Archive for April, 2015

COURRIER DES LECTEURS 104

Wednesday, April 29th, 2015

Merci, merci, merci! Je voudrais vous remercier pour reconnaître les efforts de Sa Majesté, la Reine Élisabeth, pour modifier la charte du Commonwealth pour assurer la protection des gais contre la discrimination dans tout le Commonwealth. Il est rare ici au Québec de reconnaître aucun bénéfice de la monarchie.   J’ai trouvé votre dernière édition de Gay Globe très rafraîchissante et courageuse.
B. Van der Lee (Montréal)

Merci d’avoir souligné l’exploit de parler de la Reine sans faire de politique :O)
La Rédaction

J’ai lu avec tristesse votre commentaire intitulé «Les gros mots». Le mensonge de Joël Legendre a été, écrivez-vous, votre motivation pour écrire un  commentaire à propos du comportement de M. Legendre. Votre texte me questionne beaucoup. Suite à sa lecture je me suis demandé si on avait le droit d’exiger des personnes gais d’avoir un comportement exemplaire lorsqu’ils ont une vie publique ou après avoir adopté un enfant… Ne devrions nous pas espérer, si nous nous considérons égaux, que tous, hétéros et autres, nous accordent le droit à l’erreur ou à l’imperfection. Dans le monde ordinaire, quand un personnage public trompe sa partenaire, même s’il a adopté un enfant, on ne le lapide pas automatiquement sur la place publique! Pourquoi le faire pour M. Legendre? Vous dites que, par son geste, il a fait régresser les acquis de la communauté gaie? Moi, je dis qu’il a droit, que nous avons droit à l’erreur comme n’importe quel être humain si nous en sommes l’égal! Au contraire, cet événement devrait être un moment pour faire comprendre que nous ne sommes pas une classe à part de l’humanité. Que nous ne devons pas nous montrer comme des êtres parfaits qui ne commettent pas d’erreurs. Vous êtres très dur et injuste envers votre communauté et avec M. Legendre en exigeant d’eux qu’ils soient des modèles utopiques de perfection.

Peut-on être aimés uniquement à conditions d’être parfaits? C’est ainsi qu’on fait, que vous faites, «avancer» la cause des gais?
P. Bellemare

Est-ce que votre exemple hétéro se pavane sur un char à la parade de fierté gaie comme un modèle à suivre pour les jeunes? Non. Est-ce qu’il accorde des entrevues sur son style de vie exemplaire et la fierté qu’il a d’être mieux? Non. Et l’erreur que vous mentionnez, en est-ce une vraiment? Est-ce qu’il était un régulier et l’erreur a été de se faire prendre ce jour-là? Oui! Je n’ai rien à ajouter.
La Rédaction

À DIEU JULIEN (Épisode 9)

Wednesday, April 29th, 2015

Caroline Gréco

Cette fois-ci c’était un adieu: tu es resté silencieux. Je partageais avec toi ces moments denses, émouvants et insoutenables.

Nous avons seulement échangé quelques petites phrases, tellement anodines! Tu ne pouvais détacher ton regard du paysage, et je n’étais que révolte, rage, désespoir: cette mort programmée continuait son chemin sans qu’on arrive à l’arrêter!  Je n’étais qu’un long hurlement intérieur, j’exigeais qu’on stoppe cette douloureuse course vers le néant, mais à qui s’adresser? Que faire? Envie de tout casser… Et après? Brusquement, ta voix fatiguée m’a fait réagir. «On rentre!» J’ai répondu par une boutade, et nous sommes descendus de la colline en essayant de sourire. Tu es alité une fois de plus : des hauts, des bas… des contrôles, l’ambulance vient te chercher car tu ne tiens plus debout. Tes forces te quittent, les muscles s’atrophient, tu te lèves très difficilement et la fièvre ne te lâche plus. Un jour, une mauvaise rechute: ambulance, urgences…

Et tous nos espoirs, nos châteaux en Espagne s’envolent. De nouveau, je suis dans un grand trou noir et j’ai peur. Philippe, à mes côtés, ne dit pas un mot, mais ses traits sont tirés et il me serre très fort la main, comme s’il voulait me donner, et en même temps, prendre du courage. Je reprends le chemin de l’hôpital deux fois par jour, comme d’habitude, simplement pour être à côté de toi, pour que tu ne sois pas seul. Ensemble, nous attendons la visite du médecin et les résultats des analyses, avec ces moments de rêves fous et ces chutes vertigineuses où nous nous raccrochons de toutes nos forces à l’espoir qui nous quitte. Ta colère pour des petits détails cache ta peur devant la maladie. Tu exploses pour un rien : l’oreiller qui a glissé, l’infirmière qui tarde à venir, un bruit dans la rue, une douleur dans la jambe, la perfusion qui t’empêche de bouger comme tu le désires…

Je dois être patiente, te laisser te défouler. Quand l’orage est passé, il y a ces silences interminables et ton regard plein de détresse. Je suis là, envahie par la tristesse et l’impuissance, je t’écoute. J’ai la journée devant moi, j’ai le temps. J’ai la chance de t’avoir encore près de moi, vivant, et je suis heureuse malgré ma souffrance. Je te regarde intensément, je voudrais inscrire chaque détail de ton visage dans ma mémoire, pour ne rien oublier. Petit à petit, tu te calmes. Tu me tends la main, et tu me fais un clin d’œil complice. L’air devient plus léger, nous parlons de choses futiles mais qui te relient à la vie. Et pendant un court moment, tu t’évades de cet hôpital, de cette chambre.

Tu es rentré à la maison après cette hospitalisation, terriblement amaigri et faible, mais avec un sourire heureux. Tu as retrouvé ta «chambre d’enfant». Depuis ton premier séjour à l’hôpital, tu préférais revenir à la maison. «Provisoirement, m’avais-tu dit, jusqu’à ce que je récupère un peu de force.» Après ce dernier retour, tu as changé. Tu es redevenu pareil à un petit enfant, angoissé à l’idée de te retrouver seul, même pendant un court laps de temps.

«Tu sors faire des courses? Tu en as pour longtemps?»
On aurait dit que ma présence te protégeait des malaises, des douleurs, de l’idée oppressante de la mort. Je passais de longues heures avec toi. Tu m’appelais: tu avais faim, tu avais soif, tu voulais que je tire les rideaux ou que j’ouvre la fenêtre. J’étais là, oui, j’étais là, seule, avec cette responsabilité, l’anxiété, la peur et l’idée de la mort que je n’arrivais pas à chasser de mon esprit, forcément, puisque je savais que tes jours étaient comptés. Nous bavardions doucement, tu t’assoupissais un peu, je m’en allais alors sur la pointe des pieds pour revenir très vite, car ton sommeil était léger et bref. Ta maigreur devenait inquiétante. Ton estomac enflait et tu transpirais dès que tu t’endormais. Les boutons sur tes jambes et tes bras provoquaient des démangeaisons parfois difficiles à calmer et ton sommeil était perturbé.

Les jours passaient et tes forces s’en allaient aussi. Tu avais tellement de peine à te tenir debout. Tu avais l’impression de te paralyser petit à petit, tu ne comprenais pas… Je te regardais avec un cœur si lourd et je pensais à la flamme d’une bougie presque totalement consumée. Cette flamme qui vacille, semble s’éteindre, repart de plus belle, s’amenuise. Quand, mon Dieu, enverras-tu un souffle libérateur? Aujourd’hui tu as refusé de manger, sous prétexte que tout avait un drôle de goût. Je me suis souvenue alors de la peur que j’avais éprouvée après ta première hospitalisation, la première alerte sérieuse, lorsque notre ami médecin avait demandé que tu sois suivi dans un hôpital spécialisé. Il souhaitait aussi que tu commences un traitement d’AZT. Tu ne voulais pas te faire soigner dans un centre de notre ville, par peur de rencontrer des copains qui auraient vite tout compris. Nous avons décidé, en accord avec ce docteur que tu serais suivi à Nîmes.
AZT: une sonnette d’alarme a retenti dans ma tête. Quelque chose de très grave allait arriver. Pendant quelques secondes, j’ai été tenaillée par une peur que j’avais déjà connue. Ce jour-là, j’ai retrouvé le même serrement au cœur et le même tremblement dans mon corps, et une angoisse qui allait en s’agrandissant et que j’arrivais de moins en moins à contrôler.

Curieusement, j’avais vécu cela pendant une traversée en mer, à la voile. Cet été là, nous avions décidé de partir en Corse pendant nos vacances. Deux amis nous accompagnaient. Ce n’était pas la première fois que nous traversions la Méditerranée. Le mistral soufflait très fort et nous avons dû nous réfugier et jeter l’ancre à Port-Cros, une ravissante île au large du Lavandou. Déclarée parc national, cette île n’est pas habitée, si l’on excepte les deux ou trois maisons  du petit port. Nous avons accepté ce contretemps avec beaucoup de philosophie en nous promenant sous la fraîcheur des arbres, accompagnés par le chant, parfois un peu trop exubérant, des cigales et enveloppés par toutes les senteurs de la garrigue provençale. Nous avons repris la mer deux jours plus tard. Il y avait encore beaucoup de vagues mais le vent faiblissait, la météo nous l’avait promis ! Au bout d’une heure de navigation nous avions l’impression que le calme annoncé avait oublié de se manifester et nous attendions avec impatience le bulletin météo suivant. La Méditerranée est une mer imprévisible, surtout quand souffle le mistral.

Les vagues devenaient de plus en plus hautes, nous ne pouvions plus faire demi-tour et la côte, pourtant proche, s’éloignait de notre vue. Nous étions tous assis dans le cockpit autour du barreur. Philippe nous a demandé de mettre nos gilets de sauvetage: je n’en voyais pas l’utilité et m’étonnais de cet ordre. Était-ce le ton de voix inhabituel de Philippe? Je ne l’avais jamais entendu aussi directif et tendu en même temps. Il n’était pas question de lui désobéir! Surpris, nous nous sommes tous regardés et avons exécuté son ordre sans le moindre commentaire. Ce n’est qu’à l’arrivée à Calvi, autour d’un café bien chaud, que nous avons pu exprimer toute la peur qui nous avait envahi à ce moment là. Nous avions brusquement pris conscience du danger et de notre solitude dans cette immensité déchaînée où pas un seul petit bateau n’était en vue! Cette même terreur, cette peur panique, cette angoisse qui m’étouffait, je l’ai ressentie à nouveau, lorsqu’on a évoqué l’AZT pour Julien. La maladie et la mer : deux sujets tellement différents, et pourtant dans les deux cas, je sentais que la mort pouvait être possible et qu’il fallait lutter de toutes ses forces pour s’en sortir. Nous avons donc pris rendez-vous à Nîmes. Il faisait un temps splendide pour un mois de novembre. Le mistral avait balayé les nuages, et la luminosité du ciel intensifiait les dernières couleurs de l’automne. Le long de la Camargue, dans ces immenses prairies caillouteuses, les taureaux, les chevaux, et les moutons jouissaient d’une liberté qu’on aurait pu croire totale puisque, depuis la route, nous ne pouvions pas voir les clôtures de leurs immenses pâturages. J’avoue mon ignorance : à l’époque, je ne connaissais pas bien l’évolution de la maladie, je ne savais pas combien ce médicament miracle que nous allions chercher en toute confiance pouvait être redoutable si on ne le supporte pas.

Suite dans notre
prochaine édition…

Pour lire l’oeuvre de
Caroline Gréco,
intégralement,
rendez-vous au
www.gayglobe.us/julien/
adieujulien.html

VATICAN VS PARIS Le bras de fer se poursuit entre les deux États!

Wednesday, April 29th, 2015

AFP

La France maintient sa nomination d’un ambassadeur homosexuel au Vatican.

La France «reste sur sa proposition» concernant le choix de son ambassadeur auprès du Vatican, a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, alors qu’un bras de fer feutré est engagé entre Paris et le Saint-Siège. «La France a fait un choix d’avoir un ambassadeur auprès du Vatican. Ce choix s’est porté sur M. Stefanini et cela reste la proposition de la France», a déclaré Stéphane Le Foll, interrogé par la presse lors du compte-rendu du conseil des ministres alors que l’homosexualité du diplomate est évoquée par les médias comme cause du blocage.

«Il y a des négociations. Chaque ambassadeur doit être agréé partout où nous en nommons (…) nous attendons la réponse du Vatican. Mais la position de la France ne change pas, on a proposé M. Stefanini pour être ambassadeur auprès du Vatican» a insisté le ministre proche du chef de l’État. La France et le Vatican sont engagés depuis trois mois dans un bras de fer feutré sur le nouvel ambassadeur auprès du Saint-Siège choisi par Paris.

Laurent Stefanini, 55 ans, n’a jamais caché son homosexualité. «Laurent Stefanini est l’un de nos meilleurs diplomates, c’est la raison de sa nomination. Nous attendons la réponse à la demande d’agrément», avait indiqué l’Élysée, interrogé jeudi par l’AFP. Le Saint-Siège s’est refusé mercredi à tout commentaire après l’annonce de la France de maintenir son choix d’ambassadeur, une décision à laquelle cet État n’a pas répondu favorablement.

«Cette question n’est pas du ressort du bureau de presse du Saint-Siège, je n’ai pas de commentaires à faire, car cela relève strictement des relations entre États», a réagi le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, interrogé par l’AFP.

FAUSSES NOUVELLES Les agrégateurs de fausses nouvelles homos

Wednesday, April 29th, 2015

Roger-Luc Chayer

Est-ce que vous êtes des habitués du Web et fréquentez régulièrement Facebook pour voir comment se porte la globosphère? Est-ce que vous consommez essentiellement vos nouvelles du monde via quelques sites Web qui proposent des vidéos spectaculaires?

Saviez-vous que 99% de ce qui y est publié n’était que pure invention et que votre opinion et vos connaissances sont en fait contrôlés par des agrégateurs de clics qui se fichent de la réalité, mais qui auront bien plus de résultats financiers s’ils arrivent à vous faire suivre des nouvelles inventées dans le seul but de vous garder captifs?

Il arrive souvent que nos amis Facebook partagent des nouvelles qui sont choquantes et qui provoquent la colère ou la désapprobation, du genre de ces pasteurs américains à qui on fait dire les plus intenses insanités contre les gais ou ces sites qui, comme TVA, vous font passer un titre accrocheur pour vous obliger à cliquer sur le lien si vous voulez avoir la suite et fin de l’histoire.

Cette façon de faire, bien que peu éthique, est très payante non seulement pour certains médias qui ont une éthique journalistique, un peu élastique mais surtout pour des sites qui ne reçoivent leurs revenus que par le nombre de clics qu’ils génèrent.

