Archive for August 21st, 2012

Est-ce que la haine pure a sa place au Québec?

Tuesday, August 21st, 2012

Depuis le début juillet, Stéphane Gendron, le célèbre animateur à V-Télé et Maire d’Huntingdon publie volontairement et en toute connaissance de cause des messages sur sa page Facebook qui appellent à exécuter les gais, à les enfermer dans des hôpitaux psychiatriques et qu’Hitler avait raison de les avoir parqué dans des camps de concentration.

Cette violence pure et sans retenue est maintenue sur le site de Gendron sous prétexte qu’il ne peut contrôler tous les fous de la société, qu’il n’a pas le temps de s’en occuper et que les messages ne viennent pas de lui mais d’une tierce personne.

Pour ces raisons, Gay Globe a décidé de porter plainte au Service de Police de la Ville de Montréal pour propagande haineuse selon des articles très clairs du code criminel canadien. Malgré la gravité et la nature des propos à l’endroit des personnes homosexuelles, menacées et stigmatisées du simple fait de leur orientation sexuelle, Stéphane Gendron refuse de retirer les propos et va même jusqu’à les publier à répétition, sous de nouvelles identités, comme si toute l’affaire correspondait à sa volonté personnelle.

Nous vivons dans une société démocratique où il est criminel de susciter la haine contre autrui et où il est encore pire de suggérer qu’il serait acceptable de TUER des segments de notre société. La police et la Couronne doivent maintenant faire la preuve de leur intention de respecter la volonté du législateur en déposant des accusation criminelles rapidement afin d’empêcher Gendron de continuer à permettre que l’on puisse vouloir nous tuer collectivement.

Le dossier complet est publié dans ces pages et un suivi sera fait sur notre blog au www.gayglobe.us/blog quant aux procédures civiles et criminelles entreprises contre Gendron. Est-ce que le Canada aura le courage d’appliquer l’article 317 du Code Criminel contre Stéphane Gendron? Le test se fait présentement, croisons-nous les doigts…

Mozart au piano Didier Castell-Jacomin et Disques A Tempo font la norme…

Tuesday, August 21st, 2012

Ça y est, de retour après plus de 12 ans de torréfaction, le fameux Mozart K.414 et K.415 est non seulement de nouveau disponible sur le marché et auprès de Gay Globe Magazine, il a aussi été remastérisé et relancé sous licence Disques A Tempo, avec l’aimable autorisation de l’artiste.

Cet enregistrement absolument historique a été fait à l’origine en Suisse en 1999 mais suite à ses ventes élevées du passé, s’est retrouvé indisponible sur le marché, laissant dans le deuil les véritables amateurs de Mozart qui savaient que le pianiste Didier Castell-Jacomin avait immortalisé de façon exceptionnelle, deux des oeuvres les plus aimées du répertoire des concertos de Mozart.

Pour la petite histoire, il est important de souligner que Disques A Tempo est une division de Gay Globe Média et du Groupe National et que l’auteur de ces lignes est propriétaire des divisions. Non seulement le lien est fait, il date de plus de 21 ans puisqu’avant d’être éditeur et journaliste, j’étais musicien (je le suis toujours heureusement) et chef de l’Orchestre symphonique des Solistes méditerranéens de Nice, dans le sud de la France. Or, en 1991, dans le cadre de la présentation de deux concerts d’amitié France-Québec, j’avais découvert un jeune pianiste qui maniait le Mozart d’une façon spectaculaire, avec une intensité dramatique inusitée, ce jeune pianiste de l’époque était Didier Castell-Jacomin. Il n’en fallait pas plus pour que les deux musiciens que nous sommes s’unissent à nouveau pour la création d’un nouveau CD, aujourd’hui disponible pour les mélomanes.

La toute nouvelle production de Disques A Tempo, présentant les concertos 13 et 14 (K.414 et K.415) de Mozart est offerte gratuitement à tous les clients du groupe Gay Globe mais peut être téléchargé au coût de 9,99$ à partir du http://www.le-national.com/jacomin-mozart.html

À noter que le pianiste est accompagné des experts  du Quatuor des Solistes de l’Orchestre de Chambre du Philharmonique de Berlin, rien de moins!

En versions téléchargées MP3 ou directement sur CD, on peut commander le produit par internet ou au 514-728-6436, directement à nos bureaux…

Presque libre! Chronique d’un québécois emprisonné aux États-UnisAu moment où j’écris ces lignes, il ne reste que 24 heures au bureau du procureur de l’État de la Floride pour produire sa réponse à ma requête en libération, tel qu’ordonné par la Juge Barbara McCarthy de la Cour criminelle de Broward. Si le procureur ne présente pas ses arguments, et ne s’oppose pas par conséquent à ma demande, il est plus que probable que la Cour penche en ma faveur et ordonne ma libération immédiate. Nul besoin de vous expliquer dans quel état émotionnel je me trouve actuellement… J’ai beau tout tenter afin de ne pas me créer d’attentes, être si près de la liberté tant souhaitée et voir la possibilité de ma requête non contestée font que je me laisse envahir par l’espoir, ce sentiment tout à fait impalpable et inexplicable qui nous permet de rester vivant. S’il est vrai que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, je peux vous assurer que le contraire est aussi exact… Tout est donc en place afin de m’assurer que je pourrai me procurer un billet d’avion sans délais et que le Consulat du Canada à Miami puisse émettre un passeport pour moi. J’ai même décidé à qui j’allais donner certains de mes effets personnels que je ne pourrai certainement pas rapporter avec moi au pays. Suis-je trop optimiste? Peut-être que Oui. J’ai toujours été un grand optimiste. Ce trait particulier de mon caractère, avec mon sens de l’humour, est ce qui m’a donné la force de surmonter les affres de cette horrible expérience qu’est l’incarcération aux États-Unis. Depuis ces derniers jours, alors que l’espoir de ma libération se fait grandissant, j’ai l’impression que les conditions de détention dans lesquelles je me trouve n’ont plus d’emprise sur moi. J’ai l’impression d’être déjà libre à l’intérieur de moi et j’entends plusieurs fois par jour cette petite voix intérieure qui me dit: “Tiens bon, ne t’en fais pas, c’est presque terminé”…

Tuesday, August 21st, 2012

Au moment où j’écris ces lignes, il ne reste que 24 heures au bureau du procureur de l’État de la Floride pour produire sa réponse à ma requête en libération, tel qu’ordonné par la Juge Barbara McCarthy de la Cour criminelle de Broward. Si le procureur ne présente pas ses arguments, et ne s’oppose pas par conséquent à ma demande, il est plus que probable que la Cour penche en ma faveur et ordonne ma libération immédiate.

Nul besoin de vous expliquer dans quel état émotionnel je me trouve actuellement… J’ai beau tout tenter afin de ne pas me créer d’attentes, être si près de la liberté tant souhaitée et voir la possibilité de ma requête non contestée font que je me laisse envahir par l’espoir, ce sentiment tout à fait impalpable et inexplicable qui nous permet de rester vivant. S’il est vrai que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, je peux vous assurer que le contraire est aussi exact…

Tout est donc en place afin de m’assurer que je pourrai me procurer un billet d’avion sans délais et que le Consulat du Canada à Miami puisse émettre un passeport pour moi. J’ai même décidé à qui j’allais donner certains de mes effets personnels que je ne pourrai certainement pas rapporter avec moi au pays.

