Archive for October 8th, 2012

Cancer, virus, épidémies: la recherche avance

Monday, October 8th, 2012

Jolpress

Que ce soit en matière d’avancées dans la lutte contre le cancer du sein, les épidémies comme la grippe ou les maladies psychologiques, la science ne cesse de progresser et de proposer des traitements toujours mieux adaptés aux patients. Entre découvertes et recherches, retour sur l’actualité santé de la semaine.

Photo: Sue Waters/Flickr cc.

Si, chaque année en France, 53 000 femmes apprennent qu’elles ont un cancer du sein, il est intéressant de faire le point sur les avancées de la science en matière de dépistage et de traitement de ce cancer qui se guérit mieux qu’il y a vingt ans.

Le congrès européen de cancérologie qui s’est tenu à Vienne, en Autriche, du 28 septembre au 2 octobre, a fait le point sur les avancées thérapeutiques les plus récentes. Des avancées très prometteuses.

Autre avancée scientifique intéressante : les médecins de l’université Johns Hopkins ont réussi à reconstituer le pavillon externe de l’oreille d’une patiente, qu’elle avait perdue à la suite d’un cancer. Greffe exceptionnelle.

Si la grippe touche chaque année en France plus de trois millions de personnes, seulement 23,4% des Français se sont fait vacciner contre la grippe l’hiver dernier, contre 26% deux ans auparavant. Pourtant les recherches en la matière montrent combien ce vaccin est efficace pour éviter la propagation de l’épidémie.

Une épidémie d’un autre genre touche l’Afrique subsaharienne : une nouvelle forme de salmonellose. Le Sida pourrait en être la cause, car la maladie serait favorisée par une augmentation du nombre de personnes immuno-déprimées dans la population.

Enfin, des scientifiques commencent à se demander si l’ecstasy, la mescaline ou les champignons hallucinogènes ne pourraient pas être la clé pour traiter certaines maladies psychologiques, du stress post-traumatique à la dépression.

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VIH-sida: les gens atteints de charge virale faible plus tenus d’informer leurs partenaires

Monday, October 8th, 2012

Le Soleil

La Cour suprême du Canada statue qu’une personne atteinte du VIH-sida n’est plus tenue d’informer son partenaire sexuel de son état de santé si sa charge virale est faible et que la relation est protégée par un condom.

Dans deux jugements unanimes dévoilés vendredi, le plus haut tribunal du pays a ainsi établi les balises selon lesquelles une personne séropositive doit déclarer sa condition médicale avant une relation sexuelle.

C’est en 1998 que la Cour suprême abordait pour la première fois la question du VIH en droit criminel. À cette époque, elle avait jugé qu’une personne a l’obligation de divulguer sa séropositivité au VIH avant tout contact sexuel comportant un «risque important» de transmission.

Jusqu’ici, le droit criminel permettait de déposer des accusations de voies de fait graves et d’agression sexuelle contre toute personne qui maintenait son partenaire dans l’ignorance, que celui-ci pose la question ou pas. Douze ans plus tard, la Cour vient nuancer son jugement.

Aux yeux des juges, une charge virale faible et le port du condom représentent une absence de possibilité réaliste de transmission du VIH et empêche de conclure à l’existence d’un acte criminel.

La Cour suprême s’est basée sur l’examen de deux causes, l’une au Manitoba et l’autre au Québec.

Dans cette dernière, une femme a eu une relation sexuelle non protégée avec son partenaire, sans lui révéler sa séropositivité. Après qu’elle eut dévoilé son état, ils ont vécu quatre ans ensemble. Ce n’est qu’après la séparation que son ex-conjoint a porté plainte, même s’il n’avait pas contracté le VIH.

Déclarée coupable d’agression sexuelle et de voies de fait graves par le juge du procès, elle a ensuite été acquittée par la Cour d’appel parce que sa charge virale était indétectable et que le risque de transmission était très faible. Elle n’aurait pas, selon la Cour d’appel, exposé son ex-conjoint à «un risque important de préjudice grave».

La Cour suprême a confirmé l’acquittement, tout en précisant que le port du condom est aussi requis pour diminuer le risque de transmission de façon à éviter des accusations criminelles. Ici, la Cour a conclu qu’il n’avait pas été démontré que le couple avait omis d’utiliser un condom.

