Archive for October, 2011

Gay Globe Magazine 79 en ligne dès maintenant

Saturday, October 29th, 2011

La voici arrivée, celle qui était tant attendue par les spécialistes et le public, l’édition historique de Gay Globe Magazine avec, en couverture, la sublime Doris Day dans le cadre de la Journée Mondiale du SIDA. Disponible en ligne dès maintenant, Les sujets couverts sont les suivants:

Éditorial: Doris Day rejoint les grandes dames de Gay Globe
La grande Doris Day, celle pour qui l’amour signifie tout
Homosexualité: 650,000 foyers recensés aux États-Unis
Doris Day: Biographie d’une icône gaie…
SIDA: Un vaccin montre des résultats prometteurs
Brèves internationales
Élections scolaires 2011: Un report antidémocratique
Un 16 octobre naissait Oscar Wilde
Prostate, le test de dépistage déconseillé
Steve Jobs est-il mort du SIDA?
Spock fait son outing
Outing: Le FBI met en garde Clint Eastwood
VIH dans les larmes malgré les traitements
VIH: Efficacité des nouveaux antirétroviraux confirmée
Une bannière exemplaire: l’Intermarché Boyer se dévoile
Cancer le la prostate: Vitamines inefficaces
Conférence de Belgrade
Trop de beuveries affaiblit le système immunitaire
Imprudence d’une clinique
Le SIDA en 2011
Nouveau vaccin testé sur 24 patients
Le blog Le Point toujours premier
Parcomètres à Montréal: La Fierté a une ville…
Taylor Lautner, je ne suis pas gai
Grand tirage Gay Globe
Lady Gaga y va trop fort, elle favoriserait le suicide des gais
Témoignage stupéfiant: Robert Rousseau débouté en Cour
Gay Globe Média prend position
Des saunas gais montréalais stupéfaits
Devenez un gOy!
Rapatriement refusé pour Stéphane G.
Décès de Stéphane Binette à Montréal
Le SIDA au Canada: Une histoire récente
Gay Globe Magazine sur le Web
La WebTV au Québec: Un média qui gagne en popularité
Héma Québec: une atteinte aux droits des gais
Courrier des lecteurs
Retour de Stéphane G. à Gay Globe Magazine

DOCUMENTAIRE: Présentation spéciale d’une émission de France 2 sur la vie et l’histoire de Sissi Impératrice d’Autriche et Reine de Hongrie. En reprise seulement sur GGTV.

Retour de Stéphane G. à Gay Globe Magazine

Wednesday, October 26th, 2011

Gay Globe Média est très heureux d’annoncer le retour de son chroniqueur Stéphane G. dans le cadre d’une chronique régulière portant sur la vie d’un gai québécois dans une prison américaine.

Condamné à une peine de longue durée en Floride pour des crimes graves, Stéphane G. a décidé il y a quelques années d’accepter l’invitation de Gay Globe Média pour collaborer à une chronique qui a pour objectif de partager le quotidien d’un homme gai incarcéré à l’étranger.

Après avoir annoncé il y a quelques mois la suspension de sa chronique afin de respecter ses conditions d’incarcération, qui ne lui permettaient pas d’écrire pour un média, Stéphane G., suite à un transfert de prison, peut maintenant reprendre ses collaboration et ce, dès la prochaine édition de Gay Globe Magazine, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

PRIMEUR: Le rapatriement de Stéphane G. refusé par le Gouverneur de Floride

Wednesday, October 26th, 2011

Tout juste avant d’aller sous presse, Gay Globe Média recevait une lettre de Stéphane G., chroniqueur “vie gaie en prison” incarcéré en Floride, pour nous annoncer que sa demande de transfert au Canada, bien qu’acceptée par le Gouvernement fédéral, avait été refusée par le Gouverneur de Floride sans explications.

Ce revirement signifie que Stéphane devra purger le reste de sa sentence en Floride, près de deux ans encore. La décision du Gouverneur est finale et sans appel possible…

Courrier des lecteurs Écrivez-nous!

Wednesday, October 26th, 2011

Est-ce qu’il est possible de recevoir une aide de la communauté gaie pour une personne atteinte du VIH qui doit s’alimenter et recevoir des médicaments?

Votre question est très vaste et surprend, vous en conviendrez. Les aides qui existent au Québec pour toutes les personnes atteintes qu’elles soient gaies ou pas sont toujours coordonnées par les CLSC, il ne vous suffit que de vous informer à votre centre local. À Montréal, une organisation d’aide alimentaire vient en aide aux personnes atteintes, il s’agit de la Fondation d’Aide Directe SIDA-Montréal que vous pourrez rejoindre au 514-522-1993. Quant à l,aide aux médicaments, notre surprise est d’autant plus grande que les traitements sont couverts pour tous et gratuits. Vous ne mentionnez toutefois pas dans votre courrier si votre demande d’aide concerne un québécois (couvert) ou un immigrant illégal (couvert sous conditions) ou un itinérant (couvert sous conditions).

Le plus simple serait donc de vous informer sur cette question auprès du CLSC des Faubourgs au 514 842-7180. Ce CLSC montréalais traite tout le monde, carte-soleil ou pas et pourra vous orienter.

J’ai été choqué par votre dossier sur le Parc de l’Espoir et voudrais savoir quoi faire pour le revitaliser?

Votre réaction est agréable à lire. Vous faites allusion à notre dossier sur l’abandon du Parc de l’Espoir publié dans l’édition 78 de Gay Globe. Une recherche a été faite pour tenter de trouver une personne responsable. Le site Internet http://parcdelespoir.org/ ne mentionne aucune adresse ou numéro de téléphone mais une adresse de courrier électronique est indiquée, il s’agit du [email protected]

Rapatriement refusé… Ma vie gaie se poursuivra en prison!

Wednesday, October 26th, 2011

Après quelques mois d’absence du à des circonstances tout à fait hors de mon contrôle, je me réjouis de pouvoir vous retrouver et de continuer à partager avec vous mon cheminement de détenu gai incarcéré en pays étranger. Le 11 septembre dernier était une date mémorable pour moi car il s’agissait de mon 8ème anniversaire d’arrestation et de mon emprisonnement donc.

Peu après avoir été condamné et incarcéré dans une prison de la Floride, j’ai complété les documents nécessaires à mon transfert au Canada. Le Canada et les États-Unis sont en effet signataires d’une convention qui permet aux canadiens incarcérés aux Etats-Unis d’être transférés au Canada pour servir le reste de leur sentence.

Ma première demande avait été faite en 2006 mais avait été refusée par les autorités canadiennes en janvier 2008 probablement par manque de documentation. Quelques semaines plus tard, j’ai redéposé une demande mais cette fois, elle avait plus de 80 pages et était accompagnée d’une pétition de plus de 200 signature supportant mon transfert au Canada. Cette demande a finalement été acceptée par le Canada plus de 27 mois après son envoi.

Pour que le transfert puisse se faire, il fallait maintenant l’accord des Etats-Unis au niveau de Washington mais aussi au niveau du Gouverneur de l’État où je purge ma peine. Une fois l’ensemble de mes frais judiciaires remboursés à l’État, une somme d’environ 2114$ US, je remplissais les critères pour que Washington rende une décision, ce qui a été fait.

Ainsi plus de 7 mois après l’acceptation du Canada et le remboursement de mes frais judiciaires à l’État, voilà que le 12 octobre dernier je recevais une lettre du bureau du Gouverneur Rick Scott de Floride dans laquelle j’apprenais que ma demande était refusée, qu’aucune explication ne serait donnée quant au refus et que la décision était finale et sans appel. Au total, le processus de cette demande aura mis un peu plus de 3 ans à se faire où j’aurai entretenu l’espoir, non pas d’être libéré, mais de pouvoir au moins servir le reste de ma sentence de 27 mois dans mon pays, près de ma famille, de mes amis, dans des conditions beaucoup plus humaines et à la fois plus propices à ma réhabilitation.

La lettre de Monsieur Scott ne contenait que 8 lignes sur deux paragraphes et ne mentionnait aucune raison du refus “Le bureau du Gouverneur n’a pas à donner de raison spécifique lors du refus d’une demande”. Je garde donc espoir en me disant que d’ici ma prochaine libération, je continuerai à contribuer à votre information via les pages de Gay Globe Magazine.

Témoignage stupéfiant Robert Rousseau débouté en Cour!

Wednesday, October 26th, 2011

Le milieu des saunas fait parfois l’objet d’idées préconçues ou de clichés, cela a toujours été, mais depuis le jugement de la Cour Suprême du Canada qui reconnaissait ces institutions comme des lieux légitimes et réservés à une clientèle adulte responsable, la réputation des saunas s’était considérablement améliorée.

Or, Gay Globe mettait la main récemment sur un jugement qui jette une ombre considérable sur les progrès réalisés en matière d’information de la part de M. Robert Rousseau, Directeur général de l’organisme Rézo, chargé de favoriser des campagnes de prévention contre le VIH/SIDA principalement dans le milieu gai. Dans un témoignage qu’il livrait en 2010 dans la cause Wilcox, et qui vient de faire l’objet d’un jugement final, M. Rousseau n’y va pas de main morte. Il déclare à l’appui de la thèse de l’accusé voulant que les saunas gais soient des endroits où les clients vont spécifiquement pour s’exposer au SIDA et que la protection n’est pas importante, qu’il est de notoriété admise de la part du milieu que les saunas sont des vecteurs du SIDA et que les clients qui fréquentent ces établissements “veulent” et acceptent même d’être exposés au SIDA en toute connaissance de cause.

Le Juge Louis A. Legault de la Cour du Québec, outré de ces propos sous serment que l’on tentait d’introduire sous forme d’expertise, a rejeté du revers de la main non seulement le témoignage de M. Rousseau, qu’il qualifiait de “pseudo-expertise” mais ajoutait que ces opinions ne reposaient sur aucune base scientifique ou quelque recherche que ce soit, refusant de retenir ce témoignage ni la défense en ce sens. L’accusé ayant été condamné…

M. Rousseau, en y allant de telles déclarations devant un tribunal, attaquait non seulement la réputation des saunas mais l’intégrité de milliers de clients et des médias gais qui passent la publicité de ces commerces.

Dans une entrevue qu’il accordait dans une brochure gaie montréalaise en septembre dernier, Rousseau contredisait son témoignage assermenté qu’il ne pensait pas se retrouver entre nos mains et déclarait: “Mais le sauna reste un milieu plus sécuritaire que les lieux publics, puisqu’il est davantage contrôlé et sécurisé”. Est-ce qu’il aurait livré un faux témoignage en Cour sous le  pseudo titre d’expert?

Consultés par Gay Globe, quelques saunas gais montréalais se disent stupéfaits par les déclarations du Directeur de Rézo qui n’a jamais indiqué avoir cette opinion de leurs établissements et certains exigent maintenant sa démission de même qu’une intervention de l’État. En témoignant au bénéfice de l’accusé qui déclarait en défense ne pas avoir à divulguer sa séropositivité dans les saunas gais parce que les clients “s’attendaient  et désiraient attraper le VIH” et que les établissements reconnaissaient ce fait, Robert Rousseau donnait une opinion personnelle, très préoccupante d’ailleurs, basée sur aucune preuve scientifique. Il créait surtout un vent de panique au sein de commerces longtemps visés par la stigmatisation et l’homophobie alors qu’ils constituent historiquement un moyen d’émancipation qui a contribué non seulement à permettre aux gais de vivre leur sexualité dans un environnement sécuritaire, mais d’évoluer et de se faire une identité aujourd’hui reconnue et valorisée. M. Rousseau n’a pas répondu à notre demande d’entrevue à ce jour.

Média prend position!

Par Gay Globe Magazine

En près de 20 ans de carrière média dans le milieu gai, jamais il ne nous a été possible d’observer les éléments du témoignage de M. Rousseau en réalité sur le terrain. Tourisme Québec reconnaît même au moins 3 saunas québécois dont 2 montréalais comme hôtels avec les critères qui s’imposent. Les affirmations du Directeur général de Rézo sont gratuites, non fondées et ne correspondent en rien à la réalité!

Des saunas gais montréalais stupéfaits!

Par Gay Globe Magazine

Un regroupement de propriétaires et d’administrateurs de saunas gais montréalais, formé suite à la découverte et à la diffusion du témoignage du Directeur général de Rézo, décidait d’émettre un communiqué conjoint dont voici l’essentiel:

“Les représentants de certains saunas montréalais, déçus de découvrir la teneur des propos d’un représentant d’organisme voué à la promotion de la santé chez les hommes gais, réunis afin de discuter des déclarations de M. Robert Rousseau, Directeur général de Rézo en Cour criminelle dans le dossier Wilcox, souhaitent la démission de M. Rousseau de Rézo, demandent à Rézo de se dissoscier publiquement des propos de son Directeur général et endossent la position du Juge Louis A. Legault à l’effet que la pseudo-expertise de M. Rousseau ne reposait sur aucune preuve scientifique, que M. Rousseau avait failli le test de la preuve et que son témoignage entier, incluant ses propos stupéfiants sur les saunas gais, devait être rejeté. Enfin, les saunas signataires déclarent que M. Rousseau ne représente ni de près ni de loin les saunas face à d’éventuelles demandes de subventions qu’elles soient publiques ou privées.” (25 octobre 2011)

Lady gaga y va trop fort? Elle favoriserait le suicide des gais

Wednesday, October 26th, 2011

Un tweet de la star américaine à propos de la mort d’un ado, la semaine dernière, suscite un malaise autour de la réponse au phénomène du harcèlement homophobe à l’école.

«Jamey Rodemeyer, 14 ans, s’est suicidé à cause du bullying. Le bullying doit être puni par la loi. C’est un crime de haine.» Mercredi dernier, ce minimessage de Lady Gaga a connu un retentissement planétaire.

La star américaine y faisait référence à la mort d’un écolier à Buffalo (État de New York), la semaine précédente. Le jeune fan de la star s’était dit la victime de harcèlement homophobe de la part de ses camarades.

Le tweet de Lady Gaga, suivi de la dédicace d’une de ses chansons à Jamey, le week-end dernier lors d’un concert à Las Vegas, fait s’interroger certains internautes: la «starisation» des suicides peut-elle pousser certaines personnes tentées par ce geste à passer à l’acte? «La marge est étroite entre la sensibilisation aux problèmes graves qui affectent notre société et courir le risque de causer une contagion suicidaire», constate l’un d’eux sur le blog Outspoken NYC. Selon lui, la chanteuse a diffusé un «message malsain» en utilisant le nom et l’âge de la personne, ainsi qu’en liant directement la mort du garçon au bullying.

«Si vous êtes un jeune réfléchissant au suicide et que vous voyez Lady Gaga, probablement une des personnes les plus célèbre de la culture pop, parlant de cette personne, vous penserez: ‘Wow, si je me suicide, Lady Gaga va parler de moi et se préoccuper de moi.’», note «Stevie». Il précise qu’il y a un problème à définir le «bullying», le harcèlement homophobe en milieu scolaire, comme cause d’un suicide.

Un tel geste peut difficilement être réduit au résultat d’une seule cause. Dans ce cadre, des expressions utilisées à tort et à travers comme «bullied to death» – «harcelé à mort» – sont susceptibles de conforter des jeunes fragilisés dans l’idée «que parce qu’ils sont harcelés, la prochaine étape pour eux est le suicide.»

Par ailleurs, à Buffalo, une enquête a été ouverte sur la mort de l’adolescent. La police a annoncé qu’elle envisageait d’inculper certains de ses camarades pour harcèlement aggravé.

Un chanteur de reggae sort un album en faveur des homosexuels.

Qui a dit que tous les chanteurs de reggae-dancehall étaient homophobes ? Après les nombreux appels à la violence contre les gays de la part de certains artistes jamaïcains voilà que Mista Majah appelle à la tolérance avec un album aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des homosexuels. L’artiste vient de sortir l’opus Tolerance qui comprend 11 titres qui abordent des sujets divers tels que le mariage homosexuel, l’adoption par des gays ainsi que des réponses aux attaques homophobes, contre les pédophiles et aussi contre la politique militaire des États-Unis.

Grand tirage Gay Globe Gagnez un laminage de Doris Day!

Wednesday, October 26th, 2011

La couverture de notre édition numéro 79 est sans contredit la plus sublime de toute notre histoire et c’est avec une fierté à peine contenue que nous souhaitons partager cet exploit avec les lecteurs de Gay Globe Magazine. Cette couverture historique a été laminée avec une finition dorée en bordure et est offerte aux lecteurs qui participeront à ce petit tirage tout simple. Comment participer?

Envoyez simplement un courriel à [email protected] en indiquant votre nom, votre adresse complète et la raison pour laquelle vous aimez cette couverture. Toutes les réponses reçues par courriel uniquement seront placées dans une boîte à la rédaction et c’est le 15 décembre 2011 à 15h que sera tiré le courriel gagnant.

Le laminage sera alors envoyé par la poste au gagnant qui pourra l’exposer fièrement sur un mur ou l’offrir sur Ebay ou Kijiji qui sait? Il y a quelques conditions à respecter toutefois:

Être résidant du Canada uniquement avec une adresse postale au pays;

Accepter le prix (laminage) sans compensation financière;

Avoir plus de 18 ans;

Et enfin accepter que son commentaire sur la couverture soit publié dans Gay Globe Magazine avec son nom. C’est simple…

Participez en grand nombre dès aujourd’hui et que le meilleur gagne!

Parcomètres à Montréal La fierté a une ville…

Wednesday, October 26th, 2011

“Trop c’est trop”, voilà comment s’exprimait une dame qui, en revenant à sa voiture après quelques achats dans le Village gai de Montréal, découvrait la présence d’une contravention pour 15 minutes de retard. Mais est-ce que la ville de Montréal a le droit de donner ainsi des amendes pour des retards qui n’en sont peut-être pas?

Car depuis les changements récents d’appareils, informatisés et plus technos, une coquille semble s’être glissée dans leur gestion. Dans toutes les villes d’Amérique du Nord qui utilisent la même technologie, le problème ne se pose pas car le bogue technique qui permet à Montréal d’empocher des millions de dollars sans droit a été réglé depuis longtemps. Non seulement à Montréal on persiste à ne pas programmer comme il se doit les appareils, on abuse même du règlement sur le stationnement pour utiliser cette faille pour émettre des contraventions qui, dans de nombreux cas, seraient illégales si contestées.

Voici comment ça marche: Auparavant, lorsque vous arriviez pour payer un parcomètre, selon le montant versé, le temps s’affichait. Vous libériez donc une plage de temps lors de laquelle aucune contravention ne pouvait vous être donnée. Même si vous quittiez avant la fin du temps réservé, la personne suivante pouvait bénéficier parfois de minutes, parfois d’heures déjà payées. Le règlement municipal oblige les utilisateurs à payer pour un espace, une seule fois…

Or, depuis l’arrivée des nouveaux parcomètres, même si vous payez pour 3 heures et que vous n’utilisiez que 15 minutes, si une autre personne prend votre place, elle n’a aucun moyen de savoir que vous avez un temps résiduel. En payant, elle remet le compteur à zéro! Il peut donc se produire que l’ors d’une même journée, si le parcomètre avait été utilisé pendant les 12 heures règlementaires, qu’en réalité il ait reçu de l’argent pour 18 heures. Selon Stationnement de Montréal “Les nouvelles bornes de paiement sous le concept Payez-Partez fonctionnent selon le principe « utilisateur-payeur ». Contrairement aux anciens parcomètres, le temps payé n’est pas cumulatif, car la borne traite chaque transaction comme s’il s’agissait d’un nouveau client.”

Oui mais il y a un problème. Le règlement municipal n’a pas été changé pour endosser la thèse de Stationnement de Montréal rendant la contravention éventuelle caduque si conestée sur cette base. Autre problème, si une personne paie 30 minutes, qu’elle en utilise 45 et qu’elle reçoit une contravention de 52$, sur la base du fait que le parcomètre a été réinitialisé à zéro, cette contravention dans les faits peut être illégale. Comment contester?

1- Contestez votre contravention et exigez que Stationnement de Montréal produise le registre des paiements de la journée. Si le parcomètre a généré l’argent requis pour la durée globale pour votre présence, votre contravention est illégale.

La surfacturation est une fraude que la ville devrait examiner de près…

Le SIDA en 2011 L’espoir vaincu par la peur du crime!

