Archive for March, 2010

43- Mariage gai Québec courtise le monde entier

Saturday, March 20th, 2010

Québec dit «Oui, je le veux» aux touristes. Misant sur le romantisme du Vieux-Québec, lʼOffice de tourisme lance cette semaine une campagne de séduction auprès des fiancés du monde entier. Un marché très lucratif.
Lʼan dernier, Jason et Christine, deux Américains de Boston, ont dépensé plus dʼun demi-million de dollars pour célébrer leur mariage. Au Château Frontenac. Avec plus dʼune centaine dʼinvités chacun, le couple a fait plusieurs heureux dans la capitale.
«Nous nʼavons pas de données sur le nombre de mariages entre touristes à Québec, mais cʼest une niche intéressante», assure Daniel Gagnon, directeur des communications de lʼOffice. Question de développer ce marché, une toute nouvelle section de son site Internet sera dédiée spécifiquement aux futurs mariés. Elle sera mise en ligne cette semaine, sitôt la traduction en anglais achevée. Ainsi, les fiancés pourront découvrir les entreprises qui offrent leurs services pour les mariages, des bijouteries aux entreprises de location de limousines (et calèches), en passant par les fleuristes. Sans oublier les salles propices aux voeux éternels. «Un mariage peut être un événement très solitaire quand les mariés nʼinvitent personne comme ça peut ressembler à un mini congrès quand les invités sont nombreux», observe Daniel Gagnon.
À lʼaffût des endroits romantiques, de nombreuses revues spécialisées se sont informées ces dernières années auprès de lʼOffice de tourisme sur les possibilités de mariages dans la capitale. Mais ce sont les pressions de la marieuse Francine Lortie qui ont convaincu Québec de courtiser les fiancés étrangers. La femme a elle-même organisé le mariage dʼune vingtaine de couples étrangers. Si des gens dʼaussi loin que les Bermudes viennent à Québec pour convoler en justes noces, la majorité provient de la côte est américaine.
«Ce sont des gens prêts à dépenser un peu plus que les autres. Cʼest sûr que cʼest plus facile de se marier dans sa petite ville, mais ces gens aiment lʼaventure, alors ça ne les gêne pas de faire voyager tous leurs invités», observe Mme Lortie. Évidemment, le Château Frontenac remporte la palme des lieux de prédilection chez les touristes – mariés. Reste que le Musée des beaux-arts, la chapelle du Séminaire et le Cercle de la Garnison charment aussi. «Des fois, ils viennent deux seulement. Dʼautres fois, ils ont 25 invités ou encore 100. Cʼest un marché extraordinaire», assure Mme Lortie.
La marieuse a dʼailleurs organisé lʼunion dʼun couple ayant attiré plus de 120 proches à Québec. La femme a fait venir sa famille des États-Unis, tandis que lʼhomme a fait venir la sienne des Bermudes.
Capitale canadienne du mariage, Niagara Falls accueille annuellement plus de 1200 mariages. Une brève visite dans Internet permet de constater lʼampleur de ce marché pour la ville frontalière. Six entreprises rivalisent dʼimagination pour séduire les couples. Certaines vont jusquʼà offrir des forfaits tout inclus. Pour 849 $US, un couple a droit aux services dʼune marieuse, à la location dʼun smoking, de bijoux, à lʼassistance pour le permis de mariage (qui coûte 100 $ en Ontario), à la décoration dans une chapelle et à une (romantique) visite dans un vignoble. Et sʼil faut en croire lʼexpérience de Niagara Falls, Québec devra également faire la cour aux couples homosexuels si elle veut se tailler une place dans ce marché. Légalisé en juin 2003 en Ontario, le mariage gai représente désormais 15 % des unions célébrées dans le décor des chutes les plus imposantes du pays. Fait intéressant à noter, Niagara Falls a surtout la cote auprès des lesbiennes. En date du 1er octobre, 119 couples de femmes ont uni leur destinée en 2006, tandis que 42 couples dʼhommes faisaient de même.
Au Québec, plus de 22 000 mariages ont été célébrés en 2005, dont 450 entre conjoints de même sexe.

43- Programme fédéral de contestation judiciaire Le Barreau demande le retour

Saturday, March 20th, 2010

de rétablir le Programme de contestation judiciaire et de lui redonner son budget.
Selon lʼorganisme, le programme, qui a récemment été aboli par le gouvernement conservateur, est nécessaire pour protéger les droits constitutionnels de tous les Canadiens, quels que soient leurs moyens financiers.
Dans une lettre ouverte adressée au premier ministre Stephen Harper, Parker MacCarthy, le président de lʼorganisme, écrit que sans ce programme, les droits à lʼégalité et les droits linguistiques garantis par la Charte des droits et libertés ne seraient que purement théoriques.
Le programme, institué à lʼépoque de Pierre Trudeau, permettait de financer des clauses types en matière de droits linguistiques et à lʼégalité devant les tribunaux au nom de groupes ou de personnes défavorisés ou vulnérables, ou de minorités. Ces contestations ont permis à des enfants handicapés et à leurs familles, aux minorités francophones, aux femmes ayant été victimes dʼagressions sexuelles, aux groupes autochtones et aux gais et lesbiennes de faire valoir leurs droits.
Selon M. MacCarthy, le fait dʼinvalider des lois discriminatoires atténue le désavantage historique que subissent certains groupes, et «une société plus égalitaire profite à tous». Quand les conservateurs ont annoncé lʼabolition du programme, le mois dernier, ils ont fait valoir que cela permettrait aux contribuables dʼéconomiser 5,6 millions $ en deux ans. Les conservateurs avaient déjà aboli le programme auparavant, en 1992.

43- De têtu à UFC, que choisir? Éclectisme pour le «Whoʼs Who» 2007

Saturday, March 20th, 2010

PARIS (AFP) – Lʼécrivain Philippe Besson, la navigatrice Maud Fontenoy, mais aussi le directeur de la rédaction du magazine homosexuel Têtu ou le président dʼUFC-Que Choisir figurent parmi les 1.206 personnalités qui font leur entrée dans lʼédition 2007 du “Whoʼs Who in France”.
Dictionnaire biographique qui cite 20.433 noms dans ce cru 2007, le “Whoʼs Who” passe en revue les personnalités agissantes et représentatives du monde politique, culturel, scientifique et sportif.
“Le Whoʼs Who in France est un remède contre la morosité: il reflète tout le dynamisme, lʼenvie dʼagir et dʼavancer dont la France est capable”, a estimé Antoine Hébrard, éditeur et président de la bible rouge.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le restaurateur Jacques Le Divellec, le chef étoilé du Crillon Jean-François Piège, le metteur en scène Philippe Adrien (Cartoucherie de Vincennes), les stylistes Marité et François Girbaud et le couturier Elie Saab comptent parmi les nouveaux venus dans le Whoʼs Who.
Y font également leur entrée Tomas Doustaly, directeur de la rédaction du magazine homosexuel “Têtu”, Rachida Dati, conseiller technique pour la prévention de la délinquance auprès de Nicolas Sarkozy, Françoise Jeanson, présidente de Médecins du Monde, Thierry Chassagne, président de Warner Music France, lʼuniversitaire Alain Bazot, président de UFC-Que Choisir, lʼimmunologue Jean-Claude Weil. Les journalistes Ghislaine Ottenheimer, François Busnel, Guy Lagache (M6), Didier Lestrade, Jacques Esperandieu (Journal du Dimanche) et François Grangié (directeur délégué chargé des relations extérieures de lʼAgence France-Presse) figurent aussi parmi les 1.206 impétrants.
Présidé par lʼéditeur, le comité de sélection est formé dʼune quinzaine de personnalités de tous les horizons. Par souci dʼobjectivité, ce comité est anonyme, bénévole et périodiquement renouvelé, évitant ainsi toute pression et garantissant son autonomie.
Le benjamin de lʼédition 2007 est Paul-Henri de Le Rue, 22 ans, champion du monde junior de snowboard cross 2004, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Turin 2006. Le doyen est une femme, la coiffeuse Lucie Saint-Clair, 80 ans, présidente de la société éponyme.
Lance Armstrong et Matthew McConaughey: Nous ne sommes pas gais
Par: AgenceNews
Le cycliste Lance Armstrong et le comédien Matthew McConaughey se moquent des questions en lien avec leur sexualité et de ces rumeurs qui laissent entendre quʼils sont plus que de simples amis. En parlant de lʼhomosexualité, McConaughey a répondu à la blague lors dʼune entrevue au magazine Details: «Nous en avons fait lʼexpérience. Ce nʼétait pas pour nous!» Cette entrevue a soulevé la relation particulière entre lʼathlète et le comédien. Elle a aussi évoqué la possibilité que Jake Gyllenhaal soit aussi homosexuel. Armstrong dit que sa relation avec McConaughey est née du fait que les deux hommes se soient retrouvés célibataires au même moment. McConaughey venait de se séparer de lʼactrice Penelope Cruz tandis quʼArmstrong avait rompu ses fiançailles avec la chanteuse Sheryl Crow.

43- Les Pays-Bas renoncent à renvoyer en Iran les immigrés illégaux homosexuels ou chrétiens

Saturday, March 20th, 2010

Rita Verdonk, la ministre néerlandaise de lʼimmigration, est revenue, mercredi 18 octobre, sur sa décision dʼautoriser le renvoi vers Téhéran dʼhomosexuels iraniens qui avaient demandé lʼasile aux Pays-Bas. Dans une lettre adressée la veille aux députés de la Seconde Chambre, Mme Verdonk a indiqué que tous ceux qui “craignent dʼêtre poursuivis ou de subir des traitements inhumains (…) peuvent prétendre à recevoir une autorisation de séjour”.
Les éventuelles expulsions de chrétiens iraniens, dont des musulmans convertis, sont, elles, suspendues jusquʼen mai 2007. Elles feront lʼobjet dʼun moratoire en lʼattente dʼun rapport de la diplomatie néerlandaise sur la situation précise des croyants non musulmans en Iran. A un mois des élections législatives du 22 novembre aux Pays-Bas, celle que la presse néerlandaise appelle “Rita de fer” met ainsi fin à une polémique quʼelle avait déclenchée en février à la Chambre en affirmant, en réponse à des députés, que les homosexuels et les chrétiens ne risquaient rien en Iran. Sʼappuyant, disait-elle, sur des rapports officiels néerlandais, la ministre affirmait que personne ne pouvait, en Iran, être exécuté pour homosexualité. Même si elle est passible de la peine capitale, la sodomie, justifiait la ministre, nʼest plus la “cause unique” dʼune condamnation à mort.
Entre-temps, lʼorganisation non gouvernementale Human Rights Watch a confirmé que le code iranien prévoit la flagellation des homosexuels, hommes et femmes, ainsi que leur exécution si leur “crime” se répète à trois reprises. LʼONG, évoquant une répression systématique des homosexuels, invitait également à la prudence face aux assurances diplomatiques obtenues de Téhéran. En 2005, quelque 500 Iraniens ont demandé lʼasile aux Pays-Bas ; 166 ont été rapatriés. Une dizaine sʼétaient déclarés homosexuels, dont lʼun se disait menacé de mort dans son pays. Compte tenu du revirement opéré par la ministre, les Iraniens qui, désormais, prouveront leur nationalité, leur homosexualité ainsi que le fait quʼils nʼont pas de casier judiciaire et quʼils nʼont pas introduit de demande dans un autre Etat de lʼUnion européenne, bénéficieront du droit dʼasile. En cas de mensonge, ils seront immédiatement privés de leur titre de séjour.

