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55- La Voix au Masculin ferme ses portes

Saturday, December 18th, 2010

Les responsables et dirigeants du magazine montréalais La Voix au Masculin, connu autre- fois sous le nom de La Voix du Village déclaraient lors d’un procès début mai 2008 que la publication cessait ses opéra- tions et que l’édition en circula- tion au moment de la déclara- tion allait être la dernière.
C’est donc au moment de ré- pondre de ses gestes et com- portements face à la justice, dans une affaire de faux tirage sur les quantités imprimées du magazine, que le nouveau diri- geant du magazine, en compa- gnie de l’ancien éditeur Sylvain Sourdif, annonçait au juge et au public présent la fermeture du magazine après quelques années de fonctionnement.
Le procès, qui aura duré quel- ques 3 heures, portait sur des déclarations    possiblement trompeuses d’une part sur les quantités réelles de copies im- primées du magazine que l’on déclarait être de 30,000 mais qui ne l’étaient jamais au mo- ment des faits invoqués dans les procédures déposées en Cour du Québec et d’autre part, sur une certification CCAB qui n’existait pas et qui, pourtant, servait aux représentants pu- blicitaires et à l’éditeur du ma- gazine, à faire compétition aux médias gais comme Fugues, RG ou Le Point.
Le tribunal a entendu les repré- sentations des parties et rendra sa décision dans les semaines à venir.
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MUSIQUE de relaxation – en ligne -    www.gayglobe.us/basic/bio.html
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PPar : Libération, Jean-Marc Morandini    Photo : Google-Jean Daniel Cadinot
Pascal Sevran et Jean Daniel Cadinot nous quittent…
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L’animateur de télévision Pascal Sevran est décédé vendredi matin à Limoges à l’âge de 62 ans des suites d’un cancer du poumon. « Je fais le mirliflore à la télévision et sur scène », disait-il. Pascal Sevran, monument rétro de la télé, farouche défenseur de la chanson francophone, a quitté le plateau, mort des suites d’une ma- ladie qu’il ne voulait pas nommer mais que « tous les Français connaissent », euphémisait-il.
Si Charles Aznavour, Laurent Gerra, Annie Cordy et même Céline Dion sont passés sur le plateau de son émission, « La Chance aux chansons », qu’il a animée pendant seize ans sur TF1 puis sur France 2, c’est aux côtés de Dalida qu’il a commencé, en composant quelques-uns de ses titres. Dont le tube « Il venait d’avoir 18 ans ». Par l’intermédiaire de la chanteuse, il rencontre François Mitterrand. Certains disent qu’il servait au président de bouffon à qui l’on demandait des chansons. Mais sa fidélité pour le chef de l’Etat, resté quatorze ans à gouverner la France, a continué même après sa mort, en 1996. Ainsi, il aurait fait partie de ceux qui ont payé la caution de 5 millions d’euros du fils du président défunt, Jean-Christophe Mitterrand, mis en détention en 2000 pour « complicité de commerce d’armes illicite et trafic d’influence ».
Mais quand il écrit, noir sur blanc, qu’il faudrait « stériliser la moitié de la planète », il se grille aussi bien à gau- che qu’à droite et à la télé. Cette phrase, inscrite dans son livre « Le Privilège des jonquilles », paru en janvier 2006 a sonné le glas de la bonhomie de l’animateur: « Les coupables (de la famine au Niger, ndlr) sont facile- ment identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va. La mort est au bout de leur bite. Ils peuvent continuer puisque ça les amuse. Personne n’osera jamais leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni ». Scandale. Le ministre de la culture de l’époque, Renaud Donnedieu de Vabres, juge les propos « scandaleux, inadmissibles et racistes ». Depuis, difficile de trouver sur le Net des pages qui évoquent Sevran sans faire allusion à cette histoire, à son homosexualité ou aux propos limites qu’il tenait sur les femmes ou son homosexualité.
Disparition du réalisateur de films gays : Jean Daniel Cadinot
Le cinéaste français Jean-Daniel Cadinot, connu dans le monde entier pour ses films pornos gays, est mort le 23 avril à l’âge de 64 ans d’une crise cardiaque. En activité depuis la fin des années 70, Cadinot a imposé un style (minets en chaleur) et une éthique progressiste du méli-mélo black-blanc-beur au plumard avant que cela soit de mode dans la rue. Quatre-vingts films à son actif dont certains mythiques (Sacré Collège, Tendres cousins), qui encouragèrent à leur sexualité « différente » plusieurs générations d’adolescents. Le dernier, Subversion, sortira cette année.
“Lorsque vous lirez ces mots, j’aurai posé la caméra, éteint les lumières, baissé le rideau et tiré mon ultime révérence. Puissent les efforts et le travail de toute une vie, concentrée sur la recherche de cet instant de vérité pure qu’est la communion sublime de deux êtres envoûtés par l’indicible désir de l’autre, inspirer mes héritiers de cœur. Jamais la réussite ni la fortune personnelle ne furent mon credo. Vous m’offrez la reconnaissance, je vous en remercie car je n’aspire à rien d’autre. Cadinot vous salue, souvenez-vous d’un bonhomme ob- servateur à l’extrême avec ses coups de gueule et ses contradictions mais à l’écoute des autres et tout plein d’amour.”
Jean Daniel Cadinot
https://www.gayglobe.us    Revue Le Point – Gay Globe TV © Édition 55

