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Maladies infectieuses: danger

Thursday, September 29th, 2011

Canoe
Les agents correctionnels en ont ras le bol de la menace de contraction de maladies infectieuses, souvent utilisée en prison par les détenus comme une arme, et font pression une fois de plus sur le gouvernement Harper afin que ces risques soient limités dans les pénitenciers fédéraux.

Les agents correctionnels fédéraux ont lancé hier une campagne en faveur d’une loi sur le prélèvement des échantillons de sang pour contrer les risques de contracter des maladies infectieuses et contagieuses.

Selon des chiffres de l’Agence de la santé publique du Canada datant de 2006, entre 17 et 40 % des détenus ont l’hépatite C et environ 1,5 % le VIH. Le risque qu’un d’eux contracte l’hépatite C est de 20 à 50 fois plus élevé que pour la population générale. Pour le VIH, ce risque est de 5 à 40 fois plus important.

Or, les agents correctionnels ignorent quels détenus en sont atteints. Une situation jugée alarmante par le président national du Syndicat des agents correctionnels du Canada, Pierre Mallette.

Moyen d’intimidation

«Il est fréquent qu’un détenu va utiliser son sang, ses excréments ou son urine comme arme contre un agent correctionnel. Ça arrive au moins une fois par semaine», informe M. Mallette.

Selon lui, le fait que les détenus lancent leurs fluides corporels aux agents représente un moyen d’intimidation.

Il peine à comprendre que lors de telles situations, les détenus n’aient pas l’obligation de se soumettre à un test de dépistage. Contacté par le Journal, le Service correctionnel Canada (SCC) explique pouvoir demander aux délinquants de fournir un échantillon de sang, mais ces derniers n’ont pas l’obligation de le faire, selon les lois en vigueur au pays.

«La loi doit changer. Nous sommes dans le droit de savoir à qui nous avons affaire. C’est dans l’optique de rassurer les agents correctionnels, ajoute M. Mallette. Ça peut prendre jusqu’à six mois avant qu’un agent ne reçoive ses résultats (d’examens médicaux)», explique-t-il.

Selon Véronique Rioux, des relations avec les médias du SCC, des ententes avec des hôpitaux, des cliniques et des pharmacies situés à proximité de chacun des établissements carcéraux sont prévues afin d’assurer une intervention rapide. Des programmes sont également disponibles pour les employés, notamment un concernant la gestion du stress lié à ce type d’accidents.

Mme Rioux ajoute que les détenus en cause dans des gestes violents font l’objet de mesures disciplinaires et que des accusations au criminel sont portées contre eux dans de nombreux cas.

Une biopuce électronique pourrait détecter les maladies

Tuesday, August 2nd, 2011

France soir

Dépister des maladies pourrait prochainement devenir quelque chose de simple et de rapide.

Une biopuce baptisée “mChip”

Selon une étude publiée dimanche par la revue Nature Medecine, un test sanguin portatif fonctionnant avec une puce électronique permet de détecter le virus du sida, la syphilis ou d’autres maladies infectieuses. La fiabilité des résultats serait équivalente à celle des coûteux laboratoires hospitaliers. L’appareil, qui se fait appeler « mChip », pourrait ainsi devenir dans un futur proche la solution idoine pour les patients des régions les plus pauvres du monde.

Cette biopuce est en réalité capable de dépister dans un seul échantillon de sang, diverses protéines révélatrices des maladies qui leur sont liées. A l’heure actuelle, le dispositif, basé sur le couplage de nano-particules d’or et d’argent à une puce électronique, permet de dépister simultanément une dizaine de maladies différentes.

Des résultats clairs et nets

De surcroit, ce nouveau système a l’avantage de ne coûter qu’un dollar. Cela pourrait donc constituer une réelle révolution pour les soins dans les pays les plus en difficultés et, par conséquent, les moins bien équipés. Pour le concepteur du « mChip », Samuel Sia, qui est enseignant à l’université américaine de Columbia, le but est de parvenir à produire de nombreux tests accessibles à tous. Chaque individu, partout dans le monde, pourrait ainsi obtenir un résultat immédiat, et ce, sans avoir à se rendre dans un laboratoire.

Pour lire le résultat de la biopuce, il suffit d’un détecteur aussi facile d’utilisation qu’un téléphone mobile. L’appareil réagit de manière distincte lorsqu’il entre en contact avec les différents « marqueurs » de chacune des maladies, qu’il peut rechercher lors d’un seul test. Une fois le sang déposé à l’intérieur du dispositif, sont injectés un réactif doré et un réactif en argent qui vont interagir ensemble pour créer un film de couleur. Une diode électroluminescente vient ensuite éclairer ce film qui sera lu par la partie électronique de la puce. Le produit peut être visible grâce à des détecteurs optiques ou même à l’œil nu, et permettrait d’obtenir des résultats clairs et nets, avec l’affichage d’une réponse « oui » ou « non ».

