Archive for December, 2011

Benetton frappe et gagne!

Friday, December 9th, 2011

La campagne UNHATE fait sur- sauter le monde en quelques heures…
Photos: Benetton
Elle a l’habitude des campagnes crues et directes, qui ne font pas dans la dentelle, tout ça pour vendre des vête- ments? Certainement pas. La compagnie italienne Benet- ton, connue internationalement, a toujours voulue servir les causes qui touchent de près ses clients, selon les époques et les moeurs. Parlant de moeurs, encore une fois cette se- maine, Benetton dévoilait une nouvelle campagne, UNHATE (anti-haine) qui mettait en situation des personnalités pu- bliques, religieuses, politiques ou culturelles dans des scè- nes absolument audacieuses comme ce baiser passionné du Pape à un Imam connu.
Il n’en fallait pas plus pour soulever la colère du Vatican qui annonçait le même jour qu’elle allait engager des procédures judiciaires dans tous les pays où cette publicité allait passer pour forcer son retrait. Ce qui saute le plus aux yeux pour de nombreuses organisations homosexuelles est le fait que le Pape serait choqué non pas par les questions morales ou
religieuses soulevées par le montage informatique du baiser, mais par son associa- tion à un geste homosexuel. Le Vatican n’a jamais caché considérer l’homosexualité comme contre-nature.
Benetton retirait d’ailleurs quelques jours plus tard sa campagne, ce qui est une première puisque les cam- pagnes antérieures mon- trant un sidéen décédé dans les bras de son père (1992) ou un tatouage H.I.V. sur les parties du corps de person- nes atteintes ont toutes été maintenues malgré les vives réactions. Est-ce que Benet- ton se ramollirait!

Fellation et SIDA: les risques

Friday, December 9th, 2011

Le risque de transmission du virus du sida au cours d’une fellation est connu depuis plusieurs années. En revanche, l’importance de ce risque n’avait jusqu’à pré- sent jamais été quantifiée.
Une étude américaine ré- cente vient ainsi bouleverser les croyances. Elle a été ef- fectuée auprès de 102 homo- sexuels récemment infectés par le VIH.
Dans au moins 7,8 % des cas, l’origine de la contami- nation serait la réalisation de fellations sans préserva- tif.
Le risque est donc loin d’être négligeable d’autant que, par prudence, les auteurs ont éliminé tous les cas où d’autres pratiques pour- raient être à l’origine de la séropositivité.

Une cure d’hormones pour les homos d’Albanie

Friday, December 9th, 2011

Le député Tritan Shehu est intervenu au Parlement de Tirana pour prôner une campagne d’éradication de l’homosexualité dans le pays.
On discute de drôle de cho- ses, au Parlement albanais. Dernièrement, un député du Parti démocrate au pouvoir y a pris la parole pour exi- ger que les homosexuels de la petite république balka- nique se fassent «soigner». Durant un débat sur le VIH/ sida, Tritan Shehu a préco- nisé l’emploi d’hormones et de consultations psycholo- giques afin d’éradiquer cette «maladie».
L’association locale Pink Embassy a répliqué à la proposition de Shehu en conseillant au parlementai- re de consulter lui-même un psychologue.

Vaccin anti papillomavirus

Friday, December 9th, 2011

Le vaccin efficace chez les
femmes contre le cancer uté-
rin serait aussi efficace chez
les gais contre le cancer anal.
Photo: hpdetijd.nl
Le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV), transmis sexuellement et responsables de nombreux can- cers utérins, s’est avéré efficace pour prévenir des infections et lésions anales pré-cancéreuses chez des hommes homo- sexuels, selon une étude clinique publiée mercredi.
Les résultats de cette étude clinique internationale, qui a porté sur 602 homosexuels de 16 à 26 ans dans sept pays (Australie, Brésil, Canada, Croatie, Allemagne, Espagne et Etats-Unis), montrent une protection du vaccin contre ces lésions variant de 50% chez ceux qui étaient déjà séroposi- tifs pour des papillomavirus, à 77% pour les sujets séroné- gatifs à ces virus, comparativement au groupe témoin traité avec un placebo.
L’essai montre aussi que le risque d’une infection anale per- sistante avec les quatre souches du papillomavirus contre lesquelles le vaccin du laboratoire Merck, le Gardasil, est efficace (HPV-6, 11, 16 et 18), a été réduit de 59,4% chez les séropositifs et de 94,9% chez les séronégatifs. Les cher- cheurs à l’origine de l’étude, qui paraît dans le New England Journal of Medicine du 27 octobre, soulignent que le vaccin n’a provoqué aucun effet secondaire grave.
“Le vaccin anti-papillomavirus est efficace pour réduire la fréquence d’infections anales persistantes et de lésions pré- tumorales de l’anus dues aux HPV-6, 11, 16 ou 18”, souligne le Dr Joël Palefsky, professeur à l’Université de Californie et principal auteur de l’étude. “Ce vaccin pourrait être la meilleure approche à long terme pour réduire le risque de cancer anal”.
Contrairement aux mesures prises pour la prévention du cancer du col de l’utérus, comme le dépistage régulier de lésions, peu d’examens de ce type sont effectués au niveau de l’anus, explique-t-il.