Tout est faux votre honneur

Saturday, November 14th, 2009

Dans la dernière édition de la revue Le Point, celle datant de juillet
2005, nous vous informions quʼune poursuite judiciaire avait été déposée
contre La Voix du Village et ses éditeurs pour concurrence déloyale et
manoeuvres trompeuses envers le public.
Depuis, de nouvelles informations ont été déposées à la Cour du Québec,
district de Montréal, dans la cause numéro 500-32-091171-050 tant par
Le Point que par la Voix du Village. Dans une défense signée par M.
Sylvain Sourdif et datée du 14 juillet 2005, ce dernier répondait ainsi aux
accusations formulées: «Les défendeurs (…) nʼont pas commis de gestes
fautifs à lʼégard du demandeur puisque les allégations de celui-ci ne
reposent sur aucun fondement factuel et sont le fruit de lʼimagination du
demandeur (…)». Or, cette défense ayant été rédigée avant le dépôt de la
preuve massive à son endroit, il est normal que la Voix du Village puisse
croire que toute cette affaire ne repose que sur de lʼair.
Toutefois, de nombreuses conversations enregistrées contenant les pro-
pos de M. Sourdif, Éditeur de La Voix et de nombreuses pièces écrites,
dont plusieurs proviennent du défendeur lui-même ont été déposées le
lendemain de cette réponse et totalisent plusieurs centaines de pages.
Parmi ces documents, on retrouve les factures réelles de La Voix, les
fausses factures envoyées aux clients, les déclarations de son propre
imprimeur qui confirme à plusieurs reprises que le tirage déclaré par
La Voix est faux et la déclaration écrite de lʼorganisme CCAB qui nie
catégoriquement les prétentions de La Voix sur sa certification qui nʼa
jamais existée.
Voilà exactement pourquoi Le Point souhaitait que cette affaire se
retrouve le plus rapidement possible devant un tribunal, car la réalité
observée par près dʼune année dʼintenses recherches factuelles, documentai-
res et audio dépassent largement le niveau dʼactivité acceptable dans un mon-
de commercial de concurrence. Il nʼest pas tout de calmer avoir un produit à
vendre, encore faut t-il quʼil existe. Si un jour vous désirez une Mercedes, que
vous la payez chez un concessionnaire et quʼon vous livre une Accent, vous
serez peut-être déçu dʼavoir payé si cher pour si peu. Voilà le fondement de
lʼaffaire actuelle livrée aux tribunaux.
Pendant des mois Le Point a rencontré à plusieurs reprises lʼÉditeur de la Voix
du Village, M. Sylvain Sourdif, pour tenter de le convaincre de nettoyer la
situation, de cesser de vendre un produit sous de fausses représentations dont
il ne niait pas lʼexistence en personne à lʼépoque et surtout, de cesser de don-
ner au marché gai et lesbien une mauvaise réputation en tenant un discours
sur ses concurrents qui ne peut laisser personne indifférent, de nombreux
enregistrement qui feront lʼobjet de transcriptions judiciaires sous peu et qui
seront déposés à la Cour en font foi. Toutes ces énergies auront été dépensées
vainement. La procédure judiciaire nʼayant été déposée quʼau moment où
nous avions la certitude que jamais la Voix ni ses éditeurs ne corrigeraient le
tir. À la Cour maintenant de se prononcer…

