Archive for October, 2014

JIM FERLO, SÉNATEUR Je suis gai, vous vous en remettrez!

Tuesday, October 21st, 2014

Yagg.com

C’est à l’occasion d’une conférence de presse sur une proposition de loi pour mieux protéger les personnes LGBT que le sénateur de l’État de Pennsylvanie, Jim Ferlo, a fait son coming-out mercredi le 23 septembre dernier. «Des centaines de gens savent que je suis gay, c’est juste que je n’ai jamais fait de déclaration officielle et que je n’avais pas de pancarte sur le front. Mais je suis gay, vous vous en remettrez, et j’adore ça! Ma vie est formidable.» Sa déclaration est venue ponctuer une réunion animée par plusieurs élus venus soutenir une proposition de loi qui fait depuis plusieurs années la navette entre les deux chambres parlementaires de l’État, sans succès. Le texte prévoit d’inclure les crimes LGBT-phobes parmi les crimes de haine. Une mesure dont la nécessité se fait sentir à l’heure où deux hommes ont été hospitalisés après avoir été agressés pour leur orientation sexuelle par six assaillants dont l’identité est connue des policiers.

COURRIER DES LECTEURS Nous écrire à [email protected]

Tuesday, October 21st, 2014

Gay Globe Magazine

J’ai besoin d’un avocat en immigration qui serait très compétent pour la réunification des couples gais au Canada, est-ce que vous pouvez me référer un tel avocat?
Armando Z. (Montréal)

Malheureusement, nous ne pouvons pas vous référer à un avocat parce que nous pourrions nous placer en conflit d’intérêts, sans aller plus loin dans l’explication. Toutefois, il est important que vous sachiez que d’autres professionnels peuvent aussi vous aider, comme des agents d’immigration privés qui se spécialisent dans le montage de dossiers d’immigration et certains sont même membres de la communauté gaie. Comme dans tous les domaines, il y a d’excellents avocats et agents comme il y en a des moins bons. Avant de choisir un avocat qui se présenterait comme un spécialiste, consultez d’abord le Barreau du Québec, au bureau du Syndic, et demandez à connaître son dossier professionnel. C’est gratuit et vous pourriez avoir des surprises quant au nombre de plaintes traitées contre cet avocat. Vous pouvez aussi consulter le site de jugements www.jugements.qc.ca en introduisant le nom de l’avocat dans la section appropriée pour lire les décisions judiciaires le concernant et pour voir s’il gagne plus de causes qu’il n’en perd. C’est aussi gratuit. Bonne chance.
La Rédaction
Je désire vous féliciter pour la découverte des actualités d’octobre sur votre site Gay Globe TV. J’y découvre plein de sujets que je ne connaissais pas.
François L. (Québec)

Merci François. Notre intention est justement de traiter de sujets qu’on ne voit jamais ailleurs. Nous avons l’expérience pour le faire! Si vous n’êtes pas déjà abonné, vous pourriez le faire. C’est gratuit et vous recevez un courriel vous informant de chaque nouvelle émission.
La Rédaction
Votre couverture avec Monsieur René Angelil était une très bonne idée.
Maryse P. (Laval)

Cet hommage lui était dû depuis longtemps, il était plus que temps qu’on le lui rende. Merci Maryse.
La Rédaction

À DIEU JULIEN (Épisode 5)

Tuesday, October 21st, 2014

Caroline Gréco

Pour cela, il fallait que quelqu’un vienne me remplacer. Je me trouvais dans une situation impossible car tu ne voulais plus voir personne !  J’avais pourtant eu de bon contacts avec des associations sida, j’avais discuté, à plusieurs reprises, avec des garçons prêts à venir te rendre visite, mais tu n’acceptais déjà pas que des amis ou des parents viennent à la maison, et tu ne voulais surtout pas rencontrer des inconnus.

Tu te plaignais pourtant, parfois, de la solitude qui t’entourait, et puis, avec ton petit sourire : « Tu vas me dire que c’est moi qui ai choisi l’isolement et que je n’ai qu’à assumer ce choix. C’est vrai, tu as raison. Je n’ai pas envie de voir du monde, de découvrir des regards de compassion, des gestes de peur, ou d’entendre des paroles de consolation. Tu es là, avec toi je peux être vrai, te dire ma souffrance et mon désespoir, mais aussi parler de tout et de rien, de nos souvenirs, de nos projets. Tu n’as pas pitié de moi, ton regard sur moi n’a pas changé, et c’est cela qui me donne du courage. Tant que tu seras à mes côtés, je ne paniquerai pas. Qu’est-ce que je vais dire à un inconnu?

Comment va-t-il me regarder? J’ai trop honte de moi, de ma maladie. Je maigris tous les jours, regarde mes jambes, mes bras, je perds mes cheveux. J’ai de la peine à parler, à bouger dans mon lit.

Non, je ne veux voir personne. Je voudrais que tous ceux qui m’aiment gardent un souvenir de moi bien vivant, bien en chair et non celui d’un mourant. » Encore une grave rechute le mois suivant, de nouveau l’angoisse, la peur et cette terrible question : « Tiendras-tu le coup ? »
Cette fois-ci le médecin propose un séjour en maison de repos, à la montagne, pendant un mois. « Les poumons de Julien ont besoin d’air pur, nous dit-il, et un changement de climat lui redonnera peut-être les forces qu’il est en train de perdre. »
Tu te sentais perdu à l’idée de nous quitter, mais l’attrait de la montagne était fort et les photos de l’endroit, que nous avions vues te donnaient envie de partir. La maison de repos ressemblait à un hôtel, c’était une construction moderne et claire, les chambres étaient pleines de couleurs, et cette région des Pyrénées, sous la neige à cette époque, était magnifique. Très faible, partagé entre la peur d’affronter l’inconnu sans nous et l’envie de « partir en vacances », tu as finalement dit oui et tu es parti en ambulance. Le voyage était long, et toi, épuisé, après ce séjour à l’hôpital.

Le premier coup de fil a été rassurant : l’endroit était vraiment très beau, le voyage s’était bien passé. Mais, dès le lendemain, les choses ont commencé à se gâter: « Maman, on recommence à me faire des prises de sang et des tas d’analyses.

Pourtant ils ont tous les résultats avec le dossier de l’hôpital que je leur ai donné ! Je croyais être en vacances, ils ne peuvent pas me laisser en paix ? Je me suis disputé avec le docteur ».

Le lendemain, nouvel appel angoissé : « Je veux rentrer, je craque, il n’y a que des malades du sida ici, à quelques exceptions près, c’est horrible je les regarde et je me dis qu’un jour ou l’autre je finirai comme eux. Maman, tu ne peux pas t‘imaginer combien c’est dur pour moi de les voir, nous mangeons tous ensemble. Certains ont même des malaises pendant le repas, c’est effrayant et atroce. J’ai devant mes yeux mon devenir, viens me chercher, je t’en prie !  »

Tu as tenu bon pendant une semaine. Ces journées furent très éprouvantes pour toi et pour nous, tes parents. Tes appels téléphoniques étaient fréquents et pathétiques.
Nous sommes partis te chercher. C’était le jour de Pâques, nous avions une réunion de famille importante, mais tu étais une priorité absolue. Il faisait un temps splendide, mais froid; et au fur et à mesure que nous nous rapprochions des Pyrénées, on apercevait la neige sur les montagnes. Nous admirions ce tableau magnifique en nous demandant, le coeur serré, comment nous allions te retrouver, quelles étaient tes chances de survie, comment allait être notre avenir. Tu nous attendais avec impatience, et nous avons été surpris de te revoir un peu plus en forme, avec une meilleure mine malgré la semaine infernale que, d’après toi, tu avais passée là-bas.

Si je regrette que ce séjour à la montagne se soit si mal passé, je comprends aussi ton anxiété et ta peur, Julien, de te sentir entouré de malades du sida. En quelque sorte, en les regardant, tu pouvais t’imaginer l’évolution de la maladie, ses différents stades. Comment pouvais-tu, dans ces conditions, retrouver le moral et l’envie de vivre ?

Difficile de raconter la maladie : cette fatigue immense qui vous tombe dessus et enlève tout courage de faire quoi que ce soit. Tout est pénible : parler, se lever, regarder la télévision, lire. Seul le cerveau reste actif, et les pensées défilent à une allure folle : maigre compensation, triomphe du mental sur le physique qui n’en peut plus?
Les semaines ont passé, avec des hauts et des bas, des rires et des larmes. La fièvre, la toux, la douleur, douleur morale surtout, insupportable par moments. Brusquement, tu allais mieux, et je te retrouvais sur la terrasse, au soleil. Tu allais voir tes oiseaux, et je t’entendais rire quand ton canari préféré « répondait » à tes petites questions, puis entamait un chant magnifique, pour t’exprimer sa joie de te revoir enfin. Parfois, tu voulais m’accompagner lorsque j’avais une course à faire dans le quartier. Tu n’avais pas le courage de conduire ta voiture, mais tu étais heureux de faire un tour. Ces sorties étaient très limitées dans le temps, car tu te fatiguais très vite. N’empêche, nous étions heureux de pouvoir quitter la maison pendant un moment, c’était un signe d’amélioration, et nous faisions des projets de voyage.

Nous avions encore tellement de choses à voir à Florence, ta ville préférée. Tu étais incollable en peinture et en sculpture !  En attendant de retourner en Italie, tu rêvais de tous les chefs d’œuvre que tu voulais revoir.

Tous les mois, tu étais hospitalisé pendant quelques jours pour des contrôles. C’était pour toi une épreuve très dure à accepter :  tu ne pouvais plus nier l’état de ta santé. Tu étais malade, à l’hôpital, c’était impossible de l’oublier, de le cacher. Les infirmières que tu connaissais bien t’accueillaient toujours avec le sourire et beaucoup de gentillesse. Les prises de sang étaient une torture, tu n’avais plus de veines. Je t’accompagnais au rez-de-chaussée pour les radios ou un contrôle chez le cardiologue.

Ces rendez-vous étaient très fatiguant pour toi qui avais parfois de la peine à parcourir les longs couloirs de l’hôpital. Je te poussais alors, doucement, dans ta chaise roulante, ensuite il fallait attendre ton tour. Tu n’aimais pas le regard des autres sur toi, et je sentais la honte qui t’envahissait. Ton visage se renfermait, ton regard se figeait. Impossible, même pour moi, d’avoir un contact. La chaise était inconfortable, tu avais mal partout, et le temps semblait s’arrêter. Je souffrais avec toi. Lorsque, enfin, ton tour arrivait, je recommençais à vivre et je t’attendais en marchant dans le couloir.

Une fois, je m’en souviens, je t’ai retrouvé totalement effondré. Lorsque tu avais quitté le cabinet du cardiologue, celui-ci avait dit, un peu trop fort, à l’infirmière qui était avec lui :
« C’est un pédé !  »
Puis ils avaient ri.

Passé le premier choc, et l’envie d’aller les insulter : à quoi bon ? Le client suivant était déjà entré, et tu étais trop fatigué pour attendre encore. Nous sommes retournés dans ta chambre en inventant les tortures les plus affreuses qu’on aurait fait subir à ces idiots qui ne méritaient que notre mépris le plus profond.

La tolérance : accepter et respecter l’autre, ses différences, même si celles-ci vont à l’encontre de nos idées, de notre façon de voir, de notre manière de vivre. N’est-ce pas un des points essentiels qui conditionne l’accueil des malades ?

À l’hôpital, tu avais beau te raisonner, puisque tu savais que cela ne durait que quelques jours, le moral en prenait un sacré coup. Je passais beaucoup de temps avec toi.

Suite dans notre
prochaine édition…

Pour lire l’oeuvre de
Caroline Gréco,
intégralement,
rendez-vous au
www.gayglobe.us/julien/
adieujulien.html

SENIORS GAIS La vie sociale est bénéfique pour leur santé!

Tuesday, October 21st, 2014

Pourquoidocteur.fr

Une vie sociale épanouie aide les seniors à rester en bonne santé. Selon le Baromètre Santé Inpes, les 55-85 ans qui voient leur famille et leurs amis mangent mieux, fument moins.