Wednesday, October 26th, 2011

À la veille des instants, des jours et des mois les plus importants pour la communauté gaie, le premier décembre pour la journée mondiale du SIDA ou le mois de décembre comme mois international du SIDA, il est important de faire le point sur l’état de la recherche mais aussi sur des questions importantes pour les personnes atteintes, comme cette nouvelle vague canadienne de criminalisation du statut de séropositif.

En effet, bien que la recherche semble être portée par une motivation nouvelle surtout grâce à la découverte de nouvelles molécules qui permettent de croire que la maladie sera plus simple à gérer ou à traiter sous peu, grâce à de nouvelles trithérapies plus ciblées ou des vaccins préventifs, les conséquences les plus graves de ce virus sont encore bien présentes dans les pays industrialisés comme le Canada.

Il existe aujourd’hui dans le monde, selon l’ONUSIDA, plus de 143 recherches vaccinales préventives ou curatives et plus de 1500 recherches sur des molécules prometteuses qui, à terme, pourraient déboucher en un traitement définitif et curatif contre le VIH.

Comme vous le verrez dans le dossier qui suit, “La petite histoire du SIDA au Canada”, plus de 21,000 personnes en sont mortes et il est prouvé que l’apport économique, intellectuel et humain disparu de ces personnes à causé un ralentissement économique pour le Canada.

Non seulement la recherche est très active en 2011, on pense même pouvoir traiter d’ici l’en prochain la plupart des personnes atteintes avec un simple comprimé, une fois par jour, ce qui aurait pour conséquence de faire passer la maladie de “mortelle” à “chronique” sans danger de mort et toutes les études en ce sens le confirment.

Toutefois et c’est là que le débat doit maintenant se transposer, est-ce que le pouvoir judiciaire canadien, y compris au Québec, est effectivement en train de ruiner les 25 dernières années de campagnes de prévention en criminalisant le statut sérologique des gais? Les cas sont nombreux tant au Canada anglais qu’au Québec et consiste à porter des accusations criminelles graves allant de la voie de fait grave à la tentative de meurtre avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à 25 ans, contre des personnes séropositives qui, alors qu’elle se savent atteintes du virus, n’osent le déclarer à leurs partenaires sexuels même si elles se protègent et même si elles sont sous trithérapie et indétectables.

Les procureurs de la Couronne, en allant dans cette direction depuis quelques années, placent maintenant les personnes intéressées à se faire dépister devant un choix difficile. Se découvrir séropositif et être traité ou fermer les yeux pour éviter des accusations criminelles et la prison?

Cette question ne devrait même pas se poser dans le cadre d’une réelle volonté de l’État d’éradiquer le VIH du pays, la peur étant la mère de la raison, pas plus fous que les autres, voilà que les gais refusent de plus en plus les tests de dépistage, jusqu’où ira cette régression du message social?

Cancer de la Prostate La vit. E et le sélénium inefficaces

Wednesday, October 26th, 2011

Le National Cancer Institute (NCI) américain vient d’interrompre un vaste essai clinique visant à évaluer l’efficacité de la vitamine E et du sélénium pour prévenir le cancer de la prostate. Selon les résultats préliminaires, les suppléments n’ont eu aucun effet bénéfique mesurable pour réduire l’incidence de ce cancer chez les 35 000 sujets participant à l’essai, a indiqué le NCI par voie de communiqué.

En fait, les chercheurs ont plutôt observé une tendance inverse, non significative toutefois sur le plan statistique, soulignent-ils : parmi les sujets qui prenaient la vitamine E, le nombre de cas de cancer de la prostate était légèrement plus élevé.

Et ceux qui prenaient du sélénium auraient été légèrement plus nombreux à souffrir du diabète de type 2. Bien que ces données pourraient être un effet du hasard, puisque la différence entre les groupes n’atteignait pas un niveau significatif, les autorités du NCI ont préféré interrompre le traitement. Les sujets seront suivis durant trois ans, par mesure de prudence. Les données recueillies à ce jour dans le cadre de cet essai clinique permettent de conclure que ces suppléments n’ont pas d’effet protecteur significatif contre le cancer de la prostate. Cette étude, Selenium and Vitamin E Cancer Prevention Trial, avait été entreprise en 2001 après que les résultats d’autres essais aient établi un lien entre la vitamine E et le sélénium, et la prévention du cancer de la prostate.

L’étude se déroulait simultanément aux États-Unis, à Porto Rico et au Canada. Les participants étaient divisés en quatre groupes de plus de 8 000 sujets chacun : les uns prenaient de la vitamine E et du sélénium, un autre groupe prenait de la vitamine E et un placebo, un troisième du sélénium et un placebo, tandis que le dernier groupe recevait deux placebos.

La Société canadienne du cancer estime à 24 700 le nombre d’hommes qui recevront un diagnostic de cancer de la prostate en 2008 et à 4 300 le nombre de ceux qui en mourront.

Santé Canada interdit des tests du VIH à la maison
(PC)

Santé Canada met en garde les consommateurs contre un test de dépistage du VIH pouvant être effectué à la maison, un produit vendu par l’entreprise torontoise ACCU-METRICS. Ni les tests de salive Accu-VIH 1 et 2 ni la trousse de tests VIH pour la maison n’ont été évalués par Santé Canada quant à leur sécurité et efficacité.

Des résultats inexacts fournis par de telles trousses sans permis peuvent induire en erreur des Canadiens. Les tests pourraient ne pas indiquer à une personne infectée qu’elle a le VIH, ou au contraire donner un résultat positif à une autre qui ne l’est pas. Santé Canada a recommandé aux consommateurs ayant acheté ces tests de s’adresser à un professionnel de la santé.

Les plaintes en lien avec les trousses peuvent être déposées auprès du ministère en composant le: 1-800-267-9675.

Une bannière exemplaire L’Intermarché Boyer se dévoile!

Wednesday, October 26th, 2011

Dans un monde en bouleversements
constants,
surtout au sein même de
la communauté gaie, il y a
des commerces qui font leur
marque et qui prennent de
plus en plus d’importance
économiquement dans les
secteurs où la communauté
gaie se développe.
C’est le cas d’un établissement
phare sur la rue
Mont-Royal Est à Montréal,
l’Intermarché Boyer, qui est
en train de montrer la voie et
l’exemple en matière de revitalisation
d’une entreprise
pourtant implantée depuis
longtemps.
Propriétaires depuis deux
ans, Danny Therrien et
Franck Hénot ont décidé cet
été de restaurer L’épicerie
ouverte depuis plus de 50
ans. Aidés par Ema Design
de St Jean Sur Richelieu, le
résultat est tout simplement
incroyable selon les clients
habitués, on savait déjà que
nous avions à faire à des épicuriens
passionnés, mais il
est désormais démontré que
nos deux moineaux ont définitivement
du goût!

Une décoration urbaine d’un
chic 100% “514”, mosaïque,
couleurs sobres et sélection
d’ambiances qui viennent
vous chercher dans l’émotif,
un éclairage bien choisi et
des comptoirs plus accessibles
font de cette épicerie un
incontournable du Plateau.
C’est bien d’y être vu, de s’y
donner rendez-vous pour
faire ses courses et pour y
déguster la bière Métropole,
nectar divin disponible uniquement
à l’Intermarché
Boyer, ne la cherchez pas
ailleurs…
On y retrouve une grande
variété de fromages, une
boucherie, des fruits et légumes
qui font honneur au
terme de “fraîcheur assurée”,
une charcuterie où l’on
retrouve des viandes parfois
exclusives et du bon pain
chaud toute la journée (une
rareté en épicerie), sans
oublier un département floral
qui donne l’impression,
dès l’entrée, de visiter le Biodôme
de Montréal Ouvert de 8h à Minuit, ce
commerce vient répondre
aux goûts les plus élégants
d’une clientèle qui souhaite
vivre une expérience agréable
tout en conservant les
avantages des grandes surfaces
en matière de prix. La
bannière Intermarché est
un allié naturel de la communauté
gaie en ayant une
présence au sein de notre
revue depuis de nombreuses
années autant à Montréal
qu’à Québec avec les Intermarchés
St-Roch et St-Jean
de la famille Courtemanche.
Incorporez votre épicerie
hebdomadaire dans votre
vie de “jet-set” grâce à de
chics partenaires et alliés…

VIH dans les larmes

Wednesday, October 26th, 2011

Même quand le virus du
sida n’est plus détectable
dans le sang des malades
recevant une thérapie antirétrovirale,
il peut encore
être retrouvé dans leurs
larmes, selon une étude publiée
dans le dernier numéro
du Journal of Aids. Ce qui
prouve que les traitements
n’ont toujours pas la capacité
d’aller détruire ce virus
partout dans l’organisme.
La présence du VIH dans
différents compartiments
de l’oeil a été signalée dès
les années 1980. Des chercheurs
en avaient isolé dans
la cornée, l’humeur aqueuse,
la conjonctive, l’endothélium
vasculaire rétinal,
ainsi que dans les larmes et
même dans les lentilles de
contact de malades.

Quelques études avaient
même démontré la présence
d’une charge virale en
VIH plus importante dans
le liquide intraoculaire que
dans le plasma chez des malades
en début de traitement
antirétroviral.
Depuis, les thérapies ont
progressé… mais cela n’a pas
suffi, apparemment. C’est en
tout cas ce qu’indiquent les
conclusions du travail mené
par Yang Han du département
de pathologies infectieuses
du Peking Union
Medical College Hospital en
Chine et ses collègues. Ils
ont réalisé une étude sur 21
patients infectés par le virus
du sida – seize traités depuis
longtemps avec une thérapie
antirétrovirale active et
n’ayant plus de virus détectable
dans le sang depuis
au moins trois mois, deux
patients n’ayant jamais reçu
de traitement contre le VIH,
trois participants avec une
infection virale résistante
aux médicaments – et cinq
volontaires sains.
Des échantillons de larmes
ont été recueillis directement
à partir de leurs yeux,
placés dans des tubes stériles
et analysés. C’est ainsi
que les chercheurs ont pu
mettre en évidence la présence
de virus dans les larmes
de toutes les personnes
infectées.

Selon eux, la quantité de
virus présents dans les
échantillons de larmes
n’était pas influencée par
l’âge des patients, leur sexe,
le taux de virus détecté dans
leur sang avant le début du
traitement, le stade d’évolution
de leur maladie, ni
le temps depuis lequel ils
recevaient des médicaments
antirétroviraux. Cette publication
n’émeut guère le Pr
Gilles Pialoux, spécialiste
du sida. “L’étude ne porte
que sur 16 patients, relativise-
t-il. Il faut savoir qu’il
existe des réservoirs et des
sanctuaires pour le virus
du sida. Dans les premiers,
non seulement le VIH est à
l’abri mais en plus il peut se
multiplier ; c’est notamment
le cas des ganglions.”
Quant aux mises en garde
des spécialistes chinois
concernant les précautions
que doivent prendre les
médecins lors des examens
oculaires, “bien que l’infectiosité
du VIH sous antirétroviraux
soit peu connue”,
elles semblent logiques.
En revanche, pour Gilles
Pialoux, le fantasme de la
contamination par les larmes
est clos depuis longtemps.
Mais” il serait intéressant
de savoir si les
glandes lacrymales sont des
réservoirs ou des sanctuaires”.
Et ça, l’étude ne le dit
pas.

Spock fait son outing! L’acteur Zachary Quinto est gai…

Wednesday, October 26th, 2011

Jusqu’à présent, l’acteur
avait toujours refusé de s’exprimer
sur son orientation sexuelle. L’acteur Zachary
Quinto, connu pour ses rôles
dans la série “Heroes” et
dans le film “Star Trek”, a
confié qu’il était homosexuel
dans une interview accordée
au New York Magazine.
Il y explique que c’est grâce
à une pièce de théâtre qu’il
s’est décidé à faire toute la
lumière sur sa sexualité.
Pendant huit mois, il a interprété,
sur les planches de
Broadway, le rôle d’un homme
qui abandonne son petit
ami séropositif dans la pièce
de théâtre “Angels in America”.
“Ce rôle a été très gratifiant
et a été mon plus grand
défi en tant qu’acteur”,a-t-il
expliqué. “Et en tant qu’homosexuel,
j’ai senti qu’il restait énormément
de choses qui devaient
êtres prises en considération
et auxquelles il fallait
s’attaquer”. L’acteur a joué
de nombreux rôles d’homosexuel
rappelle le New York
Magazine, notamment dans
la série de Tori Spelling, “So
Notorious” (VH1), ou encore
dans la nouvelle série de
Ryan Murphy, “American
Horror Story” (FX). Interrogé
à plusieurs reprises, il avait,
jusqu’à présent, toujours
refusé de s’exprimer sur son
orientation sexuelle. Ces
derniers mois, il a publiquement
et activement soutenu
les campagnes contre l’homophobie
aux États-Unis.

Prostate Le test de dépistage déconseillé!

Wednesday, October 26th, 2011

Un groupe de travail mis
sur pied par le gouvernement
américain a prévenu
que le test de dépistage de
l’antigène prostatique spécifique
(APS) utilisé pour
déceler un éventuel cancer
de la prostate peut faire plus
de tort que de bien chez les
hommes en santé.
Le groupe de travail recommandait
déjà aux hommes
de plus de 75 ans de ne plus
se soumettre à ce test, une
recommandation qui s’applique
dorénavant à tous les
hommes en santé de tous
les âges. La recommandation
formulée par le Preventive
Services Task Force des
États-Unis a été rendue publique
vendredi, mais elle ne
surprendra pas les experts
du cancer.

Pourtant, une majorité
d’hommes âgés de plus de
50 ans ont déjà subi un
test de dépistage de l’APS,
puisqu’on croyait que la détection
hâtive d’un cancer
était toujours préférable.
Il n’en est rien, a dit la directrice
du groupe de travail,
la docteure Virginia Moyer
de la faculté de médecine de
l’université Baylor.
«Nous avons consacré énormément
de temps, d’efforts
et d’énergies au dépistage
de l’APS mais ce temps, ces
efforts et ces énergies devraient
être consacrés à la
mise au point d’un nouveau
test plutôt qu’à l’utilisation
d’un test qui ne fonctionne
pas», a dit la docteure Moyer
à l’Associated Press.
Un taux d’APS trop élevé
dans le sang ne garantit pas
qu’un cancer s’est installé.
Cela peut simplement témoigner
d’une prostate hypertrophiée
ou de la présence
d’une infection. Pire encore,
le dépistage pourrait déceler
des tumeurs dont la croissance
sera si lente qu’elles
ne menaceront jamais la vie
du patient. Et il est impossible
de prédire qui aura
besoin d’une thérapie agressive.
Le groupe de travail a
épluché toutes les études
déjà réalisées sur le sujet,

dont cinq grandes études,
pour déterminer si un dépistage
courant réduit la mortalité
associée au cancer de
la prostate. Sa conclusion:
les avantages, s’ils existent,
sont minimes. Par contre,
un dépistage courant comporte
des dangers bien réels,
puisque la chirurgie et la radiothérapie
pourront provoquer
l’impuissance sexuelle,
l’incontinence, des infections
et même la mort, a dit
Mme Moyer.
Une étude estime que 40
pour cent des hommes dont
le cancer de la prostate a été
décelé par un test de dépistage
de l’APS souffraient
de tumeurs à la croissance
si lente qu’elles n’auraient
jamais présenté de menace.
Pourtant, poursuit la docteure
Moyer, 30% des hommes
traités après un tel test
de dépistage doivent composer
avec les effets secondaires
néfastes associés aux
thérapies. Environ le tiers
des hommes âgés entre 40 et
60 ans souffrent d’un cancer
de la prostate mais «la très
vaste majorité d’entre eux ne
l’apprendront jamais de leur
vivant s’ils ne subissent pas
un test de dépistage», a-t-elle
ajouté. La docteure Moyer a
précisé que la recommandation
signifie simplement que
les médecins ne devraient
pas proposer un test de dépistage
de l’APS aux hommes
en santé.

Un 16 octobre naissait… Oscar Wilde.

Wednesday, October 26th, 2011

Oscar Wilde, le dandy par
excellence, n’aimait que le
beau. Sa dernière phrase?
“Ou c’est ce papier peint qui
disparaît, ou c’est moi”.
Il y a 157 ans, l’inoubliable
Oscar Wilde naissait à
Dublin en Irlande. Romancier,
dramaturge, poète et
essayiste, il est connu pour
son oeuvre mais aussi pour
sa personnalité flamboyante
et son homosexualité revendiquée.
Représentant emblématique
de l’Aesthetic Movement,
Oscar Wilde prône des idées
qui s’opposent totalement
aux valeurs morales de la
société victorienne. Des valeurs
qu’il incarne en adoptant
le style vestimentaire de
“l’esthète” : cheveux longs et
veste en velours. L’exposition
qui se tient actuellement au
Musée d’Orsay revient sur
l’histoire de ce mouvement
qui concerne à la fois les
arts visuels, la littérature et
les arts décoratifs.
Une partie de cette exposition
explique d’ailleurs
que le nom d’Oscar Wilde
est systématiquement associé
à l’Aesthetic Movement,
qui perd de sa force lorsque
l’Irlandais est condamné à
deux ans de prison pour homosexualité
après le procès
Queensberry. Depuis le centre
pénitencier de Reading
où il est incarcéré, Oscar
Wilde rédige De Profundis,
une lettre très suggestive à
son jeune amant Lord Alfred
Douglas. Une fois libéré, il
traverse la Manche et s’installe
à Paris où il vit dans la
pauvreté. Un véritable malheur
pour quelqu’un comme
Wilde qui a un jour déclaré :
“J’ai les goûts les plus simples
au monde, je me contente
du meilleur”. Il meurt le
30 novembre 1900 dans une
chambre d’hôtel miteuse.
Ses derniers mots auraient
été : “Ou c’est ce papier peint
qui disparaît, ou c’est moi”.

Élections scolaires 2011 Un report antidémocratique

Wednesday, October 26th, 2011

L’annonce en 2011 par le
Gouvernement du Québec
du report des élections scolaires
prévues pour novembre
2011 et confirmée par le
Directeur Général des Élections
du Québec qui déclare
sur son site Web « Le 11 juin
2010, le projet de loi 86 a été
sanctionné. Celui-ci reporte
l’élection générale scolaire
prévue en 2011 à une date
ultérieure qui sera fixée par
le gouvernement. » est un affront
à la démocratie locale
et permet le maintien de façon
artificielle d’une équipe
d’élus scolaires incapable
de générer quelque solution
que ce soit dans la gestion
de l’éducation à Montréal et
surtout dans Rosemont.
Depuis les dernières élections
de 2007 où un scrutin
s’est tenu en catimini sans
que les citoyens ne soient invités à proposer leurs services
comme commissaires,
j’ai scruté à la loupe le programme
politique des commissaires
de Rosemont et
j’en suis arrivé à la conclusion
que malgré leur présence,
leur élection parfois
par acclamation ou leurs
longues réunions des 4 dernières
années, les commissaires
n’arrivent pas à générer
quelque résultat que ce
soit pour un système scolaire
qui en a pourtant grand
besoin.
Les problèmes scolaires
dans Rosemont sont clairs
et évidents, est-ce que le fait
d’appartenir à un regroupement
politique comme le
MEMO constitue un empêchement
à toute décision
souveraine de la part des
commissaires membres de
ce parti scolaire qui résulte
en l’appui par défaut à des
décisions qui sont strictement
sans effets autant
pour les élèves que pour le
personnel enseignant ou le
personnel de soutien?
La réponse est positive sans
équivoque et il est facile d’en
faire la démonstration.
Quels sont les principaux
problèmes rencontrés par
les élèves et les étudiants
dans les écoles de Rosemont
aujourd’hui?

• Intégration culturelle
à la société laïque francophone
québécoise
• Qualité de l’enseignement
• Délinquance et problèmes
sociaux au sein des
institutions
• Accessibilité réelle à
l’éducation
• Formation musicale,
artistique ou sportive
comme outils de développement
intellectuel
• Support aux enseignants
démotivés par l’inaction
des commissaires élus
• Participation du
personnel de soutien à
l’amélioration de l’éducation
des élèves
• Éducation sexuelle
et prévention des maladies
sexuellement transmises
chez les jeunes
• Vie civique, vie économique
et développement
personnel au sein d’une société
• Bénévolat étudiant
au sein du quartier, programmes
de participation à
la vie de quartier, équipes
d’étudiants-intervenants,
brigades, etc…
• Compétences des
professeurs
Ces quelques exemples que
personne n’ose adresser au
sein de la représentativité
élue sont pourtant des questions
fondamentales qui
sont élémentaires en matière
d’éducation et de vie étudiante.