43- La suite aux dossiers du Point Les lecteurs sʼexpriment et réagissent

Saturday, March 20th, 2010

Des lecteurs du Point qui souhaitanent raégie aux dossiers de la dernière édition le font aujourdʼhui dans nos pages. les lecteurs peuvent nous écrire leurs commentaires à lepoint@le-national.com. Nous ne garantissons pas la publication des commentaires reçus mais nous les lirons tous…
Suite à notre dossier sur les gradins vides aux Outgames de Montréal et sur le scandale des fausses retombées économiques de lʼévénement sur la métropole, ce lecteur nous écrivait:
Monsieur Chayer,
Je partage votre POINT de vue concernant les Outgames. Je crois que les prévisions étaient beaucoup trop optimistes. En tant quʼathlète, je peux vous dire que les organisateurs nous ont fait attendre deux heures à lʼextérieur du stade olympique. Tous ceux qui avaient vécu les Gay Games à Amsterdam et à Sydney mʼavaient prévenu que je serais très émus lors de lʼentrée des athlètes dans le stade.
Or, ce fut une déception totale. Cela nʼa duré que quelques secondes et comme les athlètes dʼÉquipe Montréal sont entrés en dernier, nous étions complètement à lʼextrémité gauche de la scène, soit tout près des portes menant aux entrailles du stade. Nous aurions pu faire au moins le tour du terrain, surtout que le spectacle nʼétait pas télédiffusé en direct. Jʼavais lʼimpression quʼil nʼy avait personne dans les gradins parce que lʼéclairage était dirigé sur la scène et non pas sur les spectateurs. Étions-nous 30 000, incluant les 12 000 athlètes…
Je ne peux le dire. Quant aux cérémonies de clôture, ce fut un fiasco. La vente des billets a été complètement ratée et il nʼy avait que la moitié des athlètes. Les autres ayant préféré se promener rue Sainte-Catherine. Pour ce qui est des deux spectacles, à part les deux excellents gymnastes du Cirque du Soleil à la soirée dʼouverture, tout le reste manquait totalement dʼimagination, Rien en tout cas pour nous faire lever de notre fauteuil…
Vous savez, Monsieur Chayer, que les responsables des organismes sportifs dans le milieu gai à Montréal nʼaiment pas tellement la dissension. TOUT LE MONDE IL BEAU, TOUT LE MONDE IL EST GENTIL.
aux entrailles du stade. Nous aurions pu faire au moins le tour du terrain, surtout que le spectacle nʼétait pas télédiffusé en direct. Jʼavais lʼimpression quʼil nʼy avait personne dans les gradins parce que lʼéclairage était dirigé sur la scène et non pas sur les spectateurs. Étions-nous 30 000, incluant les 12 000 athlètes…
Je ne peux le dire. Quant aux cérémonies de clôture, ce fut un fiasco. La vente des billets a été complètement ratée et il nʼy avait que la moitié des athlètes. Les autres ayant préféré se promener rue Sainte-Catherine. Pour ce qui est des deux spectacles, à part les deux excellents gymnastes du Cirque du Soleil à la soirée dʼouverture, tout le reste manquait totalement dʼimagination, Rien en tout cas pour nous faire lever de notre fauteuil…
Vous savez, Monsieur Chayer, que les responsables des organismes sportifs dans le milieu gai à Montréal nʼaiment pas tellement la dissension. TOUT LE MONDE IL BEAU, TOUT LE MONDE IL EST GENTIL.
Pour les organisateurs des Outgames, cet événement a été un succès. Je nʼen suis pas convaincu. Une chose est sûre, il nʼy a jamais eu 250 000 visiteurs à Montréal durant les Outgames. Jʼai bien hâte de consulter le rapport qui sera publié ces jours-ci. Comme vous êtes le seul qui osez questionner les responsables dʼévénements, je tiens à vous féliciter pour votre journalisme dʼenquête. Il est certain que lʼon vous considère comme un ennemi du régime, mais soyez sans crainte, jʼai connu le même traitement dans des groupes sportifs gais montréalais. Il est interdit de faire des commentaires sur la manière dont on dirige un organisme. Si nous osons remettre en question des décisions ou des manière de faire, on nous dit de nous taire ou de tout simplement nous en aller…
Nota : Les organisateurs dʼévénement sont tellement convaincus de posséder la recette miracle que les textes de remerciements et de réussite sont envoyés à certains magazines comme Fugues avant la tenue de ceux-ci afin de respecter les dates de tombée de ces publications. Lʼévénement peut avoir été un échec que les lecteurs nʼy verront que du feu. Pour revenir aux Outgames, il semble que toutes les soirées spéciales (partys, danse) aient été des demi-échecs, du point quant à la vente de billets… Nous le saurons peut-être un jour.

43- Cocaïne et Heroïne en forte progression Le retour des drogues dures

Saturday, March 20th, 2010

PARIS (AFP) – “Hausse significative” des saisies de cocaïne, “forte crainte” dʼun regain de lʼhéroïne: les drogues “dures” sont de retour, selon le bilan 2005 de lʼOffice central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) présenté à la presse mercredi. Avec “5,185 tonnes, les saisies de cocaïne ont augmenté de 15,53%” entre 2004 et 2005, ont indiqué Gilles Leclair, sous-directeur de la lutte contre le crime organisé et la délinquance financière à la direction centrale de la Police judiciaire, et Bernard Petit, le chef de lʼOCRTIS.
Et “il ne sʼagit que des saisies effectuées sur le territoire national, excluant donc celles (jusquʼà trois tonnes dʼun coup), opérées en mer ou à lʼétranger, auxquelles nous avons participé”, a indiqué M. Petit. La cocaïne, “jusquʼalors réservée aux milieux fermés et riches “de la jet-set, du show-biz et des media, se démocratise”, ont-ils expliqué. En effet, des trafiquants “qui allaient chercher 300 kilos de cannabis en Espagne et les remontaient par la route jusque dans les grandes villes françaises, prennent aujourdʼhui lʼavion et reviennent de Saint-Domingue, de Caracas ou de Guadeloupe avec des valises contenant jusquʼà 30 kilos de cocaïne”, jugée plus rentable.
Ils se sont constitués “en réseaux de proximité, très proches de la distribution, pour ouvrir des marchés liés à la maîtrise du territoire, notamment dans les banlieues”, ont-ils expliqué. La cocaïne “est ainsi présente dans les départements dʼIle-de-France où elle est vendue à 80 euros le gramme, malgré une évolution à la baisse”, a précisé M. Petit, contre de 4 à 7 euros le gramme de cannabis selon sa nature et sa qualité. Dʼailleurs, les saisies de cannabis, tout en restant “considérables, ont chuté de 19,68%” en 2005, alors quʼelles enregistraient auparavant “une tendance à la hausse”.
Même si les émeutes de novembre peuvent entrer dans lʼexplication de ce phénomène, les lieux de vente étant devenus inaccessibles avec le déploiement policier, le rapport “bénéfices-risques” du trafic de cocaïne, supérieur à celui de cannabis, apparaît comme la raison majeure de cette évolution.
La méthamphétamine de plus en plus
populaire
Par:Marie-Eve Lafontaine
En moins dʼune semaine, trois jeunes hommes ont été arrêtés en possession de méthamphétamine dernièrement à Trois-Rivières. Des intervenants en toxicomanie sʼinquiètent dʼailleurs de la hausse de popularité de ce stimulant majeur qui compte parmi ses adeptes des étudiants et des travailleurs soucieux de suivre le rythme effréné imposé par la société actuelle. «On remarque une augmentation quand même inquiétante de la consommation de ce type de substance. Cʼest inquiétant parce quʼelle est extrêmement nocive», explique Mme Mélanie Houle, responsable des dossiers de dépendance à lʼAgence de santé de la Mauricie-Centre-du-Québec.
«Selon moi, depuis deux ou trois ans, on voit beaucoup plus de cas. Ça rejoint toutes les classes sociales. Pour des gens, cʼest la performance au travail qui les entraîne dans une consommation comme celle-là. Il y en a dʼautres pour qui ce sont les sports. Pour dʼautres, cʼest les études. Ils veulent performer à leurs examens, être alertes», ajoute lʼinfirmière Lise Saint-Louis, responsable des soins infirmiers à Domrémy.

43- Sʼavouer homo après une vie hétéro

Saturday, March 20th, 2010

Un soir dʼoctobre 1999, alors que Stéphanie (1), 30 ans, rentre chez elle, son copain lʼattend, lʼordinateur allumé. Sur lʼécran, un courriel dʼElodie, avec laquelle elle le trompe depuis cinq mois. «Je ne pouvais pas esquiver… Le courriel était assez explicite.» Laurent ne parvient pas à y croire. «Il pensait que pour moi cʼétait juste un fantasme… On nʼavait jamais parlé sérieusement de mon attirance pour les filles.» Ce nʼest pas la première fois quʼun coming out lui tombe dessus. Pendant son adolescence, son propre père lui avait révélé son homosexualité. «Laurent a eu lʼimpression que ça le poursuivait.»
Cʼest de moins en moins rare : des gays et des lesbiennes, établis en couples hétéros, décident un jour de sortir du placard, étouffés par le poids du secret et encouragés par lʼévolution des mentalités. Une démarche qui provoque le plus souvent lʼincompréhension la plus totale. «Laurent mʼa demandé si cʼétait à cause de lui que jʼétais devenue lesbienne, se rappelle Stéphanie, mais ça nʼavait rien à voir.»
Dissimulations. Parler de son homosexualité à son conjoint est dʼautant plus douloureux que cela lève le voile sur des années de dissimulations et de non-dits. François-Xavier, infirmier toulousain de 45 ans, élevé dans une famille catholique, nʼa révélé la vérité à sa femme, dʼorigine réunionnaise, quʼaprès dix-neuf ans de vie commune et huit enfants élevés ensemble. «Notre mariage reposait sur le mensonge. Moi, ça me permettait de me cacher et elle, elle pouvait venir sʼinstaller en métropole.» Les préférences de François-Xavier ne seront pas abordées, ni avant ni pendant le mariage. La vie sexuelle du couple nʼest pas épanouissante : «Pendant des années, jʼai dû me forcer à lui faire lʼamour. Tous les jours, je ressentais le poids du secret.» Un jour, ils se disputent. Elle lʼaccuse dʼavoir une maîtresse. Il lui répond quʼil a rencontré un homme. Le lendemain, elle demande le divorce. François-Xavier nʼest pas amer. «Je ne regrette pas mon mariage, car il mʼa permis dʼavoir des enfants. Mais si jʼavais 20 ans aujourdʼhui, je ferais un choix dʼhomoparentalité.» Tous les coming out ne sont pas aussi éprouvants. Celui de Pascal, Lillois de 49 ans, a des allures de libération : après un mariage de façade suivi dʼun divorce, il décide de parler de son nouveau compagnon à son ex-femme : «Elle mʼa longtemps écouté, mʼa félicité de lui avoir dit.
Elle mʼa aidé à en parler à ma fille. Et elle mʼa même annoncé quʼelle avait eu, elle aussi, une expérience lesbienne avant notre mariage.» Aujourdʼhui, il rattrape le temps perdu avec un autre homme, qui a deux enfants de son côté.
Être passée à côté dʼune partie de sa vie, cʼest le sentiment de Jeanne, 49 ans, enseignante à Strasbourg. «Avec mon mari, jʼai gâché une bonne partie de mes années. Mais jʼai ma fille et, pour moi, ça nʼa pas de prix.» Cʼest la pression sociale qui lʼa contrainte à épouser, à 24 ans, «le premier qui passait». Et à mettre fin à son histoire dʼamour avec Simone, une de ses élèves. «Elle était mineure. A lʼépoque, cʼétait illégal, je me serais retrouvée derrière les barreaux, et çʼaurait été la fin de ma carrière. Alors je lʼai quittée, et je me suis mariée. Mais on nʼa jamais perdu le contact.» Son mari, lui, est violent, alcoolique et, de surcroît, homophobe. En 2001, elle divorce. Deux ans plus tard, elle célèbre son Pacs avec Simone, petite annonce dans Libé à la clé. «Ma famille lʼa très bien accepté, tout le monde mʼa dit que je serai plus heureuse. Jʼaurais dû avoir le courage de ne pas me marier. Si cʼétait à refaire, je chercherais un autre moyen dʼavoir des enfants. Cʼest tellement plus simple, pour les femmes, aujourdʼhui.»

Nathalie, employée hospitalière de 33 ans, porte elle aussi un regard mitigé sur sa vie, même si elle est fière de ses deux filles, élevées avec son ex-mari : «En mʼimposant une sexualité dʼhétéro, je nʼai pas respecté mon corps, et je nʼai pas été heureuse. Quand je pense quʼil a fallu que jʼattende dʼavoir 30 ans pour connaître le plaisir ! Mais je ne pouvais pas me douter que jʼétais lesbienne. Au lycée, les cours dʼéducation sexuelle ne parlaient que de contraception.» Nathalie a conscience de la douleur quʼa provoqué son coming out . «Mon mari nʼa pas compris que cʼétait vraiment important pour moi.» Pour sa fille aînée aussi, la situation est délicate. Dans son école catholique, la séparation de ses parents a attisé la curiosité. Un jour, elle a expliqué à son institutrice que sa mère vivait avec une autre femme. «Sa maîtresse sʼest durcie du jour au lendemain. A la rentrée suivante, jʼai dû inscrire ma fille dans une autre école.»
Réflexions. La réaction des enfants, cʼest ce qui angoisse Éric, ouvrier. Lui et sa femme avaient décidé de garder le secret sur ses préférences sexuelles. «Personne nʼaurait compris quʼelle se soit mariée avec un “pédé”.» Lorsquʼelle décède, il décide de refaire sa vie avec un autre homme. Sans trouver la force dʼen parler à ses deux fils, âgés de 13 et 17 ans. «Cʼest très difficile. Sur les sujets de société, ils nʼont pas vraiment dʼopinion à eux et prennent pour argent comptant ce quʼils entendent.»
Devant la télé, lʼaîné des enfants dʼÉric se laisse parfois aller à des réflexions homophobes. «Je me sens obligé de réagir, de lui dire que lʼamour nʼest pas réservé aux hétéros.» En attendant de leur dire la vérité, il a lʼintention de leur faire visionner le Secret de Brokeback Mountain. «Parce que dans ce film, les homosexuels sont virils, loin des clichés.»
(1) Certains prénoms ont été modifiés.
Robot pour traiter le cancer de la prostate à lʼHôpital du Sacré-Coeur
Par: Presse Canadienne
LʼHôpital du Sacré-Coeur de Montréal peut maintenant compter sur la dernière avancée dans le traitement chirurgical du cancer de la prostate.
Il sʼagit de lʼutilisation dʼun robot chirurgical qui a permis de donner de meilleurs résultats et dʼaméliorer la qualité de vie des patients.
Le recours à un robot pour ce type dʼintervention est une première au Québec, alors que cette technologie est déjà répandue aux Etats-Unis.
Lʼurologue et chirurgien Assaad El-Hakim a ainsi utilisé le robot de type da Vinci pour réaliser des prostatectomies robotiques. A lʼaide de cette technologie, il a pratiqué trois interventions chirurgicales réussies depuis mai dernier.
Le robot da Vinci réunit deux composantes principales: le robot proprement dit ou chariot chirurgical, composé de trois ou quatre bras, et la console informatique du chirurgien. Pour le docteur Ronald Denis, chef du Département de chirurgie à lʼHôpital du Sacré-Coeur, la chirurgie robotique ne peut remplacer le chirurgien, mais elle améliore sa capacité de travailler autour de régions délicates, ainsi que les résultats thérapeutiques obtenus chez les patients. Le robot da Vinci offre tous les avantages de la chirurgie peu invasive: une meilleure préservation des nerfs, une absence presque totale de saignements ainsi quʼune diminution de la douleur, de la durée de la convalescence et des cicatrices.
La musique de Justin Timberlake pousse au questionnement
(bum) – Des hommes se sentent homosexuels lorsquʼils écoutent le tube SexyBack de Justin Timberlake. Dʼaprès le magazine Blender, Timbaland, le producteur de Justin Timberlake, a confié que SexyBack peut amener les hommes à se questionner sur leur sexualité.
Timbaland a répété : « Certaines personnes écoutent ʻSexy Backʼ et pensent, est-ce que je suis gai? Si vous êtes comme ça, vous êtes juste comme ça. Mais si vous êtes un homme hétérosexuel, embrassez ça. Prenez un verre de vin, mettez la musique et invitez votre copine à être sexy. »
Néanmoins, le chanteur nʼest pas capable de faire lʼamour sʼil y a de la musique. Lʼamoureux de lʼactrice Cameron Diaz devient alors trop distrait par les mélodies.
Timberlake, 25 ans, a conclu : « Jʼai de la difficulté à avoir du sexe avec de la musique parce que je commence à faire tous les accords. »