Pour vivre heureux, vivons groupés. Selon les résultats du Baromètre Santé Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), les seniors sont en meilleure santé, physique et psychique lorsqu’ils voient régulièrement leurs proches et participent à des activités de groupe ou de loisir. Cette photographie des comportements de santé des 55-85 ans est particulièrement importante quand on sait que, d’ici 2050, un Français sur trois aura dépassé la soixantaine. Plus de 27 600 personnes vivant en France métropolitaine ont participé à cette enquête. Globalement, la vie sociale ne varie pas trop avec les ans : 82 % des 55-85 ans ont rencontré des amis ou de la famille la semaine précédant l’enquête, 52 % ont participé à des activités de groupe ou de loisir, ce qui est comparable à la tranche 15-54 ans. Ces interactions sont importantes pour rester en bonne santé. Les seniors qui rencontrent des gens se sentent mieux informés que les solitaires sur l’alcool et le tabac (90 %), le cancer (86 %), la contraception (88 %) ou la maladie d’Alzheimer (69 %). Ils ont aussi plus tendance à chercher en ligne des informations sur les thèmes de santé qui les intéressent.

Mais le lien social semble aussi accentuer les inquiétudes autour de certaines maladies. Ainsi, les sondés qui ont vu leurs proches expriment plus de craintes autour du cancer (58 % vs 48 %), la maladie d’Alzheimer (54 % vs 47 %) ou les maladies cardiaques (44 % vs 38 %).

Concernant la santé des seniors, elle est aussi fortement influencée par leur vie sociale. Le tabagisme est moins fréquent chez les personnes qui pratiquent des activités de groupe ou de loisir et diminue avec l’âge. Les 55-85 ans semblent également plus attentifs à leurs habitudes alimentaires : ils sont 27 % à associer l’alimentation à un moyen de rester en bonne santé.

Et une large majorité d’entre eux ont mangé équilibré la veille (fruits, légumes, viandes, poissons, oeufs, féculents et produits laitiers).

La consommation d’alcool, en revanche, augmente avec les années et le lien social. 19 % des hommes et 8 % des femmes qui n’ont pas participé à des activités la semaine précédant l’enquête ont eu une consommation à risque ponctuel, contre 26 % des hommes et 13 % des femmes qui sont sortis de chez eux. Côté santé mentale, là aussi, la vie sociale est bénéfique. Un sondé sur cinq est ou a été en état de souffrance psychologique au cours de l’année précédente. Mais le fait de vivre seul quadruple le risque de dépression chez les hommes.

SIGMUND FREUD «Il est injuste de condamner l’homosexualité!»

Tuesday, October 21st, 2014

Actualités.com

Entre sa théorie de la libido et ses études sur la sexualité infantile, Sigmund Freud avait acquis, dès 1920 et ses Trois essais sur la théorie sexuelle, une solide réputation en matière de diagnostic et recevait régulièrement des patients atteints de névroses et autres troubles psychiques, qu’il était alors possible de mettre en relation avec un refoulement de pulsions. En 1935, une mère inquiète demande son aide, pour « traiter » l’homosexualité de son fils…

Toujours prompt à repérer les formes de lapsus, peut-être encore plus facilement à l’écrit, le psychanalyste commence par détourner la demande de diagnostic de la mère: « Je suis plus interpellé au fait que vous ne mentionnez jamais ce terme (homosexuel) dans ce que vous me révélez de lui. Puis-je vous demander pourquoi vous l’évitez ? » Devenir un patient va vite, avec Freud… Fournissant tout de même une réponse à la mère inquiète, Freud souligne que la perception sociale de l’homosexualité n’en fait « assurément pas un avantage », mais précise d’emblée qu’elle n’est « pas une honte, un vice ou une tare, elle ne peut pas être considérée comme une maladie, nous la considérons comme une variation sexuelle, due à une certaine orientation du développement sexuel ».

En véritable pédagogue vis-à-vis du tabou qui sépare vraisemblablement la mère du fils, Freud lui cite ensuite quelques exemples d’autorité en matière de sexualité, comme Platon ou Léonard de Vinci, histoire de faire comprendre à la mère que l’homosexualité n’est pas synonyme de dysfonctionnement interne, avant d’ajouter : « Condamner l’homosexualité comme un crime est une véritable injustice — et un acte cruel. »

Il fait ensuite référence aux écrits de Havelock Ellis, scientifique anglais qui fut l’un des premiers à étudier l’homosexualité sans la considérer a priori comme un crime ou une déviance. S’il pâtit d’une réputation sulfureuse pour avoir alors considéré des cas de relations sexuelles entre des hommes et de jeunes garçons, le fait d’avoir osé transgresser les préjugés en pleine période puritaine lui valut la reconnaissance de ses pairs.

Freud termine sa lettre en ouvrant sa porte à la mère: si son fils est malheureux ou présente les symptômes d’une maladie psychique, une analyse pourra l’aider, mais sans « guérir » son homosexualité, qui n’est pas de son ressort. Il lui assure tout de même que, dans certains cas, « nous pouvons développer les germes des tendances hétérosexuelles, qui sont présents, d’une certaine manière, chez tous les homosexuels ». D’après le psychanalyste, chaque sexe est attiré à la fois par son semblable et son opposé, mais l’assertion révèle tout de même qu’une certaine volonté de modeler la sexualité n’était pas absente de son discours libéral.

Pour en savoir plus sur la vision de l’homosexualité par Freud, à l’époque victorienne, de nombreux documents existent sur le Web traitant tant de la désorientation sexuelle que des origines de l’homosexualité. Simplement entrer Freud et homosexualité sur Google.

BRÈVES INTERNATIONALES Des nouvelles de par le monde!

Tuesday, October 21st, 2014

Gay Globe Média

Coming out : ils filment le moment où ils annoncent leur homosexualité à leur famille (France24)

De jeunes homosexuels américains ont lancé un mouvement de «coming out» filmé, qui trouve un écho de plus en plus important sur la Toile. Leurs vidéos, postées sur YouTube, montrent le moment où ils annoncent qu’ils sont gays à leur famille. La vidéo de Daniel Pierce, un adolescent de 20 ans, est devenue le symbole de ce mouvement. Il avait avoué son homosexualité à sa famille en octobre 2013. Mais les mois passant, le climat familial était de plus en plus tendu. L’histoire se termine mal, pour en savoir plus consulter Youtube avec les mots-clés «Coming out»!

Brigitte Bardot a 80 ans (TF1)

Brigitte Bardot fête ses 80 printemps. Passée du feu des projecteurs à l’ombre et au mystère depuis qu’elle s’est engagée pour la cause animale, BB a eu plusieurs vies en 4 x 20 ans. Concernant l’homosexualité, elle écrit : «Certains homosexuels ont toujours eu un goût et un talent plus subtil, (…) jusqu’à ce que tout ça dégénère en lopettes de bas étage, travelos de tous poils, phénomènes de foire, tristement stimulés dans cette décadence par la levée d’interdits qui endiguaient les débordements extrêmes».

Des propos qui lui vaudront procès et amendes mais qui ne la feront pas taire.

Tony Blair sacré
«Icône gay»
(Europe 1)

Le magazine Gay Times a désigné l’ex-Premier ministre britannique comme l’une des «icônes gays» mondiale. Dans le classement figurent Barbara Streisand, Conchita Wurst ou encore Boy George, mais c’est lui qui fait la une. Ce titre lui est attribué en reconnaissance de son engagement en faveur des droits des homosexuels. Il avait notamment introduit dans la législation des contrats d’unions civiles, l’abaissement de la majorité sexuelle des homosexuels au même niveau que celle des hétérosexuels et l’abolition de la «Section 28», une loi interdisant aux autorités de «promouvoir l’homosexualité».

Omar Sharif Jr : « Le monde arabe finira par accepter les gays »
(Dialogai)

Interviewé par le magazine « The Advocate » au début du mois d’août, le petit-fils du célèbre comédien égyptien d’origine libanaise Omar Sharif a déclaré : « Je pense être la seule figure publique dans le monde arabe à revendiquer mon homosexualité ».  Omar Sharif avait publiquement affiché son soutien à son petit-fils, après que celui-ci a révélé son homosexualité en 2012.  « Mon petit-fils est gay et juif », rappelant que son petit-fils a été élevé au Canada et éduqué dans un système de valeurs différent de celui qui prévaut en Égypte et dans l’ensemble du monde arabe.

RÉGIME MÉDITERRANÉEN Efficace contre le syndrome métabolique

Tuesday, October 21st, 2014

Ke-du-bonheur

Pour les personnes atteintes du syndrome métabolique, un régime méditerranéen complété avec de l’huile d’olive extra-vierge ou des noix aiderait à inverser la situation, selon une nouvelle étude scientifique espagnole. Ce type d’alimentation permettrait d’améliorer la santé de personnes atteintes de syndrome métabolique en réduisant la graisse abdominale et le taux de glycémie. Le syndrome métabolique n’est pas une maladie mais désigne l’ensemble des signes physiologiques suivants :

taux de cholestérol HDL (le « bon » cholestérol) inférieur à 1,04 mmol/l pour les hommes, accumulation de graisse sur le ventre, hypertension artérielle, troubles de la glycémie (diabète, prédiabète), taux élevé de triglycérides. Ces symptômes peuvent causer du diabète, des problèmes cardiovasculaires ou des AVC. Il touche 25% des personnes dans le monde. Les résultats de l’étude ont révélé que ceux qui avaient suivi les régimes méditerranéens avaient réduit leur taux de graisse abdominale et de glucose dans le sang. Et, 28,2% d’entre eux ne présentaient plus les signes de ce syndrome.

KATHARINE HEPBURN Sa nature homo bien connue à Hollywood

Tuesday, October 21st, 2014

Wiki et Gay Globe

Katharine Houghton Hepburn, née le 12 mai 1907 à Hartford dans le Connecticut et morte le 29 juin 2003 à Old Saybrook dans le Connecticut, est une comédienne américaine. Elle fut récompensée par l’Oscar de la meilleure actrice à quatre reprises, un record inégalé, mais « Miss Kate », comme elle fut surnommée, ne prit même pas la peine de venir en chercher un.

Dotée d’un fort tempérament, elle refuse les conventions ; Hepburn compte parmi les grandes légendes hollywoodiennes. Éclectique et prolifique, elle excelle dans le registre de jeunes femmes loufoques ou de vieilles filles aigries (notamment dans les comédies de George Cukor et Howard Hawks) avant d’endosser le costume de souveraines d’Écosse et d’Angleterre (pour John Ford et Anthony Harvey). Elle est classée par l’American Film Institute comme la plus grande actrice de légende du cinéma américain en 1999. Elle n’a pas de lien de parenté avec Audrey Hepburn, troisième de ce même classement. Elles n’ont d’ailleurs pas la même nationalité : Audrey est anglaise alors que Katharine est américaine.

De comédies romantiques à des rôles de vieilles filles privées d’amour, elle a régné quatre décennies sur Hollywood avant de se retirer à New York. Katharine Hepburn est décédée le 29 juin 2003 à l’âge de 96 ans pendant son sommeil.

Elle a imposé au cinéma son inimitable style fait de désinvolture, de malice, d’indépendance, d’avant-garde, de provocation, d’impertinence, et son verbe émaillé de traits d’esprit.

Au début des années 1940, Kate rencontre le grand amour de sa vie, Spencer Tracy. Lors de leur première rencontre, elle s’écria : « Oh, Monsieur Tracy, mais je suis vraiment trop grande pour vous ! » À quoi Tracy répliqua : «Ce n’est pas grave, ma chère, j’aurai vite fait de vous rendre votre vraie dimension.» Elle a dit également de lui qu’il était «bon comme une pomme de terre au four». Une profonde intimité les unit tout de suite. Ils vécurent, clandestinement, vingt ans de passion adultère Tracy n’ayant jamais voulu divorcer de sa femme) et elle tourna avec lui neuf films, dont La Femme de l’année, Madame porte la culotte et Devine qui vient dîner?. Tracy meurt en 1967. Mais la réalité était toute autre en ce qui concerne l’homosexualité de la star. Le légendaire auteur américain George Vidal confirmait les propos du pimp hollywoodien Scotty Bowers disant qu’Hepburn était «une lesbienne très cochonne», lui organisant au fil des années plus de 150 liaisons féminines, ceci étant raconté dans son autobiographie. Katharine Hepburn était particulièrement attirée par les jeunes mignonnes brunettes, tout le contraire de l’image qu’elle projetait elle-même au cinéma. Une grande dame somme toute.