L’exemple le plus frappant et nuisible au sein de la communauté concerne le Collectif Carré Rose Montréal qui, sur sa page Facebook, publie quotidiennement entre 4 et 30 nouvelles provenant toutes de sites dont la réputation est plus que douteuse. Récemment, le seul membre du Collectif connu publiait une série de nouvelles concernant des déclarations incendiaires de pseudo pasteurs américains contre l’homosexualité, des vidéos de pseudo femmes battues ou encore d’animaux à qui on prête des intentions humaines pour passer un message souvent moralisateur toujours à l’avantage de l’image gaie et présentant les homos comme de perpétuelles victimes. Pourtant la simple vérification de la source permet vite de découvrir que ces nouvelles sont fausses, que ces pasteurs n’existent pas, que  prendre la photo d’un imam iranien et lui attribuer une déclaration homophobe entre guillemets est très simple à faire avec Photoshop. Pendant ce temps, les auteurs de ces manipulations pensent servir la cause qu’ils défendent alors qu’ils la caricaturent au point de la rendre totalement ridicule. C’est donc aux lecteurs de savoir ce qui se passe et de filtrer ces «manipulations» pour que l’info qui circule sur le Web se clarifie, et le meilleur moyen d’y parvenir est de cesser de la partager.

PAPILLOMAVIRUS Devrait-on vacciner aussi les garçons?

Wednesday, April 29th, 2015

Presse Canadienne

La vaccination systématique des garçons contre les papillomavirus pourrait réduire à long terme les coûts des soins de santé, conclut une étude.

Les types de papillomavirus qui peuvent causer des cancers du col de l’utérus chez les femmes sont aussi responsables de cancers de la bouche et de la gorge (cancers oropharyngés) chez les personnes des deux sexes, des formes de cancers qui sont par ailleurs en hausse.

Les chercheurs torontois ont utilisé un modèle mathématique pour estimer les effets de la vaccination des garçons de 12 ans afin de prévenir les cancers oropharyngés. L’étude suggère que si tous les garçons canadiens de 12 ans avaient été vaccinés contre le virus sexuellement transmissible, en 2012, on aurait réduit le nombre de cancers oropharyngés dans ce groupe d’âge et économisé ainsi entre 8 et 28 millions $ en soins de santé.

Actuellement, seules l’Île-du-Prince-Édouard et l’Alberta offrent la vaccination contre le papillomavirus aux filles comme aux garçons; la Nouvelle-Écosse a annoncé vendredi dernier qu’elle leur emboîterait le pas à l’automne. Les auteurs de l’étude admettent toutefois que le modèle mathématique retenu ne prend pas en compte ce qu’on appelle «l’immunité collective»: l’effet que peut avoir sur une population le fait que plusieurs individus soient vaccinés. Dans ce cas-ci, des études ont déjà démontré que les programmes de vaccination chez les filles avaient ainsi permis la réduction chez les hommes des taux de verrues génitales et de certains cancers liés aux papillomavirus.

Pour les mêmes raisons, les homosexuels ne jouissent pas autant, dans ce cas-ci, de l’immunité collective, parce qu’ils ne profitent pas directement de l’immunité de partenaires féminines. Par ailleurs, il n’est pas possible d’estimer avec exactitude les coûts-bénéfices de la vaccination des garçons en excluant cette immunité collective apportée par la vaccination des filles, a commenté la docteure Natasha Crowcroft, experte en immunologie à la Direction de la santé publique de l’Ontario, qui n’a pas participé à l’étude. Or, «ce facteur est tellement important qu’on ne peut l’écarter de l’analyse». La docteure Crowcroft n’est pas contre la vaccination des garçons contre les papillomavirus: elle se demande seulement si les bénéfices en valent la chandelle. La spécialiste admet par contre qu’il faudrait bien trouver une façon de protéger les jeunes hommes gais. L’étude, dont les résultats sont publiés dans le journal Cancer, a été menée par des chercheurs de Toronto.

BRÈVES INTERNATIONALES

Wednesday, April 29th, 2015

Coran et homosexualité: les convictions d’un imam gay (Le Monde)

«Si le prophète Muhammad était vivant, il marierait des homosexuels», avait déclaré Ludovic-Mohamed Zahed en marge du débat sur le mariage pour tous. La citation résume à elle seule le combat du premier imam français ouvertement homosexuel, lui-même marié religieusement. Son dernier fait d’arme? Avoir marié deux Iraniennes, en 2014 en Suède, s’attirant au passage les foudres de salafistes en Algérie, sa terre natale.

Ludovic, 37 ans, a fondé l’association Homosexuels musulmans de France qui se bat pour réconcilier islam et homosexualité.

Exécuter les homosexuels de « balles dans la tête », la proposition d’un avocat californien
(Le Monde)

Grandeur et misère de la démocratie californienne: les élus vont devoir officialiser une proposition de référendum qui préconise non seulement d’interdire la sodomie, mais aussi d’exécuter les homosexuels. Le texte appelé «loi pour interdire la sodomie» a été présenté par l’avocat Matthew McLaughlin, inscrit au barreau de l’État. Il vise à changer le code pénal pour inscrire l’homosexualité au nombre des crimes passibles de la peine capitale. Cela au nom de la «colère» divine à laquelle sont exposés, selon son auteur, le reste des citoyens.

France: les députés contre l’exclusion des homosexuels du
don de sang
(France24.com)

L’Assemblée nationale française a adopté à l’unanimité un amendement contre l’exclusion, effective depuis 1983, des homosexuels de la collecte de sang. «Nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle.».

L’amendement, présenté par le député centriste Arnaud Richard (UDI), a reçu un avis favorable de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, bien qu’il soit, a-t-elle précisé, juridiquement dépourvu de portée pratique, le sujet relevant d’un arrêté et non de la loi.

Le 12 ème Tournoi International de Paris, du 22 au 25 Mai 2015 (FSGL)

Ce tournoi multisport accueillera cette année plus de 2500 sportifs français et internationaux. Ce qui fait du TIP certainement l’un des plus importants rassemblements sportifs d’Europe. Programmé du 22 au 25 mai 2015, cette douzième édition a pour marraine Emmeline NDONGUE, basketteuse française, et comme parrain Romain BARRAS, athlète décathlonien, tous deux multimédaillés européens et mondiaux (et même Olympique pour Emmeline). 31 disciplines cette année dont football, rugby, course à pied, badminton, plongeon et même voile! Le tournoi n’est pas membre des Outgames!

BARRY MANILOW se marie avec son agent Garry Kief!

Wednesday, April 29th, 2015

Wikipédia

Après 30 années de rumeurs sur son orientation sexuelle, Barry Manilow a finalement épousé son agent et conjoint depuis 30 ans, se libérant ainsi d’une vie cachée…

Barry Manilow né Barry Alan Pincus est un compositeur, chanteur, acteur, présentateur et producteur américain d’origine juive polonaise, né le 17 juin 1943 à New York. Il est le quatrième artiste à avoir fait le plus d’entrées au top 50 mondial derrière Elton John, Barbra Streisand et Elvis Presley. Celui qui est surnommé «le parrain de Las Vegas» aurait vendu près de 300 millions de disques à travers le monde, ce qui fait de lui le chanteur à avoir vendu le plus de disques de toute la décennie 1970.

Barry Manilow est considéré comme une des plus grandes figures de la musique américaine du XXe siècle. Homme de scène le plus récompensé de 1972 à 2012 (comme encore un de ses derniers spectacles à Las Vegas, meilleur spectacle de variété aux Emmy Awards 2006), 5 de ses albums furent en 1978 au top des ventes simultanément, un record égalé seulement par Michael Jackson, Frank Sinatra et Johnny Mathis. En 1988, Bob Dylan ira jusqu’à le citer comme la source d’inspiration de tout artiste.

Le «showman multi-génération» ou encore «un géant parmi les grands» (comme le nomme Rolling Stones) chante à guichets fermés dans chacun des pays où il passe.

À peine annonce-t-il sa venue que les fans, nommés «fanilow», se ruent littéralement sur les locations. En 2006, 2 de ses albums furent classés numéros 1 et 2 consécutifs, un record encore inégalé. Après Copacabana (At the Copa), en 1978, Barry Manilow fit une interprétation du titre Memory en 1982, et qui fut la version la mieux classée dans les charts américains de cette chanson maintes fois reprise.

Homme d’affaires influent, il fut un important soutien financier de Barack Obama à l’occasion de la campagne présidentielle de 2008. Libéral-démocrate, il s’opposa de nombreuses fois aux prises de position de George W. Bush, jusqu’à chanter Let Freedom Ring sur le parvis du Capitole à Washington lorsque fut déclarée la guerre à l’Irak. Il fut invité au mariage du prince Charles et de Lady Di qui en fut une grande admiratrice jusqu’à la fin de ses jours. Barry Manilow chanta à Washington à l’occasion de l’investiture du président Bill Clinton. Il lança la carrière de Bette Midler, de Robbie Williams, du groupe Daft Punk, celle de Whitney Houston ainsi que de nombreux artistes.

Il fut pendant longtemps un ami très proche de Michael Jackson, il lui rendit un dernier hommage ainsi qu’à sa famille après l’annonce de son décès lors d’un concert à Rochester. Barry Manilow est l’artiste le plus demandé à la télévision américaine (d’après Oprah Winfrey).

BRÈVES VIH/SIDA Des nouvelles santé de par le monde!

Wednesday, April 29th, 2015

VIH : des anticorps suppriment la charge virale (Pourquoidocteur.fr)

La recherche contre le sida s’illumine d’un rayon d’espoir. Un traitement d’immunothérapie s’est avéré efficace contre le VIH. Il a réduit la charge virale, y compris dans les réservoirs du virus, de plus de 80%. 29 volontaires, dont 17 porteurs du VIH, ont testé une immunothérapie innovante. Elle appartient à une nouvelle génération d’anticorps neutralisants de large spectre. Ils ne sont produits que par une minorité de patients séropositifs (10 à 30 %). À ce stade, le virus a suffisamment évolué pour échapper aux anticorps les plus puissants. Les administrer tôt serait donc une solution.

Le VIH fait de la
résistance
(Lematin.ch)

Comme tous les virus, celui du sida est capable de se transformer lorsqu’il se propage. Et il ne s’en prive pas. Le gros problème, c’est qu’au cours de ses réplications, il finit par acquérir des résistances aux traitements. Une étude portant sur 50 870 patients originaires de 111 pays, et qui vient d’être publiée dans la revue scientifique PLOS Medicine (États-Unis), dresse ainsi un état des lieux du fameux VIH. Il en ressort que ce dernier ne cesse d’évoluer et que c’est en Europe et en Amérique du Nord que la proportion de malades infectés par une souche résistante au VIH est la plus importante.

Sida : un essai prometteur relance la piste de l’immunothérapie
(Lesechos.fr)

Un essai prometteur avec un anticorps de type monoclonal, capable de combattre le virus du sida pendant plusieurs semaines, vient réactiver la piste de l’immunothérapie pour lutter contre le VIH, selon la revue scientifique Nature.

L’anticorps monoclonal, isolé et cloné à partir d’un patient infecté par le VIH, a été «bien toléré» et aucun effet secondaire sérieux relevé. Mieux, lorsqu’il a été utilisé à des doses élevées, il s’est montré efficace pour faire baisser sur plusieurs semaines la concentration de virus dans le sang.

Un antibiotique quotidien préviendrait la plupart des ITS…
(Betablog.org)

Selon une petite étude publiée récemment, la prise quotidienne de Doxycycline à 100mg préviendrait l’apparition et la transmission de la plupart des ITS dont le chlamydia, la gonorrhée et la syphilis chez les personnes séropositives. Or, de nombreuses réserves sont émises par le corps médical qui se questionne sur la résistance de ces bactéries au médicament à long terme et sur le fait que cette recherche n’a pas été faite auprès de personnes séronégatives en santé. Avant de vous lancer sur cette option, de nombreuses autres recherches devront être faites!

LES «GROS MOTS» Le Conseil de presse du Québec et les homos invisibles!

Wednesday, April 29th, 2015

Roger-Luc Chayer

Nous ne parviendrons jamais à vivre notre plein potentiel démocratique si nous ne sommes pas représentés dans les sphères décisionnelles!

Selon l’organisme éthique québécois des médias, qui se présente comme un tribunal d’honneur qui rend des décisions morales sur des plaintes soulevées par le public contre des médias, les médias, membres ou pas du CPQ, auraient l’obligation de suivre leurs règles, leur code de déontologie et même de publier les décisions les concernant.

Bien qu’il soit clair que les décisions du Conseil de presse n’ont aucune portée exécutoire ou ne peuvent faire l’objet de condamnations à des dommages financiers ou autres comme en diffamation, on impose aux journalistes et aux médias des obligations alors que ces mêmes médias et groupes ne sont jamais représentés au sein du Conseil d’administration, au Comité des plaintes ou au Comité d’appel des décisions.

Par exemple, prenons spécifiquement le cas des journalistes et des médias s’adressant principalement à un lectorat homosexuel. Il en existe quand même quelques-uns au Québec, en papier, mais essentiellement sur le Web ou à la radio, bref, toutes les plaintes qui pourraient être déposées contre ces médias ne seront jamais examinées dans une perspective gaie, puisqu’à ce jour, aucun média gai ou membre individuel ouvertement homosexuel ne siège sur quelque comité ou conseil que ce soit au CPQ.

La question a pourtant été soulevée auparavant, depuis de nombreuses années en fait, mais le Conseil persiste, aucun média gai ou journaliste ouvertement homosexuel ne peut siéger ou décider de quoi que ce soit, et il faut en comprendre la gravité.

Quand un individu se plaint d’un traitement irrégulier d’un média du fait de son homosexualité et que ses arguments moraux concernent l’impact dans sa vie de la mention de son homosexualité dans un article sans que cela ne soit pertinent par exemple, il est fort probable que le Comité des plaintes ne retienne pas sa plainte en arguant que le dommage est insignifiant ou a un très faible impact éthique alors que dans les faits, un représentant ou deux de médias gais pourraient faire comprendre à leurs collègues, que dans la société en général, le geste peut être considéré comme anodin, mais chez les gais et leurs familles, cela peut prendre une ampleur bien plus grave. Et c’est le rôle des représentants communautaires d’expliquer cela à un comité composé généralement de gens qui n’ont pas la science infuse, avouons-le.

Voilà pourquoi il a été décidé ici à Gay Globe Média de ne  considérer aucune demande de ce Conseil ou d’en publier des décisions puisque notre représentativité nous est niée. Nous ne pouvons d’aucune façon être complice d’un système qui ne reconnaît pas notre simple existence et, pire, notre droit élémentaire à la représentativité. Voilà qui est notre position officielle sur le CPQ!