43- Murielle Poitras à la rescousse…

Saturday, March 20th, 2010

Dans le cadre des articles spéciaux du Point portant sur les causes du suicide chez les jeunes hommes, en début de cette édition, nous sommes heureux de vous présenter une thérapeute qui offre de véritables solutions à certains problèmes émotifs, Madame Murielle Poitras.
Murielle Poitras est la fondatrice du centre lʼAncrage MP, situé à Laval qui est spécialisé en psychothérapie pour toutes sortes de problématiques comme la dépression, lʼanxiété ou la dépendance affective.
Murielle Poitras est aussi responsable dʼune agence de rencontres pour persponnes gaies
Une seule chose mʼa retenu à ce moment dʼextrême désespoir : cʼest que jʼai une maman qui ne vit que pour nous voir heureux, moi et mes autres frères ! Même le suicide ne mʼétait pas permis à 22 ans ! Après cet incident… jʼai choisi la vie de solitude ! Mon chat, mes livres, mes rêveries de gay si désepérées, tellement je vis dans un milieu qui ne sera jamais favorable à un gay comme moi… Jʼavais donc mon monde à moi et je me sentais presque parfaitement suffisant… jusquʼà la découverte dʼInternet qui fut une révolution pour moi !
La psychothérapie permet de rechercher avec lʼaide dʼun professionnel, la cause de smalaises émotionnels ressentis ou vécus, elle permet aussi dʼen comprendre les mécanismes.

43- Au Maroc les gais ont la vie dure

Saturday, March 20th, 2010

Kal28, âgé de 29 ans en 2004, vit dans une petite ville du maghreb. Son coming-out nʼest que virtuel, via le net, ne pouvant pas lʼannoncer chez lui…
Bonjour à tous. Eh bien moi, je ne suis pas européen ! Je suis marocain ! Dans un pays arabomusulman ! Le coming-out pour moi, cʼest comme se jeter dans les enfers ! Ni famille, ni amis, ni personne ici ne pourra comprendre ce que cʼest dʼêtre homo… ! Alors… ne trouvant aucune lueur dʼespoir, en 1997, alors que jʼavais 22 ans, et en plus du stress quotidien qui gonfle terriblement quand on est déjà mal dans sa peau, jʼai tenté de me suicider… et jʼai frôlé la mort…
Une seule chose mʼa retenu à ce moment dʼextrême désespoir : cʼest que jʼai une maman qui ne vit que pour nous voir heureux, moi et mes autres frères ! Même le suicide ne mʼétait pas permis à 22 ans ! Après cet incident… jʼai choisi la vie de solitude ! Mon chat, mes livres, mes rêveries de gay si désepérées, tellement je vis dans un milieu qui ne sera jamais favorable à un gay comme moi… Jʼavais donc mon monde à moi et je me sentais presque parfaitement suffisant… jusquʼà la découverte dʼInternet qui fut une révolution pour moi !
Je passais des heures à prendre des internautes virtuels pour des vrais amis ! Jʼétais sincère aux tchats… Même quand on me disait “quel est votre nom ?” je donnais mon vrai nom et je croyais ce quʼon me disait… Déception après déception, jʼai découvert que le monde du net nʼest quʼun domaine où chacun fait ce quʼil ne pourra pas faire en réalité…
Mais grâce au net, jʼai eu la chance de connaître quelquʼun qui nʼest pas du Maroc. Jʼai fait mon coming-out avec lui ! Pour la 1re fois de ma vie, je pleure en sanglot devant quelquʼun ! Car chez nous, les arabes, un homme ne doit jamais pleurer ! Jʼai parlé sans arrêt ! Jʼai confessé tout ce qui me pesait sur le coeur depuis 15 ans déjà, au point que jʼai oublié que ce copain était un mec beau et que de bons moments dʼamour physique et affectif aussi mʼattendraient…
Pour quelquʼun qui voudrait vivre dans la dignité… le net cʼest déjà un miracle ! Au moins il permet à un souffrant dʼextérioriser même si ce nʼest que virtuel (mais cʼest mieux que rien)… Le net chez nous, pour moi, cʼest le psy, cʼest une association, cʼest la loi qui me reconnaît en tant quʼêtre humain, cʼest mon jardin secret… Car tout cela est malheureusement absent dans le monde arabe.

43- Les sages du Point se prononcent sur La mention de lʼhomosexualité des ados?

Saturday, March 20th, 2010

Le comité consultatif de la Revue Le Point a été constitué afin de trouver de nouvelles pistes de réflexion sur des sujets dʼactualité qui touchent la communauté gaie dans son ensemble.
LʼAbbé Raymond Gravel est prêtre et consultant pour de nombreux médias québécois sur les questions comme lʼÉglise ou lʼhomosexualité.
À la question si les autorités devraient dévoiler les causes dʼun suicide, sans lʼaccord des parents, je crois que non, mais avec des nuances… Par exemple, je me souviens lorsque jʼétais jeune prêtre, un de mes bons amis est décédé du sida.
À lʼépoque, cette maladie était vue comme une tare et les personnes atteintes étaient souvent rejetées même par leurs proches. Mon ami Bernard était homosexuel et avait beaucoup souffert à cause de son orientation sexuelle; dans sa famille, il ne pouvait pas en parler ouvertement. Comme le sida, à lʼépoque, était rattaché à lʼhomosexualité, cʼest évident que sa famille ne nommait pas la maladie de Bernard et faisait croire aux gens quʼil était atteint dʼun cancer quelconque…
Personnellement, je connaissais Bernard, je le savais honnête et transparent et je savais également quʼil aurait voulu que je dise, à ses funérailles, quʼil était mort de cette maladie épouvantable qui affectait surtout les homosexuels, qui cherchaient simplement à aimer, mais qui lʼont fait malheureusement un peu naïvement, sans protection, car cʼétait comme ça à lʼépoque…
Mais Bernard aurait voulu que jʼen parle, pour prévenir les jeunes, face à cette terrible maladie. Cʼest pourquoi, jʼai rencontré ses parents et je leur ai fait part de mon intention de dire la vérité pour être fidèle à Bernard, leur fils…
Finalement, les parents ont accepté et mʼont remercié de lʼavoir fait…car les nombreuses réactions quʼils ont reçues de la part des gens de leur patelin ont été une source de réconfort, dʼempathie et de sympathie de la part de tous. Cʼest pourquoi, je ne crois pas que cʼest aux médias de dire publiquement les raisons du suicide, mais cʼest aux proches de convaincre les parents pour que ça se sache, afin de prévenir et dʼaider les jeunes et les personnes à risque, comme les homosexuels ou dʼautres encore.
Lʼactualité est toujours malheureusement prolifique en matière de suicide de jeunes hommes et les exemples ne manquent pas au Québec ni en France. On ne parle toutefois presque jamais des causes de ces suicides comme lʼhomosexualité des jeunes et même si deux jeunes hommes de 14 ans se suicident par un pacte comme on a vu cet été, on ne mentionnera jamais que lʼhomosexualité a pu être à lʼorigine de cette triste affaire.
Question: Est-ce que les autorités devraient divulguer publiquement la cause du suicide quand elles en ont connaissance même si la famille ne le souhaite pas?
Comme on sait aujourdʼhui quʼune des causes importantes du suicide chez les jeunes est reliée à leur homosexualité, il faut faire des pressions auprès des médias et des autorités civiles et religieuses en place pour que lʼhomosexualité soit reconnue et acceptée et quʼon aide les jeunes à sʼaccepter lorsquʼils vivent cette réalité. Je pense que les médias peuvent jouer un rôle important en informant les gens sur les causes des suicides, sans nommer les personnes concernées. Aussi les médias doivent dénoncer les discours homophobes de certains leaders religieux, lesquels discours invitent à lʼintolérance, au mépris, aux injures, au rejet et à la condamnation des homosexuel(le)s. En 2006, dire que lʼhomosexualité est un péché grave, contraire à la volonté divine, cʼest inacceptable et ça doit être dénoncé par tout le monde. On ne peut pas se cacher derrière la religion pour justifier le racisme, le sexisme et lʼhomophobie. Si on le fait, on devient responsable de tous ces jeunes qui se suicident à cause de leur orientation sexuelle.
Au Québec comme ailleurs dans le monde, on a beau avoir certaines lois qui protègent la dignité des personnes, on a encore beaucoup de chemin à parcourir pour en arriver à la pleine égalité entre toutes les personnes, quels que soient leur race, leur sexe, leur religion ou leur orientation sexuelle. Cʼest une question de dignité et la dignité, cʼest sacré pour tout le monde. Merci!
Roger-Luc Chayer est rédacteur en chef de la Revue Le Point et fondateur de Gay Globe TV. Journaliste spécialisé, il oeuvre au sein de la communauté gaie québécoise depuis 1993.
Je ne suis pas certain quʼil faille faire une divulgation publique de lʼhomosexualité mais contrairement à dʼautres, ce nʼest pas pour le respect dû aux parents, au contraire. Si un jeune en vient à se suicider à cause de son questionnement face à lʼhomosexualité, il est évident que les parents nʼont pas été la ressource évidente pour ce jeune.
Ma réflexion se fait plus dʼun point de vue statistique. Si à chaque suicide de jeune on décidait de divulguer la raison, quelle quʼelle soit, il faudrait le faire avec lʼintention de constituer une banque dʼinformation statistique qui permettrait dʼabord de connaître la cause et ensuite dʼintervenir avec des plans et des solutions proposées aux jeunes en fonction de la cause.

43- Des membres véridiques ou virtuels?

Saturday, March 20th, 2010

Une enquête économique de la Revue le Point sur un site très populaire générant des revenus exceptionnels.
Lʼhomme gai québécois est un fort consommateur des services de rencontre sur Internet. Les plus populaires sont Priape avec son chat gratuit et très convivial et un autre, gay411.com, qui est en train de modifier le paysage de la «cruise» par un service payant que lʼon présente comme le plus populaire au Québec. Une première visite démontre quʼeffectivement, un très grand nombre de personnes y seraient inscrites et que près de 2000 personnes seraient en ligne en même temps, pour cruiser ou se faire des amis. Le Point a décidé de sʼinscrire en septembre 2006 et dʼutiliser le service comme les autres pour voir si effectivement, on pouvait y faire de bonnes rencontres aussi facilement quʼannoncé. Le service propose quelques formules qui diffèrent uniquement par le prix
PointMire: ARGENT
Quelques faits découverts suite à l’enquête du Point
Nombre d’usagers moyen: 1746
Moyenne d’âge des usagers: Environ 35 mais une forte proportion de jeunes entre 18 et 30 ans.
Taux de réponse aux messages privés: 95% des messages envoyés ne reçoivent aucune réponse et la presque totalité des membres sont pourtant en ligne.
Les demandes les plus populaires affichées: Environ 60% des membres seraient bottoms alors que moins de 30% seraient tops. Un proportion d’environ 10% seraient versatiles.
Régions représentées sur le site: 70% sont de Montréal, 10% de Québec et le reste sont répartis sur le territoire du Québec.
Accès aux photos: 100% des usagers montrent une photo mais à noter que plus de 15% des photos sont fausses ou non représentatives d’après les usagers eux-mêmes.
Fiabilité technique du site: Le site semble être très fonctionnel mais plusieurs bogues arrivent au fil des séjours.
et la durée. Le Point a choisi un compte de 3 mois pour 26$ U.S. Le tarif est peut-être en dollars américains mais semble être bilingue. Premier constat qui soulève chez nous de grandes préoccupations, il est pratiquement impossible, ou du moins difficile de communiquer avec les usagers, comme si, en réalité, les mecs nʼétaient pas en ligne et que les profils nʼétaient là que pour susciter des ventes. La plupart de nos contacts ne se méritaient jamais de réponses et contrairement au service de Priape qui propose des mecs branchés en temps réel qui répondent presque toujours, il est possible quʼavec gay411, lʼon soit devant des profils de gens absents, présentés comme «live» et en cela, nous sommes dʼavis quʼun doute important doit être soulevé sur la véracité et lʼexistence réelle de ces usagers. Prudence avant de payer puisquʼaucun service dʼessai gratuit de courte durée nʼest offert…

43- Ellen DeGeneres Animatrice des Oscars 2007

Saturday, March 20th, 2010

LOS ANGELES (AFP) – Les prochains Oscars, le 25 février 2007, seront présentés par la comique et animatrice de télévision américaine Ellen DeGeneres, ont annoncé jeudi les organisateurs de la prestigieuse cérémonie annuelle.
“Ellen DeGeneres a été retenue pour présenter les 79e récompenses de lʼAcadémie (des arts et des sciences du cinéma). Ce sera la première fois que Mme DeGeneres présentera les Oscars”, a précisé la productrice de la soirée, Laura Ziskin, dans un communiqué de lʼorganisation.
Née il y a 48 ans dans une famille dʼascendance française en Louisiane (sud), Ellen DeGeneres anime lʼémission “The Ellen DeGeneres show”, tous les après-midi sur la chaîne NBC. Elle succède à la présentation des Oscars à Jon Stewart, un autre animateur de télévision à lʼhumour ravageur.
“Lorsque Laura Ziskin a appelé, jʼai été ravie”, a affirmé Mme DeGeneres. “Il y a deux choses que jʼai toujours voulu faire dans ma vie, lʼune est animer les Oscars, et lʼautre recevoir un coup de fil de Laura Ziskin, donc vous imaginez ce que jʼai écrit dans mon journal intime”.