Suis-je trop optimiste? Peut-être que Oui. J’ai toujours été un grand optimiste. Ce trait particulier de mon caractère, avec mon sens de l’humour, est ce qui m’a donné la force de surmonter les affres de cette horrible expérience qu’est l’incarcération aux États-Unis. Depuis ces derniers jours, alors que l’espoir de ma libération se fait grandissant, j’ai l’impression que les conditions de détention dans lesquelles je me trouve n’ont plus d’emprise sur moi. J’ai l’impression d’être déjà libre à l’intérieur de moi et j’entends plusieurs fois par jour cette petite voix intérieure qui me dit: “Tiens bon, ne t’en fais pas, c’est presque terminé”…

Je sais par contre qu’en 24 heures, tout peut arriver. Le procureur peut très bien présenter sa réponse à la toute dernière seconde. Le travail rigoureux que j’ai accompli dans la rédaction de ma requête me permet toutefois de penser qu’elle est immunisée contre toute objection.

Mon espoir est supporté par les arguments présentés dans ma requête. Je vis dans une espérance méticuleusement calculée et légitime.

Seule une interprétation fallacieuse ou la présentation d’arguments malicieux pourraient permettre au procureur de s’opposer à ma demande ou, à tout le moins, de retarder l’inévitable. A-t-on déjà vu un procureur se ranger du côté d’un accusé? Pas vraiment…

Ainsi donc, il est fort probable qu’au moment où ces lignes seront publiées dans Gay Globe Magazine, je sois déjà de retour en sol québécois.

Sachez que j’anticipe grandement le plaisir de tous vous retrouver et de pouvoir divulguer enfin mon identité réelle, comme convenu avec notre éditeur dès le début de cette chronique il y a quelques années.

Ma requête est en béton armé, la délai pour répondre est quasi-expiré, l’espoir m’habite tout entier et mon départ de Floride est prêt. Patientons juste encore un peu, bientôt je serai là. Attention j’arrive!

NDLR: Suite à cette lettre de Stéphane datant de juin, Gay Globe n’avait aucune nouvelle de son cas et Stéphane, pour des raisons qui lui appartiennent totalement, a décidé de ne pas nous informer tout de suite de l’aboutissement de sa requête. Toutefois, à l’examen du registre des détenus en Floride, publié sur Internet, il y est toujours inscrit comme “détenu” et sa date de libération n’est pas fixée avant 2014. Une lettre lui a été envoyée, à suivre…

L’Affaire Stéphane Gendron Ou la mort des gais, «seulement des gais»!

Tuesday, August 21st, 2012

La pire affaire de violence et de menaces contre des homosexuels au Canada depuis les dernières années vient de se produire au Québec et implique une personnalité plus que connue, l’animateur de V-Télé et Maire de la ville de Huntingdon, Stéphane Gendron.

Début juillet dernier, alors qu’une simple photo était présentée sur la page Facebook de M. Gendron, Gay Globe Média avait commenté et répondu à une question anodine sur la définition possible du mot Homocool, affiché par Gendron. Dès lors, s’en est suivi une attaque de la pire espèce contre le fait homosexuel, attaque voulue, désirée et maintenue par Stéphane Gendron, malgré nos protestations et le dépôt de nombreuses procédures à son endroit. Les attaques venaient d’un certain Kamel Messaoudi et comportaient les propos suivants, par exemple:

“Moi j’aime pas les PD, ça me dégoute, enfin, la pratique me dégoute, mais bon de là à les insultés individuellement… J’ai dit que la pratique GAY (qui est la sodomie) me dégoûtait ais je le droit ? de trouver cette pratique qui relève pour moi de la scatophilie répugnante ? mais bon, je n’en attendait pas moins d’une tapette… Ohlaaa les tafioles en ordre de bataille, ça promet, un remake de la cage aux folles peut être hahahahahaahahaha PDDDDDDDD. Écouté, je ne pense pas à tué tout ce qui bouge, (seulement les gays). peut être toute cette foutre vous monte t’elle à la tête ? tapette hystérique, reprenez donc vos esprits, je ne veux pas de mal aux homos, je pense que l’on devrait les aider, notamment en les enfermant de force dans des hôpitaux psychiatriques, afin de les traités du fléaux dont ils sont touché, (il parait que la sismothérapie donne des résultats de ce côté là.). Je ne suis pas un troll, mais admettez qu’Hitler ne faisait pas fausse route en envoyant ces tarlouzes au camp, d’ailleurs je trouve ça très regrettable que personne n’en ait encore l’idée aujourd’hui (SIC)”…

Stéphane Gendron, qui avait été avisé dès les premières minutes de ces attaques sur SON site, a d’abord inventé une histoire sur son emploi du temps, déclarant qu’il n’avait pas eu le temps d’intervenir alors que dans les faits, il l’avait fait dès le début de la journée, décidant de maintenir les propos illégaux, selon le code criminel canadien.

Plus tard, confronté à nouveau au fait qu’il maintenait des propos illégaux et terriblement violents à l’endroit d’une minorité protégée au Canada, Gendron répliquait qu’il avait une vie, qu’il n’avait pas le temps de s’occuper de ces affaires-là et qu’il était pathétique de le lui reprocher. Devant son refus clairement exprimé de retirer des attaques et des propos qui incitaient à la haine et à la mort  contre les homosexuels, Gay Globe a décidé de prendre ses responsabilités et de soumettre cette affaire aux autorités.

La Commission québécoise des Droits de la Personne du Québec recevait notre plainte et déclarait par la suite, comme l’orientation sexuelle est protégée par la Charte québécoise, vouloir se prononcer sur l’affaire vu la nature extrêmement violente des attaques, . La Commission fédérale quant à elle souhaitait aussi se prononcer et recevait notre plainte vu la diffusion sur Internet, qui relève des pouvoirs du Gouvernement Fédéral. Le SPVM ouvrait une plainte criminelle contre Gendron par la suite selon l’article 319 de la loi sur la propagande haineuse. Un suivi sera fait dès que les dossiers évolueront. NDLR: Malgré tout, M. Gendron persiste à maintenir les publications qui comportent même un drapeau nazi depuis peu…

Patient zéro

Tuesday, August 21st, 2012

Trouver le responsable, celui par qui tout a commencé. Dans l’histoire du sida, bien plus que dans celle de toutes les autres pandémies, la question du “patient zéro” – première personne à avoir contracté la maladie – a été récurrente. Si chercher le patient originel ne présente que peu d’intérêt scientifique, les sociétés et les médias ont eux fantasmé sur des coupables.
Gaétan Dugas a endossé ce rôle de “patient zéro” aux Etats-Unis dans les années 1980. Ce steward québécois participe en 1982 à une étude sur les premiers malades du sida du Center for Disease Control (centre pour le contrôle des maladies ou CDC). Le CDC établit un lien entre lui et 40 des 248 premiers cas de sida aux Etats-Unis. Il apparaît alors bien vite comme le coupable parfait, celui qui a introduit la maladie sur le continent nord-américain.

En 1987, le journaliste Randy Shilts, dans son ouvrage And the Band Played On, utilise en premier le terme de “témoin zéro” pour qualifier Gaétan Dugas. Il affirme que le jeune homme, du fait de son activité sexuelle intense et de ses voyages nombreux, a transmis le sida a un très grand  nombre d’homosexuels aux Etats-Unis. Il note aussi que Dugas, mort du sida en 1984, a eu dans la fin de sa vie une conduite “irresponsable”, refusant de se protéger, alors qu’il connaissait les risques pour ses partenaires.

