Tout est faux votre honneur

Dans la dernière édition de la revue Le Point, celle datant de juillet
2005, nous vous informions quʼune poursuite judiciaire avait été déposée
contre La Voix du Village et ses éditeurs pour concurrence déloyale et
manoeuvres trompeuses envers le public.
Depuis, de nouvelles informations ont été déposées à la Cour du Québec,
district de Montréal, dans la cause numéro 500-32-091171-050 tant par
Le Point que par la Voix du Village. Dans une défense signée par M.
Sylvain Sourdif et datée du 14 juillet 2005, ce dernier répondait ainsi aux
accusations formulées: «Les défendeurs (…) nʼont pas commis de gestes
fautifs à lʼégard du demandeur puisque les allégations de celui-ci ne
reposent sur aucun fondement factuel et sont le fruit de lʼimagination du
demandeur (…)». Or, cette défense ayant été rédigée avant le dépôt de la
preuve massive à son endroit, il est normal que la Voix du Village puisse
croire que toute cette affaire ne repose que sur de lʼair.
Toutefois, de nombreuses conversations enregistrées contenant les pro-
pos de M. Sourdif, Éditeur de La Voix et de nombreuses pièces écrites,
dont plusieurs proviennent du défendeur lui-même ont été déposées le
lendemain de cette réponse et totalisent plusieurs centaines de pages.
Parmi ces documents, on retrouve les factures réelles de La Voix, les
fausses factures envoyées aux clients, les déclarations de son propre
imprimeur qui confirme à plusieurs reprises que le tirage déclaré par
La Voix est faux et la déclaration écrite de lʼorganisme CCAB qui nie
catégoriquement les prétentions de La Voix sur sa certification qui nʼa
jamais existée.
Voilà exactement pourquoi Le Point souhaitait que cette affaire se
retrouve le plus rapidement possible devant un tribunal, car la réalité
observée par près dʼune année dʼintenses recherches factuelles, documentai-
res et audio dépassent largement le niveau dʼactivité acceptable dans un mon-
de commercial de concurrence. Il nʼest pas tout de calmer avoir un produit à
vendre, encore faut t-il quʼil existe. Si un jour vous désirez une Mercedes, que
vous la payez chez un concessionnaire et quʼon vous livre une Accent, vous
serez peut-être déçu dʼavoir payé si cher pour si peu. Voilà le fondement de
lʼaffaire actuelle livrée aux tribunaux.
Pendant des mois Le Point a rencontré à plusieurs reprises lʼÉditeur de la Voix
du Village, M. Sylvain Sourdif, pour tenter de le convaincre de nettoyer la
situation, de cesser de vendre un produit sous de fausses représentations dont
il ne niait pas lʼexistence en personne à lʼépoque et surtout, de cesser de don-
ner au marché gai et lesbien une mauvaise réputation en tenant un discours
sur ses concurrents qui ne peut laisser personne indifférent, de nombreux
enregistrement qui feront lʼobjet de transcriptions judiciaires sous peu et qui
seront déposés à la Cour en font foi. Toutes ces énergies auront été dépensées
vainement. La procédure judiciaire nʼayant été déposée quʼau moment où
nous avions la certitude que jamais la Voix ni ses éditeurs ne corrigeraient le
tir. À la Cour maintenant de se prononcer…


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