Plusieurs unités de recherche, comme le CEA ou le CNRS en France, misent aujourd’hui sur les labopuces, capables en quelques minutes de détecter des micro-organismes à l’origine d’une infection grâce à une goutte de sang, de salive ou d’urine. Selon son créateur, ce système de biopuce pourrait arriver sur le marché d’ici trois années.

Les signaux d’alerte des maladies des yeux

Thursday, October 1st, 2009

Par: essentielsante.net

Elle ne provoque aucun symptôme tant que la maladie n’est pas très avan-

cée. Près d’un million de personnes seraient concernées en France. Les

spécialistes estiment qu’un patient sur deux s’ignore. Or, les dégâts sont

irréversibles, une fois qu’ils sont constitués.

Seul un examen auprès d’un ophtalmologiste permet de détecter une

forme débutante et d’agir quand il est encore temps, pour ne pas risquer

de devenir aveugle.

La dégénérescence de la macula

La vision centrale s’altère progressivement et apparaît un «scotome», une

tache noire qui se projette sur l’objet regardé. Comme une caméra dont le

film est taché, le centre du champ visuel est brouillé et tous les détails sont

perdus. Touchant 30 % des personnes de plus de 65 ans, la dégénérescence

maculaire liée à l’âge (DMLA), est une maladie qui altère la macula, une

petite zone située au centre de la rétine responsable de l’acuité visuelle.

Un traitement au laser, ou la prise de certains médicaments permettent

de stabiliser les lésions. Mais là encore, aucune technique ne permet de

restaurer une vision perdue. Alors, pas d’hésitation, réagir vite, au moin-

dre doute, est nécessaire pour garder sa vue le plus longtemps possible.

Conseils pratiques pour éviter l’irritation de l’oeil

Éviter les gouttes antibiotiques en vente libre. Elles peuvent causer des

infections plus sérieuses. Ne pas utiliser de vasoconstricteurs. Ce sont des

gouttes qui vont rétrécir les vaisseaux sanguins et donner l’impression que

l’oeil est blanc et non pas rouge. Lorsque l’effet aura disparu, l’oeil sera

encore plus rouge. S’abstenir de se frotter les yeux. Il n’y a rien de pire

pour aggraver une irritation. Utiliser des larmes artificielles. Vendues sans

ordonnance en pharmacie, ces larmes empêchent l’oeil de sécher, évitent

d’endommager la surface de la cornée (l’épithélium) et soulagent des irrita-

tions. Faire des compresses. Des compresses tièdes ou froides appliquées

sur les paupières trois ou quatre fois par jour peuvent faire diminuer l’irri-

tation et la rougeur. En cas de douleur intense, prenez un analgésique. Net-

toyer les croûtes. Si vos yeux sont collés le matin au réveil, vous pouvez

nettoyer vos cils avec un coton-tige trempé dans du shampoing pour bébé.

Vous pouvez également les frotter doucement avec une serviette humide.

Cligner des yeux. Il est essentiel de cligner des yeux, car cela stimule la

lubrification de l’oeil et évite les irritations. Augmenter l’éclairage. Si vos

yeux sont souvent irrités sans raison apparente, vérifiez si votre éclairage est

suffisant. Bien ajuster ses lunettes. Des lunettes qui descendent sur le nez

forcent les muscles des yeux à travailler deux fois plus fort pour compenser

la déviation anormale de l’oeil. De plus, vos verres doivent toujours être

bien adaptés à votre vision. Consultez régulièrement votre optométriste.

Parfois la maladie progresse en silence. À partir de la quarantaine, une

visite annuelle est une nécessité. Ne rien faire c’est risquer de perdre la

vue.

Les techniques ophtalmologiques progressent mais il reste plusieurs

maladies de la vision qui, non prises à temps, amènent à la cécité. Un

dépistage précoce éviterait, chaque année, la canne blanche à plus de 200

000 Français.

Le décollement de la rétine : une urgence chirurgicale

La perception d’éclairs suivis par un voile noir qui progresse doit alerter.

C’est peut-être un décollement de la rétine. Chaque année, 5 000 person-

nes en France en sont victimes. C’est une urgence chirurgicale. L’opéra-

tion est en général inévitable. Mais plus elle est précoce (dans les jours qui

suivent les signes d’apparition), plus les chances de récupérer une bonne

vision sont grandes.

Le glaucome : une maladie insidieuse

Vous ne ressentez pas de douleur particulière, vous n’avez aucun trouble

visuel et pourtant vous pouvez être atteint d’un glaucome. Cette mala-

die est redoutable. Elle peut conduire à la cécité si elle n’est pas traitée.