Le livre de Randy Shilts, best-seller aux Etats-Unis, fait la “une” des journaux américains. En octobre 1987, le magazine Time publie un article intitulé “Medecine : the Appaling Saga of Patient Zero” (Médecine : la terrifiante saga du patient zéro). “Le patient zéro est identifié pour la première fois publiquement dans un nouveau livre sur l’épidémie de sida”, affirme le journaliste dans l’article. Au même moment, le New York Post titre “L’homme qui nous a donné le sida”, le National Review décrit de son côté Gaétan Dugas comme le “Christophe Colomb du sida”. Les propos de Shilts ont ensuite été interprétés par des historiens comme une attaque directe à l’encontre de la communauté homosexuelle. “Les propos de Shilts (…) ont renforcé le lien perçu entre la maladie et la soi-disant dépravation sexuelle des homosexuels”, raconte dans un de ses articles Phil Tiemeyer, professeur à l’Université de Philadelphie.

“Gaétan (Dugas) a en quelque sorte ‘prouvé’ que les hommes qui pratiquent la sodomie et qui font des cabrioles dans les bains [gay] sont vecteurs de maladies – semblables à la peste – dans leur communauté et le reste de la société.” Selon le chercheur, ce “mythe sensationnel sur l’origine du sida aux Etats-Unis” est symptomatique de la répulsion de la société américaine de l’époque par rapport à la sexualité gay.

Gaétan Dugas n’est pas le seul à avoir été stigmatisé. David Carr, un marin britannique décédé en 1959, a lui aussi été considéré par certains comme le “patient zéro”.

La revue médicale The Lancet a ainsi affirmé dans un article publié le 7 juillet 1990 que David Carr était le plus vieux cas de sida répertorié, après que des tests ADN eurent été effectués sur des prélèvements de tissus.

Mais quelques années plus tard, David Ho, directeur du Aaron Diamond AIDS Research Center montre, lui, que tous les tissus utilisés par les chercheurs appartiennent à deux ou trois individus différents, et que l’on ne peut donc pas conclure que David Carr avait contracté ou non la maladie.

Quelques années après David Carr, en 1969, un adolescent américain meurt à Saint-Louis (Missouri) d’une maladie inconnue. Lui aussi est soupçonné d’être le “patient zéro”. Interrogé, il avait affirmé être né à Saint-Louis, n’avoir jamais voyagé ou reçu de transfusion sanguine.

Soupçonné d’être un prostitué, la mort de cet adolescent fait émerger à nouveau des fantasmes autour du lien entre la maladie inconnue et la dépravation sexuelle. En 1987, un test VIH effectué par des chercheurs de l’Université de Tullane, s’est cette fois avéré positif.

Pour les scientifiques, il est aujourd’hui clair que ni David Carr ni Gaétan Dugas ni l’adolescent de Saint-Louis ne peuvent être le fameux “patient zéro”. “L’épidémie n’est pas née aux Etats-Unis, mais en Afrique centrale, dans la zone du Cameroun et de la République démocratique du Congo. Le ‘patient zéro’ n’est pas américain mais africain”, assène Gilles Pialoux, auteur de Sida 2.0 et chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon, à Paris.

“Le fameux ‘patient zéro’ décrit par Shilts n’est pas le véritable ‘patient zéro’ de la maladie, on peut en être sûr”, conclut Jacques Pépin, auteur de The Origins of Aids (2011) et professeur à l’Université de Sherbrooke. “Le véritable ‘patient zéro’ est un Africain, probablement de la région du sud Gabon, du sud Cameroun ou du sud de la République centrafricaine, et il ne sera jamais possible de le retrouver”, poursuit-il.

Né en Afrique centrale, le virus a ensuite voyagé d’un continent à l’autre. Selon Gilles Pialoux, le virus aurait été introduit en Haïti à partir de l’Afrique centrale en 1966, puis d’Haïti à l’Amérique du Nord en 1972, et enfin d’Amérique du nord à l’Europe à la fin des années 1970, début des années 1980.

Dans une étude parue en 2007, le chercheur américain Michaël Worobey donnait des conclusions proches sur la datation de la circulation de la maladie. Pour lui, le virus serait arrivé sur les côtés américaines autour de 1969, peut-être introduit par un Haïtien célibataire.

L’épidémie a été introduite sur le continent nord-américain avant les années 1980, Gaétan Dugas ne peut donc pas être le premier cas de sida aux Etats-Unis.

Par ailleurs, Randy Shilts accusait Gaétan Dugas d’avoir transmis le sida à un nombre incroyable d’individus dans les dernières années de sa vie. Or, les scientifiques affirment aujourd’hui que le délai d’incubation du VIH s’élève à environ dix ans. Les individus ayant déclaré la maladie quelques mois seulement après leur relation sexuelle avec Gaétan Dugas n’ont donc pas été contaminés par le steward québécois, mais bien avant, par un autre partenaire.

Si Gaétan Dugas n’est pas le véritable “patient zéro”, il aura cependant joué bien contre son gré un rôle dans l’histoire de la maladie. “C’est le ‘patient zéro’ de la visibilité, le patient à partir duquel on a identifié l’émergence de la maladie et on lui a donné un visage”, explique Gilles Pialoux.

Les jeunes homosexuels plus vigilants face au dépistage du VIH
(La Parisienne)

Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes âgés de 18 à 25 ans sont plus attentifs aux dangers du VIH que leurs aînés. D’après la nouvelle édition du Net Gay Baromètre  présentée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, mardi 24 juillet, plus de la moitié des moins de 25 ans (53,9%) affirment avoir réalisé un test de dépistage VIH dans les douze derniers mois, contre 40% pour les hommes âgés de plus de 25 ans.

Trois jeunes répondants sur dix déclarent avoir eu recours au dépistage du VIH en raison d’un rapport sexuel non protégé, contre 27% qui souhaitaient connaître leur statut sérologique pour avoir des relations sexuelles non protégées, et 23% en raison d’un changement de partenaire.

Chez les HSH les plus âgés, le recours au dépistage du VIH est essentiellement lié au besoin de connaître régulièrement le statut sérologique (30%).

Un stage pour “guérir” les homosexuels
(Le Point)

“Vous cherchez à être touché par la bonté de l’Éternel dans vos souffrances, vos difficultés, vos lieux cachés, vos relations et votre sexualité brisées ?

Cette semaine est faite pour vous. Elle prend en compte qui vous êtes maintenant, elle vous permet d’être écouté et d’être à l’écoute, de déposer, de découvrir et de vous reposer… pour mieux repartir.”

À première vue, on pourrait presque croire à une petite cure d’été comme toutes les mouvances new age en proposent des dizaines chaque année pour faire le point et repartir du bon pied.

Pour 410 euros, 700 euros pour un couple, Torrents de vie propose ni plus ni moins de… devenir hétéro ! En revanche, point de détails sur le site internet concernant le programme du “Séminaire de restauration et de formation” et les activités censées agrémenter le séjour. Les organisateurs du stage n’ont, pour l’instant, pas répondu à nos sollicitations.

L’autre Roger-Luc Chayer Le chef d’orchestre…

Tuesday, August 21st, 2012

Quel défi ais-je donc accepté en décidant de dire oui au boss de Gay Globe pour la rédaction de cet article portant sur un personnage aussi coloré que diversifié. Il m’a donné ses consignes en tout bon éditeur qu’il est mais comme c’est le chef d’orchestre que j’ai devant moi, hors de question de me laisser dicter ma conduite ou le traitement de ce texte, j’aurai le dernier mot, advienne que pourra!

Pourquoi est-ce que Roger-Luc devient soudainement un sujet d’actualité? C’est simple, alors que les grandes sociétés de commercialisation de musique ont toutes les peines du monde à lancer de nouveaux titres en musique classique sur CD, Roger-Luc, avec la division Disques A Tempo du Groupe Gay Globe y arrive le plus naturellement du monde.

