Mgr Bonny a affirmé, dans un communiqué, vouloir «préserver son indépendance face à tous les groupes ou associations impliqués dans un domaine particulier».

En septembre dernier, Mgr Bonny avait estimé dans une lettre adressée au Vatican, peu avant le synode sur la famille, que l’Église catholique devait quitter son attitude «défensive» envers l’accueil des homosexuels. Il avait ensuite plaidé, dans le quotidien flamand De Morgen, pour une reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles.

En lui attribuant son «Campaign Award», Çavaria a souligné que l’importance du plaidoyer de l’évêque ne pouvait être sous-estimée, «étant donné l’influence morale qu’exerce l’Église catholique sur une large partie du monde», indique son porte-parole, Jeroen Borghs.

Lors de la nouvelle de sa nomination pour le «Campaign Award», Mgr Bonny avait demandé oralement et par écrit le retrait de son nom de la liste des nominés. Il ne souhaitait pas recevoir de prix pour «ce qui est de sa mission et de sa responsabilité», ajoute-t-il dans le communiqué. Son objectif étant «d’unir et de réconcilier, sur les pas du pape François». Mais l’Award lui a malgré tout été décerné.