BRÈVES VIH/SIDA Des nouvelles santé de par le monde!

Tuesday, October 21st, 2014

Gay Globe

Un autre enfant «guéri» du VIH fait une rechute. (Gizmodo.fr)
Le bébé du Mississippi avait été traité de manière très intensive dès sa naissance et le virus n’avait pas montré signe de vie durant de nombreux mois après l’arrêt du traitement. Lorsque cette mère italienne a demandé la même chose pour son enfant, les docteurs ont acquiescé, « parce que apparemment le bébé du Mississippi avait été guéri ». Mais ce n’est pas le cas », déclare Mario Clerici, chercheur à l’Université de Milan. Et en effectuant un test immunitaire en profondeur, les chercheurs ont découvert que le virus laissait une trace détectable dans le système immunitaire, même si le corps ne semblait pas en montrer la présence.

Un gel microbicide anti-VIH a été testé avec succès chez le rat.
(Bulletins-electroniques)
Les gels microbicides représentent l’une des méthodes de prévention du VIH les plus attendues. Des chercheurs du groupe BIOINDEN de l’Université d’Alcala et du Laboratoire d’Immunobiologie Moléculaire de l’Hôpital Gregorio Maranon de Madrid ont récemment fait un pas de plus dans cette direction en réussissant à démontrer leur efficacité chez des rongeurs. Si les résultats de prochains tests sur une autre espèce animale s’avéraient positifs, le gel développé par les chercheurs espagnols entrerait alors dans des phase d’essais sur l’Homme. Le gel serait aussi efficace au niveau rectal…

L’origine de la pandémie du sida enfin élucidée
(Le Monde)
Ce ne sont plus des soupçons, mais une démonstration, preuve à l’appui. A l’heure où certains persistent à réviser l’histoire du sida en lui attribuant une autre cause que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), une équipe internationale a reconstitué scientifiquement dans le temps et l’espace l’origine du fléau. Le travail, publié vendredi 3 octobre dans la revue américaine Science, remonte aux origines de l’épidémie. Elle trace sa lente propagation depuis l’actuelle République démocratique du Congo (RDC) et sa capitale, Kinshasa, à partir des années 1920, principalement par le biais du chemin de fer.

Raoult : pourquoi il n’y a pas de vaccin contre le sida (Le Point)
Le Pr Didier Raoult estime qu’il faut se méfier des annonces: les vaccins protégeant du sida et du paludisme ne sont pas près d’être découverts. Tous les ans, une nouvelle annonce de projet vaccinal est faite, tous les ans, l’industrie du vaccin présente des résultats préliminaires, encourageants, et cela, dans les meilleurs journaux scientifiques et médicaux, avec souvent un tapage médiatique considérable qui permet de faire monter temporairement l’action de l’industrie communiquant. Pourtant, un ou deux ans plus tard, flop, il n’y a plus rien que des espoirs déçus. Le recherche SIDA serait une affaire de profits!

LES «GROS MOTS» Une «pétition» À NE PAS SIGNER…!

Tuesday, October 21st, 2014

Commentaire Roger-Luc Chayer

Le plus grand danger pour la communauté gaie est la manipulation faite par des individus plus ou moins transparents et des causes parfois très obscures. Ça arrive souvent et, sauf pour la vigilance des professionnels de l’information, elles pourraient réussir à nous ridiculiser collectivement…

C’est le cas avec une nouvelle pétition en ligne qui demande la conversion du Complexe Bourbon (Café Européen, Club Sandwich, Hôtel Bourbon et compagnie…) en un nouveau centre communautaire des gais et lesbiennes.

Sur le site de pétitions en ligne Change.org, un individu (Emilio Alvarez) prétend que le centre actuel serait dans un piètre état, à cause de la Ville de Montréal, en énumérant une longue liste de revendications et de faits plus ou moins précis ou exacts, et la pétition qu’il adresse au premier ministre Couillard, de même qu’au maire de Montréal M.Coderre ne mentionne pas certains faits pourtant importants que le public serait en droit de savoir avant de signer ce torchon comportant de nombreuses fautes d’orthographe et même de mentions qui résultent visiblement d’un oubli de révision avant publication (il mentionne un article média datant de l’an 201… sous les Romains?). Si elle se rendait entre les mains des politiciens mentionnés, ce papier pourrait nous faire passer pour une sérieuse bande de clowns. Mais quels sont les faits que le public aurait le droit de connaître avant de signer?

D’abord, ce que ne dit pas Emilio Alvarez, c’est qu’il était candidat de l’équipe Mélanie Joly dans l’arrondissement St-Michel et qu’il était donc contre le maire. Le fait d’avoir un intérêt politique avec cette pétition aurait dû être mentionné, par transparence et par éthique, car le parti de Mélanie Joly est aussi celui du conseiller Steve Shanahan, le même qui a écrit des courriels haineux à Gay Globe en réponse à une invitation à participer à notre édition de la fierté gaie et qui a fait l’objet d’un article antérieur (lire http://gayglobe.us/blog/?p=7979). Le fait de déclarer dans cette pétition que la Ville est responsable de l’état lamentable du Centre communautaire des gais et lesbiennes, situé actuellement sur la rue Plessis, est faux. Il existe des problèmes majeurs avec ce centre que personne ou presque ne connaît. Des problèmes internes structurels dans son administration qui provoquent le désintéressement des autorités municipales depuis longtemps…. Avant de financer des millions de dollars pour rénover une coquille aussi immense que le Complexe Bourbon, un sérieux coup de barre devrait être fait au CCGLM de manière à permettre une véritable représentativité de la communauté. Enfin, M. Alvarez, en parlant comme il le fait au nom de l’ensemble des gais, a commis un impair pharaonesque. Nul ne peut parler aux autorités au nom de l’ensemble des gais. Le faire relève de l’insulte, car où est la consultation au préalable? Nulle part! Alors ne signons pas cette farce, nous y gagnerons bien plus.

FINI LE CARRÉ ROSE MTL? Gay Globe Média retire son appui

Tuesday, October 21st, 2014

Roger-Luc Chayer

Après avoir offert au Collectif Carré Rose Montréal un appui public et une visibilité média, voilà que Gay Globe Média doit le retirer.

Offrir son appui à une cause qui, à l’origine, était d’une grande noblesse, soit la réplique à l’homophobie et à la violence dans le Village gai de Montréal, est un geste peu banal pour GGMag. Mais ce support oblige évidemment l’organisation «collective» à des normes de crédibilité donc le fait d’éviter les conflits d’intérêts. Or, depuis quelques mois, le «collectif», dirigé par Louis-Alain Robitaille, a commencé à endosser des causes aussi variées qu’éloignées du concept de base et cela, sans jamais demander aux partenaires du «collectif» la moindre permission au préalable. Un exemple est ce support publicitaire important au BBCM, à répétition, alors que le responsable omettait de déclarer qu’il vendait des billets pour le Black&Blue et qu’il en était même membre du comité organisateur. Comme le «collectif» n’est plus que l’outil d’un seul homme, Gay Globe Média ne pouvait plus le soutenir, voilà la question réglée!

CAUSES DE DÉCÈS CHEZ LES GAIS Le VIH et le suicide tuent les hommes gais et bisexuels

Tuesday, October 21st, 2014

Gay Globe Média

Une toute nouvelle étude canadienne, réalisée par l’Université Simon Fraser en collaboration avec le Centre de santé des hommes homosexuels de Vancouver et l’Université de Toronto, conclut que la principale cause de décès chez les hommes homosexuels et bisexuels canadiens est le suicide et le VIH!

Selon cette étude, les hommes gais et bisexuels subissent un plus grand nombre de discriminations basées sur la santé que les hommes hétérosexuels, incluant un taux plus élevé de VIH et de sentiments suicidaires. L’étude avait pour objectif de cerner un moyen de quantifier ou d’estimer le taux de VIH et de suicide en l’absence d’informations relatives à l’orientation sexuelle dans les cas étudiés.

En assumant que 2% des hommes canadiens sont soit homosexuels ou bisexuels, et que ces hommes sont 42 fois plus susceptibles de décéder du SIDA et 4 fois plus de suicide, l’étude estime qu’en 2011, le taux de suicide chez les hommes gais a été de 46 décès par tranche de 100,000 hommes alors que le taux de décès du VIH a été de 30 décès par tranche de 100,000 hommes.

En se basant sur ces résultats, entre 2007 et 2011, le suicide a dépassé le VIH comme principale cause de décès chez les hommes homosexuels et bisexuels.

Malgré les conséquences importantes de ce constat sur la population visée par l’étude, il est devenu évident que les recherches portant sur le suicide des hommes gais ou bisexuels sont peu nombreuses et sont de l’ordre de 10% du nombre d’études portant sur le VIH, particulièrement entre 2003 et 2012. L’étude recommande donc aux autorités de santé publique au Canada de prendre les moyens nécessaires afin de mieux quantifier non seulement les résultats alarmants sur le suicide, mais pour permettre d’établir des moyens ou des outils pouvant mener à une prévention accrue et plus efficace.

Suicide chez les ados
(Canoë)

Pour les adolescents et jeunes adultes, le suicide vient au 2e rang des causes de décès, immédiatement après les accidents de la route. Le taux annuel moyen de suicide des adolescents âgés de 15 à 19 ans est environ 1 par 10 000.

Parmi les jeunes âgés de 12 à 16 ans, jusqu’à 10 % des garçons ont déjà songé à se suicider. À l’adolescence, les gais et lesbiennes risquent plus de tenter de se suicider que les adolescents hétérosexuels.

Les tendances suicidaires n’apparaissent pas tout simplement dans un ciel serein : les personnes font habituellement montre de plusieurs signes d’alarme lorsque les événements semblent aller si mal qu’il leur semble préférable d’abandonner. Bien que plusieurs adolescents suicidaires puissent paraître déprimés ou abattus, d’autres dissimulent leurs problèmes sous une énergie débordante.

L’hyperactivité et l’agitation anormale des adolescents peuvent également signaler l’existence d’un problème sous-jacent. Cette agitation peut donner lieu à un comportement agressif ou marqué par la discorde.

RÉSISTANCE AU VIH Les super lymphocytes remportent la bataille

Tuesday, October 21st, 2014

Seronet

Des personnes infectées par le VIH résistent naturellement au virus: on parle de personnes VIH contrôleurs. Dans un communiqué, l’INSERM a présenté les résultats de recherches sur les particularités des «super lymphocytes» – lymphocytes T CD8 – que possèdent des personnes «VIH contrôleurs», des lymphocytes qui expliqueraient le «contrôle» du virus par le système immunitaire de certaines personnes.

Dans son communiqué, l’INSERM explique que les personnes «VIH contrôleurs» ont des lymphocytes T CD8 qui présentent «un profil atypique d’activation, qui semble pouvoir s’acquérir via une faible dose de virus». L’enjeu est de savoir comment tirer profit de ce phénomène chez des personnes non contrôleurs. Certaines personnes infectées par le VIH parviennent naturellement à contrôler le virus parce que leur organisme possède des lymphocytes T CD8 très performants.

Les lymphocytes T CD8 sont des cellules du sang qui ont comme fonction de détruire les cellules de l’organisme qui sont infectées. Lorsque ces lymphocytes sont très performants, ils permettent aux personnes vivant avec le VIH d’avoir une charge virale qui reste très faible pendant plusieurs années. Les personnes ne développent pas de symptômes. Des chercheurs de l’INSERM viennent de confirmer la nature exacte de ces «super» lymphocytes.