“J’ai toujours été impliqué au niveau culturel avec Disques A Tempo mais il est vrai que la venue à une certaine époque de la musique numérisée sur ordinateur pouvait faire hésiter les producteurs à relancer des produits sur CD, au moins le temps que le public soit un peu mieux éduqué sur les dangers du piratage culturel. En 2012, il est clair que l’industrie se porte mieux globalement et que grâce à de nouvelles mesures mises en place par les grandes sociétés comme iTunes ou Amazon, il est plus que temps de foncer et de mettre sur le marché du nouveau matériel”, déclare Roger-Luc avec enthousiasme.

Comment est-ce que Disques A Tempo parvient à financer ses productions? “C’est simple, avec nos propres ressources. Les CD de DAT se sont très bien vendus par le passé et des licences ont été octroyées sur certains produits qui nous permettent de financer totalement 4 créations cette année dont une est déjà sur le marché physique et numérique et qui fait l’objet de publicité dans cette édition, les deux concertos pour piano de Mozart K.414 et 415 avec Didier Castell-Jacomin.”

Roger-Luc Chayer ne se complique pas la vie en d’intenses négociations et palabres inutiles. Il y pense, fonce et obtient ce qu’il décide autant en musique classique qu’à la tête de Gay Globe probablement du fait qu’il a été chef d’orchestre symphonique et qu’il a l’habitude de diriger, non? “Je pense que c’est là un cliché qui est souvent associé aux chefs d’orchestres. J’ai connu des chefs très passifs, amorphes qui ne dirigeaient qu’en battant la mesure et d’autres qui avaient une énergie fulgurante et dans les deux cas, on ne peut pas dire ou affirmer que leur façon de faire pouvait se refléter dans tous les aspects de  leur quotidien. Je suis de nature décideur pour mes affaires personnelles, je n’ai pas hésité à partir à l’âge de 17 ans étudier seul au Conservatoire de Nice en France, sans ressources et c’est un trait de mon caractère que j’admire encore aujourd’hui, même si en y repensant, ça me rend nerveux a posteriori…”, dit en riant et en regardant au plafond celui qui est pourtant revenu au pays avec deux Premier prix de conservatoire des années plus tard dont un très prestigieux en Musique de chambre et un autre à son instrument, le Cor.

Disques A Tempo aura déjà un second titre justement présentant Roger-Luc Chayer au cor avec Véronique Lucignano à la trompette dans des oeuvres accompagnées par Louise-André Baril au piano et en couronnement, le Quintette National dans cinq pièces d’une légèreté absolue.

Disques A Tempo vient aussi de signer un second contrat de licence avec le pianiste français Didier Castell-Jacomin pour un second CD et avec l’Orchestre symphonique Apollo de Grande-Bretagne pour la création d’un CD consacré aux plus grandes ouvertures symphoniques de tous les temps. Roger-Luc Chayer est fier de sa contribution à la culture “Si Disques A Tempo n’était pas là pour supporter les créations de nos musiciens classiques depuis 20 ans, comme avec Ganymède ou le Quintette national par exemple, je me demande encore qui le ferait?” Voilà, mission accomplie, j’ai gagné!

Les 101 frasques de Jean-Luc Romero

Tuesday, August 21st, 2012

Connu pour ses nombreuses frasques et attrapes internationales, voilà que le petit élu local français Jean-Luc Romero se mêle encore d’une nouvelle controverse sur des récompenses octroyées au nom d’une personne suicidaire!

Lui qui était pour le suicide assisté à l’aide de sacs de plastique remplis d’hélium et qui a menti aux douaniers américains pour entrer illégalement aux États-Unis se sachant atteint du VIH, le voilà à Montréal pour la fierté gaie, quel honneur! Il est aussi à Montréal pour remettre le Prix Claude Tourangeau qui doit rendre hommage à une personne ou un organisme pour son apport à la lutte contre la sérophobie mais voilà, ce prix est fortement controversé du fait qu’il souhaite honorer une personne avec le nom d’une personne qui s’est suicidée se jetant du haut du pont Jacques-Cartier à cause de la lourdeur de ses traitements anti-VIH et de sa stigmatisation.

Selon nos sources, il est clair que le nom de la récompense devrait être revu puisqu’il est quand même aberrant de récompenser autrui avec la mémoire d’un suicidaire. Bel hommage en effet pour ceux qui décident d’affronter avec un vrai courage, plutôt que par le suicide, les conséquences du VIH et de la vie au quotidien des personnes atteintes. Jean-Luc Romero est décidément un être qui a souvent le don de se mettre les pieds dans les plats et qui trouve toujours le moyen de s’auto-congratuler en jouant au Président de la république partout où il passe, lui qui n’est qu’une sorte de haut fonctionnaire.  Le problème étant que les québécois ne savent pas vraiment qui est ce personnage sauf qu’il a été renvoyé de la Revue Le Point pour des déclarations peu compatibles avec le journalisme jadis…

La Honda Berline Civic

Tuesday, August 21st, 2012

Voici une voiture dont la réputation n’est plus à faire ni à dire tellement elle s’est confirmée au fil des ans: un excellent achat tant au niveau de sa valeur de revente que pour sa fiabilité mécanique. La Honda Civic Berline est définitivement la voiture la plus populaire au Canada et pas seulement auprès des jeunes de moins de 30 ans, les babyboomers aussi en apprécient les économies d’essence et la robustesse.

Prenons par exemple un modèle 2010 vendu neuf à un prix moyen de 18,000$. Deux ans plus tard, elle se vendait encore à 16,000$, un perte très légère de loin inférieure à la perte moyenne sur les modèles américains. 4 portes et 5 places assises, son moteur de 1.8 litres peut développer jusqu’à 140 chevaux vapeur et même si la transmission manuelle est de série, on peut trouver des Civic automatiques 5V. La plus grande force de la Honda Civic Berline est définitivement son look et sa très grande popularité auprès d’un marché très vaste. Elle affronte parfaitement le climat canadien et est aussi efficace à 40 degrés l’été qu’à -40 en janvier.  Son look évolutif et ses différentes variantes de design donnent aux acheteurs des choix de couleurs et de finition aussi variés qu’il existe de clients. À noter que si vous songez acheter ce véhicule, même usagé, assurez-vous qu’il soit muni d’une alarme de première classe et d’un burinage professionnel car c’est aussi la voiture la plus volée au Canada!

Le Vatican n’en veut pas comme ambassadeur!

Tuesday, August 21st, 2012

Un diplomate bulgare n’a pas obtenu l’agrément comme ambassadeur, a admis mardi le Vatican, en raison d’un roman mettant en scène une rencontre homosexuelle. Kiril Marichkov, qui est aussi juriste et écrivain, marié et père de famille, a publié un roman, intitulé «Clandestination». Cet ouvrage retrace le destin d’immigrés clandestins d’Europe de l’Est en Italie, en particulier à Rome, en puisant dans des faits divers réels.

Dans un passage du roman, un jeune immigré de l’Est, Ivan, se prostitue avec un homme dans un quartier périphérique de Rome, avant de se rendre dans une église et de demander pardon à genoux à Dieu.

La Bulgarie aurait refusé de changer son candidat, créant un début de bras de fer entre le Vatican et cette ancienne république du bloc communiste, où la majorité des croyants sont orthodoxes. Selon une enquête journalistique qui avait fait grand bruit en 2011, nombreux sont les prêtres au Vatican et dans les universités pontificales à Rome qui sont gays.

