rien d’autre. Bonne lecture!

Cartouche Magazine Gay Globe 87

Sunday, December 16th, 2012

GAYGLOBE Édition #87 GRATUIT

CP 172 Rosemont Montréal, Qc H1X 3B7 Téléphone et Fax 514-728-6436 Courriel [email protected] Web: www.gglobetv.com Éditeur Roger-Luc Chayer Conseillers spéciaux et

journalistes

Roger-Luc Chayer

Jean-Marie Pottier Lionel Corlay (photographe) Claude Lussier (Finances) Gilles Schaufelberger (Révision et correction) Michel Cloutier (Relations publiques) Coucerture par Tumblr.com/ Connor Hill photographié par Leo Corredor

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Pierre-André Vaillancourt en faillite!

Tuesday, November 27th, 2012

Détails à suivre.

«L’infection HIV est comparable aux autres maladies chroniques»

Monday, November 26th, 2012

Lematin.ch

La Journée mondiale de lutte contre le sida approche à grands pas. Environ 34 millions de personnes dans le monde, dont 97 % sont dans les pays en développement, sont actuellement infectées avec le virus du sida. Mais l’optimisme prévaut chez les chercheurs quant à l’éradication de la maladie. Le point sur la recherche avec le Pr. Giuseppe Pantaleo, chef du service d’immunologie et d’allergie au CHUV*, à Lausanne.

Le Matin: – Où en est la recherche sur la sida?

Giuseppe Pantaleo: La recherche sur le sida vit un moment très positif. La Pr. Françoise Barré-Sinoussi (ndrl: chercheuse française de renommée mondiale qui a reçu le prix Nobel de médecine en 2008 pour avoir découvert en 1983 le virus de l’immunodéficience humaine (HIV) à l’origine du sida) a lancé il y a un an une nouvelle initiative pour développer une cure contre le HIV.

Nous connaissons les mécanismes qui permettent au HIV de persister après plusieurs années de thérapie. Pendant la thérapie antivirale, le virus arrive en effet à se cacher au système immunitaire. Il peut ainsi réapparaître une fois le traitement terminé. Il s’agit donc de développer des stratégies pour attaquer le virus pendant la phase où il se cache. Des médicaments, déjà utilisés dans le traitement du cancer, sont actuellement testés pour réactiver la réplication du virus pendant cette phase et pour le rendre visible au système immunitaire.

Le Matin: – Qu’en est-il d’un vaccin contre le sida?

Les choses avancent! En 2009, le premier test clinique d’un vaccin expérimental contre le virus du sida, mené en Thaïlande sur plus de 16’000 adultes, a démontré une efficacité du produit de 60% un an après, et de 30% trois ans après. L’objectif est bien sûr d’atteindre les 100%, mais nous pouvons déjà être satisfaits, car l’impact à long terme est important. Nous allons dans la bonne direction! D’autres vaccins sont en train d’être développés.

Le Matin: – A Lausanne également?

A Lausanne aussi. Au CHUV, nous menons des études pour évaluer la tolérance des ces nouveaux produits et leur capacité à induire une réponse immunitaire contre le HIV. En 2014, une série d’études va démarrer en Afrique du Sud pour évaluer l’efficacité de ces nouveaux vaccins. Parmi eux figureront les vaccins lausannois. Le problème, c’est que ces études prennent beaucoup de temps. Il faut trois ans et demi avant d’avoir les résultats.

Le Matin: – Est-on proche d’une fin de la pandémie, comme annoncé lors de la conférence mondiale sur le sida en juillet dernier?

Il est clair qu’avec le meilleur accès à la thérapie dans les pays en développement, la tendance n’est plus à la hausse. Plus les malades sont traités, moins ils vont transmettre le virus. Mais il est impossible de mettre toutes les personnes infectées sous thérapie.

Pour éradiquer complètement la maladie, la seule solution demeure le développement d’un vaccin. Et si vous combinez le vaccin avec des mesures de prévention telles que la circoncision chez l’homme, vous arrivez potentiellement à avoir un impact majeur, soit de 70 à 80% de protection. D’où l’optimisme des chercheurs lors de la conférence mondiale sur le sida.

Le Matin: – Comment les patients vivent-ils aujourd’hui avec le sida?

Ils vivent une vie 100% normale! Aujourd’hui, avec les progrès de la médecine, les patients ont la possibilité de prendre une pilule une fois par jour. La formule a été améliorée et les effets secondaires ont été divisés par dix par rapport il y a dix ans. La thérapie est moins toxique qu’avant. Selon moi, à l’heure actuelle, l’infection HIV est comparable aux autres maladies chroniques.

*Le CHUV organise deux journées d’action sur le sida les vendredis 23 et 30 novembre.

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51% des porteurs du VIH au Maroc ont entre 15 et 34 ans

Monday, November 26th, 2012

lopinion.ma

La 4ème édition de la campagne nationale de sensibilisation au Sida «Sidaction Maroc 2012» aura lieu du 06 au 31 décembre prochain, ont annoncé, mardi soir à Casablanca, les organisateurs.
Initiée, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, par l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS), cette édition sera axée sur les jeunes, ont-ils souligné notant que 51 pc des porteurs du VIH au Maroc ont entre 15 et 34 ans, selon les dernières données épidémiologiques du mois de juin dernier.
Les jeunes, qui constituent 30 pc de la population, sont les plus menacés par le VIH/sida, ont-ils indiqué estimant que 29.000 marocains vivent avec le VIH en ignorant pour la majorité leur séropositivité.
Et d’ajouter qu’il faut continuer à inciter un maximum de jeunes à se faire dépister sachant que le dépistage reste un moyen essentiel pour pouvoir freiner l’épidémie.
Pour ce faire, il faut absolument continuer à assurer des soins de qualité aux personnes testées positives et lutter contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et des groupes les plus vulnérables, ont-ils mis en avant.
Le programme de «Sidaction Maroc 2012» comprendra une émission de télévision produite par 2M qui sera diffusée le 14 décembre prochain ainsi qu’une programmation spéciale sur «Al oula» pour la collecte de fonds, des reportages, des témoignages ou encore des plateaux animés par des experts nationaux et internationaux.
Une campagne nationale de communication notamment des émissions TV, spot TV, spot radio, affichage urbain et bannières web a été également retenue en vue de sensibiliser le public en général et les jeunes en particulier.
L’ALCS, acteur incontournable de la société civile, est un espace d’aide et de défense des droits des personnes vivant avec le VIH ayant pour principaux objectifs la prévention de l’infection VIH/sida ainsi que la prise en charge et l’accès aux traitements.

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Dépister le VIH en moins de 5 minutes

Monday, November 26th, 2012

Techno-science.net

Grands Défis Canada, dont la mission est d’appuyer des idées audacieuses ayant un grand impact sur la santé mondiale, a annoncé les noms de 17 chercheurs qui recevront une subvention de démarrage pour réaliser des projets visant à lutter contre des problématiques de santé dans des pays en développement. Alexis Vallée-Bélisle, professeur de chimie à l’Université de Montréal, est au nombre de ceux qui recevront 100 000 $, qui serviront à développer son projet pour contrer le VIH-SIDA.

Le professeur Vallée-Bélisle travaille à la mise au point d’un appareil de mesure non dispendieux et facile à utiliser permettant de dépister et suivre les infections au VIH en moins de 5 minutes. “ Un des gros obstacles au traitement et au contrôle de la transmission du VIH dans les pays en voie de développement est attribuable au manque de tests à grande échelle pour la population ainsi qu’au manque de cliniques et de personnels qualifiés pour effectuer ces tests, explique le professeur. La mise au point d’un test de diagnostic du VIH facile à utiliser améliorera grandement l’accessibilité de ces tests permettant par le fait même un traitement plus précoce du virus, réduisant alors grandement son risque de transmission. ”

L’innovation derrière l’appareil de mesure conçu par le professeur Vallée-Bélisle et ses collègues consiste en l’utilisation d’un interrupteur biomoléculaire semblable aux milliards d’interrupteurs moléculaires naturels retrouvés chez l’homme et qui sont à la base des mécanismes biochimiques permettant la vie. Une fois adapté sur une électrode, cet interrupteur moléculaire-électronique va produire une variation de courant électrique lorsqu’activé par les anticorps générés spécifiquement par les individus atteints par le VIH. “ L’avantage majeur de notre interrupteur moléculaire-électronique est qu’il peut fonctionner directement dans le sang non traité, ce qui permet d’obtenir un diagnostic médical quasi instantané en apposant simplement une goutte de sang sur notre appareil ”, souligne le professeur Vallée-Bélisle.

Pour voir la vidéo dans laquelle le professeur Vallée-Bélisle explique son projet (en anglais) : http://bit.ly/105mCPw

Les 17 projets innovateurs ont été choisis parmi les 60 propositions soumises au programme Les Étoiles canadiennes en santé mondiale de Grands Défis Canada, dont les fonds proviennent du gouvernement du Canada. Au total, plus de 1,7 million $ seront versés à des innovateurs de partout au Canada. Le programme Les Étoiles en santé mondiale est à la recherche d’idées uniques, révolutionnaires et abordables pouvant avoir un effet de levier dans la lutte contre la maladie – des innovations susceptibles de bénéficier aussi au monde en développement.

Au terme de cette subvention, si une idée s’avère efficace et éprouvée, l’innovateur sera admissible à une subvention additionnelle de Grands Défis Canada pour le déploiement à grande échelle pouvant aller jusqu’à un million $.