Question de société

Friday, December 9th, 2011

Est-ce qu’il faut choisir entre
le dépistage du VIH et se trai-
ter rapidement ou ignorer les
campagnes pour ne pas se
faire accuser au criminel?
Photo: Gay Globe Média
Dans le cadre des actualités portant sur de nombreux cas au Canada de criminalisation du VIH et d’accusations contre des personnes séropositives qui ne souhaitent pas divulguer leur statut et qui peuvent se retrouver en prison, Gay Globe Média a souhaité consulter les plus grands spé- cialistes de la question en leur demandant s’il était normal d’en être à se demander si on devait se faire dépister afin de recevoir des traitements rapides en cas de séropositivité avec tous les avantages liés à une détection rapide ou plutôt refuser d’être dépisté, refuser de savoir donc, de manière à éviter les accusation parfois intempestives de certains po- liciers et procureurs de la Couronne qui n’hésitent pas à mettre en prison des personnes qui ne représentent aucun danger pour la société comme cela a été le cas récemment.
La question a été posée au Docteur Réjean Thomas, très connu des québécois pour son implication dans la Clinique l’Actuel, dans le domaine du SIDA, sans oublier dans la re- cherche et la politique. Réjean Thomas nous dit: “En effet le dossier concernant la criminalisation du VIH est un enjeu ma- jeur de santé publique dans la lutte contre VIH qui préoccupe tous les acteurs de la lutte au VIH/SIDA et surtout les patients.
Nous essayons depuis des années d’encourager les gens à se faire dépister de façon volontaire et ceci dans le but évi- dent de diminuer l’infection au VIH qui est malheureusement très élevée au sein de la population d’hommes gais et ou bi- sexuels. De plus nous croyons que trop de gens se font dépis- ter tard au Québec et ceci pourrait avoir des conséquences graves sur leur propre santé.
Et depuis un certain temps nous savons que le traitement antirétroviral est très efficace pour réduire la transmission du VIH. Pour toutes ces raisons il est important de continuer d’encourager le dépistage des clientèles à risques élevés
(entre 20 et 30 % des gens infectés au Québec ignorent leur état) et encourager le traitement approprié selon chaque cas. Nous avons régulièrement demandé à la santé publique de prendre position a ce sujet. Il est évi- dent qu’il y a un enjeu à ce niveau et que santé publique et criminalisation ne vont pas toujours dans le même sens. Je pense qu’il demeure mal- gré tout important de conti- nuer le dépistage tout en de- mandant à la santé publique et aux gouvernements de faire leur travail d’éducation auprès du milieu judiciaire afin que ceux ci comprennent bien les nouvelles réalités du VIH/SIDA en 2011.
Je crois essentiel aussi le lobby du milieu communau- taire sur ces sujets. Je vous remercie de votre confiance et de votre important tra- vail dans la lutte contre les préjugés. La lutte au SIDA est aussi une lutte pour les droits humains”.
Ce que le Réjean Thomas nous dit aussi c’est qu’il y a certainement un illogis- me pour l’État à cesser ses campagnes d’information sur le VIH et la prévention (aucun financement depuis quelques années) tout en acceptant que des accu- sations criminelles soient portées par ses procureurs contre des personnes attein- tes qui n’ont pas accès à des informations informa- tions scientifiques récentes et importantes. Afin d’en savoir plus sur les aspects moraux, légaux et criminels de la question soulevée par notre dossier, Gay Globe a demandé à un spécialiste des droits sociaux et avocat répu- té au Canada, Me Julius Grey, de nous indiquer si les gais devraient continuer à se faire dépister?
Julius Grey connaît très bien la question gaie et les débats qui nous concernent depuis plus de 40 ans et selon lui, il est clair que le dépistage, anonyme ou pas, fait par des méde- cins au Québec, doit être encouragé. Quant à la divulgation de sa séropositivité, nonobstant le risque de criminalisation, sa position est plus nuancée: “Moralement, je pense que toutes les personnes de la communauté gaie ont le devoir de divulguer leur statut à leurs partenaires. Légalement tou- tefois, si certains critères sont réunis comme un traitement régulier par trithérapie, accompagné d’une charge virale du VIH indétectable et des pratiques sexuelles sécuritaires, la divulgation d’une séropositivité n’est pas obligatoire”. Selon Maître Grey, porter des accusations criminelles de voie de fait grave contre une personne séropositive qui n’aurait pas
GAYGLOBE MAGAZINE
divulguée son statut à son partenaire mais qui serait sous traitement régulier aux antirétroviraux et démontrerait une charge virale si basse qu’elle serait considérée comme indé- tectable, est une erreur. Une défense d’expert pourrait être faite, et comme la science médicale soutient cette théorie, un acquittement devrait être prononcé par les juges. Évi- demment, il est de la responsabilité des personnes atteintes d’agir de manière responsable et face à un refus de traite- ment ou un traitement négligé, une défense de comporte- ment responsable ne pourrait être accueillie.
Julius Grey croit que les accusations de voie de fait grave déposées depuis quelques années contre des personnes atteintes du VIH qui ne divulguent pas leur statut à leurs partenaires sont globalement erronées, dans la définition même du terme. Selon lui, cette situation devrait plutôt être encadrée par des accusations de négligence, plus logiques dans les circonstances. Des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans seraient quand même possibles.
En conclusion, grâce à l’aide de nos deux spécialistes ca- nadiens de la question du VIH et de la criminalisation, il existe un consensus pour dire que le dépistage est fortement recommandé puisqu’il permet un traitement rapide qui, à long terme, permet d’éviter les effets les plus néfastes de la maladie. Avec le temps et grâce aux avancées médicales, il est à prévoir que les accusations criminelles contre des per- sonnes atteintes diminueront et ne concerneront plus que les personnes négligentes qui, ne l’oublions pas, contribuent par leurs activités à infecter des personnes innocentes.
Maître Julius Grey pratique le droit à l’Étude Grey Casgrain, située au 1155, rue René-Lévesque O. Suite 1715 à Montréal. (514) 288-6180

Des mots-clés qui prouvent le dédain du Pape pour les gays

Friday, December 9th, 2011

Afin de démontrer les prio- rités du Pape quant à cer- taines questions, Gay Glo- be a questionné le moteur de recherches Google afin de savoir le nombre de fois que certains sujets qui incluaient le Pape étaient abordés dans le monde:
Pape + condoms:
3,630,000 pages
Pape + avortement:
650,000 pages
Pape + exécutions + Iran + homosexuels: 0 pages
Le Saint-Père n’aime pas les homosexuels ça se sait, mais il n’a jamais dénoncé une seule fois les exécutions de gais en Iran.

Céline contre le SIDA

Friday, December 9th, 2011

Elle se rendait déjà au chevet de malades gais en 1993 et à une époque où la trithérapie
n’existait pas. En haut, Éric avant les pre- miers signes de la maladie et à gauche, en phase termina- le, lors de la visite de Céline Dion à l’Hôtel-Dieu de Mon- tréal en 1993. L’implication de Céline contre le SIDA est de longue date et grâce à son aide, Gay Globe continue à consacrer plus de 25% de son contenu éditorial à des dossiers santé de préven- tion. Merci Céline et René!

Héma-Québec menace un groupe gai!

Friday, December 9th, 2011

La très puissante organisation québécoise de collecte du sang des bons hétérosexuels, financée en partie par l’argent de dons privés, décidait fin octobre dernier de montrer ses muscles et de menacer un groupe de jeunes militants gais de Montréal de représailles allant jusqu’à des poursuites judiciaires, afin de les faire taire et de leur clouer le bec.
Pourtant Hemaphobia.com, dirigé par Thomas et Mathieu Dalbec, ne faisait que répondre par une campagne publique à propos des mesures mises en place par l’organisme québé- cois qui persiste à discriminer les personnes homosexuelles face au don de sang et qui continue à demander des dons au public sans mentionner publiquement cette discrimination qui pourrait choquer plusieurs généreux donateurs.
Dans une mise en demeure datée du 17 octobre, Héma-Qué- becreconnaissaitqu’ils’agissait“d’undébatsociétaire”ac- ceptable mais s’en prenait à la partie visuelle qui, comme le démontre la photo plus haut, utilisait un concept similaire à celui d’Héma-Québec pour mettre en évidence le ridicule des décisions discriminatoires de la seule organisation qué- bécoise responsable de l’approvisionnement sanguin.
La lettre allait même jusqu’à menacer les jeunes militants, le groupe Hemaphobia et le magazine Fugues de poursui- tes judiciaires pour une utilisation pseudo illégale de leur image. Or, le logo d’Héma-Québec n’apparaît nulle part sur les photos, les figurants sont de vrais gais donc rien à voir avec Héma-Québec et pire, l’utilisation du concept d’origine s’inscrit tout à fait dans le cadre de l’article 29.1 de la Loi sur le droit d’auteur du Canada qui permet l’utilisation du matériel d’autrui dans le cadre de critiques ou de comptes- rendu. L’utilisation équitable a pourtant été respectée ici et tout au long de cette campagne, nécessaire pour certains.
Gay Globe a immédiatement décidé de prendre position et d’appuyer Hemaphobia.com et ses responsables contre Héma-Québec et a signifié ses objections en des termes très clair à l’organisation québécoise qui persiste à re- fuser le sang des personnes homosexuelles alors qu’elle accepte le sang des prosti- tuées, des narcomanes ou des amateurs de bestia- lité bestialité. Le juge-t-elle moralement plus accep- table qu’un simple amour entre deux personnes du même sexe? Quel gâchis! Selon nous, “Pas de sang gai, pas de fric” C’est simple!
Selon la page Facebook d’Hemaphobia, les activités ont été suspendues pour le moment mais devraient re- prendre sous peu, une fois les problèmes administratifs liés à ces menaces réglés et certains aspects révisés afin de bien garantir à Héma- Québec que le but n’est pas de nuire à leurs activités mais d’informer le public des raisons de leur existence.
Hémaphobia continuera le combat!
Par: Gay Globe Média
Thomas Dalbec, porte-pa- role d’Hémaphobia nous écrivait le 14 novembre der- nier et déclarait: “D’abord j’aimerais vous remercier pour votre support en ce qui concerne Hemaphobia et Héma-Québec. Vos éloquen- tes correspondances nous ont beaucoup encouragé et nous ont redonné espoir. Vous avez raison, on ne peut abandonner le combat main- tenant, cela serait irrespon- sable. L’objectif d’Hemapho- bia étant de pousser les gens à discuter et à questionner l’interdiction aux homo- sexuels de donner du sang, Héma-Québec nous offre pré- sentement une opportunité en or.” Nous suivrons ce dos- sier de très près en offrant notre appui face à un geste d’Héma-Québec considéré comme abusif!

L’édition “Doris Day” de GG Ma- gazine fait explo- ser les records!