LA RUSSIE DÉBOUTÉE! L’ONU reconnaît les conjoints de même sexe

Wednesday, April 29th, 2015

AFP

La Russie n’a pas réussi mardi à bloquer une décision de l’ONU accordant pour la première fois des avantages matrimoniaux à tous les employés homosexuels de l’organisation mariés légalement. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait décidé en juin dernier d’octroyer aux couples de même sexe les mêmes prestations (rentes, voyages par exemple) qu’aux couples hétérosexuels, à condition qu’ils aient contracté leur union dans un pays où elle est légale. Auparavant ils ne pouvaient en profiter que s’ils étaient citoyens d’un pays où le mariage gai est reconnu, ce qui n’est pas le cas de la Russie. Celle-ci a tenté de bloquer cette initiative en réclamant un vote devant le cinquième comité de l’Assemblée qui gère le budget de l’organisation. Mais la motion russe a été nettement rejetée, par 80 voix contre 43 et 37 abstentions. La Chine, le Belarus et des pays musulmans comme la Malaisie ont soutenu Moscou. Européens, États-Unis, Canada, Australie et Mexique ont rejeté la motion russe.

PROSTITUTION ET MÉDIAS Une entrevue EXCLUSIVE avec le chef du poste 22!

Wednesday, April 29th, 2015

Roger-Luc Chayer

Il y avait un bon moment que nous devions nous rencontrer pour faire le tour de la situation du Village, mais c’est dans le cadre de notre enquête sur la prostitution et les médias que j’ai eu le plaisir de faire connaissance avec le nouveau commandant du poste 22, Danik Guerrero.

Gay Globe Magazine a publié ces derniers mois quelques dossiers sur la prostitution tant sur le Web que dans certains médias gais essentiellement à cause des modifications législatives fédérales en matière de services sexuels en échange d’argent. Or, bien que la loi criminalise maintenant les diffuseurs de publicités en la matière, comme les sites Internet, les magazines et même les radios ou télévisions, qui est responsable de l’application de cette loi?

Danik Guerrero a souhaité nous recevoir afin de nous éclairer sur cet aspect de la loi, pas aussi limpide qu’on pourrait le croire. Tout d’abord, le SPVM a établi une stratégie en matière de prostitution qui repose sur quelques points très élémentaires et fondamentaux comme l’implication de mineurs, le proxénétisme avec violence et les relations entre les citoyens et les travailleurs du sexe.

«Le portrait de la prostitution a bien changé à Montréal depuis quelques années et avec la démocratisation de l’Internet, on voit beaucoup moins de sollicitation sur la rue, comme de nombreux services Web permettent aux travailleurs de communiquer directement avec leurs clients sur le Web. Dans la même logique, le nombre de plaintes de citoyens dérangés par les activités de rue de ces travailleurs et de leurs clients a diminué considérablement et sur ce point c’est une excellente chose», nous explique le commandant Guerrero.

Quant à la question de la publicité comme les escortes, les massages ou les agences d’escortes, toujours publiées dans certains médias gais ou sur des sites Web comme Craigslist ou Gay411, le SPVM ne procède pas systématiquement à des vérifications sauf s’il existe des doutes sur l’âge ou les conditions d’exploitation des travailleurs du sexe. Il ne faut pas nécessairement en conclure que la police tolère ce que le code criminel interdit catégoriquement. «En l’absence de plainte, le service de police met l’emphase sur ses priorités quant à l’exploitation des mineurs, etc., mais si une plainte devait être déposée par un citoyen selon les articles 286.4, le service devrait alors enquêter et des accusations pourraient être portées contre des médias qui feraient la promotion de services sexuels commerciaux. À ce jour, il n’existe aucune plainte mais ça peut changer», ajoute le commandant qui avait eu l’opportunité d’examiner les pièces servant à notre enquête et provenant des principaux diffuseurs d’annonces et de publicités du milieu gai québécois.

Il s’agit donc, lorsque vient le temps de comprendre les raisons de l’existence de lois interdisant la publicité de services sexuels, qu’il s’agit d’exploitation d’êtres humains, parfois d’enfants, souvent dans le but de financer le marché de la drogue et les médias gais ont aussi des responsabilités dans cette société.

JEUNES ET ADOLESCENTS Comment prévenir l’infection au VIH?

Wednesday, April 29th, 2015

UNICEF

En 2007, on estimait à plus de 5,4 millions le nombre de jeunes séropositifs entre 15 et 24 ans. Les plus forts taux de prévalence sont enregistrés en Afrique subsaharienne.

La probabilité que des adolescents et des jeunes contractent le VIH dépend de nombreux facteurs. On peut citer, notamment, le fait d’avoir des comportements risqués, par exemple, en ayant des relations sexuelles non protégées avec un partenaire infecté ou en utilisant du matériel d’injection non stérile. Les rapports sexuels forcés ou violents sans préservatif accroissent aussi la probabilité que le VIH se transmette, tout comme la fréquence des rapports non protégés, le nombre de partenaires, surtout s’ils sont simultanés, et toute infection associée à une infection sexuellement transmissible. Mais il ne faut pas assimiler certains comportements à des comportements risqués. Par exemple, les adolescents qui s’injectent de la drogue et qui utilisent du matériel stérile ne risquent pas de contracter le VIH pendant cette opération. Mais s’ils partagent leur matériel avec d’autres, c’est ce comportement risqué qui augmente considérablement la probabilité qu’ils soient eux-mêmes infectés. De nombreux adolescents ont de multiples comportements risqués. Ceux qui s’injectent de la drogue, par exemple, peuvent vendre ou acheter des relations sexuelles en échange de ces produits.

Ce jeu de réciprocité entre la consommation de drogue et les rapports sexuels non protégés, dont la plupart sont purement commerciaux, est au centre de nombreuses épidémies de VIH. Pourtant, les stratégies de prévention ne sont souvent axées que sur un groupe ou un comportement à risque, et considèrent rarement une combinaison de prises de risques.

Il est avéré que les jeunes du monde entier ont plus de chances d’éviter les comportements à risque lorsqu’ils disposent des informations, des connaissances pratiques et des services pertinents, dans un environnement où ils sont encouragés et protégés. Partout, les jeunes ont besoin d’une éducation fondée sur des connaissances nécessaires dans la vie courante qui leur donne des informations exactes sur la transmission du VIH, et qui les incite à se montrer compatissants envers ceux qui sont affectés ou exposés aux risques du VIH. Des programmes complets sont aussi nécessaires pour aider les adolescents qui travaillent dans l’industrie du sexe, qui consomment des drogues injectables et qui ont des rapports sexuels risqués avec d’autres hommes. Les efforts de prévention doivent tenir compte des complexités qui engendrent ces variations

Les adolescents peuvent être vulnérables à l’infection par le VIH, mais ne courent pas nécessairement le risque de la contracter.

MOLLUSCUM CONTAGIOSUM Des petites bosses fort ennuyeuses!

Wednesday, April 29th, 2015

Clinique l’Actuel

Voilà deux grands mots qui représentent une infection virale de la peau essentiellement bénigne qui provoque de petites bosses de la même couleur que la peau.

Bien qu’il existe plusieurs causes des bosses sur la peau, le molluscum a habituellement l’aspect d’une petite dépression ou d’un cratère central – qui n’est pas toujours évident pour l’œil peu entraîné!! Le molluscum est causé par un poxvirus à ADN, dont on dénombre trois types. Même si la présence du molluscum suscite fréquemment une préoccupation d’ordre esthétique, il n’est ni douloureux ni dangereux. En résumé, il est une variété de verrue qui s’étend et se multiplie rapidement.Les lésions cutanées apparaissent typiquement de 2 à 7 semaines après l’exposition ou le contact. Une infection à molluscum, laissée à elle-même, ne présente pas d’écoulements ni de saignements. La présence d’écoulements ou de saignements peut indiquer une autre infection — consultez un spécialiste. Le diagnostic est généralement établi au moyen d’un examen visuel. Parfois, votre médecin enverra un échantillon de la lésion (biopsie) pour qu’un pathologiste expérimenté confirme le diagnostic.

Le molluscum est en fait une verrue qui se transmet facilement par un contact direct de peau à peau (la pénétration non protégée n’étant pas nécessaire). Il n’est pas nécessairement transmis sexuellement et peut se localiser sur les mains, les fesses, l’abdomen et le visage, en plus évidemment de la région génitale. Évitez de manipuler ou de jouer avec les lésions, car elles peuvent devenir infectées, ou pire encore, se multiplier par auto-contamination (se propager d’un endroit à l’autre sur votre corps). Un médecin vous recommandera de ne pas raser la peau infectée! Le rasage des parties infectées augmente le risque de propagation, en plus d’accroître le risque que les lésions deviennent infectées. Comme certaines formes de cancer de la peau peuvent ressembler au molluscum, il est important de vous faire examiner si vous trouvez une bosse anormale. En plus, il est prudent de traiter le molluscum lorsque les bosses sont peu nombreuses, car elles peuvent se multiplier très rapidement lorsqu’elles sont laissées à elles-mêmes. Par ailleurs, comme son nom l’indique, le molluscum contagiosum est contagieux. L’élimination du molluscum se fait par la destruction locale de la peau infectée… ça vous semble effrayant!? La destruction des sites infectés peut se faire en gelant les excroissances avec de l’azote liquide (cryothérapie). L’azote liquide brûle la lésion verruqueuse et est très efficace pour éradiquer le molluscum. Une autre méthode très efficace pour éliminer le molluscum est la technique du « curetage ». Il peut aussi s’éliminer tout seul au bout de 6 mois!

CES GRANDS HOMOS du passé qui ont fait la société d’aujourd’hui

Wednesday, April 29th, 2015

Wikipédia

Donato di Niccolò di Betto Bardi, dit Donatello (Florence, v. 1386 – Florence, 13 décembre 1466), est un sculpteur italien, un des cinq rénovateurs de l’art italien avec Masaccio, Brunelleschi, Ghiberti, Luca Della Robbia.

Donatello naît dans une famille modeste. Son père est cardeur de laine. Dans sa première jeunesse, il étudie, dit-on, sous le peintre Bicci di Lorenzo qui, d’après des documents découverts au XIXe siècle, est aussi sculpteur. Ensuite, durant son adolescence, il entre dans l’atelier de Lorenzo Ghiberti, où il fait connaissance de Brunelleschi. Les deux amis collaborent souvent, Donatello tirant parti des innovations architecturales de l’autre, comme la découverte de la perspective. Avec ce dernier, il se rend à Rome pour étudier les modèles antiques. Très rapidement, Donatello acquiert une grande notoriété, et obtient plusieurs commandes pour la décoration du Dôme de Florence. En 1428, il ouvre un grand atelier à Florence.

En 1434, Cosme de Médicis (dit « Cosme l’Ancien ») le prend sous sa protection, ce qui permet à l’artiste de ne pas se soucier de l’argent. En effet, le sculpteur avait du mal à tenir ses comptes, et sa fortune périclitait du fait de sa mauvaise gestion. Lorsque Cosme meurt en 1464, il demande par testament que Donatello reste entretenu par les Médicis. Donatello se voit donc attribuer une petite propriété, qu’il rend un an plus tard, sa gestion le distrayant trop de son art. Le fils de Cosme, Pierre le Goutteux, lui assure alors une rente viagère.

Donatello continue à sculpter jusqu’à ses derniers jours. Il est, certainement, le plus grand des sculpteurs toscans qui précèdent Michel-Ange, et s’il est loin d’égaler la vigueur et la puissance de conception de ce dernier, il lui est de beaucoup supérieur au point de vue de la délicatesse du travail, de la vérité des détails, de l’expression du caractère et de l’habileté d’exécution, que ce soit dans le maniement du bronze ou dans celui du marbre. Quand il meurt le 13 décembre 1466, Florence lui fait des funérailles en grande pompe, qui ne seront égalées que par celles de Michel-Ange. Ne voulant pas plus, après sa mort que pendant sa vie, s’éloigner de Cosme de Médicis, il avait demandé à être enterré dans la basilique San Lorenzo de Florence, où ses funérailles eurent lieu, en présence de tous les artistes de la ville et d’une foule immense de ses concitoyens.

Donatello s’est distingué comme le premier, peut-être, grand sculpteur de la Renaissance, l’inspirateur de Michel-Ange et des autres grands sculpteurs qui lui succédèrent. Il a travaillé une grande variété de matériaux avec une égale virtuosité. Il a appliqué à la sculpture des techniques nouvelles, issues de l’architecture.

RELIGIONS MONOTHÉISTES Plus ouvertes sur l’homosexualité qu’avant?

Wednesday, April 29th, 2015

Aude Lorriaux – Slate.fr

Depuis une trentaine d’années, des courants minoritaires existent dans le christianisme et le judaïsme. Plus récemment, ces voix se sont fait entendre également dans l’islam.

«Interdite d’exercer son magistère sur le terrain politique, l’Église a trouvé sur celui des mœurs et de la famille le moyen de continuer à contrôler les consciences et les corps», commente la chercheuse Martine Gross dans un article intitulé «Être chrétien et homosexuel en France». Que ce soit par volonté de pouvoir ou par résistance au changement, les trois religions monothéistes sont généralement vues comme hostiles à l’homosexualité, qu’elles perçoivent comme une «déviance» sexuelle,ou pire, comme une «abomination». Les autorités du christianisme, de l’islam et du judaïsme incitent en effet fortement leurs ouailles à taire leur penchant ou à le combattre, quand elles ne soutiennent pas les lois mettant en prison à vie les gays, comme en Ouganda. Le pape François vient d’ailleurs de refuser d’agréer l’ambassadeur de la France pour le Vatican choisi par François Hollande, au motif qu’il serait célibataire, sans enfant et… gay.

Sauf que depuis une trentaine d’années, des courants minoritaires existent au sein des trois monothéismes, qui ont fait l’objet d’un colloque qui s’est tenu les 16 et 17 mars, et qui bousculent (un peu) la donne. Le rabbin Michaël Azoulay a par exemple affirmé il y a cinq ans qu’il fallait réinterpréter le texte du Lévitique. La même année, un pas symbolique a été franchi du côté des musulmans quand l’imam Tarek Oubrou s’est joint à un Appel contre l’homophobie et la transphobie. Et l’année suivante, le grand rabbin Gilles Bernheim a signé la déclaration commune du comité IDAHO à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie. Des avancées qui ne sont pas étrangères au lent travail de lobbying et d’explication des associations religieuses ou comportant une dimension religieuse et ouvertes sur l’homosexualité, des églises ou mosquées «gay-friendly» et plus généralement d’un mouvement religieux progressiste qui fait doucement mais sûrement son trou. «Oui les religions sont plus ouvertes aujourd’hui dans la mesure où, dans les années 1970, il n’existait rien d’un mouvement inclusif dans aucune des trois religions monothéistes», commente ainsi Rémy Bethmont, professeur d’histoire et civilisation britanniques.