Gay411 rencontres

Tuesday, August 21st, 2012

Un des sites de rencontres pour hommes les plus populaires au Canada est sans contredit Gay411.com qui, depuis de nombreuses années maintenant, opère à partir de Montréal un service plus ou moins gratuit qui prétend regrouper des dizaines d’hommes disponibles pour des rencontres amicales, pour des conversations ou pour du sexe.

À une certaine époque, on publiait sur le site des mentions disant que plus de 20,000 hommes étaient membres de Gay411.com mais ces mentions ont été retirées depuis. Bien que l’on puisse douter de la véracité de certains profils, certains indices démontrent en effet qu’un 30% des fiches inscrites semble être concocté artificiellement dans le but de créer une apparence de volume, nous en parlions il y a quelques années. Il reste néanmoins qu’un noyau de profils semble concerner des personnes qui ont sincèrement le désir de communiquer par Internet pour leurs rencontres.

Dans cette jungle entre le réel et la science-fiction, il existe certaines règles qui peuvent aider les utilisateurs à se démarquer justement des faux profils et à augmenter leurs chances de succès.

Quelques règles s’imposent quand on souhaite évoluer de façon efficace sur Gay411 et, tant pour son profil personnel que dans la détection des fausses fiches, il est important de connaître ces quelques informations élémentaires:

1- “Je ne mords pas”: Quand 70% des profils portent la même mention écrite de la même manière, on peut penser qu’il s’agit en fait de profils rédigés par des personnes qui ont pour objectif de donner l’impression d’une popularité artificielle. Généralement, et vous le remarquerez, quand ils disent qu’ils ne mordent pas, il ne répondent pas plus aux messages privés. Profils fictif?

2- Message anglophone: Beaucoup d’utilisateurs se cherchent des partenaires au Québec et particulièrement dans la région de Montréal et écrivent leur profil en anglais. 80% de la population du Québec est francophone, si vous vous adressez à elle en anglais, le risque d’être ignoré est accru.

3- Photos évolutives: Nombreux sont ceux qui pensent que de mettre le plus de photos possible est une bonne chose. Malheureusement la nature étant ce qu’elle est, quand le temps passe généralement les gens vieillissent. Passer d’une superbe première photo à une photo récente avec les traits fatigués est un turnoff pour plusieurs. Une ou deux photos suffisent et l’important est qu’elles soient récentes.

Une exception toutefois, la qualité des photos devrait toujours être parfaite. Les photos floues sont interprétées comme voulant cacher quelque chose, même chose pour les photos en contraste ou celles dans le noir. Une stratégie efficace consiste à ne mettre que deux photos très bien faites et de laisser les utilisateurs en juger.

4- L’âge n’est pas taxable: Inutile de mentir sur votre âge, personne ne trouve ça mignon de dire qu’on a 32 U.S. ou 23 + taxes.

5- Multiples profils: Évitez comme la peste les profils multiples espérant ainsi accroître votre présence et l’intérêt des autres. La découverte de nombreux profils pour une même personne est souvent interprétée comme malhonnête.

6- Exclusions: Si vous prenez trop de place pour écrire la liste de vos exclusions, les gens réagiront en étant intimidés et n’oseront répondre à votre profil. Le plus simple est de toujours être inclusif, les exclusions relevant des messages privés.

7- Trop c’est trop: Les poèmes interminables, les biographies à partir de la naissance ou des photos de bébé et celles de vos matantes sont des éléments soporifiques qui diminuent un intérêt potentiel, d’ac? Bonne chance, à vous de jouer!

Gay Globe Média: Premier partout

Tuesday, August 21st, 2012

Gay Globe Média est toujours le premier média le plus populaire chez les hommes gais au Québec et a largement dominé ses compétiteurs dans 3 segments importants selon Alexa et Website Traffic cette
semaine.
Au niveau International, le classement est:
Gay Globe Média 333,514
Fugues 438,744
RG
16,055,652
Canada:
Gay Globe Média 10104
Fugues 11602
RG Trop bas ND
Montréal:
Gay Globe Média 967
Fugues 1543
RG Trop bas ND
À noter que les chiffres doivent être interprétés de la façon suivante: plus le classement se rapproche du chiffre #1, plus le site est populaire. Plus il s’éloigne dans les millions, moins il est populaire. Le chiffre correspond au rang des sites les plus populaires dans le segment.

Internet Explorer 10

Tuesday, August 21st, 2012

La fonction DoNotTrack permet à un navigateur de signaler qu’un utilisateur ne souhaite pas être suivi lors de sa navigation internet. Une fonction pratique pour tous ceux qui ne veulent pas que leurs données de surf soient utilisées à des fins publicitaires. Microsoft a récemment annoncé sa volonté d’activer par défaut le DNT sur Internet Explorer 10, ce qui avait provoqué des inquiétudes. L’éditeur a choisi de persister et de signer.

La fonction DoNotTrack fonctionne en émettant à travers l’en-tête HTTP un signal interprété ensuite par les sites Web. La bonne volonté de l’éditeur du site entre en piste : il doit tenir compte en théorie de cet en-tête et donc couper le tracking, autrement dit le suivi de l’utilisateur à travers différentes méthodes comme les cookies. Un standard est d’ailleurs en cours de formation au W3C pour que le DNT soit uniforme. Seulement voilà : ce standard stipule que le DNT doit être obligatoirement un choix volontaire de l’utilisateur.

C’est ce qui coince avec l’activation par défaut du DNT dans Internet Explorer 10. En mai dernier, le Wall Street Journal avait ainsi rapporté la colère des annonceurs publicitaires. Selon eux, une dévaluation des espaces publicitaires était à craindre si le DNT se devait se répandre via un comportement par défaut. Or, Internet Explorer 10 aura nécessairement une part de marché importante puisqu’il sera livré avec Windows 8 et proposé pour Windows 7.

Mais l’activation par défaut pourrait avoir un autre effet pervers. Même si le standard n’est encore qu’à l’état de brouillon il stipule clairement que l’activation doit être volontaire. Si elle ne l’est pas, un site peut tout simplement choisir d’ignore l’en-tête et procéder au tracking. La crainte serait donc que tous les utilisateurs d’IE10 soient trackés. Les éditeurs se défendraient facilement avec un simple « Ce navigateur n’est pas conforme au standard ». Une inquiétude partagée entre autres par Mozilla. La solution choisie par Microsoft est très directe. Lors du premier lancement d’Internet Explorer 10, l’utilisateur fera face à un assistant pour régler quelques paramètres habituels. S’il choisit la configuration «Express», le DNT sera activé par défaut. S’il choisit la personnalisation, il pourra le désactiver.

La défense de Microsoft à ce sujet est de dire que même si c’est un comportement par défaut avec la voie Express, l’utilisateur est quand même averti par différentes informations. La question serait plutôt de savoir quelle serait la proportion des utilisateurs à réellement lire les informations d’une fenêtre avant de cliquer sur suivant. Surtout quand un choix leur promet que cette vilaine fenêtre sera fermée de manière «express».

Reste que Microsoft a l’air décidé à rester sur ses positions. Le fait que ce soit Internet Explorer et sa part de marché toujours très conséquente va peut-être obliger les autres acteurs à renégocier la manière dont doit fonctionner le DoNotTrack.

SIDA = Fin de la pandémie? Les spécialistes disent oui!

Tuesday, August 21st, 2012

Mettre fin à la pandémie du sida est envisageable et permettra d’obtenir la première génération libérée de la menace d’une infection depuis l’émergence du virus responsable de ce fléau, juge le Dr Anthony Fauci, éminent virologue américain, dans un entretien à l’AFP.

