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Le pianiste québécois a rencontré Liberace à trois reprises… Richard Abel nous raconte Liberace

Wednesday, June 15th, 2011

Par Roger-Luc Chayer
[email protected]

Photo Richard Abel et Liberace (Avec l’aimable autorisation de Richard Abel)

Le pianiste Richard Abel recevait Gay Globe Magazine chez lui, début juin 2011, pour partager ses souvenirs de Liberace. Gay Globe y a découvert un artiste d’une grande sensibilité et surtout, d’une grande générosité.

En le croisant quelques minutes avant la fermeture du salon funéraire, lors de la cérémonie montréalaise en hommage à la mémoire de la défunte Alys Robi, j’ai profité d’un moment un peu moins formel pour saluer ce grand artiste québécois, présent par hasard en même temps que moi et lui demander s’il accepterait de nous accorder une entrevue sur Liberace.

Égal à sa réputation, Richard a tout de suite accepté et a invité Gay Globe à sa résidence, quelques jours plus tard. Dès le début de notre entretien, Richard Abel avait une surprise pour les lecteurs. Une photo de lui et de Liberace, datant du début des années 80, lors d’une des trois rencontres qui allaient changer la vie du jeune pianiste québécois tant l’influence de la star allait être grande.

“Il était à la fois d’une très grande simplicité, facilement abordable et sincère, loin de l’image qu’on pouvait peut-être se faire du flamboyant Liberace, de ses costumes et de ses décors de spectacles”, nous raconte Richard Abel, la flamme dans les yeux avec tant de souvenirs.

“Il m’a beaucoup inspiré quant au sérieux du travail de pianiste en m’expliquant lors de nos rencontres que la discipline est ce qui fait la différence dans le succès d’un vrai artiste”.

Liberace avait une image clairement identifiée au showbiz, à l’élégance et à tout ce qui était délicieusement démodé. Il savait exploiter un style qui plaisait à un public surtout constitué de personnes plus âgées mais avait aussi des admirateurs chez les plus jeunes.

Quand, au Québec, on mentionne que Richard Abel est une sorte de Liberace local, bien que l’affirmation ne soit pas offensante pour lui, Richard aime bien tempérer et dire que Liberace a clairement été une influence pour lui dans la manière, mais que dans la forme, il a son propre style, n’utilisant les costumes et décors que quand le thème s’y prête: “La plupart du temps lorsque je suis en concert, je suis en veston-chemise tout ce qu’il y a de plus classique”, conclut le pianiste populaire québécois qui a la cote plus que jamais.

Roger-Luc Chayer (Gay Globe) et Richard Abel. Photo Gay Globe Média

Quant à l’homosexualité présumée de Liberace, Richard est convaincu qu’il la vivrait aujourd’hui avec beaucoup plus de facilité, “les temps changent, il aurait été plus à l’aise…”

Richard Abel:
Quelques chiffres intéressants
Par Roger-Luc Chayer
Photo Gay Globe Média

*25 ans de carrière

*Quinze albums

*Quatre DVD

*Trois vidéoclips

*Deux disques platine

*Six disques d’or

*Cinq Félix pour l’album instrumental de l’année (1992, 1997, 2001, 2005 et 2008)

*Un spécial PBS

1996- Martin LEFEBVRE Un artiste nouvel âge

Thursday, January 27th, 2011

Martin est un jeune artiste visuel de 20 ans qui déjà, ne laisse personne indifférent quand il décide de créer. Sous des airs durs et voyous se cache une âme très timide, sensible mais surtout déterminée à aller jusqu’au bout de son objectif. En fait, ce qu’il aimerait par dessus tout c’est de pouvoir vivre de la création et de la vente de ses oeuvres.