Quand on étudie le rapport
d’activités de la commissaire
de Rosemont-sud par exemple,
publié au http://www.
memo.qc.ca/article1356.
html, on découvre que la
commissaire tient sa motivation
et ses compétences
d’une élection en secondaire
3 à un comité d’élèves de
son école. Bien que ceci soit
un fait positif dans la vie
de tout enfant, est-ce qu’il
est suffisant pour faire un
commissaire scolaire apte à
prendre des décisions parfois
audacieuses afin d’améliorer
considérablement les
capacités intellectuelles des
élèves et étudiants sous sa
responsabilité? Bien sur que
non.
La commissaire de Rosemont-
Sud semble reprendre
dans son rapport d’activités
le verbatim résultant d’une
ligne de parti qui n’est absolument
pas adaptée aux
besoins criants et réels de la
population qu’elle doit théoriquement
servir.
Autre exemple, cette même
conseillère semble prioriser
la mise en place de structures
visant à « toujours
mieux écouter la population
» mais outre ces structures
d’écoute, grossièrement
exagérées et multipliées à
outrance selon moi, où sont
les résultats, les interventions
concrètes et les grandes
orientations de la commissaire?
Rien.

Elle annonce le financement
d’une fête de fin d’année à
même son budget discrétionnaire
de 6000$ et l’achat
d’une pièce d’équipement. Il
s’agit ici d’un exemple parfait
d’incapacité à parler des
vrais problèmes et surtout
de les gérer, encore moins de
les régler. La fête de fin d’année,
sauf pour servir l’ego
démesuré de la commissaire
scolaire, n’apporte strictement
rien à l’avancement de
l’éducation et cette dépense
est un gaspillage honteux.
La décision de la Ministre
de l’Éducation du Québec
de suspendre les élections
prévues en novembre permet
le maintien en place
de façon totalement antidémocratique
d’une équipe de
commissaires incompétents,
immatures et incapables de
se détacher de leur ligne de
parti pour régler les vrais
problèmes locaux en éducation.
J’ai l’intention de me présenter
comme candidat commissaire
dans Rosemontsud
d’une part parce qu’il
est plus que temps que des
personnes compétentes et
intéressées à régler les problèmes
plutôt que de surfer
dessus se portent volontaires
mais aussi parce que
comme commissaire indépendant
et souverain, j’ai
l’intention d’affronter avec
énergie et détermination
les vrais problèmes d’éducation
dans notre milieu et
que les résultats seront présents
coûte que coûte. Il est
plus que temps de cesser
de financer des fêtes de fin
d’année ou des voyages de
formation qui ne génèrent
aucune avancée concrète au
quotidien pour les jeunes
qui comptent sur nous pour
les aider à affronter l’avenir
de façon compétitive. Si le
seul mandat du commissaire
scolaire devait être de générer
des résultats, les élèves
et étudiants en seraient
les vrais gagnants!
Roger-Luc Chayer, Éditeur
Groupe Gay Globe

Brèves internationales

Wednesday, October 26th, 2011

Ricky Martin interdit aux
moins de 15 ans.
Ricky Martin n’est pas le
bienvenu au Honduras où
son homosexualité et son
mode de vie dérangent des
représentants religieux. En
effet, son concert prévu le
16 octobre à Tegucigalpa
dérange et un groupe de leaders
religieux a tout mis en
oeuvre pour que les jeunes
ne soient pas soumis à la
tentation.
S’ils n’ont pas réussi à empêcher
la venue de Ricky
Martin, ils peuvent se vanter
d’avoir fait interdire le
concert aux jeunes de moins
de 15 ans.

Zimbabwe-Prisons: Pas de
préservatifs pour les prisonniers
homosexuels.
Les autorités du Service
pénitentiaire du Zimbabwe
(ZPS) ont fait savoir vendredi
qu’elle n’offrirait pas
de préservatifs aux prisonniers,
malgré les pressions
exercées par des organisations
de défense des droits
de l’Homme, afin d’aider à
réduire la propagation du
VIH/SIDA parmi les détenus.
Le président zimbabwéen,
Robert Mugabe, farouche
opposant des gays et autres
lesbiennes, a, pendant des
années, promis de ne jamais
légaliser l’union de personnes
du même sexe.
Italie: “l’outing” de politiques
fait débat.
L’outing” aujourd’hui de dix
hommes politiques italiens
sur un blog basé aux Etats-
Unis et alimenté par des
sources anonymes fait polémique
dans la Péninsule, où
la principale association de
défense des gays l’a qualifié
de “ramassis misérable de
commérages”.

Couper les vivres au clergé
homophobe?
Ras-le-bol de l’activisme catholique
en faveur des pseudo-
thérapies visant à guérir
de l’homosexualité! A Turin,
une députée propose de remettre
en cause le financement
public de l’Archevêché.
«Celui qui cultive, suivant
une méthode scientifique,
la thèse selon laquelle l’homosexualité
est maladie
curable ne peut être discriminé,
censuré ou empêché.
» L’Archevêché de Turin
monte sur ses grands chevaux
depuis que l’ancienne
présidente de la Région du
Piémont, Mercedes Bresso
(Parti démocrate, centregauche),
a déposé une loi qui
vise à interdire «les discrimination
dans les matières
relevant de la compétence
de la Région». Premier visé,
le soi-disant «comité de bioéthique
» de l’Archevêché, qui
fait ouvertement campagne
en faveur des pseudo-thérapies
censées guérir de l’homosexualité.
Or cette promotion
dépend largement
des deniers publics, puisque
l’Église catholique transalpine
est partiellement financée
par l’impôt sur le revenu.

La grande Doris Day biographie d’une icône gaie…

Wednesday, October 26th, 2011

Doris Day, de son nom de
naissance Doris von Kappelhoff,
se destinait à une
carrière comme danseuse à
Hollywood avec son partenaire
de danse Jerry Dougherty
Le 13 octobre 1938, en revenant
d’une cérémonie pour
célébrer son départ pour Hollywood,
son auto est entrée
en collision avec un train.
Les os de sa jambe droite
étaient fracassés à deux endroits.
Après l’opération sur
sa jambe, elle retourne à la
maison pour récupérer mais
en entrant dans la maison,
elle glisse sur le tapis et se
fracture une fois de plus la
jambe. Elle passe une année
complète à se remettre de
cette blessure. Pour passer
le temps, Doris Day chante
les chansons de blues et de jazz qui passent à la radio.
Elle admire particulièrement
la chanteuse de jazz
Ella Fitzgerald. Sa mère lui
paye des cours de chant
avec Grace Raine qui décèle
chez Doris un talent certain
pour le chant.
Elle entame sa carrière, sous
le pseudonyme de Doris Day,
par le music-hall, les grands
orchestres et le disque avant
de débuter à l’écran en 1948.
En 1942, elle a déjà un enfant
et est divorcée. Ayant grandi
pendant les années de la
grande dépression, Doris
croit qu’il est important de
travailler dur et de gagner sa
vie en étant indépendante.
Elle obtient, très rapidement,
un contrat avec la
compagnie de film Warner
Bros. pour laquelle elle joue
dans de nombreux films musicaux.
Doris Day ne cesse
de tourner, incarnant, par
sa joie de vivre et sa santé
morale, l’américaine type.
Le 30 mars 1946 Doris Day
épouse son deuxième mari
George Weidler, le saxophoniste
du groupe Les Brown.
Ils déménagent à Los Angeles
où Doris chante à la
radio CBC. Doris Day est
renvoyée de CBC car ils
croyaient qu’elle n’avait pas
de talent et qu’elle n’irait pas
loin dans sa carrière.

Elle est une vedette populaire
des comédies familiales.
Partenaire de Rock Hudson
ou Cary Grant, elle incarne
à l’écran une femme saine et
vertueuse. Doris Day tourne
aussi avec les plus grands
réalisateurs : Michael Curtiz,
David Butler, Charles Vidor,
Alfred Hitchcock. Dans
le même temps, elle enregistre
de nombreux albums.
Certains de ces albums sont
les bandes sonores des films
dans lesquels elle a joué et
d’autres sont des albums
qu’elle a enregistrés comme
chanteuse solo.
En 1968, elle arrête le cinéma
et continue sa carrière,
comme de nombreuses
actrices de sa génération,
à la télévision. Marty Melcher,
son mari, meurt d’un
élargissement de coeur juste
avant le début du tournage
de sa télésérie Doris comédie
(“The Doris Day Show”) en
1968. Après cinq ans de télévision,
Day décide d’arrêter
le show business pour se dévouer
à sa nouvelle passion,
les droits des animaux. Son
organisation propose un
programme de non violence
qui entraîne des policiers,
travailleurs sociaux, etc.,
qui voyagent autour du pays
pour donner des séminaires
afin de démontrer que la violence
contre les animaux est
un crime. En 1975, elle publie
son autobiographie, intitulée
Doris Day, Her Own
Story (sa propre histoire).

Suite au décès de son ami
et collègue Roch Hudson en
1985 des suites du SIDA,
profondément choquée et
affectée par les ravages de
cette maladie alors qu’il
n’existait pas à l’époque de
trithérapie, Doris Day devient
pas son appui et son
support, dans les derniers
moments de Roch Hudson,
une icône pour la communauté
gaie qui avait besoin
alors de personnages publics
crédibles afin de faire cesser
les préjugés à l’endroit des
personnes atteintes.

La grande Doris Day Celle pour qui l’amour signifie tout!

Wednesday, October 26th, 2011

Doris Day, vous connaissez?
Peu répondront qu’ils
ne la connaissent pas
puisqu’il s’agit de la star
américaine toujours vivante
la plus populaire pendant
le plus longtemps tant au
cinéma que sur disques ou à
la radio. Cumulant les titres
et succès, Doris Day, après
plus de 30 ans de silence et
de vie discrètement consacrée
à sa passion pour les
animaux, vient de sortir un
tout nouveau CD, à l’âge vénérable
de 87 ans et trouve
en plus le moyen, en quelques
jours, de monter au top
10 des meilleurs vendeurs
en Grande-Bretagne, premier
pays à vendre le CD.
Gay Globe a réussi l’exploit
de mettre la main sur ce
document historique et en
voici nos impressions…

Tout d’abord il faut savoir
que Doris Day a été considérée
comme la voix la plus
populaire et reconnaissable
aux Etats-Unis des années
50 à 80 et à même été
consacrée “9e vedette la plus
populaire de l’histoire américaine”
en 1999. Les titres
honorifiques se succèdent
pour elle mais souvent, par
modestie, elle n’en fait pas
un grand étalage.
Quoi qu’il en soit, dès l’arrivée
du tout dernier CD produit
en 2011 et proposant
des titres enregistrés au fil
des années passées sans
qu’ils ne soient jamais endisqués,
personne ne s’est
fait prier à la rédaction pour
l’écouter, le réécouter et le
faire tourner en “loop”, pour
le plaisir de réentendre cette
voix unique et surtout, ce
qu’elle signifie pour les gais.
Le CD comporte 12 plages
avec des titres comme Hurry,
it’s lovely up there, Daydream,
The way I dreamed
it, Heaven tonight, My one
& only love, My heart, You
are so beautiful, Life is just
a bowl of cherries, Disney
Girls, My buddy, Happy endings
et Ohio.
Les époques et les styles
sont aussi variés que nombreux,
on passe par exemple
des années 60 au milieu des
années 80 sans transition.

Entendre la voix d’une star
telle que Doris Day est déjà
un délice mais de savoir
ce que signifie ce privilège
historique pour elle et son
public nous porte à avoir encore
plus d’affection et d’admiration
pour cette grande
lady qui trouve encore le
moyen de faire exploser les
cotes radiophoniques, 30
ans après sa retraite.
On peut d’ailleurs avoir une
bonne démonstration de la
puissance et de la justesse
de sa voix en écoutant par
exemple “Life is just a bowl
of cherries” et “You are so
beautiful” successivement.
D’une part le second titre
ayant enregistré plus récemment,
bien que beaucoup
plus mature, on reconnaît
dans l’interprétation une
technique vocale irréprochable
et quand elle se laisse
aller, non seulement le
coeur s’exprime, le coffre se
fait entendre aussi.
Doris Day vit maintenant
à Carmel en Californie et
consacre sa vie à l’amour
qu’elle porte aux animaux.
Elle considère que ces derniers
vouent à ceux qui en
prennent soin un amour
inconditionnel, gratuit et
sans malice, contrairement
à celui des humains. Fondatrice
d’organisations de
protection des animaux, elle
déclare souvent en entrevue
que la vie de star ne lui manque
pas une seule seconde.

Quant au CD, il n’est pas
directement en vente au
Canada, aux États-Unis ou
en France mais on peut se
le procurer facilement sur
Internet via Amazon.com.
Simplement entrer dans la
recherche “Doris Day” et le
CD vous sera proposé.
Lady Doris Day, maintes fois
récompensée par les plus
hautes autorités de son pays
ou au niveau international,
a fait la démonstration
qu’elle est encore et restera
toujours une grande artiste
moderne et cela, pour le bénéfice
de la postérité.

Doris Day rejoint les grandes dames de Gay Globe

Wednesday, October 26th, 2011

Doris Day, une des plus grandes star
de l’histoire de la chanson et du cinéma
américain fait son entrée dans le Club des
Grandes Dames de Gay Globe Média et
rejoint ainsi Céline Dion, Elizabeth Taylor,
Farrah Fawcett, Britney Spears et Dalida
dans la liste des femmes qui ont fait une
différence pour les gais.
Pourquoi accorder cet honneur à Doris
Day maintenant? Parce que la grande
dame vient de sortir un nouveau CD, à
l’âge de 87 ans, mais aussi à cause de
sa proximité avec l’acteur Rock Hudson,
décédé du SIDA en 1985 et tout ceci dans
le cadre de la journée internationale du
SIDA, le 1er décembre.
Doris Day mérite toute notre attention
parce qu’au moment où la communauté
gaie avait besoin d’elle pour attirer l’attention
de la recherche et des autorités sur
le SIDA, à l’époque du Président Reagan,
elle était là pour le faire, même si elle était
ravagée par le décès d’un être cher, tout
comme les gais l’étaient pour leurs proches
mourants.
Est-ce qu’il est encore utile de spécifier
qu’avant l’arrivée de la trithérapie, plus de
30% des hommes gais sont morts du SIDA
sans que rien ne leur sauve la vie. Le combat
à l’époque était vital et si aujourd’hui
de nombreuses personnes peuvent vivre
plus longtemps avec une relative qualité
de vie, c’est définitivement grâce à des personnes
comme Doris Day.

Il nous fait donc plaisir de l’honorer d’un point
de vue historique pour notre média en la remerciement
pour l’ensemble de ses actes pour
notre bien-être collectif. Merci Doris Day!
Parlant de SIDA…
Sans transition, comme pour les années passées,
il nous fait plaisir de consacrer cette
édition à la Journée Mondiale du SIDA, le
1er décembre, car même si les choses avancent,
nous vous en parlerons dans ces pages,
le drame causé par le SIDA évolue et prend
un virage criminel puisque la nouvelle mode
au Canada est de porter des accusations criminelles
contre les séropositifs qui décident
de ne pas divulguer leur statut sérologique à
leurs partenaires alors que la jurisprudence
leur permet de le faire à condition d’être indétectables
et sous trithérapie. Il faut en parler
plus que jamais, des hommes gais sont accusés
de crimes à chaque mois, nuisant aux
campagnes de dépistage. Bonne lecture…

Cartouche 79 Gay Globe Magazine

Wednesday, October 26th, 2011

GAYGLOBE
Édition #79
GRATUIT
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Montréal, Qc H1X 3B7
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Québec 2004 562844 / Bibliothèque nationale
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conditions mentionnées plus haut. Le matériel
publié par Gay Globe Magazine devient
sa propriété et les auteurs acceptent de céder
leurs droits d’auteur de façon permanente
mais non exclusive. L’éditeur de Gay Globe
Magazine est membre de l’Investigative
Reporters and Editors des États-Unis, de
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(membre du comité exécutif de Montréal)
et de la Fédération Européenne de Presse.
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Globe Magazine sont l’entière propriété
de Gay Globe Magazine et ne peuvent être
utilisés ou reproduits en tout ou en partie

Decision Wilcox aids transmission in gay saunas

Sunday, October 23rd, 2011

COURT OF QUEBEC

Criminal and Penal Division

CANADA

PROVINCE OF QUEBEC

DISTRICT OF

MONTRÉAL

CITY OF

MONTRÉAL

No:

500-01-006624-073

DATE:

September 12, 2011

_____________________________________________________________________________

BEFORE THE HONOURABLE JUSTICE LOUIS A. LEGAULT, J. C.Q.

_____________________________________________________________________________

THE QUEEN

Prosecutor

v.

JAMES STEVEN WILCOX

Accused

_____________________________________________________________________________

JUDGMENT

_____________________________________________________________________________

[1] The accused, Mr James Stephen Wilcox, is charged with aggravated sexual assault (section 273 (1) ((2) b) of the Canadian Criminal Code) and aggravated assault (section 268 of the Criminal code) endangering the life of complainant G. W. between July 1st and August 31 2005.

THEORY OF PROSECUTION AND DEFENCE

THEORY OF DEFENCE

NO LIFE ENDANGERMENT TRHOUGH HIV IN VIEW OF SCIENTIFIC ADVANCES

[2] Defence invokes that the sexual encounters between complainant and accused in the current stream of the medical and scientific advances did not endanger the life of the accused.

IMPLICIT CONSENT ALLEGED AT THE SAUNA FOR GAYS

[3] Defence invokes an implicit consent of complainant to a possible HIV infection. Defence invokes it is a well-known accepted reality and that he presumed that people engaged in sexual unprotected activities in sauna for gays who do not put questions on the sexual health or HIV status of their partner, are willing or indifferent to becoming namely HIV infected. He presumed that complainant as a silent partner in a sauna for gays was contextually and implicitly assuming the risks of HIV infection.

DISCLOSURE ALLEGED AS BEING AT THE INITIATIVE OF THE ACCUSED. DISCUSSIONS WITH COMPLAINANT AT THE TIME.

[4] The accused alleges disclosure at his initiative of his HIV status to complainant immediately after their first anal sexual unprotected intercourse at the accused’s residence in July 2005.

[5] The accused alleged that complainant was understanding, did not care whether the accused was HIV infected, was ready to marry him.

[6] Complainant would have stated that he did not know of his HIV status as his yearly tests were passed in 2004 as he would have unprotected sex since the last tests and is alleged to have admitted to having had unprotected sexual intercourses before, that they agreed finally to keep on having sex, dating and being careful.

[7] The accused spoke of his experience of becoming and being told he was HIV positive. Complainant was also invited by the accused to be tested within 3 months and that they would be careful in their sexual intercourses in the future.

[8] Complainant would have made reference to his being home sick and as to his difficulties in his relationship with father. Complainant and the accused would have acknowledged their increased pleasure at having unprotected sex.

[9] The accused thought that complainant was rather safe as the unprotected anal intercourse was not risky as he had ejaculated outside complainant’s anus and reminded complainant to go for the HIV testing within three months which was done in September 2005 and proved to be negative.

[10] Complainant was referred to as dishonest in court although he conceded he was honest in an E-mail of October 2011. Complainant was referred to as naïve and vulnerable through his unprotected sexual behaviour.

CONTINUATION AFTER DISCLOSURE OF BOTH PROTECTED AND UNPROTECTED

[11] Defence alleges the pursuit of both protected and unprotected anal sexual intercourse in a regular fashion between both and their ongoing romantic affair witnessed by the accused friends until some time in October 2005 as their boyfriend’s relationship ended. The most significant risky joint penetration of a dildo and penis anal intercourse would have happened somewhere between August and end of October 2005.

ACKNOWLEDGEMENT OF COMPLAINANT REGARDING SEXUAL BEHAVIOR AND DATING

[12] The accused refers to the acknowledgement of complainant that he did continue to have sexual intercourses with him and wanted to keep dating and was indeed dating as he had a number of meals with the very good friends of the accused and was presented as the accused boyfriends and as both manifested physical tender proximity as confirmed by the testimony of the accused friends. Defence also pleads that the simple fact of complainant entering unprotected sex without any questions to the accused meant he was acting risky and could be believed to have been infected otherwise, at other times or after disclosure and that it is possible complainant in July was already HIV infected.

