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Sida: un traitement contre sa transmission?

Thursday, July 21st, 2011

Peopleinside.fr

Une étude phare pourrait transformer à jamais le visage de l’épidémie de Sida.

En effet, elle établit qu’une personne infectée par le virus, suivant un traitement tôt, l’empêcherait dans plus de 96% des cas de le transmettre.

Baptisée HPTN052, l’étude conduite par Myron Cohen (Université de Caroline du Nord) a été rendue publique rendue publique en mai aux Etats-Unis, et a été officiellement présentée ce lundi à Rome, lors d’un colloque de quatre jours sur les nouvelles avancées dans le traitement de l’épidémie, où pas moins de 5.500 scientifiques, médecins et chercheurs se sont réunis pour partager leurs recherches.

Les tests de celle-là ont été réalisés dans neuf pays: Afrique du Sud, Inde, Brésil, États-Unis, Botswana, Kenya, Malawi, Thaïlande, et Zimbabwe. Précisément 1763 couples sérodiscordants (un séropositif, l’autre non) se sont vu fournir des combinaisons d’antirétroviraux, plus ou moins taux dans l’infection, définie par une baisse du niveau de cellules CD4 du système immunitaire, que cible le virus.

Dans la moitié des couples, parmi lesquels 97% étaient hétérosexuels, la personne infectée a été aussitôt mise sous traitement, dans l’autre moitié, on a attendu que le compte de CD4 descende en-dessous de 250 ou que la personne souffre d’une infection dite opportuniste (maladie causée par la baisse de l’immunité), conformément aux critères de l’Organisation mondiale de la santé au moment où commençait l’étude.

Au total, il y a eu 29 cas d’infections dont 28 chez les personnes traitées plus tardivement. Avec un bénéfice pour la personne traitée plus tôt, puisqu’il y a eu aussi 41% de moins de maladies opportunistes et de décès.

Cette nouvelle a donné beaucoup d’espoir ce lundi à Rome.

Importante conférence sur le Vih/Sida à Rome

Tuesday, July 19th, 2011

Portalangop

Rome - La directrice de l’Institut national de lutte contre le Sida, Dulcelina Serrano, a qualifié de très importante la tenue de la VIème conférence (IAS 2011) sur le HIV/Sida qui se déroule depuis dimanche à Rome, en Italie.

Selon elle, il est encore tôt de faire l’évaluation des résultats de la rencontre qui s’achève mercredi, mais cette responsable est  convaincue que les objectifs seront atteints.

“Le forum a pour base principale la présentation des études en cours sur diverses stratégies de lutte et de prévention de la pandémie”, a-t-elle dit ajoutant que les attentes sont énormes même s’il y a des controverses entre plusieurs intervenants principalement ceux des malades vierges.

Plus de 5 mille délégués parmi les chercheurs, scientifiques, médecins et d’autres spécialistes discutent des questions importantes.

A la clôture des travaux sera rendue publique la déclaration de Rome.

Sida: espoirs sur la prévention pour les chercheurs réunis à Rome

Friday, July 15th, 2011

Romandie.com

PARIS - Trente ans après la mise en évidence du virus du sida, des chercheurs de 190 pays se retrouvent à partir de dimanche à Rome, galvanisés par les très récentes études sur l’utilisation des antirétroviraux en prévention de la maladie.

Il ne s’agit plus seulement de travailler sur les traitements et la réduction de la morbidité, estime le Pr Jean-Michel Molina, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Saint Louis.

On a peut-être les outils à notre disposition pour contrôler l’épidémie, ajoute-t-il, se faisant l’écho de l’optimisme qui prédomine à la veille de l’ouverture de la 6ème conférence de l’IAS sur la pathogenèse du VIH, le traitement et la prévention.

Les quelque 5.000 chercheurs et professionnels de la santé auront l’occasion, du 17 au 20 juillet, de détailler la cascade de résultats positifs sur l’utilisation des antirétroviraux (ARV) comme outil préventif, dont les derniers ont été publiés mercredi.

Selon ces études, deux cas se présentent: soit les ARV sont pris très tôt par une personne infectée, qui alors n’infecterait pas son partenaire (une étude donne 96% de baisse du risque d’infection), soit leur utilisation par une personne immune du virus (sous forme de gel ou de comprimé) la protègerait de l’infection de son partenaire, aussi bien dans les couples homosexuels qu’hétérosexuels.

La stratégie Test and Treat, qui envisage de tester les personnes le plus tôt possible et le cas échéant de les traiter aussitôt, sera en vedette: car pour empêcher de transmettre la maladie, il faut savoir qu’on en est atteint. Dans le monde, seulement la moitié des 33 millions de personnes séropositives savent qu’elles sont infectées.

A terme, l’objectif est clair: que le malade puisse un jour entrer en rémission et ne soit plus obligé de prendre un traitement, comme c’est déjà le cas chez ces mystérieux elite controllers, chez qui le virus, présent, ne se manifeste pas.