Ils indiquent surtout que leur présence dans l’organisme de personnes serait due à une faible exposition aux antigènes du virus. Ils éliminent très efficacement les cellules infectées et limitent la prolifération des virus», explique Stéphane Hua, co-auteur des travaux, cité par l’INSERM. Restait à comprendre pourquoi c’est le cas chez certaines personnes et pas chez d’autres?

Les chercheurs ont donc décidé d’étudier ces cellules chez des personnes vivant avec le VIH suivies dans deux cohortes de l’ANRS. Ils ont ainsi comparé les lymphocytes T CD8 de personnes «VIH contrôleurs» et ceux de personnes suivant une trithérapie. Chez les personnes traitées par trithérapie et dont la charge virale est très faible, les lymphocytes n’expriment plus aucun de ces marqueurs. Les travaux de l’INSERM «suggèrent qu’une charge minimale serait nécessaire pour obtenir des lymphocytes exprimant seulement le marqueur HLA-DR et redynamiser le système immunitaire». Évidemment, affirme l’INSERM, il n’est pas «envisageable sur le plan éthique» d’imaginer «faire remonter la charge virale de patients chez lesquels  la trithérapie est efficace». Pour l’institut, la vraie question est : pourquoi les personnes «VIH contrôleurs» semblent être d’emblée exposées à une plus faible dose d’antigènes que les autres, permettant l’apparition de cette sous-population de lymphocytes T CD8 exprimant seulement le marqueur HLA-DR ? La recherche avance…

CONDUITE HIVERNALE Au Québec, c’est élémentaire!

Tuesday, October 21st, 2014

Philippe Lague

Pour les automobilistes, se préparer à l’hiver ne se limite pas à installer des pneus d’hiver ; il faut aussi adapter sa conduite et, comme pour les pneus, il vaut mieux le faire le plus tôt possible. Autrement dit, n’attendez pas la première tempête avant de réagir. Michelin donne quelques conseils que vous pouvez consulter en ligne. Afin de nous montrer concrètement comment adapter notre conduite, le fabricant de pneus français a convoqué les représentants des médias à une petite séance d’exercices de conduite hivernale. D’abord, la base : avoir la bonne position de conduite et regarder le plus loin possible.

Si vous suivez un cours de pilotage, de conduite avancée ou de conduite hivernale, ce sont les deux premières choses qu’on vous montre, immanquablement. Contrairement à la croyance populaire (et à ce qu’on enseignait dans les cours de conduite de ma jeunesse), les mains ne doivent pas être en position 10 h et 2 h sur le volant, mais bien à 9 h et 3 h, avec les pouces à l’intérieur du volant. Même chose pour la flexion des bras.

Il faut éviter d’avoir les bras tendus. Avec les épaules collées sur le dossier, le conducteur ou la conductrice doit être capable de plier son poignet sur le dessus du volant, tout en ayant une légère flexion dans les bras. Comme le dit si bien le pilote et instructeur Carl Nadeau, « si un ours te court après, tu ne regardes pas tes pieds, mais où tu veux aller ». Bonne analogie.

Lors de cette séance de conduite hivernale, les instructeurs de Michelin nous faisaient faire quatre courts exercices sur un parcours spécialement conçu, avec cônes et glace artificielle. Le premier consistait à nous faire freiner à fond sur une surface glacée, et ce, à trois reprises : à 35, puis 40 et 50 kilomètres-heure. But de l’exercice : montrer comment une variation de seulement 5 ou 10 kilomètres-heure peut faire une énorme différence sur la distance de freinage.

Exercice suivant : l’évitement d’obstacle. Dès qu’on brusque la voiture, on se prive d’adhérence. L’important est d’être le plus détendu au volant et, surtout, le moins brusque possible. Si vos jointures sont blanches, c’est parce que vous serrez beaucoup trop le volant… Nuisible. Dans le même ordre d’idées, le troisième exercice est celui dit « de l’orignal » qui consiste à vous montrer comment réagir lorsqu’un obstacle surgit devant vous à la sortie d’un virage. Encore une fois, la vision joue un rôle-clé. Cet exercice vous servira par ailleurs en toute saison, pas seulement sur la neige ou la glace.

Le dernier exercice se déroulait sur une aire de dérapage (skidpad) avec une surface mixte (asphalte et glace). Cette fois, le but était d’apprendre à contrôler un dérapage. Lorsque l’arrière de la voiture commence à décrocher, que faire ?

Il ne faut pas freiner et, encore une fois, la vision joue un rôle-clé, comme l’explique Carl Nadeau : « Si vous regardez au mauvais endroit, vous allez au mauvais endroit. »

Pour améliorer sa conduite hivernale d’un autre cran et apprendre à contrôler son véhicule sur une surface glacée, pourquoi pas un cours de conduite… sur la glace ? C’est ce que propose depuis quelques années déjà le coureur automobile Claude Bourbonnais.

Celui qui a été un des meilleurs pilotes au pays enseigne les rudiments du pilotage depuis plusieurs années, notamment à la célèbre école Jim Russell, et il se spécialise dans la conduite hivernale (neige et glace).

Ce qui n’étonne guère quand on connaît aussi sa passion pour la motoneige, comme un certain Gilles Villeneuve avant lui… Chaque année, lorsque la glace est assez épaisse (généralement vers la fin janvier), Claude Bourbonnais installe sa « Clinique de contrôle automobile hivernale » directement sur le lac des Deux-Montagnes, à Vaudreuil. Le prix est de 200 $ pour la journée, ce qui est une aubaine dans le créneau des cours de pilotage. À ce prix, vous bénéficiez des conseils d’un des meilleurs instructeurs de pilotage au pays et vous apprenez à contrôler votre véhicule en toute situation, sur la neige et sur la glace.

De plus, et c’est là le principal avantage de la glace, votre véhicule souffre beaucoup moins que sur un circuit. En fait, il ne souffre pas du tout ! L’auteur de ces lignes a suivi ce cours l’hiver dernier et il en a été quitte pour une bonne dose d’humilité. Rien de tel qu’un cours de ce genre pour nous ramener les deux pieds sur terre.

PUBS ET PROSTITUTION Ottawa met fin aux petites annonces osées

Tuesday, October 21st, 2014

Le Devoir

Le projet de loi qui criminalise la publication d’offres de services sexuels, de massages, d’escortes et de services pour adultes est adopté depuis le 10 octobre!

Le doute n’est maintenant plus permis. Le ministre de la Justice, Peter MacKay, a confirmé que les propriétaires de journaux et de magazines qui diffuseront des publicités de services sexuels s’exposeront à des poursuites judiciaires en vertu de la nouvelle loi. Le milieu médiatique s’inquiète: «Je crois qu’ils ne devraient pas publier ces publicités. Elles rendent possible la prostitution. Elles accroissent la demande. Elles facilitent l’exploitation qui est, à notre avis, inhérente à la prostitution. Nous croyons qu’elles font partie des causes à la racine [de la prostitution]. Or, nous tentons d’éradiquer ces causes et cette demande», a expliqué M. MacKay en point de presse après sa comparution au Sénat. Le C-36 prévoit que « quiconque fait sciemment de la publicité pour offrir des services sexuels moyennant rétribution » est passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans. Il accorde cependant une immunité aux personnes annonçant leurs propres services sexuels. D’où le flou qui persistait depuis le dépôt du projet de loi : on en concluait que cet article visait uniquement les proxénètes annonçant les services de « leurs filles ». Le ministre précise que les entreprises médiatiques offrant un support à ces publicités sont aussi visées.

Le sénateur Jean-Guy Dagenais a posé la question en comité: « L’infraction proposée pour la publicité de services sexuels va-t-elle sanctionner les éditeurs de documents, donc ceux qui font paraître de petites annonces, et va-t-elle sanctionner les administrateurs de sites Web qui vont afficher de telles annonces?. Le ministre a été clair : «La réponse à la question est oui.» Quant à Facebook et les autres réseaux sociaux sur lesquels une personne pourrait annoncer ses services, le ministre s’est montré plus flou. «Ce sera déterminé par les tribunaux.»

Le milieu médiatique s’inquiète de cette disposition. C’est le cas de Journaux Canada, une association représentant plus de mille journaux, hebdomadaires et publications communautaires: «Pour nous, c’est un gros problème, car ce genre de publicités est important»,explique le président John Hinds. Toutes les publications n’accueillent pas des petites annonces à caractère sexuel, mais certaines publications urbaines y font une large place, comme, par exemple, Now à Toronto. «Déjà que c’est difficile pour les journaux avec les revenus publicitaires qui diminuent…», continue M. Hinds. Il déplore le fait que les journaux devront poser un jugement de valeur sur les annonces leur étant soumises. «C’est aux juges de faire cela, pas aux journaux.» Le projet de loi C-36, qui répond à une décision de la Cour suprême, rend la prostitution illégale pour la première fois au Canada.

LA LYMPHOGRANULOMATOSE Elle est vénérienne et touche les gais!

Tuesday, October 21st, 2014

Santé Canada

La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une infection causée par une bactérie de la famille du Chlamydia trachomatis. Il est possible d’attraper la LGV plus d’une fois dans sa vie.

Les personnes infectées n’ont pas toujours de symptômes. Une personne peut être infectée sans le savoir. La LGV non traitée peut évoluer en trois stades : primaire, secondaire et tertiaire. Quand il y a des symptômes, ils varient selon le stade de l’infection. Les symptômes du stade primaire apparaissent de 3 à 30 jours après la transmission. Les symptômes du stade primaire sont les suivants: une ou plusieurs lésions non douloureuses à l’endroit où la bactérie a pénétré dans le corps: pénis, rectum, bouche ou gorge. Ces lésions passent souvent inaperçues. Elles disparaissent sans traitement en quelques jours ou quelques semaines. Toutefois, la LGV est toujours présente dans le corps. Les symptômes du stade secondaire apparaissent environ 2 mois après la transmission. Les symptômes du stade secondaire sont les suivants:
fièvre; douleurs aux muscles ou aux articulations; gonflement douloureux des ganglions (bosses rouges et chaudes) dans l’aine ou dans le cou; constipation; écoulement avec du sang ou du pus au niveau de l’anus; ouverture des ganglions (bosses rouges et chaudes) avec sécrétion de pus crémeux et blanchâtre.

La LGV non traitée peut causer des dommages graves. Les symptômes du stade tertiaire sont les suivants:
rétrécissements ou perforations du vagin, du rectum ou du colon causés par une inflammation chronique; gonflement des organes génitaux (pénis, vulve, anus) causé par une obstruction des vaisseaux lymphatiques.

La LGV se traite à l’aide de médicaments. Le traitement guérit complètement l’infection. Les personnes infectées doivent se faire traiter le plus rapidement possible pour éviter des complications. Certains dommages causés par la LGV au stade tertiaire sont irréversibles. Les médicaments pour traiter la LGV sont gratuits pour les personnes infectées et leurs partenaires. Les personnes infectées et leurs partenaires doivent avoir une prescription d’un médecin et présenter leur carte d’assurance maladie à la pharmacie.

La LGV non traitée peut avoir les conséquences suivantes sur la santé: lésions cardiaques (lésions au coeur); méningite (inflammation des enveloppes de la moelle épinière et du cerveau); hépatite (inflammation du foie).

La LGV augmente le risque d’attraper ou de transmettre le VIH ou d’autres ITSS. Une personne infectée peut transmettre la LGV même si elle n’a pas de symptômes. Aucun vaccin ne protège contre la LGV. Le condom est le meilleur outil de prévention.

OSTÉOPOROSE On ne pense pas assez aux hommes!

Tuesday, October 21st, 2014

Topsanté

Les principaux facteurs de risque pour l’ostéoporose chez les hommes ne sont guère différents de ceux des femmes.