Tout a commencé à Val d’Or où le jeune Martin habitait mais ne vivait pas. Il était continuellement confronté à la déprime, au vide et ses aspirations étaient toujours bloquées par l’isolement de sa ville:<<…Quand on décide de faire quelque chose à val d’Or, il faut toujours se prendre à l’avance car dès que ca implique l’achat de quoi que ce soit, il faut le faire venir de loin. Il n’y a qu’un seul cinéma, certes plusieurs magasins grande surface mais rien de bien spécialisé. Quand on souhaite approfondir des arts tels que la danse, la sculpture ou la peinture, il faut en avoir les moyens financiers…>>

C’est donc en 1993 que Martin décide de venir s’installer seul à Montréal pour “retrouver son véritable milieu”. Il arrive sans argent mais avec une détermination qui ne s’est pas encore effritée en deux ans. Martin a eu l’occasion d’étudier le graphisme pendant deux années car il voulait mieux maîtriser les outils au service de l’art. Il aurait bien pu décrocher un D.E.C. mais l’idée d’entreprendre une dernière année de C.E.G.E.P. ne lui plaisait guère.

Aujourd’hui Martin se consacre à la création d’oeuvres autant peintes que sculptées de même qu’à l’expérimentation de nouveaux matériaux. J’ai eu l’occasion de visiter son appartement et mon attention a tout de suite été captée par la richesse des couleurs dans la plupart de ses tableaux. Les rouges sont vifs et loin d’être vulgaires, les bleus d’une profondeur immense et tout le reste est d’une beauté éclatante. Même avec peu de lumière, on arrive à entrer dans les tableaux tellement ils sont illuminés.

Toutefois, il faut aimer les images crues car toutes ses oeuvres représentent le corps humain dans des situations plus ou moins confortables. Ici un bras coupé, là une main tranchée et plus loin, un oeil sans orbite. Les cadres reprennent les thèmes de l’oeuvre et on y retrouve des couteaux et des yeux accrochés ça et là. Martin explique qu’il ne faudrait pas penser que ses oeuvres sont violentes loin de là. C’est une sorte d’hommage au corps humain. Il le dissèque, montre ce qu’il y a derrière la peau mais toujours d’une façon très esthétique.

Martin est visiblement nerveux face à la critique mais cela ne le décourage pas, il consacre pratiquement tout son temps à ses oeuvres. Les amateurs de toiles colorées seront ravis de se procurer une de ses oeuvre et on pourra aussi admirer des oeuvres en trois dimensions de même que des toiles à reliefs.

Martin LEFEBVRE aimerait beaucoup exposer ses oeuvres soit dans des lieux tels que les bistros spécialisés ou directement, dans une galerie qui voudrait bien lui consacrer un peu de place pour se faire connaître. N’est-ce pas là le véritable rôle des galeries d’art?

Les intéressés pourront rejoindre Martin au 522-4316 ou au 530-5818.

1995- Yvon GOULET Un artiste visuel qui vit de ses oeuvres

Thursday, January 27th, 2011

Je vous invite aujourd’hui à visiter la petite expo maison de RG. Nous vous présentons un artiste visuel qui a fait de son amour des formes, sa principale source de revenus. Yvon a étudié la cartographie avant de s’intéresser à l’art plastique. Diplômé de l’Université du Québec à Hull, spécialité Gravure, il se promène depuis, d’expositions en expositions et c’est dans le monde entier qu’on peut voir ses oeuvres: Tokyo, Paris, Bruxelles, Viennes, Corée, Cuba et la Bulgarie sans oublier Vancouver, Sudbury, et la capitale québécoise des artistes peintres, Baie St-Paul de Charlevoix.

Yvon a un style bien à lui mais que l’on peut associer au courant du pop art. Il touche tous les matériaux: papier de riz, carton, plâtre et il se sert volontiers de la toute dernière technologie en reproduction comme les photocopieuses conventionnelles ou laser.

Depuis peu, l’artiste mène une campagne agressive de commercialisation de ses oeuvres, sa principale motivation étant de faire découvrir le goût de l’art à ses clients. Yvon expose en permanence à la Galerie Carl DAVIS de Ottawa (819-827-0503), à la Galerie-Musée ADZAK de Paris, au Centre d’Affaires St-Hubert à Montréal (495-9292) et à la boutique Cuir PLUS, au coeur du village (521-PLUS).

Oeuvre no.1: Sans titre

Oeuvre no.2: E Pluribus Unum

Photo de Yvon GOULET

Oeuvre no.3: Mamandonna

Oeuvre no.4: Madonna Sida

Yvon GOULET prépare sur demande des oeuvres uniques aux goûts de ses clients. Les tarifs vont de l’estampe non encadrée à 200$ à l’oeuvre majeure encadrée à 3000$. Ceux qui aiment la couleur et les effets visuels surprenants seront heureux de posséder une oeuvre de GOULET d’autant que l’art visuel en général est un excellent abri fiscal.