“Nous commençons à réaliser qu’il est possible de réellement agir sur l’infection et de changer la trajectoire de la pandémie”, explique le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), un virologue à la pointe de la lutte contre le sida depuis 25 ans.

“Renverser la tendance de la pandémie pour parvenir à une génération libérée du sida” est l’un des thèmes de la 19e Conférence internationale bisannuelle sur le sida qui se tiendra du 22 au 27 juillet à Washington, souligne le Dr Fauci.

Il insiste sur le fait “qu’on ne parle pas ici de guérison” du sida, car “on ne sait même pas encore si nous pourrons y parvenir”. “Nous disposons de traitements efficaces” (des antirétroviraux, ndlr) pour contrôler le virus, permettant “aux sujets infectés, qui doivent les prendre indéfiniment, de rester relativement en bonne santé”, rappelle le chercheur.

Mais au-delà ce sont les résultats d’essais cliniques publiés récemment, montrant l’efficacité de ces antirétroviraux pour prévenir le risque d’infection chez des sujets séronégatifs, qui laissent penser “qu’il est possible de fortement accélérer la diminution de nouvelles infections”, dit le Dr Fauci.

Car avec le rythme actuel de baisse du taux d’infections –1,5% par an en moyenne depuis dix ans dans le monde– la fin de la pandémie reste un objectif très éloigné dans le futur, concède-t-il. Mettre fin à la pandémie signifie qu’après un certain temps il y aura si peu de nouvelles infections que cela rendra possible d’avoir une génération sans sida, précise le patron du NIAID, qui fait partie des Instituts nationaux américains de la Santé (NIH). Les NIH sont la principale source de financements publics de la recherche médicale.

Le virologue se dit également encouragé par les “bons progrès réalisés” dans la recherche d’un vaccin, mais prévient “qu’il y a encore un long chemin à parcourir avant d’y parvenir”.

Le Dr Fauci cite un essai clinique d’un vaccin candidat mené en Thaïlande en 2009 et qui, pour la première fois, a montré une efficacité modeste mais significative, qu’il qualifie de “percée”.

L’analyse des données produites par cette étude a permis “d’identifier des corrélations avec une immunité qui constitueront de très bons indices pour les futures recherches”, selon lui.

Interrogé sur le potentiel des rares personnes dont l’organisme est capable de neutraliser le VIH, le virus de l’immunodéficience humaine responsable du sida, le virologue se montre prudent et précise que cela “pourrait peut-être aider pour un vaccin” mais “pas pour trouver un moyen de guérir” le sida.

Sida : se faire dépister en attendant…
(La Figaro)

À Washington, ville dont le taux de prévalence du VIH est le plus élevé des États-Unis, des moyens originaux sont mis en œuvre pour contrer le virus. Dans le quartier populaire d’Anacostia, un bureau du Department of Motor Vehicles est devenu le premier aux États-Unis à offrir ce service aux automobilistes qui patientent souvent pendant des heures pour faire immatriculer leur véhicule.

Le test n’est bien sûr pas obligatoire, mais il est offert gratuitement dans une petite pièce adjacente à la salle d’attente et donne droit à une réduction de 15 dollars.

«Mieux vaut en avoir le cœur net», témoigne un travailleur du bâtiment, Luis Angel Hough, en plaçant dans sa bouche un tampon, qui lui permet environ 20 minutes plus tard d’apprendre qu’il n’est pas porteur du VIH.

Hypocrisie de la TD!

Tuesday, August 21st, 2012

Il n’y a rien de plus agaçant pour un éditeur de média gai que de voir une entreprise agir en toute hypocrisie face à notre communauté et c’est le cas de la triste Banque TD qui n’en finit plus de se draper de nos couleurs, allant jusqu’à retirer son logo de sa façade pour tenter de nous faire croire qu’elle est impliquée avec nous.

Sur cette photo, on voit la façade de la TD Place Maisonneuve, dans Rosemont, à Montréal et c’est la succursale de Gay Globe Magazine, qui s’occupe de nos affaires depuis près de 20 ans. Or, depuis plus de 12 ans, comme éditeur de Gay Globe (Le Point auparavant) je demande à la direction de la succursale de placer au moins une carte d’affaires pendant le Fierté gaie dans les pages de la seule publication gaie à confier ses affaires à la TD, refus continuel sous d’obscures considérations. Pire, ayant décidé de confronter la direction début août sur cette utilisation offensante de nos couleurs, j’ai découvert que non seulement la TD Maisonneuve n’avait jamais fait une seule contribution à une organisation gaie, elle n’avait jamais fait la moindre contribution au SIDA! Cette succursale de la Banque TD n’a aucun droit de faire croire qu’elle serait impliquée auprès des gais, elle viole notre honneur et elle le sait malheureusement trop! Elle a bien acheté une page une fois se voyant pointée du doigt, mais reniait par la suite ses engagements.

La TD nous complique aussi la vie

Il y a quelques années, un vol de 5000$ avait été commis dans notre compte de la part de la TD ou de son personnel. Depuis, nous attendons toujours le résultat de l’enquête. La TD traite bien les gais? Quelle farce!

Brèves internationales

Tuesday, August 21st, 2012

Mika révèle son homosexualité!
Mika a finalement annoncé publiquement qu’il était bel et bien homosexuel.

Le chanteur Mika s’est toujours fait discret à propos de son orientation sexuelle, mais il a maintenant décidé d’en parler publiquement pour la toute première fois, rapporte 7 sur 7.

À la fin du mois de juillet, Mika avait fait une déclaration durant un concert, laissant croire qu’il était homosexuel.

Le magazine américain Instinct en a donc profité pour lui poser la question directement durant une récente entrevue.

Lorsque le magazine a questionné le chanteur d’origine libanaise à propos de son orientation sexuelle, celui-ci a répondu: «Si vous me demandez si je suis gai, je vous réponds que oui. Ces chansons parlent-elles d’une relation avec un homme? Je dis oui. Et c’est seulement à travers ma musique que j’ai trouvé la force d’accepter ma sexualité au-delà du simple contexte de mes paroles de chansons. Voici ma vraie vie».

Liberia: le sénat interdit le mariage homosexuel
Les sénateurs libériens ont voté vendredi à l’unanimité un amendement à la Constitution interdisant le mariage entre personnes du même sexe. Alors que l’homosexualité est un tabou au Liberia, et la sodomie considérée comme un délit, la question du mariage entre personnes du même sexe n’a pas fait l’objet d’une loi, mais d’un amendement à un article de la Constitution. Cet article interdit déjà la polygamie et le mariage entre parents. L’amendement y ajoute “les personnes du même sexe”, selon la lecture faite par le président du comité des affaires judiciaires, des pétitions et des droits de l’homme, Joseph Nagbe. L’amendement a été déposé par Jewell Taylor, sénatrice, ex-femme de l’ancien président Charles Taylor condamné le 30 mai à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité. “Mon amendement vise à s’assurer que deux personnes du même sexe, selon nos lois, ne seront pas autorisées à se marier”.

Les athlètes gay et lesbiennes ne font pas de la figuration
Seulement 22 athlètes ouvertement gay et lesbiennes, dont une large majorité de femmes ont concouru aux Jeux olympiques de Londres, déjà considérés comme l’événement les plus queer de l’histoire du sport. La bonne surprise, c’est qu’ils se sont admirablement défendus: six médailles, dont quatre d’or. A noter que le chouchou des garçons, Matthew Mitcham, a échoué en demi-finale du plongeon. Dommage, il avait promis d’enlever son slip s’il décrochait l’or.