Pourtant, on pense rarement à leur prescrire une ostéodensitométrie. Une fracture de la hanche sur trois concerne les hommes et dans l’année qui suit la fracture, les hommes ont deux fois plus de risques que les femmes de décéder. Cela est dû au fait que les hommes sont beaucoup moins bien pris en charge que les femmes pour l’ostéoporose. Pour la majorité des praticiens, l’ostéoporose est une pathologie qui ne touche que les femmes: «Si l’on tient compte du vieillissement, d’ici 2030, les fractures de la hanche chez les hommes devraient augmenter de 52% tandis que chez les femmes il devrait baisser de 4% car elles sont traitées de façon préventive». Une carence en vitamine D et en calcium, le tabagisme et le manque d’exercice physique sont les principaux facteurs de risque. Parlez à votre médecin!

CES GRANDS HOMOS Qui ont fait le monde d’aujourd’hui

Tuesday, October 21st, 2014

Wiki

Khnoumhotep et Niânkhkhnoum, considérés par certains comme le premier couple homosexuel masculin dont on ait gardé la trace, partageaient le titre de Contrôleur des Manucures au palais du pharaon Niouserrê (Ve dynastie) et sont qualifiés de « confidents du roi » dans leur tombe commune.

Ces deux hommes, serviteurs royaux, sont présentés parfois comme des amants, des frères ou des jumeaux (reste à faire l’étude génétique), ayant cohabité ensemble dans leur vie antérieure avec leurs familles respectives. Dans la tombe qui leur sert de sépulture se trouve une fresque les représentant dans une scène intime et tendre durant leur vie.

Khnoumhotep et Niânkhkhnoum sont souvent proposés comme modèle controversé de couple dans l’iconographie homosexuelle. Néanmoins la tombe où ils reposent tous les deux porte l’épitaphe suivante: «Khnoumhotep et Niânkhkhnoum ont vécu ensemble et se sont aimés avec passion». Leur représentation coïncide parfaitement avec celle d’un couple au masculin que les spécialistes pourraient considérer comme marié.

Ce n’est en théorie pas impossible mais aucun expert ne l’a jamais affirmé. La tombe de Khnoumhotep et Niânkhkhnoum fut découverte par l’égyptologue égyptien Ahmed Mahmoud Moussa, le 12 novembre 1964, dans la nécropole de Saqqarah.

C’est la seule tombe de la nécropole où des hommes sont dépeints s’étreignant et se tenant par la main. Une scène représente Khnoumhotep et Niânkhkhnoum participant à un banquet animé par des danseurs, des musiciens et des chanteurs ; une autre les montre supervisant les préparatifs de leurs funérailles.

La description la plus frappante les dépeint s’étreignant aussi intimement que le permettait le canon artistique égyptien.

Ils sont entourés de ce que l’on suppose être leurs héritiers. La façade du mastaba est un portique constitué de colonnes. Il y a des inscriptions sur l’avant des colonnes pratiquement identiques à gauche comme à droite.

On retrouve leurs noms combinés en un seul, la référence au dieu Khnoum formant le lien entre les deux. Leurs noms sont ainsi de chaque côté du hiéroglyphe, symbolisant le nom du dieu potier Khnoum; à gauche, les hiéroglyphes signifiant la paix ou la satisfaction; à droite la croix ânkh signifiant la vie. Leurs noms, «Khnoum est satisfait» et «Khnoum est la vie» ainsi reliés peuvent signifier «Unis dans la paix, pour la vie». L’antichambre est une pièce taillée dans la roche et entièrement décorée. Les deux hommes sont représentés avec leurs enfants. Leurs épouses respectives sont absentes de cette scène, mais tous les enfants sont présents avec des inscriptions stipulant leurs noms respectifs.

CHRONIQUE ANIMALE Soins d’hiver pour nos animaux…

Tuesday, October 21st, 2014

SPCA

Malgré leur manteau de fourrure, les animaux ne sont pas à l’abri des froids de l’hiver. Alors quand la température chute, amenez vos compagnons avec vous à l’intérieur et ne les laissez pas au froid pendant de longues périodes de temps.

Engelure : Elle se produit lorsque le corps de l’animal devient si froid qu’il retire tout le sang des extrémités pour le renvoyer au centre du corps afin de se maintenir au chaud. Le nez, la queue, les oreilles et les orteils de votre animal sont les plus vulnérables au froid.

Hypothermie : Cette condition survient lorsqu’un animal est incapable d’empêcher que sa température corporelle tombe sous la normale. Elle résulte d’une exposition trop longue au froid. Dans les cas bénins d’hypothermie, l’animal frissonne et montre des signes de dépression, de léthargie et de faiblesse. Quand l’état progresse, les muscles se raidissent, la respiration et les fréquences cardiaques ralentissent.

Toilettage: Brossez votre compagnon régulièrement. Une fourrure bien entretenue permettra de conserver une meilleure isolation. Considérez un chandail ou un manteau pour votre animal à poils courts. Coupez l’excès de poils autour des griffes et des coussinets si votre animal a le poil long afin de mieux enlever la neige et de mieux  le nettoyer.

Fourrure mouillée : Lorsque le pelage de votre animal est mouillé, sa fourrure perd beaucoup de son pouvoir isolant. Ne l’envoyez donc jamais à l’extérieur à moins qu’il ne soit complètement sec.

Sel : Le sel et autres produits chimiques utilisés pour faire fondre la neige peuvent irriter le coussinet des pattes de votre compagnon. Rincez ou essuyez leurs pieds après une marche et avant qu’ils ne se lèchent les pattes. Si vous décidez d’équiper votre chien de bottines de protection, assurez-vous qu’elles moulent bien leurs pattes sans être trop serrées.

Sinon, elles peuvent couper la circulation et provoquer des engelures. Antigel : Faites attention à l’antigel qui souvent s’accumule dans les entrées de garages et la rue. Bien que de nombreux animaux aiment l’odeur et le goût de l’antigel, il est hautement toxique et peut être mortel, même en très petites quantités.

Moteurs chauds : En hiver, les chats et les petits animaux sauvages sont souvent attirés par le moteur chaud des voitures stationnées et vont se réfugier sous le capot. Avant de démarrer votre auto, assurez-vous de cogner sur le capot ou de klaxonner pour les effrayer.

Les animaux très jeunes tout comme les plus vieux sont particulièrement vulnérables au froid. Ne laissez pas votre ami seul dans l’auto l’hiver.

LES NÉGATIONNISTES Ces personnes qui ne croient pas au SIDA!

Tuesday, October 21st, 2014

Le Monde

Dans le torrent immense des publications scientifiques, certains articles plus que contestables parviennent parfois à se glisser. C’est ce qui vient de se produire dans la revue Frontiers in Public Health.

Le papier se présente comme un retour historique sur trois décennies de remise en cause du lien entre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et la maladie nommée sida. Oui, vous avez bien lu. Cela fait trente ans que, malgré des études innombrables qui ont prouvé la chose au-delà de tout doute raisonnable, des scientifiques, souvent extérieurs au domaine du sida, nient que le virus provoque la maladie. Ils évoquent, comme causes alternatives, la prise de drogues, la malnutrition (pratique pour expliquer la prévalence de la maladie en Afrique), le stress oxydatif, et les médicaments donnés pour stopper le sida, l’industrie pharmaceutique étant une des cibles privilégiées des théories du complot auxquelles certaines de ces personnes n’ont pas hésité à faire référence. Le problème, c’est que le texte de Patricia Goodson ne correspond pas à ce qu’il prétend être, une remise en perspective historique de cette «dissidence». Il ne vise qu’à instiller le doute dans les esprits en laissant croire que le sujet fait toujours l’objet d’un débat scientifique. Ce qui n’est pas le cas. D’une certaine manière, on peut voir cela comme la transposition au sida du pseudo-débat sur l’origine humaine du réchauffement climatique. Patricia Goodson, qui, comme le révèle la liste de ses publications, n’a jamais travaillé sur le sida, ne fait que reprendre les vieilles recettes des marchands de doute.

Cela passe d’abord par le vocabulaire. En plus de l’expression «hypothèse dominante» concernant le lien entre VIH et sida, on note d’autres tournures du même acabit comme «cause probable», «les chercheurs et médecins du courant dominant soutiennent que…» ou «les universitaires non orthodoxes», artifices de langage qui veulent laisser croire qu’il y aurait d’un côté une sorte de dogme défendu par des mandarins et, de l’autre, des Galilée rebelles.

L’auteur regrette que le débat entre les deux parties n’ait plus lieu, en insinuant que la faute en incombe aux chercheurs «orthodoxes», pour reprendre ses termes. Pourquoi est-ce grave? On pourrait répondre tout d’abord à la question en disant : «Parce que les bases scientifiques de ces théories sont inexistantes et que leurs défenseurs ne jouent pas selon les règles du jeu qui consiste à mettre sur le tapis des éléments mesurables et vérifiables.» L’aspect le plus crucial de la question est qu’en diffusant de tels messages, ces personnes sapent les politiques de prévention visant à combattre la pandémie due au VIH, lequel est présent dans l’organisme de plus de 35 millions de personnes dans le monde.

Éditorial: 100 revues Sans limites!

Tuesday, October 21st, 2014

Le bébé est devenu un grand garçon et c’est au fil des années que le premier média gai au Québec a occupé de façon crédible et solide son environnement. La recette est simple depuis le début: professionnalisme, refus de complaisance, journalisme respectant les normes éthiques les plus élevées et connaissance totale des enjeux et des acteurs autant de la société que de la communauté.

Gay Globe Magazine fête sa 100ème édition!

Cette longévité ne pourrait être possible sans l’implication tout aussi sérieuse d’annonceurs qui soutiennent concrètement le magazine. Certains sont avec nous depuis la première publication, d’autres se sont joint à la famille plus tard mais sont tout aussi fidèles à la communauté. Ce n’est pas tout de soutenir une publication, aussi professionnelle soit-elle, il faut aussi que la rentabilité soit au rendez-vous avec les publicités des annonceurs, et c’est le cas.

Gay Globe Magazine persiste et signe! Le défi de produire une publication qui occupe une niche tout à fait exclusive dans le marché reste entier 16 ans après son lancement. Il faut aussi rendre hommage à celles et ceux qui participent à la page couverture, volontairement ou pas (ça c’est du cynisme…) à faire de notre publication un média que les lecteurs et que le public attendent toujours avec impatience tant dans la version PDF numérique que dans la version papier. Des couvertures qui ont fait l’histoire.

Céline Dion, Doris Day, Denis Coderre, Vladimir Poutine, Réjean Thomas, Dalida, Brad Pitt, Pascal Coste, Liberace, Elizabeth Taylor, Betty White et de nombreux autres personnages de la vie publique sont les plus populaires et celle avec la grande Doris Day battait les records de tous les temps avec plus de 55,000 téléchargements Web en 6 jours. L’avenir est droit devant nous et c’est en famille que nous allons l’affronter, en n’oubliant jamais nos origines modestes jusqu’aux moments les plus glorieux. Gay Globe Magazine va là où les autres ne vont pas et c’est la tête haute qu’on s’y donne rendez-vous!
SONDAGE UQAM
Nous souhaitons attirer votre attention sur un sondage du département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal, en page 5, qui souhaite connaître vos habitudes de consommation spécifiquement quant à un produit réservé aux adultes gais. Nous vous invitons à y participer en toute confidentialité et à contribuer à mieux faire connaître un aspect mal connu de notre communauté. Certains résultats seront présentés dans une édition
ultérieure.

Israël: la thérapie pour “se défaire” de son homosexualité critiquée

Saturday, October 11th, 2014

i24news

La méthode, utilisée par des groupes chrétiens et juifs orthodoxes, nuit à l’individu (ministère de la Santé)

Isaac Kasamani (AFP)“A person holds an umbrella in the colors of the rainbow flag during the the first gay pride rally since the overturning of a tough anti-homosexuality law, which authorities have appealed, in Entebbe, on August 9, 2014”Isaac Kasamani (AFP)

La thérapie qui prétend aider les homosexuels à devenir hétérosexuels “nuit aux individus”, a estimé dimanche le ministère israélien de la Santé. Ce processus, également surnommé “thérapie réparatrice”, est utilisé dans certains milieux chrétiens et juifs orthodoxes en Israël qui entendent lutter de cette manière contre l’homosexualité, a rapporté lundi le Jerusalem Post.