43- Contre lʼexclusion des séropositifs

Saturday, March 20th, 2010

PARIS (AFP) – Des personnalités des médias et du spectacle, dont Johnny Hallyday et Claire Chazal, vont interpeller le grand public à partir de la fin octobre par voie dʼaffiches et dʼencarts offerts par la presse magazine, à lʼoccasion dʼune campagne dʼinformation contre lʼexclusion des séropositifs. Pour lutter contre les discriminations envers les malades, ces personnalités ont accepté de se placer elles-mêmes en situation de séropositifs avec comme seul slogan une question percutante sous leur portrait: “Est-ce que vous aimeriez autant ma gueule si jʼétais séropositif?”, demande Johnny Hallyday.
Claire Chazal a choisi dʼévoquer la discrimination professionnelle des séropositifs avec cette interrogation destinée tout autant à frapper les esprits: “Est-ce que je serais encore au «20 Heures» si jʼétais séropositive?”
Lʼassociation Aides, qui lance cette campagne, entend rappeler au grand public que “cʼest le sida quʼil faut exclure, pas les séropositifs”. En plus des espaces offerts par la presse magazine, 2000 panneaux publicitaires seront mis à disposition par le réseau national JCDecaux.
“Contribuer à la meilleure dignité des personnes séropositives est un lourd combat tant cette dignité est aujourdʼhui affectée par la chape de silence qui pèse sur les personnes touchées par ce virus”, ajoute Aides, qui dénonce une “Sida-phobie”.
Aides souhaite porter “un message de tolérance vis-à-vis des personnes séropositives et de questionnement pour chacun quant à son respect de lʼautre”. Lʼanimateur Cauet, parmi les personnalités préférées des jeunes, sʼest également engagé avec cette question: “Est-ce que ma méthode (référence à son émission sur TF1, ndr) vous plairait autant si jʼétais séropositif?”
Jean-Pierre Foucault (“Question à un million: est-ce que vous mʼapprécieriez autant si jʼétais séropositif?”), Muriel Robin (“Est-ce que vous me trouveriez aussi drôle si jʼétais séropositive?”), Laurent Ruquier (“Seriez-vous prêt à tout essayer avec moi si jʼétais séropositif?”) et le footballeur Didier Drogba participent aussi à cette campagne de sensibilisation.

43- Le SIDA dans le monde

Saturday, March 20th, 2010

ONUSIDA – La princesse Stéphanie de Monaco nommée Représentante Spéciale
SAS la princesse Stéphanie doit se rendre aujourdʼhui à Genève, pour être nommée «Représentante Spéciale de lʼONUSIDA ». Une fonction quʼelle occupera pour une durée de deux ans, durant lesquels elle sera chargée de travailler, en étroite collaboration avec les Nations Unies, dans les domaines de la prévention et de la discrimination dont sont victimes les personnes atteintes par le VIH.
Des chercheurs espèrent identifier les gènes de maladies comme le VIH
MONTREAL (PC) – Des chercheurs montréalais appartenant à une équipe internationale ont dévoilé lundi une carte de la plus importante région du génome humain, où ils espèrent identifier les gènes responsables de maladies comme lʼarthrite, le diabète et le lupus.
Cette carte décrit les variations génétiques du complexe majeur dʼhistocompatibilité (CMH), la région du génome humain (ADN) associée au plus grand nombre dʼaffections telles que les maladies inflammatoires, infectieuses et auto-immunes, a affirmé le docteur John Rioux, un chercheur montréalais qui est lʼauteur principal de lʼétude.
“Le projet visait à déterminer la carte de toutes les variantes génétiques dans ces gènes, pour voir ensuite si on peut les appliquer à des maladies spécifiques”, a dit le docteur Rioux, qui est directeur du Laboratoire de génétique et médecine génomique en inflammation de lʼInstitut de cardiologie de Montréal.
SIDA: Nouveau médicament prometteur
(LCN) Un nouveau médicament pour traiter les personnes infectées par le VIH-SIDA est maintenant disponible. Il sʼagit du Truvada, qui contient deux médicaments en un seul comprimé.
Toutefois, le Truvada doit être utilisé avec un autre médicament anti-VIH pour traiter les personnes infectées. Ce nouveau médicament va simplifier la vie des personnes atteintes du VIH-sida, puisquʼelles auront moins de comprimés à prendre par jour. Autre avantage: le Truvada nʼaurait pas le même inconvénient que la trithérapie, qui cause de la toxicité, notamment au visage. Ce médicament, qui coûte 750$ par mois, est remboursé par notre régime dʼassurance public.
Ambrilia sʼentend avec le géant Merck pour commercialiser un médicament à 15h57 HAE, le 12 octobre 2006.
MONTREAL (PC) – Ambrilia Biopharma a signé un accord de licence avec le géant pharmaceutique Merck pour la commercialisation dʼun traitement contre le VIH/SIDA qui pourrait être autorisé dʼici 2010.
La multinationale américaine sʼest assurée des droits mondiaux exclusifs sur le PPL-100. En échange, elle versera à Ambrilia 17 millions $ US sur le champ, ainsi que des paiements dʼétapes pouvant atteindre 215 millions $ US. Merck prendra aussi en charge tous les frais de développement du médicament.
Dʼaprès Bernard Coupal, chef de la direction scientifique de la PME québécoise, les tests effectués jusquʼà maintenant permettent de croire que le PPL-100 pourrait être administré par voie orale, en une seule dose quotidienne, sans entraîner dʼeffets secondaires importants.
“Ce produit promet de rendre lʼexistence du virus plus difficile et celle des patients, plus simple et plus sécuritaire”, a-t-il expliqué.

43- Un site internet santé exceptionnel

Saturday, March 20th, 2010

La seule clinique spécialisée en santé gaie du Canada propose un nouveau site Internet consultatif pour le public et les professionnels de la santé.
La clinique médicale lʼActuel, située coin Amherst et de Maisonneuve à Montréal lançait dernièrement un nouveau format de site Internet orienté vers une information santé très détaillée et consacrée à la santé de lʼhomme gai sous toutes ses formes.
Depuis la fin des années ʻ80, lʼhomme gai a été confronté au SIDA et à toutes ses maladies associées comme les infections, les dérèglements hormonaux et les troubles liés à la gestion de cette maladie grave. De plus, lʼhomme gai cʼest connu, à une activité sexuelle beaucoup plus active que la population moyenne et à ce titre, les grands classiques comme les condylomes, la chlamydia ou la gonorrhée sont très courantes.
Dʼabord conçu pour offrir une information spécifique aux maladies vénériennes, le site Internet de la clinique lʼActuel offre en plus, des informations spécialisées sur le diagnostic, les symptômes et même des photos de la plupart des maladies transmises sexuellement. De plus, le site de la clinique lʼActuel présente de nombreuses chroniques sur la santé des hommes, le résultat de nombreuses recherches médicales et une banque dʼimages de maladies et conditions souvent liées à la sexualité.
On y parle aussi de «vivre avec le VIH», «avant une visite médicale», la santé sexuelle gaie et lesbienne, les difficultés érectiles et on y offre aussi un service très important en matière de maladies graves comme le SIDA, un département strictement réservé à la recherche médicale où lʼon pourra aiguiller les patients vers des protocoles de recherches pertinents à leur condition. Ces recherches servent à démontrer lʼefficacité de nouveaux médicaments ou nouvelles techniques et sont très utiles pour les personnes atteintes de maladies difficiles à traiter qui nécessitent des approches nouvelles.
La clinique lʼActuel, fondée par le docteur Réjean Thomas, propose les services de nombreux médecins spécialisés en santé gaie et SIDA de même que des spécialités médicales comme la gastro-hépatologie, la médecine interne, la physiatrie, la microbiologie et la santé des femmes.
Retour du LGV – ITS rare!
Par: Clinique lʼActuel
Le lymphogranulome vénérien (LGV) est une infection transmissible sexuellement inhabituelle dans les pays développés mais commune dans les pays en voie de développement. Au printemps 2003, les Pays-Bas ont rapporté une recrudescence, et depuis lʼinfection a été constatée dans plusieurs pays dʼEurope, notamment en Espagne, en France et en Angleterre. La bactérie à chlamydia a aussi été identifiée en Amérique du Nord, au Canada ainsi quʼaux États-Unis. En outre, selon la direction de Santé publique, 22 cas ont été rapportés au pays dans les 17 derniers mois.
Tous les cas ont été diagnostiqués chez des hommes, particulièrement ceux ayant des relations sexuelles avec dʼautres hommes. La recrudescence mondiale de cette infection semble attribuable à des comportements sexuels hautement à risque (« fisting ») et à lʼutilisation de drogues récréatives (particulièrement le Crystal Méthamphétamine). Le Laboratoire nationale de microbiologie (Canada) nʼavait identifié aucun cas de LGV entre janvier 1994 et 2004.

43- Abolition du programme de contestation judiciaire Une perte grave…

Saturday, March 20th, 2010

La décision des conservateurs dʼabolir un programme dʼassistance juridique qui a aidé des groupes minoritaires à remporter une série de victoires historiques devant les tribunaux, ces trois dernières décennies, suscite un tollé.
Mercredi, la plus importante organisation dʼavocats au pays, lʼAssociation du Barreau canadien, de même que les partis dʼopposition et au moins un gouvernement conservateur provincial ont dénoncé lʼannulation du Programme de contestation judiciaire.
Élaboré à lʼépoque par Pierre Trudeau, ce programme a favorisé des contestations judiciaires qui ont permis, au moyen de causes types, dʼélargir les droits des personnes âgées, des femmes, des handicapés, des homosexuels, des groupes religieux, des autochtones et des minorités linguistiques.
Les conservateurs fédéraux ont annoncé cette semaine que lʼabolition du programme permettrait dʼéconomiser 5,6 millions $ en deux ans.
Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, lui-même conservateur -provincial- et avocat, a qualifié cette compression dʼinquiétante et a pris ses distances des conservateurs fédéraux «de droite» -par contraste avec les progressistes-conservateurs.
Lʼopposition libérale a souligné lʼironie dʼune telle coupe, alors quʼil y a à peine quelques mois, avant les élections, Stephen Harper déclarait quʼil nʼy avait pas à craindre de voter pour lui, parce que sʼil était élu premier ministre, les tribunaux le tiendraient en respect.
«Et puis que fait-il? Il abolit le Programme de contestation judiciaire, celui-là même qui était supposé le tenir en respect», a commenté le député libéral Omar Allghabra.
Pour le Barreau, lʼabolition du programme revient à «faire taire les Canadiens marginalisés».
Grâce à ce programme, des personnes sourdes ont obtenu le droit à des services en langage gestuel, des femmes ont remporté des causes dʼéquité salariale. Le programme a financé des causes qui ont abouti à lʼouverture dʼécoles pour les Franco-Canadiens, qui ont permis aux homosexuels dʼobtenir la protection de la Charte des droits, entre autres.
Mais ce programme suscitait depuis longtemps lʼopposition des conservateurs, qui lʼavaient déjà aboli en 1992. Les libéraux lʼont rétabli à leur retour au pouvoir en 1994.
Celui qui est aujourdʼhui chef de cabinet de M. Harper, Ian Brodie, avait notamment fait porter son mémoire de doctorat sur ce programme.
Interrogé au sujet de lʼabolition du programme, mercredi, un représentant du gouvernement conservateur a affirmé quʼen cas dʼinjustice future, les groupes sʼestimant lésés pourraient désormais recourir aux médias ou au processus politique pour faire pression sur le gouvernement -ou encore, intenter des poursuites avec leur propre argent.