«La possibilité réaliste de transmettre le VIH crée un risque important de lésions corporelles graves. Ce risque est écarté à la fois par une charge virale faible et par l’usage du condom», a tranché la juge en chef de la Cour suprême, Beverley McLachlin.

Dans la seconde affaire au Manitoba, un homme a été condamné pour plusieurs agressions sexuelles sur quatre femmes parce qu’il ne leur a pas dévoilé sa séropositivité. Pour trois d’entre elles, il avait une charge virale faible, mais ne portait pas de condom. Dans ces cas, la Cour suprême a maintenu les déclarations de culpabilité. Cependant, elle a annulé la condamnation de l’individu concernant une quatrième plaignante avec qui il avait utilisé le condom.

Seulement le VIH

Les conclusions de la cour ne s’appliquent pas dans le cas d’autres maladies transmissibles sexuellement.

«Le critère de la possibilité réaliste de transmission proposé dans les présents motifs ne vaut que pour le VIH», tient à préciser la Cour. «Rappelons que le “risque important” tient à la fois de la gravité du préjudice et de l’ampleur du risque de transmission, deux facteurs inversement proportionnels».

«Une maladie transmise sexuellement et qui est traitable et qui ne bouleverse pas l’existence ni ne réduit sensiblement l’espérance de vie pourrait très bien ne pas emporter de lésions corporelles graves et de ce fait ne pas satisfaire à l’exigence de mise en danger de la vie que comporte l’infraction d’agression sexuelle grave», peut-on aussi lire dans le jugement.

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La méthadone réduit le risque de transmission du VIH

Monday, October 8th, 2012

Techno-science.net

La méthadone réduit le risque de transmission du VIH chez les utilisateurs de drogues par injection (UDI). C’est ce que révèle une étude internationale publiée aujourd’hui sur le site Internet du British Medical Journal (bmj.com) et à laquelle a participé la Dre Julie Bruneau, chercheuse au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) et professeure au Département de médecine familiale de l’Université de Montréal.

“ Il est bien démontré que les traitements de substitution aux opiacés (TSO) sont efficaces pour réduire la morbidité, la mortalité, et certains comportements à risque chez les UDI. Cependant, il n’existait à ce jour aucune estimation de l’effet des TSO sur la transmission du VIH. Grâce à cette nouvelle étude, il y a maintenant des preuves solides démontrant l’association entre ces traitements et la réduction du risque de transmission du VIH ”, a indiqué la Dre Bruneau, une des six cochercheurs à avoir travaillé avec Matthew Hickman, chercheur principal de l’étude et professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’Université de Bristol (Royaume-Uni). Les résultats sont d’autant plus importants qu’une augmentation de l’incidence des infections au VIH chez les UDI a été signalée dans plusieurs pays au cours des dernières années, alors que le TSO y reste illégal ou sévèrement restreint ”, d’ajouter la Dre Bruneau.

L’usage de drogues par injection est un facteur de risque majeur de la transmission du VIH. Mondialement, on estime qu’environ 5 à 10 % des infections par le VIH sont dus à l’usage de drogues par injection. La méthadone et la buprénorphine sont les principaux médicaments prescrits contre la dépendance aux opiacés, principalement pour des TSO.

Les résultats de cette étude sont le fruit d’une collaboration internationale. Des auteurs provenant des États?Unis, du Canada, d’Italie et d’Australie ont procédé à une revue critique et à une analyse des données regroupées (mieux connue sous le nom d’une méta-analyse) de plusieurs études publiées et non publiées provenant de plusieurs pays (incluant les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Autriche, l’Italie, la Thaïlande, Porto Rico et la Chine) pour examiner l’association entre les TSO et la transmission du VIH auprès des UDI. Les neuf études sélectionnées portaient principalement sur des hommes âgés de 26 à 39 ans, et totalisaient 819 nouveaux cas d’infection au VIH observés pendant 23 608 années-personnes de suivi.