Le ministère de la Santé indique qu’il n’y a “aucune preuve scientifique” de l’efficatié du traitement et de la “transformation” de l’individu.

Au cours des dernières années, la thérapie a été l’objet de vives critiques, notamment taxée de “pseudo-scientifique”.

Il y a trois ans, la Israel Pscychological Association a condamné la méthode et exhorté les practiciens à cesser de l’utiliser sur des patients. Le “traitement” comprend notamment des prières et de la psychanalyse.

“Ce n’est ni ethique, ni professionnel”, a indiqué le groupe dans un document publié par le ministère de la Santé.

La ministre israélienne de la Santé Yael German (Yesh Atid) avait demandé à plusieurs associations de psychologues leur avis concernant cette méthode. La Israel Psychological Association est le premier organisme à avoir répondu officiellement et le conseil du ministère a choisi d’adopter cette position.

“L’orientation sexuelle, par nature, ne peut pas et ne doit pas être changée. L’orientation sexuelle fait partie de l’identité de l’individu et n’exige aucun traitement et aucune reconversion”, a déclaré un militant qui lutte pour les droits de la communauté gay et lesbienne.

Disney : Raven Symoné évoque son homosexualité

Saturday, October 11th, 2014

Melty

Si l’actrice Raven Symoné assume haut et fort son homosexualité, il n’en reste pas moins qu’être cataloguée lesbienne l’agace. melty.fr vous en dit plus.

Raven Symoné aujourd'hui

Il y a un an, l’actrice Raven Symoné, révélée dans la série de Disney Channel, “Phénomène Raven”, faisait son coming-out sur Twitter. Un acte courageux pour une ancienne starlette étiquetée “Disney”. Mais pour la jeune femme, la vie n’a pas été plus simple à la suite de ce coming-out. C’est sur le plateau d’Oprah Winfrey que Raven a décidé de revenir sur la question. Celle qui a débuté dans le “Cosby Show” à l’âge de 4 ans a confié à la grande Oprah avoir découvert ses préférences sexuelles à l’âge de douze ans. Et même si elle assume haut et fort son homosexualité, la comédienne refuse d’être réduite à sa seule orientation sexuelle, comme elle s’en est agacée sur le plateau de l’émission.

Un bol d’air russe, et voilà Depardieu «purifié» de son homosexualité

Saturday, October 11th, 2014

360.ch

Vitaly Milonov, chef de file des activistes antigay russes, a livré son interprétation sur les révélations de l’acteur sur son passé de gigolo pour messieurs.

11 oct. 2014 | par

depardieu

Intitulées «Ça s’est passé comme ça», les mémoires de l’acteur sont attendues avec ferveur au pays de Vladimir Poutine, dont Gérard Depardieu est désormais un heureux citoyen, doublé d’un ardent défenseur. Et tant pis s’il y raconte quelques anecdotes assez crues sur sa jeunesse, notamment sur ses épisodes de prostitution, dès l’âge de 10 ans.

Saleté

Ami autoproclamé de «Gégé» et artisan de la première loi russe contre la «propagande homosexuelle», dans sa ville de Saint-Pétersbourg, l’élu municipal Vitaly Milonov a été interrogé à ce sujet, raconte «The Guardian». «Ce n’était pas facile pour lui en France, estime-t-il. La société là-bas est totalement corrompue et n’a pas de principes moraux.» De toute façon, ajoute-t-il, c’est du passé. «Maintenant qu’il a respiré l’air purificateur de Mordovie (ndlr: réputée pour forêts, ses goulags et ses moustiques où Depardieu a été fait citoyen et ministre de la Culture honoraire), toute cette saleté l’a quitté. Il s’est sincèrement repenti de de ce qu’il a été forcé à faire das sa jeunesse.»

Elu de Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine, Milonov milite tous azimuts contre les manifestations LGBT dans son pays et ailleurs. Ce printemps, notamment, il avait notamment exigé la disqualification de Conchita Wurst de l’Eurovision, avant de sommer la Russie de se retirer du concours.

Synode : ils demandent l’admission de l’homosexualité, des cardinaux applaudissent !

Saturday, October 11th, 2014

Médias Presse Info

Le synode sur la famille qui se déroule à Rome n’a pas fini sa révolution. Sous la question de l’accès aux sacrements des divorcés remariés, c’est en réalité l’effacement de toute notion de péché mortel et donc d’état de grâce qui est voulu. En effet, refuser les sacrements à certains, c’est porter un jugement sur l’état de ces personnes à la lumières des commandements divins.

En changeant le révérenciel qui est Dieu en y mettant l’Homme à la place, en reléguant la doctrine au nom de la pastorale, c’est l’achèvement du processus démocratique de la sécularisation de l’Eglise qui est en cours. Ce processus avait déjà été avalisé avec le concile Vatican II, concile qui avait inauguré la « religion de l’Homme » selon les propres termes de Paul VI.

Ce synode, dont le déroulement était prévisible, va bien plus loin. Certains prélats et même cardinaux tentent de faire admettre l’homosexualité ou du moins, de rendre acceptable le comportement homosexuel. C’est ce qui s’est passé lorsqu’un couple d’Australiens, Ron and Mavis Pirola, est venu demander aux pères synodaux de pouvoir adopter une « attitude positive » envers leur fils homosexuel et « son compagnon », afin que celui-ci puisse être reçu avec le reste de la famille lors des fêtes.

Cette intervention a été chaleureusement applaudie, avec les faveurs remarquées du cardinal Coccopalmerio, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, et champion avec son acolyte Kasper d’une pseudo miséricorde. Et l’APIC de rapporter que ce dernier s’était déjà dit «  «favorable» à la mise en place d’une «procédure administrative» permettant d’accélérer le processus judiciaire des déclarations en nullité de mariage. Il a cependant estimé que le modèle suivi par certaines églises orthodoxes ouvrant la voie à un second mariage religieux dans une démarche pénitentielle serait une «option difficile». »

Que des cardinaux puissent sans être sanctionnés contredire jusqu’à la Loi naturelle montre que le pape François n’y est à minima pas opposé, au pire, qu’il souhaite la révolution en cours. Et ses éloges répétées du cardinal Kasper ne laissent guère de doute sur cette dernière option.

D’ailleurs, l’allocution de ce dernier lors de la préparation du Synode n’abordait pas à proprement parler un changement d’approche uniquement pour les divorcés remariés, mais une révolution beaucoup plus large :

« Le deuxième mariage, bien sûr, n’est pas un mariage au sens chrétien du terme. Et je serais opposé à ce qu’on le célèbre à l’église. Mais il y a (dans cette union) certains éléments du mariage. Je comparerais cette union à la manière dont l’Eglise catholique considère les autres Eglises. L’Eglise catholique est la véritable Eglise du Christ, mais il y a d’autres Eglises qui possèdent des éléments de la véritable Eglise, et nous reconnaissons ces éléments. De la même manière, nous pouvons dire que le vrai mariage est le mariage sacramentel ; le second n’est pas un mariage au même titre, mais il possède des éléments de celui-ci : les partenaires prennent soin l’un de l’autre, ils sont liés exclusivement l’un à un autre, il existe l’intention de demeurer dans ce lien, ils prennent soins des enfants, mènent une vie de prière, et ainsi de suite. Ce n’est pas la meilleure situation, c’est la moins mauvaise. »

De tels arguments peuvent s’appliquer aux homosexuels, puisque l’on évoque seulement des « partenaires ». Le synode y est, une partie des évêques dits « catholiques » a applaudi à la demande d’acceptation du comportement homosexuel…

Rome entre dans l’abomination.

Xavier Celtillos

Pierre Palmade : Ses tristes confidences sur son homosexualité

Saturday, October 11th, 2014

Non Stop People

Pierre Palmade a accordé une interview à Femme Actuelle dans laquelle il revient sur son homosexualité. Il semble avoir du mal parfois à accepter le fait de ne pas être hétéro…

Pierre Palmade avoue avoir un problème avec sa sexualité. Et pour cause, l’humoriste est homosexuel mais a toujours été entouré de femmes. Muriel Robin, Isabelle Mergaud ou encore sa partenaire depuis presque vingt ans Michèle Laroque. Interrogé par Femme Actuelle, il revient notamment sur ses relations avec ces femmes. Isabelle Mergaud a notamment marqué son parcours. « Oui, c’est la seule artiste dans l’univers de laquelle je suis allé. D’habitude ce sont les autres qui viennent dans le mien. La femme qu’elle est me plaît beaucoup. Elle fait de moi un homme envisageable. Comme Michèle Laroque, son regard me rend très mec, très hétéro et j’en ai besoin, car je suis très contrarié avec ça. » Contrarié par son homosexualité, il explique « Si vous avez la mauvaise foi de me dire que vous ne connaissez pas d’homme marié qui aiment les hommes, je ne parle plus avec vous ! J’aurais aimé être hétéro, vu le succès que j’ai avec certaines femmes, mais mon corps n’est pas d’accord. »

« Elle est ma femme et je suis son mari »

Pierre Palmade a explosé avec son tandem avec Michèle Laroque, il explique que c’est ce qui l’a le plus marqué dans sa carrière. « Mon tandem avec Michèle Laroque. Je l’ai rencontrée en 1996 sur le tournage du film “Pédale douce” dont j’écrivais les dialogues. Son personnage avait à la fois de la distinction et le grain de folie d’une bourgeoise déjantée. » Sur scène, ils formaient un couple complice et à problème. « Oui, elle est ma femme et je suis son mari, c’est indiscutable. Cela doit venir d’une autre vie. Elle me regarde d’une façon telle qu’elle me donne la certitude de l’avoir épousée. Sur scène, elle me gonfle comme si nous étions vraiment mariés. Mais quand je redescends de scène, elle redevient ma petite sœur. En 2016, nous fêterons nos vingt ans. » Si Pierre Palmade a encore des souffrances, il sait qu’il peut compter sur les femmes de sa vie pour remonter la pente.

Sida : l’histoire génétique du VIH reconstituée pour la première fois

Sunday, October 5th, 2014

Le Parisien

C’est une première. Des chercheurs en reconstitué le cheminement du virus responsable du Sida, découvert en 1981 et responsable de 36 millions de morts. Selon leurs conclusions, la pandémie  a débuté à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, dans les années 20, avant de se propager dans le monde en pleine mutation.

L’origine de l’épidémie, une transmission à Kinshasa

Cette équipe internationale de recherche a pu reconstituer l’histoire génétique du rétrovirus VIH (virus de l’immunodéficience humaine) responsable du sida, se concentrant sur la souche du groupe M, la plus fréquente. «Pour la première fois, nous avons analysé toutes les données génétiques disponibles en recourant aux dernières techniques phylogéographiques pour estimer statistiquement l’origine du virus», explique le professeur Oliver Pybus du département de zoologie d’Oxford, l’un des principaux auteurs de l’étude. «Nous pouvons ainsi dire avec un degré élevé de certitude d’où et quand la pandémie est partie», a-t-il dit. Les résultats de ces travaux parus jeudi dans la revue américaine Science suggèrent que l’ancêtre commun du VIH est «très probablement» apparu à Kinshasa vers les années 1920.

Rembobinons l’histoire d’un siècle :  les virologues savaient déjà que ce rétrovirus a été transmis des singes à l’homme au moins à treize reprises, mais qu’une seule de ces transmissions est responsable de la pandémie humaine. C’est seulement cette transmission spécifique qui a abouti à l’émergence du VIH-1, à l’origine de la pandémie qui a entraîné près de 75 millions d’infections à ce jour, la plus grande partie en Afrique subsaharienne.

L’urbanisation et le chemin de fer, facteurs de propagation

La suite est résumée par le professeur Pybus :  «notre recherche suggère qu’après la transmission initiale du virus de l’animal à l’homme par la chasse et la de viande de brousse, il y a eu une brève fenêtre à l’époque du Congo belge qui a permis à cette souche particulière du VIH d’émerger et de se propager». Les analyses du groupe de chercheurs des universités britannique d’Oxford et belge de Louvain laissent en effet penser qu’entre les années 1920 et 1950, une combinaison de facteurs, dont l’urbanisation rapide, la construction des chemins de fer en République démocratique du Congo (RDC), alors le Congo belge, ainsi que des changements dans le commerce du sexe, a favorisé l’émergence et la propagation du sida à partir de Kinshasa.