Friday, December 9th, 2011

Gay Globe a l’habitude des records. Comme il occupe la première place des médias gais au Québec, ces records font partie de son quotidien.
Toutefois et à notre plus grande surprise, la ver- sion PDF de l’édition #79 explosait de popularité avec 19,080 téléchargements en une seule semaine. Si on de- vait projeter ces chiffres sur une base mensuelle, on peut définitivement affirmer que l’édition Doris Day aura été vue par au moins 150,000 personnes incluant la ver- sion papier, en novembre 2011 seulement.

Homer Simpson se déclare «fif»!!!

Friday, December 9th, 2011

Le 31 octobre dernier, dans le cadre de l’émission Les Simpsons diffusée sur les ondes de Télétoon au Québec, on diffusait le spécial Halloween numéro 20 à trois reprises dans la journée comme toujours. Quelle ne fut pas notre surprise que d’entendre Homer, voulant se déclarer gai, utiliser le mot “fif” pour se qualifier. Le mot se retrouvant uniquement sur la version québécoise, ni dans la version française ni dans la version originale anglaise ne pouvait- on entendre l’équivalent de ce terme homophobe dénoncé depuis des années au Québec.
Préoccupé par l’impact que pouvait avoir ce mot sur la per- ception des ados et des jeunes qui écoutent Télétoon, sur- tout depuis les campagnes de Gai Écoute (Fifi est le nom d’un chien) et suite à la sortie du livre de Jasmin Roy (Osti de fif), Gay Globe a demandé à la porte-parole de Télétoon, Madame Marie-Hélène Potvin, de nous dire quelle était la position de sa compagnie, sachant qu’elle venait de nuire à des années d’information afin que ce mot ne soit plus utilisé pour qualifier les homosexuels, surtout pour la violence qu’il évoque. Voici l’essentiel de sa réponse: “Au nom de TÉLÉ- TOON, je vous remercie de nous avoir contactés afin de par- tager vos inquiétudes quant à un extrait des Simpson conte- nant l’expression “fif”. Nous regrettons sincèrement qu’un extrait de l’épisode, et ce mot en particulier vous ait dérangé.
J’aimerais d’abord préciser que TÉLÉTOON n’est pas respon- sable de la traduction, ni du doublage de la version québécoi- se des Simpson. C’est le distributeur de la série, en l’occur- rence FOX, qui scénarise la version pour notre marché et la livre à TÉLÉTOON pour diffusion.
L’extrait en question présente Homer Simpson visiblement heureux de chanter et d’af- firmer son homosexualité. Le contexte dans lequel le terme a été utilisé ne se veut pas humiliant ni dégradant. Même si TÉLÉTOON n’endos- se d’aucune manière l’utilisa- tion malveillante de ce terme, l’utilisation du mot employé dans cette scène, démontre plutôt un sentiment de fierté et de gratitude pour l’homo- sexualité. Soyez assuré que nous sommes sensibles aux préoccupations que vous soulevez et que nous avons acheminé vos commentai- res à notre département de programmation ainsi qu’à l’équipe de FOX afin qu’ils puissent prendre le tout en considération à l’avenir.”
Gay Globe a signifié à Mada- me Potvin que le mot fif ne pouvait être positif. Il reste encore de l’éducation à faire, même chez les grands!

The George Burns and Gracie Allen Show

Friday, December 9th, 2011

Depuis le début décembre, Gay Globe TV diffuse pour le temps des fêtes deux épi- sodes complets de la série mettant en vedette le couple d’humoristes le plus popu- laires des années 50. Seule- ment au www.gayglobe.us

Société sans homosexualité?

Friday, December 9th, 2011

Des anthropologues de l’Université d’État de Washington sont persuadés d’avoir découvert une société où l’homo- sexualité est absente des pratiques sexuelles des membres de la communauté.
Et malgré les propos homophobes du président iranien Mahmoud Ahmadinejad ou encore du ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, Bernard Membe: le premier affir- mant qu’«il n’y a pas d’homosexuels en Iran» et le second que «l’homosexualité ce n’est pas dans notre culture», c’est plutôt au sein d’un peuple de pygmées nomades vivant en Centrafrique et en RDC, que les scientifiques ont fait cette découverte.
Selon le couple d’anthropo- logues américains Barry et Bonnie Hewlett, les Akas ne connaissent pas l’homo- sexualité, pas plus que la masturbation.
Ces chasseurs-cueilleurs d’Afrique centrale, reconnus pour leur hypersexualité -ils auraient en moyenne de trois à quatre relations sexuelles par nuit- ne seraient pas des homophobes mais plutôt des homo-naïfs.

Une Église gaie en Ukraine

Friday, December 9th, 2011

Une Église gaie et œcumé- nique a ouvert ses portes, en février 2011, à Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine. Un refuge et un lieu de parole dans le pays d’Europe où les droits des homos et des lesbiennes sont le moins res- pectés.
En moins d’une demi-heu- re, la messe est dite, et les paroissiens se répartissent en petits groupes pour dis- cuter, plaisanter et échan- ger leurs expériences de la semaine tout en profitant du thé et du café mis à leur dis- position.
L’Église de Saint Cornelius est en effet avant tout un cer- cle chaleureux de rencontre et de détente, qui permet à ces chrétiens homosexuels de se retrouver à l’écart des pressions de la société.

Démonstration de force contre un groupe évan- géliste qui prétend «soigner les homos»

Friday, December 9th, 2011

Ils prétendent «guérir» les gais de leurs «tendances» grâce à Jésus en organisant des séminaires payants. Mais pour le moment, c’est plutôt eux qui en sont pour leurs frais. Le 3 novembre, les associations LGBT tou- lousaines et leurs sympa- thisants ont montré leurs muscles aux évangélistes de Torrents de Vie. Si les asso- ciations LGBT ont obtenu l’annulation de ce week-end de séminaire à Toulouse, les évangélistes ne semblent pas abandonner leurs vel- léités de guérison. Tout en plaidant le «malentendu» et se défendant d’être homo- phobe, l’association a indi- qué à nos confrère de La Dé- pêche qu’elle entendait bien poursuivre ses activités. Toutefois, son site Internet est inactif depuis hier soir. Un signe divin, peut-être?

Nouvelles Brèves 80

Friday, December 9th, 2011

Nouvelles
brèves
Actualités brèves locales, na-
tionales et internationales sur
la communauté gaie
Photo: Imagedemark.com
PHOTO DU MOIS
La Ville de Montréal, plus précisément l’arrondissement Ville-Marie, construisait en 2010 un petit parc de skateux, destiné évidemment à procurer aux jeunes du quartier un lieu leur permettant de pratiquer leur sport pendant trois saisons et aussi afin de les sortir de la rue. Toutefois, à cau- se du travail bâclé de plusieurs fonctionnaires de la Ville, les jeunes ne peuvent que très rarement pratiquer leur passion, le parc se remplissant d’eau à chaque pluie. Un ingénieur de la Ville, probablement “compétent”, a dessiné un plan com- portant une bouche d’égout et d’évacuation des eaux sur un côté du parc et placée… à 1.5 pieds plus haut que le sol. Les entrepreneurs, probablement des amis du régime pour laisser passer une telle stupidité, ont construit le parc exac- tement selon les plan viciés et pire, un inspecteur de la Ville a approuvé ces plans et la construction elle-même, une fois terminée. Nous attendons encore l’explication de la Ville…

Justin Bieber fréquente les clubs gays

Friday, December 9th, 2011

Le jeune homme le plus convoité par les adolescentes va en décevoir plus d’une, sa petite amie Selena Gomez en premier.
Souvenez-vous, dimanche 6 novembre avaient lieu les MTV Europe Music Awards à Belfast.
Après la cérémonie se dérou- lait une petite fête à laquelle participait Justin Bieber et sa petite amie, maîtresse de cérémonie.
Cependant, le petit Bieber a apparemment abandonné sa belle assez tôt dans la soirée pour se rendre au Kremlin. Vous n’avez pas bondi? For- cément, vous ne savez pas encore qu’il s’agit…d’une boîte gay ! Le Sun raconte qu’il utiliserait cette sortie comme stratégie pour faire taire les rumeurs de pater- nité…