“ Le Canada possède un large réservoir de gens talentueux qui se dévouent à la recherche d’idées audacieuses ayant un grand impact dans le monde en développement, a affirmé le Dr Peter A. Singer, chef de la direction de Grands Défis Canada. Grands Défis Canada est fier d’appuyer ces innovateurs extraordinaires de partout au pays parce qu’ils feront la différence dans un aussi grand nombre de vies. ”

“ Le Canada travaille avec des partenaires de partout dans le monde qui partagent les mêmes idéaux pour faire fructifier nos investissements dans l’innovation en santé et qui sont centrés sur les résultats, a affirmé John Baird, ministre des Affaires étrangères. Nous appuyons les Étoiles en santé mondiale de Grands Défis Canada afin que ces innovateurs puissent mettre leurs talents à contribution dans le cadre des efforts visant à améliorer la santé et la sécurité dans le monde. ”

Alexis Vallée-Bélisle vient tout juste de se joindre à l’équipe de professeurs du Département de chimie, après avoir travaillé sur le développement de biocapteurs dans le cadre d’un postdoctorat en bio-ingénérie à l’Université de Californie, à Santa Barbara. Il s’agit d’un retour à  son alma mater pour le professeur Vallée-Bélise, qui a fait l’ensemble de son cheminement universitaire à l’Université de Montréal, dont un doctorat portant sur le repliement des protéines sous la direction du professeur Stephen Michnick du Département de biochimie.

Grands Défis Canada est financé par le gouvernement du Canada dans le cadre du Fonds d’innovation pour le développement, annoncé dans le budget fédéral de 2008. Pour plus de renseignements sur les subventions et pour voir chacune des courtes vidéos produites par les Étoiles canadiennes pour expliquer leurs projets, visitez le site www.grandchallenges.ca/stars-r3-grantee-announcement-fr/

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Une mosquée pour les homosexuels va ouvrir à Paris

Monday, November 26th, 2012

Jolpress.com

Le collectif « Homosexuels musulmans 2 France » a annoncé qu’il allait ouvrir une mosquée qui permettra aux hommes et aux femmes de prier ensemble et de célébrer les mariages pour les personnes de même sexe.

Bientôt, des homosexuels mariés dans une mosquée à Paris – Photo : jmhullot/flickr cc.

C’est une mosquée très spéciale qui s’ouvrira à Paris, fin novembre. Elle accueillera les musulmans homosexuels ainsi que des femmes, a annoncé le collectif « Homosexuels musulmans 2 France ». Son fondateur, Ludovic-Mohamed Zahed, qui est lui-même homosexuel et musulman, explique que ce sera un lieu où les femmes et les hommes pourront prier ensemble et où pourraient être célébrés des mariages entre personnes de même sexe.

Premier musulman gay marié

« Dans les mosquées normales, les femmes doivent s’asseoir au fond et porter un foulard et les hommes homosexuels ont peur de l’agression verbale et physique », a déclaré Ludovic-Mohamed Zahed, au site d’information turc Daily Hürriyet« Après avoir effectué un pèlerinage à la Mecque, j’ai réalisé qu’une mosquée pour les gays serait un plus pour les musulmans homosexuels qui veulent dire leurs prières. »

Premier homme gay marié au cours d’une cérémonie musulmane en France, Ludovic-Mohamed Zahed est un étudiant algérien qui rédige actuellement une thèse de doctorat sur l’islam et l’homosexualité à Paris. Son premier livre, Le Coran et la chair (Max Milo), a été publié en mars. Après une longue crise d’identité, durant laquelle il a expérimenté le bouddhisme, Ludovic-Mohamed Zahed a fait un pèlerinage à la Mecque et a redécouvert sa religion, a-t-il déclaré dans une interview accordée à France 24.

« Rien dans le Coran n’interdit l’homosexualité »

« Actuellement, la morale islamique condamne cette orientation sexuelle, mais en réalité, rien dans l’islam ou dans le Coran interdit l’homosexualité », déclare Ludovic-Mohamed Zahed« En effet, pendant des siècles, les musulmans ne considéraient pas l’homosexualité comme une abomination suprême, alors que c’est le cas aujourd’hui. »

Ludovic-Mohamed Zahed a créé « Homosexuels musulmans 2 France » en 2010. Le collectif compte plus de 300 membres et a organisé une conférence pour les LGBT (Lesbienne, gay, bisexuelle, transsexuelle) et les musulmans progressistes à Paris au début du mois.

La nouvelle mosquée commencera ses activités dans un temple bouddhiste à Paris, selon Gay Star News, et sera un lieu qui pourra accueillir tous les musulmans qui n’en peuvent plus des positions homophobes, misogynes et intolérantes de l’islam.

Sujet tabou pour les musulmans

« Beaucoup de musulmans sentent qu’ils ne peuvent tout simplement pas avoir un dialogue ouvert sur le sujet, sans pour autant parler de consulter l’imam, sans craindre la condamnation », explique Ludovic-Mohamed Zahed à GSN« Les mosquées comme celles qui ont été déjà mises en place par des musulmans aux valeurs progressistes sont de plus en plus demandées en Amérique du Nord, et c’est pourquoi je crois que cette nouvelle mosquée rencontrera un vrai succès en France ».

« Je suis sûr que si le prophète Mahomet était encore en vie, il voudrait marier des couples homosexuels », a déclaré à France 24Ludovic-Mohamed Zahed, qui a épousé son mari en février.

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Relation homosexuelle supposée de Jean-Marie Le Pen: Les réseaux sociaux s’enflamment, l’intéressé dément

Monday, November 26th, 2012

20minutes.fr

C’est l’ancien maire de Pau, André Labarrère, qui s’était confié auprès d’un autre homme politique…

Jean-Marie Le Pen, connu pour avoir tenu à plusieurs reprises des propos contradictoires sur l’homosexualité, aurait-il déjà eu une relation homosexuelle? Cette hypothèse, racontée dans le dernier livre de Philippe Cohen et Pierre Péan, Le Pen, Une histoire française (Robert Laffont, 2012), dont Le Point a publié les bonnes feuilles cette semaine, a particulièrement retenu l’attention du Daily Mail jeudi, enflammant dans la foulée les réseaux sociaux français.

La relation en question aurait eu lieu avec l’ancien maire socialiste de Pau, André Labarrère. Ce dernier l’avait évoquée, par l’intermédiaire d’une anecdote, auprès d’un autre homme politique, dont le nom n’est pas dévoilé, qui l’a ensuite relatée aux auteurs du livre. Graphologue, André Labarrère avait demandé à Jean-Marie Le Pen, dans les années 1980, de lui écrire un petit texte afin de dresser son portrait psychologique grâce à son écriture. Dans le courrier que lui renvoie l’ancien président du Front national (FN), cette curieuse dédicace: «En souvenir de nos délicieux moments passés ensemble.»

«Une tendre initiation au plaisir entre hommes»

D’après André Labarrère, premier homme politique à avoir déclaré publiquement son homosexualité, il s’agissait de moments vécus durant leur jeunesse, au cours des années 1950, et plus précisément «une tendre initiation au plaisir entre hommes», écrivent Philippe Cohen et Pierre Péan. Dans un entretien donné à Têtu en 2007, l’ancien maire de Pau avait déjà parlé de son admiration physique pour Jean-Marie Le Pen, «un très beau type, fin, grand» avec «une ascendance de marbre», qui «ne (le) laissait pas de marbre». Interrogé par les auteurs du livre, l’ancien président du FN «nie évidemment tout penchant homosexuel» et estime qu’André Labarrère «a sans doute “fantasmé” sur lui».

Cette révélation n’a pas manqué d’enflammer les réseaux sociaux, et notamment Twitter, où les internautes se sont gaussés de sa contradiction avec des propos homophobes tenus par Jean-Marie Le Pen par le passé. «Dans les années 1980, Le Pen qualifiait l’homosexualité d’”anomalie biologique et sociale”», rappelle notamment Le Point.

[Com de Crise] Un conseil / Statement pour Jean Marie Le Pen : “L’homosexualité, c’est juste un détail de ma vie”

La prétendue homosexualité de Jean-Marie Le Pen aura, pour le moment, fait plus de bruit que les autres révélations contenues dans l’ouvrage de Philippe Cohen et Pierre Péan. On y apprend notamment que, contrairement à ce qu’il laissait à penser, l’ancien président du FN n’aurait jamais pratiqué la torture en Algérie. Pour les deux journalistes, il n’y a jamais eu «aucune vérité révélée ni établie», seulement une conviction que «Le Pen, s’il a sans doute brutalisé des Algériens, n’a pas pratiqué la “torture institutionnelle” telle qu’elle a été massivement employée durant la bataille d’Alger».

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79% des Néerlandais mais 2% des Roumains disent connaître des homosexuels

Monday, November 26th, 2012

Rue89

Pour se convaincre que l’Europe mettra encore un peu de temps à « se faire », il suffit de lire le dernier « Eurobaromètre sur les discriminations », une enquête portant sur 26 622 personnes interrogées, en face-à-face, dans les pays de l’Union.

Prenez par exemple la question de l’homosexualité. Les sondeurs ont posé une question simple : comptez-vous, parmi vos amis ou vos connaissances, des homosexuels ? En moyenne, 41% des sondés répondent « oui ». Mais en Roumanie, seules 2% des personnes interrogées ont répondu par l’affirmative, alors qu’aux Pays-Bas, ils sont 79%.

Les autres pays se situent entre ces deux extrêmes. Les pays dans lesquels les personnes répondent « oui » sont moins de 30% sont plutôt situés en Europe centrale ou au sud de l’Europe :

  • Italie : 29%
  • Autriche : 25%
  • Portugal : 21%
  • République Tchèque : 20%
  • Pologne 9%
  • Hongrie : 8%
  • Roumanie : 2%

Les pays dont plus de 60% des sondés affirment avoir des amis ou des connaissances homosexuels sont plutôt au Nord :

  • Pays-Bas : 79%
  • Suède : 73%
  • France : 64%
  • Belgique : 62%
  • Grande Bretagne : 62%

Enfin, on trouve entre les deux :

  • Espagne : 54%
  • Irlande : 47%
  • Allemagne : 41%
  • Finlande : 43%

Si l’on pose la même question, mais sur la base de l’origine ethnique, les disparités sont également importantes. En moyenne 49% des Européens disent avoir des amis ou des connaissances d’une autre origine ethnique. Mais les résultats s’étagent entre 20% en Pologne et 82% au Luxembourg. La France n’est pas loin, dans le classement, du Luxembourg (75%).