1994- RICHARD FRANCK UN TALENT UNIVERSEL

Thursday, January 27th, 2011

On parle souvent des artistes qu’ils soient musiciens, chanteurs, auteurs, comédiens ou danseurs comme des talents uniques, des maîtres pour qui l’exécution d’une oeuvre reste un plaisir facile à créer. Notre invité de ce mois-ci est un “double” artiste qui excelle autant dans la chanson que dans les arts visuels.

Richard FRANCK est déjà connu comme chanteur depuis 1981 mais c’est seulement depuis quelques années qu’il se consacre à l’art visuel du collage et qu’il frappe un coup de maître dans un domaine fort saturé. Richard me recevait en entrevue dernièrement et c’est avec stupéfaction que j’entrais non pas dans une simple maison mais dans l’antre d’un adorateur de beaux corps humains.

C’est par dizaines et même par centaines que les oeuvres s’empilent dans tous les coins de la maison et de voir tant de beauté, en plus de me déconcentrer, me fait demander comment il voit ses oeuvres et ses hommes! Est-ce une simple volonté de voyeurisme ou parlons-nous plutôt d’un vice plus ou moins caché???

C’est sans hésiter qu’il m’avoue aimer le collage érotique pour le côté fantasme de la chose et il va même jusqu’à me confier qu’il est loin d’en être blasé.

Le collage érotique, tel que pratiqué par Richard FRANCK, a plusieurs applications et l’artiste semble être aussi à l’aise dans la création d’une oeuvre murale que dans la réalisation d’un t-shirt. En effet, en mai dernier, Richard exposait quelques-uns de ses tableaux au bar LE RELAXE et la critique, bien que surprise par tant de nudité, a fort appréciée l’aspect nouveau et inusité de cette forme artistique. Depuis peu, il fabrique chez lui des t-shirts plus ou moins érotiques fort colorés que l’on retrouve en vente exclusive chez PRIAPE.

Placer la photo “Maître du monde” ici…

Mais quelle est l’origine du collage érotique?

Cette forme de collage découle directement du Pop Art anglo-saxon, qui en fait, est un mouvement artistique né vers la fin des années 50. Le Pop Art fit ses premières apparitions à Londres et à New-York et bien qu’il suscita à ses débuts une vive controverse dans le monde artistique, il est néanmoins une discipline aujourd’hui très pratiquée et appréciée du grand public.

Par le succès de son nouvel art visuel, il semble bien que Richard FRANCK se détourne de ses premières amours et s’éloigne de la chanson. Je serais bien surpris par contre qu’il n’y revienne pas un jour car son appartement, en plus d’être un temple dédié aux belles formes humaines, regorge d’instruments de musique divers, comme si il ne lui manquait qu’une occasion de refaire de la chanson.

Placer la photo de R. FRANCK ici…

Enfin, chers lecteurs de RG, n’oublions pas que{ les artistes vivent uniquement de leurs oeuvres et que de notre soutient dépend l’avenir de ceux-ci}. Richard FRANCK est un membre important et valorisant de notre communauté, ses T-Shirts se vendent bien et à 23$(+taxes), ils restent très abordables pour tous.

Si vous souhaitez acheter certains T-Shirts plus sobres ou si vous avez une commande particulière, Richard FRANCK se fera un plaisir de vous satisfaire et de créer une oeuvre unique en son genre.

En ce qui me concerne, j’ai trouvé un véritable petit bijoux que je porte le plus souvent possible tellement les couleurs sont magnifiques.

A la prochaine et surtout ne manquez pas l’entrevue exclusive que la grande Madame Alys ROBI offrira à RG d’ici peu. Si vous souhaitez faire des suggestions d’entrevues culturelles ou si vous souhaitez simplement donner de vos nouvelles, n’hésitez pas à m’écrire, je donnerai suite à toutes les lettres.