Recette du mois, Gay Globe Magazine

Friday, December 9th, 2011

Pétoncles,
tapenade de
truffes et jus
de carottes
épicé
Une recette des fêtes offerte par l’Intermarché Boyer Mont-Royal
Ingrédients : (pour 4 personnes)
·250 ml de jus de carottes (celui de la maison Biotta est idéal) le jus d’une lime
1⁄2 c. à café de curry
1 c. à soupe de fécule de maïs
Sel et poivre du moulin
8 gros pétoncles
1 pot de tapenade de truffes (en vente à notre charcuterie)
Préparation :
Sauce au jus de carottes épicé
Dans une casserole, mélanger le jus de carotte, le jus de lime, la fécule de maïs, le cari, sel et poivre.
Faire chauffer à feu moyen quelques minutes, en brassant afin d’obtenir un mélange uniforme de la texture de crème 15%. Laisser refroidir la sauce. Pétoncles
Faire poêler les pétoncles dans un peu de beurre, saler et poivrer.
Montage :
Dans une cuillère chinoise, verser le jus de carotte épicé. Déposer deux pétoncles dans une assiette chaude. Garnir avec une mini quenelle de tapenade de truffes

Éditorial Gay Globe Magazine 80

Friday, December 9th, 2011

Nos organismes SIDA sont terriblement malades!
Depuis près de 20 ans je vous raconte les frasques de certaines organisations com- munautaires SIDA et les extravagances financières commises par certains admi- nistrateurs qui veulent profiter des causes qui nous tiennent à coeur pour se remplir les poches.
Dans cette édition, nous vous parlons des détournements de fonds, des fraudes, des vols, des abus et de ceux qui se servent de la cause du SIDA pour se faire de beaux CV. Si nous en parlons avec de nombreux exemples, c’est qu’il est plus que temps que la Loi, particulièrement le Code cri- minel, soit amendé pour inclure les cri- mes administratifs dans le domaine communautaire du SIDA et de la levée de fonds. Quand une organisation en est rendue à payer 80% de ses revenus pour générer 20% de cash, c’est qu’elle est drô- lement malade et que ses administrateurs sont soit totalement irresponsables, soit qu’ils abusent sérieusement des mécanis- mes mis en place à l’origine pour aider les personnes atteintes.
Imaginez une minute ce qu’on aurait pu faire avec ces millions détournés, volés ou mal gérés? Toute la recherche financée avec cet argent, la bouffe et les services… Les organisations SIDA du Québec ne sont plus crédibles quand vient le temps de parler de gestion financière, quelques sé- jours en prison aideraient certainement, comme aux Etats-Unis, à mettre un peu d’ordre dans un milieu sale et arrogant!
Roger-Luc Chayer est journaliste. Il est ex-Président du chapitre montréalais de l’Association Canadien- ne des Journalistes (membre en règle), membre de l’Investigative Reporters and Editors des États-Unis et de la Fédération Européenne de Presse. Il est communicateur professionnel inscrit à la Toile des
Communicateurs du Québec.
Nous avons le plaisir d’annoncer la publica- tion dans ces pages, par épisodes, des deux livres de Caroline Gréco “Julien, toi qui pré- fères les Hommes” et “ À Dieu Julien”, qui parlent de l’annonce de l’homosexualité d’un enfant à ses parents et du cheminement tra- gique d’une personne homosexuelle atteinte du SIDA. Ces deux livres relatent des faits vécus et sont repris dans ces pages en hom- mage à l’auteure, décédée en décembre der- nier. Au moment où le SIDA chez les gais fait resurgir de nouveaux débats tant en matière de recherche qu’en matière de criminalisa- tion, les questions soulevées par le récit de Julien, raconté par sa mère Caroline Gréco, sont encore très pertinentes. Merci à Gilles Schaufelberger, titulaire des droits sur ces deux livres, pour son aimable autorisation de publication. Il s’agit d’un grand privilège pour la communauté gaie qui fait aussi entrer ces deux publications à la Bibliothèque Nationale du Canada et à celle du Québec.

Cartouche Gay Globe Magazine 80

Friday, December 9th, 2011

GAYGLOBE Édition #80 GRATUIT
CP 172 Rosemont Montréal, Qc H1X 3B7 Téléphone et Fax 514-728-6436
Courriel
[email protected] Web: www.gglobetv.com
Éditeur
Roger-Luc Chayer
Conseillers spéciaux et journalistes Jean-Marie Pottier Lionel Corlay (photographe) Claude Lussier (Finances) Gilles Schaufelberger (Révision et correction) Michel Cloutier (Relations publiques)
Couverture: Taylor Lautner par Twilightfascination.com
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Céline Dion déjà impliquée contre le SIDA en 1993

Saturday, December 3rd, 2011

La star internationale d’origine canadienne Céline Dion, impliquée dans la lutte contre le SIDA avec son aide à la publication Gay Globe Magazine depuis plus de 7 ans était déjà impliquée dans la lutte contre la maladie dès 1993 comme le démontre cette photo inédite prise lors d’une visite de la star à un patient de l’Hôtel-Dieu de Montréal, Éric, peu de temps avant son décès des suites de la maladie.

Céline Dion et son époux René Angelil sont présents dans la lutte contre cette maladie qui touche de nombreuses personnes de la communauté gay depuis les débuts de la maladie au Canada et appuient financièrement la publication de dossiers santé, SIDA et prévention dans Gay Globe Magazine, une publication du Groupe National diffusée en version papier au Québec et en version PDF sur le Web international au [http://www.gayglobe.us |http://www.gayglobe.us|fr] Pour voir la photo inédite, suivre ce lien: http://www.twikeodream.com/images/5864379Celine-Dion_SIDA1993.jpg

Monumental Cryptography Discovery Reveals Homosexuality Not Forbidden in Bible

Thursday, December 1st, 2011

Unicornbooty

We don’t necessarily run in cryptography circles here at UB, but even we have to admit that “internationally acclaimed cryptographer” Michael Wood’s publishing on the Apostle Paul’s teachings on homosexuality piqued our attention.

Apparently Paul’s paradoxes laid out in the book of Romans in the Bible have plagued theologians and historians for thousands of years. A classic argument against cultural permissiveness toward homosexuality stems from Romans, in which Paul appears to say homosexuals need not apply for an all-inclusive pass to Heaven – because they will be denied.

But Wood’s discovery has turned the entire scripture upside down, and it appears that the Bible has had a welcome mat out for the gays all along.

“Michael Wood’s discovery is remarkable because it solves a colossal paradox regarding Paul’s Greek that has baffled scholars for 2,000 years,” says Dr. William Berg, who taught Greek and Roman Classics at Stanford University.Paul’s only unequivocal reference to homosexuality is found within Romans 1:18-3:20, a Biblical passage that has mystified scholars for two millennia. “The interpretation of Romans1:18-3:20 has been notoriously difficult for almost every commentator,” Richard Longenecker, the Distinguished New Testament Scholar at Wheaton College, writes in his book Studies in Paul. “Earlier interpreters such as Origen, Jerome, Augustine, and Erasmus wrestled with this issue and it continues to plague commentators today.”

The passage is riddled with paradoxes. It says that “only the doers of the law will be vindicated by God,” and “by the works of the law no one will be vindicated.” The passage also mysteriously separates idolatrous, homosexual orgy fests from transgressions worthy of spiritual death. “In finding the definitive solution to Paul’s legal paradox, I inadvertently discovered why he separated the idolatrous, same-sex orgies from the things he considered worthy of spiritual death,” said Wood.

Wood’s solution is definitive, elegant, and verifiable. Romans 2:13-26 teaches: Only the doers of the “Justices of the Torah” will be vindicated before God. Romans 3:20 says, “By the ‘Jobs of the Torah’ no one will be vindicated.” Not only is there no contradiction, but the two teachings have always been simple restatements of each other; the “Great Paradox” is no paradox at all!