Trois associations portent des revendications. David et Jonathan, pour les catholiques et Beit Haverim pour les juifs sont toutes les deux installées depuis plus de trente ans, alors qu’Homosexuels musulmans de France est récente –elle a été créée en 2010. Ces mouvements se sont appuyés mutuellement les uns les autres.

LE LAPIN Un merveilleux copain!

Wednesday, April 29th, 2015

SPCA

En plus des chiens et des chats, la SPCA de Montréal offre en adoption une grande variété d’animaux «exotiques», notamment: lapins, cochons d’Inde, hamsters, rats, gerbilles, souris, furets, hérissons, chinchillas, tortues et plusieurs espèces d’oiseaux.

Nous sommes l’un des seuls refuges du grand Montréal à accueillir ces animaux abandonnés ou errants. Nos pensionnaires exotiques les plus nombreux sont les lapins qui font d’excellents animaux de compagnie. Il est cependant important de bien connaître leur comportement et leurs besoins spécifiques. Saviez-vous que l’espérance de vie des lapins dépasse les 10 ans et que, sous supervision, ils peuvent cohabiter avec des chiens et des chats? Qu’ils peuvent vivre en liberté dans la maison, qu’ils sont propres et peuvent utiliser la litière lorsqu’ils ont été stérilisés?

Un lapin a besoin d’espace et d’au moins quatre heures de liberté chaque jour pour se dégourdir les pattes et bouger. Lorsque vous le laissez dans la maison ou dans un enclos (un minimum de 6 pieds2), assurez-vous que l’endroit est bien sécurisé – que tous les fils électriques sont recouverts – car beaucoup de lapins adorent gruger. Quant à leur litière, elle doit être à base de papier, (ex. Yesterdays’ News, Boxo ou Carefresh). Il faut proscrire celles à base de copeaux de pin et de cèdre qui libèrent des composés organiques volatiles pouvant causer de graves problèmes respiratoires, en plus de libérer du phénol suite à une réaction chimique avec l’urine. Le lapin aime jouer et se cacher – il sera heureux avec des boîtes de cartons (sans encre), des branches de pommiers et des cocottes. Il faut aussi le brosser régulièrement pour éviter la formation de boules de poils dans leur système digestif qui causent souvent une stase (les lapins ne peuvent pas recracher une boule de poil comme un chat). En plus du brossage, il est bon de lui donner des suppléments de Natural Science (marque OXBOW). Et n’oubliez pas de couper ses griffes chaque mois. Il est primordial de respecter l’alimentation du lapin afin d’éviter de graves problèmes digestifs. Il est un herbivore strict et il ne faut jamais lui donner de graines, bloc de minéraux, céréales, maïs ou friandises pour humains, car c’est très dangereux pour lui.

Le lapin doit avoir du foin disponible à volonté pour assurer un bon transit intestinal et pas plus de 1/8 de tasse de moulée spécialement adaptée à ses besoins par jour (comme les moulées Oxbow et Martins Timothy). Il doit aussi manger environ deux tasses de légumes variés et frais par jour comme de la laitue romaine, des fines herbes, un peu de chou ou de brocoli, du céleri et du topinambour. Le lapin, comme tout animal domestique, nécessite un engagement à long terme.

Tim Cook parmi les personnes les plus influentes du Time. (LeSoir.be)

Wednesday, April 29th, 2015

Tim Cook figure une nouvelle fois cette année dans la liste annuelle des 100 personnes les plus influentes du magazine américain Time. Il fait précisément partie de la catégorie des «titans» aux côtés du chanteur Kanye West, de la starlette Kim Kardashian et de la présidente de la banque centrale américaine Janet Yellen. Le patron d’Apple est l’un des dirigeants les plus influents du monde. En octobre dernier,  il a évoqué sa vie personnelle, en faisant son coming-out au sujet de son homosexualité : “Je suis fier d’être homosexuel, et je considère le fait d’être homosexuel comme le plus grand don que Dieu m’ait fait.”

ÉTUDE SUR LE WEB 80% des rencontres gaies se feraient en ligne!

Wednesday, April 29th, 2015

Têtu

Si on sait déjà que les quartiers gais sont en mutation, menacés de disparition face à une gentrification galopante, une nouvelle étude nous rappelle que l’une des causes de la disparition des lieux de rencontre gay pourrait bien venir des applications de rencontres.

Une étude australienne, publiée dans la revue médicale AIDS and Behavior, montre en effet que les comportements des gays ont été profondément transformés par l’apparition et le développement de ces applications de rencontres. Cette étude avance que, tandis que 14 % des rencontres de partenaires se faisaient en ligne en 2001, cette proportion est passée à 80% en 2014. Le rapport montre également le déclin des rencontres dans la «vie réelle», dans les bars, clubs et saunas. De là à faire le lien avec la disparition des quartiers gays… Mais ces recherches nous apprennent autre chose: l’année dernière, une autre étude, publiée par le Los Angeles LGBT Centre, estimait que les utilisateurs d’applications avaient 42% de risques de plus de contracter la gonorrhée, et 37% de risques de plus d’attraper des chlamydias par rapport aux personnes qui n’utilisaient pas ces applications. Garrett Prestage, le sociologue qui a dirigé l’étude sur l’utilisation des applications, déclare pour sa part que les allégations du Los Angeles LGBT Center ne sont pas valides, compte tenu de l’utilisation massive des applications de rencontres: «On a beaucoup dit, ces dernières années, que les hommes qui faisaient des rencontres en ligne avaient plus de risques de contracter des ITS. Ces données montrent que cette logique est fausse, car la plupart des gays rencontrent leurs partenaires de cette façon… que cela soit dans un but sexuel ou romantique.»

Toujours selon Garrett Prestage, les recherches qui consistent à démontrer que les utilisateurs d’applications ont plus de chances de contracter des ITS sont uniquement destinées à stigmatiser ces utilisateurs, tout comme on stigmatisait auparavant les clients des bars gay.

Édito 104: L’inSultan du Brunei!

Wednesday, April 29th, 2015

Roger-Luc Chayer

L’inSultan du Brunei, mieux connu sous le titre de sultan du Brunei, est une sorte de roi d’un minuscule État enclavé en Malaisie, au nord de Bornéo. Ce petit bout de nation est d’une très grande richesse, à l’image de son roi, considéré comme l’homme le plus riche du monde par la revue Forbes. Le sultan Hassanal Bolkiah dirige le pays qui est membre du Commonwealth depuis 1968. Les habitants y sont à 75% musulmans et sont considérés comme de fervents pratiquants. Alcool interdit, prière obligatoire, etc., voilà que récemment, et malgré son engagement au sein du Commonwealth à ne pas persécuter les homosexuels, le petit roi a signé une loi, en mai 2014, instaurant la charia, le «code criminel» islamique! Depuis l’adoption de la charia, le Brunei est devenu un des pays les plus dangereux pour les homosexuels puisque la loi permet la peine de mort contre toute personne condamnée pour homosexualité simple. Or, alors que le Sultan autorise ces exécutions, il possède aussi deux des plus grands hôtels luxueux dans le monde, le Dorchester Hôtel à Londres et le Beverly Hills Hôtel à Hollywood, qui emploient plus de 40% de personnes homosexuelles. À cause de sa politique contradictoire, de très nombreuses stars boycottent maintenant les hôtels du sultan en protestation contre les exécutions de gais, de même que les principales sociétés américaines et associations refusent dorénavant d’utiliser ces hôtels pour leurs congrès. Les pertes se comptent par millions. Pour sa haine des homosexuels et son désir contradictoire de faire de l’argent avec eux, l’inSultan du Brunei avait droit à notre couverture, pour les pires raisons!

Cartouche Gay Globe Magazine 104

Wednesday, April 29th, 2015

MAGAZINE
GAYGLOBE

Édition #104
GRATUIT

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Éditeur
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Conseiller finances
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Couverture
Sultan du Brunei
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2015
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Fuza.fr, OVH et Benjamin Antigny en violation des droits de Disques A Tempo

Sunday, April 12th, 2015

Par: Roger-Luc Chayer, titulaire des droits de Disques A Tempo

Montréal, le 12 avril 2015 – Benjamin Antigny, propriétaire du site Fuza.fr, la société OVH qui héberge le site Fuza.fr et le Président d’OVH violent pour une 3ème année consécutive les droits d’auteur et les droits moraux appartenant à Disques A Tempo en offrant tout à fait gratuitement par téléchargement ou écoute directe, sous forme de fichiers MP3, la plupart des titres et CD commercialement offerts par Disques A Tempo.

En agissant ainsi, ces individus et sociétés engagent leur responsabilité non seulement selon la Loi sur le droit d’auteur du Canada mais selon la Convention de Berne qui lie les jugements des pays signataires et permet d’exécuter un jugement originaire du Canada en France, c’est ce que compte faire Disque A Tempo qui mettait en demeure les violateurs de cesser d’offrir sans droit ses titres commerciaux et exigeait le paiement de 15,000$ pour les violations nombreuses depuis 2012. Les personnes et sociétés visés par ces accusations refusant de s’exécuter.

La société OVH engage aussi sa responsabilité selon la Loi québécoise sur le cadre juridique des technologies de l’information et la responsabilité personnelle du président d’OVH est engagée à partir du moment où il y a clairement fraude, puisque le site utilise les technologies d’OVH et comme propriétaire, OVH accepte que le prénom indiqué au registraire des domaines Internet pour Fuza.fr soit ANO, et le nom de famille NYME! ANONYME, ce qui viole la loi française sur les mentions élgales devant apparaître sur les sites internet et permet non pas par hasard de protéger l’identité du responsable du site illégal.

Les procédures seront introduites à la Cour du Québec, district de Montréal, le 17 avril prochain. -30-

Gone With the Wind

Sunday, April 5th, 2015

Wikipedia

Gone with the Wind is a 1939 American epic historical romance film adapted from Margaret Mitchell‘s Pulitzer-winning 1936 novel. It was produced by David O. Selznick of Selznick International Pictures and directed by Victor Fleming. Set in the 19th-century American South, the film tells the story of Scarlett O’Hara, the strong-willed daughter of a Georgia plantation owner, from her romantic pursuit of Ashley Wilkes, who is married to his cousin, Melanie Hamilton, to her marriage to Rhett Butler. Set against the backdrop of the American Civil War and Reconstruction era, the story is told from the perspective of white Southerners. The leading roles are portrayed by Vivien Leigh (Scarlett), Clark Gable (Rhett), Leslie Howard (Ashley), and Olivia de Havilland (Melanie).

The production of the film was troubled from the start. Filming was delayed for two years due to Selznick’s determination to secure Gable for the role of Rhett Butler, and the “search for Scarlett” led to 1,400 women being interviewed for the part. The original screenplay was written by Sidney Howard, but underwent many revisions by several writers in an attempt to get it down to a suitable length. The original director, George Cukor, was fired shortly after filming had begun and was replaced by Victor Fleming, who in turn was briefly replaced by Sam Wood while Fleming took some time off due to exhaustion.

The film received positive reviews upon its release in December 1939, although some reviewers found it dramatically lacking and bloated. The casting was widely praised and many reviewers found Vivien Leigh especially suited to her role as Scarlett. At the 12th Academy Awards held in 1940, it received ten Academy Awards (eight competitive, two honorary) from thirteen nominations, including wins for Best Picture, Best Director (Victor Fleming), Best Adapted Screenplay (posthumously awarded to Sidney Howard), Best Actress (Vivien Leigh) and Best Supporting Actress (Hattie McDaniel, becoming the first African-American to win an Academy Award). It set records for the total number of wins and nominations at the time. The film was immensely popular, becoming the highest-earning film made up to that point, and retained the record for over a quarter of a century. When adjusted for monetary inflation, it is still the most successful film in box-office history.

The film has been criticized as historical revisionism glorifying slavery, but nevertheless it has been credited for triggering changes to the way African-Americans are depicted on film. It was re-released periodically throughout the 20th century and became ingrained in popular culture. The film is regarded as one of the greatest films of all time; it has placed in the top ten of the American Film Institute‘s list of top 100 American films since the list’s inception in 1998, and in 1989, Gone with the Wind was selected to be preserved by the National Film Registry.

Plot

Part 1

On the eve of the American Civil War in 1861, Scarlett O’Hara lives at Tara, her family’s cotton plantation in Georgia, with her parents and two sisters. Scarlett learns that Ashley Wilkes—whom she secretly loves—is to be married to his cousin, Melanie Hamilton, and the engagement is to be announced the next day at a barbecue at Ashley’s home, the nearby plantation Twelve Oaks.

At the Twelve Oaks party, Scarlett notices that she is being admired by Rhett Butler, who has been disowned by his family. Rhett finds himself in further disfavor among the male guests when, during a discussion of the probability of war, he states that the South has no chance against the superior numbers and industrial might of the North. Scarlett secretly confesses to Ashley that she loves him, but he rebuffs her by responding that he and the sweet Melanie are more compatible. Rhett overhears their conversation, but promises Scarlett he will keep her secret. The barbecue is disrupted by the declaration of war and the men rush to enlist. As Scarlett watches Ashley kiss Melanie goodbye, Melanie’s younger brother Charles proposes to her. Although she does not love him Scarlett consents and they are married before he leaves to fight.

Scarlett is quickly widowed when Charles dies from a bout of pneumonia and measles while serving in the Confederate Army. Scarlett’s mother sends her to the Hamilton home in Atlanta to cheer her up, although the O’Haras’ outspoken housemaid Mammy tells Scarlett she knows she is going there only to wait for Ashley’s return. Scarlett, who should not attend a party while in deep mourning, attends a charity bazaar in Atlanta with Melanie. There, Scarlett is the object of shocked comments on the part of the elderly women who represent proper Atlanta society. Rhett, now a blockade runner for the Confederacy, makes a surprise appearance. To raise money for the Confederate war effort, gentlemen are invited to offer bids for ladies to dance with them. Rhett makes an inordinately large bid for Scarlett and, to the disapproval of the guests, Scarlett agrees to dance with him. As they dance, Rhett tells her he intends to win her, which she says will never happen.

The tide of war turns against the Confederacy after the Battle of Gettysburg in which many of the men of Scarlett’s town are killed. Scarlett makes another unsuccessful appeal to Ashley while he is visiting on Christmas furlough, although they do share a private and passionate kiss in the parlor on Christmas Day, just before he returns to war.