Roger-Luc CHAYER, 11 août 1993

1993- Lady Alys Robi …Une rose parmi les fleurs sauvages

Thursday, January 27th, 2011

(EN ENTREVUE EXCLUSIVE POUR LE MAGAZINE RG)

Depuis le début de l’après-midi, j’avais l’estomac tout à l’envers rien qu’à l’idée d’aller chercher et surtout de souper avec Lady Alys ROBI. Bon, je m’étais quand même un peu préparé à la chose, lectures, questionnement de part et d’autres, visite du restaurant où nous devions aller alors en principe tout devait bien se passer.

Tout sauf l’imprévu, madame ROBI avait un léger rhume qui remettait en question mon rêve de rencontrer pour vous, chers lecteurs, la première diva du Québec. J’ai bien insisté et c’est en lui expliquant que j’avais moi aussi un gros rhume que nous avons créés quelques liens.

…Depuis un mois que j’essayais de rencontrer cette femme unique, ce n’étaient pas nos rhumes qui allaient tout gâcher.

Bon! elle accepte quand même de venir.

Je m’arrange du mieux que je peux, je vais à la rencontre de notre chauffeur Sylvain (qui fournissait sa somptueuse Pontiac Transport 1993 pour l’événement) et je me retrouve donc devant la résidence de notre invitée.

A peine ai-je mis le pied à l’extérieur de la camionnette que je vois au loin, droite comme un garde suisse, la diva Alys ROBI qui m’attend sévèrement car il faut dire que j’ai eu la mauvaise idée d’emprunter le boulevard Lacordaire qui est fermé sur la moitié de sa longueur.

J’ai 15 minutes de retard. Qu’est-ce qui va m’arriver? On sait bien, Alys ROBI a la réputation de ne pas se laisser marcher sur les pieds alors quoi de plus cavalier que de faire attendre une si grande dame, debout en plus???

Sans m’avoir jamais rencontrée, elle avance dans ma direction et m’adresse un des plus beaux sourires du music-hall québécois.

Commence donc, pour moi du moins, une des plus belles soirées de ma vie. On monte dans la camionnette, on jase un peu histoire de casser la glace car voyez-vous, Madame ROBI ne peut plus se permettre de laisser entrer n’importe qui dans sa vie. L’expérience des vautours dans ce métier met la diva sur la défensive et ce n’est qu’en arrivant au restaurant l’Armoricain qu’elle commence à me regarder et à me dire que je ressemble à Sacha GUYTRY avec ma grande cape noire.

Nous somme reçus ce soir par Philippe, patron du restaurant français l’Armoricain qui, dans toute sa spontanéité, avait accepté de nous recevoir chez lui, à ses frais, pour une soirée mémorable.

Philippe nous avait réservé un petit salon où j’allais pouvoir faire l’entrevue avec notre Alys, qui, comme tout dignitaire, avait droit à la visite des lieux.

PHOTO D’ALYS ET DE ROGER-LUC ICI SVP!!!(le toast)

Enfin assis à notre table et après quelques photos du photographe bien connu des lecteurs de RG Mario LEMIRE, je pouvais enfin contempler comme un jeune débutant, toute la beauté de madame ROBI.

Je vous assure que l’aura que dégage cette dame est visible de tous et c’est avec beaucoup d’humilité qu’ont commencé le repas et l’entrevue.

Lady Alys ne souhaite plus parler de son passé psychiatrique car après plus de 40 ans, il serait temps que les gens oublient cet épisode sombre de sa vie personnelle. Si elle souhaite mettre de coté son aventure médicale, c’est pour mieux parler de sa fondation. La Fondation Alys ROBI pour les ex-psychiatrisé aide les patients qui vivent dans les hôpitaux et qui sont “déclarés” sains d’esprit à réintégrer la vie extérieure. <<…Saviez-vous qu’on garde encore aujourd’hui des gens en parfaite santé mentale enfermés parce qu’ils servent de main d’oeuvre bon marché?>>. Non je n’en savais rien et c’est le but d’Alys, de libérer ces gens d’un malheur innommable. Il n’est pas arrivé une seule fois, qu’à la mention de ces pauvres gens, elle n’ait les larmes aux yeux. Sa fondation c’est une partie d’elle même, une partie de son passé car comme elle le dit si bien:<< Si j’avais eu quelqu’un pour m’aider à sortir d’hôpital quand j’étais prête, je n’y aurais sûrement pas passée plus de 5 ans>>.