This legal solution fully explains Paul’s treatment of homosexuality. Paul’s passage excludes idolatrous, homosexual orgy fests from things which he considered worthy of spiritual death, things such as “bad-mouthing others,” “deceiving,” and “inflicting pain.” Those engaged in idolatrous, homosexual orgies weren’t violating the Justices. (They weren’t violating the precept “Love your neighbor as yourself.”) Therefore, Paul was obliged to separate this from his list of things which did violate the Justices.

The finding is significant because it documents that Paul purposefully separated the same-sex acts; it was a conscious, deliberate decision consistent with the rest of the passage. In fact, it was demanded by the rest of the passage. The resolution of the paradox empirically proves that Paul’s view on homosexuality was very different from what Christians had thought for 2,000 years.

Although Romans 1 contains the only unequivocal reference to homosexuality, anti-homosexual statements have been introduced into other passages in newer versions of the English Bible. As for these modern changes to the Biblical text: “Michael Wood has gone the extra mile in being faithful to Paul’s Greek,” said Dr. Berg. “He shows, time and again, that the words traditionally mistranslated as ‘homosexual,’ ‘effeminate,’ ‘impure,’ and so forth, are really targeting selfish, unloving, unjust activity and have nothing to do with sexual orientation. He shows that once again Paul was condemning those who violate the Justices of the Torah, and nothing more.”

Wordy, we know. But how about them apples? Real talk, we’re full grown, non-robotic, autonomous adults capable of making our own decisions regarding morality here at UB, thankyouverymuch – but it’s always nice to hear that those who promote the idea of an all-loving God that hates some of the things He created have been reading their Bibles the wrong way all this time.

What say you about this biblical development?

It’s 14 years jail term for homosexual marriages

Thursday, December 1st, 2011

Vanguard

THE Senate, yesterday, passed the Same Sex Marriage bill prohibiting all marriages between man and man and between woman and woman.

The bill sponsored by Senator Magnus Abe, PDP, Rivers, prescribes 14 years jail term for anybody convicted of contracting marriage between same sex.

It also prescribed 10 years for anybody convicted of aiding and abetting the contraction of same sex marriage in Nigeria and also nullifies certificate of same sex marriage contracted outside the shores of Nigeria. The new law also kicked against the operation of gay clubs in Nigeria as it provides for 10 years jail term without option of fine for anybody guilty of operating gay club within the country.

Senate President, David Mark, in his remark after the passage of the law stressed that the practice of same sex marriage violates Nigeria’s traditions and customs.

He said the Senate will not be cowed into passing laws that go against the belief of the country by western countries that threatened to stop aids to Nigeria on account of the Senate outlawing homosexuals and lesbianism in Nigeria.

Mark said: “If there is any country that wants to stop giving us aid because we want to pass the bill on same sex, that country can go ahead. We are a sovereign nation and we have the rights to decide for ourselves because no country can interfere in the way we run our country. Same sex marriage is against our own culture and tradition and against our beliefs.”

Section 3 of the bill reads: “Only marriage contracted between a man and a woman either under Islamic law, Customary law or Marriage Act is recognized as valid in Nigeria.”

Registration of gay clubs

Section 4 (1) which kicks against gay clubs reads: “The registration of gay clubs, societies and organizations; their sustenance, processions and meetings are hereby prohibited. (2) The public show of same sex amorous relationship directly or indirectly is hereby prohibited.”

Section 1 (2) and (3) reads: “A marriage contract or civil union entered into between persons of same sex is invalid and shall not be recognized as entitled to the benefits of a valid marriage. (3) A marriage contract or civil union entered into between persons of same sex by virtue of a certificate issued by a foreign country shall be void in Nigeria, and any benefits accruing there from by virtue of certificate shall not be enforced by any court in Nigeria.”

The law also banned solemnization of same sex marriage in churches and mosques in Nigeria. Section 2 (1) of the bill provides: “Marriage or civil union entered into between persons of same sex by virtue of a certificate issued by a foreign country shall be void in Nigeria and any benefits accruing there from by virtue of the certificate shall not be enforced.”

Section 5 (1)(2)(3) which stipulates the penalties reads: “Persons who entered into same sex marriage contract or civil union commit an offence and are each liable on conviction to a term of 10 years imprisonment.

“(2) Any person who registers, operate or participates in gay clubs, societies and organization or directly or indirectly make public show of same amorous relationship in Nigeria commits an offence and shall each be liable on conviction to a term of 10 years imprisonment.

“(3)Any person or group or persons that witness, abet and aids the solemnization of a same sex marriage or civil sustenance of gay clubs, societies, organization, process of meeting in Nigeria commits an offence and shall be liable to conviction to a term of 10 years imprisonment.”

Russian Constitutional Court assesses bill on homosexual propaganda

Thursday, December 1st, 2011

Interfax

A bill imposing an administrative penalty for propaganda promoting homosexuality and pedophilia among minors has been evaluated by the Russian Constitutional Court, said St. Petersburg Legislative Assembly member Vitaly Milonov, who authored the bill.

“This bill underwent a verification procedure at the Constitutional Court, which gave a clear definition to the term ‘homosexual propaganda,” Milonov told a press conference in St. Petersburg.

The bill does not discriminate in any way against homosexuals, Milonov said.

For his part, St. Petersburg Speaker Vadim Tyulpanov said he was surprised by the negative U.S. reaction to the bill.

“The U.S. Department of State has nothing else to do but mind our bill,” he told a press conference that focused on the results of the fourth term of the legislature.

Thanks to the debate surrounding this document, the St. Petersburg parliament has become famous across the world, he said.

“While the bill was debated, I started receiving e-mails from city residents supporting the bill. Over 90% of St. Petersburg citizens support the bill,” Tyulpanov said.

On November 16, the St. Petersburg Legislative Assembly approved on first reading a bill imposing administrative liability for homosexual and pedophile propaganda among minors. In presenting the bill, author Vitaly Milonov said the bill must be passed to protect children from destructive information.

Under the bill, homosexual propaganda will entail a fine of 1,000-3,000 rubles for individuals, 3,000-5,000 rubles for officials and 10,000-50,000 rubles for companies.

President of the Federation Council Valentina Matviyenko voiced support for the bill.

For her part, U.S. State Department spokeswoman Victoria Nuland said that Washington is concerned by the proposal to pass this bill as it seriously restricts the freedom of self-expression and the freedom of assembly for sexual minorities. The U.S. administration believes that the rights of homosexuals are an integral part of human rights.

The Russian Foreign Ministry said that Nuland’s statement is inappropriate and represents an act of interference in Russia’s legislative process. “We are perplexed by the American side’s attempts to interfere in the legislative process in Russia, especially publicly. We view the attempt as inappropriate and inconsistent with the practice of interstate relations,” Dolgov said, answering a question from Interfax.

Gay conference in Ethiopia may face ban

Thursday, December 1st, 2011

NewsDire

Religious leaders and government authorities in Ethiopia have ended a meeting on November 29, with an apparent dispute over how to and whether or not ban an upcoming continental gay conference scheduled to be held in Addis Ababa.

Just a day before the 16th International Conference on AIDS and Sexually Transmitted Diseases (STIs) in Africa (ICASA) opens, about 200 gays as well as UN and U.S. officials are expected to gather at Addis Ababa’s Jupiter International Hotel, on December 3 to discuss what the organizers call men having sex with men (MSM) issues.

Gay conference in Ethiopia may face banOrganized by African Men for Sexual Health and Rights (AMSHeR), the meeting dubbed ‘Claim, Scale-up, and Sustain’ seeks to increase attention on MSM and HIV related issues in Africa, to reflect on the state of the response in MSM communities in Africa and to identify ways forward for scaling up MSM and HIV interventions, according to News from Africa website.

Religious leaders from Ethiopian Muslim Council, the Ethiopian Orthodox, Catholic and Evangelical churches have called a press conference to oppose the gay conference. While they were expected to ask for the banning of the conference Health Minister, Tewodros Adhanom, showed up for what later turned to be an hour long meeting behind closed doors.