A noter que les Français sont, dans l’Union européenne, ceux qui pensent le plus volontiers que les discriminations, sur une base ethnique, sur le handicap, ou sur l’âge, sont répandues dans leur pays.

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Madonna reconnue non coupable de « propagande homosexuelle »

Monday, November 26th, 2012

larussiedaujourdhui.fr

Le tribunal de Saint-Pétersbourg a ordonné à l’accusation de payer les frais juridiques des organisateurs du concert, et la chanteuse ne s’est pas présentée au tribunal.
Madonna reconnue non coupable de « propagande homosexuelle »

Madonna lors de son concert à Saint-Pétersbourg le 9 août. Crédit : Itar-Tass

Le tribunal de district de Saint-Pétersbourg a rejeté jeudi les demandes des militants envers la chanteuse Madonna, pour un total de 333 millions de roubles (8,3 millions d’euros), raison de son plaidoyer en faveur des personnes homosexuelles. En outre, le tribunal a ordonné à l’accusation de rembourser les frais juridiques des accusés, les organisateurs du concert de la chanteuse.

 

À la mi-août de cette année, des militants ont déposé au tribunal neuf plaintes pour dommages moraux contre la chanteuse et les organisateurs de son concert dans la capitale du Nord, se considérant insultés par son appui aux minorités sexuelles de Saint-Pétersbourg. Chaque plainte réclame 37 millions de roubles aux accusés. Même avant le concert, la chanteuse, sur sa page Facebook, a qualifié d’absurde la loi adoptée à Saint-Pétersbourg, interdisant la propagande de l’homosexualité et de la pédophilie. Et au concert, elle a exhorté l’auditoire à soutenir le mouvement LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres – NDLT) en lui distribuant des bracelets roses.

 

Outre la chanteuse, sont également accusés le Complexe sportif et de concert de Saint-Pétersbourg  et l’entreprise « Planète Plus », la plateforme d’administration, avec laquelle a été organisée la performance estivale de Madonna, et différents organisateurs indépendants du concert.

 

Madonna et ses représentants légaux ont ignoré le tribunal de la région de Saint-Pétersbourg, bien que la chanteuse ait reçu une citation à comparaître à son adresse de New-York. Les accusés ayant assisté à la réunion ont déclaré que « Planète Plus », une entité commerciale qui a conclu une entente avec les promoteurs de Madonna, s’est engagé à organiser un concert techniquement et sans s’occuper des caractéristiques du spectacle, y compris idéologique, a communiqué l’agence RAPSI.

 

Les accusateurs étaient en désaccord avec la position des organisateurs russes du concert. Selon eux, l’administration du Complexe sportif et de concert de Saint-Pétersbourg, en vertu du droit actuel, doit être tenu entièrement responsable du contrôle des accès, ainsi que de tout ce qui se déroule sur le territoire du complexe.

 

Au procès, le représentant légal des plaignants, Alexandre Nadochvine, a expliqué que Madonna fait la propagande de valeurs étrangères aux Russes.

 

« Il s’agit de saper les valeurs morales et familiales, de violation de l’ordre social, a dit Nadochvine. Un grand nombre d’enfants ont assisté au concert de la chanteuse Madonna avec la promotion des valeurs homosexuels, en partie au concert, en partie sur internet ».


« La propagande homosexuelle mènera à la baisse de la natalité, au final les retraités en souffriront et une crise éclatera dans le pays, y compris militaro-politique », selon ses mots rapportés par le site Gazeta.ru.

 

Les accusés ont insisté sur le fait qu’ils n’étaient pas en mesure d’influencer le programme du concert, ils ont averti le public que le spectacle était pour les adultes. Cela ne relève ainsi pas de la loi sur la protection des enfants et la propagande conte l’homosexualité, de plus les bracelets roses ont été portés par les spectateurs volontairement.

 

L’audience a duré plus de cinq heures, et finalement le juge Barkovski a déclaré que la plainte était rejetée et l’accusation condamnée à payer les dépenses juridiques des accusés : un total de 60.022 roubles et 60 kopecks aux trois entreprises accusées.

 

L’accusation va faire appel de la décision auprès de la Cour municipale.

 

« La décision de la Cour ne nous satisfait pas, bien entendu. Nous allons faire appel de la décision du tribunal devant la Cour de la ville de Saint-Pétersbourg, car nous soutenons que la loi a été violée, notamment par la propagande homosexuelle auprès d’enfants qui ont participé au concert de Louise Ciccone (Madonna – NDLT) », a déclaré Daria Dedova, l’attaché de presse de l’un des accusateurs du « Syndicat des citoyens de Russie » à la radio Kommersant FM.

 

« Le fait est, et ce n’est un secret pour personne, qu’en ce moment, la plus importante institution qu’est la famille est attaquée, elle est en crise. Le facteur le plus important est sans doute que les valeurs de cette propagande sont contraires à notre mentalité, c’est la propagation du vice, et la diffusion d’informations sur les déviances sexuelles, en particulier la sodomie, le lesbianisme », dit-elle.

 

Les accusés, au contraire, sont entièrement satisfaits de la décision.

 

« Le travail de la Cour peut être considéré comme très professionnel, a déclaré au site Gazeta.ru l’avocat de « Planète Plus »,  Artem Dikarev. Nous sommes heureux de la décision et nous n’avons pas l’intention de nous plaindre, elle est en accord avec la loi ».

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Mariage pour tous : les cathos sont-ils coincés du culte ?

Monday, November 26th, 2012

Menly.fr

Le mariage et l’adoption pour tous, le projet de loi du nouveau gouvernement agite les sphères sociales, politiques et religieuses… A priori, seul le législateur est en mesure de modifier la constitution. Mais la communauté catholique ne l’entend pas de cette oreille et manifeste à haute voix son désaccord. Une question se pose alors : l’Eglise a-t-elle une légitimité démocratique à s’immiscer dans le débat politique ?

Les sujets de société sur lesquels les Français ont franchement changé leur regard sont rares. L’homosexualité en fait partie. Selon un récent sondage, en 2012, 87% des citoyens pensent qu’il s’agit « d’une manière comme une autre de vivre sa sexualité », contre 56% en 1986. Seuls quelques irréductibles Gaulois ne voient toujours pas d’un bon œil les couples gay, et encore moins former une famille. Parmi eux, les religieux, en particulier les catholiques.

Depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, les adeptes de Jésus Christ prennent leur revanche comme ils peuvent. Et pour prouver qu’ils existent encore, ils n’hésitent pas à prendre part aux débats publics dès qu’un sujet les touche. En l’occurrence, faire d’une famille homosexuelle une norme, les touche beaucoup. « Une supercherie » pour certains, « un pas vers la polygamie et l’inceste » pour d’autres, les propos tenus par les ambassadeurs du Tout Puissant sont parfois borderline. Attention, tous les cathos ne sont pas à mettre dans le même panier. Et les différences sont absolues : entre les mouvements homosexuels chrétiens (oui, ça existe !) et les catholiques intégristes pour qui l’homosexualité est une maladie qu’il faut guérir, on trouve des évêques plus modérés.

Tandis que le débat porte sur le mariage civil et non religieux, doit-on donner la parole aux instances célestes ? Il faut dire que la gauche, génitrice du projet, se la joue plutôt discrète… Pas surprenant que d’autres haussent le ton.

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Partie 1 – Les cathos, le retour 

Partie 2 – 30 ans de catholicisme dans la vie politique 

Partie 3 – La parole pour seule arme

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LES CATHOS, LE RETOUR 

Le 15 août dernier, jour de l’Assomption, un message religieux a été adressé à l’échelle nationale, une première depuis la Seconde guerre mondiale. Un texte, rédigé sous forme de prière par le cardinal André Vingt-Trois et transmis à tous les diocèses, qui s’adressait à « ceux qui nous gouvernent » pour que « les enfants cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère ». Des propos qui, on l’aura bien compris, sont aux antipodes du « mariage pour tous », projeté par le nouveau gouvernement. En rien homophobe, le message est pourtant clair : une famille se compose d’un père ET d’une mère. Autrement dit : NON à l’homoparentalité. Car ce que redoute surtout l’Eglise, c’est bien la légalisation de l’adoption pour les couples homosexuels. Le cardinal André Vingt-Trois, encore lui, parle d’ »une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société », au nom des « droits des enfants ».

L’Eglise a légitimé l’appel du 15 août par son intention de faire taire les catholiques extrémistes, dont les manœuvres radicales donnent une mauvaise image de la religion. En vain. Car les plus conservateurs continuent de donner de la voix. Il y a une semaine, une manifestation « décomplexée » contre le mariage gay, organisée par le mouvement catholique intégriste Civitas, a mal tourné. « Non à l’homofolie », « Non aux pédés, la famille c’est sacré »… Les tabous sémantiques sont tombés. Alain Escada, président de Civitas, a lui-même donné le ton : « L’homosexualité est un mauvais penchant qui nécessite d’être corrigé. Le mariage homosexuel va permettre à d’autres de revendiquer le mariage polygame ou l’inceste ». Puis, la brutalité verbale a laissé place à la violence physique. Des féministes de Femen et des journalistes ont été tabassés par des militants.

Écœurées par ces réactions, les associations de défense des homosexuels dénoncent la confusion faite entre le mariage civil – car c’est bien ça dont il est question – et le mariage religieux. Selon leurs représentants, il est contestable de voir un homme d’église expliquer au législateur le comportement à adopter.

La bataille de 2012 n’est pas exceptionnelle. Depuis des dizaines d’années, la communauté catholique s’immisce dans le débat public, quitte à contraindre les lois de la Républiques.