Voilà qu’arrivent nos tournedos et c’est suite à la première bouchée que nous convenons de cesser temporairement l’entrevue pour mieux savourer le plat devant nous.

Je dois vous avouer que notre repas à l’Armoricain a été merveilleux: l’entrée de potage de volailles et tomates farcies, les tournedos sauce poivrée et les desserts…Les desserts!!! Un énorme gâteau au chocolat pour madame ROBI et un assortiment de sorbets pour moi. Il m’est difficile de vous décrire la qualité des mets et le service de première classe mais je vous invite à aller rendre visite au patron Philippe qui se fera un plaisir non dissimulé de vous recevoir.

Je vous dis un petit secret, madame ROBI était tellement ravie du repas qu’elle a décidé d’en faire son petit resto régulier …En allant y manger vous risquez donc de la rencontrer!!!

PHOTO D’ALYS AVEC LA ROSE ICI SVP!!!

Lors de notre rencontre qui a durée près de 4 heures, madame ROBI souhaitait particulièrement parler de sa vie amoureuse. En fait, elle voulait parler aux générations plus récentes sur le vrai sens de l’amour et du respect.

Lady Alys, c’est connu, a eu une vie amoureuse tumultueuse mais ce n’est pas à cause de son caractère, comme on voudrait le faire croire dans certains journaux à potins mais bien du fait qu’elle ne pouvait jamais consacrer le temps voulu à développer ces relations.

Les voyages, les spectacles, les récitals, tout cela contribuait à sa solitude. <<…J’ai rencontré les plus beaux hommes de la planète, j’ai été aimée par les plus riches, mais je n’avais jamais le temps de poursuivre ces relations …>>.

On devine dans le trémolo de sa voix un profond regret. Quand je lui demande si elle changerait quelque chose si elle avait à revivre son passé, elle me dit que sans l’ombre d’une hésitation, elle prendrait le temps d’aimer. Comme elle souhaiterait que les plus jeunes restent ensemble et vivent un véritable amour passionné et fidèle. Comme elle voudrait voir une génération de jeunes qui ferait passer l’amour sous toutes ses formes avant tout le reste … Je lui demande ce qui l’empêche de trouver un compagnon et c’est en regardant au loin, dans le vide, qu’elle me répond qu’elle a peur de se laisser aller et de revivre l’abus des hommes. J’ai devant moi une dame qui sait de quoi elle parle quand elle affirme avoir été exploitée pas ses sentiments. L’artiste doit s’ouvrir à son public…La chanteuse est nue devant son auditoire. Elle s’exhibe à tous, ce qui fait d’elle une personne fragile. Trop souvent, l’artiste a de la difficulté à redevenir l’humaine et cela laisse la place aux abuseurs et aux vautours qui ne pensent à rien d’autre qu’à leur profit.

Parmi ses véritables amis et amoureux elle mentionne Olivier GUIMOND et le chanteur américain Nat King COLE pour qui elle aurait bien volontier dit OUI à la grande question s’il n’était mort d’un cancer à l’age de 48 ans.

Alys ne dit pas non à l’amour mais il faudra beaucoup de courage à celui qui voudra la conquérir car voyez-vous, elle a de quoi se défendre maintenant…l’expérience!

PHOTO D’ALYS DEBOUT DEVANT VERRIERE ICI SVP!!!

Alys ROBI est une personnalité unique au Québec et comme le disait Alain MORISSOD:<< Alys est une DIVA et une star des pieds à la tête>>.

Elle souhaite affirmer aux lecteurs de RG qu’elle n’oubliera jamais l’accueil qu’on lui a réservé lors de sa sortie d’hôpital il y a 37 ans. Elle sait qu’elle trouvera toujours dans le village et dans toute la communauté un public heureux de la revoir et de l’entendre chanter pour eux.