Grindr : l’application gay pour sexe rapide
Lancé en mars 2009, Grindr a vite envahi la vie des gays. L’application est “très pratique”, témoignent ses utilisateurs. Elle est présentée par son fondateur comme un réseau social. “Il ne faut pas être hypocrite, corrige Pierre, un gay de 33 ans. Ça sert essentiellement à avoir du sexe rapidement et facilement.”

Crise au GGLBQ Et candidature au Parti Indépendantiste du Québec

Tuesday, August 21st, 2012

Un site internet communautaire fait état depuis quelques jours d’une situation de crise alors que le groupe concerné vient tout juste d’être lancé, ou presque. Cette crise met en évidence certains faits fréquents dans le communautaire gai et a attiré notre attention puisqu’elle jette encore une fois une ombre négative sur des activités bénévoles pourtant très simples qui sont d’organiser des événements pour les gais de Québec ou de se présenter comme gai en politique.

Le GGLBQ (Groupe Gai Lesbienne Bisexuel de Québec) propose de devenir membre de l’organisation pour quelques dollars, ceci étant supposé donner droit à des activités. Or, depuis le lancement de cette organisation, Gay Globe a remarqué que seule une activité récente a été organisée, une vente de hot-dogs rapportant 45$ au groupe, précédée de sorties en mai au bar ou pour un pique-nique. Voulant en savoir plus sur les personnes derrière cette organisation suite à la publication d’un communiqué de presse, Gay Globe a découvert que non seulement les membres du Conseil d’Administration de l’organisation sont aussi invisibles que les participants. Selon le site Web et la page Facebook de l’organisme, il s’agirait en fait principalement de l’organisation d’un seule homme, son Président Jean-François Arcand.

Le problème de ce type de groupe communautaire est qu’il demande l’argent du public et qu’un C.A. devant gérer ces fonds et s’assurer de la bonne utilisation des ressources n’existe tout simplement pas au GGLBQ, qui n’est même pas incorporé malgré ses prétentions d’être un organisme à but non lucratif. Revenu Québec considère qu’un OSBL ne peut être qu’une société incorporée. Lorsque Gay Globe a souhaité recueillir les commentaires du Président Arcand, en tentant de le rejoindre chez lui, il a été remarqué que ce dernier habitait dans une résidence supervisée, dont la mission est de “venir en aide aux personnes de 18 ans et plus, ayant des difficultés affectives, solitaires ou des troubles en santé mentale”. Le nom de la maison étant publié sur la page Facebook de M. Arcand par lui-même.

Il faut donc se questionner à savoir s’il est prudent de faire des dons à une organisation que l’on déclare faussement incorporée, dirigée par un seul homme et sans C.A. À noter que M. Arcand se présente aussi sur sa page FB comme candidat pour le Parti Indépendantiste du Québec, un homme visiblement versatile! Quant au seul autre membre connu ayant siégé au C.A. avec M. Arcand, il a annoncé avant notre article avoir démissionné du GGLBQ et avoir offert de rembourser les dons des membres. Une décision probablement prudente de sa part dans les circonstances.

GGLBQ, suite et fin!
(Gay Globe Média)

En réponse à nos demandes, M. Arcand a d’abord mentionné ne vouloir répondre à aucune question sur son agenda politique (notre dossier n’en soulevait aucune) pour ensuite nous menacer de poursuites. Après une longue série de demandes plus ou moins pertinentes de sa part, il nous a annoncé sa démission comme Président du GGLBQ et la dissolution du groupe.

Quant au Parti Indépendantiste du Québec, son représentant nous indiquait le 10 août par courriel “nous vous sommes tout de même reconnaissant de nous avoir apporter ces informations au sujet de M. Arcand. Si les faits sont vérifiés, nous prendrons les mesures qui s’imposent.”

La prudence reste donc mère de la sûreté dans ce type de situation…

Julien, toi qui préfères les hommes 6

Tuesday, August 21st, 2012

Cet amour est basé sur la confiance réciproque. Leur maison est toujours ouverte aux copains et aux gens qu’ils aiment. Ils parlent de leur travail, de leurs espoirs, de leurs joies, de leurs soucis, bref de leur vie. Je pourrais dire que leur devise est : construire et vieillir ensemble, dans la fidélité.

Les couples homosexuels sont beaucoup plus fragiles. Cela tient peut-être à leur conception de l’amour et à l’impossibilité d’avoir une descendance. Les enfants tiennent une place considérable dans le couple : un enfant c’est le prolongement de soi-même, une sorte d’immortalité. Et puis, quelle aventure pour de jeunes parents  d’aider un petit à grandir, de lui apprendre à affronter la vie, de le suivre jusqu’au moment  où, devenu adulte il prendra la relève   pour faire, à son tour, la même chose, avec une personne aimée !

Lorsqu’on parle de la famille, on pense à la famille élargie, à un clan protecteur, rassurant, qui est là surtout en cas de coups durs ou d’événements heureux, avec ses personnalités bien différentes, parfois difficiles à supporter, mais toutes unies par un sentiment très fort : l’appartenance au clan! Lorsqu’une liaison homosexuelle se termine, que reste-t-il aux deux partenaires, si ce n’est une plus grande solitude? Lorsqu’on est jeune, on trouve assez vite un nouvel ami, mais arrivé à un certain âge, quelles sont les chances de ne pas vieillir seul ?

tranquillité où nous étions seuls, j’a demandé à Frédéric s’il était au courant de l’homosexualité de son frère, et ce qu’il en pensait.
« J’ai commencé à me poser des questions il y a bien longtemps – a dit Frédéric – Julien avait de drôles de copains. J’étais mal à l’aise avec eux. Au début, je pensais que c’était à cause de la différence d’âge : Julien et ses amis étaient vieux par rapport à moi et parfois, ils m’intimidaient.

Je ne les connaissais pas beaucoup, car Julien ne voulait pas les amener à la maison et je n’avais donc pas trop de contacts avec eux. Je ne les aimais pas vraiment, parfois leurs regards avaient quelque chose de troublant, ce qui me mettait mal à l’aise, quelques uns avaient des manières assez efféminées que je ne supportais pas.

« Un jour, j’ai rencontré Ralph devant la maison. Il cherchait Julien, car il avait quelque chose d’important à lui dire, et ne voulait pas téléphoner par peur de vous, les parents. Il savait que je rentrais du lycée, et il espérait me rencontrer.

Nous avons été boire un café ensemble. C’était une période où je commençais à avoir des soupçons sur le comportement de Julien.