30 ANS DE CATHOLICISME DANS LA VIE POLITIQUE

Une date : 1905. Année pendant laquelle a été proclamée la loi sur la séparation de l’Église et l’Etat. Année où la laïcité à la française fut inventée. Un coup de massue pour la communauté catholique, qui mettra plusieurs dizaines d’années à retrouver sa place dans la société. Écartée de la vie politique, elle saura s’imposer dans le débat public. Au début des années 1980, après un silence cathédral, les responsables religieux ont fait leur grand retour sur la scène étatique, sous la présidence de François Mitterrand. Motif : la création d’un grand service public de l’Education (loi Savary) au détriment des écoles privées confessionnelles. Les dirigeants de l’enseignement catholique montent au créneau et les tensions se font vives. Finalement, le projet de loi d’Alain Savary ne verra jamais le jour.

En 1996, l’Eglise prend la défense des sans-papiers expulsés de force, réclamant au pouvoir en place « des droits » pour ces exclus. Dès son arrivée à Matignon, un an après les faits, Lionel Jospin lance un processus massif de régularisation. En 1998, le Pacs fait tiquer les cathos, qui qualifient le projet d’ »inutile et dangereux ». Malgré la forte mobilisation des citoyens et des Evêques de France, le Pacs est adopté. En 2002, quand Jean-Marie Le Pen passe le second tour des élections présidentielles, la communauté religieuse s’alarme avec le peuple.

De l’euthanasie au travail dominical, les catholiques savent recréer le lien avec le monde politique. Avec le « mariage pour tous », ils sont partis pour se montrer tout aussi offensifs. D’autant qu’on aborde tout un ensemble de sujets sensibles : la famille, le couple, le sexe…


LA PAROLE POUR SEULE ARME 

La France, pays du progrès et de la modernité, peine à légaliser le mariage homosexuel, tandis que l’Espagne ou encore le Portugal, deux nations très catholiques, ont passé le cap. Même le Conseil français du culte musulman se montre plus ouvert, déclarant que même si le mariage gay est « non conforme » à l’islam, « les règles d’une religion ne peuvent être mises en avant pour s’opposer aux règles de la République ».

Le fossé est abyssal entre les cathos, historiquement imbriqués dans une sexualité moralisatrice, et le discours sociétal qui prône une liberté totale sur le sujet. L’Eglise, autoritaire et dominatrice pendant des siècles en France, doit se contenter aujourd’hui de proposer sa vision de l’Homme. Désormais, sa seule raison d’être. Et comment résister à la tentation de blâmer une société, qui a ses yeux, part à la dérive ? Surtout quand les sondages montrent un peuple divisé sur la question : 65% des Français sont favorables à l’ouverture du mariage pour les gays et 52% seulement sont pour la légalisation de l’adoption.

L’occasion est trop belle pour que la bonne parole ne traverse pas les murs de l’Eglise. Nos cathos ne sont pas plus coincés que ceux de nos voisins. En France, leur sentiment de revanche est plus fort. 

Dans un pays où deux personnes sur trois disent se reconnaître dans la religion catholique , il n’est pas idiot que ses représentants émettent un avis sur les questions de société. A condition que les arguments soient nourris intellectuellement, qu’ils participent à l’avancée du débat. Et qu’ils n’attisent pas la haine.

http://www.gayglobe.us

Discours de la remise de la Médaille du Jubilé de la Reine Elizabeth II à Roger-Luc Chayer

Thursday, November 22nd, 2012

Cérémonie de remise des Médailles du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II

11 Novembre 2012 – Montréal

 

Discours du secrétaire général du Lieutenant Gouverneur du Québec, Monsieur le Colonel Michel Demers :

La Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II est une façon visible et tangible d’honorer des canadiens et des canadiennes remarquables de tous âges et de tous les horizons qui ont bâti ou qui continuent à bâtir notre société, grâce aux services qu’ils rendent, à leurs contributions et à leurs réalisations.

Le programme de cette médaille est administré par la Chancellerie des Distinctions Honorifiques à Rideau Hall (la résidence officielle de la Reine Elizabeth II au Canada).

 

Texte de présentation au public des raisons de la décoration Royale de Roger-Luc Chayer :

Monsieur Roger-Luc Chayer, innovateur et bâtisseur dans sa carrière d’éditeur et de journaliste de presse et de télévision, il s’est illustré en musique classique au Canada et à l’étranger, il n’avait alors que 22 ans, le plus jeune chef d’orchestre du Canada.

 

Discours de son Honneur Monsieur Pierre Duchesne, Lieutenant Gouverneur du Québec (Représentant du Chef de l’État du Québec, Elizabeth II) :

… En plus de souligner le fait rarissime que représente la longévité du règle de Sa Majesté, cette médaille permet surtout, et j’insiste là-dessus, permet de rendre un juste hommage et de souligner l’apport de citoyens remarquables dans leur communauté et à l’égard de notre pays.

Oui, cette médaille nous ouvre une fenêtre exceptionnelle pour saluer des femmes et des hommes qui se sont distingués et qui nous font honneur. Mesdames et messieurs les récipiendaires, considérez cette distinction honorifique comme une reconnaissance collective pour l’ensemble de l’œuvre que vous avez accomplie au fil des ans.

Que vous agissiez à l’intérieur d’un groupe ou encore à titre personnel, quel que ce soit l’horizon sous lequel vous vous êtes réalisé, vous êtes tous réunis aujourd’hui sous le sceau rassembleur de cette médaille à l’effigie d’une souveraine qui observe depuis 60 ans, des valeurs et des règles du devoir, du sens civique et de la fidélité de son service.

C’est au moyen de ces mêmes valeurs que sa médaille vous est présentée aujourd’hui. J’espère sincèrement que cette décoration va vous rappeler votre participation active à la promotion de ces principes de sens civique et de loyauté qui incluent le bien-être de notre société et sa réputation.

Oui j’aimerais que cette médaille vous rappelle à quel point vous avez investi le meilleur de vous mêmes, jours après jours, pour développer vos talents, utiliser vos forces, de manière à contribuer à l’avancement de projets novateurs, que ces projets aient trait au respect des institutions que vous représentez ou qu’ils soient à l’égard de tout travail réalisé de manière individuelle et souvent dans l’ombre, quoique auréolés d’un idéal communautaire.

Pour certains d’entre vous, ceci est une première décoration officielle, pour d’autres, cette médaille va rejoindre d’autres honneurs sur vos vestons. Dans tous les cas, je n’ai aucun doute que ceci induit un sens de la fierté, une fierté parfaitement légitime.

Une fierté patriotique, une fierté militaire, une fierté personnelle, une fierté collective. Oui c’est tout cela que vous apporte la Médaille du Jubilé de Diamant, et j’en suis très heureux pour chacun et chacune d’entre vous.

Et vous chers invités, qui assistez à cette cérémonie, portez au fond de votre cœur, les minutes de cette rencontre à la fois historique et hors du temps. Historique parce que ceci représente un événement significatif dans notre histoire mais par dessus tout, un événement significatif pour chaque récipiendaire. Hors du temps parce que la présente cérémonie vous a fait mettre de côté vos activités pour créer un moment unique et inoubliable, ce qui était mon souhait le plus cher.

J’espère aussi que dans vos mémoires cette cérémonie de remise puisse se tailler une place inaltérable. Voilà bien l’importance de vous réunir pour partager la joie de nos médaillés et célébrer avec honneur.

Merci.

Non infériorité du Complera® de Gilead comparé à l’Atripla® chez des patients naïfs de traitement anti-VIH

Monday, November 19th, 2012

bfmtv.com

Les résultats de l’étude STaR corroborent que le Complera est une importante option de traitement à base de comprimé unique –

Gilead Sciences (Nasdaq : GILD) a annoncé aujourd’hui les résultats de l’essai clinique de Phase 3b de l’étude STaR (Single Tablet Regimen, schéma posologique à comprimé unique), la première étude de comparaison directe entre les schémas posologiques à comprimé unique à base de Complera® (emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil fumarate) et l’Atripla® (éfavirenz/emtricitabine/ténofovir disoproxil fumarate) chez des patients séropositifs naïfs de traitement. Les données ont démontré la non infériorité du Complera, qui est commercialisé sous le nom Eviplera® dans l’Union européenne, par rapport à l’Atripla sur la base de la proportion de patients présentant des taux d’ARN du VIH (charge virale) < 50 copies/ml à 48 semaines.

Le Complera a démontré une différence statistiquement importante en termes d’efficacité comparé à l’Atripla chez des patients présentant à la ligne de base une charge virale basse (≤ 100 000 copies/ml), et était non inférieur à l’Atripla chez des patients présentant à la ligne de base une charge virale élevée (> 100 000 copies/ml). En particulier, le taux d’échec virologique était bas et comparable entre le Complera et l’Atripla, y compris chez les patients qui, à la ligne de base, présentaient une charge virale allant jusqu’à 500 000 copies/ml. De plus, le Complera a été bien toléré avec un nombre moins important d’événements indésirables sur l’ensemble des grades et moins d’arrêts de traitement en raison d’événements indésirables (3 % versus 9 % ; p<0,001) dans les bras Complera et Atripla, respectivement. Ces résultats ont été présentés aujourd’hui lors d’une session orale au 11e congrès international sur les traitements de l’infection au VIH (HIV11) de Glasgow (Royaume-Uni).

« Depuis son autorisation de mise sur le marché aux États-Unis en 2006, l’Atripla est devenu la norme en matière de prise en charge médicale du VIH, le taux de suppression virale démontré par le Complera dans cette étude est donc impressionnant », a déclaré le Dr Calvin J. Cohen, M.Sc., directeur de la recherche, Initiative de recherche communautaire de Nouvelle-Angleterre et investigateur principal de l’étude STaR. « Qui plus est, ces données renforcent le profil de tolérance du Complera et corroborent son rôle en tant qu’importante option de traitement à base de comprimé unique pour de nombreux patients séropositifs n’ayant encore jamais été traités. »

À la semaine 48, 86 % des patients sous Complera (n=338/394), comparé à 82 % des patients sous Atripla (n=320/392) avaient atteint un taux d’ARN du VIH < 50 copies/ml, selon l’algorithme statique de l’Agence américaine des médicaments (U.S. Food and Drug Administration, FDA) (IC à 95 % pour la différence : de -1,1 % à +9,2 % ; le critère prédéfini de non infériorité était la courbe inférieure d’un IC bilatéral à 95 % de -12 %). Chez les patients présentant à la ligne de base une charge virale ≤ 100 000 copies/ml, 89 % des patients sous Complera (n=231/260) comparé à 82 % des patients sous Atripla (n=204/250) ont atteint une suppression virale à < 50 copies/ml (IC à 95 % pour la différence : de 1,1 % à 13,4 %). Chez les patients présentant à la ligne de base une charge virale > 100 000 copies/ml, 80 % des patients sous Complera (n=107/134) comparé à 82 % des patients sous Atripla (n=116/142) ont atteint une suppression virale à < 50 copies/ml (IC à 95 % pour la différence : de -11,1 % à 7,5 %).