POursuites judiciaires contre la Voix du Village et Sylvain Sourdif

Saturday, November 14th, 2009

Le Point (Montréal): Poursuite judiciaire contre le magazine La Voix
du Village pour concurrence déloyale
La revue Le Point annonce que suite à une longue enquête portant sur
certaines pratiques commerciales du magazine montréalais La Voix du
Village Inc., publié par Prestige Média inc. et lʼÉditeur Sylvain Sourdif,
une poursuite à la Cour du Québec a été déposée afin dʼobliger “La
Voix” à cesser ses activités trompeuses face au marché publicitaire gai
québécois.
En effet, le dossier comporte les aspects suivants qui ont fait lʼobjet de
la poursuite déposée dans le district judiciaire de Montréal fin juin 2005:
Fausses factures fournies aux clients pour garantir un faux tirage (quantité
de magazines), faux tirage de 30,000 revues, utilisation illégale du logo
de certification CCAB alors que “La Voix” nʼa jamais été certifiée sur
son tirage ni sur sa distribution, témoignage de lʼimprimeur sur le tirage
non conforme à la réalité et autres détails sur des fausses informations
transmises aux clients par lʼÉditeur de “La Voix”.
La revue Le Point, publication québécoise pour hommes, tout comme
la revue Fugues à lʼorigine, souhaite se dissocier de tels agissements
et suite à de longs mois dʼintenses négociations infructueuses avec les
représentants de “La Voix”visant à ramener une éthique commerciale
acceptable face aux clients floués, préfère mettre cette affaire dans les
mains dʼun Tribunal neutre qui pourra statuer sur la situation et forcer
La Voix à prendre les mesures apprpriées, incluant le remboursement
à ses clients de la surfacturation conséquente. À noter que les clients
floués par le tirage dʼun magazine peuvent obtenir le remboursement de
leurs factures publicitaires et porter plainte à lʼOffice de la Protection du
Consommateur du Québec au www.opc.gouv.qc.ca
Enfin, le Bureau Canadien de la Concurrence a été saisi de lʼaffaire et une
imposante preuve de plus de 400 pages, a été déposée au bureau. Cette
affaire est à suivre et la prudence est requise face à la situation.
Un avis juridique cinglant à lʼencontre de la
Voix du Village!
Le Point a consulté une firme spécialisée en droit des affaires et voici
ses conclusions:
Vous nous avez confié le mandat dʼexaminer le portrait juridique de
certaines pratiques dʼaffaires utilisées par des entreprises oeuvrant dans
votre domaine, soit lʼédition de magazine à distribution gratuite. Lʼopi-
nion juridique que nous émettons ici est directement tributaire des faits
que vous nous avez rapportés et elle pourrait varier sʼil advenait que des
renseignements pertinents nʼaient pas été portés à notre attention ou si
nous avons une mauvaise compréhension des faits que vous nous avez
exposés. Les éditeurs de parutions à distribution gratuite dépendent pres-
que uniquement des revenus quʼils tirent des publicitaires qui acceptent
de placer une annonce dans leur magazine. Partant de ce concept de base,
vous nous avez interrogé sur la portée de la responsabilité légale des édi-
teurs quant à leurs représentations ou promesses faites à ces publicitaires.
Rappel sommaire des faits :
De façon plus précise, vous nous avez rapporté quʼun de vos concurrents
prétend avoir un tirage nettement supérieur à la réalité afin dʼattirer des pu-
blicitaires et de sʼapproprier de façon déloyale dʼune part du marché. Nous