43- George Michael

Saturday, March 20th, 2010

Cette biographie exclusive au Québec est offerte gracieusement aux lecteurs du Point par RTL Europe, www.rtl.fr
Star incontournable depuis ses débuts avec Wham ! en 1982, George Michael a vendu plus de 80 millions dʼalbums dans le monde et il reste lʼartiste britannique le plus programmé sur les radios ces vingt dernières années. Georges Michael entame une tournée européenne très attendue, la première depuis quinze ans. Cette tournée, baptisée “25 Live”, passera par la France pour six concerts, dont deux à Paris-Bercy qui affichent déjà complets. Elle coïncide avec la sortie prochaine du double CD “25”, une compilation qui propose également quatre titres inédits. A cette occasion, Saga retrace le parcours musical exceptionnel de George Michael qui sʼapprête à célébrer ses 25 ans de carrière.
Depuis le début de sa carrière avec Wham !, George Michael a réussi un parcours musical exceptionnel, nʼen déplaise à tous ceux qui lʼavaient un peu trop vite catalogué comme un simple produit de marketing.
Véritable phénomène de société à une époque, George Michael a choisi depuis quelques années de sʼéloigner de la médiatisation pour se concentrer sur son travail de création. Malgré quelques accrocs habilement montés en épingle par une certaine presse, il est une personnalité très éloignée de lʼimage quʼil a pu donner de lui-même à certains moments de sa carrière.
Aujourdʼhui même, George Michael entame à Barcelone une tournée baptisée “25 Live”, et qui fait référence au titre de la compilation quʼil publiera dans quelques semaines : “25”. Elle marquera ses vingt-cinq ans de carrière et proposera quatre inédits dont ce premier titre qui est déjà un succès : “An easier affair”.
George Michael est né à Finchley, une banlieue nord de Londres, le 25 juin 1963, dans une famille grecque dʼorigine chypriote. Son vrai nom est Georgios Kyriacos Panayiotou. A sept ans, George a déjà tracé son destin : il sera une pop-star. Il a douze ans lorsquʼil rencontre Andrew Ridgeley. Tous deux fréquentent la même école et très vite, ils deviennent amis. A la fin de leur scolarité, ils rejoignent un groupe de ska : The Executive. La musique du groupe nʼest pas extraordinaire, mais lʼexpérience a ceci de positif quʼelle permet à George et Andrew dʼécrire leurs premières chansons.
Bientôt, les deux amis se retrouvent sans travail. Ils passent neuf mois au chômage, dans des conditions difficiles qui leur inspirent une chanson quʼils intitulent “Wham ! rap”. Ils en font une maquette et pour faire bonne mesure, ils y ajoutent un autre titre, une première version de “Careless whisper”.
Les deux morceaux parviennent à convaincre Mark Dean, le fondateur du label Inner Vision. Il signe le duo qui prend alors le nom de Wham !, comme son rap. Wham ! publie son premier single au cours de lʼété 1982. Cʼest bien sûr “Wham ! rap (enjoy what you do)”, mais cʼest un échec. Ils auront plus de chance avec le deuxième, “Young guns (go for it)”, qui se classe N°3 dans les hits-parades anglais en octobre 1982.
Les premiers succès de Wham ! sont rassemblés sur lʼalbum “FANTASTIC” qui paraît en juin 1983 et se classe N°1 en Angleterre. George Michael nʼy cache pas ses influences Tamla Motown. Quant à Andrew Ridgeley, il y montre une grande admiration pour Elvis Presley et les Everly Brothers.
Jusque-là, la réussite de Wham ! est essentiellement britannique, mais George et Andrew pensent de plus en plus aux Etats-Unis. Le début de lʼannée 84 est consacré à lʼécriture dʼun nouvel album destiné à leur ouvrir le marché américain. Un premier extrait, “Wake me up before you go go”, sort en mai. Son succès dépasse leurs espérances les plus folles : dʼabord en Grande-Bretagne où il est N°1 dès sa sortie, puis aux Etats-Unis, où il répète cette performance.
Outre Atlantique, Wham ! est rebaptisé Wham ! U.K. pour ne pas être confondu avec un groupe américain qui porte déjà ce nom.
“Wake me up before you go go” est un succès mondial. Lʼimage de Wham !, celle de deux jeunes gens qui sʼamusent, résolument optimistes et innocents, colle parfaitement au marché visé. Cʼest une des raisons principales de cette réussite quasi instantanée. Mais George Michael pense quʼil y a toujours eu un malentendu sur la vraie nature de Wham !.
“Si nous avons réussi aussi rapidement, cʼest que nous avions parfaitement conscience de faire quelque chose de différent ; et qui nʼa pas vraiment été apprécié à sa juste valeur. Il y avait beaucoup dʼironie dans les textes de nos trois premiers singles. Mais on nous a pris pour des commentateurs sociaux ou des porte-parole de notre génération.”

“Wake me up before you go go” a été écrit, arrangé et produit par George Michael qui apparaît définitivement comme la force créatrice du duo. Le rôle de catalyseur dʼAndrew Ridgeley est moins apparent et sa marginalisation devient évidente lorsque George Michael publie un premier titre en solo, “Careless whisper”. Ce titre, qui figurait sur la première maquette du groupe, est N°1 en Angleterre et aux Etats-Unis. Pour mettre fin aux rumeurs de séparation qui se font alors insistantes, “Careless whisper” est inclus dans le deuxième album de Wham !, “MAKE IT BIG”.
Grâce à “Make it big”, Wham ! continue dʼaligner les succès comme le faisaient les meilleurs groupes dans les années 60. Après “Wake me up before you go go” et “Careless whisper”, le relais est assuré par “Everything she wants” et “Freedom”. Si lʼon fait un premier bilan, on sʼaperçoit que lʼalbum ainsi que les quatre singles qui en ont été extraits ont atteint le sommet des hit-parades en Angleterre ou aux Etats-Unis, voire dans les deux pays en même temps.
En avril 1985, ils sont le premier groupe pop occidental à se produire en Chine, à Pékin, où ils donnent un concert mémorable devant quinze mille personnes. On peut retrouver cet événement dans la vidéo “WHAM ! IN CHINA : FOREIGN SKIES”, parue lʼannée suivante. Lʼannée 1985 dans son ensemble voit le statut international de Wham ! se renforcer notablement. En un an seulement, tous formats confondus, le duo a vendu dix-sept millions de disques. Pour échapper au fisc britannique, Andrew Ridgeley sʼinstalle à Monte-Carlo, où il peut donner libre cours à son penchant pour la fête et à sa passion pour les voitures de course. Quant à George Michael, la surexposition médiatique de Wham ! commence à lʼirriter. Il veut évoluer, devenir adulte. Constatant que lʼimage quʼil donne est trop éloignée de ce quʼil est vraiment, il décide de mettre fin au duo. Il ne veut pas, selon ses propres termes, “que Wham ! devienne un mensonge”. A lʼautomne 1985, il annonce à son management la séparation de Wham !.
Pour le public, la fin de Wham ! nʼarrive pas brutalement. Elle est même savamment orchestrée jusquʼà lʼapothéose dʼun ultime concert prévu au cours de lʼété 1986. Le 26 juin, devant soixante-douze mille personnes rassemblées à Wembley, Wham ! donne son concert dʼadieu. Quand on sait quʼils ont vendu 35 millions dʼalbums en quatre ans, cela peut passer pour un véritable sabordage, mais cette décision appartient à George Michael. Quelques jours plus tard, le double album “THE FINAL”, rebaptisé “MUSIC FROM THE EDGE OF HEAVEN” aux Etats-Unis, met un terme aux quatre années dʼexistence de Wham !.
Pour aborder véritablement sa carrière solo, George Michael doit rompre avec son image de chanteur pop, à la limite de la variété. Il négocie ce virage de manière particulièrement habile en enregistrant un duo avec une chanteuse “au-dessus de tout soupçon” : Aretha Franklin. En avril 1987, “I knew you were waiting (for me)” est N°1 des deux côtés de lʼAtlantique. Cʼest le premier duo dʼAretha Franklin avec un chanteur blanc.George Michael a pris un risque certain en se mesurant à lʼune des plus grandes voix de son époque. Mais il sʼen sort plus quʼhonorablement et gagne ainsi la crédibilité quʼil recherchait depuis “Careless whisper”.
En juillet 1987, George Michael publie son premier véritable single en solo, “I want your sex”. Cette chanson, qui sera reprise dans la bande originale du film “Le flic de Beverly Hills II”, est interdite à la BBC et sur de nombreuses radios américaines. De son côté, MTV doit remanier le clip à trois reprises avant de pouvoir le diffuser. Côté ventes, cela entraîne une relative contre-performance avec une deuxième place aux Etats-Unis et une troisième en Angleterre. Mais on nʼa jamais autant parlé de George Michael. Lʼalbum “FAITH” paraît en novembre 1987 et se présente comme une véritable machine à tubes. George Michael a écrit, arrangé et produit une musique pop parfaitement en symbiose avec son temps. Cʼest un produit de consommation immédiate, accessible au premier degré.

Au cours de lʼannée 1988, quatre titres de George Michael sont N°1 aux Etats-Unis : “Father figure”, “One more try”, “Monkey” et bien sûr “Faith”, le titre générique de lʼalbum. En mai 1988, “Faith” est également classé N°1 dans les charts “Black Albums”, un exploit suffisamment rare pour justifier la fierté de son auteur.
“Pour moi, être N°1 des hit-parades noirs est la preuve que je ne suis pas un imitateur, ce dont on mʼaccuse depuis longtemps. Pour atteindre cette position, il faut que beaucoup de Noirs, petits et grands, te considèrent sincèrement comme un chanteur soul. Ce qui ne signifie pas que je sonne comme un chanteur noir ou que je sois un artiste soul ; et dʼailleurs ce nʼest pas ça qui aurait fait vendre le disque. Sʼil a marché, cʼest parce les chansons ont été enregistrées dans un contexte noir par un chanteur qui sʼest donné à fond.” A ce plébiscite des publics noirs et blancs vient sʼajouter celui des professionnels, puisque “Faith” reçoit le Grammy Award du “meilleur album de lʼannée 88”.
La réussite exceptionnelle de “Faith”, son premier album solo, ne monte pas à la tête de George Michael. Il reste lucide et déterminé. Dans une interview au New Musical Express, il confie : “Je ne suis pas du bois dont on fait les stars. Je ne suis ni Madonna, ni Prince”. Il nous explique le sens de cette déclaration.
“Depuis mon enfance, jʼai désiré être une star. Jʼai désiré que les gens mʼaiment et quʼils me reconnaissent dans la rue. Mais je nʼai jamais voulu être quelquʼun dʼautre que moi-même. Or, je pense que ceux qui sont aujourdʼhui les stars les plus éclatantes, les plus riches en couleur, les plus fascinantes, sont fondamentalement des gens qui veulent être quelquʼun dʼautre. Je pense ça de Madonna, de Prince, de Michael Jackson. Je ne me suis jamais imaginé vivre dans ce mensonge. Ce que jʼai voulu dire à lʼépoque, cʼest que je ne me voyais pas vivre en star vingt-quatre heures sur vingt-quatre.”
Lʼénorme succès de “Faith” est certes le résultat dʼune stratégie marketing particulièrement efficace, mais cela ne doit pas occulter le talent et la sincérité de lʼartiste. George Michael est un enfant des années 80 et à ce titre, il utilise avec beaucoup dʼhabileté les moyens médiatiques mis à sa disposition.
Il se remet alors au travail, mais sa tâche est difficile. “Faith” sʼest vendu à quatorze millions dʼexemplaires et il nʼest pas évident de renouveler un tel succès. Cʼest pourtant ce quʼil tente de faire avec lʼalbum “LISTEN WITHOUT PREJUDICE, VOLUME 1” qui paraît en septembre 1990.
“Listen without prejudice” nʼest pas à proprement parler un échec, mais plutôt une contre-performance. La lecture des hit-parades est sans appel. Aux Etats-Unis, terre de prédilection de George Michael, seul “Praying for time” est N°1. Quant à lʼalbum, il se classe N°2 et se vend péniblement à deux millions dʼexemplaires. En Angleterre, ce nʼest pas mieux, mais il obtient malgré tout le titre de “meilleur album de lʼannée” à la cérémonie des Brit Awards.
Le 15 janvier 1991 à Birmingham, George Michael entame la tournée “Cover to cover”. Il ne chante que très peu de ses propres compositions, six ou sept par soirée. Le reste est constitué de reprises. Il interprète notamment “Papa was a rolling stone” des Temptations, “Fame” de David Bowie, “Desperado” des Eagles, “Victims” de Culture Club, “Superstition” et “Living for the city” de Stevie Wonder, ainsi que “Donʼt let the sun go down on me” dʼElton John.
Un soir quʼil chante ce titre, Elton le rejoint sur scène pour une version dʼanthologie qui paraît en single fin 1991. Cʼest un immense succès, un N°1 mondial. La totalité des bénéfices réalisés par le disque est reversée à des associations caritatives.