L’échec virologique par algorithme statique était défini comme les patients n’atteignant pas une charge virale < 50 copies/ml à la semaine 48, ou arrêtant le médicament de l’étude avant cette date en raison de son manque d’efficacité, ou arrêtant le médicament de l’étude pour d’autres raisons et dont les dernières analyses disponibles indiquaient une charge virale ≥ 50 copies/ml. Les taux d’échec virologique pour le Complera et l’Atripla étaient, respectivement, 5 % et 3 % chez les patients présentant une charge virale ≤ 100 000 copies/ml ; 10 % et 9 % chez les patients présentant une charge virale > 100 000 à 500 000 copies/ml ; et 25 % et 16 % chez les patients présentant une charge virale > 500 000 copies/ml.

Le Complera a reçu l’autorisation de mise sur le marché aux États-Unis en août 2011 et est indiqué comme schéma posologique complet chez les adultes infectés au VIH-1 naïfs de traitement. Le Complera associe le Truvada®(emtricitabine et ténofovir disoproxil fumarate) de Gilead, à la rilpivirine de Janssen R&D Ireland (commercialisée sous le nom Edurant®). Dans des études précédentes, un plus grand nombre de patients traités à la rilpivirine présentant une charge virale > 100 000 copies/ml en début de traitement ont présenté un échec virologique comparé à ceux avec une charge virale < 100 000 copies/ml. La notice du Complera comporte des avertissements encadrés indiquant une acidose lactique/hépatomégalie sévère avec stéatose et une exacerbation aiguë de l’hépatite B post-traitement ; voir les informations importantes de sécurité ci-dessous.

Le Complera a reçu l’autorisation de mise sur le marché dans l’Union européenne sous le nom Eviplera en novembre 2011, devenant le premier schéma posologique à comprimé unique à être autorisé pour les patients n’ayant encore jamais été traités contre le VIH en Europe. Au mois de novembre 2012, l’Eviplera a été ajouté aux directives de traitement de la Société européenne de recherche clinique sur le sida (European AIDS Clinical Society, EACS) comme schéma posologique recommandé pour les patients séropositifs naïfs de traitement.

À propos de STaR

STaR (Étude 110) est une étude ouverte, randomisée (1:1), de Phase 3b en cours qui évalue l’efficacité et la sécurité du Complera (n=394 traités) comparé à l’Atripla (n=392 traités) chez des adultes séropositifs naïfs de traitement présentant à la ligne de base un taux d’ARN du VIH ≥ 2 500 copies/ml. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer la non infériorité, à une marge de 12 %, du Complera comparé à l’Atripla dans l’atteinte d’un taux de l’ARN du VIH < 50 copies/ml jusqu’à 48 semaines de traitement, selon l’algorithme statique de la FDA. Les critères d’évaluation secondaires comprennent la sécurité et l’efficacité du changement par rapport à la ligne de base dans la numération CD4 aux semaines 48 et 96 de traitement, et le développement d’une résistance génotypique et phénotypique au moment de l’échec virologique. La randomisation a été stratifiée par taux d’ARN du VIH à la ligne de base (≤ ou > 100 000 copies/ml).

Les numérations CD4 moyennes à la ligne de base étaient de 396 cellules/mm3 chez les patients sous Complera et de 385 cellules/mm3 chez les patients sous Atripla ; les taux d’ARN du VIH à la ligne de base étaient de 4,8 log10 copies/ml dans les deux bras de traitement. Dans les bras Complera et Atripla, respectivement, à la ligne de base, 66 % et 64 % des patients présentaient un taux d’ARN du VIH ≤ 100 000 copies/ml, 25 % et 30 % présentaient un taux d’ARN du VIH-1 entre 300 000 et 500 000 copies/ml, et 9 % et 6 % présentaient un taux d’ARN du VIH-1 > 500 000 copies/ml.

À la semaine 48, les changements dans la numération CD4 étaient de +200 cellules/mm3 chez les patients sous Complera et de +191 cellules/mm3 chez les patients sous Atripla (p=0,34). Le taux global d’échec virologique par algorithme statique était semblable dans les deux bras de traitement (8 % pour le Complera et 6 % pour l’Atripla).

7 % (n=29) et 14 % (n=54) des patients dans les bras Complera et Atripla, respectivement, ont eu un événement indésirable de grade 3 ou 4. Les événements indésirables liés au traitement les plus courants survenant chez plus de 5 % des patients sous Complera étaient : maux de tête, insomnies, vertiges, dépression, rêves anormaux, anxiété et somnolence.

Les anomalies d’analyse (grades 3-4) survenant chez au moins 1 % des patients dans l’un ou l’autre des bras de traitement comprenaient les neutrophiles, les AST, ALT, GGT, l’amylase, la créatine kinase, l’hyperglycémie, le cholestérol total, la glycosurie, et l’hématurie. Seule la créatine kinase est survenue chez plus de 5 % des patients (5,1 % dans les deux bras).

Les patients sous Complera ont présenté des augmentations moyennes plus basses comparé à ceux sous Atripla du cholestérol total à jeun (1 vs. 22 mg/dl) et de LDL (1 vs. 14 mg/dl) (p<0,001 pour les deux analyses). Le HDL a augmenté en moyenne de 2 mg/dl dans le bras Complera vs. 8 mg/dl dans le bras Atripla (p<0,001). Les triglycérides ont baissé en moyenne de 8 mg/dl chez les patients sous Complera et ont augmenté de 8 mg/dl chez ceux sous Atripla à 48 semaines (p<0,001). Le rapport cholestérol total/HDL a baissé en moyenne de 0,2 dans les deux bras de traitement.

Le changement moyen du débit de filtration glomérulaire (DFG) estimé selon Cockcroft-Gault à 48 semaines était de -5,4 ml/min pour le bras Complera et de +4,6 ml/min pour le bras Atripla (p<0,001). Des mutations de la résistance ont été observées chez 4 % des patients sous Complera et chez 1 % des patients sous Atripla.

Information importantes de sécurité du produit et indication concernant le Complera

AVERTISSEMENTS : ACIDOSE LACTIQUE/HÉPATOMÉGALIE SÉVÈRE AVEC STÉATOSE et EXACERBATION AIGUË DE L’HÉPATITE B APRÈS TRAITEMENT

Une acidose lactique et une hépatomégalie sévère avec stéatose, comprenant des cas mortels, ont été signalées avec l’emploi d’analogues nucléosidiques, dont le ténofovir disoproxil fumarate, un composant du Complera, en association à d’autres antirétroviraux.

Le Complera n’est pas approuvé pour le traitement de l’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) chronique et l’innocuité et l’efficacité du Complera n’ont pas été établies chez les patients coinfectés par le VHB et par le VIH-1. Des exacerbations sévères aiguës de l’hépatite B ont été signalées chez les patients coinfectés par le VHB et par le VIH-1 et ayant arrêté la prise d’Emtriva ou de Viread, qui sont des composants du Complera. La fonction hépatique doit être étroitement surveillée par un suivi à la fois clinique et biologique pendant au moins plusieurs mois chez les patients coinfectés par le VIH-1 et par le VHB et qui arrêtent le Complera. La mise en route d’une thérapie pour combattre l’hépatite B peut, le cas échéant, être justifiée.

CONTRE-INDICATIONS

Le Complera ne doit pas être administré en concomitance avec les médicaments suivants, du fait de baisses considérables des concentrations plasmatiques de la rilpivirine pouvant se produire, suite à l’induction des enzymes du CYP3A ou à une augmentation du pH gastrique, ce qui peut entraîner une perte de réponse virologique et une éventuelle résistance au Complera ou à la classe des INNTI :

  • les anticonvulsifs, tels que la carbamazépine, l’oxcarbazépine, le phénobarbital, la phénytoïne
  • les antimycobactériens, tels que la rifabutine, la rifampine, la rifapentine
  • les inhibiteurs de la pompe à protons, tels que l’ésoméprazole, le lansoprazole, l’oméprazole, le pantoprazole, le rabéprazole
  • le glucocorticoïde systémique dexaméthasone (au-delà d’une dose unique)
  • Le millepertuis (Hypericum perforatum)

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

  • Survenue d’insuffisance rénale ou une aggravation de l’insuffisance rénale
    Une insuffisance rénale, y compris des cas d’insuffisance rénale aiguë et de syndrome de Fanconi (atteinte des tubules rénaux accompagnée d’hypophosphatémie grave), a été signalée avec la prise de ténofovir disoproxil fumarate. Évaluer la clairance de la créatinine (ClCr) avant de démarrer un traitement au Complera. Surveiller la ClCr et le phosphore sérique chez les patients à risque d’insuffisance rénale, notamment les patients ayant déjà présenté des problèmes rénaux sous Hepsera® (adéfovir dipivoxil). Éviter l’administration de Complera avec la prise simultanée ou récente de médicaments néphrotoxiques. L’administration de Complera est contre-indiquée chez les patients dont la ClCr est inférieure à 50 ml par minute.
  • Interactions médicamenteuses
    Le Complera doit être utilisé avec précaution lorsqu’il est administré conjointement avec des médicaments susceptibles de réduire l’exposition de la rilpivirine.

    Le Complera doit être utilisé avec précaution lorsqu’il est administré en concomitance avec un médicament présentant un risque connu de torsade de pointes.