Un des facteurs analysés laisse penser que le développement des chemins de fer, en particulier au Congo belge, a joué un rôle clé dans le développement de la pandémie à ses débuts en faisant de Kinshasa une des villes les mieux desservies de toute l’Afrique centrale, une plaque-tournante. «Les informations des archives coloniales indiquent qu’à la fin des années 40 plus d’un million de personnes transitaient par Kinshasa par le train chaque année», précise Nuno Faria, de l’Université d’Oxford, également l’un des principaux auteurs.

«Nos données génétiques nous disent aussi que le virus VIH s’est propagé très rapidement à travers le Congo, d’une superficie équivalente à l’Europe de l’Ouest, se déplaçant avec des personnes par les chemins de fer et les voies d’eau», souligne-t-il. Ainsi, le VIH a pu atteindre Mbuji-Mayi et Lubumbashi dans l’extrême Sud et Kisangani dans le Nord entre la fin des années 30 et le début des années 50.

Propagation mondiale à la fin des années 70

Ces migrations ont permis au virus d’établir les premiers foyers secondaires d’infection dans des régions qui disposaient de bons réseaux de communication avec des pays du sud et de l’est de l’Afrique, selon ces chercheurs. «Nous pensons que les changements dans la société qui se sont produits au moment de l’indépendance du Congo en 1960 ont aussi probablement fait que le virus a pu s’échapper de petits groupes de personnes séropositives pour infecter des populations plus étendues, avant de se propager dans le monde» à la fin des années 70. Le VIH a été identifié pour la première fois en 1981.

Outre le développement du transport, certains changements dans les attitudes sociales, notamment parmi les travailleurs du sexe, ainsi qu’un plus grand accès aux seringues que se partageaient les toxicomanes, dont certains étaient infectés, ont fait flamber l’épidémie.

La Russie stoppe un programme d’échange par crainte de l’homosexualité

Sunday, October 5th, 2014

meltycampus.fr

Habituée du programme d’échange universitaire FLEX, la Russie vient d’en annoncer son retrait. La raison évoquée ? La supposée adoption illégale de l’un des participants par un couple homosexuel aux Etats-Unis. meltyCampus fait le point.

Pavel Astakhov, l’ombudsman russe de la protection de la jeunesse

FLEX (Future Leaders Exchange) est un programme d’échange universitaire qui permet aux étudiants de 15 à 17 ans de quitter leur terre natale pour partir étudier au pays de l’Oncle Sam le temps d’un séjour estudiantin. Plusieurs pays de l’ex-URSS participent au programme, dont la Russie qui a déjà vu 8.000 de ses étudiants partir étudier aux États-Unis depuis 1992. Un chiffre qui, malheureusement pour les jeunes Russes, ne devrait plus évoluer d’ici un certain temps. En effet, le Kremlin, par l’intermédiaire de Pavel Astakhov, défenseur du peuple russe et affilié à la protection de la jeunesse, a annoncé son retrait du programme. Ce mercredi, M. Astakhov affirmait qu’un couple gay s’était “illégalement octroyé la garde” d’un lycéen, porté disparu alors que son séjour universitaire a pris fin. Repris par le site 360.ch, il assure que le jeune homme est “en bonne santé et issu d’une bonne famille”, mais ne comprend pas et demande des comptes aux responsables étasuniens.

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Pavel Astakhov, l’ombudsman russe de la protection de la jeunesse

Du côté américain, on confirme que le jeune homme a bien été envoyé dans une famille pour l’année scolaire 2012-2013. Une famille qualifiée de “traditionnelle” par les responsables du programme FLEX aux Etats-Unis. S’ils ne donnent pas de précision quant à la situation actuelle de l’adolescent, les organisateurs ont ajouté que le jeune homme russe aurait effectivement rencontré un couple de même sexe durant son expérience là-bas. En revanche, aucun mot sur une éventuelle adoption (forcée ?) du lycéen. Toutefois, d’après l’un des représentant du programme, l’affaire était aux dernières nouvelles “entre les mains des services de l’immigration”. Pour l’anecdote, Moscou a interdit l’adoption d’enfants russes par les familles américaines depuis que certains d’entre eux ont été recueillis par des familles homoparentales. Notons aussi qu’en Russie, l’homophobie frappe les étudiants de plein fouet

Maroc : un touriste britannique condamné pour homosexualité

Sunday, October 5th, 2014

Bladi

Un touriste britannique a été condamné à quatre mois de prison par un tribunal marocain pour « actes homosexuels ». Ray Cole, un retraité qui travaillait dans la publicité, a été « surpris » avec un jeune Marocain à Marrakech.

Le 18 septembre dernier, l’homme a été interpellé par des policiers avec son ami alors qu’il se trouvait à un arrêt de bus, avant d’être emmené au commissariat.

Sans nouvelles du Britannique au bout d’une semaine, la famille de Ray Cole a lancé un avis de recherche. La police n’ayant pas « pensé » à prévenir la famille.

Pour condamner l’accusé, le tribunal s’est référé à des photos trouvées sur son smartphone en compagnie de son ami, Jamal, également condamné à quatre mois de prison.

Depuis sa condamnation le 2 octobre dernier, une campagne de protestation #freeraycole a été lancée sur les réseaux sociaux par des proches et sa famille, notamment son fils.

Au Maroc, l’homosexualité n’est pas reconnue et tout acte « contre nature » entre des individus de même sexe, comme le rappelle le code pénal, est sévèrement puni.

Les homosexuels en appellent à la discrimination

Sunday, October 5th, 2014

L’Hebdo Journal

DONS DE SANG. Vous ne pouvez pas donner du sang si votre dernière relation sexuelle avec un autre homme a eu lieu il y a moins de 5 ans. Tel est le règlement d’Héma-Québec à l’égard des homosexuels. Une mesure jugée discriminatoire par les associations et organismes de la région qui luttent pour faire reconnaître les droits des homosexuels.

Alors que la sensibilisation contre l’homophobie est plus présente que jamais, le don de sang demeure une corde sensible. Chez Héma-Québec, on défend cette décision en rappelant que le taux d’infection au sida est plus élevé chez les homosexuels. «La prévalence du VIH se situe à plus de 10 % chez ce groupe par rapport à moins de 1 % chez les hétérosexuels ou les lesbiennes», peut-on lire sur le site Internet de l’organisme.

Une réponse qui fait grincer bien des dents. «C’est complètement ridicule considérant que tout le monde peut être infecté sans le savoir, autant des hommes que des femmes. Le sida, ce n’est pas l’affaire des homosexuels, mais de toute la population. Ce n’est pas une mesure pour réduire le risque, c’est vraiment de la discrimination. Et une des pires en plus», lance Richard Senneville, président de GRIS Mauricie/Centre-du-Québec.

Même son de cloche chez Sidaction Mauricie. «Je suis en profond désaccord avec le principe, affirme Christine Boisvert, intervenante. Des statistiques, ce n’est que des chiffres et c’est facile de jouer avec des chiffres pour faire dire ce qu’on a bien envie de dire. Discrimination. C’est le seul mot pour décrire la situation.»

«Les appareils pour analyser le sang sont supposément plus sophistiqués, alors on est tous supposés être sur le même pied d’égalité, renchérit Louis Laganière d’Atmosphère Gaie Mauricie. C’est comme de dire que tous les homosexuels ne se protègent pas. On devrait plutôt demander aux gens s’ils ont eu des partenaires multiples, peu importe le sexe.»

Une mesure plus souple

Si le critère d’admissibilité de 5 ans est élevé selon nos intervenants, cette mesure représente un grand pas pour Héma-Québec. Rappelons qu’en 2013, Santé Canada avait répondu favorablement aux demandes d’Héma-Québec et de la Société canadienne du sang en approuvant une modification à l’interdiction permanente au don de sang pour les hommes ayant eu une relation sexuelle avec un homme.

Ce n’est pas une mesure pour réduire le risque, c’est vraiment de la discrimination. Et une des pires en plusRichard Senneville, président de GRIS Mauricie/Centre-du-Québec

Ainsi, l’interdiction permanente avait été modifiée en une interdiction temporaire, soit les cinq années dont il est question maintenant, et ce, tant au Québec que pour l’ensemble des provinces canadiennes. Auparavant, la question suivante était posée aux hommes qui souhaitent faire un don de sang : «Depuis 1977, avez-vous eu une relation sexuelle avec un homme, même une seule fois?» Les hommes qui répondent oui à cette question étaient automatiquement exclus du don de sang sur une base permanente.

Vers une abolition totale?

À savoir si cette mesure sera définitivement abolie, il n’y a rien de moins sûr. «La restriction à 5 ans, c’est considéré comme étant un premier pas, explique Laurent Paul Ménard, porte-parole pour Héma-Québec. Pour l’instant, les tests ne permettent pas un niveau plus bas.»

«Il avait déjà été soumis que ce soit réduit à un an, mais la proposition n’avait pas été retenue à l’époque, ajoute ce dernier. Ce n’est pas exclu par contre. C’est tout à fait possible que la mesure soit revue à la baisse.»

Quant aux statistiques sur les donneurs homosexuels depuis la modification du règlement, aucune donnée n’est disponible pour le moment. Par contre, un sondage sera réalisé au cours des prochains mois auprès des donneurs afin d’en faire ressortir des faits saillants.

Une nuit dans un discret bar homosexuel de Kampala

Sunday, October 5th, 2014

eillico

“Cela me donne de l’énergie pour toute la semaine”, explique ce styliste de 23 ans, une bière à la main, devant un bar anodin. “Quand je viens ici, je me fiche de manquer de sommeil quand je retourne travailler, parce que je vais au boulot heureux et métamorphosé, c’est un dimanche merveilleux”.

Durant la semaine, ce pub du centre de Kampala, situé à l’écart de l’artère des discothèques, ressemble à tous les autres et accueille une clientèle hétérosexuelle. Mais durant quelques heures passant trop vite dans la nuit du dimanche à lundi, l’endroit, mélangeant toit de chaume et lumières clignotantes colorées, devient un refuge pour la communauté homosexuelle ougandaise. On boit, on danse, on fait des rencontres et on s’embrasse.

L’établissement “est tolérant, ne fait pas de discrimination”, explique Nick, chemise à carreaux rouges et jeans, qui arrive vers 20H00 et attend que le bar, choisi comme repaire de façon informelle par la communauté homosexuelle, se remplisse. La fête commence à battre son plein vers minuit.

En décembre dernier, le Parlement ougandais a adopté une loi durcissant la législation antihomosexualité déjà sévère en Ouganda, où le code pénal datant de l’époque coloniale britannique rend passible de la prison à vie les “relations charnelles contre nature” et où les puissantes Eglises évangéliques vouent ouvertement les homosexuels aux gémonies.

Cette loi, qui avait suscité un tollé international, a été annulée par la Cour constitutionnelle pour des raisons techniques. Une victoire pour les homosexuels ougandais marginalisés, victimes de violences, voire tués, même si leurs adversaires n’ont pas dit leur dernier mot. La loi prévoyait notamment l’interdiction de la promotion de l’homosexualité, l’obligation de dénoncer les homosexuels et punissait de prison quiconque hébergeait des relations homosexuelles ou mettait à disposition des locaux à “des fins d’homosexualité”.

“Nous étions chassés de partout avant que la loi sur l’homosexualité ne soit annulée”, explique Nick. Après l’adoption de la loi, la police a fermé le bar durant deux mois. Le dimanche soir, on “restait à la maison et on cuisinait”, se souvient Nick, qui se présente comme un Chrétien “born-again” (revenu à la foi). Le pub a rouvert quelques jours après l’annulation de la loi. “C’est un bar comme un autre, on y boit, on discute, on parle boulot (…) on rencontre des gens, des personnes qui nous plaisent”, explique le militant transsexuel Pepe Julian Onziema.