Une carrière riche et prolifique
Par: RTL Photos: BBC
En juin 1992, George Michael donne trois inédits pour la compilation “RED HOT & DANCE” dont le but est de récolter des fonds pour lʼassociation “Aids Awareness” et la recherche contre le sida.
Peu de temps auparavant, le lundi 20 avril 1992, il était sur scène à Wembley pour un hommage à Freddie Mercury qui réunissait quatre-vingt-sept artistes autour des trois Queen survivants. George Michael avait interprété “These are the days of our lives” en duo avec Lisa Stansfield, et “Somebody to love”. On retrouve ces deux titres sur le mini-album “FIVE LIVE” qui est N°1 en Angleterre en avril 1993.
Lors de la parution de “Listen without prejudice, Volume 1”, en septembre 1990, le Volume 2 avait été annoncé pour lʼannée suivante. En fait, il ne verra jamais le jour, car George Michael est en conflit avec sa maison de disques, Sony.
Il considère que son dernier album sʼest mal vendu faute dʼune promotion adéquate, et que dʼautre part, il nʼa pas été soutenu efficacement dans sa campagne pour financer la recherche contre le sida. Plus globalement, George Michael affirme quʼil est bridé artistiquement et lié par un contrat tout à son désavantage.
Lʼaffaire se termine au tribunal et, en juin 1994 à Londres, après soixante-quinze jours de procès, la justice donne raison à Sony. Elle estime que “les termes du contrat semblent raisonnables et justes, quʼils ne présentent pas de restrictions particulières contre le chanteur, et ne sont pas dirigés contre lui”.
En juillet 1995, un an après le jugement rendu dans le différend qui lʼopposait à Sony, on apprend que George Michael a signé avec Dreamworks pour les Etats-Unis et Virgin pour le reste du monde. Enfin libéré, le chanteur peut se remettre au travail. Un nouveau single, “Jesus to a child”, paraît en décembre 1995. Cette ballade émouvante lui a été inspirée par la mort brutale dʼAnselmo Feleppa, un ami brésilien disparu à lʼâge de 33 ans. Cʼest un succès mondial instantané.
“Jesus to a child” est suivi par un nouvel album, le premier depuis 1990. Il sʼappelle “OLDER”, ce qui signifie “plus âgé, plus vieux” et par extension “plus mûr”. Ecrit, arrangé et produit par George lui-même, “Older” atteint le sommet des hits-parades britanniques. Aux Etats-Unis, il doit se contenter dʼune honorable sixième place.
Au printemps 1998, George Michael fait un retour tout aussi retentissant quʼinvolontaire. Dans les toilettes dʼun parc public de Beverly Hills, il est arrêté pour attentat à la pudeur par un policier en civil à qui il aurait fait des avances. Lʼendroit est réputé pour être fréquenté par la communauté homosexuelle de Los Angeles. Quelques jours plus tard, le chanteur déclare sur CNN : “Cela ne me pose aucun problème que les gens sachent que jʼai en ce moment une relation avec un homme”. Avant dʼajouter, exaspéré : “De toute façon, qui cela intéresse de savoir si je suis gay ou hétéro ? Quʼest-ce quʼils sʼimaginent, quʼils ont une chance de se taper George Michael ?”
Cette parenthèse sur sa vie privée refermée, il propose alors la double compilation, “LADIES & GENTLEMEN : THE BEST OF GEORGE MICHAEL”, un panorama complet de sa carrière solo. Le premier CD, “For the heart”, présente le côté romantique de George Michael et contient surtout des ballades. Le second, “For the feet”, met lʼaccent sur lʼaspect funky et dansant de sa musique.
Outre les plus grands succès de George Michael, “Ladies & gentlemen” propose trois inédits. Dʼabord “Outside”, dont la vidéo tourne en dérision la mésaventure du chanteur au printemps précédent. Puis la ballade “A moment with you”, une allusion ironique à sa rencontre avec lʼagent Marcello Rodriguez, le policier qui lʼavait arrêté. Et enfin la reprise du classique de Stevie Wonder, “As”, quʼil interprète en duo avec la chanteuse Mary J. Blige. Pour dʼobscures raisons contractuelles, ce dernier titre ne figure pas sur lʼédition américaine de lʼalbum.
À 35 ans, George Michael a déjà vendu 60 millions de disques. Modeste mais conscient de son statut, il nous confie quelques pensées sur sa condition de vedette et sur ses ambitions dʼartiste. “En tant que pop-star, je ne crois pas que je sois important. Je pense que peu de pop-stars sont importantes aujourdʼhui, du moins dans le sens où elles le furent dans le passé.

Et je ne crois pas que je laisserai un grand souvenir de mes prestations scéniques. Par contre, je suis sûr dʼêtre bien meilleur chanteur que je nʼaurais pu lʼimaginer un jour. En fin de compte, je veux laisser une trace comme auteur. Cʼest bien dʼavoir une passion, quelque chose qui te guide tout au long de ta vie. Dʼun point de vue artistique, bien des gens aimeraient laisser quelque chose qui ferait quʼon se souvienne dʼeux. Pour moi, ce sont des chansons. Je peux laisser des chansons qui auront un sens pour les générations futures.”
En 1999, George Michael propose un album de reprises, “SONGS FROM THE LAST CENTURY”, une façon très personnelle de saluer le siècle finissant. Il a choisi de rendre un hommage très jazzy, presque classique, à des compositions et à des artistes quʼil aime particulièrement et qui ont marqué leur époque : par exemple, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Nina Simone, Frank Sinatra, mais aussi Roberta Flack, U2 et Police.
En octobre 2000, pour la somme de un million quatre cent cinquante mille livres sterling, George Michael achète aux enchères le piano sur lequel John Lennon avait composé “Imagine”. Il en fait don au musée de Liverpool consacré aux Beatles.
En mars 2004, il publie “PATIENCE”, son premier album de matériel original en huit ans. On y retrouve deux singles parus dans lʼintervalle, “Shoot the dog” et “Freek !”, mais ce dernier est proposé dans une nouvelle version. En revanche, “The grave”, la reprise de lʼhymne pacifiste de Don McLean quʼil avait enregistrée en mars 2003, au moment du second conflit en Irak, nʼa pas été retenue. “Patience” paraît sur le label de George Michael, Aegean, distribué par Sony.
En septembre 2005, George Michael chante en duo avec Ray Charles sur “Blame it on the sun”, un extrait de lʼalbum “GENIUS AND FRIENDS”. Sur le même principe, on le retrouve avec Tony Bennett sur “How do you keep the music playing”.

43- Le Centre Sportif et Communautaire Centre-Sud Nouvelle piscine et travaux majeurs

Saturday, March 20th, 2010

LʼAssociation Sportive et Communautaire existe depuis 2001 et offre une vaste gamme de services (bibliothèque, gymnase dʼentraînement et salle multimedias) répartis sur plus de 40 000 pieds carrés.
“Les gens viennent à pied la serviette au cou pour sʼentraîner chez nous, nous sommes une institution de proximité”, ainsi sʼexprimait en entrevue avec Le Point M. Alain Poirier, directeur général de lʼAssociation qui compte maintenant 3000 membres dont 1700 adultes qui utilisent le gym, les services Internet ou viennent jouer au badminton comme bon leur semble. LʼASCCS propose aussi lʼaccès à des salles de conférence qui peuvent servir autant à des réunions de conseils dʼadministration quʼà des événements spéciaux comme des réceptions . M. Poirier annonçait dʼailleurs en exclusivité au Point que le projet dʼagrandissement
allait bon train et que le nouveau centre sportif et culturel allait doubler en superficie en plus dʼoffrir lʼaccès à une piscine toute neuve dʼici lʼautomne 2007, la seule piscine intérieure de lʼarrondissement. “ Nous sommes très fiers de ces changements qui répondent à une très forte demande de la part des résidants du quartier et qui permettront aux membres de venir à la bibliothèque ou faire de lʼInternet dans la salle multimedia en même temps quʼils pourront se baigner. Les sportifs pourront même sʼy entraîner dans des couloirs réservés”, explique Alain Poirier qui dirige le centre depuis son ouverture. Le Point est un fier partenaire de lʼAssociation Sportive depuis plusieurs années et invite ses lecteurs à profiter des journées portes ouvertes pour faire la visite des installations. Informez-vous au (514) 522-2246

43- La FGG organise une conférence

Saturday, March 20th, 2010

Les inscriptions sont désormais ouvertes pour la conférence internationale sur Sport, identités, homosexualité et homophobie à lʼUniversité de Lyon-Villeurbanne les 1er et 2 décembre 2006.
(Paris, le 25 septembre 2006) Peu après le succès des Gay Games VII de Chicago en juillet dernier, la Fédération internationale de Gay Games (FGG) se rassemblera à Lyon pour sa réunion annuelle du 25 au 30 novembre.
Dans la lignée de ses 25 ans dʼhistoire au service de la communauté sportive LGBT, la FGG est partenaire du Centre de Recherche et de lʼInnovation du Sport (CRIS) de lʼUniversité de Claude Bernard Lyon-Villeurbanne pour organiser une conférence de deux jours intitulée «Sport, identités, homosexualité et homophobie». La conférence se déroulera les 1er et 2 décembre immédiatement après la réunion annuelle de la FGG. « Ce sera la quatrième fois que la Fédération tiendra sa réunion annuelle en Europe et, je suis fier de dire, la première fois en France », a indiqué le Co-président de la FGG, Roberto Mantaci de son domicile parisien. « Nous sommes heureux dʼêtre associés au CRIS pour examiner des questions en cours autour de la communauté et du sport LGBT.
Le CRIS est particulièrement qualifié pour accueillir une telle conférence et nous invitons toutes les personnes intéressées à nous rejoindre pendant notre semaine dans les villes de Lyon et de Villeurbanne. » Les inscriptions pour la réunion et la conférence sont maintenant ouvertes sur https://www.fgg2006.com. La plupart de la réunion annuelle et toutes les sessions de la conférence sont ouvertes au public. On sʼattend à environ cent participants à la conférence, y compris des délégués à la réunion annuelle de la FGG en provenance du monde entier et des représentants de Gay Games VIII, qui auront lieu à Cologne, en Allemagne en juillet 2010. Le FGG fournira une aide financière à quelques participants de lʼEurope du Sud et de lʼEst, dʼAfrique et dʼAsie pendant leur séjour dans Lyon.
Le Conseil dʼadministration de la FGG ne prend quʼune courte pause après chaque édition des Gay Games et poursuit son travail en cours presque immédiatement. Les commissions préparent déjà leurs rapports pour soutenir les tâches qui seront mises en place à la réunion annuelle de cette année. Les représentants du comité organisateur des jeux de Chicago prévoient également de faire leur rapport final à la FGG.
Dans son invitation aux participants à cette rencontre, Gérard Collomb, le Maire de Lyon, a expliqué que « les Jeux Gais sont un événement sportif et culturel international majeur, aussi bien quʼune occasion dʼamitié, de tolérance et de dialogue. Je suis fier que Lyon ait été choisi comme hôte de lʼassemblée générale 2006 de la Fédération des Gay Games. »
« Lʼactualité de 2006 (Gay Games VII, Outgames, 20 ans de la Fédération Sportive Gaie et Lesbienne) témoigne dʼune maturité du mouvement sportif homosexuel », a commenté Philippe Liotard, lʼorganisateur de la conférence et de la réunion. « Nous réfléchirons sur cette réalité sociale récente et examinerons ses déterminants, la pratique à laquelle elle donne lieu, ses institutions, les valeurs quʼelle fédère et le symbolisme quʼelle mobilise. » Lʼinscription à la réunion annuelle et/ou à la conférence est possible tant en anglais quʼen français à https://www.fgg2006.com. Pour plus dʼinformations, merci de contacter Manuel F. Picaud, le coordonnateur de lʼévénement : +33 676085087, ou fgglyon2006@aol.com. Les volontaires de la FGG, de lʼUniversité et des associations locales sportives CARGO et Front Runners de Lyon fourniront lʼappui logistique.

43- Gay Globe TV: la télé gaie par excellence

Saturday, March 20th, 2010

Gay Globe TV est accessible gratuitement sur Internet au
www.gayglobe.us et est la seule télévision homosexuelle francophone au
monde et la première télé Web au Québec.
Gay Globe TV, la toute nouvelle télé gaie Internet, lancée au début de
lʼété 2006, bat tous les records de croissance, tous médias télé confondus,
traditionnels comme avant-gardistes, sur le territoire québécois.

Les fans de GGTV sont non seulement nombreux, ils dévorent les
émissions présentées sur la toute nouvelle télé Web québécoise, peu
importe le moment de la journée. Les émissions les plus populaires en
septembre traitaient de la fête Arc-en-Ciel de Québec (3,18%), lʼen-
quête caméra cachée sur les accréditations aux Outgames (1,41%) et
en troisième position, un fi lm pour adultes gai accessible par la section
“adultes”.
60% des auditeurs consomment les émissions pendant le jour alors
que 40% consomment la nuit, ce qui est tout à fait nouveau comme
résultat, ce dernier confi rmant que la nouvelle ne connaît pas dʼhoraire
et que la formule développée par GGTV, qui est dʼoffrir une program-
mation riche, gratuite et accessible 24h par jour était exacte.
Un autre résultat des statistiques serveur de Gay Globe TV confi rme
que les auditeurs sont variés et sont très avant-gardistes en matière de
technologie. En effet, contrairement aux accès traditionnels sur Inter-
net qui démontrent lʼutilisation de 2 ou 3 logiciels de surf, les auditeurs
de GGTV utilisaient en septembre 30 logiciels différents (explorer, sa-
fari, etc), ce qui démontre que Gay Globe TV est vraiment accessible
par tous les moyens possibles.