  • Troubles dépressifs
    La présence d’effets indésirables, tels que des troubles dépressifs (humeur dépressive, dépression, dysphorie, dépression majeure, humeur altérée, pensées négatives, tentative de suicide, idéation suicidaire) a été signalée avec la rilpivirine. Durant les essais de Phase 3 (N = 1 368), l’incidence des troubles dépressifs (sans tenir compte de la causalité ou de la sévérité) signalée chez les patients sous rilpivirine (N = 686) ou sous éfavirenz (N = 682) était respectivement de 8 % et de 6 %. La majorité des événements était d’une sévérité légère ou modérée. L’incidence de troubles dépressifs de grade 3 et 4 (sans tenir compte de la causalité) était de 1 % à la fois pour la rilpivirine et pour l’éfavirenz. La fréquence d’arrêt du traitement en raison de troubles dépressifs chez les patients sous rilpivirine ou sous éfavirenz était de 1 % dans chaque bras. Une tentative de suicide a été signalée chez 2 sujets dans le bras rilpivirine, tandis qu’une idéation suicidaire a été signalée chez 1 sujet dans le bras rilpivirine et chez 3 sujets dans le bras éfavirenz. Les patients présentant des symptômes dépressifs sévères doivent faire l’objet d’une évaluation médicale immédiate, afin d’évaluer la possibilité que les symptômes soient liés au Complera et déterminer dans ce cas, si les risques de poursuite de la thérapie l’emportent sur les avantages qu’elle présente.
  • Baisses de la densité minérale osseuse
    Une surveillance de la densité minérale osseuse (DMO) doit être envisagée chez les patients ayant des antécédents de fracture osseuse pathologique ou présentant d’autres facteurs de risque d’ostéoporose ou de perte osseuse. Des cas d’ostéomalacie (associée à une tubulopathie rénale proximale et pouvant contribuer à des fractures) ont été signalés en association avec la prise de ténofovir disoproxil fumarate.
  • Administration concomitante avec d’autres produits
    Le Complera ne doit pas être administré simultanément avec d’autres produits médicamenteux contenant un de ses composants actifs, l’emtricitabine, la rilpivirine ou le ténofovir disoproxil fumarate (Emtriva, Edurant, Viread, Truvada, Atripla), avec des produits médicamenteux contenant de la lamivudine (Epivir, Epivir-HBV, Epzicom, Combivir, Trizivir), ni avec de l’adéfovir dipivoxil (Hepsera).
  • Redistribution des graisses
    La redistribution/l’accumulation de graisse corporelle a été observée chez les patients sous thérapie antirétrovirale.
  • Syndrome de restauration immunitaire
    Le syndrome de restauration immunitaire a été signalé chez les patients traités par thérapie antirétrovirale combinée, y compris les composants du Complera. Une évaluation plus approfondie et un autre traitement peuvent s’avérer nécessaires. Des troubles auto-immunitaires peuvent apparaître au cours du processus de restauration immunitaire.

EFFETS INDÉSIRABLES

Les effets médicamenteux indésirables les plus courants de la rilpivirine (incidence supérieure ou égale à 2 %, grades 2 à 4) étaient l’insomnie et les maux de tête.

Les effets médicamenteux indésirables les plus courants de l’emtricitabine et du ténofovir disoproxil fumarate (incidence ≥ 10 %) étaient : diarrhées, nausées, fatigue, maux de tête, vertiges, dépression, insomnies, rêves anormaux et érythèmes.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

  • Le Complera ne doit pas être utilisé avec des médicaments lorsqu’il existe un risque de baisses importantes des concentrations plasmatiques de la rilpivirine (Voir CONTRE-INDICATIONS).
  • Le Complera est un schéma posologique complet pour le traitement de l’infection par le VIH-1 ; le Complera ne doit donc pas être administré avec d’autres antirétroviraux pour le traitement de l’infection par le VIH-1.
  • Médicaments induisant ou inhibant les enzymes du CYP3A : La rilpivirine est principalement métabolisée par le cytochrome P450 (CYP) 3A, il est donc possible que des médicaments qui induisent ou inhibent le CYP3A affectent la clairance de la rilpivirine. L’administration concomitante de rilpivirine et de médicaments inducteurs du CYP3A peut entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de la rilpivirine ainsi qu’une perte de la réponse virologique, avec une résistance éventuelle à la rilpivirine ou à la classe des INNTI. L’administration concomitante de rilpivirine et de médicaments inhibiteurs du CYP3A peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de la rilpivirine.
  • Médicaments augmentant le pH gastrique : L’administration concomitante de rilpivirine et de médicaments augmentant le pH gastrique peut entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de la rilpivirine ainsi qu’une perte de la réponse virologique, avec une résistance éventuelle à la rilpivirine ou à la classe des INNTI.
  • Médicaments affectant la fonction rénale : L’emtricitabine et le ténofovir étant principalement éliminés par les reins, l’administration concomitante de Complera et de médicaments réduisant la fonction rénale ou rivalisant dans la sécrétion tubulaire active risque d’augmenter les concentrations sériques d’emtricitabine, de ténofovir et/ou d’autres médicaments éliminés par les reins. Citons à titre d’exemples, l’acyclovir, l’adéfovir dipivoxil, le cidofovir, le ganciclovir, le valacyclovir et le valganciclovir.
  • Médicaments prolongeant l’intervalle QT : Nous ne disposons que d’informations limitées sur une éventuelle interaction pharmacodynamique entre la rilpivirine et les médicaments prolongeant l’intervalle QTc de l’électrocardiogramme. Dans une étude réalisée sur des sujets sains, il a été démontré que des doses suprathérapeutiques de rilpivirine (75 mg en dose journalière et 300 mg en dose journalière) prolongeaient l’intervalle QTc de l’électrocardiogramme. Le Complera doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est administré en concomitance avec un médicament présentant un risque connu de torsade de pointes.

DOSAGE ET ADMINISTRATION

Adultes : La dose de Complera recommandée est d’un comprimé par jour par voie orale pris pendant un repas.

Insuffisance rénale : Dans la mesure où le Complera est une combinaison à dose fixe, ce médicament ne doit pas être prescrit chez les patients nécessitant un ajustement de la posologie, tels que ceux souffrant d’insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine inférieure à 50 ml par minute).

INDICATION

Le Complera est indiqué comme schéma posologique complet pour le traitement de l’infection au VIH-1 chez les adultes naïfs de traitement antirétroviral. Cette indication se fonde sur les analyses d’efficacité et d’innocuité à la semaine 48 de 2 essais de Phase 3 randomisés en double aveugle contre médicament actif chez des sujets naïfs de traitement comparant la rilpivirine à l’éfavirenz.

Les points suivants doivent être pris en compte lors du commencement d’une thérapie avec le Complera :

  • Les sujets traités à la rilpivirine présentant un ARN du VIH-1 supérieur à 100 000 copies/ml en début de thérapie ont été plus nombreux à présenter un échec virologique que les sujets dont l’ARN du VIH-1 était inférieur à 100 000 copies/ml en début de thérapie.
  • Le taux d’échec virologique observé chez les sujets traités à la rilpivirine a conféré un taux de résistance globale et de résistance croisée au traitement, supérieur à celui de la classe des INNTI par rapport à l’éfavirenz.
  • Les sujets traités à la rilpivirine ont été plus nombreux à développer une résistance associée à la lamivudine/emtricitabine que ceux traités à l’éfavirenz.

Le Complera n’est pas recommandé chez les patients âgés de moins de 18 ans.

À propos de Gilead Sciences

Gilead Sciences est un laboratoire de biotechnologie, spécialisé dans la découverte, le développement et la commercialisation de médicaments innovants dans des aires thérapeutiques insuffisamment pourvues en traitement. L’objectif de la société est de faire progresser à travers le monde le traitement des patients souffrant de maladies engageant le pronostic vital. La société Gilead, dont le siège est installé à Foster City, en Californie, est présente en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique.

Déclarations prévisionnelles

Le présent communiqué de presse contient des déclarations prévisionnelles au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995, lesquelles sont assujetties à des risques, incertitudes et autres facteurs, notamment le risque que les prestataires de soins de santé ne reconnaissent pas les avantages de faire débuter un traitement au Complera à leurs patients séropositifs n’ayant pas encore été traités. En outre, à mesure que le Complera est utilisé pendant de plus longues périodes de temps par de nombreux patients ayant des problèmes de santé sous-jacents et prenant de nombreux autres médicaments, il est possible que Gilead découvre de nouveaux problèmes, tels que l’innocuité, la résistance ou des problèmes d’interaction médicamenteuse, nécessitant que la société fasse figurer des mises en garde ou contre-indications supplémentaires dans la notice ou restreigne l’indication autorisée du Complera, ce qui l’un comme l’autre pourrait diminuer l’acceptation du Complera par le marché. Ces risques, incertitudes et autres facteurs sont susceptibles de faire varier les résultats réels de façon substantielle par rapport à ceux auxquels il est fait référence dans les déclarations prévisionnelles. Le lecteur est mis en garde de ne pas se fier à ces déclarations prévisionnelles. Ces risques et d’autres, sont décrits en détail dans le rapport trimestriel de Gilead sur formulaire 10-Q pour le trimestre clos au 30 septembre 2012, tel que déposé auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission (commission américaine de contrôle des opérations boursières). Toutes les déclarations prévisionnelles sont basées sur des informations dont Gilead dispose actuellement, et la société rejette toute obligation de mise à jour de ces déclarations prévisionnelles quelles qu’elles soient.

Les informations posologiques complètes pour le Complera aux États-Unis sont disponibles sur www.Complera.com
Les informations posologiques complètes pour l’Atripla aux États-Unis sont disponibles sur www.Atripla.com
Les informations posologiques complètes pour le Truvada aux États-Unis sont disponibles sur www.Truvada.com

Les résumés pour l’UE des caractéristiques du produit pour l’Eviplera, le Truvada et l’Atripla sont disponibles sur www.ema.europa.eu

Complera, Eviplera et Truvada sont des marques déposées de Gilead Sciences, Inc.