Tous les grands organismes de recherche ont mis à leur agenda l’éradication virale, ou ce qu’on appelle la +functional cure+, c’est-à-dire le contrôle total d’un virus cependant toujours présent dans le corps, souligne le Pr Molina.

C’est une nouvelle frontière, une vision à avoir pour la recherche dans les dix ans, relève le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’Anrs (Agence française de recherches sur le sida).

Nombre de questions, cependant, restent ouvertes.

D’abord, doit-on faire prendre des traitements astreignants et qui peuvent avoir des effets secondaires pesants, à des gens en pleine santé ? Et aussi, comment envisager de financer des traitements pour eux, alors qu’un tiers seulement des gens atteints dans les pays pauvres ont accès à des médicaments qui représentent pour eux une nécessité vitale ?

Dans une interview à l’AFP, Julio Montaner, ancien président de la IAS, relève qu’il n’y a rien d’aussi efficace que le traitement précoce des personnes infectées: ça fait baisser la morbidité, la mortalité et la transmission.

Il note que si l’on donne des traitements à des gens qui ne sont pas infectés mais à risque, on réduit le risque de transmission de 40 à 80%, selon les études.

Dans un monde où les ressources sont limitées, nous devons voir bien clairement où nous devons mettre nos efforts, souligne-t-il, rappelant l’engagement de la communauté internationale de fournir un traitement à 15 millions de personnes séropositives d’ici 2015.

Tout retard coûtera des vies, de la morbidité et de nouvelles infections, nous ne pouvons pas hésiter en nous demandant quelle est la meilleure stratégie.

Livre scandale sur les prêtres gais à Rome et au Vatican Ils prient le jour et se débauchent la nuit

Wednesday, June 15th, 2011

Par Leparisien.fr
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Photo Google

Nombre de prêtres au Vatican ou dans les congrégations catholiques à Rome mènent une vie homosexuelle clandestine, affirme un ouvrage à paraître en Italie, évoquant un thème épineux récurrent pour le Saint-Siège qui exige la chasteté pour les religieux.

Ce livre du journaliste Carmelo Abbate, intitulé “Sex and the Vatican, voyage secret dans le règne des chastes”, décrit, à partir de témoignages anonymes, des relations homosexuelles entre prêtres ou avec des laïcs qui seraient fréquentes. L’auteur affirme s’être introduit dans des lieux gays avec une caméra cachée. “Des prêtres de toutes nationalités, affirme l’éditeur italien Piemme, partagent leur vie entre les salles de la Via della Conciliazione (l’avenue menant à la basilique Saint-Pierre) et la movida de Rome by night”. Le livre évoque aussi des relations amoureuses avec des femmes, l’existence de fils et de filles de prêtres, et parle même d’avortements clandestins. Carmelo Abbate entend dénoncer la culture du secret et le déni de réalité de l’Église vis-à-vis des désirs sexuels des prêtres, mais ne fournit que des témoignages anonymes. Sur le magazine Panorama, le même journaliste avait déjà attiré l’attention en juillet dernier avec le même sujet. Il avait vendu son histoire sous le titre vendeur “Les folles nuits des prêtres gays”. Le diocèse de Rome s’était dit “déterminé à poursuivre avec rigueur tout comportement indigne de la vie sacerdotale”. Interrogé sur le livre, le Vatican s’est refusé à tout commentaire. A la conférence épiscopale italienne, un porte-parole s’est refusé à “lui faire de la publicité”. “On ne peut réagir à tous les livres qui parlent mal de l’Église”, a-t-il dit à l’AFP.

L’existence des prêtres homosexuels n’est pas niée au Vatican, le pape Benoît XVI ayant prôné un meilleur discernement avant l’entrée au séminaire pour éviter à des jeunes hommes appelés à vivre dans un monde masculin d’être en porte-à faux.
Interrogé par l’AFP, le vaticaniste Marco Tosatti a souligné la “généralisation” de ce type d’assertions, qui omettent aussi de dire que des prêtres “peuvent avoir aussi des tendances homosexuelles, et être chastes et pieux”.

Malaisie: Un camp pour «hétérosexualiser» des ados «efféminés»
(Yagg)

Un groupe de 66 adolescents malaisiens de l’État de Terengganu, jugés « efféminés » par leurs professeurs, a été envoyé dans un camp dont le but était de les « hétérosexualiser » par des pratiques sportives et des enseignements religieux. Le directeur du département de l’Éducation a déclaré qu’il savait que certains finiraient travestis ou homosexuels, mais que l’État faisait de son mieux pour limiter leur nombre.

La ministre de la Famille, Shahrizat Abdul Jalil, s’est dit alarmée par cette affaire et estime que ce genre de camp peut être très traumatisant pour des adolescents et pourrait avoir d’énormes répercussions psychologiques. Elle a déclaré que ce camp était illégal et devait être fermé.