Eight months later, as the city is besieged by the Union Army in the Atlanta Campaign, Melanie goes into premature and difficult labor. Keeping her promise to Ashley to take care of Melanie, Scarlett and her young house servant Prissy must deliver the child without medical assistance. Scarlett calls upon Rhett to bring her home to Tara immediately with Melanie, Prissy, and the baby. He appears with a horse and wagon and takes them out of the city through the burning depot and warehouse district. Instead of accompanying her all the way to Tara, he sends her on her way with a nearly dead horse, helplessly frail Melanie, her baby, and tearful Prissy, and with a passionate kiss as he goes off to fight. On her journey home, Scarlett finds Twelve Oaks burned, ruined and deserted. She is relieved to find Tara still standing but deserted by all except her parents, her sisters, and two servants: Mammy and Pork. Scarlett learns that her mother has just died of typhoid fever and her father’s mind has begun to fail under the strain. With Tara pillaged by Union troops and the fields untended, Scarlett vows she will do anything for the survival of her family and herself.

Part 2

Scarlett sets her family and servants to work in the cotton fields, facing many hardships along the way, including the death of her father after he is thrown from his horse in an attempt to chase away a scalawag from his land. With the defeat of the Confederacy Ashley has also returned, but finds he is of little help at Tara. When Scarlett begs him to run away with her, he confesses his desire for her and kisses her passionately, but says he cannot leave Melanie. Unable to pay the taxes on Tara implemented by Reconstructionists, Scarlett dupes her sister’s fiancé, the middle-aged and wealthy Frank Kennedy, into marrying her, by saying Suellen got tired of waiting and married another beau.

Frank, Ashley, Rhett and several other accomplices make a night raid on a shanty town after Scarlett narrowly escapes an attempted gang rape while driving through it alone, resulting in Frank’s death. With Frank’s funeral barely over, Rhett visits Scarlett and proposes marriage, and she accepts. They have a daughter whom Rhett names Bonnie Blue, but Scarlett, still pining for Ashley and chagrined at the perceived ruin of her figure, lets Rhett know that she wants no more children and that they will no longer share a bed.

One day, Scarlett calls upon Ashley, who has taken over managing Frank’s lumber mill, and they are spied in an embrace by Ashley’s sister, India. Harboring an intense dislike of Scarlett she eagerly spreads rumors, and Scarlett’s reputation is again sullied. Later that evening, Rhett, having heard the rumors, forces Scarlett to attend a birthday party for Ashley; incapable of believing anything bad of her beloved sister-in-law, Melanie stands by Scarlett’s side so that all know that she believes the gossip to be false. After returning home from the party, Scarlett finds Rhett downstairs drunk, and they argue about Ashley. Seething with jealousy, Rhett grabs Scarlett’s head and threatens to smash in her skull. When she taunts him that he has no honor Rhett retaliates by forcing himself onto her, kissing Scarlett against her will, and states his intent to have sex with her that night. Frightened, she attempts to physically resist him, but Rhett overpowers her and carries the struggling Scarlett to the bedroom. The next day, Rhett apologizes for his behavior and offers Scarlett a divorce, which she rejects, saying that it would be a disgrace.

When Rhett returns from an extended trip to London, Scarlett’s attempts at reconciliation are rebuffed. She informs him that she is pregnant, but an argument ensues which results in Scarlett falling down a flight of stairs and suffering a miscarriage. As Scarlett is recovering, tragedy strikes when Bonnie dies while attempting to jump a fence with her pony. Melanie visits their home to comfort them, but collapses due to complications arising from her pregnancy.

After visiting Melanie on her deathbed, Scarlett consoles Ashley, resulting in Rhett returning home. Realizing that Ashley only ever truly loved Melanie, Scarlett dashes after Rhett to find him preparing to leave for good. She pleads with him, telling him she realizes now that she has loved him all along, and that she never really loved Ashley. However, he rebuffs her, saying that with Bonnie’s death went any chance of reconciliation. Scarlett begs him to stay but to no avail, and Rhett walks out the door and into the early morning fog, leaving her weeping on the staircase and vowing to one day win back his love.

Cast

Despite receiving top-billing in the opening credits, Gable—along with Leigh, Howard, and de Havilland who receive second, third and fourth billing respectively—have a relatively low placing in the cast list, due to its unusual structure. Rather than ordered by conventional billing, the cast is broken down into three sections: the Tara plantation, Twelve Oaks, and Atlanta. The cast’s names are ordered according to the social rank of the characters; therefore Thomas Mitchell, who plays Gerald O’Hara, leads the cast list as the head of the O’Hara family, while Barbara O’Neil as his wife receives the second credit and Vivien Leigh as the eldest daughter the third credit, despite having the most screen time. Similarly, Howard C. Hickman as John Wilkes is credited over Leslie Howard who plays his son, and Clark Gable, who plays only a visitor at Twelve Oaks, receives a relatively low credit in the cast list, despite being presented as the “star” of the film in all the promotional literature.[1] Following the death of Mary Anderson—who played Maybelle Merriwether—in April 2014, there are just two surviving credited cast members from the film: Olivia de Havilland who played Melanie Wilkes and Mickey Kuhn, who played her son Beau Wilkes.[2]

Clark Gable
Vivien Leigh
Leslie Howard
Olivia de Havilland
Tara plantation
At Twelve Oaks
In Atlanta
Minor supporting roles

Production

Before publication of the novel, several Hollywood executives and studios declined to create a film based on it, including Louis B. Mayer and Irving Thalberg at Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), Pandro Berman at RKO Pictures, and David O. Selznick of Selznick International Pictures. Jack Warner liked the story, but Warner Bros.‘s biggest star Bette Davis was uninterested, and Darryl Zanuck of 20th Century-Fox did not offer enough money. Selznick changed his mind after his story editor Kay Brown and business partner John Hay Whitney urged him to buy the film rights. In July 1936—a month after it was published—Selznick bought the rights for $50,000.[3][4][5]

Casting

Publicity photo of Clark Gable and Vivien Leigh as Rhett and Scarlett

The casting of the two lead roles became a complex, two-year endeavor. For the role of Rhett Butler, Selznick wanted Clark Gable from the start, but Gable was under contract to MGM, who never loaned him to other studios.[3] Gary Cooper was considered, but Samuel Goldwyn—to whom Cooper was under contract—refused to loan him out.[6] Warner offered a package of Bette Davis, Errol Flynn, and Olivia de Havilland for lead roles in return for the distribution rights.[7] By this time, Selznick was determined to get Gable and eventually struck a deal with MGM. Selznick’s father-in-law, MGM chief Louis B. Mayer, offered in August 1938 to provide Gable and $1,250,000 for half of the film’s budget but for a high price: Selznick would have to pay Gable’s weekly salary, and half the profits would go to MGM while Loew’s, Inc—MGM’s parent company—would release the film.[3][6]

The arrangement to release through MGM meant delaying the start of production until the end of 1938, when Selznick’s distribution deal with United Artists concluded.[6] Selznick used the delay to continue to revise the script and, more importantly, build publicity for the film by searching for the role of Scarlett. Selznick began a nationwide casting call that interviewed 1,400 unknowns. The effort cost $100,000 and was useless for the film, but created “priceless” publicity.[3] Early frontrunners included Miriam Hopkins and Tallulah Bankhead, who were regarded as possibilities by Selznick prior to the purchase of the film rights; Joan Crawford, who was signed to MGM, was also considered as a potential pairing with Gable. After a deal was struck with MGM, Selznick held discussions with Norma Shearer—who was MGM’s top female star at the time—but she withdrew herself from consideration. Katharine Hepburn lobbied hard for the role with the support of her friend, George Cukor, who had been hired to direct, but she was vetoed by Selznick who felt she was not right for the part.[6][7][8]

Many famous—or soon-to-be-famous—actresses were considered, but only thirty-one women were actually screen-tested for Scarlett including Ardis Ankerson, Jean Arthur, Tallulah Bankhead, Diana Barrymore, Joan Bennett, Nancy Coleman, Frances Dee, Ellen Drew (as Terry Ray), Paulette Goddard, Susan Hayward (under her real name of Edythe Marrenner), Vivien Leigh, Anita Louise, Haila Stoddard, Margaret Tallichet, Lana Turner and Linda Watkins.[9] Although Margaret Mitchell refused to publicly name her choice, the actress who came closest to winning her approval was Miriam Hopkins, who Mitchell felt was just the right type of actress to play Scarlett as written in the book. However, Hopkins was in her mid-thirties at the time and was considered too old for the part.[6][7][8] Four actresses, including Jean Arthur and Joan Bennett, were still under consideration by December 1938; however, only two finalists, Paulette Goddard and Vivien Leigh, were tested in Technicolor, both on December 20.[10] Goddard almost won the role, but controversy over her marriage with Charlie Chaplin caused Selznick to change his mind.[3]

Selznick had been quietly considering Vivien Leigh, a young English actress who was still little known in America, for the role of Scarlett since February 1938 when Selznick saw her in Fire Over England and A Yank at Oxford. Leigh’s American agent was the London representative of the Myron Selznick talent agency (headed by David Selznick’s brother, one of the owners of Selznick International), and she had requested in February that her name be submitted for consideration as Scarlett. By the summer of 1938 the Selznicks were negotiating with Alexander Korda, to whom Leigh was under contract, for her services later that year.[11] Selznick’s brother arranged for them to meet for the first time on the night of December 10, 1938, when the burning of Atlanta was filmed. In a letter to his wife two days later, Selznick admitted that Leigh was “the Scarlett dark horse”, and after a series of screen tests, her casting was announced on January 13, 1939.[12] Just before the shooting of the film, Selznick informed newspaper columnist Ed Sullivan: “Scarlett O’Hara’s parents were French and Irish. Identically, Miss Leigh’s parents are French and Irish.”[13]

Screenplay

Of original screenplay writer Sidney Howard, film historian Joanne Yeck writes, “reducing the intricacies of Gone with the Wind’s epic dimensions was a herculean task … and Howard’s first submission was far too long, and would have required at least six hours of film; … [producer] Selznick wanted Howard to remain on the set to make revisions … but Howard refused to leave New England [and] as a result, revisions were handled by a host of local writers”.[14] Selznick dismissed director George Cukor three weeks into filming and sought out Victor Fleming, who was directing The Wizard of Oz at the time. Fleming was dissatisfied with the script, so Selznick brought in famed writer Ben Hecht to rewrite the entire screenplay within five days. Hecht returned to Howard’s original draft and by the end of the week had succeeded in revising the entire first half of the script. Selznick undertook rewriting the second half himself but fell behind schedule, so Howard returned to work on the script for one week, reworking several key scenes in part two.[15]

David O. Selznick in 1940

“By the time of the film’s release in 1939, there was some question as to who should receive screen credit,” writes Yeck. “But despite the number of writers and changes, the final script was remarkably close to Howard’s version. The fact that Howard’s name alone appears on the credits may have been as much a gesture to his memory as to his writing, for in 1939 Sidney Howard died at age 48 in a farm-tractor accident, and before the movie’s premiere.”[14] Selznick, in a memo written in October 1939, discussed the film’s writing credits: “[Y]ou can say frankly that of the comparatively small amount of material in the picture which is not from the book, most is my own personally, and the only original lines of dialog which are not my own are a few from Sidney Howard and a few from Ben Hecht and a couple more from John Van Druten. Offhand I doubt that there are ten original words of [Oliver] Garrett’s in the whole script. As to construction, this is about eighty per cent my own, and the rest divided between Jo Swerling and Sidney Howard, with Hecht having contributed materially to the construction of one sequence.”[16]

According to Hecht biographer, William MacAdams, “At dawn on Sunday, February 20, 1939, David Selznick … and director Victor Fleming shook Hecht awake to inform him he was on loan from MGM and must come with them immediately and go to work on Gone with the Wind, which Selznick had begun shooting five weeks before. It was costing Selznick $50,000 each day the film was on hold waiting for a final screenplay rewrite and time was of the essence. Hecht was in the middle of working on the film At the Circus for the Marx Brothers. Recalling the episode in a letter to screenwriter friend Gene Fowler, he said he hadn’t read the novel but Selznick and director Fleming could not wait for him to read it. They would act out scenes based on Sidney Howard’s original script which needed to be rewritten in a hurry. Hecht wrote, “After each scene had been performed and discussed, I sat down at the typewriter and wrote it out. Selznick and Fleming, eager to continue with their acting, kept hurrying me. We worked in this fashion for seven days, putting in eighteen to twenty hours a day. Selznick refused to let us eat lunch, arguing that food would slow us up. He provided bananas and salted peanuts … thus on the seventh day I had completed, unscathed, the first nine reels of the Civil War epic.”

MacAdams writes, “It is impossible to determine exactly how much Hecht scripted … In the official credits filed with the Screen Writers Guild, Sidney Howard was of course awarded the sole screen credit, but four other writers were appended … Jo Swerling for contributing to the treatment, Oliver H. P. Garrett and Barbara Keon to screenplay construction, and Hecht, to dialogue …”[17]

Filming

Principal photography began January 26, 1939, and ended on July 1, with post-production work continuing until November 11, 1939. Director George Cukor, with whom Selznick had a long working relationship, and who had spent almost two years in pre-production on Gone with the Wind, was replaced after less than three weeks of shooting.[7][nb 2] Selznick and Cukor had already disagreed over the pace of filming and the script,[7][18] but other explanations put Cukor’s departure down to Gable’s discomfort at working with him. Emanuel Levy, Cukor’s biographer, claimed that Clark Gable had worked Hollywood’s gay circuit as a hustler and that Cukor knew of his past, so Gable used his influence to have him discharged.[20] Vivien Leigh and Olivia de Havilland learned of Cukor’s firing on the day the Atlanta bazaar scene was filmed, and the pair went to Selznick’s office in full costume and implored him to change his mind. Victor Fleming, who was directing The Wizard of Oz, was called in from MGM to complete the picture, although Cukor continued privately to coach Leigh and De Havilland.[15] Another MGM director, Sam Wood, worked for two weeks in May when Fleming temporarily left the production due to exhaustion. Although some of Cukor’s scenes were later reshot, Selznick estimated that “three solid reels” of his work remained in the picture. As of the end of principal photography, Cukor had undertaken eighteen days of filming, Fleming ninety-three, and Wood twenty-four.[7]

The “burning” of Atlanta from the film trailer

Cinematographer Lee Garmes began the production, but on March 11, 1939—after a month of shooting footage that Selznick and his associates regarded as “too dark”—was replaced with Ernest Haller, working with Technicolor cinematographer Ray Rennahan. Garmes completed the first third of the film—mostly everything prior to Melanie having the baby—but did not receive a credit.[21] Most of the filming was done on “the back forty” of Selznick International with all the location scenes being photographed in California, mostly in Los Angeles County or neighboring Ventura County.[22] Tara, the fictional Southern plantation house, existed only as a plywood and papier-mâché facade built on the “back forty” California studio lot.[23] For the burning of Atlanta, other false facades were built in front of the “back forty”‘s many abandoned sets, and Selznick himself operated the controls for the explosives that burned them down.[3] Sources at the time put the estimated production costs at $3.85 million, making it the second most expensive film made up to that point, with only Ben-Hur (1925) having cost more.[24][nb 3]