“The Minister came to convince the religious leaders to call off the press conference as the government believes it would affect the ICASA turnout,” an informed source said. “In return, the minister may offer to quietly cancel the gay conference.”

At the end of the meeting neither the minister nor religious leaders spoke about what they agreed on. With signs of disappointment on their faces, religious leaders told journalists “the press conference has been postponed to undetermined date.”

If not cancelled, a number of speakers including UNAIDS Executive Director, Michel Sidibe, United States Global AIDS Coordinator, Eric Goosby, and current Chairperson of the Committee for the Protection of the rights of PLHIV, Reine Alapini – Gansou, are expected at the gay conference. They are set to discuss health and human rights issues facing gays, including criminalization of same-sex practices.

Ethiopia’s criminal law strictly prohibits any form of homosexuality on grounds that they are against country’s cultural norms and astray normal sexual practices. Homosexual or same sex marriage and unethical activities in the country are considered as criminal and the person who is engaged in such activity would be imprisoned from 3 to 10 years.

Exactly three years ago, Ethiopian religious leaders gathered to lobby lawmakers to enact a constitutional ban on homosexuality. The clerics said the current laws were inadequate.

Abune Paulos, head the Ethiopian Orthodox Church, said then that Ethiopia’s special place in biblical traditions means a firm stance is warranted. “We strongly condemn this behaviour. They have to be disciplined and their acts discriminated, they have to be given a lesson,” he said.

His idea was shared by other religious leaders who attended the December 2008 meeting.

Dr. Seyoum Antonios, Executive Director of United for Life Ethiopia – a local NGO – had said a tough stance is timely as some visitors come and engage in sex tourism and the prostitution business is also experiencing changes. According to him, the practice was a new phenomenon brought about with the increased exposure to globalizing trends, adding that orphans are especially at risk as they do not have proper family protection.

The religious leaders deemed homosexuality part of “cultural colonization” and a sign the new generation is “loosening”. They cited preaching in religious institutions, schools, societal institutions and societal out-casting as key to ensuring the practice does not become widespread.

The final resolution of the meeting had called on Ethiopian lawmakers to act forcefully against homosexuals: “We urge parliamentarians to endorse a ban on homosexuality in the constitution.”

Homosexuality is illegal in about 80 countries throughout the world and nine countries prescribe death as a punishment.

Supreme Court weighs disclosure of HIV status

Thursday, December 1st, 2011

Latimes

Reporting from Washington—

The Supreme Court gave a generally skeptical hearing to a recreational pilot from San Francisco who wants damages from the government for disclosing his HIV status to the Federal Aviation Administration.

The case before the court Wednesday began in 2002, when the FAA heard a report of a pilot who had hidden his severe medical condition when he renewed his license to fly. Agents decided to check the records of 45,000 pilots in Northern California.

They learned from the Social Security Administration that Stanmore Cooper had obtained long-term disability benefits in 1995 because of his HIV condition. A year earlier, he had reapplied for his pilot’s license but failed to disclose his medical condition to the FAA. At the time, his illness may well have prevented him from renewing his license had it been revealed.

Cooper’s pilot’s license was revoked and he was charged with making false statements to the government. He pleaded guilty to a misdemeanor and was fined $1,000.

Cooper then sued the FAA for violating the Privacy Act, which permits claims for “actual damages.” Lower courts have been split for decades over whether these damages are limited to monetary losses or can also include claims for mental distress.

Justice Antonin Scalia said the 1974 law “goes far beyond” other privacy laws because it included instances where private records were not revealed to the public. Several justices joined Scalia in suggesting it was unlikely Congress wanted to open the door to damage suits for thousands of people who claim mental distress at learning their records had been examined by two agencies.

U.S. District Judge Vaughn Walker in San Francisco had ruled against Cooper and said the law did not include damages for emotional distress. But the U.S. 9th Circuit Court of Appeals disagreed and ruled last year that emotional damages, if proven, were included.

Obama administration lawyers appealed in FAA vs. Cooper. They said Congress did not intend to expose the government to damage claims for emotional distress from thousands of people if two agencies shared records, or even Social Security numbers.

Justices Ruth Bader Ginsburg and Sonia Sotomayor disagreed with the administration’s lawyer. They said the hurt suffered from an invasion of privacy was usually emotional or mental, not monetary. A person who is “subjected to embarrassment and humiliation” has suffered damage, Ginsburg said.

Raymond Cardozo, a San Francisco lawyer for Cooper, said his client would have to prove that he had suffered mental distress in order to win.

But most of the justices sounded as though they were inclined to limit the scope of the damages to monetary losses, such as the loss of a job or medical expenses.

NYC Recommends AIDS Drugs For Any Person With HIV

Thursday, December 1st, 2011

NPR

City health officials said Thursday they are recommending that any person living with HIV be offered AIDS drugs as soon as they are diagnosed with the virus, an aggressive move that has been shown to prolong life and stem the spread of the disease.

Standard practice has been to have patients put off the expensive pill regimen — which can cost up to $15,000 a year in the United States — until the immune system weakens.

But New York City Health Commissioner Thomas Farley said recent studies have shown that the benefits of early treatment, combined with education and testing, appear to be a promising strategy for countering the epidemic.

“I’m more optimistic now than I’ve ever been about this epidemic that we can drive our new rates down to zero or close to it — eventually. I don’t know how soon. But I’m very optimistic of the direction that it’s going to take the epidemic to,” Farley said in an interview Wednesday.

More than 110,000 people in New York City are infected with HIV, more than in any other U.S. city and about 75 percent of all cases in the state. San Francisco, which had more than 18,000 people living with HIV, is believed to be the only other major city to have made a similar recommendation in 2010.

City health officials said the new recommendation could initially help about 3,000 people get on medications. About 66,000 New Yorkers living with HIV that the Health Department tracks are being effectively treated with AIDS drugs, they said. But they said it was difficult to estimate how many people would eventually need the medications.

Some doctors agree with the Department of Health that it is time to update the guidelines for initiating AIDS drug treatment.

“The New York City health department is a little bit ahead of the curve. In my opinion, the rest of the country will follow and I think it will be pretty quick,” said Dr. Michael Saag of the University of Alabama at Birmingham and past chairman of the HIV Medicine Association.

The standard measure of the CD4 count — a way to measure the strength of the immune system — is an outdated trigger for therapy, a relic from research on early antiretroviral drugs, Saag said.

“It’s an anachronism. It’s old school. It’s yesterday,” Saag said. “I agree completely with the New York City health department.”

Dr. Joel Gallant of Johns Hopkins University School of Medicine and vice chair of the HIV Medicine Association also agrees with the New York recommendation for offering early treatment. He recommends early treatment for his own patients.

“Nobody I know who is an HIV expert feels that it’s a bad idea to treat HIV at high CD4 counts from a medical or scientific standpoint,” Gallant said. “If there are objections, they’d usually be based on cost or feasibility.”

Saag said the cost questions are very important because brand-name drugs can retail for $1,200 to $1,600 per month.

“For sure, they’re very expensive drugs and we should be careful about that,” he said, though he added that the medications are going generic so costs should come down.

City health officials said they anticipated that the cost for expanding the use of AIDS drugs would be covered by private insurance or by the AIDS Drug Assistance Program, a $270 million program for the uninsured or underinsured that is partially funded through federal dollars. The health officials said they expect the benefits over the long term would far outweigh the initial costs because there would be fewer hospitalizations and new HIV cases.

“There will be some increasing costs over the short term,” said Farley. “But over the long term, it’s absolutely the right thing for the epidemic.”

HIV experts are split about whether early therapy should be recommended or optional. Besides the high costs, the pills have side effects from nausea to liver damage. Patients unwilling to take them religiously for life could develop drug resistance.

A panel that recently updated U.S. guidelines was divided evenly, with half favoring starting therapy early for everyone and half regarding an early start as elective.