Après avoir analysé ces études, les auteurs ont constaté que les TSO étaient associés à une réduction de 54 pour cent du risque d’infection au VIH parmi les UDI. Les études n’étaient toutefois pas homogènes et comprenaient des taux de base différents d’infection au VIH rendant impossible le calcul d’une “ réduction du risque absolu” applicable à tous. Également, certaines études n’avaient pas tenu compte d’autres facteurs liés à l’intervention qui auraient pu influer sur l’association entre le TSO et l’infection au VIH. Malgré ces limites, l’influence des TSO sur la transmission du VIH s’est avérée positive et robuste dans les différentes analyses de l’étude. Par ailleurs, les analyses suggèrent qu’une durée plus longue d’exposition aux TSO pourrait avoir un effet bénéfique additionnel, quoique modeste.

Pour la Dre Bruneau, les résultats de cette étude encouragent la promotion des TSO : “ Ces thérapies peuvent réduire la transmission du VIH auprès des UDI, dans les pays où il existe une forte prévalence de cette maladie, mais également au Québec où on note une augmentation de la consommation illicite des opiacés par voie intraveineuse, notamment chez les plus jeunes, et où l’accès au TSO est encore problématique ”, de conclure la chercheuse.

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La photo d’un acteur porno français à Auschwitz fait scandale

Monday, October 8th, 2012

Jean-Marc Morandini

Jordan Fox, un acteur porno gay, a déclenché une vive polémique après avoir publié sur Facebook une photo de lui, dans une pose “érotique”, devant le camp d’Auschwitz – Birkenau.

Ce cliché a quelque peu choqué les internautes qui n’ont pas tardé à réagir sur sa page:

“C’est de très mauvais goût. Auschwitz n’est pas un décor pour top-models mais un lieu de mémoire”, commente un “ami” du réseau social. Ou encore “Auschwitz n ‘est pas un lieu pour shooting photo”, “Ouvre un livre d’histoire tu n’es pas sur la plage de Barcelone”, “Cette photo est indécente”…

Dans ces nombreuses réactions, on comprend que ce n’est pas le fait qu’un acteur de films pornographiques pose devant le camp de Birkenau qui choque, mais plutôt la pose qui fait étrangement penser à une séance photo X, mais en version habillé.

Face à cette polémique, Jordan Fox a décidé de réagir sur le site du Huffington Post .

Voici sa réponse:

“Je suis désolé si cela a pu en choquer certains (bien que sur Facebook certains sautent sur la moindre occasion pour critiquer et insulter), ma démarche a été mal comprise, je suis allé visiter Auschwitz dans une démarche de mémoire et d’histoire, et j’ai été très touché par ce lieu épouvantable.

J’ai voulu partager cela sur ma page Facebook comme je partage tous mes voyages, dans des pays divers,sans distinctions de lieux et cultures ou de religions. Ma photo n’est ni nue, ni insultante, je ne me permettrais pas, j’ai été trop touché par ce lieu pour jouer avec ça.

Beaucoup d’acteurs pornos ont des pages Facebook uniquement composées de photos en discothèque ou sur des plages gays. Je veux apporter quelque chose de différent et parler aussi de sujets plus sérieux parfois. Mais il semble que mon metier m’ôte toute crédibilité la dessus. C’est triste d’entendre “tu es acteur porno tu n’as pas à poser là-bas”. Je ne suis pas allé là-bas en tant qu’acteur porno. Et cette photo n’a rien de porno. Je en suis pas acteur porno 24h/24. Tant de préjugés blessent.”

Quant au choix de cette pose, élément déclencheur de cette histoire, “c’est une pose que je fais très souvent sur mes photos de voyage, explique Jordan Fox. C’est une marque de fabrique, presque un tic. Certains posent les mains dans le dos, d’autres les mains sur les hanches, d’autres les mains dans les poches; c’est une question d’habitude, cela a été mal interprété et je m’en excuse.”

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Algérie – La communauté homosexuelle prépare son coming-out

Monday, October 8th, 2012

Slate Afrique

«Tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2.000 DA (5 à 20 euros). Si l’un des auteurs est mineur de moins de dix-huit ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10.000 DA (97 euros) d’amende», stipule le code pénal algérien selon le site Algérie Focus.

Dans ce pays où l’homosexualité est criminalisée, le mouvement Lesbien, Gay, Bisexuel et Transsexuel (LGBT) est à l’initiative d’une Journée Nationale depuis cinq ans, destinée à faire connaître ses revendications.