Although legend persists that the Hays Office fined Selznick $5,000 for using the word “damn” in Butler’s exit line, in fact the Motion Picture Association board passed an amendment to the Production Code on November 1, 1939, that forbade use of the words “hell” or “damn” except when their use “shall be essential and required for portrayal, in proper historical context, of any scene or dialogue based upon historical fact or folklore … or a quotation from a literary work, provided that no such use shall be permitted which is intrinsically objectionable or offends good taste.” With that amendment, the Production Code Administration had no further objection to Rhett’s closing line.[26]

Music

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“Tara’s Theme” from the film trailer

To compose the score, Selznick chose Max Steiner, with whom he had worked at RKO Pictures in the early 1930s. Warner Bros.—who had contracted Steiner in 1936—agreed to lend him to Selznick. Steiner spent twelve weeks working on the score, the longest period that he had ever spent writing one, and at two hours and thirty-six minutes long it was also the longest that he had ever written. Five orchestrators were hired, including Hugo Friedhofer, Maurice de Packh, Bernard Kaun, Adolph Deutsch and Reginald Bassett. The score is characterized by two love themes, one for Ashley’s and Melanie’s sweet love and another that evokes Scarlett’s passion for Ashley, though notably there is no Scarlett and Rhett love theme. Steiner drew considerably on folk and patriotic music, which included Stephen Foster tunes such as “Louisiana Belle,” “Dolly Day,” “Ringo De Banjo,” “Beautiful Dreamer,” “Old Folks at Home,” and “Katie Belle,” which formed the basis of Scarlett’s theme; other tunes that feature prominently are: “Marching through Georgia” by Henry Clay Work, “Dixie,” “Garryowen” and “The Bonnie Blue Flag.” The theme that is most associated with the film today is the melody that accompanies Tara, the O’Hara plantation; in the early 1940s, “Tara’s Theme” formed the musical basis of the song “My Own True Love” by Mack David. In all, there are ninety-nine separate pieces of music featured in the score. Due to the pressure of completing on time, Steiner received some assistance in composing from Friedhofer, Deutsch and Heinz Roemheld, and in addition, two short cues—by Franz Waxman and William Axt—were taken from scores in the MGM library.[27]

Release

Preview, premiere and initial release

On September 9, 1939, Selznick, his wife, Irene, investor John “Jock” Whitney and film editor Hal Kern drove out to Riverside, California to preview it at the Fox Theatre. The film was still a rough cut at this stage, missing completed titles and lacking special optical effects. It ran for four hours and twenty-five minutes, but would later be cut down to under four hours for its proper release. A double bill of Hawaiian Nights and Beau Geste was playing, and after the first feature it was announced that the theater would be screening a preview; the audience were informed they could leave but would not be readmitted once the film had begun, nor would phone calls be allowed once the theater had been sealed. When the title appeared on the screen the audience cheered, and after it had finished it received a standing ovation.[7][28] In his biography of Selznick, David Thomson wrote that the audience’s response before the film had even started “was the greatest moment of [Selznick’s] life, the greatest victory and redemption of all his failings”,[29] with Selznick describing the preview cards as “probably the most amazing any picture has ever had.”[30] When Selznick was asked by the press in early September how he felt about the film, he said: “At noon I think it’s divine, at midnight I think it’s lousy. Sometimes I think it’s the greatest picture ever made. But if it’s only a great picture, I’ll still be satisfied.”[24]

The premiere of the film at Loew’s Grand, Atlanta

One million people came to Atlanta for the film’s premiere at the Loew’s Grand Theatre on December 15, 1939. It was the climax of three days of festivities hosted by Mayor William B. Hartsfield, which included a parade of limousines featuring stars from the film, receptions, thousands of Confederate flags and a costume ball. Eurith D. Rivers, the governor of Georgia, declared December 15 a state holiday. An estimated three hundred thousand residents and visitors to Atlanta lined the streets for up to seven miles to watch a procession of limousines bring the stars from the airport. Only Leslie Howard and Victor Fleming chose not to attend: Howard had returned to England due to the outbreak of World War II, and Fleming had fallen out with Selznick and declined to attend any of the premieres.[24][30] Hattie McDaniel was also absent, as she and the other black actors from the film were prevented from attending the premiere due to Georgia’s Jim Crow laws, which would have kept them from sitting with the white members of the cast. Upon learning that McDaniel had been barred from the premiere, Clark Gable threatened to boycott the event, but McDaniel convinced him to attend.[31] President Jimmy Carter would later recall it as “the biggest event to happen in the South in my lifetime.”[32] Premieres in New York and Los Angeles followed, the latter attended by some of the actresses that had been considered for the part of Scarlett, among them Paulette Goddard, Norma Shearer and Joan Crawford.[30]

From December 1939 to July 1940, the film played only advance-ticket road show engagements at a limited number of theaters at prices upwards of $1—more than double the price of a regular first-run feature—with MGM collecting an unprecedented 70 percent of the box office receipts (as opposed to the typical 30–35 percent of the period). After reaching saturation as a roadshow, MGM revised its terms to a 50 percent cut and halved the prices, before it finally entered general release in 1941 at “popular” prices.[33] Along with its distribution and advertising costs, total expenditure on the film was as high as $7 million.[30][34]

Later releases

1967 re-release poster

In 1942, Selznick liquidated his company for tax reasons, and sold his share in Gone with the Wind to his business partner, John Whitney, for $500,000. In turn, Whitney sold it on to MGM for $2.8 million, so that the studio more or less owned the film outright.[34] MGM first re-released the film in 1947, and again in 1954;[7] the 1954 reissue was the first time the film was shown in widescreen, compromising the original Academy ratio and cropping the top and bottom to an aspect ratio of 1.75:1. In doing so, a number of shots were optically re-framed and cut into the three-strip camera negatives, forever altering five shots in the film.[35] A 1961 release commemorated the centennial anniversary of the start of the Civil War, and included a gala “premiere” at the Loew’s Grand Theater. It was attended by Selznick and many other stars of the film, including Vivien Leigh and Olivia de Havilland;[36] Clark Gable had died the previous year.[37] For its 1967 re-release, it was blown up to 70mm,[7] and issued with updated poster artwork featuring Gable—with his white shirt ripped open—holding Leigh against a backdrop of orange flames.[36] There were further re-releases in 1971, 1974 and 1989; for the fiftieth anniversary reissue in 1989, it was given a complete audio and video restoration. It was released theatrically one more time in the United States, in 1998.[38][39] In 2013, a 4K digital restoration was released in the United Kingdom to coincide with Vivien Leigh’s centenary.[40] In 2014, special screenings were scheduled over a two-day period at theaters across the United States to coincide with the film’s 75th anniversary.[41]

Television and home video

The film received its world television premiere on the HBO cable network on June 11, 1976, and played on the channel for a total of fourteen times throughout the rest of the month. It made its network television debut in November later that year: NBC paid $5 million for a one-off airing, and it was broadcast in two parts on successive evenings. It became at that time the highest-rated television program ever presented on a single network, watched by 47.5 percent of the households sampled in America, and 65 percent of television viewers, still the record for the highest rated film to ever air on television. In 1978, CBS signed a deal worth $35 million to broadcast the film twenty times over as many years.[15][39] Turner Entertainment acquired the MGM film library in 1986, but the deal did not include the television rights to Gone with the Wind, which were still held by CBS. A deal was struck in which the rights were returned to Turner Entertainment and CBS’s broadcast rights to The Wizard of Oz were extended.[15] It was used to launch two cable channels owned by Turner Broadcasting System: Turner Network Television (1988) and Turner Classic Movies (1994).[42][43] It debuted on videocassette in March 1985, where it placed second in the sales charts,[15] and has since been released on DVD and Blu-ray Disc formats.[36]

Reception

Critical response

Gone with the Wind was well received upon its release, with most consumer magazines and newspapers giving it generally excellent reviews.[7] However, while its production values, technical achievements and scale of ambition were universally recognized, some of the more notable reviewers of the time found the film to be dramatically lacking. Frank S. Nugent for The New York Times best summed up the general sentiment by acknowledging that while it was the most ambitious film production made up to that point, it probably was not the greatest film ever made, but nevertheless found it to be an “interesting story beautifully told”.[44] Franz Hoellering of The Nation was of the same opinion: “The result is a film which is a major event in the history of the industry but only a minor achievement in motion-picture art. There are moments when the two categories meet on good terms, but the long stretches between are filled with mere spectacular efficiency.”[45]

The result is a film which is a major event in the history of the industry but only a minor achievement in motion-picture art.
—Franz Hoellering, reviewer for The Nation

While the film was praised for its fidelity to the novel,[44] this aspect was also singled out as the main factor in contributing to the bloated running time, which many critics felt was to the detriment of the overall dramatic impact.[46] John C. Flinn wrote for Variety that Selznick had “left too much in”, and that as entertainment, the film would have benefitted if repetitious scenes and dialog from the latter part of the story had been trimmed.[46] The Manchester Guardian felt that the film’s one serious drawback was that the story lacked the epic quality to justify the outlay of time, and found the second half which focuses on Scarlett’s “irrelevant marriages” and “domestic squabbles” mostly superfluous, and the sole reason for their inclusion had been “simply because Margaret Mitchell wrote it that way”. The Guardian believed that if “the story had been cut short and tidied up at the point marked by the interval, and if the personal drama had been made subservient to a cinematic treatment of the central theme—the collapse and devastation of the Old South—then Gone With the Wind might have been a really great film.”[47] Likewise, Hoellering also found the second half of the film to be weaker than the first half: identifying the Civil War to be the driving force of the first part while the characters dominate in the second part, he concluded this is where the main fault of the picture lay, commenting that “the characters alone do not suffice”. Despite many excellent scenes, he considered the drama to be unconvincing and that the “psychological development” had been neglected.[45]

Much of the praise was reserved for the impeccable casting, with Vivien Leigh in particular being singled out for her performance as Scarlett. Nugent described her as the “pivot of the picture” and believed her to be “so perfectly designed for the part by art and nature that any other actress in the role would be inconceivable”.[44] Similarly, Hoellering found her “perfect” in “appearance and movements”; he felt her acting best when she was allowed to “accentuate the split personality she portrays”, and thought she was particularly effective in such moments of characterization like the morning after the marital rape scene.[45] Flinn also found Leigh suited to the role physically, and felt she was best in the scenes where she displays courage and determination, such as the escape from Atlanta, and when Scarlett kills a Yankee deserter.[46] Of Clark Gable’s performance as Rhett Butler, Flinn felt the characterization was “as close to Miss Mitchell’s conception—and the audience’s—as might be imagined”,[46] a view which Nugent concurred with,[44] although Hoellering felt that Gable didn’t quite convince in the closing scenes, as Rhett walks out on Scarlett in disgust.[45] Of the other principal cast members, both Hoellering and Flinn found Leslie Howard to be “convincing” as the weak-willed Ashley, with Flinn identifying Olivia de Havilland as a “standout” as Melanie;[45][46] Nugent was also especially taken with de Havilland’s performance, describing it as a “gracious, dignified, tender gem of characterization”.[44] Hattie McDaniel’s performance as Mammy was singled out for praise by many critics: Nugent believed she gave the best performance in the film after Vivien Leigh,[44] with Flinn placing it third after Leigh’s and Gable’s performances.[46]

Accolades

Hattie McDaniel, the first African-American Oscar winner

At the 12th Academy Awards held in 1940, Gone with the Wind set a record for Academy Award wins and nominations, winning in eight of the competitive categories it was nominated in, from a total of thirteen nominations. It won for Best Picture, Best Actress, Best Supporting Actress, Best Director, Best Screenplay, Best Cinematography, Best Interior Decoration, and Best Editing, and received two further honorary awards for its use of equipment and color (it also became the first color film to win Best Picture).[48][49] Its record of eight competitive wins stood until Gigi (1958) won nine, and its overall record of ten was broken by Ben-Hur (1959) which won eleven.[50] Gone with the Wind also held the record for most nominations until All About Eve (1950) secured fourteen.[8] It was the longest American sound film made up to that point, and may still hold the record of the longest Best Picture winner depending on how it is interpreted.[51] The running time for Gone with the Wind is just under 221 minutes, while Lawrence of Arabia (1962) runs for just over 222 minutes; however, including the overture, intermission, entr’acte, and exit music, Gone with the Wind lasts for 234 minutes (although some sources put its full length at 238 minutes) while Lawrence of Arabia comes in slightly shorter at 232 minutes with its additional components.[52][53]

Hattie McDaniel became the first African-American to win an Academy Award—beating out her co-star Olivia de Havilland who was also nominated in the same category—but was racially segregated from her co-stars at the awards ceremony at the Coconut Grove; she and her escort were made to sit at a separate table at the back of the room.[54] Meanwhile, screenwriter Sidney Howard became the first posthumous Oscar winner, Selznick personally received the Irving G. Thalberg Memorial Award for his career achievements, and Vivien Leigh won the New York Film Critics Award for Best Actress.[8][48]

Academy Awards and nominations
Award Recipient(s) Result
Best Picture Selznick International Pictures Won
Best Director Victor Fleming Won
Best Actor Clark Gable
Winner was Robert Donat for Goodbye, Mr. Chips
Nominated
Best Actress Vivien Leigh Won
Best Adapted Screenplay Sidney Howard Won
Best Supporting Actress Hattie McDaniel Won
Best Supporting Actress Olivia de Havilland Nominated
Best Cinematography, Color Ernest Haller and Ray Rennahan Won
Best Film Editing Hal C. Kern and James E. Newcom Won
Best Art Direction Lyle Wheeler Won
Best Visual Effects Jack Cosgrove, Fred Albin and Arthur Johns
Winners were Fred Sersen and E. H. Hansen for The Rains Came
Nominated
Best Music, Original Score Max Steiner
Winner was Herbert Stothart for The Wizard of Oz
Nominated
Best Sound Recording Thomas T. Moulton (Samuel Goldwyn Studio Sound Department)
Winner was Bernard B. Brown (Universal Studio Sound Department) for When Tomorrow Comes
Nominated
Special Award William Cameron Menzies
For outstanding achievement in the use of color for the enhancement of dramatic mood in the production of Gone with the Wind.
Honorary
Technical Achievement Award Don Musgrave and Selznick International Pictures
For pioneering in the use of coordinated equipment in the production Gone with the Wind.
Honorary

African-American reaction

Black commentators criticised the film for its depiction of black people and as a glorification of slavery. Carlton Moss, a black dramatist, complained in an open letter that whereas The Birth of a Nation was a “frontal attack on American history and the Negro people”, Gone with the Wind was a “rear attack on the same”. He went on to dismiss it as a “nostalgic plea for sympathy for a still living cause of Southern reaction”. Moss further criticized the stereotypical black characterizations, such as the “shiftless and dull-witted Pork”, the “indolent and thoroughly irresponsible Prissy”, Big Sam’s “radiant acceptance of slavery”, and Mammy with her “constant haranguing and doting on every wish of Scarlett”.[55] Following Hattie McDaniel’s Oscar win, Walter Francis White, leader of the National Association for the Advancement of Colored People, accused her of being an Uncle Tom. McDaniel responded that she would “rather make seven hundred dollars a week playing a maid than seven dollars being one”; she further questioned White’s qualification to speak on behalf of blacks, since he was light-skinned and only one-eighth black.[54]

Opinion in the black community was generally divided upon release, with the film being called by some a “weapon of terror against black America” and an insult to black audiences, and demonstrations were held in various cities.[54] Even so, some sections of the black community recognized McDaniel’s achievements to be representative of progression: some African-Americans crossed picket lines and praised McDaniel’s warm and witty characterization, while others hoped that the industry’s recognition of her work would lead to increased visibility on screen for other black actors. In its editorial congratulation to McDaniel on winning her Academy Award, Opportunity: A Journal of Negro Life used the film as reminder of the “limit” put on black aspiration by old prejudices.[54][55] Malcolm X would later recall that “when Butterfly McQueen went into her act, I felt like crawling under the rug”.[56]

Box office

A long line of people in Japan waiting to buy a ticket for Gone With the Wind in 1952.