43- Un guide de survie pour hétérosexuels

Saturday, March 20th, 2010

Cet article a été rédigé par notre confrère Mario Girard et publié dans le journal La Presse pendant les Outgames de Montréal, en juillet 2006. Le Point, agissant comme fil de presse de la communauté gaie, a décidé de vous présenter ce texte parce quʼil sʼagit dʼun rare travail humoristique sur la perception de la population envers les gais.
Vous êtes hétérosexuel et votre connaissance du milieu gai se limite à lʼoeuvre de Michel Tremblay, au film C.R.A.Z.Y et à Michel Girouard. Mais voilà, vous êtes ouvert dʼesprit et voulez faire bonne impression auprès du graphiste gai de votre entreprise et votre nièce lesbienne qui a une nouvelle blonde. En pleine semaine des Outgames et du festival Divers/Cité, voici une liste de «grandes vérités» qui vous aideront à faire face aux préjugés avec humour.
Amour: les gais nʼont que des histoires dʼamour sans lendemain
Faux. Les gais ont un surplus dʼamour à donner. Ils trouvent donc toutes sortes de moyens pour distribuer ce trop-plein: Internet, sauna, le Sky, party Black & Blue, etc. Cela dit, les plus paresseux qui ne trouvent plus lʼénergie nécessaire pour redistribuer ce surplus de tendresse (et ils sont nombreux) demeurent en couple très longtemps. On les appelle «les couples gais qui durent».
Danse: les gais ont une prédilection pour la danse
Vrai. Le disco, cʼest eux. La techno, cʼest eux. La danse des canards, cʼest Nathalie Simard. La dance music est le sel des gais. Grâce à elle, ils sont ailleurs. Loin de la réalité qui peut être parfois si dure à supporter.
Argent: les gais et les lesbiennes sont tous riches
Même si vous les voyez chez Toqué! ou à bord dʼun avion à destination de la Polynésie ou dans une cabine dʼessayage chez Hugo Boss, cela ne veut pas dire que les gais sont plus riches que les hétéros. Ils utilisent plutôt leur argent différemment. Par exemple, au lieu de payer des frais de garderie, des cours de ballet ou un Nintendo, ils possèdent un téléviseur à écran plat géant, des chemises Thierry Mugler et des meubles provenant des boutiques chics du boulevard Saint-Laurent. Oui, nous en convenons, cʼest plus égoïste, mais tellement plus bénéfique pour le système nerveux.
Bon goût: les gais ont un sens inné du bon goût
Faux. Même si la plupart des gais arrivent au monde avec un diplôme décerné par Mariette Clermont, certains font preuve dʼun mauvais goût déplorable. Pour vous en convaincre, allez vous promener dans le jour dans le Village gai. Vous y verrez des gars en camisole et, avec un peu de chance, vous apercevrez des résidants sur leur balcon avec des pantoufles Phentex.
Rôle: dans chaque couple homosexuel, il y en a un qui fait lʼhomme et lʼautre qui fait la femme
Faux. Sur les sites de clavardage gais, lʼun des mots les plus utilisés est «versa» pour versatile. Cela veut dire que la personne aime occuper les deux rôles. Un conseil, ne posez jamais cette question à vos amis gais lors dʼun repas. Le vin perdrait tout à coup de son tonus.
Drague: quand ils draguent, les gais vont directement au but
Vrai. Les filles se plaignent du manque de romantisme des garçons. Imaginez deux garçons ensemble. Mais les gais savent aussi être de grands romantiques. À ce moment-là, leur sens théâtral entre en jeu.

Chanteuses: les gais aiment toutes les chanteuses
Faux. Sʼils aiment à la folie Diane Dufresne, Cher, Madonna, Liza Minnelli et Mylène Farmer, ils ne brûlent pas leur t-shirt pour Mireille Mathieu ou Dolly Parton. Pourquoi? Peut-être un manque de glamour, dʼextravagance et de mystère. Aussi sans doute la voix.
Ragot: les gais sont les champions du ragot
Vrai. Cʼest pour cela quʼils sont très courtisés par les collègues féminines au bureau.
Showbiz: tout le milieu du showbiz est gai
Faux. Seulement la moitié. Malheureusement, on ne peut pas vous donner de noms. Mais pour avoir la liste, consultez votre ami gai qui travaille dans le showbiz (voir rubrique ragot).
Culture gaie: il existe une culture gaie
Ce débat qui intéressait beaucoup les animateurs de Radio-Canada au temps de la Chaîne culturelle nʼa jamais offert de véritable réponse. Quoi quʼil en soit, si vous devez lire trois oeuvres romanesques traitant dʼhomosexualité, ça serait Avant la nuit de Reinaldo Arenas, La Mort à Venise de Thomas Mann et la Confusion des sentiments de Stefan Zweig. Pour ce qui est des films: Torch Song Trilogy, Love and Death on Long Island, Le Baiser de la femme araignée et Boys Donʼt Cry sont de bons choix.
Humour: les gais adorent rire
Vrai. De plus, ils ne craignent pas lʼautodérision. Est-ce là un signe de bien-être et de bonheur?

43- Les homothugs au devant de la scène

Saturday, March 20th, 2010

Cet article a été rédigé par un reporter dʼAgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.
Une nouvelle forme de violence au sein même de la communauté gaie…
Jusquʼà la fin des années 1980, les homothugs avaient une identité cachée. Ils étaient sous le DL « down law », cʼest-à-dire quʼils dissimulaient leur homosexualité à leurs partenaires pour sʼadonner à des rituels qui ne devaient pas être connus de tous. Aujourdʼhui, les homothugs sont devenus un mouvement qui revendique une identité culturelle à part entière, même si leurs postulats peuvent apparaître paradoxaux.
Le substantif homothug est composé de deux substantifs accolés, homo qui renvoie à homosexualité, et thuggerie qui se réfère à la culture du gang. La référence au crime est très populaire dans les classes défavorisées noires et hispaniques, près de 63% des détenus qui remplissent les prisons américaines appartiennent à ces communautés. Lʼessence de la culture du gang sʼinscrit dans le milieu carcéral, et un séjour en taule devient une marque de déférence.
Contrairement au stéréotype de lʼhomosexuel efféminé, habillé élégamment, les homothugs affichent des codes vestimentaires similaires à ceux des petites frappes des quartiers chauds. Ils portent des baggies (jeans très larges) qui tombent comme des sacs, et leur visage est encerclé dʼun « doo-rag », sorte de collant noir qui plaque leur chevelure.
Le « warehouse » ne paie pas de mine, et on pourrait penser que lʼon a affaire à une vieille usine abandonnée, si ce nʼétait cette foule de silhouettes qui entourent la petite porte dʼentrée. Il est trois heures du mat, et cʼest ici que près de sept cents Blacks et Latinos se retrouvent dans une atmosphère électrique.
A lʼintérieur des murs, lʼambiance est chaude. Le DJ sʼexclame : « From now on, The Warehouse will not play faggot music ! » [1] Ces propos homophobes provoquent lʼhilarité de la salle.
Les homothugs ne se reconnaissent pas comme des homosexuels à part entière. Certains dénigrent même le courant dominant de la culture gay quʼils associent à la culture blanche. Le professeur Kendall Thomas, co-directeur du Centre de recherches de droit et de culture à lʼUniversité de Colombia, souligne : « Le courant dominant de la culture gay représente rarement les sous-ensembles qui la composent. [...]Les hommes de couleur sont souvent perçus comme des objets de désir pour les Blancs plus que les sujets de leur propre désir. » Dʼoù le désir profond des homothugs de vouloir se distinguer de cette socio-catégorisation.
Sʼil subsiste parfois une ambiguïté identitaire sexuelle – certains sont homo, dʼautres bi, dʼautres sʼautorisent des rapports oraux avec les hommes mais réservent la pénétration aux femmes – le dilemme tient avant tout à une revendication culturelle forte, devant laquelle leur sexualité les met en porte-à-faux. Leurs cultures noire et hispanique, dʼappartenance souvent machiste, perçoivent lʼhomosexualité comme une tare, et ils retrouvent dans le hip-hop une opportunité de dépasser ce confinement du label « gay » dans lequel ils ne se retrouvent pas.
Pour certains, la dénomination homothugs est une vitrine derrière laquelle ces hommes camouflent leur identité sexuelle et sʼoctroient une puissance virtuelle que leur confère le hip hop, scène cathartique dʼ « une culture dʼhommes en colère ».
Dutchboy, membre de « The Rainbow Flava rap collective », qui produit actuellement des compilations de hip hop de gays, lesbiennes, transsexuels, rappelle que « les homothugs sʼidentifient entièrement à la culture du hip hop, qui résonne en eux et leur offre un lien communautaire que la culture gay qui prévaut à New York est incapable de leur offrir ». Ils ne semblent absolument pas touchés par les diatribes homophobes que distille la verve effilée de chanteurs comme DMX ou Eminem. Lʼincitation à la haine du « faggot » ne leur est pas destinée.
Dʼailleurs, comme aiment à le rappeler de nombreux rapeurs, leurs messages ne sont pas foncièrement homophobes ; le vocable pédé connaît un glissement sémantique significatif, où le schème de lʼhomosexualité disparaît au profit des connotations négatives qui le caractérisent. « Pédé » devient synonyme de « faible », de « con », de « bolosse ».
Néanmoins, pour la communauté gay, cette subculture est problématique. Les homothugs nient ouvertement leur appartenance à la communauté, mettant sous couvert leur homosexualité, alors que les partisans se sont battus bec et ongles pour sortir de cet anonymat. Dʼautres ne ressentent quʼun profond mépris pour ce mouvement quʼils considèrent comme une branche abâtardie de lʼhomosexualité.
Cʼest comme si subsistait une hiérarchie dans laquelle différents groupes dʼintérêts se disputent le haut de lʼéchelle.
Cela montre surtout que lʼhomosexualité nʼa pas de canonique figée, et quʼil existe un perpétuel mouvement dʼévolution et de revendications hétéroclites au sein de cette communauté.

43- Les séropositifs interdits dans certains pays Des associations protestent

Saturday, March 20th, 2010

PARIS (AFP) – “Dans au moins onze pays, dont les États-Unis et la Russie, les séropositifs sont interdits dʼentrée sur le territoire”, dénoncent deux associations françaises, exigeant que ce problème soit posé lors des prochaines conférences onusiennes.
“Êtes-vous atteint dʼune maladie contagieuse ayant une incidence sur la santé publique ?” est lʼune des questions posées au demandeur dʼun visa de séjour temporaire aux États-Unis. Les étrangers porteurs du virus du sida entrent dans la catégorie des “non admissibles”, sauf dérogation.
Cʼest en 1987, “quand de nombreuses personnes croyaient quʼune maladie mortelle surnommée le “cancer gay” pouvait sʼattraper au contact dʼun simple verre ou dʼune poignée de porte”, que le congrès américain avait ajouté le VIH/sida à la liste des maladies empêchant lʼentrée aux États-Unis, a récemment rappelé le journal Chicago Tribune.
Lʼinterdiction reste en vigueur, même si les séropositifs la contournent en mentant, protestent Act Up-Paris et Élus locaux contre le sida (ELCS). Ces associations listent dix autres pays – Arabie saoudite, Arménie, Bruneï, Chine, Corée du Sud, Irak, Moldavie, Qatar, Russie, Soudan – où “une découverte de la séropositivité conduit à une expulsion immédiate”.
“Seul élu français à sʼêtre déclaré séropositif”, Jean-Luc Romero connaît trop bien cette “barrière” : “le 11 août, à ma sortie des États-Unis, mon sac a été fouillé et les douaniers ont trouvé mes médicaments gardés en cabine”. “Quand ils mʼont demandé ce que jʼavais, si cʼétait le sida, jʼai dit que jʼavais un cancer. Comme je quittais les États-Unis, ils ne mʼont pas plus embêté que ça… Vous rendez-vous compte à quel point cʼest humiliant ? dit-il. On ne peut pas dire aux gens “nʼayez pas honte de votre maladie” tout en les obligeant à mentir sʼils veulent voyager!” Pour être discrets, des séropositifs changent leurs médicaments de boîtes, voire interrompent leur traitement pendant leur séjour, affirme Act Up.
À Paris, une source consulaire américaine répond : “Il nʼest pas vrai quʼaucune personne séropositive ne peut entrer aux États-Unis : si quelquʼun nous explique son cas – sʼil a le sida et veut entrer aux États-Unis pour y être soigné, assister à une conférence, etc. – on peut demander une dérogation particulière”. Pour certains événements, Washington accorde des “dérogations générales” : “un télégramme a ainsi été envoyé à tous les postes diplomatiques pour autoriser le transit par les États-Unis de tous les participants à une conférence sur le sida à Toronto, fait valoir le consulat. Une même dérogation générale avait concerné les Gay Games à Chicago”.