Chaque 10 octobre depuis 2007, les Algériens sont ainsi invités à allumer une bougie à 20 h précises pour témoigner de leur soutien à la communauté gay. Un simple geste pour indiquer «qu’il existe bel et bien des homosexuels en Algérie» selon le site Algérie Focus

Cette année, l’évènement baptisé «Tenten 2012» sera l’occasion pour le mouvement LGBT de se retrouver: «Notre communauté a besoin de se rassembler autour de cette cause, d’y croire et de s’harmoniser pour constituer une force de proposition» a expliqué l’association Alouen, qui parraine l’évènement, au site Algérie Focus.

«En effet, notre action a pour objectif de mobiliser les lesbiennes, gays, bisexuels(les) et transsexuels(les) algériens pour se battre afin que cessent les inégalités».

La mobilisation autour de cette journée s’organise également sur les réseaux sociaux, afin de faire connaître les revendications du mouvement LGBT et de faire réagir les Algériens aux débats suscités pour l’occasion.

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Un Belgrade sans Gay Pride

Monday, October 8th, 2012

Za-gay.org

Le Dim. 7 Oct. 2012 par Keo-. Pour la deuxième année consécutive, Belgrade ne connaîtra pas de Gay Pride. C’est ce qu’a annoncé, en cette matinée du 3 octobre, le ministre de l’intérieur serbe Ivica Dacic, évoquant des “raisons de sécurité”.

Il faut dire qu’en 2010, alors que la ville accueillait cet évènement pour la première fois depuis 10 ans, de violents affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des groupes de mouvance ultra-nationalistes. Le bilan de ces affrontements avait été plutôt lourd, blessant plus de 150 personnes, notamment des membres des forces de l’ordre. L’année suivante, alors que des rassemblements anti-gaypride s’organisaient dans un climat de tension économique palpable, le gouvernement serbe a jugé plus serein de supprimer à nouveau l’événement afin d’éviter des débordements similaires.

Cette année, c’est encore suite à des menaces de groupes extrémistes que la Gay Pride n’aura pas lieu, comme le démontre par exemple une association ultra-nationaliste locale, Dveri, qui appelle à l’interdiction de la Gay Pride pour une période de 100 ans. Ainsi, un communiqué paru ce 3 octobre annonçait : “Sur la base de l’évaluation de la situation et des recommandations sécuritaires, le ministère de l’Intérieur a pris la décision d’interdire tous les rassemblements annoncés pour le 6 octobre afin d’assurer la sécurité des citoyens et préserver l’ordre public et la paix” précisant bien qu’« Il ne s’agit pas d’un acte de capitulation devant certains qui pensent qu’ils peuvent mettre en question la tenue de rassemblements publics par leurs menaces (…), mais il a été estimé qu’en ce moment on risquait d’avoir des troubles sérieux de l’ordre public»

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Beaucoup ont déploré cette mesure, comme le rapporteur du Parlement européen pour la Serbie, Jelko Kacin « convaincu que l’Etat aurait pu assurer la sécurité de tous les participants à la parade s’il y avait eu de la volonté» ou encore le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjoern Jagland, rappelant que « Les lesbiennes, les gays, les bis et les trans’ ne demandent pas de droits spéciaux mais simplement le respect de leurs droits humains et de leur dignité, comme tout individu, dont les principes d’égalité et de non-discrimination dans l’accès à ces droits ».
Mais si la Gay Pride est aujourd’hui annulée, une exposition parallèle de l’artiste suédoise Elisabeth Ohlson Wallin nommée “Ecce homo”,constituée d’une série de photographies montrant Jésus en compagnie d’homosexuels, de transsexuels et de personnes atteintes du virus du sida a pu être inauguré ce mercredi soir. Et ce malgré les protestations du patriarche de l’influente Eglise orthodoxe serbe, Mgr Irinej. Pour lui, “Cette exposition, qui est profondément outrageuse, est promue par les homosexuels et les organisateurs de la Gay Pride”, ajoutant que ce défilé “jette une lourde ombre morale sur notre ville, sur notre culture chrétienne et sur la dignité de nos familles”.
Reste à ,voir si la situation va aller en s’améliorant dans les années à venir. Le fait que la Serbie ait obtenu en Mars le statut de candidat à l’UE peut nous encourager dans cette direction, car comme Jelko Kacin le rappelle « interdire la Pride n’empêchera pas la Serbie d’entrer dans l’UE, mais ne pas l’interdire aiderait».

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