Atripla est une marque déposée de Bristol-Myers Squibb & Gilead Sciences, LLC.

Edurant est une marque déposée de Janssen R&D Ireland.

Pour de plus amples informations sur Gilead Sciences, veuillez consulter le site Web de la société à l’adresse www.gilead.com, suivre Gilead sur Twitter (@GileadSciences) ou appeler le service relations publiques de Gilead au 1-800-GILEAD-5 ou au 1-650-574-3000.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

 

Gilead Sciences

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Les variantes du VIH-1 plus agressives

Monday, November 19th, 2012

techno-science.net

Un groupe de chercheurs du Laboratoire de virologie clinique et épidémiologique de la KU Leuven a découvert que des variantes du VIH-1 peuvent résister aux médications actuelles et devenir plus agressives après avoir été transmises à d’autres personnes. Ce phénomène a des conséquences importantes sur le traitement des patients infectés du VIH.

Après des traitements prolongés d’une même médication, les virus peuvent devenir résistants à ce type de médication. Cela représente un problème majeur, surtout dans le cas des maladies chroniques. Une combinaison de plusieurs médicaments dosés de manière précise peut cependant dans la plupart des cas résister à nouveau au virus résistant, entraînant une augmentation de l’espérance de vie chez le patient. Dans le passé, les souches résistantes du VIH devenaient toujours plus faibles que le virus originel, car les mutations de résistance ont un effet néfaste sur la multiplication du virus. C’est pour cette raison que le virus originel reprenait le dessus dès l’arrêt du traitement. Dans les cas où un virus résistant est transmis à un nouveau patient, ce qui arrive pour environ 10% des nouvelles infections, il apparaît également que les mutations de résistance les plus importantes disparaissent.


Coupe schématique du virus de l’immunodéficience humaine (VIH)

Un virus plus fort

Les chercheurs du Laboratoire de virologie clinique et épidémiologique de la KU Leuven ont voulu vérifier que ces patients étaient alors bel et bien infectés par un virus plus faible. Mais ils ont constaté le contraire: le virus était en réalité plus agressif. Leurs recherches des causes de ce phénomène les ont amenés aux polymorphismes. Il s’agit de différences naturelles dans les gênes. Ce sont ces différences qui font, par exemple, la variation au sein d’une même espèce animale, comme les différents groupes sanguins.

Le chercheur Kristof Theys a découvert qu’une souche résistante accumule souvent des polymorphismes qui renforcent le VIH, pour compenser l’effet néfaste des mutations de résistance. Chez les patients nouvellement infectés, ces polymorphismes donnent un virus plus agressif. “Nous sommes inquiets du fait que les patients sont plus souvent infectés par une variante plus forte que le virus résistant”, avoue Kristof Theys.

Le professeur Anne-Mieke Vandamme, qui a coordonné l’étude, explique: “Nous pensions au départ que la transmission d’un virus résistant rendrait ce virus plus faible chez un patient non-traité, mais il semble désormais que le risque existe que cela crée des virus plus agressifs à l’avenir. Les conséquences sur le traitement du VIH sont importantes.”

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Une école gay en projet à Toronto

Monday, November 19th, 2012

Le Figaro

 

Le rectorat de la ville canadienne étudie l’ouverture d’un lycée pour les élèves gays. Une première consultation s’est tenue dans une ville où les écoles alternatives sont de plus nombreuses, avec des résultats mitigés.

«Une école pour les gays à Toronto?», s’interrogent ces jours-ci les médias de la Ville reine. Des étudiants et des professeurs de la communauté homosexuelle de Toronto ont mené une première consultation pour étudier l’ouverture d’une école gay.

Ce lycée accueillerait des lycéens homosexuels âgés de 14 ans à 17 ans. Les deux instigateurs du projet sont un professeur et conseiller du Toronto District School Board (équivalent du rectorat), Javier Davila, et un étudiant torontois, Fan Wu. Si les contours d’une telle école demeurent encore flous, celle-ci recevrait des élèves, des professeurs et des personnels administratifs homosexuels.

«Il y a un réel manque d’éducation et un besoin pour une école qui encourage l’esprit critique, particulièrement dans les domaines du sexe et de la diversité sexuelle», a confié Fan Wu au magazine torontois Xtra. Outre la mise en valeur d’une culture homosexuelle dans un Canada anglais où les librairies et les bibliothèques ont des rayons de littérature dite gay, les promoteurs du projet estiment que de nombreux étudiants se sentent rejetés ou persécutés et qu’une telle école ferait office de refuge.

Polémiques

Dans un pays politiquement correct où toute initiative est bien perçue, l’idée d’une telle école a toutefois déclenché de sérieuses polémiques. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un programme ségrégationniste. Le pasteur Charles McVety, du Canada Christian College, s’est indigné lors d’une entrevue au quotidien The Toronto Sun: «C’est scandaleux, mais je ne suis pas surpris. Les gays ont déjà fait redéfinir la notion de mariage… Cette école est de la ségrégation.» Les critiques des opposants ont assez peu porté sur le fond, mais essentiellement sur l’utilité d’avoir une telle école financée avec l’argent des contribuables. «Laissons la communauté gay fonder son école avec ses propres dollars», a proposé le pasteur McVety.

La communauté homosexuelle semble elle-même assez divisée. Si le TDSB s’est gardé de mettre de l’huile sur le feu ou de prendre position et de dévoiler un échéancier, la Ville reine est habituée aux écoles alternatives. Le Toronto District School Board a donné son feu vert il y a quelques années aux premières Black Focused School (écoles axées sur la culture noire, NDLR).

Dans ces établissements, où se trouvent des jeunes Noirs en situation d’échec scolaire, les professeurs tentent de motiver les écoliers en leur apprenant, dans toutes les matières, quelle a été la contribution des Noirs à la société canadienne. Le succès est mitigé. Si l’école élémentaire pour Noirs fonctionne à pleine capacité, le programme lycéen n’a accueilli que six élèves à la rentrée. Cet échec a relancé le débat sur le besoin d’avoir une telle école et il a donné de l’eau au moulin des opposants à l’école gay. Dans un Canada anglais en manque d’identité et où les communautés se côtoient sans se parler, l’école pour gays, si elle voit le jour, ne rapprochera certainement pas les esprits.

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Mariage gay et football

Monday, November 19th, 2012

L’Express

Un milieu moins homophobe que par le passé

On imagine souvent que le football est un milieu quelque peu homophobe et rétrograde. La réalité est plus contrastée. Le football, comme la société, a évolué, et, à quelques rares exceptions près, il fait preuve aujourd’hui d’une certaine bienveillance pour l’amour de personnes de même sexe, même si l’homophobie reste malheureusement présente.

Les « coming out » sont encore trop peu nombreux. Angela Merkel a d’ailleurs encouragé récemment les footballeurs gays à se déclarer. En France, Olivier Rouyer a attendu bien longtemps après la fin de sa carrière de joueur.

Malgré tout, les choses avancent lentement dans le sens d’une plus grande tolérance.

 

Le mariage gay n’est pas légal en Angleterre, Hazard et Torrès (Chelsea) le regrettent-ils?

 

Le « mariage pour tous » : pour tous, même pour les footballeurs, vraiment ?

On le sait, l’expression « mariage pour tous » suscite les controverses, à tel point que le gouvernement essaye de ne pas l’utiliser pour ne pas donner d’arguments aux adversaires de la loi. Pour ces derniers, le mariage ne peut être « pour tous », d’ailleurs on ne l’ouvre pas à un frère et une sœur, à la polygamie etc…

Mais une chose parait acquise à l’heure où cet article part à l’impression : il ne devrait pas y avoir d’exclusion spécifique pour les footballeurs ; « pour tous » signifiera donc « même pour les footballeurs », et on assistera à des mariages gays dans le football, chez les garçons comme chez les filles.

Des problèmes spécifiques au football

L’hétérosexualité de certains footballeurs créait déjà, parfois, pas mal de remous. Souvenons-nous, par exemple, que Wayne Bridge dut quitter Chelsea et l’équipe d’Angleterre parce sa petite amie l’avait trompé avec son coéquipier Terry. Il est vrai qu’elle était française, et, on le sait, les français et françaises sont assez volages.

Que se passera-t-il lorsque, au sein d’une même équipe, l’époux d’un joueur découvrira une infidélité avec un troisième ? Les répercussions sur le jeu collectif de l’équipe seront considérables. A la mi-temps, le travail de l’entraîneur sera épuisant : « Mais qu’est-ce que tu fais ? Ton mari est tout le temps seul démarqué à droite et tu ne lui fais jamais la passe ? ».

Cela arrivera plus souvent en France, pays créateur du « ménage à trois », où la fidélité est une denrée aussi rare que l’eau du Sahara. Or le football français a déjà, aujourd’hui, comme viennent de le montrer les tristes parcours de Montpelier et Lille en league des champions, un problème de compétitivité. Les présidents de clubs, qui subissent des charges sociales très supérieures à celles des autres pays, devront faire face à un problème de plus.

Les célébrations de buts donneront lieu à des scènes de jalousie souvent dommageables à l’esprit d’équipe. « Ne me prends pas pour un idiot, sa passe n’était même pas décisive, tu n’étais pas obligé de te jeter sur lui comme cela, je sais qu’il te plait, tu es un salaud. »

 

« Je ne veux pas qu’il te prenne dans ses bras »

La gestion des carrières des joueurs deviendra un peu plus compliquée. Le marché des transferts est déjà grippé ; en dehors des qatari, l’argent manque. Or, après la réforme, on devra souvent acheter deux joueurs et non un seul, puisque l’on ne pourra pas séparer les familles.

Un code de déontologie à inventer

Michel Platini doit se saisir rapidement du sujet et proposer un code de déontologie qui permettra de gérer les conflits d’intérêt qui ne manqueront pas d’apparaître.