[13] Defence also alleges that complainant in a suspect way and out of the blues, when testifying, mentioned that he did not know if the friends that he met from July 2005 and are now living elsewhere were HIV infected.

RENTAL OF THE ACCUSED RESIDENCE AS A FAVOR TO COMPLAINANT

[14] The accused confronted with complainant living rather poorly in an apartment and with the sudden inability of a good friend of his to take over his condominium for winter 2005-2006, offered complainant to rent his residence for that period at a cheaper rate than the one granted a friend in the preceding winters. Leaving his condominium unoccupied was not wise.

TIME OF JOINT DILDO PENIS ANAL INTERCOURSE THAT WAS THE MOST RISKY AND IGNORANCE OF THE ACCUSED CONCERNING A TRAUMA THEN SUFFERED

[15] The accused alleges that the joint dildo penis anal intercourse took place somewhere around the end of August or in October 2005. He states his ignorance of the trauma allegedly suffered by complainant until June 2006 after complainant HIV positive testing. The accused cannot be specific on that date, believes it could have happened at the end of August. He is sure that they kept on having sex and dating.

DIFFERENCE IN VERSIONS OF BOTH REGARDING THE DILDO AND POSITION OF INTERCOURSE

[16] The accused states that during this joint dildo penis anal penetration complainant was lying on his belly as he would have been inserted a rather big size dildo and his penis that could not be observed by complainant. The dildo was not a twin dildo as alleged by complainant serving for a double penetration by lovers and complainant’s description was related to as totally unknown to him. The accused said that he gave that dildo to complainant before his departure in November 2005 and denies that complainant offered him in exchange a smaller dildo.

ALLEGATIONS OF UNTRUSTWORTHINESS OF COMPLAINANT AND OF INSUFFICIENT CIRCUMSTANTIAL EVIDENCE

[17] Defence pleads that complainant’s testimony is frail, questionable and untrustworthy. Complainant’s confusion, contradictions, contradicted eviodence by independent witnesses as to dating and uncertainties in events after July 2005 is invoked to question the trustworthiness of complainant’s testimony. Defence alleges also complainant’s multiple contradictions, vague statements and lack of trustworthiness weakens his credibility and that it should adduce reasonable doubt in favour of the accused. His alleged consent in the sauna for gays is invoked, the fact that he would have been in the past as well at all times relevant in that relationship engaging in unprotected sex, the most significant risky HIV sexual behaviour happening after disclosure, his ongoing dating and alleged sexual intercourse after disclosure and the fact that the HIV infection could have come from someone else and several other facts are invoked to allege the accused total untrustworthiness.

CONFUSION OR CONTRADICTED EVIDENCE OF COMPLAINANT REGARDING THE JULY SAUNA GATHERING, THE DATES OF ONGOING MEETINGS AND GATHERINGS AND COMPLAINANT’S BEHAVIOR AND LOVE INTERCOURSE WITH THE ACCUSED

[18] Reference is made to complainant’s weak memory or contradictions as to the sauna policies regarding condoms, as to dates of complainant and the accused gathering. Complainant’s confusion and uncertainties regarding events after July 2005 are invoked to question the whole trustworthiness of complainant’s testimony.

[19] The accused is supported by the statements of account of both telephone and credit card bills and E-mails to which he refers and makes sense of to give an idea of the evolution of their relationship. The accused in a rather precise fashion alleges he recalls ongoing activities, meals, the nature of their dealings, meteo records that were instrumental to their dealings, the extent of exchanges, of phone calls or messages to the best of his recollection.

DEBATE ON DATING WHERE COMPLAINANT ACCEPTED THE ACCUSED OTHER ONGOING LOVE AFFAIR

[20] The accused refers also to a long August 2005 phone call following a meeting where exclusivity was refused to complainant as lover to complainant’s displeasure. The accused describes complainant’s very emotional and adamant reaction to that decision of the accused and his finally yielding to keep on dating after that long phone call. . There would have been an ongoing display of affection, tenderness, love and sexual intercourses.

DATING AND BOYFRIENDS STATUS CONFIRMED

[21] And indeed, the accused and complainant are alleged to have kept dating, there being several gatherings, meals with a number of very good friends of the accused to whom complainant would have been presented openly as his boyfriend. They would have then an openly and privately truly overtly affectionate relationship with namely kissing and touching their buttocks. They exchanged lots of these marks of sensual reciprocity and were in close physical lovers proximity.

ONGOING PROTECTED AND UNPROTECTED SEXUAL INTERCOURSES AFTER JULY 2005

[22] There would save one exception (as immigration was a concern to complainant) at every time they met at the accused residence have engaged in both protected and unprotected sexual and anal intercourses. The first September results of complainant being HIV negative were good news for both.

ONGOING LOVE BY COMPLAINANT AS HE DEVELOPPED A REVENGEFUL ATTITUDE THEREAFTER

[23] Complainant is alleged to have remained very much in love with the accused and hoped for the best and as the weeks passed in October and as it came to an end, it was evident that their relationship would not continue.

OCTOBER 2005 ALLEGATION BY THE ACCUSED THAT HE REFERRED TO THEIR ONGOING SEXUAL RELATIONSHIP

[24] The accused had some critics about complainant in the October 2005 E-mail regarding what could be qualified as an incoherent and risky sexual behaviour of complainant, proposing the interpretation that he was then referring in that first paragraph to their ongoing sexual intercourse.

THE ACCUSED EXPRESSION OF HIS BEING SORRY

[25] Complainant’s demand was also served by the repeated written excuses as the accused said how sorry he was for him as for his 2006 lover who was also infected.

COMPLAINANT ENGAGED WITH ANOTHER PERSON AROUND FALL 2006 AND ALLEGATION OF REVENGE THROUGH THOSE PROCEEDINGS

[26] The accused is aware that around fall 2005, the accused was getting more engaged with another friend that has been his companion since then. But he alleges that complainant remained very attached to him and revengeful as the accused truly was in love with a Mr D. at the beginning of 2006.

[27] Defence alleges complainant’s multiple contradictions and lack of trustworthiness also weakens his credibility and that it should adduce reasonable doubt in favour of the accused all the way through.

PERIOD OF INTIMATE SEXUAL ENCOUNTER BETWEEN THE ACCUSED AND COMPLAINANT

[28] Both complainant and the accused in their very first statement to the police had stated that their relationship ended in August 2005. In Court, the accused alleges their sexual encounters ended in October 2005 contrary to complainant who alleges it did end in August 2005. Confronted with the telephone records of July 2005, complainant recognised that they met until October 2005 [1].

[29] Complainant is also challenged on his indebtedness to the accused regarding the rental of the accused ‘s residence during winter 2005-2006.

[30] The accused opposes to his 2007 statement to the police the fact that after review, his telephone and credit card accounts and E-mails are a clear reminder of clearly of a longer period of intimacy and relationship between both. These accounts allegedly give credit to his detailed version of facts and to his allegation of revenge on the part of complainant regarding the accused refusal to engage more in a relationship with complainant.

ALLEGATION OF JEALOUSY AND REVENGE

[31] The accused alleges that complainant was simply jealous, revengeful and wanted so much sexual exclusivity with the accused although they kept on dating and was presented as his boyfriend that his account of facts is not trustworthy. Confronted and refusing dating in those circumstances, complainant would have accepted to dating which he would have done in reality accompanied with sexual intercourses.

[32] The first September results of complainant being HIV negative and brought some welcome temporary relief.

[33] Complainant is alleged to have remained very much in love with the accused and hoped for the best and when October came to an end, it was evident that their relationship had come to an end and would not continue. Complainant was in love with that person he worked for in the vicinity of [Company A] in the Old Montreal.

[34] The accused kept on dating Mr M. F., another gentleman, during the summer of 2005 and felt in love at the beginning of 2006 with a Mr D.. The complaint would have been laid according to the accused as a means of revenge as complainant invented and distorted the facts and falsely charged the accused.

ABSENCE OF SCIENTIFIC TESTS CONTRIBUTING TO ESTABLISH THE ACCUSED’S RESPONSIBILITY IS ALLEGED FATAL TO PROSECUTION

[35] Defence alleges the absence of any scientific evidence (philogenetic or genotypic tests) linking the genetics of the HIV condition of both the accused and complainant. Defence points out to the fact that as the first test was done in September 2005, the second test should have been administered around February, not in May and June 2006. The delays in testing according to the accused also contribute to question his guilt or at least give credit to the alleged traumatic intercourse that happened later in the summer or at the beginning of fall 2005.

THEORY OF PROSECUTION

COMPLAINANT’S ALLEGATION OF ONLY ONE UNPROTECTED AND ALLEGEDLY VERY SIGNIFICANTLY RISKY TO THE POINT OF ENDANGERING HIS LIFE AT THE ACCUSED RESIDENCE AFTER A ROUND OF PROTECTED SEXUAL INTERCOURSES AT THE SAUNA OASIS

[36] Complainant states that after oral sex and caresses at their first gathering at the Sauna Oasis, he started by having anal protected sex on plaintiff and that after, the accused did the same on him and that this ended their round of sexual intercourse followed by a shower and the accused taking complainant near his home and exchanging information regarding their phone numbers.

[37] Prosecution alleges that the HIV infection of complainant happened in their first and only unprotected joint dildo and penis anal penetration of complainant at the residence of the accused. That penetration caused trauma and complainant was infected through the emission of pre-ejaculatory liquids of the accused that preceded his ejaculation outside complainant’s anus.

[38] That conduct is alleged to have endangered complainant’s life. The expert is clear that even with pre-ejaculatory liquids, HIV will rapidly infect an anal mucus damaged and bleeding although with a sane one, the risk would be less significant but still real.

ABSENCE OF DISCLOSURE ALLEGEDLY A FRAUD VITIATING COMPLAINANT CONSENT

[39] Prosecution pleads that their first risky unprotected sexual anal intercourse at the accused residence became an assault as consent was vitiated by the non-disclosure by the accused of his HIV status. Prosecution denies tacit or contextual consent of complainant at the sauna, the absence of any other sexual intercourse after the first gathering at the accused residence and the admission of the accused that can be inferred in an E-mail to complainant regarding complainant’s infection. Complainant if informed of the HIV status of the accused would clearly have refused to have sexual intercourse with him.

[40] The accused confronted by complainant said he thought complainant was HIV at the sauna Oasis.

[41] Complainant states that after their sole unprotected joint dildo penis sexual intercourse as he became aware that the accused was also inserting his penis, his anus bled all day and he came back at the accused domicile and accused upon his questioning disclosed his HIV status. Very excited, the accused came to orgasm rapidly after outside complainant’s anus.

[42] As complainant was furious at himself and at the accused, the accused both tried to reassure him, tell him he had to protect himself for 3 months and as he did not ejaculate in his anus, the results should be favourable. He spoke of all the distress he went through when so advised in 2003 of his condition.

[43] Complainant said if he had known the HIV positive status of the accused, he would certainly not have had any unprotected sexual intercourse with the accused but would have considered taking measures to be with him in consulting if he had been frank. Complainant would not have risked the HIV infection.

[44] He said how he truly hated the accused for being infected and his guilty silence. The accused admitted to complainant that he was not keen on using saves. The accused would have stated that he was fed up being treated « as shit » as he was HIV infected.

COMPLAINANT’S AND UNPROTECTED SEXUAL INTERCOURSE

[45] Complainant is clear that he did not in the past have sex without the protection of saves except for oral sex. He says he was HIV negative as he goes for testing yearly, as he never risked unprotected sex even when he acted once in a XXX film. Complainant never expected the accused to take advantage of him and remain silent making him risk that infection he is now caught up with.

[46] Complainant states that since September 24 2005, he has a love in his life. It has been going on for four years. Until 2006, they had protected sexual intercourses and since then they only have oral sex and his companion has no HIV infection.

[47] Complainant states that he stayed in touch with the accused to keep track of him and that he had no more sex and did not come to an agreement with the accused regarding dating him because the accused refused him the exclusivity of intimacy.

HIV INFECTION OF COMPLAINANT CAUSED BY THE ACCUSED

[48] It is alleged that the circumstantial evidence disclosed leaves no doubt as to the HIV infection of complainant by the accused. That would be so in the opinion of Prosecution as it directs its pleadings on the alleged frailties and total unlikelihood of the accused pretences whatever were the loopholes and apparent frailties of complainant testimonies and on the solid evidence linking the accused to his HIV condition.

[49] Furthermore, the Court is invited to give weight to the fact that within the next two months, the symptoms of which complainant suffered are compatible with the first symptoms of an HIV infection that should be kept in mind as it follows within less than three months an alleged traumatic anal intercourse very likely to cause rapidly an HIV infection.

PERIOD DURING WHICH BOTH THE ACCUSED AND COMPLAINANT WERE INTIMATELY SEXUALLY INVOLVED

[50] Complainant is blunt and allegedly constant that he did not have any other sexual encounter after July 2005 except with his companion since September 2005 until 2006.

[51] Prosecution refers to the fact that both complainant and the accused thereafter in their statements to the police believed that their sexual endeavour took place in August 2005. The accused through his records corrected that impression by establishing that the very specific events mentioned happened a few weeks before in the month of July 2005. Moreover, the accused is also the one who amongst his remarks to complainant spoke of that first 3 months waiting period for testing and of the necessity of protecting him in his sexual encounters.

ADMISSION BY THE ACCUSED IN HIS OCTOBER 2006 E-MAIL

[52] Prosecution alleges that there was a clear admission by the accused regarding his responsibility for the contamination of complainant in an E-mail dated October 14, 2006. The accused would then have stated what is an admission that should set aside according to the Prosecutor any defence on the counts as pursued[2].

[53] The accused was clear that he did not disclose his condition as he was fed up being treated like « shit » as he would have stated to complainant.

ACCUSED CONTEMPT OF COMPLAINANT

[54] The accused E-mail continues and it has to be examined as it attempts to defeat the impression left on complainant that would give credit to the accused’s contempt, belittling and absence of consideration for complainant[3]. Certainly that no one is perfect or meets necessarily the fantasies of personal expectation regarding their partners.

MANIPULATION OF COMPLAINANT IN VIEW OF AVOIDING CRIMINAL PURSUITS

[55] That negative opinion of complainant by the accused could characterise the actions of the accused as being manipulative, not sincere, headed to help avoid or reduce any possibility of criminal pursuits. In feeling bad about that undisclosed HIV risky sexual encounter, the accused took steps to be more inclusive and be very nice to complainant.

[56] No doubt that the accused could find complainant to be otherwise a decent man although not fluid in the English language and although it can be questioned whether truly the accused considered complainant as a boyfriend. There is no doubt that the accused had no plans for the future with complainant and that must have left no doubt in his refusal of sexual exclusivity with complainant and his ongoing affair with Mr Fo..

[57] The serious risk of HIV infection of complainant got the accused to be legitimately nicer with complainant in taking initiatives of dating and shows of love and renting of his residence to earn the indulgence of complainant.

EXCLUSIVITY OF COMPLAINANT’S RELATIONSHIP AND DATING

[58] Complainant denied he would never have accepted and did never accept to date the accused as he was insisting on dating a Mr Fo.. That was unacceptable to complainant.

[59] Complainant will reaffirm throughout his testimony that after July 2005, even after meals or walks, he never engaged in more sexual intercourses. A friend of the accused with whom complainant and that accused had dinner, was surprised that if they were boyfriends, complainant did not accept joining to go dancing after.

SIGNIFICANT RISK OF THE JOINT DILDO PENIS PENETRATION

[60] Prosecution alleges that an anal unprotected intercourse when there is an exposure to pre-ejaculatory liquids is significantly risky. The expertise speaks as to a much more significant risk of infection when there is a traumatic anal sexual intercourse and exposure even to pre-ejaculatory liquids. It is strongly alleged that it happened in July in their sole intercourse at the accused residence.

ANALYSIS OF THE EVIDENCE

[61] The Supreme Court of Canada and several decisions of the Appeal Court of Canada have reminded that the accused benefits from a presumption of innocence until judgment, that the burden is on the Crown to establish the guilt of the accused, that if the accused’s version is trustworthy and raises a valid means of defence or otherwise if the version of the accused raises a reasonable doubt in the context of the whole evidence, he should be forthwith acquitted.

[62] A negative answer to these two tests would leave on the Crown the burden of establishing the guilt of the accused beyond a reasonable doubt[4].

[63] At every step of analysis of the evidence, it would be an error to assess it in a vacuum as Justice Beauregard of the Appeal Court did so well put it[5].

[64] The Supreme Court has reminded that all of those principles of assessment of evidence, of trustworthiness of witnesses or of presumption of innocence are not a matter of form but substance. In any case, the workings of interpretation of the presumption of innocence command a careful examination of all of the evidence to ascertain if guilt is established beyond a reasonable doubt or if a reasonable doubt remains.

[65] Judge Healy comments on how to approach the Supreme Court of Canada analysis of evidence is enlightening. « The credibility of witnesses is a central component in the assessment of the evidence on the whole of the case. This is not only so where there is a conflict between evidence for the prosecution and evidence for the defence… Moreover, questions of credibility are not restricted to gaps or conflicts in testimony. In every case the ultimate question remains whether on the whole of the evidence guilt has been proved beyond reasonable doubt[6].

[66] « More recently the Supreme Court has emphasised that the guidance in W.(D.) is not a dogma in which form should be prized over substance. It is a reminder of the relation between questions of credibility and the practical application of principles that inhere in the presumption of innocence. An assessment of the evidence on the whole of the case necessarily means that all of the evidence of every witness must be fully considered. To this end the Court has said that there is no single way in which to proceed, provided that it is made clear that credibility is an important element in weighing the persuasive strength of the evidence as a whole. »[7]

[67] Whatever conclusions judges come through, they have a duty to justify that they have weighed the whole of the evidence, as it is a rule of justice that any reasonable doubt benefits an accused. Judges have to carefully, courageously, impartially and insightfully assess the whole evidence with an open mind. Judging is quite a terrible and burdensome privilege as a judge should not yield to any ill-temptations of popularity that do not reconcile with those highest timeless responsibilities meeting the core values of that justice to be rendered and appearing to having been so done.

[68] In the stay of Lifchus, the majority stated that a Court is not to speculate on where the truth lies and that a doubt that is reasonable cannot be a frivolous doubt or born through his imagination, it cannot rest on sympathy or on prejudice. Good sense and reason must guide the Court and the verdict must flow logically of the evidence or of the absence of evidence[8].

[69] To terminate these considerations on how to apply the law fairly and equitably, the Court will quote and translate from its French version the opinion of late Justice Michel Proulx of the Quebec Court of Appeal, one of our most learned jurists who was totally dedicated to explaining the law. On contradictory versions, late Justice Proulx expressed the opinion that « it was worth repeating that a trial judge… did not have to decide to reach a verdict on which of the versions wins over the truth… but if the evidence all considered satisfies the Court beyond a reasonable doubt of the guilt of the accused, consequently the accused does not have to meet a burden to show that the victim does not state the truth…The Prosecutor has the burden to establish that the truth proposed is shown beyond a reasonable doubt. The burden of that truth has always to be met by the Prosecutor. To require the accused persons to show the lie of complainants would atrophy the presumption of innocence. A reasonable doubt surges if the Prosecutor fails in its attempts to convince the Court of its truth. »[9]

ADMISSIBILITY OF A TESTIMONY OF A DEFENCE WITNESS TO SERVE AS EXPERT EVIDENCE ON THE CREDIBILITY OF A TACIT CONTEXTUAL CONSENT TO SEXUAL INTERCOURSE BY GAYS IN A SAUNA.

[70] Prosecution objected to the testimony of Mr Rousseau who was presented as an expert in the field of gay behaviour and interpretation of that behaviour in saunas reserved for gays. That testimony was received under reserve.

[71] The evidence of an expert is only admissible if it is relevant, material and necessary as stated in Mohan[10].

[72] The expert is manifestly knowledgeable about the culture of gay people, his theory a representation or personal understanding here and now of part of the reality of gay people who attend sauna for gays locally.

[73] The expertise of Mr Rousseau relates to a silent understanding in gay saunas that those who have unprotected sex with strangers without disclosing their respective HIV status are namely people who are or HIV infected or are ready to risk so being infected and are indifferent to that possibility. He offered an expertise regarding the assessment of complainant’s behaviour and a so-called tacit consent to be inferred from the attendance in these saunas reserved for gays.