But there’s growing evidence that untreated HIV can lead to cancers and heart disease. What’s more, antiretroviral drugs are safer, have fewer side effects and work better than they did in the past. New research also indicates that people live better, healthier lives and their sex partners are less likely to get infected.

The new research cited by the city’s Health Department in making its recommendations includes a nine-nation study whose preliminary results were announced earlier this year and showed that earlier treatment meant patients were 96 percent less likely to spread the virus to their uninfected partners.

Dr. Moupali Das, the director of research at the San Francisco Department of Health HIV Prevention Section, said its surveillance data indicated that physicians were treating their HIV patients early even before the city recommended doing so. She said the average amount of time from diagnosis to having no virus in the blood went from 32 months in 2004 to eight months in 2008.

“That reflects that the newer medications are more potent and efficacious, and the doctors were likely initiating them earlier,” she said.

She said they are currently analyzing what has happened since the recommendations went into effect. But, anecdotally, she said that there has been a change among patients seeking treatment. “It’s changed the dialogue and empowered our patient population,” she said.

Public health experts predict the guidelines for starting AIDS drugs treatment will shift toward a clear recommendation for early treatment.

But New York City’s health commissioner said officials there could not wait to respond.

“What we’re doing here is we’re making a really clear and unequivocal statement that we think this is good for the health of the patient, good for the health of the entire population, good for the response to the epidemic,” Farley said.

Students adding to AIDS quilt

Thursday, December 1st, 2011

Watertowndaylitimes

Two students at Indian River High School gather around a black cloth panel. Sewing needles weave in and out of the cloth, attaching another layer of floral cloth spelling “SAM,” the name of a man in Syracuse who lost his life to acquired immune deficiency syndrome, or AIDS.

These students are a part of the Teen AIDS Task Force, a club at the school that raises awareness of the deadly disease. Every year on World AIDS day, Dec. 1, they have displayed pieces of the Central New York AIDS Memorial Quilt and led workshops to educate their fellow classmates.

For the first time, the students are making their own panel of the quilt.

“That’s one of our big days that we try to do something,” said Kristie L. Fuller, high school theater teacher and club adviser. “Sometimes, we have an HIV positive person come in to speak.

The club has been a part of Indian River’s fabric for longer than Mrs. Fuller’s 17 years as a theater teacher at the school.

This year, the club will spend the beginning of today collecting three quilt panels to display from second period until 2:15 p.m. Teachers will be bringing their students to see the quilt panels and take part in educational sessions discussing facts and myths about HIV and AIDS. At 2:30 p.m., a panel dedication and remembrance ceremony accessible to the public will take place at the high school theater.

Only a certain number of quilt panels can be displayed at one time, Mrs. Fuller said. The central New York quilt is a part of the bigger National AIDS Memorial Quilt that is too large to be laid down in a single place.

“Right now, it is equivalent to 27 NFL football fields,” she said. “The display honors 91,000, but still represents less than 20 percent of those lives lost.”

The panel the students will be adding is for an artistic man who loved to walk on railroad tracks and go to the beach. A gold railroad track runs diagonally through the panel and his artwork was printed on fabric to make up letters.

“We were really adamant about wanting to make a panel,” said Tabethia L. Fifield, an 18-year-old senior. “We started putting it together last week.”

The club hosts several events throughout the year, including giving gifts to five local people who currently have HIV, but World AIDS Day is their biggest event.

“We do a lot of awareness events to make sure people don’t just have the stereotype of AIDS,” said Nicolette L. Marshall, a 15-year-old sophomore.

SUNY Potsdam will also be displaying the quilt at the college throughout today. The traveling quilt will make its way to Madrid-Waddington High School on Friday, Potsdam High School on Dec. 6, Clifton-Fine High School on Dec. 8 and Watertown High School on Dec. 15.

Le Moyne College in Syracuse also will host a World AIDS Day service today at their chapel beginning at 7:30 a.m.

AIDS society to honour Layton

Thursday, December 1st, 2011

Metro

ormer NDP leader Jack Layton will be honoured with a special lifetime achievement award tonight at the Canadian AIDS Society World AIDS Day Gala.

Trinity-Spadina MP Olivia Chow will accept the award on behalf of her late husband, in addition to her duties as the evening’s celebrity auctioneer.

“Mr. Layton has been a champion for HIV and AIDS from the very, very early days when he was a city councillor in Toronto, standing up against raids on bathhouses, making sure that he was very present at every opportunity for HIV and AIDS events, and speaking to the importance of funding for the HIV and AIDS community,” said Monique Doolittle-Romas, the society’s executive director.

The CAS will award this year’s Corporate Leadership Award to Toronto ad firm john st and offer a preview of a documentary on HIV, the Reignite Project, with its producer Paul Saltzman.

World Aids Day: 30 years since Britain’s first diagnosis

Thursday, December 1st, 2011

The Telegraph

On June 5th 1981, a medical journal in the States documented a mysterious illness that had killed five men in Los Angeles.

It was the first reference to what would later be known as Aids and by December of that year – exactly 30 years ago this month – the first case of Aids was diagnosed in the UK.

Today marks not only that anniversary, but also World Aids Day which, since 1988 has been observed around the world to commemorate those who have died from the disease and also to raise awareness of the issue and to raise funds for continued research into a possible cure and treatment.

Over 86,500 people in the UK are currently living with HIV, part of a world-wide epidemic of which the World Health Authority (WHO) estimates more than 30 million adults and close to 3 million children are sufferers.

In the last 30 years, Aids has claimed many lives in the UK and in 2011 86,500 are HIV positive, four times as many as in 1993.

Daniel Radcliffe: du sorcier au poète gay

Thursday, December 1st, 2011

7sur7
Daniel Radcliffe, le héros de la saga Harry Potter, va complètement changer de registre dans l’un de ses prochains rôles. L’acteur va en effet incarner Allen Ginsberg, un poète gay américain, relate The Sun.

Le film, “Kill Your Darlings”, retracera l’histoire du poète et mettra l’accent sur sa relation avec son colocataire Lucien Carr et le romancier Jack Kerouac.

Pour ce nouveau rôle, Daniel Radcliffe devra se laisser pousser une barbe épaisse, qui caractérisait le fameux poète. Le tournage du film est prévu pour janvier 2012, juste à la fin du spectacle de Daniel Radcliffe à Broadway.

Beaucoup voient dans cette décision d’accepter le rôle un acte de courage de la part de Daniel Radcliffe. En effet, de grosses rumeurs ont couru il y a quelques mois, affirmant que l’acteur était homosexuel.

Daniel Radcliffe, qui a toujours affirmé qu’il était hétérosexuel, soutient par contre ouvertement la tolérance envers les gays et a déjà aidé financièrement des associations américaines qui se battent pour le respect de la communauté homosexuelle.

Pour l’acteur, jouer le rôle d’un homosexuel n’a rien de plus ou de moins gênant que de jouer le rôle d’un hétérosexuel, et tant pis pour les rumeurs qui en découleront. (mlb)

VIH: En Ile-de-France, 80 fois plus de contaminations chez les gays que chez les hétérosexuels

Thursday, December 1st, 2011

Yagg
C’est le chiffre qui frappe. En 2010, dans la région Ile-de-France, il y a eu 80 fois plus de contaminations chez les gays que chez les hétérosexuels. L’épidémie reste donc très active parmi les homosexuels masculins.

C’est ce qu’on voulu souligner les orateurs lors de la présentation des chiffres annuels de l’épidémie, au ministère de la Santé, mardi 29 novembre. Mais ni le ministre de la Santé Xavier Bertrand, ni la secrétaire d’État Nora Berra n’avaient jugé bon de se présenter devant la presse. Jean-Yves Grall, le directeur général de la Santé, était présent ainsi que Than Le Luong, directrice générale de l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé, et Caroline Semaille, de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Dans l’interview qu’elle a accordée à Yagg, Caroline Semaille explique que l’incidence du VIH, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas par an dans une population donnée, est toujours élevée chez les homosexuels masculins en Ile-de-France et a été mesurée à 1,6%. Cela signifie qu’en 2010, plus d’un gay sur cent a été contaminé par le VIH. L’Ile-de-France est devant le reste de la métropole et devant les départements français d’Amérique.

