Prévention du VIH/sida : un traitement antirétroviral testé

Radio-Canada
Un traitement antirétroviral pris de manière intermittente peut-il réduire le risque des gais d’être infectés par le VIH?

C’est à cette question que tente de répondre la phase pilote de l’essai IPERGAY, qui a commencé dans trois hôpitaux français et qui sera ensuite menée au CHUM (Hôtel-Dieu de Montréal).

L’essai sera réalisé sur 1900 volontaires et évaluera si ce traitement, associé à une stratégie renforcée de prévention, peut réduire le risque d’infection des hommes gais.

D’autres études ont montré l’intérêt de l’utilisation des antirétroviraux en matière de stratégie de prévention de l’infection par le VIH.

Les médecins observent une augmentation des comportements à risque dans la plupart des pays du Nord chez les homosexuels depuis les dernières années.

Les participants ne prendront pas le traitement antirétroviral en permanence.
« Cette stratégie devrait permettre d’éviter les contraintes d’une prise permanente d’antirétroviraux, de favoriser ainsi une bonne observance de la prise du médicament et également de permettre de limiter leurs effets indésirables potentiels ainsi que le coût du traitement. » — Jean-Michel Molina, Université Paris 7 Diderot

L’étude comporte deux groupes : un premier recevra un traitement antirétroviral, et le deuxième un placebo. Ni le médecin ni le volontaire ne sauront s’ils prennent un traitement actif afin de ne pas les inciter à prendre des risques.


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