Je n’avais pas le courage de lui en parler ouvertement : le sujet était délicat ! Et si je me trompais dans mes déductions ? Il aurait pu prendre cela comme une injure. J’attendais l’occasion, elle se présentait ! J’ai parlé avec Ralph tout naturellement, comme si j’étais au courant de tous les états d’âme de mon frère et bien sûr, cela marché ! Ralph a d’abord parlé de lui, de sa difficulté à cacher son homosexualité dans son entourage. J’étais surpris, car je ne pensais pas que Julien faisait partie de tout un groupe de garçons homosexuels. Il venait de se séparer de Corinne, tu t’en souviens ? Je pensais qu’il avait été tellement déçu par cet amour qu’il ne voulait pas entendre parler de filles pour un moment, après tout c’était une réaction normale après un échec amoureux et les copains étaient là pour le soutenir moralement.
« J’ai joué le jeu, j’ai fait celui qui savait tout de Julien et j’ai passé un moment très instructif et très sympathique, je dois dire, avec Ralph.
« En rentrant, je me suis expliqué avec mon frère. J’étais déçu qu’il ne m’en ait jamais parlé. J’étais son petit frère, celui auquel on ne raconte pas tout parce qu’il y a une différence d’âge … Parfois, il me considérait comme un bébé, mais j’allais avoir quinze ans. Je me sentais adulte parce que les filles commençaient à m’intéresser. Je croyais être très proche de Julien, avec lequel je partageais mes petits secrets et je lui en voulais de m’avoir caché cela.
« Julien a eu l’air surpris que je l’attaque ouvertement. Embêté et soulagé que je sois au courant, il m’a supplié de ne rien dire à personne, m’a fait jurer un silence total, surtout vis-à-vis de toi et de papa. Il avait l’intention de vous en parler, mais plus tard. C’est ainsi que je suis devenu son complice  a conclu Frédéric en souriant.
Et Marie, est-elle au courant ?
– Bien sûr, elle sait. Nous nous disons tout, et je ne pouvais lui taire cela. Marie a accepté sans problème l’homosexualité de Julien. Lorsqu’elle était au lycée, elle avait un très bon copain homosexuel et ensuite, dans ses stages à l’hôpital, elle en a rencontré d’autres, à plusieurs reprises. Elle dit qu’en général, ce sont des garçons très doux et très gentils et qu’elle a un bon contact avec eux. Tu sais, maman, actuellement on en rencontre tellement et de partout que cela ne choque plus, cela devient presque une chose banale, admise par tous. »
J’ai regardé Frédéric pensivement :
« Dis-moi, Fred, un jour tu auras des enfants. Si un de tes gosses est homosexuel, comment réagiras-tu ? »
Le sourire de Frédéric a disparu. Il m’a répondu :
« Bonne question, maman, horrible question : ce que j’en pense : de tout cœur, je ne me le souhaite pas, cela serait très dur ! »
J’ai souvent peur, parce que je pense que Julien est en danger. Quel danger ?
En apprenant l’homosexualité de Julien, j’ai découvert un monde que je connaissais mal, qui jusqu’ici ne m’intéressait pas et sur lequel je ne m’étais jamais penchée.
J’ai peur de cette ambiance trouble qui règne dès que deux homosexuels sont ensemble, de ces restaurants, boîtes de nuit, saunas ou lieux publics, de ces jardins ou squares qu’ils sont seuls à fréquenter, dès la nuit tombante. C’est ce comportement séducteur qui me fait peur : un homosexuel a un besoin inné de plaire, cela fait partie de sa personnalité.
Julien et ses amis sont prêts à donner un rendez-vous, à suivre n’importe quel garçon qui leur plaît. Parfois, derrière une belle façade, on trouve des ruines, des décombres sales. Il faut rester prudent lorsqu’on veut rentrer dans l’édifice, il y a danger qu’un pan de mur tombe et vous blesse sérieusement.

Actuellement Julien est amoureux de Paul : il dit vouloir la fidélité réciproque. Est-il sincère ? Ce ne sont peut-être que des affirmations pour me rassurer. Il connaît mes principes et ne désire probablement pas de nouvelles discussions.

Il y a quelques jours, nous avons eu la visite d’un neveu: André est étudiant en pharmacie et passionné de modélisme. Il participe à toutes les compétitions et arrive souvent parmi les premiers. Il a une collection importante de coupes, dont il est très fier. Petit, mince, la démarche sautillante, des yeux d’un bleu profond, une grande bouche toujours prête à faire la grimace pour amuser son auditoire, on ne peut pas rester insensible à sa bonne humeur : c’est un charmeur sympathique.

Julien rentre à la maison avec son ami Robert. Grand et beau gosse, mais toujours mal rasé, cheveux châtains, une tête toute ronde, de petits yeux et un regard auquel rien n’échappe. Il donne l’impression d’être quelqu’un de sérieux, et très bien élevé. Que cache-t-il derrière ce masque trop poli? Il y a quelque chose qui me gêne dans sa politesse et dans sa façon d’être.

Les garçons se rencontrent. C’est le coup de foudre pour Robert, le neveu lui plaît à la folie, mais nous sommes tous là, nous ne sommes au courant de rien et nos bavardages tranquilles et anodins empêchent la moindre phrase déplacée.

Le soir, Julien très énervé me raconte qu’il s’est disputé avec son ami parce que celui-ci lui a dit :
« André est tellement mignon, il me plaît trop, j’espère que toi, au moins, tu en as profité ! »

Damien, un autre ami de Julien, a une liaison depuis quatre mois avec Henri qui possède une grande propriété vinicole. Je connais de vue ce domaine, situé à quelques kilomètres seulement de la propriété d’amis chez qui nous nous rendons souvent. Il est situé sur les collines qui entourent la ville : des hectares de vignes qui changent les couleurs du paysage selon les saisons : noires et blanches sous la neige, elles deviennent vertes au printemps. J’aime ce vert tendre des premiers jours qui s’obscurcit et s’affirme au fur et à mesure que l’été arrive. Je préfère encore la période qui suit les vendanges, lorsque l’automne est là, bien installé. Les feuilles, pour le recevoir, revêtent leurs plus belles couleurs et c’est un mélange, une explosion de jaunes qui, en passant par les roux arrive aux différents tons de marrons : le bouquet final d’un feu d’artifice qui sait que l’hiver est proche et que la colline va s’endormir jusqu’au printemps prochain.

Le coeur de ce domaine est une grande maison du dix-huitième siècle, à laquelle on accède par un large portail et une longue allée de frênes centenaires.

Suite de cette
publication dans notre édition numéro 86
Pour lire le livre  gratuitement dans sa version intégrale et le tome II – À Dieu Julien,
rendez-vous au
www.gayglobe.us/julien/

Courrier des lecteurs 85

Tuesday, August 21st, 2012

Ça c’est du calendrier mais pourquoi est-ce que Gabriel Nadeau-Dubois n’est pas partiellement dénudé comme les autres et pardonnez ma curiosité mais est-ce légal d’utiliser une photo de quelqu’un sans sa permission?               M.M.

Alors d’abord, la photo de Gabriel utilisée était la seule disponible et il portait sa chemise bien gentiment, sans plus. Ensuite, oui c’est légal d’autant plus que la photo utilisée avait été cédée sur Wiki Commons, un site d’images libres de droit.

Est-ce que vous pouvez m’indiquer où trouver la revue dans le nord du Québec soit à Fermont ou dans le grand nord car je dois aller y travailler et je ne voudrais pas manquer d’éditions.                                                              L.V.

Facile, sur Internet. La version PDF est exactement et intégralement la même que la version papier car la revue n’est pas distribuée dans les villages du nord du Québec, trop loin:O(

Merci à Gay Globe pour le don d’ordinateur et de matériel informatique, très apprécié.                     AQLS

Tout le plaisir est pour nous et c’est normal d’aider nos organisations gaies à mieux affronter leurs obligations.

Je suis stupéfait par la qualité du CD Mozart de votre division musicale, où prenez-vous ce matériel?  A.P.

Le CD Mozart en question est sous licence directement avec le pianiste alors que le second, Musique de Chambre, nous appartient déjà. Le 3ème en préparation proposera une série de grandes ouvertures symphoniques, du matériel historique. L’important est que ça plaise. Ce sont aussi des musiciens de notre communauté pour la plupart et ça aussi c’est important de le savoir. Castell-Jacomin, Lucignano, moi-même et de nombreux autres sommes ouvertement gais d’où le miracle Disques A Tempo!