Six heures par semaine

“Ca fait du bien d’être avec des gens qui sont comme vous, de s’amuser et de se sentir libre, de faire ce que vous voulez. Les gens se rapprochent, certains s’embrassent”, souligne Chris 19 ans. Il n’a jamais révélé à sa famille son homosexualité, découverte à 16 ans. “Ils s’évanouiraient ou mourraient”, assure-t-il, près d’un ami. Tous deux s’esclaffant à cette simple idée.

C’est sa première sortie depuis 18 mois, durant lesquels les débats autour de la loi antihomosexualité l’ont fait se terrer chez lui: “J’avais peur. On ne peut pas être surpris dans un endroit comme celui-ci”, dit Chris.

La propriétaire du bar, elle, a “assez d’empathie” pour penser “que nous sommes comme nous sommes”, explique Nick. Mais elle est minoritaire en Ouganda, pays très traditionnel sur le plan des moeurs, où l’intolérance à l’égard de l’homosexualité, qu’il voit comme une “importation” occidentale imposée au pays et qu’il assimile au viol et à la pédophilie, est la norme.

Le DJ du bar lui-même, Steve, 19 ans, avoue ne tolérer cette clientèle que parce qu’il a “besoin d’argent”. “J’étais très choqué en entendant parler de cette chose”, admet-il en parlant de l’homosexualité, “je me sens vraiment mal quand ils font leurs trucs, cela me blesse”.

Alors que la pendule progresse inexorablement dans les premières heures de lundi, les fêtards s’apprêtent à entamer la semaine avec une gueule de bois, bien conscients qu’ils ne pourront raconter leurs excès dominicaux à leurs collègues, parents ou amis. “Pouvez-vous imaginer, que dans un pays (…) tel que l’Ouganda, où les bars sont ouverts 7 jours sur 7, nous n’avons que six heures par semaine pour être nous-mêmes”, souligne Pepe Julian Onziema: “Au moment où vous sortez (du bar), c’est comme si personne ne se connaissait, comme si vous ne veniez pas d’avoir du bon temps”.

Homosexualité au Maroc : Un non-sujet sauf en littérature

Sunday, October 5th, 2014

Yabiladi

Le Maroc a voté contre la reconnaissance des droits des homosexuels par l’Onu, le 27 septembre. Une information qui n’a rencontré que l’indifférence des personnalités et intellectuels marocains. Entre la crainte du discrédit et l’homophobie latente, rares sont ceux qui prennent position publiquement pour défendre leurs droits.

Le 26 septembre, le Maroc a voté contre la résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui intègre les droits des LGBT parmi les droits de l’homme, conformément à sa loi nationale, et dans l’indifférence générale. Au Maroc, contrairement à l’Europe ou à la France, comme elle l’a montré avec les violentes empoignades autour du « mariage pour tous », l’homosexualité et les droits des homosexuels ne font pas débat. Les personnalités et intellectuels marocains sont rares à prendre la parole publiquement sur cette question.

« Les défendre, c’est s’exposer soi-même au risque d’être traité d’homosexuel, c’est-à-dire d’être insulté (selon la logique patriarcale encore dominante). Enfin, défendre la cause homosexuelle, c’est courir le risque d’être écarté de la course vers le pouvoir, universitaire et/ou politique », explique Abdessamad Dialmy, sociologue du genre et de la sexualité au Maroc. Ibtissam Betty Lachgar, militante pour les droits LGBT au sein du Mouvement Atlernatif pour les Libertés Individuelles (MALI), raconte que quand elle a sollicité des personnalités artistiques et des écrivains pour une exposition en 2013, elle a essuyé un refus très significatif. « La comédienne m’a dit qu’elle devait en parler à son agent et comme elle n’est jamais revenue vers moi j’en déduis qu’il a dit non », rapporte-elle.

Indifférence polie

Jean Zaganiaris, professeur de sociologie à l’EGE de Rabat sur les sexualités dans la littérature marocaine fait une autre analyse. « Je pense que s’il n’y a pas plus d’intellectuels pour se mobiliser pour cette cause, ce n’est pas tellement pour les risques réels et symboliques d’une telle prise de position mais plutôt parce que beaucoup d’entre eux sont neutre face à cette question, voire habités par un discours lui-même teinté de relent d’homophobie », estime-t-il. « Quand j’ai abordé cette question à la fac de droit d’Agdal à Rabat, l’essentiel de mon public m’a considéré d’une indifférence polie », se souvient le chercheur.

Des voix se sont toutefois fait entendre, à l’occasion des journées mondiales contre l’homophobie, et dans le milieu littéraire. En mai dernier, plusieurs intellectuels dont Ahmed Assid, militant amazigh, Abdellah Baida, romancier, et Abdessamad Dialmy, ont participé à une vidéo réalisée par Aswat, unique association marocaine réunissant des homosexuels, pour demander l’abrogation de l’article 490 du code pénal qui pénalise l’homosexualité. Le Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles (MALI), dans une exposition organisée à l’Institut néerlandais de Rabat en mai 2013, avait également réussi à mobiliser quelques personnalités dont le très jeune écrivain Hicham Tahir, auteur de « Jaabouk », Naïma Zitan, militante féministe dramaturge et metteur en scène, Fatym Layachi, actrice en vogue.

Les prix littéraires en soutien

A chaque fois – à l’exception d’Abdessamad Dialmy qui écrivait « Jeunesse, sida et islam » dès 1999 -, ils n’ont apporté leur soutien qu’à l’invitation de mouvements militants. Au Maroc, semble-t-il, seuls les auteurs de romans s’expriment spontanément sur l’homosexualité, et ce faisant, militent très indirectement pour la reconnaissance sinon des droits des homosexuels du moins de leur existence dans l’espace social.

Ces dernières années, les deux principaux prix littéraires du Maroc : le prix du Grand Atlas et le prix de la Mamounia ont souligné leurs œuvres. En 2011, « le dernier combat du capitaine N’amat » de l’écrivain marocain Mohamed Leftah a reçu le prix de la Mamounia à titre posthume. Il raconte la relation amoureuse et homosexuelle qu’entretient le capitaine avec son domestique », rappelle Abdellah Baida, auteur lui-même du dernier Salto, et grand ami de Mohamed Leftah. En 2013, deux ans plus tard, Rachid O., écrivain marocain homosexuel vivant en France, resté jusqu’ici anonyme, recevait également le prix littéraire de la Mamounia pour son roman ‘Analphabètes’ ». Avant eux, Abdellah Taïa racontait déjà son homosexualité dans ses œuvres et rencontrait le succès.

Afrique du Sud: incendie suspect dans la première mosquée ouverte aux homosexuels Lire l’article sur Jeuneafrique.com : | Afrique du Sud: incendie suspect dans la première mosquée ouverte aux homosexuels

Sunday, October 5th, 2014

Jeune Afrique

Un incendie a endommagé dans la nuit de vendredi la première mosquée d’Afrique du Sud ouverte aux homosexuels, moins d’un mois après son inauguration.

La police du Cap a annoncé samedi l’ouverture d’une enquête pour incendie criminel suite à l’incendie, survenu peu après minuit, qui a endommagé la porte d’entrée de cette mosquée.

“Cet incendie est criminel”, a accusé le fondateur de la “Mosquée ouverte”, Taj Hargey, théologien né en Afrique du Sud et directeur du Centre d’éducation musulman d’Oxford.

“Ils ont utilisé du pétrole et de l’essence”, a précisé M. Hargey à l’AFP, ajoutant que des bandes de vidéosurveillance montraient plusieurs personnes non identifiées en train de reconnaître les lieux, deux heures avant l’attaque.

Le porte-parole de la police du Cap a assuré que ses agents enquêtaient “sur les circonstances de l’incendie”.

La mosquée, qui accueille avec les fidèles, les homosexuels et les chrétiens et promeut l’égalité homme-femme, a ouvert dans le calme le mois dernier, malgré des critiques virulentes et des menaces de violence.

Quelques jours après son ouverture, des représentants de la mairie avaient averti que la mosquée pourrait être fermée pour non-respect de règlements municipaux.

M. Hargey a déclaré samedi que la mosquée répondait aux exigences de la mairie et que des offices s’y tenaient déjà.

Il a accusé ses opposants de troubler par cette attaque la célébration de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha (fête du sacrifice).

“Au lieu de penser aux festivités de cette journée sacrée, ces gens se préparaient à détruire la maison de Dieu. . . C’est très triste, et irrespectueux”, a déclaré M. Hargey.

Le fondateur de la mosquée est resté intraitable. “Ils peuvent tout essayer, ils ne réussiront pas à fermer la mosquée”, a-t-il déclaré. “Nos adversaires devraient savoir qu’ils n’ont pas de droits d’exclusivité sur l’islam”.

Taj Hargey voit sa “Mosquée ouverte” comme “une révolution religieuse”, qui doit s’inscrire dans la lignée de la révolution politique que fut la prise de pouvoir par Nelson Mandela en 1994, après des décennies de régime raciste d’apartheid.

L’Afrique du Sud compte 737. 000 musulmans, soit 1,5% de sa population, selon des chiffres du centre de recherches Pew.

Le premier congrès mondial des homosexuels catholiques s’ouvre lundi au Portugal

Sunday, October 5th, 2014

RTL.fr

Des dizaines d’associations se retrouveront lundi à Portimao au Portugal pour défendre les droits des homosexuels catholiques, sous l’égide de l’association portugaise Rumos novos (Nouvelles orientations).

Le point d’orgue du rassemblement sera la “création d’une organisation mondiale des associations représentant les homosexuels catholiques“, a expliqué José Leote, président de Rumos Novos et organisateur du congrès.

Nous voulons “faire entendre la voix des personnes homosexuelles” au niveau de l’Eglise et des institutions internationales, ajoute-t-il, estimant indispensable “un changement urgent d’attitude de la part des autorités catholiques” pour l’intégration des homosexuels dans les paroisses.

En clôture du congrès, une lettre sera envoyée au pape François avec pour objectif de contribuer aux discussions du synode.

Le site internet de l’événement recense une trentaine d’associations représentant des homosexuels catholiques sur tous les continents, qui seront appelées à former la future organisation mondiale.

Jésus a commencé avec 12 apôtres, voyez ce que ça a donné

Francis de Bernardo

Pour sa première édition, le congrès ne réunira que des responsables associatifs, “15 à 20 personnes physiquement, le double en comptant les vidéoconférences”, représentant des associations du Portugal, d’Espagne, d’Italie, de Pologne ou encore des Etats-Unis, selon l’organisateur.

“Jésus a commencé avec 12 apôtres, voyez ce que ça a donné”, relève Francis De Bernardo, directeur de l’association américaine New Ways Mistery, qui se veut un pont entre l’Eglise catholique et les homosexuels aux Etats-Unis.

Le responsable associatif américain fera le lien entre le congrès et le synode au Vatican, en marge duquel il organise un colloque sur la place des homosexuels au sein de l’Eglise.

“Ce sera une question essentielle”, estime-t-il, “car elle concerne les homosexuels, mais aussi leurs familles, leurs amis et leurs collègues”.

Les responsables associatifs saluent “l’ouverture du pape”

Il ajoute: “Nous avons envoyé une lettre au pape il y a quelques mois, pour le remercier de son ouverture sur la question des homosexuels et l’encourager à progresser dans cette voie”.

Le pape François avait déclaré, en juillet 2013 à l’issue des Journées mondiales de la jeunesse à Rio, “qui suis-je pour juger” les homosexuels croyants?

Le synode (assemblée d’évêques) sur la famille et le mariage, qui s’est ouvert dimanche au Vatican et doit se prolonger jusqu’au 19 octobre, verra s’exprimer des centaines d’évêques et des dizaines de laïcs.

Les discussions tourneront autour de la famille traditionnelle, mais aussi de l’accueil de nombreux catholiques “hors règles”, notamment les divorcés, les familles recomposées ou encore les couples homosexuels.