[74] That gentleman offers no scientific expertise but just an opinion that has nothing scientific, nothing but a psycho-sociological understanding and generalisation of the behaviour of some of those who engage in risky sexual practises in gay saunas. His opinion weighs and interprets the conduct of people attending gay saunas and the probative value of the testimony of the accused and of complainant. He testifies about his views about a silent consent of partners and on the contextual understanding of sexual mates entering saunas for gays when there is no disclosure of their HIV status.

[75] In this matter, as it is a matter of opinion, it clearly is the responsibility of the trier of fact to make inferences or draw conclusions and to adjudge on the credibility of the witnesses and to draw inferences and conclusions from the non-expert evidence heard[11]. The possibility or likelihood of it being an implicit consent does not suffice to render that testimony an expert testimony as it has nothing scientific and as it is not necessary.

[76] On the grounds of necessity and absence of scientific expertise of the witness, this so-called expertise fails and is not admitted in evidence.

APPLICABLE LAW

RULINGS REGARDING AGGRAVATED ASSAULTS ENDANGERING THE LIFE OF A PERSON

[77] Section 265 of the Canadian Criminal Code defines assault as follows. « (1) A person commits an assault when (a) without the consent of another person, he applies force intentionally to that other person, directly or indirectly; (3) For the purposes of this section, no consent is obtained where the complainant submits or does not resist by reason of (c) fraud ».

[78] In R. v. Mabior, the accused was charged with having both protected and unprotected sexual encounters with several complainants. In addressing whether endangerment of life had been proved in relation to aggravated sexual assault, McKelvey J. adopted the language of Cory J. in R. v. Cuerrier and held that “the potentially lethal consequences of unprotected sexual contact leave room for no other conclusion than that endangerment of life has been substantiated.” He also referred to the language of the Ontario Court of Appeal in R. v. Thornton (1991), 82 C.C.C. (3d) 530 at 531: « When the gravity of the potential harm is great, in this case “catastrophic”, the public is endangered even where the risk of harm actually occurring is slight, indeed even if it is minimal ».

[79] The Prosecution needs to prove that the life of complainant was endangered by the acts of the accused[12].

[80] There has to be a significant risk of serious bodily injury that actualises consequently an absolute duty to disclose. The duty to disclose increases as the risks of serious bodily harm becomes significant. That risk of harm cannot be trivial[13]. The greater the risk of deprivation, the higher the duty to disclose[14]. The failure to disclose the HIV infection fulfills the requirements attached to fraud, which is dishonesty and deprivation or risk thereof[15]. That dishonesty is to be assessed objectively[16].

[81] Prosecution has to establish that there was an intentional application of force without the consent of complainant[17] and an objective foresight of the risk of bodily harm[18]. The Consent[19] is valid if it is informed, clear and unequivocal[20] and flows from the knowledge of the status of a partner upon who lies the duty to disclose his HIV status[21]. The absence of consent is assessed by reference to the complainant’s subjective internal state of mind toward the touching at the time it occurred.[22] The failure by an HIV infected person to disclose his HIV status vitiates the consent to engage freely in a sexual intercourse.

[82] Furthermore, there shall be no reasonable doubt that complainant would not have engaged into a significant risky sexual intercourse if there had been disclosure of the HIV positive status of the accused[23].

[83] In the case of Williams[24], the Supreme Court of Canada pronounced a verdict of guilt on a charge of attempt [25] to commit an aggravated assault as it could be inferred that most likely, the victim was infected at the time of the sexual intercourse by that accused who ignored his VIH positive status.

CONTENT OF EXPERT EVIDENCE REGARDING THE HIV INFECTION

[84] The Court benefited from the expertise of a learned specialist, Dr Richard Morrissette. Here is the summary of what the expert stated[26].

[85] Untreated, the HIV infection is lethal.

[86] Without medication, HIV infected people can survive between 10 and 13 years. It is a chronic disease. It cannot generally be cured. The infection can be controlled.

[87] The HIV virus is disseminated through the blood. It can infect a human body namely through the sperm, the post and pre-ejaculatory liquids, through vaginal or anal contacts, through the blood.

[88] HIV can be disseminated through unprotected vaginal or anal sex. A healthy vagina may be less conductive to an HV infection than a healthy anus. However when damaged, confronted with the HIV infection, these tissues are highly vulnerable to becoming rapidly infected.

[89] If infected sperm, liquids or blood infect a sane person, even if it is less likely with pre ejaculatory liquids, the risk of a rapid infection becomes major, most significant and important if at the time of an anal intercourse for example, the mucuous of the anus has been damaged and is exposed to pre-ejaculatory liquids. That risk with a sane anus for example remains real, significant although lighter. One sexual unprotected intercourse will suffice in the case of an anal intercourse where the anus is damaged and where a partner is about to ejaculate, as it is very likely that pre-ejaculatory liquids will flow in the anus.

[90] Oral sexual intercourse is hardly conductive to HIV infection unless there are health problems in the mouth.

[91] The HIV virus is diverse and at times not easily countered. As the HIV infection is an evolving complex virus, new treatments and medication is invented to counter HIV infections and Aids.

[92] The HIV virus can remain alive on an object between 48 and 72 hours. But left in the sun, that HIV virus will last at most 3 hours.

[93] Fatigue, mononucleosis, diarrhea, swollen ganglions are amongst the first symptoms that will appear.

[94] At this period of time, most people may get cured through the administration of a massive dose of medication within 3 days of the risky sexual encounter.

[95] Properly medicated, an HIV infected person’s life span expectation expands to approximately 80 years old. As they are aging, their anti-body is likely to become undetectable. Then they are likely to die of opportunist infections that will strike them, as they are not any more immune as medication for the HIV or AIDS infected persons will not foster and maintain their immunity. The expert said that generally, HIV infected persons do not die of the direct consequences of the HIV infection of AIDS.

[96] Tri-therapy medication helps generally counter the evolution of HIV, as there are several types of medication to control diverse virus. Medication exists today that can help block the entry or the exit of the virus in the cells and reduce it below levels considered at risk.

[97] If well treated and under very close supervision, protective cells can be increased in numbers favouring the defence of the organism as it can induce a negative viral charge after a number of years. USA health institutions have come to conclude that there may circumstances where the viral charge appearing negative, there can be safe sex without contraceptives. If properly treated, then HIV infected people viruses proliferation can be blocked, so that HIV infected persons would not endanger the life of others in sharing unprotected sexual intercourses.

[98] Multi-disciplinary teams nowadays follow HIV infected persons and explain the disease and its consequences, their responsibilities. They are recommended to advise their partners of their illness. There is an absolute necessity for HIV infected persons regarding unprotected sexual intercourse to disclose their health condition as medically stated by the expert. They are being told that condoms well used are generally efficient.

[99] There are .4 of 1 % or less risks of transmission of HIV by fellatio. Risks are truly increased and even real if a partner has a poor dental health.

[100] Properly protected intercourses protected adequately with the use of a latex prophylactic is considered to reduce the risks of HIV infections to below any significant risk.

[101] It took 6 months in 2006 for tests to show the HIV infection. Nowadays, it takes 3 months to get the HIV results.

DETAILED FACTUAL NARRATION

KNOWLEDGE BY ACCUSED OF HIS HIV STATUS SINCE 2003

[102] The accused knew he was HIV infected as of 2003 whereas complainant got the HIV positive testing news in May and June 2006 after a September 2005 clearly interim negative HIV testing passed after a number of compatible HIV symptoms hit complainant.

FIRST SEXUAL ENCOUNTER AT THE SAUNA FOR GAYS

[103] At the beginning of July 2005, on their first meeting in a sauna reserved for gays, complainant and the accused had sexual intercourse. Complainant and the accused first testified it happened in August 2005. That was the period alleged for their lovers’ relationship in the statement to the police in the following years.

SOMEWHERE IN JULY, AT THE ACCUSED RESIDENCE, UNPROTECTED SEXUAL ENCOUNTER

[104] The accused and complainant engaged in unprotected sexual intercourse at a gathering at the accused residence within a short time after their meeting at the sauna for gays. It was around the July 21, or days before as complainant who is not to keen on dates felt.

DISCLOSURE BY ACCUSED OF HIS HIV POSITIVE STATUS

[105] Disclosure was made by the accused after that intercourse. Versions differ as to the content of the discussions and as to the emotions displayed. However, The accused stated he attempted to reassure complainant as there had been no ejaculation within his anus and as it should be confirmed by proper testing within three months.

IF THERE WERE ONGOING SEXUAL INTERCOURSES BETWEEN THE TWO, THEN COMPLAINANT HAD TO BE FULLY INFORMED.

[106] If there were any sexual intercourses after the one at the residence of the accused, then any such sexual intercourse took place with complainant fully informed of the accused HIV positive status. The accused and complainant kept gathering, did hike together, shared meals, had diners with the accused friends on a few occasions as he was presented as the accused boy friend.

[107] The accused rented his residence to the accused during the winter 2005-2006.

REGULAR CONTACTS AND GATHERINGS OF BOTH

[108] Complainant and the accused stayed regularly in touch by phone and E-mail and met from time to time and complainant was made to meet the accused friends in August and October 2005. Complainant was then presented as the accused boyfriend.. They had meals together and even met at the accused residence

[109] Then, there were these communications as complainant accepted to become the lessee of the accused who went down south and as the positive results of the HIV testing of complainant got them to interact as well as some allegations of unpaid rental obligations of complainant.

CURRENT BEHAVIOR

[110] They met as the accused was committed to another gentleman with whom he was involved sexually and kept on doing so as he did not wish to abandon that relationship. They both attended saunas for gays before they met. Complainant became involved with a friend during the course of fall 2005.

FIRST TESTING IN SEPTEMBER 2005, SECOND IN MAY 2006 AND A THIRD IN JUNE 2006

[111] Complainant did undergo a first HIV testing in September 2005 as he had been sick and was informed that he was HIV negative. He was told that he should undergo further testing within the 6 months of that risky sexual encounter. It would then be expected that the next testing would take place around February 2006. Tests were conducted in May and June 2006.

[112] Complainant went through periods of fatigue in the winter of 2006 from January on. The results of his tests dated May 17 and June 21, 2005 revealed complainant to be diagnosed as HIV positive. The accused was rapidly informed of those results.

RECORDED INTERVIEW AND E-MAIL OF OCTOBER 2006 OF THE ACCUSED.

[113] Complainant attempted to obtain a secretly recorded confession of the accused in which he stated as a preamble to a question that they had kept on having sex and dating after their sauna intercourse. Complainant submits an interpretation of what he meant and discussions on their wanting to date and their meeting and on what meant their ongoing sex.

[114] Later on, at complainant’s invitation by E-mail dated October 14, 2006, the accused expressed regrets and admitted by E-mail his difficulty in voicing and disclosing his HIV positive status[27]. He was morally unable to do so. He expressed repeatedly how sorry he was for complainant being infected and his thinking that situation over and over and his being surprised at complainant’s not thinking right and being or acting vulnerable.

[115] There are further allegations by the accused that in his E-mail of October 2006, he was referring to an ongoing sex life with complainant, which is denied.

[116] The accused described complainant as decent and honest in his E-mail. That was one year and 3 months after their July encounters at the Sauna and at the accused residence.

DILDO PENIS JOINT PENETRATION ADMITTED, BUT NOT THE KNOWLEDGE OF ANY TRAUMA SUFFERED NEITHER THE JULY DATE

[117] Defence acknowledges that there was indeed at one time a dildo penis penetration. He says he remained ignorant of the trauma suffered by complainant and sets the time frame rather somewhere in August or October 2005. Complainant alleged hat it is that intercourse at the accused residence in July 2005 that worried him and got him to confront the accused as he has suffered a trauma that he denounced to the accused after disclosure.

NUMEROUS E-MAILS EXCHANGED

[118] There were indeed a number of E-mails exchanged that were produced and sggest inferences of the relationship of complainant and the accused and have relevancy to point to the reality of ongoing exchanges.

DISPUTED FACTS

IMPLICIT OR CONTEXTUAL CONSENT OF COMPLAINANT

[119] Was there an implicit consent on the part of complainant expressed as the accused and complainant first met in a sauna for gays? Did complainant flag the fact he was a bug chaser (someone not HIV willing to be HIV infected) or that he was HIV positive? Is there evidence of complainant subjectively accepting that risk?

WAS THERE A SECOND ROUND OF UNPROTECTED ANAL INTERCOURSE AT THE SAUNA FOR GAYS? WAS THE ACCUSED HAPPENED TAKEN BY SURPRISE?

[120] Was there possibly an unprotected sexual anal intercourse in a second round of sexual encounters at the sauna as the accused alleges? Would complainant have taken by surprise the accused by his rapidity of execution in entering in his anus the penis of the accused?

FAILURE TO DISCLOSE, TIME OF DISCLOSURE, INITIATIVE OF DISCLOSURE AND CIRCUMSTANCES OF DISCLOSURE

[121] The accused acknowledges that he did not disclose his HIV positive status to complainant until after the second sexual intercourse at the accused residence. He alleges the continued tacit contextual consent that should be inferred from their first place of gathering and complainant’s behaviour.

[122] When did the unprotected intercourse at the residence of the accused take place? In the afternoon of their meeting or on the following morning as complainant alleges that it is then that there was sexual intercourse? Was it a simple unprotected anal sexual intercourse or was it a traumatic joint dildo penis anal penetration of complainant by the accused?

[123] Who took the initiative of disclosure or asking disclosure? When did it happen? Was there a traumatic intercourse?

[124] Whenever there was that traumatic intercourse, was the accused advised of the trauma suffered by complainant?

INITIATIVE OF DISCLOSURE, CIRCUMSTANCES OF DISCLOSURE AND SURROUNDING DISCUSSIONS

[125] The accused and complainant both claim they are the ones who took the initiative regarding disclosing or asking for transparency as to the sexual health of the accused.

[126] There are neat differences in the account of the time and circumstances of disclosure. The accused referring to discussions he had with complainant after disclosure relates in a totally different fashion the ongoing discussions Was complainant so neutral or almost as to that infection? Was he already so attached to the accused that he was ready to marry him? Was complainant so unsure about his HIV status that there was no shock regarding having unprotected sex with the accused? Is it likely or possible that complainant would have been reacting rather as being home sick or relating forthwith his difficult relationship to his father. Is it likely or possible that they would have exchanged on the pleasures of sex without condom.

[127] Or was complainant upset and flabbergasted upon disclosure? Was he coming back allegedly at the accused residence suffering from a trauma as his anus kept bleeding after a July 2005 morning joint dildo penis anal penetration? He stated the trauma suffered. Both speak to the effect that the accused simply tried to reassure him, to calm him down as there was no ejaculation in complainant’s anus and as testing within the following 3 months could affirm an HIV negative status.

NATURE OF THE RELATIONSHIP BETWEEN COMPLAINANT AND THE ACCUSED AFTER THAT FIRST RESIDENCE UNPROTECTED ANAL SEXUAL INTERCOURSE

[128] Does the material evidence tendered by the accused referring to a number of telephone bills, credit card accounts E-mails and close friend testimonies and E-mail tend to raise a reasonable doubt on complainant having both protected and unprotected sex and kept on dating from august to October? Does the allegation of complainant of his entering a September 2005 love relationship with someone still his companion and still HIV negative together with the continued dating of a lover by the accused contribute to answering the question of guilt. Does all of the tenderness as boyfriends manifested between complainant and accused until October justify a finding of reasonable doubt in favour of the accused?

[129] Does the apparent weakness or confusion or contradicted untrustworthy evidence in the testimony of complainant leave a reasonable doubt as to the guilt of the accused, such evidence relating to dating, to meetings of both and meals even with friends of the accused, those abundant phone calls, many E-mails, close tender physical proximity and boyfriends apparent meetings.

[130] Does the rental situation of the accused residence for the winter 2005-2006 as negotiated, a possible hidden motivation to avoid any complaint has any bearing on the facts of the case? Does the possible indebtedness question the accused trustworthiness or does complainant’s attitude question his trusworthiness?

QUESTION OF COMPLAINANT ONGOING SEXUAL INTERCOURSES WITH THE ACCUSED OR OTHER SEXUAL PARTNERS BEFORE OR AFTER THE JULY INCIDENT IN SIGNIFICANT RISKY SEXUAL ENCOUNTERS

[131] Is it possible that notwithstanding complainant’s denial, he could have engaged in significant risky sexual intercourses at any relevant time other than July 2005 with the accused or with anyone else at all relevant times? Depending on the answer, if affirmative, does it raise a reasonable doubt taking into account complainant’s denial notwithstanding his peculiar declarations?

JEALOUSY AND REVENGE ON THE PART OF COMPLAINANT INVOKED TO EXPLAIN THE MOTIVATION OF COMPLAINANT TO LIE AND DISTORT FACTS FOR THE ACCUSED TO BE FOUND GUILTY OF THE CHARGES AS LAID

[132] Is jealousy or revenge likely or possible to motivate complainant and have him charge the accused when the truth would be not that affirmative and would leave place for a reasonable doubt?

AMENDMENT AND TRUSTWORTHINESS

[133] The attorney for the accused pleaded that as during the accused testimony reference was made to a date of infraction being in July 2011, the Court had in amending the indictment to include the month of July in the period of commission of the infraction of aggravated assault, so confirmed the trustworthiness of the accused. The amendment should be considered as confirming the trustworthiness of the accused versions, so claims the defence.

[134] Defence invokes that there can be no amendment unless a trial judge has such evidence. Defence invokes the fact that it should have been evidence as adduced by the Crown[28]. The amendment could only be used to adduce trustworthiness of an accused.

[135] Indeed, there was an amendment ordered by the court during the course of the accused testimony as the accused appeared to state in a likely way that the sexual encounter or encounters between both that could have infected complainant with HIV and as dealing with exactly the same circumstances of the gatherings at the sauna and at the accused residence before any disclosure could truly likely have taken place in July rather than in August 2005. This is no surprise and was not of a nature to prejudice the accused defence as both were speaking of their sauna and accused home gatherings. It certainly asserts the likely and even sure happening of some of the main events not only in August 2005 but also in July 2005.

[136] Does it discredit per se the version of complainant, that is another question alike all those questions where complainant has a version that differs from the one of the accused on some of the other facts where there are serious grounds to believe that the accused was generally truthful.

[137] That the Supreme Court of Canada has settled debate on March 21, 2011[29], as a verdict of guilt for an offence committed some considerable time before as both parties were then referring clearly to the same events was maintained, thus setting aside any worries of prejudice, any prejudice whatsoever. The evidence upon which a conviction was maintained referred to an infraction that was committed a long time before the one appearing in the indictment. In our case, the difference in time is of at most a few weeks from the month of August mentioned in the indictment.

[138] The Supreme Court majority agreed with the conclusion of Duval Hesler J.A., who dissented in the Court of Appeal, as she expressed the view that [translation] “trial fairness was not compromised. The evidence accepted by the trial judge satisfied her beyond a reasonable doubt that the incident in question did in fact occur regardless of the exact time it took place” (para. 69). In our view, (she states) the defence was based entirely on a question relating to credibility. The respondent was in no way prejudiced.[30]

[139] Therefore if there was no need to so amend manifestly according to that ruling, the amendment authorised did not present any prejudice to the accused whose testimony regarding the infraction was referring to the same events where the infraction is alleged to have taken place. However, the amendment as ordered by the Court, invited to keep the focus on the essential of the case without in any way prejudicing the defence case.

FINDING OF MATERIAL FACTS

IS THE TESTIMONY OF THE ACCUSED TRUSTWORTHIY? DOES HIS VERSION RAISE IN THE CONTEXT OF THE WHOLE EVIDENCE A REASONABLE DOUBT? IF THE ANSWER IS NEGATIVE TO BOTH, DOES THE CROWN ESTABLISH THE ACCUSED GUILT BEYOND A REASONABLE DOUBT?

[140] The Court is unimpressed by the accused testimony relating to an implicit consent of complainant and relating to disclosure. The accused’s testimony is also totally unlikely regarding a major part of the discussions during disclosure such as a demand of marriage, such as the indifference of the accused as to that possible infection.

[141] The accused E-mail admission of October 2006 reads as follows: « I hope that in the future I can accept my HIV status in my daily life so that this is not a dirty secret that I feel like I am hiding. If I do have any other sexual partners, I plan to be totally honest and practice safe sex ».[31] Furthermore, he had clearly admitted to the complainant that he felt «like shit» and was not able to so disclose.