SIDA : rendez-nous la peur d’en mourir

Thursday, December 1st, 2011

NouvelObs
LE PLUS. Comme si la maladie avait disparu avec les années, de plus en plus de jeunes sont convaincus qu’ils n’ont plus besoin de porter de préservatif, ou, pire, que l’on peut guérir facilement si l’on est atteint du VIH. Notre chroniqueuse Gaëlle-Marie Zimmermann appelle à la prudence…

Gaëlle-Marie Zimmermann
> Par Gaëlle-Marie Zimmermann Chroniqueuse sexo/société

Edité par Melissa Bounoua Auteur parrainé par Benoît Raphaël

Il y a quelques semaines, alors que je bavardais avec un jeune homme d’environ 25 ans, j’ai failli avaler le combiné de mon téléphone, sous le coup de la stupéfaction. Nous devisions paisiblement autour de sujets essentiels comme la vie à la campagne, l’ânesse dépressive de mon voisin, la coupe idéale pour un bon costard, et la sexualité avec ou sans capotes.

Des préservatifs exposés à Beijing en Chine dans le cadre de l’exposition

Des préservatifs exposés à Beijing en Chine dans le cadre de l’exposition “family planning” le 4 avril 2009 (STR/AFP)

Forte de mon âge canonique et de mon humour merdique de vieille combattante, je m’apprêtais à évoquer de plaisants souvenirs, comme ce jour où j’ai fait mon premier test de dépistage suite à un accident de préservatif (oui, la capote avait décidé qu’elle m’aimait – contrairement à son propriétaire – et avait quitté le pénis qu’elle protégeait pour rester avec moi. Je veux dire, pour de vrai. Avec moi vraiment), quand soudain, mon interlocuteur s’est mis à délirer.

Et par “délirer”, j’entends bien “délirer”, à savoir débiter une telle dose de conneries à la minute que j’en ai eu le vertige. Et comme aujourd’hui c’est fête, je partage. Ce jeune homme, pourtant éduqué et généreusement cérébré, m’a donc dit en substance :

“Nan mais AIDES, faut qu’ils arrêtent avec leur politique de la peur… Sans déconner quoi, tu veux connaître les vrais chiffres ? Aujourd’hui, les statistiques sur les contaminations par le VIH sont fausses. On fait peur aux gens, et on exagère vachement les risques. Sérieux, faut pas venir me dire que, si tu mets pas de capote, tu risques de choper le SIDA. A ce jour, et au moment où je te parle, si je baise avec une fille sans préservatif, on peut dire que le risque d’être contaminé par le VIH est quasi-nul. Quasi-nul, tu vois ce que je veux dire ?”

Oui mon lapin, je vois. Ce que je vois, c’est que tu n’as pas grandi dans la peur du SIDA, et que tu ne t’es pas, comme moi, mangé pendant des années (j’ai été jeune et en totale découverte sexuelle à la fin des années 80 et au début des années 90) des campagnes d’informations terrifiantes qui te promettaient une mort dans d’atroces souffrances si tu t’envoyais en l’air sans préservatif.

Ce que je vois, c’est que, malheureusement, tu n’as pas été précisément ciblé par ces campagnes, et que ta peur imprécise et sans limites ne s’est pas, comme la mienne, nourrie de la vision de Tom Hanks squelettique et affaibli dans le film “Philadelphia”, ni des récits alarmistes de médecins ultra-médiatisés, décrivant la douleur des patients à l’agonie.

Ce que je vois également, c’est que le recul et les capacités d’analyse qui te permettent de ne pas être une victime du marketing et des manipulations médiatiques, ce même recul dont tu peux légitimement être fier parce qu’il te donne l’impression d’être à la fois au-dessus de la mêlée et profondément humaniste, sera justement celui qui fera de toi une victime en puissance, et un potentiel porteur du virus, un jour, peut-être, au détour d’un coup de bite non couvert.

Et ce que je vois aussi, c’est qu’une fois dans ta vie, tu aurais dû gober la politique de la peur, la bouffer avec avidité, t’en mettre plein les oreilles et le crâne, et croire vraiment que la vérité est bien celle-ci : le SIDA, à ce jour, est toujours un truc qui peut te tomber sur le coin de la gueule quand tu es de ceux qui pensent que le risque est quasi-nul.

Contrairement à ce que semblent penser pas mal de jeunes gens en 2011 (pas la majorité, mais encore trop pour leur propre bien), l’existence de traitements médicaux efficaces ne font pas de la vie avec le VIH une promenade de santé, paisible et sécurisée.

Alors la politique de la peur, dans toute sa splendeur excessive, ses dérives, ses manipulations et ses effets pervers, a probablement une seule et très bonne raison d’exister : quand elle plânait au-dessus de nos hormones en folie, elle nous imprégnait si fort que jamais nous n’aurions eu l’inconscience de baiser sans capote.

Nous ne savions pas de quoi nous avions peur, de quelle maladie nous risquions de mourir ou par quelles souffrances nous pouvions être terrassés, mais c’était si puissant et si violent que même rouges de honte, bafouillants et mortifiés, nous achetions des capotes.

Et au moment fatidique de l’ensachage de quéquette, celui où on se demande si on n’est pas en train de rompre le charme de l’instant, et de foutre en l’air le début de la meilleure partie de baise du siècle, ce tragique moment d’hésitation qui nous donnait envie de faire l’impasse pour ne pas tout gâcher, la peur revenait en force ; et il nous suffisait de l’écouter une petite seconde pour déchirer le sachet d’un geste ferme (maladroit, mais ferme) avant de nous attaquer à l’engin.

Cette peur de mourir du SIDA a, je pense, contribué à ce que je puisse écrire cette chronique aujourd’hui en étant séronégative. Rendez-nous cette peur. Et instillez-la sournoisement dans l’esprit de ces jeunes coqs qui pensent que “le risque est quasi-nul”.

Sida: Carla Bruni-Sarkozy appelle à ne “pas baisser la garde”

Thursday, December 1st, 2011

NouvelObs
Carla Bruni-Sarkozy a appelé jeudi à la vigilance à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, affirmant qu’il fallait “réveiller les consciences” pour améliorer la prévention et “ne pas baisser la garde devant ce virus”.

La journée mondiale de mobilisation est “fondamentale car le sida n’est pas du tout un problème résolu” et si “beaucoup de progrès ont été accomplis, il reste beaucoup à faire”, a plaidé sur Europe 1 la Première Dame qui est aussi ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida.

“Il faut rester alertés, attentifs et dire aux jeunes, et aux moins jeunes, de se protéger, de faire des dépistages”, a-t-elle ajouté, rappelant que la contamination ne recule plus depuis plusieurs années en France mais aussi que 50.000 personnes ignorent qu’elles sont porteuses du virus.

Mme Sarkozy, qui a accouché en octobre d’une petite Giulia, a insisté sur la nécessité d’informer sur la question de la transmission de la mère à l’enfant, notamment en Afrique ou en Inde, où les traitements donnent des résultats “incroyablement encourageants”.

Elle avait initié et soutenu en mai 2010 une campagne internationale de sensibilisation par le Fonds mondial de lutte contre le sida sur ce thème, baptisée “Naître sans le sida”.

L’épouse du chef de l’Etat a également évoqué sa propre fondation qui oeuvre pour l’accès au savoir et à la culture, et son travail artistique. Elle a notamment participé récemment à un album de plusieurs artistes sous la direction du compositeur Michel Legrand, intitulé “Noël, Noël, Noël” et pour lequel elle a chanté alors qu’elle était “très, très enceinte”.

Concernant son prochain album, elle affirme: “Mes chansons sont pratiquement prêtes, simplement là je pouponne un peu et je travaille beaucoup pour la fondation, donc j’ai besoin d’un peu de temps pour finir le disque”.