Upon its release, Gone with the Wind broke attendance records everywhere. At the Capitol Theatre in New York alone, it was averaging eleven thousand admissions per day in late December,[33] and within four years of its release had sold an estimated sixty million tickets across the United States—sales equivalent to just under half the population at the time.[57][58] It repeated its success overseas, and was a sensational hit during the Blitz in London, opening in April 1940 and playing for four years.[59] Its worldwide distribution returned a gross rental (the studio’s share of the box office gross) of $32 million during its initial release, making it the most profitable film ever made up to that point.[8]

Even though it earned its investors roughly twice as much as the previous record-holder, The Birth of a Nation,[60][61] the box-office performances of the two films were likely much closer. The bulk of the earnings from Gone with the Wind came from its roadshow and first-run engagements, which represented 70 percent and 50 percent of the box-office gross respectively, before entering general release (which at the time typically saw the distributor’s share set at 30–35 percent of the gross).[33] In the case of The Birth of a Nation, its distributor, Epoch, sold off many of its distribution territories on a “states rights” basis—which typically amounted to 10 percent of the box-office gross—and Epoch’s accounts are only indicative of its own profits from the film, and not the local distributors. Carl E. Milliken, secretary of the Motion Picture Producers and Distributors Association, estimated that The Birth of a Nation had been seen by fifty million people by 1930.[62][63]

Line up to see Gone with the Wind in Pensacola, Florida (1947)

When it was re-released in 1947, it earned an impressive $5 million rental in the United States and Canada, and was one of the top ten releases of the year.[34][60] Successful re-releases in 1954 and 1961 enabled it to retain its position as the industry’s top earner, despite strong challenges from more recent films such as Ben-Hur,[64] but it was finally overtaken by The Sound of Music in 1966.[65] The 1967 reissue was unusual in that MGM opted to roadshow it, a decision that turned it into the most successful re-release in the history of the industry. It generated a box-office gross of $68 million, making it MGM’s most lucrative picture after Doctor Zhivago from the latter half of the decade.[66] MGM earned a rental of $41 million from the release,[67] with the U.S. and Canadian share amounting to over $30 million, placing it second only to The Graduate for that year.[60][67] Including its $6.7 million rental from the 1961 reissue,[68] it was the fourth highest-earner of the decade in the North American market, with only The Sound of Music, The Graduate and Doctor Zhivago making more for their distributors.[60] A further re-release in 1971 allowed it to briefly recapture the record from The Sound of Music, bringing its total worldwide gross rental to about $116 million by the end of 1971—more than trebling its earnings from its initial release—before losing the record again the following year to The Godfather.[39][69]

Across all releases, it is estimated that Gone with the Wind has sold over 200 million tickets in the United States and Canada,[57] and 35 million tickets in the United Kingdom,[70] generating more theater admissions in those territories than any other film.[71][72] In total, Gone with the Wind has grossed over $390 million globally at the box office;[73] in 2007 Turner Entertainment estimated the gross to be equivalent to approximately $3.3 billion when adjusted for inflation to current prices,[8] while Guinness World Records arrived at a figure of $3.44 billion in 2014, making it the most successful film in cinema history.[74]

Analysis

Critical re-evaluation

First Archivist of the United States R. D. W. Connor receiving the film Gone with the Wind from Senator Walter F. George of Georgia (on the left) and Loew’s Eastern Division Manager Carter Barron, 1941

In revisiting the film in the 1970s, Arthur Schlesinger noted that Hollywood films generally age well, revealing an unexpected depth or integrity, but in the case of Gone with the Wind time has not treated it kindly.[75] Richard Schickel posits that one measure of a film’s quality is to ask what you can remember of it, and the film falls down in this regard: unforgettable imagery and dialogue is simply not present.[76] Stanley Kauffmann, likewise, also found the film to be a largely forgettable experience, claiming he could only remember two scenes vividly.[77] Both Schickel and Schlesinger put this down to it being “badly written”, in turn describing the dialogue as “flowery” and possessing a “picture postcard” sensibility.[75][76] Schickel also believes the film fails as popular art, in that it has limited rewatch value—a sentiment that Kauffmann also concurs with, stating that having watched it twice he hopes “never to see it again: twice is twice as much as any lifetime needs”.[76][77] Both Schickel and Andrew Sarris identify the film’s main failing is in possessing a producer’s sensibility rather than an artistic one: having gone through so many directors and writers the film does not carry a sense of being “created” or “directed”, but rather having emerged “steaming from the crowded kitchen”, where the main creative force was a producer’s obsession in making the film as literally faithful to the novel as possible.[76][78]

Sarris concedes that despite its artistic failings, the film does hold a mandate around the world as the “single most beloved entertainment ever produced”.[78] Judith Crist observes that kitsch aside, the film is “undoubtedly still the best and most durable piece of popular entertainment to have come off the Hollywood assembly lines”, the product of a showman with “taste and intelligence”.[79] Schlesinger notes that the first half of the film does have a “sweep and vigor” that aspires to its epic theme, but—finding agreement with the film’s contemporary criticisms—the personal lives take over in the second half, and it ends up losing its theme in unconvincing sentimentality.[75] Kauffmann also finds interesting parallels with The Godfather, which had just replaced Gone with the Wind as the highest-grosser at the time: both were produced from “ultra-American” best-selling novels, both live within codes of honor that are romanticized, and both in essence offer cultural fabrication or revisionism.[77]

Racial criticism

Gone with the Wind has been criticized as having perpetuated Civil War myths and black stereotypes.[80] David Reynolds writes that “The white women are elegant, their menfolk noble or at least dashing. And, in the background, the black slaves are mostly dutiful and content, clearly incapable of an independent existence.” Reynolds likened Gone with the Wind to The Birth of a Nation and other re-imaginings of the South during the era of segregation, in which white Southerners are portrayed as defending traditional values and the issue of slavery is largely ignored.[56] The film has been described as a “regression” that promotes the myth of the black rapist and the honourable and defensive role of the Ku Klux Klan during Reconstruction,[81] and as a “social propaganda” film offering a “white supremacist” view of the past.[80] From 1972 to 1996, the Atlanta Historical Society held a number of Gone with the Wind exhibits, among them a 1994 exhibit titled, “Disputed Territories: Gone with the Wind and Southern Myths”. One of the questions explored by the exhibit was “How True to Life Were the Slaves in GWTW?” This section showed slave experiences were diverse and concluded that the “happy darky” was a myth, as was the belief that all slaves experienced violence and brutality.[82]

Despite factual inaccuracies in its depiction of the Reconstruction period, it nevertheless reflects contemporary interpretations common throughout the early twentieth century. One pervasive viewpoint argued by academics is reflected in a brief scene in which Mammy fends off a leering freedman: a government official can be heard offering bribes to the emancipated slaves for their votes. The clear inference is that freedmen are ignorant about politics and unprepared for freedom, unwittingly becoming the tools of corrupt Reconstruction officials. While perpetuating some Lost Cause myths, the film makes concessions in regards to others. After the attack on Scarlett in the shanty town, a group of men including Scarlett’s husband Frank, Rhett Butler and Ashley raid the town; in the novel they belong to the Ku Klux Klan, representing the common trope of protecting the white woman’s virtue, but the filmmakers consciously neutralize the presence of the Klan in the film by referring to it only as a “political meeting”.[83]

Thomas Cripps has argued that the film in some respects undercuts racial stereotypes;[84] in particular, the film created greater engagement between Hollywood and black audiences,[84] with dozens of movies making small gestures in recognition of the emerging trend.[55] Only a few weeks after its initial run, a story editor at Warner wrote a memo to Walter Wanger about Mississippi Belle, a script that contained the worst excesses of plantation films, suggesting that Gone with the Wind had made the film “unproducible”. More than any film since The Birth of a Nation, it unleashed a variety of social forces that foreshadowed an alliance of white liberals and blacks who encouraged the expectation that blacks would one day achieve equality. According to Cripps, the film eventually became a template for measuring social change.[55]

Depiction of marital rape

One of the most notorious and widely condemned scenes in Gone with the Wind is what the law today defines as “marital rape“.[85][86] The scene begins with Scarlett and Rhett at the bottom of the staircase, where he begins to kiss her, refusing to be told ‘no’ by the struggling and frightened Scarlett;[87][88] Rhett overcomes her resistance and carries her up the stairs to the bedroom,[87][88] where the audience is left in no doubt that she will “get what’s coming to her”.[89] The next scene, the following morning, shows Scarlett glowing with barely suppressed sexual satisfaction;[87][88][89] Rhett apologizes for his behavior, blaming it on his drinking.[87] The scene has been accused of combining romance and rape by making them indistinguishable from each other,[87] and of reinforcing a notion about forced sex: that women secretly enjoy it, and it is an acceptable way for a man to treat his wife.[89]

Molly Haskell has argued that nevertheless women are mostly uncritical of the scene, and that by and large it is consistent with what women have in mind when they fantasize about being raped. Their fantasies revolve around love and romance rather than forced sex; they assume that Scarlett was not an unwilling sexual partner and wanted Rhett to take the initiative and insist on having sexual intercourse.[90]

Legacy

In popular culture

Gone with the Wind and its production have been explicitly referenced, satirized, dramatized and analyzed on numerous occasions across a range of media, from contemporaneous works such as Second Fiddle—a 1939 film spoofing the “search for Scarlett”—to current television shows, such as The Simpsons.[80][91][92] The Scarlett O’Hara War (a 1980 television dramatization of the casting of Scarlett),[93] Moonlight and Magnolias (a 2007 play by Ron Hutchinson that dramatizes Ben Hecht’s five-day re-write of the script),[94] and “Went with the Wind!” (a sketch on The Carol Burnett Show that parodied the film in the aftermath of its television debut in 1976) are among the more noteworthy examples of its enduring presence in popular culture.[15] It was also the subject of a 1988 documentary, The Making of a Legend: Gone with the Wind, detailing the film’s difficult production history.[95] In 1990, the United States Postal Service issued a stamp depicting Clark Gable and Vivien Leigh embracing in a scene from the film.[96]

American Film Institute[97]

Sequel

Following publication of her novel, Margaret Mitchell was inundated with requests for a sequel but claimed to not have a notion of what happened to Scarlett and Rhett, and that she had “left them to their ultimate fate”. Mitchell continued to resist pressure from Selznick and MGM to write a sequel until her death in 1949. In 1975, her brother, Stephens Mitchell (who assumed control of her estate), authorized a sequel to be jointly produced by MGM and Universal Studios on a budget of $12 million. Anne Edwards was commissioned to write the sequel as a novel which would then be adapted into a screenplay, and published in conjunction with the film’s release. Edwards submitted a 775-page manuscript entitled Tara, The Continuation of Gone with the Wind, set between 1872 and 1882 focusing on Scarlett’s divorce from Rhett; MGM was not satisfied with the story and the deal collapsed.[15]

The idea was revived in the 1990s, when a sequel was finally produced in 1994, in the form of a television miniseries. Scarlett was based upon the novel by Alexandra Ripley, itself a sequel to Mitchell’s book. British actors Joanne Whalley and Timothy Dalton were cast as Scarlett and Rhett, and the series follows Scarlett’s relocation to Ireland after again becoming pregnant by Rhett.[98]

Recognition

In a nationwide poll of Americans undertaken by Harris Interactive Gone with the Wind was voted the most popular film in 2008, and again in 2014. The market research firm surveyed over two thousand U.S. adults, with the results weighted by age, sex, race/ethnicity, education, region and household income so their proportions matched those of the population.[99][100] The film has also featured in several high-profile industry polls: in 1977 it was voted the most popular film by the American Film Institute (AFI), in a poll of the organization’s membership;[7] the AFI also ranked the film fourth on its “100 Greatest Movies” list in 1998,[101] with it slipping down to sixth place in the tenth anniversary edition in 2007;[102] in 2012, Sight & Sound ranked it 235th in their prestigious decennial critics poll, and 322nd in their directors poll;[103] in 2014, it placed fifteenth in a poll undertaken by The Hollywood Reporter, which ballotted every studio, agency, publicity firm and production house in the Hollywood region.[104] Gone with the Wind was selected for preservation in the U.S. National Film Registry in 1989.[8]

Autant en emporte le vent

Sunday, April 5th, 2015

Wikipédia

Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) est un film américain de Victor Fleming réalisé en 19391, adapté du roman éponyme de Margaret Mitchell paru en 19362.

Avec pour acteurs principaux Clark Gable et Vivien Leigh, le film raconte l’histoire de la jeune Scarlett O’Hara et du cynique Rhett Butler sur fond de la guerre de Sécession. Il met également en scène Leslie Howard et Olivia de Havilland.

Écrit par le scénariste Sidney Howard et réécrit, dans l’urgence, par Ben Hecht (notamment), le film a reçu dix Oscars dont celui du Meilleur film et du Meilleur réalisateur.

Autant en emporte le vent est considéré par l’American Film Institute comme le 4e meilleur film américain de l’histoire du cinéma3 et figure en cinquième position au palmarès historique des films les plus vus en France4. Après correction de l’inflation, il est considéré comme le plus gros succès de l’histoire du cinéma avec 3 301 400 000 $5 américains de recettes.