[142] The Court disbelieves the accused pretences that getting sexually involved in a sauna for gays, he did or could take for granted in the circumstances that complainant was HIV positive or indifferent to being HIV infected. Indeed there may be a number of gays ready to so behave and risk that much. That is magic thinking or wishful thinking and does not at all have any air of reality that the accused could think that way seriously.

[143] The facts above from showing that the accused knows that there may be people ready to risk that much, do not at all show in any way whatsoever complainant subjective clear and unequivocal consent to engage sexually with a potentially HIV infected male and risk that much. No evidence supports any such conclusion.

[144] The accused affirmations of his belief that complainant is a «bug chaser» ranks at best as a pure magic thought that has nothing to do with complainant’s reality. It is no more than a simple manoeuvre on the part of the accused to generalize a surprising reality that may be the one of some gays attending saunas in view of his inability to disclose or otherwise hoping for the best.

[145] It is a hope entertained by the accused to release him morally as he also knows that there were at least with unprotected anal sex some risks of HIV infection or even cross-contamination. It was a pretext and nothing more to justify his shortcomings, his moral inability to disclose.

[146] It cannot be said that the accused expectations that a partner should enquire on the HIV status of his partner would not be a responsible and ethical move to be made by partners engaging namely for the first time in sexual activities whether protected or unprotected with a stranger.

[147] That ethical non legal point of view has a clear legalized binding counterpart, a legal and burdening duty binding HIV infected sexual partners to disclose their HIV status to their to-be partner when engaging in significant risky sexual behaviour.

[148] That allegation of a second round of sexual intercourse, this time an anal unprotected intercourse, was meant to serve his alleged defence of implicit or contextual consent that could then be invoked again at his residence based on what would have been that essential implicit consent.

[149] Facts as related by the accused do not in the opinion of the Court permit per se an assumption that complainant consented implicitly to risking an HIV infection.

[150] The accused alleges that complainant took the initiative of a second round of unprotected sexual intercourse at the sauna on their first intimate gathering. Accused then would have had no time to counter that alleged initiative of complainant who after stimulating again his penis into a second erection, would have surprisingly introduced it in his anus. Both would have reached orgasm, as both were very excited. Ejaculation of the accused would have come rapidly after withdrawal of complainant’s anus and masturbation.

[151] These circumstances did not release the accused of his obligation of disclosure of his HIV status. There is no defence whatsoever of implicit or contextual consent of complainant that can be opposed in these circumstances as it would have needed to meet the ultimate burden of there being a clear and unequivocal consent on the part of complainant.

[152] The accused is disbelieved that there was a second round of unprotected sexual intercourse at the sauna. Complainant’s allegations regarding the absence of a second round of unprotected intercourse is believed. In the affirmative, the accused wanted to use that second round as a show of the accused indifference to whatever the HIV status of the accused is. But at the same time, complainant was not any less at a significant risk of the HIV infection. It was meant to show that complainant was indifferent to having unprotected sex and could already be infected before the sauna sexual gathering.

[153] In fact, the accused on that is totally disbelieved.

[154] As the expert situated that unprotected anal intercourse alleged amongst significant risky intercourses even if less than if there had been a damaged anus, the accused would have had a clear obligation to disclose, to make the moves to impeach the accused to do so if he did not want to disclose his HIV positive status.

[155] There was time for disclosure, to withdraw or impeach that unprotected intercourse of going on. The accused is not a powerless victim of complainant trapped and triggered by complainant’s fast move. The accused failed to show any likelihood at all of a second round of sexual intercourse at the sauna.

[156] Complainant is trustworthy on the facts that after they exchanged kisses and heavy petting, he had protected anal intercourse on the accused and the accused followed doing the same to complainant. That is it and it ended there.

[157] The discrepancies or differences in the testimonies of both regarding saves, their being given or purchased, and even complainants erroneous thought he had two saves, one for him and one for the accused does not at all have any impact on the assessment of the evidence heard. Indeed it demonstrates that sauna for gays are a lieu of gathering for sexual purposes and that practises may vary from one to another and that complainant attended other saunas for gays.

[158] For the Court, there is no doubt whatsoever even through the acknowledged frailties and weaknesses and possibly untrustworthiness of part of complainant’s testimony that it is not at all likely that the accused had before unprotected sex before in saunas for gays. No such admission is recognized as having been made to the accused by complainant. It is not at all believed and was simply invented and meant to serve the accused allegation of implicit consent and unprotected intercourse generally on the part of complainant.

[159] The accused in the opinion of the court would certainly never have admitted any responsibility in his October 14 2006 E-mail if at any time complainant would not have challenged him and said he was forgiving him for that.

[160] The circumstances of the case, the trustworthiness of the complainant on the fact he never engaged before in unprotected sex and the timing of the first symptoms whether compatible or incompatible with the HIV infection do not in the opinion of the Court open any such possibility that the accused was engaged in the past in risky sexual intercourses that could explain this HIV infection confirmed in May or June 2006 after negative testing in September and a few weeks worrying likely symptoms of infection.

[161] The testing of complainant yearly even in 2004 does not necessarily mean the engagement of complainant in significantly risky sexual intercourse. It is simply a tool useful for active gay people in their sexuality and in this case, complainant is believed that this evidence does not justify in the present context question complainant’s HIV status before July 2005.

[162] The alleged admission by complainant that at his initiative he admitted his risky HIV sexuality is totally disbelieved as that is disqualified by the content of the accused E-mails as it is sure that he would never have ventured any expression of sorrow or regret or responsibility. It was on the part of the accused a tricky invention to give hopefully substance to his implicit contextual consent alleged.

[163] Indeed, he did attribute complainant some responsibility of having unprotected anal intercourse saying he had been candid and vulnerable. The accused behaviour and warnings were also a way of saying to complainant he would not have became infected if he had been careful in his dealing with him. Why confess that much if complainant had disclosed a truly significantly risky behaviour? The accused had to believe that there had been no prior unprotected significantly risky sexual behaviour on the part of complainant.

[164] The accused was very firm after disclosure that complainant had to be careful until the results would be known. And that was within those immediate months that followed the residence unprotected intercourse and more than 2 months after the meeting at the sauna. A simple unprotected anal intercourse was considered even when the anus was submitted to the pre-ejaculatory liquids of someone excited, to some risks as these liquids could forthwith be emitted at the time of penetration… even so more when the accused penis had already ejaculated and not been cleaned and evacuated of the post ejaculatory liquids.

[165] As the Court stated, any pretence of prior to the Sauna gathering risky sexual behaviour on the part of the accused is disbelieved and does not hold. Unbelievable that the accused would have admitted to having sex openly and in a significant risky way in saunas or with others in unprotected anal intercourses with others before and after the July 2005 intercourse with other gays That admission is not believed as the accused would certainly have contested his responsibility in his October 14 E-mail and not simply attempted to share the responsibility of the HIV infection with the accused.

[166] The accused is totally disbelieved on his account that he is the one who took the initiative of disclosing his HIV positive status.

[167] That obligation to disclose legally is binding from the time a partner who is HIV positive engages in a significant risky sexual intercourse.

[168] This affirmation that he is the one who at his own initiative disclosed his HIV positive status is disbelieved.

[169] The accused has confirmed by E-mail his inability to disclose his HIV positive status. He describes it as such a « dirty little secret »[32], He clearly does not have the guts and honesty to so disclose. This is exactly the same crucifying and humiliating truth he will not disclose later on to someone he considers so much more important in his life, his February 2006 love or first love ever named D..

[170] The accused conveyed that disclosure on due time was a most difficult and mortifying admission to make. Clearly he is shameful to have to disclose his HIV status as he feels it does not concern the public. It is totally unlikely that the initiative of disclosure originated from the accused. In that E-mail, he undertakes to act responsible and disclose in the future his HIV status. It can only be so because he did not disclose his status to complainant.

[171] How can it be understood in these circumstances that the accused would have flagged that much and disclosed his HIV positive status immediately after his unprotected intercourse at his residence? He did nothing alike at his initiative.

[172] The complainant’s alleged reaction after disclosure is that it is believed he was infuriated and that if it can be believed that the accused spoke of his own difficult experience of getting to know he had become HIV infected, it is totally unlikely that complainant spoke at that period of marriage and offered that much. Exclusive dating was certainly not discussed either at that time. Then dating in that context does not necessarily entail sexual intercourse, does not exclude it but makes it most difficult to believe that both complainant or the accused knowing the accused reaction would have gone further in more significant risky sexual behaviour.

[173] It is reasonable to think that the accused at the time of disclosure described how he got to contract the HIV infection and his reactions to becoming so infected. It is also likely that they had discussions on the HIV infection and careful attitudes to maintain and testing to be done. But the accused in the way he disclosed complainant’s reaction, annihilates any complainant’s allegation of anxiety, fear, anger and that is unlikely.

[174] Whenever there were discussions about the complainant life, history, of being homesick or having lived difficult a difficult relationship with his father, it was not the center of their first discussion and it is believed that these specific discussions were made at some other time.

[175] If there were any marriage discussions, it is likely that it happened at the time of discussions regarding dating and it could only be made at complainant’s initiative as they discussed dating. Exclusivity was clearly not part of the accused intentions and he was blunt with that. He did not reach an intensity of love and appreciation that was to have him engaged.

[176] The evidence does not permit to believe that the accused is the one who took the initiative to disclose although he could have been worried lightly about cross-stains as he did put it.

[177] The perspective of being or becoming HIV has developed in the day of work of the accused and even without there having been the traumatic intercourse referred to, that anal intercourse gave reasons to complainant to be worried as this was not his believed course of action when engaging in sexual intercourse and as it was significantly HIV sexually risky. The court does not doubt that complainant did not have unprotected sex with anyone else than the accused.

[178] The Court finds likely that the accused invited complainant to have only safe sex until the results. That is logic for anyone informed of the risk of being infected. The accused did not speak in an insensitive way but hoped for the best for complainant.

[179] The accused can be believed to have been at best incoherent and if complainant had undertaken not only protected but also unprotected sexual intercourse, he would be incoherent as well. It appeared clear that they had convened that therefore there would be no significantly risky sexual behaviour in between the two. That had truly frightened complainant and it cannot be doubted.

[180] How can it be understood that a careful accused warning complainant would have after July 2005 risked that complainant be submitted to the trauma of a joint penetration of a huge dildo and penis? This pretence is most difficult to believe for both of them.

[181] The first September symptoms that are compatible with an HIV infection do not exclude incompatibility with any other findings. These symptoms gave force to the allegation of an unprotected significantly risky intercourse with the accused in July 2005. Further symptoms showed up in January 2006 and kept on burdening complainant.

[182] That does not exclude in theory the possibility of risky sexual intercourses by both the accused and complainant between July and October 2005.

[183] Complainant has admitted entering at fall a new relationship with a person who has become his companion since then, with whom for a portion of the time he had protected sexual intercourse and never developed an HIV infection.

[184] Most difficult and incoherent for the accused to engage at any time after July 2011 in a dildo penis penetration significantly risky after he would have told the accused to be careful until the tests were done.

[185] More surprising even when the accused states that the dildo was a larger than usual one and that there was at the same time an ensuing joint penis penetration.

[186] There is a strong reason for complainant to be trustworthy as in July 2005 at the accused residence, not only did complainant allege that it was the time of a joint dildo penis traumatic anal penetration as he only became aware at the last moment that there would be an unprotected penetration.

[187] At the time of the joint dildo penis penetration, the accused thought that complainant had not seen him going to engage in an unprotected penis and dildo penetration. That is a very strong argument that will be weighed against the complainant’s testimony from August on.

[188] If in theory and there is no such admission, complainant would have done so in full awareness after July 2005 and risked that much, he could be qualified of being totally incoherent and reckless.

[189] Strangely enough the accused had said that complainant could not see if he was wearing a prophylactic whereas complainant said he became aware of it as it was happening. The accused version is so surprising and close to total unlikelihood, as he would have been reckless and acting contrary to his own recommendations. He would have done so with the impression that complainant was unaware of the fact apart from the dildo penetration, he was about to have a joint penis penetration.

[190] The different account as to the form of the dildo or as to the position of the sexual partners at that very time is noted but does not help the Court to come to a judgment.

[191] The Court cannot exclude the very light possibility of the anal intercourse at the accused residence not being a joint dildo penis traumatic anal intercourse. It could have been an ordinary anal sexual intercourse that ended up worrying the accused.

[192] This very light possibility of an ongoing risky unprotected anal sex intercourses is so close to being frivolous stems from evidence as a whole and more specifically of the frailties of some of complainant’s questionable or even untrustworthy statements.

[193] Complainant offered some understanding that there had been ongoing sex and an intention to keep on dating although he contests strongly having intended to say that much.

[194] Complainant is also confronted by the gatherings acknowledged although in confused or vague ways by him regarding dating or behaving and being presented as a boyfriend by the accused. The trustworthiness of complainant on his denials of unprotected and protected intercourses after July 2005 is under attack even though he might be right.

[195] A slight doubt surges whether the dildo penis penetration happened in or after the month of July 2011. The Court cannot set aside a light possibility that both kept having unprotected sexual intercourses. Even if unprotected intercourses would objectively surprise, in fact, it is not impossible. Coherence in sexuality is not always evident. The magic thinking about the safety of withdrawal before ejaculation in unprotected anal sex might have to do with that.

[196] The accused testimony and the one of his friends combined to the contradictions and frailties of complainant’s testimony, raise a doubt as to when there was that most significant risky sexual behaviour. On that specifically, the Court reads a doubt as to dates and a doubt benefits the accused regarding that aggravating factor.

[197] Dating may not always include sexual intercourses even if there was some overt expression of affection, of tenderness, of love. It surprises as the accused does not have much of a favourable opinion of complainant and dislikes him sexually. That would tend to undermine any pretences of a love relationship in the public eye of his close friends. But there was dating and a love feeling is not essential for all to become involved sexually.

[198] Also the rental of his residence to complainant may question the accused motivation in dating complainant, his wanting to buy peace and consolidate conditions to avoid any criminal pursuits. It does not mean per se that all of that is illegitimate. It does not set aside the doubt born out of complainant’s frail testimony on his after July gatherings and communications with the accused.

[199] Whatever united the accused and complainant was love as difficult as it could be, as hopeful as it could be, as limited in perspective as it could be, as injured as it could be because of that possibility if not likelihood of complainant being infected by the accused. But, these were two intelligent persons who dealt intimately with one another.

[200] But complainant gave overt reasons to believe that there could be an ongoing intimate relationship, ongoing discussions, ongoing dating, ongoing expression of gestures of sensuality and love after July 2005.

[201] That questions complainant’s coherence as alleged by the accused. Complainant has a credibility gap as to what happened with the accused after July 2005. Complainant’s falling in love with his present partner at the beginning of fall 2005 does not exclude an interim period where both complainant and the accused continued to date one another and still getting involved in more intimate intercourses.

[202] But it is the opinion of the Court that on the whole of the evidence, the lack of trustworthiness of complainant does not affect at all the accused allegation of no unprotected evidence with others at all relevant times before the sauna incidents and after the sauna incidents save for his relationship to the accused.

[203] These doubts do not question complainant’s trustworthy account of the sauna and residence intercourses and non-disclosure and how there was disclosure. These doubts do not extend to complainant’s sexual behaviour with others before and after July 2005. The accused exposed complainant to a significantly risky HIV infection.

[204] These doubts are raising the question of complainant engaging in sexual partnership and sexual intercourses with the accused from August on. Complainant’s trustworthiness lacks specifically there and not on his absence of unprotected sexual intercourse with others and not on his unwillingness to engage sexually with someone HIV infected in July 2005.

[205] Clearly complainant would have never engaged in unprotected significantly risky sexual intercourse with the accused if there had been proper disclosure. There and then the elements of the commission of the infraction were established.

[206] The accused testimony was found to be vague, general, at times relying on their constant sexual practises and even argumentative as to their ongoing unprotected and unprotected intercourses. But complainant’s untrustworthiness on dating and ongoing sex and his very vague testimony some of it that would be understandable alike the one of the accused, does raise a slight doubt on the date of that fatal significant risky joint dildo penis intercourse.

[207] The Court is also puzzled by the testimony of complainant. It is not likely that he kept in touch with the accused solely to keep track of him. They kept on dating and it is confirmed that there was such apparent dating.

[208] Complainant who stated that he got aware at the very last moment that the accused would do on him a dildo penis unprotected penetration is confirmed as to that specific intercourse by the accused who doubts that complainant could see what he was doing. Both have a different description of the position of the accused at the time of that intercourse and of the dildo used and of dildo gifts thereafter. The court does not know who says the truth on positions. It is difficult to believe that the most significant risky HIV joint dildo penis penetration did not happen in July. But that slight possibility cannot be excluded as balance of probabilities is not the test and as complainant’s testimony regarding events after July 2005 has been at times questioned and confused and untrustworthy.

[209] Complainant strangely referred to having friends of whom he did not know the HIV status, as he was not even put the question of him engaging in any sexual intercourses with them for the period of July 2005 to October 2005. He also denies any sexual intercourse with anyone else and he is believed.

[210] Throughout he always said he had no unprotected intercourse with anyone save the July one with the accused and further that he had none after July with the accused. On that a doubt remains because of his declaration as to ongoing sex and wanting to keep dating and because of the frailties and contradicted evidence of complainant in the months of August and October 2005.

[211] It has to be remembered that it was the accused who allegedly wanted not to enter an exclusive sexual relationship with complainant as he had at that time a lover.

[212] Complainant’s behaviour is believed to show ongoing dating. In the course of this lack of credibility of complainant as to dating, a doubt surges regarding ongoing sex practises.

[213] Ongoing sexual intercourses with the accused until October is a possibility that cannot be ruled out. Complainant said so in a question to the accused in his recorded 2006 interrogator as he says in a preamble that they kept having sex and that they wanted to keep on dating.

[214] That is a flaw in complainant’s version that leaves the Court abashed and unable to conclude that the joint dildo penis incident that could indispose complainant could not have happened after July although the accused testimony is close to being on major aspects of the July incidents untrustworthy and questionable. It is not that the accused did not admit to that significant sexual intercourse at least at his residence.

[215] The Court can certainly not infer from the accused being untrustworthy on most aspects his guilt as complainant has himself through his behaviour, and version raised a doubt on the date of the joint dildo penis penetration that was and is fatal on his becoming HIV infected. This is where prosecution fails its burden of establishing the aggravating factor of the accused infecting complainant.

[216] The burden on Prosecution is not a burden of establishing on a balance of probabilities or alike in some other countries that it suffices that the judge has developed a moral conviction of the accused guilt. That is not the test. And it is essential for a justice system and for a perception of justice rendered that the burden of evidence be as it is here, namely that the accused guilt be established beyond a reasonable doubt.

[217] It goes per se that no scientific tests could help decide if the infection was caused by the accused in July or thereafter.

[218] The Court cannot come to a definite conclusion that the fatal unprotected intercourse dated to July or thereafter although there is a very strong possibility with the symptoms that it was caused in July before disclosure.

[219] That questions and raises a doubt as to the denial of complainant on the continuation of the sexual intercourses. Complainant’s denial was radical. It is being questioned by circumstances and a possible truthful allegation of the accused that they did continue to have both protected and unprotected sex. This makes it difficult to believe beyond a reasonable doubt that the first sexual intercourse at the accused residence happened as stated by complainant by a dildo penis penetration or that their sexual encounters ended there. But there is no doubt that there was an anal penetration that per se is a significant risky HIV sexual intercourse even if exposed solely to pre-ejaculatory liquids of the accused.

[220] If that traumatic intercourse would have happened at the residence of the accused and would have indeed scared complainant as he says, it is doubtful that complainant would have continued dating or having unprotected sex or would have kept that way in touch with the accused simply to keep track of him.

[221] Indeed the reasonable possibility cannot be set aside that they kept on having that protected and unprotected sex and that the May and June 2006 testing was passed so late as a consequence of a later than July traumatic sexual intercourse with the accused. It could go both ways time wise. But there is evidence that cannot set aside as complainant has been contradictory and untrustworthy and vague and confused on some of the evidence after July 2005 to August 2005.

[222] That traumatic intercourse could certainly be a source of greater concern for complainant and could also contribute to explain why anyone would delay further a test that could have been passed a few months after the time recommended. Complainant would not have felt as vulnerable after the July intercourse if it was a straightforward unprotected anal intercourse risky but never as much as the one with the dildo and penis penetration. The first negative test of September 2005 could also have tricked both in indulging in more.