Elle a beau aimer son public du village mais elle s’empresse de m’avouer son dégoût pour ceux qui se comportent mal et qui agissent avec la morale d’un sanglier. Il n’y a rien qui lui semble plus ridicule que des homos qui revendiquent le respect quand eux-mêmes s’exhibent comme des bêtes sauvages assoiffées de sexe à longueur de journée.<<…Les gais et lesbiennes sont des gens honorables comme tout le monde mais il y a des mauvaises pommes dans le panier qui gâche tout … A la communauté de faire le ménage de ses membres et vous verrez que vos revendications seront mieux entendues…>>

Alys ROBI n’est malheureusement pas éternelle et il y a quelques semaines, elle subissait un troisième malaise cardiaque. De plus, elle confie aux lecteurs de RG ses craintes depuis la découverte d’une masse (nodule) dans son sein gauche. Elle croit qu’on opère beaucoup trop les femmes qui ont des nodules et que l’ablation totale du sein n’est bonne en soit que pour les chirurgiens qui vendent leurs services au poids comme chez le boucher: “Alors madame, qu’est-ce que ce sera aujourd’hui, 100 grammes ou la totale???”.

Bref, elle a cessé de fumer il y a 16 ans et c’est pour mieux nous faire entendre sa voix.

Alys a bien l’intention de rester avec nous le temps qu’il faudra pour que sa fondation roule d’elle même et c’est son voeux le plus cher.

En revenant à la maison, elle s’est laissée emporter par une chanson à la radio et comme c’était bon de la voir, les yeux brillants et pleins d’amour pour celui qui chantait.

Merci Alys.

Merci Lady Alys ROBI d’avoir donné à RG un de ses grands moments culturels.

Je tiens personnellement à remercier le restaurant l’Armoricain pour son empressement à collaborer à ce spécial Alys ROBI. N’oublions pas que ce sont des gens comme Philippe qui contribuent véritablement à la communauté et qu’il faut encourager en allant simplement manger un petit morceau chez eux.

La Fondation Alys ROBI, 6055 Beaubien Est, suite 300. (514) 645-7305.

Le 11 octobre Alys ROBI sera à Québec au bar le Lollypop où elle présentera son récital Edith PIAF à la demande générale et le 12 octobre grand gala cabaret à la salle Do-Ré-Mi (722-2244) rue Bélanger où, pour la 15 ième année consécutive, on présentera le trophée ALYS à toutes les catégories artistiques du Québec.( 3$ par billets seront offerts à la Fondation Alys ROBI )

1993- AIMÉ CHARTIER …ET EN AVANT LES MANÈGES !

Thursday, January 27th, 2011

Pour la jeune génération, ce nom ne dira probablement rien mais pour les plus expérimentés, Aimé CHARTIER c’est toute l’époque des cabarets, du music-hall, du théâtre spontané et du spectacle multidisciplinaire. On dit que le passé est garant de l’avenir… la carrière de cet artiste des plus complet verra une nouvelle facette s’ajouter à la longue liste de ses talents car Aimé sera pour tout l’été et pour notre plus grand plaisir, le Maître de piste au Cirque International de La Ronde.

PHOTO SOLO

Quoi de plus magique qu’un cirque d’été et quoi de plus merveilleux que d’être en entrevue avec le grand “chef d’orchestre” par qui passera toute la présentation et l’image de ce cirque américain de passage à Montréal du 18 juin au 6 septembre.

Bien que ce rôle soit une première pour notre invité, Aimé CHARTIER n’est pas né de la dernière pluie. Il a débuté sa carrière à Québec dans les années 60 et tout de suite, le jeune CHARTIER s’est distingué par la facilité avec laquelle il pouvait passer d’une forme artistique à l’autre en peu de temps. Il a été, en pratiquement 30 ans de métier, soit danseur, chanteur, comédien fantaisiste, animateur, concepteur, régisseur, coordonnateur, promoteur, producteur et directeur artistique. Mais ce n’est pas tout! Reconnu pour son enthousiasme à toujours repousser plus loin les frontières de la versatilité, Aimé rôde de temps en temps dans les médias radiophoniques et montre sa binette sur l’écran que ce soit télé ou cinéma: Émission Du tac au tac (Radio-Canada), Michel Jasmin (CFTM Montréal), Les Plouffes (le film), Lance et Compte (Radio-Canada) et Being at home with Claude (avec Roy Dupuis).

PHOTO AVEC GUILDA (Réduction 30% max.)