Synopsis

Géorgie, 1861. Scarlett O’Hara est une jeune fille de la haute société sudiste dont la famille possède une grande plantation de coton appelée Tara. Courtisée par tous les bons partis du pays, Scarlett O’Hara n’a d’yeux que pour Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux qui fera sa force et sa faiblesse, et donnera à Autant en emporte le vent un dynamisme particulier. Ashley cependant est promis à sa cousine, la vertueuse Melanie Hamilton. Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais à la réception des Douze Chênes c’est du cynique et controversé Rhett Butler qu’elle retient l’attention. Ce dernier l’a surprise alors qu’elle avouait son amour à Ashley. Fasciné par l’énergie et la force de caractère de l’héroïne, il n’aura d’yeux que pour elle, malgré son indépendance d’esprit.

Pendant ce temps, la guerre de Sécession éclate, Ashley avance son mariage avec Mélanie, et Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse Charles Hamilton, le frère de Mélanie. À la suite du décès de son mari à la guerre, elle se rend à Atlanta chez Mélanie et sa tante. Elle défraie la chronique en valsant, toute de noir vêtue, avec Rhett Butler lors d’un bal de charité. La guerre fait rage, les Sudistes reculent, les blessés affluent à Atlanta. Mélanie accouche avec l’aide de Scarlett et Rhett Butler les aide à fuir la ville menacée par les Nordistes. Elles rejoignent Tara. La mère de Scarlett est morte, son père a perdu la raison, ses sœurs sont affaiblies, les esclaves se sont enfuis. Elle connaît alors la misère, la peur, le travail dans les champs pendant plusieurs années.

La guerre de Sécession prend fin, Ashley rentre de captivité et s’installe à Tara entre deux femmes amoureuses. Les impôts de Tara sont augmentés et Scarlett n’est pas à même d’y faire face. Elle cherche qui pourrait l’aider. Elle pense alors à Rhett Buttler. Elle retourne à Atlanta, mais il est en prison (accusé du meurtre d’un noir qu’il a bel et bien commis). Elle lui propose contre les 300 dollars (d’impôt) de devenir sa maîtresse, mais, blessé, il refuse. Furieuse, elle rencontre le fiancé de sa sœur Suellen, Franck Kennedy, apprend qu’il a réussi à constituer quelques économies, lui fait croire que sa sœur va en épouser un autre et finalement l’épouse et arrive à payer les impôts de Tara. Une fois installée à Atlanta, elle se met à faire le commerce du bois (activité florissante liée à la reconstruction), et fait même revenir à Atlanta Mélanie et Ashley Wilkes qu’elle associe à son affaire. Ses affaires prospèrent. Cependant elle ignore que son mari et Ashley ainsi que d’autres anciens sont liés au Klan ; elle se fait agresser en allant à une de ses scieries. Son mari et d’anciens sudistes tuent plusieurs personnes ; son mari décède lors de cet incident, tandis que d’autres sudistes comme Wilkes et le docteur Meade doivent le salut (ils manquent d’être arrêtés) à Buttler.

Le lendemain de l’enterrement de son mari, Butler demande à Scarlett de l’épouser. Elle accepte. S’ensuivra une union pleine d’incompréhension, avec la naissance d’une fille que Rhett chérira plus que tout, et une fausse couche au cours de laquelle Scarlett manquera perdre la vie. Les époux s’éloignent, la petite fille meurt dans un accident de poney, en voulant sauter la barrière, laissant Rhett inconsolable. Il perçoit que l’amour de Scarlett pour Ashley ne faiblira pas. Mélanie Hamilton, tente, malgré les recommandations des médecins, de donner la vie à un second enfant. Elle n’y résistera pas, et meurt. Voilà Ashley Wilkes libre, mais la vérité se fait jour dans l’esprit de Scarlett : c’est Rhett qu’elle aime et depuis toujours. Mais trop tard, quand elle lui annonce qu’elle a compris qu’elle l’aimait et qu’il lui dit que son amour pour elle est mort, elle lui demande « que vais-je devenir ? », il lui répond « Frankly, my dear, I don’t give a damn » – « Franchement, ma chère, je m’en fous (traduction littérale) » (dans la version française : « Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis »).

Le film se termine sur Scarlett O’Hara, résolue à reconquérir Rhett. Elle décide de retourner à Tara afin d’y trouver les forces pour mener à bien cette reconquête. Pendant tout le film chacun aime l’autre à contre temps, et chacun se trompe sur soi-même et sur la vraie nature de ses sentiments.

Fiche technique

Clark Gable et Vivien Leigh dans le film.

Sauf mention contraire, cette fiche technique est établie à partir d’IMDb6.

Distribution

Acteurs non crédités

Récompenses et distinctions

Lors de la cérémonie des Oscars 1939, attribués le 29 février 1940, avec 13 nominations lui permettant de remporter 8 trophées 10 :

Autant en emporte le vent avait également été nommé dans les catégories Meilleur acteur pour Clark Gable, Meilleure musique de film, Meilleur son et Meilleurs effets spéciaux’

Le film remporta également deux prix spéciaux :

Analyse

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Ce film est analysé par bien des cinéphiles comme la plus grande histoire d’amour de toute l’Histoire du Cinéma. Il ne faut cependant pas négliger la place donnée au temps qui passe et à la nostalgie d’une époque perdue, souvent évoqué par Ashley et Scarlett elle-même. Le titre d’ailleurs en justifie l’importance : Gone with the wind (emporté par le vent) désigne une glorieuse époque pour les sudistes, lumineuse, optimiste… une civilisation emportée par le vent (A Civilization gone with the wind). Les époques ont une place primordiale, d’où la division des quatre heures de film en quatre parties. Une partie à dominante verte évoque la fertilité d’une civilisation à son apogée. La seconde partie est en rouge ; elle est empreinte de sang, de rage et de colère, de la jalousie de Scarlett et de feu destructeur. La troisième période est faite de couleur terne : marron, brun, les couleurs de la sécheresse et de l’infertilité de l’après-guerre. Enfin, la dernière période est baignée de noir, celui de la mort. L’arbre de Tara évoque également ces changements de période : il est tantôt fleuri, tantôt nu. Le choix du procédé Technicolor par Selznick est déterminant pour rendre à la photo la flamboyance voulue par le producteur afin de traduire les différentes époques du récit et leurs atmosphères parfois ternes ou sombres, mais le plus souvent saturées.

Évolution des protagonistes

Scarlett traverse ces époques et reste obstinée, forte, sans scrupules, aveuglée et mue par ses deux passions : Tara et son amour d’adolescente pour Ashley. C’est sans doute l’une des héroïnes les plus fortes jamais évoquées dans un film romanesque. Son caractère s’oppose à celui d’Ashley, droit, lucide, mais las de tous, immobile et incertain. Il présente cependant deux intérêts dans le film : sa poésie et sa nostalgie, qui ravivent dans l’esprit du spectateur les jours heureux du Sud à son apogée. Le caractère de Scarlett s’oppose à Melanie, mais pas autant que certains critiques voudrait nous le faire croire : Melanie est un peu bas-bleu, certes, mais elle sait braver les interdits. Courageuse, elle est droite et bonne, elle est la gardienne de toute la dignité élégante d’une époque et d’une aristocratie de gens d’honneur. Si elles sont rivales en amour, les deux femmes savent parfois s’unir et s’apprécier. La reine du bon sens reste cependant Mama, nounou de Scarlett, la seule qui connaît Scarlett mieux que quiconque (avec Rhett), Mama forte qui veille sur Scarlett jusqu’à la fin du film. Rhett est quant à lui le personnage qui dit ressembler le plus à Scarlett, il le lui fait d’ailleurs remarquer (« nous ne sommes pas des gentlemen, Scarlett »). Il comprend très tôt que Scarlett est la femme de sa vie. Le drame de celle-ci va être de découvrir trop tard son amour pour Rhett, le seul qui la comprenne et lui ait révélé le plaisir sexuel (assez osée, cette scène pour le Hollywood de 1939). Ces deux forts caractères donnent à Autant en emporte le vent un dynamisme et un charme ravageur qui font la magie du film. La musique de ce film est en parfait accord avec à la fois la nostalgie et la force de caractère de Scarlett, l’espoir, l’énergie, la volonté de survivre, le désir, la rage de vaincre.

Autour du film

  • La dernière réplique du film de Rhett : « Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis. », en réponse à la question de Scarlett « Mais Rhett que vais je devenir ? », a été élue officiellement plus grande réplique du cinéma américain en 2005, alors qu’elle aurait pu être censurée lors du tournage par le code Hays.
  • Les lois raciales de l’époque empêchèrent Hattie McDaniel d’assister à la première du film à Atlanta le 15 décembre 1939. Ne voulant pas mettre son producteur dans l’embarras, elle lui signala qu’elle n’était pas disponible pour s’y rendre. Clark Gable refusa dans un premier temps de se rendre à la première du film si Hattie en était exclue, mais cette dernière le convainquit d’y participer. Cependant, l’esprit ségrégationniste de l’époque n’empêcha pas Hattie McDaniel de recevoir l’Oscar du Meilleur second rôle féminin. Elle fut d’ailleurs la première artiste noire à recevoir cette récompense.
  • Le producteur David O. Selznick, lui-même juif, refusa toute allusion racialiste envers les Noirs dans la mesure du possible, donnant comme raison les lois anti-juives qui sévissaient en Europe.
  • Afin de capter les premières impressions du public, David O. Selznick fit organiser une avant-première qui eut lieu dans un petit cinéma à la suite de la projection du film “Beau Geste” séance dans le secret le plus total, avant même que la musique fût composée. Le film fit un triomphe.

Choix des acteurs

Vivien Leigh dans le film.

Les personnages de Rhett, Melanie et Ashley ont été distribués rapidement, notamment celui de Rhett, pour lequel Clark Gable a été très vite réclamé par le public. Celui de Scarlett a en revanche posé problème très longtemps, si bien que le tournage du film a commencé sans héroïne. Tous les grands noms de l’époque ont auditionné pour le rôle, mais c’est finalement une relative inconnue, Vivien Leigh, qui emporte la mise au dernier moment. Le public est au début réfractaire à l’idée qu’une britannique incarne la sudiste Scarlett, mais les habitants du Sud finissent par accepter ce choix car, disent certains, « mieux vaut une Anglaise qu’une Yankee ! »[réf. souhaitée].

Afin de conserver l’image de jeune fille prude de l’héroïne, la production interdit à l’actrice Vivien Leigh de rencontrer son compagnon Laurence Olivier durant le tournage et ce jusqu’à la première. Ils durent user de divers stratagèmes pour se voir[réf. souhaitée].

L’actrice jouant la mère de Scarlett avait au moment du tournage 28 ans, soit 2 ans de plus que sa « fille » Vivien Leigh[réf. souhaitée].

Différences avec le roman

De nombreux personnages non essentiels à l’intrigue ont été supprimés dans le film : la famille Fontaine, Cade Calvert, le grand-père Merriwether, tous les Tarleton à l’exception de Brent et Stuart, etc. Toutefois, certains personnages relativement importants n’ont pas obtenu non plus leur ticket pour Hollywood :

  • Dans le roman, Scarlett O’Hara donne naissance à trois enfants, un avec chacun de ses maris, alors que seule Bonnie, la fille qu’elle a avec Rhett, apparaît dans le film. Des deux autres enfants, seul Wade Hampton Hamilton, son fils aîné, tient une place importante dans le roman. Ella Lorena, fille de Frank Kennedy, est peu évoquée dans le livre, si ce n’est pour dire qu’elle n’est pas très jolie. Cependant, le nom de Wade Hampton apparaît dans le film: c’est le lieutenant qui annonce par lettre à Scarlett que son premier mari, Charles Hamilton, est mort.
  • Les personnages d’India et Honey Wilkes, sœurs d’Ashley, sont fusionnés en un seul, celui d’India, dans le film.
  • Le vieux et répugnant Archie, qui accompagne India Wilkes au moment où ils découvrent Scarlett et Ashley enlacés, n’apparaît pas non plus dans le film. À l’écran, c’est Mme Meade qui est avec India à ce moment crucial de l’intrigue.
  • Dilcey, épouse du majordome Pork et mère de Prissy, très attachée aux O’Hara et aide précieuse à la plantation pour Scarlett pendant les années de disette, disparaît à l’écran.
  • Le vieil oncle Henry Hamilton, personnage pittoresque, ne figure pas au générique du film.
  • Le personnage le plus important du roman à ne pas apparaître à l’écran est toutefois celui de Will Benteen, ex-soldat recueilli à Tara après la guerre et qui finit par s’y fixer en épousant Suellen.
  • Gérald O’Hara meurt à la suite d’une chute de cheval lors d’une course poursuite avec la voiture des Slattery. Pourtant, dans le livre, il meurt bien plus tard, au cours d’une crise de folie.

Autres différences :

  • Le drame personnel de Carreen, benjamine des sœurs O’Hara, est lui aussi passé sous silence.
  • Dans la scène de la réunion d’Atlanta, lorsque le soldat demande aux deux jeunes femmes de lui remettre leurs bijoux ce n’est pas Mélanie qui donne son alliance en première mais bien Scarlett qui d’après le livre jeta son alliance “d’un geste de défi”.

Impact dans la culture populaire et postérité

  • Dans le film The Mask (1994), Jim Carrey fait un clin d’œil au film après s’être pris une balle au Coco Bongo : « Dis à Scarlett que ce n’est pas l’cadet de mes soucis. »
  • L’auteur de manga Osamu Tezuka fit un pastiche d’Autant en emporte le vent dans son manga Astro, le petit robot. Dans une des histoires, Astro se retrouve coincé au Japon de 1969 avec Scara, une femme extra-terrestre immature et superficielle, qui a fui son mari Ohara et son rival Butler.
  • Il y a également une référence dans le film Les Noces funèbres (2005) de Tim Burton avec le personnage de Butler en squelette qui entonne la réplique finale à sa femme qu’il retrouve dans le monde des vivants.
  • De nombreuses références apparaissent également dans divers épisodes des Simpson, notamment autour de la fin du film11.
  • Dans le film L’Armée des ombres (1969) de Jean-Pierre Melville, Paul Meurisse et Lino Ventura sortent d’un cinéma londonien après avoir vu Autant en emporte le vent et Meurisse dit : « Pour les Français, la guerre sera finie quand ils pourront lire Le Canard enchaîné et voir ce film merveilleux. »
  • Dans le film The Outsiders, on compte de nombreuses références au film et au roman, que les deux fugitifs lisent en cavale.
  • Dans la série Dead Like Me, Daisy était soi-disant une actrice de ce film.