[223] After the last June 2006 tests, the October 2006 invitation to the accused to confess with the promise he would be forgiven, trapped him into admitting his responsibility, saying how sorry he was. At the same time, the accused attempted to share the responsibility of whatever went on between the parties.

[224] If there were sexual intercourses after July 2005, complainant is the one who took the ultimate risk and responsibility of been carried in risky sexual behaviour and of being contaminated by the accused HIV infection if it had not already contaminated him.

[225] The Court does not believe in jealousy being key to the criminal pursuits by complainant. Seeking justice certainly prompted the accused to lay a complaint. Complainant appeared a man much hurt and the accused has the right to a verdict that gives way to whatever reasonable doubt flows from all of the evidence heard.

[226] The care complainant took to pass HIV tests every year and the absence of significantly risky sexual behaviour prior to the meeting the accused leaves no doubt that the accused did put at risk the life of complainant in July 2005 as was not disclosed by the accused his HIV positive status.

[227] The state of health of complainant in September is worrying and would permit to anticipate the first symptoms of the HIV infection. But the Court would have readily concluded to the HIV infection of complainant in July 2005 if there had been no doubt whatsoever that the traumatic most significantly risky happened in July 2005 and that these symptoms were associated without any doubt in time to July intercourse.

APPLICATION OF LAW TO THE FACTS

[228] This case offers a straightforward application of the Cuerrier stay of the Supreme Court of Canada.

[229] Prosecution had to establish beyond a reasonable doubt that the accused’s acts endangered the life of complainant as there was no disclosure, no implicit consent and as complainant would never have accepted to have sexual intercourse with the accused if he had been informed and the significantly unprotected sexual intercourse at the accused residence (section 268 (1) and 272 of the Criminal Code).

[230] Complainant was not infected before meeting the accused. There is evidence to so believe beyond a reasonable doubt that complainant was not then infected. Complainant and the accused engaged in an unprotected sexual intercourse at the accused residence that was significantly risky according to the ruling of Cuerrier. The guilt of the accused is established by the simple exposure of complainant to a significant risk of HIV infection before any disclosure was made, as complainant would never have entered a sexual intercourse with the accused if there had been disclosure by the accused of his HIV infection.

[231] The expert Dr Morrissette stated very clearly that the HIV infection is lethal and endangering life when complainant was sexually assaulted.

[232] The anal unprotected intercourse represented a significant risk just through complainant’s anal exposure to the pre-ejaculatory liquids of the accused.

[233] The Court makes the finding that the accused intentionally applied force against the consent of the complainant. Fraud, dishonesty of the accused sufficed to vitiate consent. That had to be assessed objectively to determine it. This was so as consent was not to simply engage in sexual intercourse but to have sexual intercourse with a partner who was not HIV positive. That dishonesty of the accused had to be such as exposing the complainant to a significant risk of serious bodily harm, as HIV has been so characterised.

[234] As dishonesty has to result in deprivation, both the risk of the HIV infection, AIDS as well as that actual harm meet the test by establishing that that dishonest act had such an effect of exposing complainant to that significant risk of bodily harm.

[235] In this case, the accused who to his knowledge was HIV positive since 2003, did not disclose his HIV positive status at any time before the sexual July 2005 gatherings were through. He knew that he could not irresponsibly put the life of anyone at risk in abstaining disclosing is HIV positive status with significant risky sexual activities.

[236] There was no consent whatsoever by complainant to be exposed to such a risk. Consent had to be clear and unequivocal and such was not the case. There was no contextual implicit consent of complainant that could be inferred subjectively from the whole circumstance. The accused was truly dishonest and exposed complainant to a risk of harm that was not trivial but of serious bodily harm that is fatal, lethal. The accused knew it and admitted he was unable to disclose that dirty little secret.

[237] There was only disclosure once confronted by complainant after an unprotected anal penetration.

[238] The Crown had to show that complainant would have refused to engage in unprotected sex with the accused if he had been advised that the accused was HIV positive. The evidence is to the effect that complainant would not at all have accepted to have any sexual intercourse with the accused if he had been advised. Complainant is believed and trustworthy.

[239] The aggravating factor of the HIV infection of complainant prior to August 2005 is not established beyond a reasonable doubt. In criminal matters, there is one and only one test and probability even to a very high degree is not sufficient for a verdict of guilt. Evidence of guilt has to be established beyond a reasonable doubt. The likelihood of complainant’s version does not suffice on the aggravating factor. Complainant’s version of the evidence regarding the timing of the incident of the dildo penis traumatic sexual anal intercourse is shaken but not defeated or shaken anyway as to its happening. Complainant’s version has been shaken as to the continuation of the sexual partnership after disclosure.

[240] It makes a huge difference that this undoubtful causation of complainant’s HIV infection may have happened only probably in July 2005 before disclosure and nonetheless possibly after disclosure. The trustworthiness of complainant’s version as to most of what happened before disclosure did establish beyond a reasonable doubt the guilt of the accused on the infractions as laid.

[241] The accused did his best to be so nice with complainant so as to deter complainant to lay a complaint to the police and avoid criminal pursuits.

[242] As the Prosecution has demonstrated beyond a reasonable doubt the guilt of the accused by exposing complainant to the HIV infection in engaging with him on one occasion before disclosure in an anal unprotected intercourse, the accused is guilty of the infractions, as the accused has been indicted with. There was an assault at the residence of the accused irrespective of complainant being infected and the accused was not at all HIV positive before the July 2005 sexual assault.

[243] The accused is guilty of either of these infractions. But there will be a stay of proceedings on the count of aggravated assault as this infraction situates rightly the wrongful and illegal behaviour of the accused and this is precisely the whole behaviour of the accused that is denounced.

THEREFORE THE COURT DECLARES THE ACCUSED GUILTY OF THE INFRACTION OF AGGRAVATED SEXUAL ASSAULT ENDANGERING THE LIFE OF PWD.

THE COURT STAYS THE PROCEEDINGS ON THE COUNT OF AGGRAVATED ASSAULT IN APPLICATION OF THE KINEAPPLE STAY.

__________________________________

LOUIS A. LEGAULT, J.C.Q.

Me Sarah Henningson, Me Sophie Lamarre

ATTORNEY FOR THE CROWN

Me Jeffrey Boro

ATTORNEY FOR DEFENCE

Dates of hearing:

10 December 2009, 28 April, 25 June, 20 and 21 October, 16 December 2010, 29 August 2011

Déportation au mexique d’un couple homosexuel : un sursis obtenu

Friday, October 21st, 2011

MONTRÉAL — La députée du NPD Marjolaine Boutin-Sweet (Hochelaga) s’est dite satisfaite que la déportation de deux Mexicains homosexuels ait été évitée in extremis aujourd’hui, à la suite d’une décision de la Cour fédérale. La députée avait soulevé le cas lors de la période de questions à la Chambre des communes plus tôt mercredi.

L’histoire de David Perez et Pablo Gonzalez est troublante et mérite qu’on lui porte attention. Après avoir avoué publiquement leur orientation sexuelle, les deux Mexicains ont été pourchassés par des membres de leur ex-belle-famille et ont subi des agressions physiques et verbales. Arrivés au Canada à l’été 2008, ils ont demandé à être accueillis en tant que réfugiés, plaidant que leur intégrité était menacée s’ils retournaient dans leur pays d’origine.

Leur demande a été refusée et un ordre d’expulsion a été émis. Les deux hommes ont donc entrepris de nouvelles démarches afin d’être accueillis sous des motifs humanitaires. Or, même si la décision doit être rendue d’ici quelques mois, l’Agence des services frontaliers du Canada a d’abord refusé de repousser la date à laquelle ils devaient retourner au Mexique, soit le jeudi 20 octobre.

Sans l’intervention de la Cour, les deux hommes auraient été renvoyés alors qu’ils étaient en attente d’une décision. « Depuis quand le Canada expulse-t-il des personnes en attente d’une décision sur une demande d’asile pour raisons humanitaires? s’est insurgée Mme Boutin-Sweet. »

La députée se dit heureuse pour le couple et compte suivre le dossier avec attention afin que le dénouement soit positif et dans les meilleurs délais.

Rumeurs d’homosexualité sur Martine Aubry

Friday, October 21st, 2011

e-Illico
Au mois de juillet, Francis Neri, retraité de 71 ans, avait posté sur son blog un texte intitulé “La Martine de Lille”, attribué à un certain “Bertrand”, qui imputait à l’ancienne candidate à la primaire socialiste d’être alcoolique, homosexuelle et proche des milieux islamistes.

La poursuite d’atteinte à la vie privée concernait un passage évoquant les “préférences sexuelles” de Martine Aubry. “Cela ne nous regarde pas, sauf si elle décidait de faire passer une loi sur le mariage des homosexuels”, était-il écrit dans le texte litigieux.

Dans ce passage, l’auteur “insinue de façon claire” que Martine Aubry “serait homosexuelle”, a constaté le tribunal.

“L’orientation sexuelle relève par nature de l’intimité de la vie privée”, rappelle le tribunal, qui constate par ailleurs que Martine Aubry “a publiquement évoqué ces rumeurs, mais pour en dénoncer le caractère mensonger”.

“En conséquence, l’évocation par insinuation de l’homosexualité, réelle ou supposée, de Martine Aubry, porte atteinte à sa vie privée”, a jugé le tribunal, qui a accordé sur ce point un euro de dommages et intérêt à la maire de Lille.

Le tribunal n’a pas fait droit à la mesure de publication judiciaire sollicitée par la plaignante mais, en revanche, a ordonné à M. Neri de supprimer de son blog le “passage jugé attentatoire à sa vie privée”, sous astreinte de 100 euros par jour de retard “passé le délai de huit jours à compter de la signification” du jugement.

Inde: la droite contre un Goa “gay”

Friday, October 21st, 2011

LeFigaro
L’Eglise catholique et des groupes hindous de droite à Goa ne souhaitent pas que que cet État touristique indien soit une destination où les homosexuels sont les bienvenus, ont-ils annoncé après une annonce du gouvernement selon laquelle il n’y était pas opposé.

Le responsable du tourisme au sein du gouvernement local, Swapnil Naik, a déclaré cette semaine que même s’il ne courtisait pas activement les touristes homosexuels, Goa ne pouvait ignorer ce “marché” car il s’agissait d’une tendance émergente. Ses commentaires ont provoqué la colère de conservateurs religieux et l’un d’eux a déposé plainte auprès de la police pour empêcher que le sujet soit évoqué lors d’un prochain salon du tourisme.

Une réputation “sexe et drogues”

Dattaram Sawant, membre de l’organisation radicale hindoue Janajagruti Samiti, a estimé que l’image de l’ancienne colonie portugaise avait déjà souffert dans le passé d’une réputation de “sexe et drogues” et qu’il ne voulait pas lui voir coller “une autre étiquette”.

Janajagruti Samiti est connue pour s’être opposée en 2008 à la projection d’un film du peintre indien aujourd’hui décédé M.F Husain au motif qu’on y voyait des divinités indiennes nues. Le groupe Bharat Swabhiman Trust, lié au gourou populiste Baba Ramdev qui avait un jour déclaré que l’homosexualité pouvait “se guérir”, a également condamné le gouvernement.

Bayrou pour l’adoption des couples homosexuels

Friday, October 21st, 2011

LeFigaro
Dans un entretien accordé jeudi au magazine Têtu, le président du MoDem propose l’établissement d’un contrat d’union civile aux effets similaires à ceux du mariage.

Interrogé dans le dernier numéro du mensuel Têtu, François Bayrou a pu affirmer sa volonté d’agir pour les droits des homosexuels. Comme il l’avait fait avant la présidentielle de 2007, le président du MoDem s’est prononcé en faveur de l’adoption par des couples homosexuels. «L’homoparentalité existe, l’adoption homosexuelle existe (…) ne reste donc qu’une question en suspens: le partage de la parentalité», a-t-il déclaré.

Le troisième homme de la dernière présidentielle reste cependant opposé à l’ouverture aux homosexuels du mariage, qu’il considère comme «une question symbolique importante». François Bayrou le juge en effet comme «l’union d’un homme et d’une femme» comme il est d’ailleurs défini implicitement dans le code civil.
Une parade législative

Reste que pour garantir à un couple le droit à l’adoption, il faut que celui-ci soit marié. C’est dans cette optique que le plus que probable candidat à la présidentielle de 2012 propose un contrat d’union civile qui produirait des effets juridiques identiques à ceux du mariage. «Tous les couples qui ont un projet stable (…) et veulent que ce projet soit reconnu par la société doivent avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs. Cet engagement doit être contracté dans les mêmes conditions de solennité, y compris par l’état civil de la nation, devant le maire», explique-t-il.

Il y a quelques mois, le candidat socialiste à la prochaine présidentielle, François Hollande avait affirmé être favorable au mariage homosexuel et donc à l’adoption. De son côté, l’UMP reste très divisée sur ces thèmes et ne s’est pas encore prononcée sur la question. En 2006, la majorité avait évoqué l’idée d’une union civile qui améliorerait les droits des couples homosexuels tout en écartant les idées de mariage et d’adoption.

VIH : l’espérance de vie a augmenté de 16 ans depuis 1996

Friday, October 21st, 2011

Futura-Sciences.com
Au fur et à mesure des avancées thérapeutiques, l’espérance de vie des personnes infectées par le VIH augmente. Une étude britannique, réalisée sur plus de 17.000 patients, montre que l’espérance de vie des séropositifs a augmenté de seize ans depuis 1996. Diagnostic et traitement précoces sont la clé de cette amélioration.

Bonne nouvelle sur le front du VIH ! Au Royaume-Uni, l’espérance de vie des patients infectés par le virus a augmenté de seize ans depuis 1996. En fait depuis l’introduction des antirétroviraux à haute efficacité. De nos jours, soulignent les auteurs d’un travail britannique, « un diagnostic précoce associé à un traitement démarré au bon moment ont vraiment un impact très positif sur l’espérance de vie ». À l’image de toute autre maladie chronique.

Le Dr Margaret May et son équipe de la faculté de médecine de Bristol, se sont appuyés sur les données d’une grande étude épidémiologique démarrée en 2001 : la UK Collaborative HIV Cohort. Ils ont analysé les dossiers médicaux de 17.661 patients, suivis dans des hôpitaux britanniques depuis 1996.

Au total, 7 % (1.248) d’entre eux sont décédés au cours de la période de suivi. Les résultats montrent que « l’espérance de vie à l’âge de 20 ans d’un patient infecté par le VIH est passée de 30 ans en 1996, à 46 ans en 2009 », précise Margaret May.

Elle a toutefois observé d’importantes différences selon le sexe. C’est ainsi que l’espérance de vie – toujours à 20 ans – des femmes, est supérieure de dix ans à celle des hommes : 50 ans contre 40 ans ! Aujourd’hui, un homme infecté par le VIH vit en moyenne jusqu’à 60 ans, au lieu de 70 ans pour une femme. Dans la population générale, ces chiffres s’élèvent respectivement à 78 et 82 ans.
Depuis 1996, l’espérance de vie des personnes séropositives a augmenté de seize ans.
Depuis 1996, l’espérance de vie des personnes séropositives a augmenté de seize ans. © Trygve u, Flickr CC by nc sa 2.0

Sida : l’importance du diagnostic précoce

Cette étude a donc le mérite de chiffrer un phénomène déjà bien connu dans les pays développés. Sans surprise, les auteurs mettent en évidence l’apport des antirétroviraux et un meilleur suivi des patients, toujours « plus nombreux à avoir un taux de lymphocytes CD4 élevé ». Or ces derniers sont essentiels au bon fonctionnement de notre système immunitaire.

Margaret May insiste toutefois sur l’importance d’un diagnostic précoce. Et pour cause, plus le traitement est démarré tôt, plus le gain d’espérance de vie sera important. « Aujourd’hui, l’infection à VIH est devenue une maladie chronique avec un bon pronostic si le traitement est initié précocement », explique-t-elle.

Publié dans le British Medical Journal, ce travail a également fait l’objet d’un éditorial, signé du Dr Mark Gompels (Bristol). Il souligne que « ces résultats sont très rassurants pour les patients et ils devraient également être diffusés aux populations à risque ». Dans tous les cas, ces bonnes nouvelles ne doivent pas faire baisser la vigilance. Autrement dit, le préservatif reste toujours le meilleur moyen de prévention contre le VIH…et toutes les autres infections sexuellement transmissibles (IST).

Sidaction : Des salariés fichés

Friday, October 21st, 2011

France Soir
L’association de lutte contre le sida, fondée en 1994 par Pierre Bergé a saisi l’Inspection du travail et la Cnil. Elle dénonce un fichage de ses salariés qu’elle juge douteux.
L’association est dans le viseur de l’Inspection du travail et de la Cnil, après que des notes internes sur des éléments de la vie privée des salariés soient sortis.
L’association est dans le viseur de l’Inspection du travail et de la Cnil, après que des notes internes sur des éléments de la vie privée des salariés soient sortis. DR

C’est le fichier qui fâche. Robert Lebrun, responsable des ressources humaines du Sidaction (association qui récolte des fonds pour lutter contre la maladie sida), âgé de 47, est « accusé »d’avoir recueilli des informations personnelles sur les employés de l’association. Le problème, c’est que ces notes privées sont tombées entre les mains d’autres salariés.

Le journal Libération s’est procuré ce fichier. « Ce listing est en ma possession. Je l’ai remis moi-même à l’inspection du travail », a déclaré Michel Maietta délégué syndical CFTC et secrétaire du Comité d’entreprise de Sidaction. Daté du 29 avril dernier, ce fichier fait référence à la santé mentale ou physique des salariés, à la profession des parents, à l’origine ethnique, à l’état de grossesse. Exemple : F, 47 ans, adjointe à la direction : « A un statut privilégié. A été impliquée dans les différents conflits ».

Le syndicat CFTC-Spaif a immédiament réagi, dénonçant « un fichage inadmissible, indexant les revalorisations salariales potentielles aux comportements adoptés par le personnel au moment de désaccords sociaux ». L’Inspection du travail a rappelé à l’ordre l’association, et n’a pas manqué de remarquer « que les salariés ayant témoigné lors de contentieux passés se sont tous vu refuser leurs demandes d’augmentation ». Elle souhaite des explications de la part de Robert Lebrun, l’auteur de ces notes.
L’image du Sidaction écornée

De son côté, François Dupré, directeur général de Sidaction, a voulu minimiser l’affaire : « Comment peut-on croire une chose pareille ! Nous, Sidaction, qui sommes si à cheval sur les questions d’éthique, nous ficherions nos employés ? Ce n’est pas sérieux. Il s’agit de quelques infos mises bout à bout pour y voir plus clair dans la gestion du personnel. J’ajoute que ce document est strictement confidentiel et n’avait pas vocation à être diffusé ».

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a également été saisie par le comité d’hygiène et de sécurité. Elle instruit actuellement la plainte et rendra ses conclusions dans quelques semaines. L’image de l’association est une nouvelle fois écornée. Mercredi dernier, 40 des 61 salariés débrayaient pour protester « contre la surcharge de travail et la pression inhumaine mise par la direction sur des salariés qui sont avant tout des militants ».

Sida: la prière qui tue

Friday, October 21st, 2011

Slate Afrique
Elles croyaient que Dieu allait les soigner et elles en sont mortes. Au moins trois femmes atteintes du virus du sida ont récemment perdu la vie au Royaume-Uni, après avoir arrêté leur traitement rétroviral sur les conseils de leur pasteur, selon une enquête de la BBC à Londres.

La chaîne britannique a recueilli plusieurs témoignages, notamment celui d’une femme dont l’amie a succombé aux prescriptions de son Eglise:

«Elle est allée voir un pasteur. Il lui a dit d’arrêter de prendre ses médicaments et que Dieu était un guérisseur et qu’il l’avait guérie. Mon amie l’a cru. Elle a arrêté son traitement et elle est décédée», raconte cette habitante d’un quartier de l’est de Londres.