Voilà qu’après quelques années de vache maigre, Aimé CHARTIER nous revient en force comme Maître de piste et croyez-moi qu’il ne manque pas de voix pour le poste. Ce qu’il faut savoir dans ce métier c’est que le Maître de piste est celui qui présente les artistes avant l’entrée en scène et que de sa présentation dépendra l’accueil du public fait aux artistes. C’est aussi ce grand bonhomme, vêtu d’un haut de forme qui nous assure toujours, même si ce sont souvent des histoires du Capitaine Bonhomme, que l’artiste à venir est le meilleur et le plus réputé du monde!!!

Aimé CHARTIER est un homme de spectacle, une bête de scène qui n’attend que l’instant où il sera sur la piste de “son” cirque. Bardé de ses 6’2” et de ses 175 lbs, il ne manquera pas de vous faire lever de vos sièges tellement il y croit… Le cirque International de La Ronde sera en ville 7 jours par semaine, 80 jours de suite, 240 représentations enlevantes dont 3 par jour d’une durée de 45 minutes chaque. Le billet est gratuit moyennant paiement de l’entrée à La Ronde.

Aimé CHARTIER, 6055 est, rue Beaubien #305, Montréal, H1M 3M5

Téléphone: (514) 251-0432

Peter Flinsch

Saturday, November 14th, 2009

Lʼartiste Peter Flinsch était à lʼhonneur à la Galerie Dentaire de Montréal,
située au 1239, rue Amherst, à quelques pas du Village. Lʼartiste connu
pour ses oeuvres très orientées vers le corps masculin et des esquisses dʼune
grande pureté était même présent lors du lancement officiel de son exposi-
tion, le même jour que lʼouverture officielle du festival Montréal en Arts.
Monsieur Flinsch, qui posait très sérieusement sur la photo de droite,
a fait le bonheur et le délice des nombreuses personnes sur place et a
su démontrer quʼen plus de maîtriser parfaitement son art, il a aussi un
sens de lʼhumour formidable. Monsieur Flinsch a eu 85 ans cette année.
Le Point sʼest dʼailleurs procuré une oeuvre de Monsieur Flinsch, alliant
des tons de terre à des effets métalliques et comme lʼartiste est au summum
de sa carrière, lʼinvestissement était intéressant.
Pour aller visiter les oeuvres de Monsieur Flinsch avant la fin juillet,
simplement se rendre à la Galerie Dentaire, sans rendez-vous, et plus de
25 oeuvres seront sur place soit pour être admirées ou simplement pour
être achetées.
Profitez-en pour saluer Jean Fortin et le dentiste Marc Raper, les deux
sympathiques proprios des lieux, de la part du Point.

Décès de Richard Franck

Monday, August 3rd, 2009

Nous apprenions aujourd’hui la triste nouvelle à l’effet que l’artiste Richard Franck était décédé fin juin 09 des suites d’un cancer du poumon. Découvert par RG et moi-même alors qu’il travaillait au resto “Les Entretiens” à Montréal, Richard avait la passion du corps masculin et aimait créer des oeuvres visuelles utilisant le découpage et le collage de photos de modèles de manière à exploiter leur beauté.

Richard Franck était très sincère dans tout ce qu’il accomplissait et son sourire était partie intégrante de sa marque de commerce personnelle qui nous manquera beaucoup. L’article d’origine (1994) sur Richard Franck publié dans le Magazine RG sous la plûme de Roger-Luc Chayer peut être consulté sur Internet au http://www.gayglobe.us/Chayer-rg1994.html, le texte est dans le menu et disponible en PDF.

Guilda : l’autobiographie tant attendue

Thursday, May 21st, 2009

Par : Le Point
Maintenant âgée de 85 ans, la plus grande star de cabaret de l’histoire du Canada lance son autobiographie, Il était une fois et se confie à ses lecteurs comme s’il s’agissait de ses confidents et de ses meilleurs amis.
Guilda de Mortellaro de son vrai nom est passé de la richesse à la pauvreté, par la Gestapo pour ensuite se réfugier au Québec et se tailler une place de premier rang dans l’histoire culturelle et dans le coeur d’un public qui n’oubliera jamais le nom de Guilda. En vente dès maintenant!