Que faire en cas de mariage entre l’entraîneur et un joueur ? Un sélectionneur national peut-il choisir son époux ? Lorsque deux joueurs mariés d’une même équipe, de nationalité différente, se retrouvent opposés en match international, faut-il donner des consignes spécifiques aux arbitres pour éviter un éventuel arrangement ? Etc…

L’amour, comme le PSG, est magique

Mais l’amour, comme le disait Michel Fugain en 1974, c’est d’abord un beau roman et une belle histoire.

Par exemple, rêvons un peu, un grand joueur, ballon d’or, acceptant un transfert pour l’AS Trouville-Deauville, en échange de 10 entrées gratuites à la piscine et d’une invitation pour deux au festival du film américain, parce qu’il veut jouer dans la même équipe que son mari, footballeur amateur normand.

Nous aurons aussi de très belles cérémonies de mariage, que l’on imagine, pourquoi pas, dans la ville lumière, Paris, lorsqu’un attaquant du PSG épousera un défenseur, avec les milieux de terrain garçons d’honneur, Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, et Léonardo, témoins, Louis Nicollin, peut-être, parmi les invités, et surtout, les supporters du PSG, tolérants, ouverts et ravis, lançant des confettis et des fumigènes à la sortie de la mairie du 16ème, en chantant les hymnes du club.

Paris sera alors magique.

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Plus de 100.000 manifestants contre le mariage gay samedi en France

Monday, November 19th, 2012

Jean-Marc Morandini

Plus de 100.000 personnes ont manifesté samedi dans plusieurs villes de France contre le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux homosexuels, selon des chiffres officiels.

Quelque 70.000 manifestants ont notamment été recensés à Paris, selon la préfecture de police, 200.000 selon les organisateurs, tandis qu’à Lyon environ 22.000 personnes, selon la préfecture du Rhône, 27.000 selon les organisateurs, ont défilé, et à Marseille entre 6.000 et 8.000 personnes.

Kit média Groupe Gay Globe 2012-2013

Tuesday, November 13th, 2012
Magazine, WebTV et Radio

GayGlobeMEDIA

C.P. 172 Rosemont
Montréal, Québec H1X 3B7
Téléphone: 514-728-6436   Fax: 514-728-6436
E-Mail: [email protected]   Web: www.gglobetv.com

Un média moderne pour de nouveaux clients

Le Magazine Gay Globe publie de l’information spécifique à la communauté gaie québécoise et est présent dans tous les marchés et régions du Québec. Gay Globe va là où les autres ne vont pas!

Développez votre marché avec le meilleur outil médiatique gai disponible au Québec en 2012!

 

LE MÉDIA GAI LE PLUS POPULAIRE DU QUÉBEC!

DEPUIS 1998

Professionnalisme

L’Éditeur de Gay Globe Magazine est journaliste professionnel ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes, membre de l’Ivestigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est aussi journaliste-blogueur au Huffington Post Québec et membre de la Société des Communicateurs professionnels du Québec.

Une récompense Royale

Le 11 novembre 2012, l’Éditeur de Gay Globe Média brisait un nouveau record en étant le premier journaliste à la tête d’un groupe média gai à être décoré, par ordre de la Reine, de la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II pour l’ensemble de sa carrière journalistique et pour sa carrière de musicien classique tant au Canada qu’en Europe. La médaille ayant été remise à M. Chayer directement par le Lieutenant-Gouverneur du Québec au nom du Gouverneur Général du Canada.

Le Groupe National®

Guide des divisions – Premier média gai au Québec

 

Le Groupe National est le fil de presse par excellence, global, pour les gais québécois. Composé de 3 divisions qui sont en opérations depuis au moins 1998, le Groupe National et son vaisseau amiral, le Magazine Gay Globe, comptent plus de 399,000 articles et émissions vus par mois.

Le Groupe National publie des sites Internet d’information et un magazine papier depuis 1998 et résulte de la collaboration de travailleurs autonomes uniquement. Il n’y a donc aucune subvention gouvernementale ou grande corporation derrière ces médias. L’amour du métier et la passion pour la libre circulation des idées sont les ingrédients qui motivent l’équipe à offrir tout à fait gratuitement, une ligne de médias et produits d’information uniques au Québec.

Magazine Gay Globe

Le Média gai officiel de Céline Dion et de René Angelil

Le Magazine Gay Globe est une publication papier et Web qui existe depuis 1998. Elle s’adresse principalement aux hommes gais (95%) du Québec qui aiment le beau, le luxe, le voyage et qui ont les moyens de leurs aspirations. Les lecteurs du Magazine Gay Globe s’intéressent aussi à la santé, à l’économie et à la vie politique. 100% des revenus proviennent des annonceurs et les dossiers moins faciles à financer qui traitent de SIDA et de prévention sont partiellement financés par Céline Dion et René Angelil depuis 8 ans.

Le Magazine Gay Globe doit sa popularité à une excellente recette d’analyse de textes qui vient de l’expérience des sites Internet du Groupe National. Pour déterminer du contenu de chaque édition de la revue, nous soumettons tous nos textes et sujets à la version Web sur GGTV et tout ce qui n’intéresse pas les lecteurs Web est écarté de la version papier. Ce qui se retrouve dans la version papier est donc ce qui intéresse le plus les lecteurs et le résultat est un taux de lecture très élevé. On n‘a qu’à voir la vitesse à laquelle les lecteurs vident les kiosques du Magazine Gay Globe quand il sort de chez l’imprimeur pour réaliser l’importance et la précision de cette méthode.

 

Gay Globe TV et Radio – Des articles et émissions vus des centaines de milliers de fois par mois!

http://www.gglobetv.com

Les sites Internet du Groupe National existent depuis 1998 et sont les plus fréquentés par les gais au Canada. Le contenu est immense avec des dizaines de milliers d’éléments (articles, images et vidéo) sur le site. Gay Globe TV et Gay Globe Radio sont des sites bilingues mais dont le visage français est prioritaire!

La chaîne de WebTV gai québécoise Gay Globe TV est exclusive et unique. Première chaîne télé gaie québécoise entièrement gratuite et accessible directement sur Internet en plein écran, Gay Globe TV a fait son lancement officiel à la mi-juillet 2006. Elle propose une foule d’émissions allant du débat de personnalités publiques aux enquêtes et aux dossiers santé de même qu’aux films classiques et séries tv du passé. On a parlé de GGTV sur les ondes du Canal Argent de TVA, au 98,5FM à Montréal, dans le Journal la Presse et dans plusieurs autres médias. Quant à Gay Globe Radio, elle est la seule radio 100% stéréo, dolby et gaie en format menu sur Internet et propose des émissions musicales de haut calibre.

Le Magazine Gay Globe et Gay Globe TV: Le premier média gai toutes catégories confondues au Québec!

Le moteur de vérification ALEXA (Alexa.com) qui est l’outil le plus important de mesure et de vérification de la popularité des sites Internet au monde, classe Gay Globe Magazine/GGTV bien au-dessus de son principal compétiteur Fugues et PREMIER de tous les médias gais au Québec. La plupart des dossiers du Magazine Gay Globe se retrouvent diffusés ou mentionnés sur Gay Globe TV ce qui en fait un média ayant un taux de dissémination très élevé.

 

Comparaison avec FUGUES

Le guide Fugues n’est pas un magazine mais un digest, un guide du nightlife montréalais. Il s’adresse aux jeunes de 25 ans et moins. Son agent de certification déclare 48,000 guides imprimés, mais ne déclare pas les guides repris à la fin du mois et les surplus. Le guide Fugues se trouve en kiosques facilement et il n’en manque jamais ce qui signifie en termes techniques qu’une partie seulement de ses stocks sont utilisés.

 

On parle de Gay Globe Média dans les médias nationaux

 

PUB GGMAG – Grandeur Tarif 1 à 2 Tarif 3 à 4 Tarif 5 à 8
Oreille sur couverture

     1495$

     1395$

     1295$

1 page 1295$ 1195$ 1095$
Couvert 2 ou 3 1495$ 1395$ 1295$
Pages centrales-2 (centerfold) 2590$ 2390$ 1995$
1/2 page 795$ 745$ 695$
1/3 page 695$ 645$ 595$
1/4 page 495$ 445$ 395$
1/6 page 395$ 345$ 295$
1/8 page (carte d’affaires) 295$ 265$ 245$
Capsule 1 an - - 795$
Bandeau bas de page 1 an     1995$
Les taxes sont en sus

PUBLICITÉ – GGTV 1 à 3 4 à 6 7 à 12
Bandeaux émission (1 an) 300$ x x
Bandeaux Index 300$/M 275$/M 250$/M
Cube vidéo accueil avec son 500$/mois 450$/mois 400$/mois
Cube vidéo accueil sans son 300$/mois 275$/mois 225$/mois
Cube statique avec lien 250$/mois 225$/mois 200$/mois
Pub exclusive dans émission 500$/É. x x
Bandeau dans la liste emails 295$/envoi 245$/Envoi 195$/Envoi
Email pub aux abonnés .12/Unité .10/Unité .08/Unité
Radio insertion audio 30 secondes 65$ l’insertion 55$ l’insertion 45$ l’insertion
Frais de montage par Gay Globe 3 élmts et –

50$

5 élmts et –

75$

6 élmts et +

150$

Les taxes sont en sus

 

Les annonceurs du Magazine Gay Globe ou de GGTV peuvent proposer des émissions spéciales. Parlez-en à l’éditeur au 514-728-6436

GayGlobeMEDIA

Montréal – Québec – Trois-Rivières – Gatineau – Sherbrooke – Boston

New York – Fort Lauderdale et sur le Web international

Roger-Luc Chayer médaillé de la Reine Elizabeth II

Tuesday, November 13th, 2012

Le 11 novembre 2012, Roger-Luc Chayer, journaliste et éditeur à Gay Globe Média et musicien classique a été décoré, par ordre de la Reine Elizabeth II, de la Médaille du Jubilé de Diamant de la Reine pour l’ensemble de sa carrière musicale tant au Canada qu’en Europe et pour l’ensemble de sa carrière journalistique. M. Chayer a été récompensé particulièrement pour sa contribution majeure au service du Canada.