L’Africa Health Policy Network (AHPN), une organisation de lutte contre le sida, incrimine notamment une église chrétienne évangélique du sud de Londres, la «Synagogue Church Of All Nations» (Scoan). La Scoan est dirigée par le pasteur T.B Joshua, le plus riche homme d’Eglise du Nigéria (selon le magazine américain Forbes). Le site internet de la Scoan prétend entre autres que les paroissiens infectés par le virus du sida peuvent vaincre la maladie par la prière. Il publie également des vidéos et des photographies de fidèles affirmant s’être remis du sida, de cancers, d’ulcères ou encore de fractures.

À Shanghai, une gay pride en pleine expansion

Wednesday, October 19th, 2011

Yagg.com
À Shanghai, la date de la gay pride est annoncée au dernier moment depuis que le gouvernement a fait fermer certains lieux lors de la première édition, en 2009. Cette année, la manifestation se tiendra du 22 au 29 octobre.

Organisée pour l’instant par des expatrié-e-s, la gay pride a vocation à revenir entre les mains de la communauté LGBT locale, expliquent les organisateurs/trices sur le site LGBT panasiatique Fridae. «L’existence de la Pride de Shanghai permet de dire aux Chinois que, qu’ils se trouvent à Shanghai ou dans une petite ville, c’est ok d’être gay», souligne Dylan Chen. «Il y a 40 ou 50 millions de gays et de lesbiennes en Chine, la plus grande population homo au monde, renchérit Kenneth Tan. Nous ne sommes qu’au début de quelque chose de très important.»

L’article publié par Fridae a été écrit par Jennifer Chang et Lisa Dazols, un couple lesbien de San Francisco qui parcourt le monde depuis le mois de juin, à la rencontre de personnes LGBT qui font bouger les choses, dans le cadre d’un projet intitulé Out and Around: Stories of a Not-So-Straight Journey.

Taylor Lautner gay ? Il répond !

Wednesday, October 19th, 2011

public.fr
T aylor Lautner a beau avoir déjà plusieurs jolies conquêtes à son actif, Taylor Swift, Lily Collins… l’acteur de Twilight est toujours l’objet de rumeurs qui le disent gay. Le loup-garou de Twilight répond dans le numéro de novembre du GQ australien.

Taylor Lautner veut mettre les choses au clair : non il n’est pas gay. Ces rumeurs à son sujet remontent à juin dernier lorsque l’acteur de Twilight, actuellement à l’affiche du film d’action Identité Secrète, a dîné avec le réalisateur Gus Vant Sant et le producteur, réalisateur et scénariste Dustin Lance Black, qui a reçu l’Oscar du Meilleur Scénario Original en 2009 pour Harvey Milk, produit par Gus Vant Sant.

Tous les deux gays, les réalisateurs avaient semble-t-il particulièrement apprécié leur sortie à Los Angeles avec le beau Taylor, de quoi déclencher de folles rumeurs auxquelles il répond dans le numéro de novembre du GQ australien.

“Pas du tout. Je pense qu’ils savent tous les deux que je ne suis pas gay. Mais ce sont des types très sympas. Ils sont très drôles” explique le loup-garou de Twilight. Que toutes les filles sont donc rassurées, vous avez toutes vos chances, surtout que Taylor est à nouveau célibataire depuis peu.

Kellan Lutz adore ses fans gays !

Wednesday, October 19th, 2011

Bluewin.ch
Kellan Lutz
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Kellan Lutz
Kellan Lutz trouve drôle quand les femmes se sentent « outrées » et qu’elles utilisent l’excuse que Kellan serait gay parce qu’il ne les a pas abordées.

L’acteur d’Hollywood est célèbre pour son physique de tombeur. Il est régulièrement admiré dans le monde entier aussi bien par les femmes que les hommes.

La star de 26 ans se fiche des rumeurs sur sa prétendue homosexualité, et il trouve amusant quand les filles s’en servent comme raison expliquant pourquoi il ne les a pas dragué. « Vous voyez, je n’aborde pas trop les filles, la plupart de mes petites copines que j’ai eu ont fait le premier pas. Donc c’est vraiment marrant quand les filles sont outrées parce que je ne les drague pas, a-t-il raconté à Advocate. Elles transformeront leur insécurité en ” Oh, ça explique tout, parce que j’ai entendu que tu préférais les mecs et j’ai un petit copain”. Je suis là : ” Sérieusement? C’est ta tactique pour arriver à ce que je m’intéresse à toi ? ” Il y aura toujours des rumeurs, mais je sais qui je suis. »

Kellan n’est pas intimidé par toute cette attention sexuelle qu’on lui porte. L’acteur s’est remémoré une fois particulière,quand il se détendait nu dans un jacuzzi dans un spa. Il a été étonné par la tactique d’approche d’un des hommes présents.

« J’étais flatté, a-t-il reconnu. On a parlé pendant environ 15 minutes, et il s’est avéré qu’il était probablement en train de me draguer. En ne disant rien je voulais le faire marcher, donc c’était marrant pour moi de réaliser qu’il était en train de me draguer, et il se débrouillait assez bien. »

Kellan apprécie ses fans gays. Il aime le fait d’attirer les deux sexes.

« Oh, ce sont les meilleurs. Je les adore. Quand je rencontre des fans gays par hasard, c’est toujours super d’avoir une discussion avec eux, et j’adore les accolades, parce que je viens du Midwest, a-t-il blagué. Ils sont vraiment si énergiques et tendres. Je suis fier d’avoir ces fans, et leur soutien compte beaucoup pour moi. Je ne veux pas seulement que les filles viennent voir mes films. Je veux que les mecs viennent aussi. »

Zachary Quinto : La star de Heroes avoue son homosexualité

Wednesday, October 19th, 2011

News de Stars
Zachary Quinto est gay et c’est son rôle dans Angels in America à New York qui lui a permis de s’en rendre compte.
Zachary Quinto, 34 ans, campe actuellement Louis Ironson, un homme qui abandonne son compagnon gay atteint du sida. Ce rôle l’a poussé a évoquer ses orientations sexuelles en public pour la toute première fois. Au cours d’une conférence de presse donnée à New York, rapporté par People, l’acteur a comparé sa participation à ce show de Broadway comme étant “le plus grand défi de sa vie d’acteur mais aussi le plus révélateur”.
“En même temps, en tant que gay, ça m’a donné l’impression qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine”, a ajouté Zachary. Un peu plus tard dans l’interview, lorsque l’échange s’est tourné vers le mariage gay et le suicide de Jamey Rodemeyer, un jeune gay harcelé, l’acteur a encore parlé de lui en tant qu’homosexuel. Selon lui, les droits des homosexuels et le traitement qui leur est réservé sont des sujets toujours teintés de désespoir. “D’où viennent ces différences, pourquoi en tant que culture et société ne pouvons nous pas creuser la question ? Nous avons trop peur de faire face à ce que nous sommes !”, a déclaré l’acteur.
Rappelons que Zac a longtemps refusé de parler de sa sexualité, même s’il a toujours démontré son soutien aux victimes de harcèlement et incarné de nombreux gays à la télévision.

Contre le VIH, des recettes «miracle» qui tuent

Wednesday, October 19th, 2011

360.ch
Au moins trois membres de sectes chrétiennes sont décédées à Londres après que leur pasteur les a encouragées à stopper leur traitement contre le VIH/sida.

«On voit assez souvent des patients qui expriment la croyance que s’ils prient suffisamment, leur VIH sera en quelque sorte guéri», explique à la BBC le Pr Jane Anderson, directrice du Centre pour l’étude de la santé sexuelle et du VIH, un institut basé dans le quartier populaire londonien de Hackney. Plusieurs Eglises fréquentées par la communauté africaine de Londres inviteraient leurs fidèles à opter pour la prière ou pour des traitements alternatifs afin de combattre leur infection au VIH. Trois femmes seraient mortes à la suite de ces recommandations, selon des témoignages recueillis par la chaîne britannique.

«Le médecin soigne, Dieu guérit»

The Synagogue, Church of All Nations, une congrégation dirigée depuis Lagos par un le richissime pasteur nigérian, T.B. Joshua, serait dans le collimateur des autorités. Son site exhibe des témoignages de personnes «guéries à 100%» du VIH grâce à la prière, «certificats médicaux» à l’appui. L’Eglise prétend également faire des «miracles» contre le cancer et utiliser des vaporisateurs d’«Anointing Water», une eau consacrée vendue par ses soins. Contactée par la BBC, l’Eglise a toutefois démenti avoir conseillé à ses fidèles d’arrêter leur traitement. «Le médecin soigne, Dieu guérit», a répondu, sybillin, un représentant de la congrégation.

Rappel de patients: la clinique fautive identifiée

Wednesday, October 19th, 2011

Cyberpresse.ca
Le médecin chef en santé publique de la Ville d’Ottawa dit qu’il a agi « dans le meilleur intérêt de la population » lorsqu’il a dévoilé, ce week-end, sans plus de détails, que près de 6800 patients d’une clinique médicale de la capitale pourraient y avoir contracté le virus de l’hépatite ou le VIH au cours des 10 dernières années.

Le Dr Isra Levy savait que sa sortie aurait l’effet d’une bombe. Il a tout de même décidé d’appuyer sur le détonateur, samedi, après qu’il a eu vent qu’un média de la région se préparait à en faire autant. Lors d’un point presse, hier, le patron de Santé publique Ottawa (SPO) a dit craindre que ce média se base sur des « informations qui auraient pu être erronées ». « Ça aurait causé plus de tort que de bien. J’avais devant moi un dilemme », a-t-il déclaré.

Vent de panique inévitable

Un vent de panique était inévitable, aux yeux du Dr Levy. Mais certaines informations étaient tout simplement « trop délicates », selon lui, pour être partagées avec le grand public avant que SPO soit fin prête à faire face à la crise. Hier, au moment même où le médecin chef rencontrait la presse, des lettres étaient envoyées par courrier recommandé afin de joindre les 6800 patients à risque.

On sait à présent que ces personnes pourraient avoir contracté le virus de l’hépatite B, de l’hépatite C ou le VIH lorsqu’elles ont subi un examen endoscopique à la clinique de la Dre Christiane Farazli (située au 1081 avenue Carling, suite 606), entre avril 2002 et juin 2010. Cette clinique n’a maintenant plus le droit de pratiquer ce type d’examen, après qu’une inspection de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario (OMCO) eut révélé que les protocoles de nettoyage et de prévention des infections n’y étaient pas toujours respectés.

En d’autres mots, des instruments médicaux n’étaient pas toujours adéquatement désinfectés ou stérilisés. Certains produits chimiques utilisés pour la désinfection étaient périmés.

Enquête approfondie

Les pratiques de la Dre Farazli font l’objet d’une enquête approfondie de l’OMCO. Sa clinique demeure ouverte entre-temps. Tout dépendant des résultats de cette enquête, l’Ordre pourrait sévir davantage contre la médecin et « les mesures disciplinaires pourraient aller jusqu’à la révocation complète de son droit de pratiquer », a indiqué au Droit la porte-parole Kathryn Clarke.

M.A.C : Lady Gaga, sa robe One Of Kind Nicola Formichetti pour M.A.C Aids Fund

Wednesday, October 19th, 2011

Meltyfashion.fr
Lady Gaga et Nicola Formichelli se réunissent pour la bonne cause et créés la robe ” One of a Kind”, pour l’association M.A.C Aids Fund

En Juin dernier, Lady Gaga réunissait ses fans et faisait appel à leurs altruisme pour une œuvre caritative contre le sida : M.A.C Aids Fund. La diva Lady Gaga, qui apraissait déjà sur scène lors d’un concert de charité , demandait à ses fans d’envoyer des photos de leurs proches atteints du sida, afin de créer une création textile unique. Et ce n’est pas moins qu’à Nicola Formichetti, que la belle Lady Gaga fait appel pour dessiner et fabriquer la robe unique qui marquera son style caritatif. Le styliste, inspiré des très nombreuses photos que les fans de Lady Gaga ont envoyé pour la bonne cause, imagine et réalise un body bustier rose pale appelée “One of a Kind” , avec une cape asymétrique en mousseline attachée par une épaulette bouffante au corset du vêtement. L’originalité de la robe se trouve dans les imprimés des visages des sero positif. Cela choc, et c’est ce que Lady Gaga recherche.

Lady Gaga qui s’assagi ces derniers temps en robe rose et noire , rendra hommage au talent de Nicola Formichetti et nous montrera sa création caritative One of a Kind dans son prochain clip “The Masterpiece” . Par cet acte de solidarité, Lady Gaga compte bien faire bouger les choses et demande à tous ses fans de se réunir pour la bonne cause afin d’aider l’association M.A.C Aids Fund à trouver les fonds nécessaires pour l’avancé des recherche contre le Sida. Bravo Lady Gaga !

VIVALIS : Accord de bioproduction pour des vaccins contre le Sida

Wednesday, October 19th, 2011

Investir.fr
L’action Vivalis est bien orientée en Bourse : elle s’adjuge 3,33 %, à 6,21 euros, après la publication d’un communiqué annonçant la conclusion d’un accord de bioproduction avec l’américain GeoVax. Les deux sociétés de biotechnologie vont travailler de pair à la conception d’une partie du candidat-vaccin de GeoVax contre le HIV, à partir de la lignée cellulaire EB66 développée par Vivalis. Cette « lignée est une plateforme beaucoup plus pratique et rentable pour produire des vaccins MVA recombinants à échelle industrielle », explique le PDG de GeoVax, Robert McNally.

Il s’agit du troisième accord de bioproduction signé cette année par Vivalis, ce qui représente au total environ 4 millions d’euros de commandes. Toutefois, « la part du projet GeoVax dans la valorisation totale de Vivalis est réduite, de l’ordre de 4 % », notent les analystes de Portzamparc. « Le principal intérêt de cet accord, selon nous, repose sur le cash qu’il va générer rapidement pour la production des lots cliniques ».

Santé VIH/sida : la Ville de Paris renforce son offre de dépistage à destination des populations dites “à risque”

Wednesday, October 19th, 2011

Leparisien.fr
La Mairie de Paris a annoncé, mardi 18 octobre, la mise en place d’un nouveau dépistage rapide du VIH au centre médico-social du Figuier (Paris 4e). Anonymes et gratuits, ces tests rapides d’orientation diagnostic (Trod) sont essentiellement destinés aux personnes ayant des comportements à risques, notamment aux hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, population la plus touchée par le VIH.

Par l’intermédiaire de ce nouveau dépistage, la Ville de Paris espère renforcer la prise en charge précoce de la maladie, afin d’améliorer l’espérance et la qualité de vie des patients et limiter les contaminations.

Accessible du lundi au vendredi (à l’exception du mardi), le centre médico-social du Figuier propose des tests rapides, réalisés à partir d’une goutte de sang prélevée sur le bout du doigt. Les personnes volontaires n’ont que quelques minutes à attendre pour obtenir le résultat. En cas de positivité, les professionnels de santé orientent chaque patient vers la réalisation d’examens biologiques.

Pour permettre au plus grand nombre de connaître ce nouveau dépistage, la Ville de Paris lance une campagne de sensibilisation à destination des populations à risque. Des affiches seront diffusées dans la capitale avec le message “Vous faites quoi demain de 5 à 7 ? Testez le nouveau dépistage VIH rapide”.

Le report des élections scolaires de 2011 nuit à la démocratie locale.

Friday, October 14th, 2011

14 octobre 2011 – L’annonce en 2011 par le Gouvernement du Québec du report des élections scolaires prévues pour novembre 2011 et confirmée par le Directeur Général des Élections du Québec qui déclare sur son site web « Le 11 juin 2010, le projet de loi 86 a été sanctionné. Celui-ci reporte l’élection générale scolaire prévue en 2011 à une date ultérieure qui sera fixée par le gouvernement. » est un affront à la démocratie locale et permet le maintien de façon artificielle d’une équipe d’élus scolaires incapable de générer quelque solution que ce soit dans la gestion de l’éducation à Montréal et surtout dans Rosemont.
Depuis les dernières élections de 2007 où un scrutin s’est tenu en catimini sans que les citoyens ne soient invités à proposer leurs services comme commissaires, j’ai scruté à la loupe le programme politique des commissaires de Rosemont et j’en suis arrivé à la conclusion que malgré leur présence, leur élection parfois par acclamation ou leurs longues réunions des 4 dernières années, les commissaires n’arrivent pas à générer quelque résultat que ce soit pour un système scolaire qui en a pourtant grand besoin.
Les problèmes scolaires dans Rosemont sont clairs et évidents, est-ce que le fait d’appartenir à un regroupement politique comme le MEMO constitue un empêchement à toute décision souveraine de la part des commissaires membres de ce parti scolaire qui résulte en l’appui par défaut à des décisions qui sont strictement sans effets autant pour les élèves que pour le personnel enseignant ou le personnel de soutien? La réponse est positive sans équivoque et il est facile d’en faire la démonstration.
Quels sont les principaux problèmes rencontrés par les élèves et les étudiants dans les écoles de Rosemont aujourd’hui?
• Intégration culturelle à la société laïque francophone québécoise
• Qualité de l’enseignement
• Délinquance et problèmes sociaux au sein des institutions
• Accessibilité réelle à l’éducation
• Formation musicale, artistique ou sportive comme outils de développement intellectuel
• Support aux enseignants démotivés par l’inaction des commissaires élus
• Participation du personnel de soutien à l’amélioration de l’éducation des élèves
• Éducation sexuelle et prévention des maladies sexuellement transmises chez les jeunes
• Vie civique, vie économique et développement personnel au sein d’une société
• Bénévolat étudiant au sein du quartier, programmes de participation à la vie de quartier, équipes d’étudiants-intervenants, brigades, etc…
• Compétences des professeurs
Ces quelques exemples que personne n’ose adresser au sein de la représentativité élue sont pourtant des questions fondamentales qui sont élémentaires en matière d’éducation et de vie étudiante.
Quand on étudie le rapport d’activités de la commissaire de Rosemont-sud par exemple, publié au http://www.memo.qc.ca/article1356.html, on découvre que la commissaire tient sa motivation et ses compétences d’une élection en secondaire 3 à un comité d’élèves de son école. Bien que ceci soit un fait positif dans la vie de tout enfant, est-ce qu’il est suffisant pour faire un commissaire scolaire apte à prendre des décisions parfois audacieuses afin d’améliorer considérablement les capacités intellectuelles des élèves et étudiants sous sa responsabilité? Bien sur que non.
La commissaire de Rosemont-Sud semble reprendre dans son rapport d’activités le verbatim résultant d’une ligne de parti qui n’est absolument pas adaptée aux besoins criants et réels de la population qu’elle doit théoriquement servir.
Autre exemple, cette même conseillère semble prioriser la mise en place de structures visant à « toujours mieux écouter la population » mais outre ces structures d’écoute, grossièrement exagérées et multipliées à outrance selon moi, où sont les résultats, les interventions concrètes et les grandes orientations de la commissaire? Rien. Elle annonce le financement d’une fête de fin d’année à même son budget discrétionnaire de 6000$ et l’achat d’une pièce d’équipement. Il s’agit ici d’un exemple parfait d’incapacité à parler des vrais problèmes et surtout de les gérer, encore moins de les régler. La fête de fin d’année, sauf pour servir l’ego démesuré de la commissaire scolaire, n’apporte strictement rien à l’avancement de l’éducation et cette dépense est un gaspillage honteux.
La décision de la Ministre de l’Éducation du Québec de suspendre les élections prévues en novembre permet le maintien en place de façon totalement antidémocratique d’une équipe de commissaires incompétents, immatures et incapables de se détacher de leur ligne de parti pour régler les vrais problèmes locaux en éducation.
J’ai l’intention de me présenter comme candidat commissaire dans Rosemont-sud d’une part parce qu’il est plus que temps que des personnes compétentes et intéressées à régler les problèmes plutôt que de surfer dessus se portent volontaires mais aussi parce que comme commissaire indépendant et souverain, j’ai l’intention d’affronter avec énergie et détermination les vrais problèmes d’éducation dans notre milieu et que les résultats seront présents coute que coute. Il est plus que temps de cesser de financer des fêtes de fin d’année ou des voyages de formation qui ne génèrent aucune avancée concrète au quotidien pour les jeunes qui comptent sur nous pour les aider à affronter l’avenir de façon compétitive. Si le seul mandat du commissaire scolaire devait être de générer des résultats, les élèves et étudiants en seraient les vrais gagnants!

Roger-Luc Chayer, Éditeur et journaliste
Ex-Président de l’Association Canadienne des Journalistes de Montréal (2011)
Membre de l’Investigative Reporters and Editors des Etats-Unis et de la Fédération Européenne de Presse.