avons constaté que cette entreprise a utilisé à lʼintérieur de plusieurs de ses
numéros le logo « CCAB » qui émane de BPA Worldwide Media.
BPA Worldwide Média est une entreprise prestigieuse et indépendante de
certification spécialisée dans le domaine des médias. Il appert quʼun maga-
zine qui veut apposer le logo de « CCAB » à lʼintérieur de ses pages doit être
un membre en règle de cette organisation, doit avoir subi une vérification
avec succès et doit publier un nombre suffisant dʼexemplaires. Nous avons
pris connaissance de la lettre de monsieur Matt Pasquale du CCAB qui men-
tionne clairement que votre concurrent « délinquant » nʼétait pas membre en
règle de leur organisme en date du 1 décembre 2004 et quʼil nʼa jamais été
membre CCAB. En conséquence aucune utilisation du logo « CCAB » nʼest
permise et aucune représentation à lʼeffet que cette entreprise est membre
CCAB nʼest autorisée par ce tiers certificateur. Au surplus, le courriel éma-
nant dʼun des administrateurs de votre concurrent à lʼeffet que son entreprise
nʼest pas certifiée CCAB constitue un aveu extrajudiciaire important.
Vous nous avez de plus mentionné que cette entreprise concurrente repré-
sentait à ses clients que son magazine était imprimé à 30 000 exemplaires
chaque mois. Nous avons dʼailleurs pris connaissance dʼun document qui
semble émaner de votre concurrent et qui mentionne clairement que ce men-
suel gratuit est : imprimé à 30 000 exemplaires, distribué dans 400 points de
chute, dans 300 présentoirs de distribution et que la première certification
CCAB fut pour le mois de septembre 2004. Dʼaprès les renseignements que
vous nous avez fournis, ces informations de vente sont totalement inexactes,
voire fallacieuses et elles induisent en erreur. Vous nous avez mentionné
avoir eu la confirmation que le tirage de ce concurrent nʼavait jamais été
supérieur à 20 000 exemplaires mensuels.
Responsabilité civile :
Nous comprenons que le domaine de lʼédition est extrêmement compétitif
mais néanmoins les règles élémentaires de droit sʼappliquent.  Les publi-
citaires qui ont acheté des espaces de publicité dans le magazine de votre
concurrent ont conclu des contrats au sens du Code civil du Québec. La
bonne foi, les représentations exactes, le consentement éclairé et la rencon-
tre de la volonté des parties sont des concepts obligatoires qui sʼappliquent
directement à ces contrats de publicité. Les fausses représentations sur le
tirage du magazine représentent des faits qui ont pu vicier le consentement
des publicitaires. Le consentement nʼétant pas éclairé au sens de la Loi, les
parties lésées pourraient réclamer la nullité du contrat et la remise en état
des parties ou la réduction de leurs obligations.  Nous sommes dʼavis que les
publicitaires qui ont été bernés par votre concurrent pourraient prendre des
recours contre celui-ci pour faire annuler les contrats ou pour faire réduire
les obligations qui en découlent. Les éléments nécessaires à une poursuite
en remboursement sont tous présents, soit la faute, le dommage et le lien de
causalité. En conséquence, en toute probabilité, ils auraient gain de cause.
Nous espérons que cette opinion juridique réponde à vos interrogations.
Veuillez agréer, monsieur Chayer, lʼexpression de nos sentiments distingués.
La publication fait face à de nombreuses poursuites autant à la Cour du Québec quʼau Bureau de la Concurrence du Canada
Par: Le Point