43- Pour TVA les gais sont peut-être des tapettes, mais pour le vrai monde, nous sommes des précurseurs TVA annonce une fausse nouvelle

Saturday, March 20th, 2010

Les mauvaises habitudes corporatives de Québécor nuisent à sa réputation…
Les auditeurs des nouvelles TVA de 18 heures le 19 septembre dernier ne le savaient pas mais Pierre Bruno, qui lisait le texte préparé par son équipe de rédaction, diffusait une nouvelle on ne peut plus fausse sur la première télé Internet au Québec.
TVA annonçait sur son propre bulletin de nouvelles quʼelle était la première télé au Québec à se lancer sur le Web, comme si elle était précurseur du mouvement, comme si les autres nʼexistaient pas. Québécor, qui est propriétaire de TVA nʼest pas novice dans lʼart de sʼapproprier le travail des autres (le nôtre du moins) mais dans le cas particulier de la télé Web, elle aura vraiment été au plus bas en taisant ce quʼelle savait déjà: non seulement TVA nʼest pas la première télé québécoise sur le Web, elle est loin derrière Gay Globe TV qui diffuse depuis le début de lʼété et Gay Globe TV est une télévision homosexuelle.
Est-ce que le simple fait dʼêtre une télé gaie est suffisant pour nous ignorer et mentir sciemment à ses auditeurs? Pour TVA, nous sommes peut-être des tapettes mais pour le reste de la société, nous sommes des hommes et des femmes qui sont aussi des précurseurs dans plusieurs domaines dont celui de la télé Web, de la mode et du “life style”.
Comment est-ce que TVA et son chroniqueur Dominic Arpin pouvaient ignorer le fait que Gay Globe TV existait bien avant eux sur le Web? Simple comme bonjour, TVA a été la première télé à annoncer notre propre existence dans le cadre dʼune émission diffusée sur le canal Argent (Groupe TVA) cet été, émission que lʼon peut toujours consulter au https://argent.canoë.com/chroniques/entrevues/archives_2006/07.html sous le titre: Roger-Luc Chayer!
TVA suspend la diffusion du reportage de Dominic Arpin
Tout de suite après la première diffusion du reportage de Dominic Arpin sur TVA, GGTV communiquait avec Sophie Thibault et obtenait que le reportage ne soit pas repris aux autres bulletins de nouvelles, par respect pour la vérité.
Non seulement TVA savait très bien quʼelle nʼétait pas la première télé Web au Québec et quʼelle mentait sciemment à ses auditeurs, mais le chroniqueur télé qui parlait de ce lancement du canal Web de TVA avait même été avisé plusieurs semaines auparavant que Gay Globe TV existait, voici un extrait de lʼéchange par courriel avec Dominique Arpin:
“Votre reportage était intéressant mais il manquait quelque chose de fondamental, Gay Globe TV la seule télé gaie internet au Québec non subventionnée et active, il aurait été sympa dʼen parler non?” Et sa réponse datée du 30 août 2006 a été: “Jʼen ignorais lʼexistence pour être franc. RLC, cʼest pour Roger-Luc Chayer ça?”
Entre le 30 août et la diffusion du 19 septembre, est-ce quʼil est possible de croire que le journaliste de TVA ait tout simplement oublié que Gay Globe existait avant lui et quʼil avait même communiqué avec son concepteur? Balivernes, Dominic Arpin a plogué TVA dans une nouvelle quʼil savait fausse et en agissant ainsi, il a déconsidéré lʼhonnêteté intellectuelle nécessaire à son emploi tout en prenant ses auditeurs pour des cons. De plus, il connaissait très bien lʼauteur de ces lignes puisquʼil demandait si mes initiales se rapportaient à mon nom, ce qui est exact puisque lui et moi avions travaillé sur quelques dossiers communs dans les années 90 alors quʼil était aux nouvelles et moi à la revue RG.
Québécor, propriétaire de TVA a malheureusement lʼhabitude de sʼapproprier de nos concepts. Un jugement daté du 30 août 2005, condamnait la corporation à verser à la Revue Le Point la somme de 2500$ pour sʼêtre injustement appropriée dʼun concept nous appartenant, le jugement étant dʼune grande sévérité. Ne serions-nous que des tapettes indignes de quelque reconnaissance que ce soit aux yeux de lʼempire Péladeau? Que le public tire ses conclusions, les miennes sont déjà tirées…

43- Taiwan: 13% des étudiants homosexuels sont sévèrement déprimés…

Saturday, March 20th, 2010

Près de 13% des étudiants homosexuels de Taiwan souffrent de graves dépressions et attentent trois fois plus à leur vie que leurs congénères hétérosexuels selon un sondage publié par le Ministère de lʼÉducation ce dimanche. Ko Hui-chen, membre du comité ministériel aux affaires estudiantines, aidée par un groupe dʼétudiants, a élaboré un questionnaire et a conduit le sondage sur près de 4 900 étudiants à travers Taiwan, collectant 1 353 réponses exploitables de la part dʼhommes et 1 303 de la part de femmes.
Sur ce total, 83,60% se déclarent “complètement hétérosexuels”, 9,90% se déclarent “homosexuels”, et 2% déclarent être bisexuels. Parmis les “homosexuels”, une partie dʼentre eux, un tiers, déclarent ne pas être “sûrs” de leur orientation sexuelle. Mme Ko a indiqué quʼaprès avoir étudié les réponses, son équipe avait découvert que les homosexuels étaient plus déprimés et plus facilement tentés par le suicide que les autres. 12,90% des homosexuels déclarent se sentir déprimés, contre 4,80% des hétérosexuels.
Mme Ko indique par ailleurs que les étudiants homosexuels sont plus perturbés émotionnellement que les hétérosexuels, et que leur amour propre est plus souvent négatif notamment du fait des importantes pressions quʼils subissent dans leur vie amoureuse.
La Photo du Mois
La célèbre chanteuse Samantha Fox, lors de sa tournée du Québec à lʼété 2006, en compagnie de François-Robert Lemire, de la
Fondation Pride. (Photo: Georges Dutil)
SUICIDE ACTION
514-723-4000

43- Vague de suicides et de violence au Québec Foutez donc la paix aux ados!

Saturday, March 20th, 2010

Les ados du Québec se suicident de toutes les façons possibles: Le Point sʼadresse aux jeunes.
À la fin de lʼété, nous apprenions tous avec stupéfaction que deux jeunes garçons de 14 ans sʼétaient suicidés près de Montréal, suivis dʼun troisième quelques jours plus tard. Un pacte de suicide aurait été concocté par les deux jeunes garçons mais ce que ne dit pas lʼhistoire, ni la famille dʼailleurs, cʼest la cause de ces suicides.
Nous savons tous grâce à de nombreuses études sur la question que la découverte de lʼhomosexualité chez certains jeunes hommes les portent à la dépression et que cette dépression serait en cause dans de nombreux suicides au Québec. Est-ce que ces deux jeunes adolescents vivaient une relation amoureuse secrète? Est-ce que lʼhomosexualité serait la cause de ces décès? Nous le saurons peut-être un jour.
La question se pose aussi pour le massacre du collège Dawson en septembre qui aura été fatal pour une jeune fille et lʼagresseur fou. Dans le cas présent, lʼhomosexualité du tireur fou ne semble pas être invoquée mais il reste néanmoins que cet épisode de la vie des jeunes du Québec met encore une fois en évidence le problème des jeunes dans la société dans laquelle nous vivons.
Un troisième élément vient de faire surface à la mi-septembre qui confirme non seulement que les jeunes du Québec souffrent terriblement,
mais que les ressources ne sont pas là pour leur venir en aide. Lors de la journée de la marche de la fondation Farha, on annonçait les dernières statistiques démontrant que le taux de SIDA était en nette progression au Québec, que 30% des nouveaux cas de SIDA concernaient des jeunes de moins de 25 ans. Cʼest donc dire que la maladie infecte un jeune de moins de 25 ans sur trois nouvelles personnes infectées chaque jour, au Québec. Il sʼagit dʼun drame humain qui nous oblige à revoir lʼensemble de la question “prévention” puisque 90% de ces nouveaux cas chez les jeunes sont dans la communauté gaie!

Éditorial 43 Le Point

Saturday, March 20th, 2010

Montréal sur la liste noire
Lʼhumanité en a gros sur le coeur depuis les Outgames 2006, et surtout les manoeuvres de certains communautaires gais québécois qui, sur la scène mondiale, servent des agendas qui sont souvent loin des objectifs généraux de la communauté gaie. Après le scandale des Outgames de Montréal, dont nous attendons toujours le bilan comptable vérifié et les actions du comité organisateur sur la scène mondiale, voilà que la communauté gaie et lesbienne internationale décide de mettre à lʼindex la ville de Montréal, une sorte de boycottage pour forcer les choses à se faire autrement et pacifiquement, contrairement aux mauvaises habitudes des militants gais québécois. Exemple marquant, le bilan catastrophique du dernier Black & Blue, qui nʼaura vendu que 50% des billets prévus. Le BBCM, qui opère depuis plus de 10 ans en se servant de la cause du SIDA comme élément motivateur (une enquête du magazine RG avait démontré en 1996 que la presque totalité des fonds générés par le BBCM nʼallait pas au SIDA), nʼa plus la cote ni même lʼappui des gais. Contrairement à ce qui avait été annoncé par les organisateurs, non seulement le public local ne suit plus lʼaventure du BBCM, la diaspora gaie internationale ne se déplace même plus pour ce qui était à une autre époque un monument, le Black & Blue. Caroline Rousse, en entrevue après lʼévénement, déclarait que le public ne pouvait participer à deux événements majeurs la même année à Montréal pour expliquer les faibles ventes, comme il nʼy avait personne aux Outgames ni au Black & Blue, la question serait plutôt de savoir pourquoi les gais et lesbiennes du monde entier et du Québec ne participent pas à ces événements. Les raisons sont nombreuses mais il est clair que la vieille garde militante nʼa plus la cote, que les jeunes gais nʼont plus confiance en leurs quelques leaders improvisés et que le temps est peut-être venu de mettre un peu de dignité et dʼhonnêteté dans les organisations, comme pour faire semblant dʼavoir vraiment la cause à coeur. Le Point lʼavait prédit en 2002 en mettant en garde les organisateurs de Montréal 2006 de ne pas rater les Outgames, le présent nous aura encore une fois donné raison.

Cartouche édition 43 Le Point

Saturday, March 20th, 2010

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L’abbé Raymond Gravel a pourtant signé…

Thursday, March 18th, 2010

Dans un communiqué récent dans lequel il affirmait n’avoir jamais participé à un comité de sages de la Revue Le Point, qu’il n’avait pas conniassance de ce comité et qu’il s’agissait d’uen fausse affirmation, venant de la lire dans les archives du Point et croyant qu’il s’agissait d’un projet à venir, l’abbé Raymond Gravel s’est par la suite souvenu qu’il s’agissait en fait d’une nouvelle d’archive et qu’il avait participé à répétition à ce comité 4 ans plus tôt, allant jusqu’à accorder une entrevue à GGTV sur le sujet, déclarant alors qu’il s’agissait d’une excellente initiative et qu’il y avait un besoin pour ça. Il ajoutait même dans l’entrevue qu’il aimait y participer.

Est-ce que l’abbé chéri des québécois avait oublié sa participation 4 ans plus tôt? Est-ce qu’il a été forcé de tenir de tels propos ayant oublié l’entrevue vidéo actuellement en rediffusion sur GGTV et surtout est-ce qu’il avait oublié avoir signé cette autorisation de diffusion non limitative dans le temps ni la forme?

Cela signifie que cette autorisation permet non seulement de repasser son entrevue, mais qu’il l’autorise à n’importe quel moment, l’actualité nous y obligeant. Pour voir l’autorisation signée en toutes lettres, aller au https://www.gayglobe.us/gravel-autorisation07.jpg

Nous n’avons évidemment aucune animosité envers notre collaborateur passé mais sommes désolés de le voir ainsi faire des déclarations qui contredisent ses collaborations et surtout l’importance de ces collaborations pour lui, à l’époque.

Denise Bombardier récompensée par l’Assemblée nationale du Québec

Wednesday, March 17th, 2010

Nous apprenions à l’instant que Denise Bombardier, animatrice télé recevait un prix honorifique pour sa promotion de la culture québécoise dans la francophonie. Madame Bombardier vit à Montréal et à Paris depuis de nombreuses années. Bravo à Madame Bombardier!

42- Nouvelles brèves de la vie gaie nationales et internationales

Wednesday, March 17th, 2010

Cʼest reparti pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale
Québec, le 8 août 2006 – La saison 2006 -2007 commence pour la Ligue dʼImprovisation de la Vieille Capitale (LIVC). Le match dʼouverture aura lieu le mardi 26 septembre 2006 au bar le Drague à 21h00.
Tous les autres mardis au Cabaret Club Le Drague, à partir de 21h00, retrouvez les rouges, les bleus et les noirs sʼaffronter pour une année explosive dʼimprovisation.
Pour toutes les personnes qui désirent faire partie de la LIVC, les auditions auront lieu au Cabaret Club Le Drague, le mardi 12 septembre prochain à 20h00.
Pour vous inscrire, indiquez nous votre nom, vos coordonnées ainsi que le rôle souhaité dans la ligue (joueur, arbitre, animateur,…) à lʼadresse suivante : livc@infobab.net Pour de plus amples renseignements sur la ligue, consulter notre site Internet www.livc.org
Brad Pitt et Angelina font chambre à part…
(Actustar) – Le couple le plus observé de la planète ne dort plus dans la même chambre depuis quelques semaines. Brad Pitt et Angelina Jolie ont trouvé un compromis pour préserver le sommeil de lʼacteur qui tourne en ce moment Oceanʼs 13.
Lʼacteur dort dans une chambre dʼamis, alors que lʼactrice est restée dans la chambre parentale avec Shiloh Nouvel, née le 27 mai dernier, et qui pleure toutes les nuits. Lʼactrice ne se voit pas un seul instant séparée de sa fille et est heureuse de passer ses nuits avec elle, dʼautant que Brad Pitt reste disponible dès quʼelle lʼappelle.
LʼAlterno, le petit bar gai du Vieux-Québec
(Le Point) – On a beau dire «petit» en parlant de lʼAlterno, en fait, il nʼest pas si petit que ça si on doit se fier à notre visite des lieux.
Nouvellement ouvert tout juste derrière la porte St-Jean, dans le Vieux-Québec, lʼAlterno commence à faire sa niche dans le petit marché de la Capitale en offrant quelque chose de différent aux gais.
«Je ne voulais pas faire de compétition avec les bars gais historiques bien implantés dans la ville, qui sʼimpliquent déjà beaucoup dans la vie gaie locale. Je voulais plutôt offrir une alternative qui viendrait compléter le paysage des bars sʼadressant à une clientèle gaie, dans ma ville», déclare Benoît Ouellette, patron de lʼAlterno.
«Qui dit bar gai dit implication dans sa communauté et jʼai lʼintention de participer à ma façon à lʼactivité économique gaie», conclut Benoît. LʼAlterno est situé au 1018, rue St-Jean, à deux pas du Capitole de Québec et est ouvert tous les jours.

42- Des milliers de fans fêtent le 40e anniversaire de la série Star Trek

Wednesday, March 17th, 2010

LAS VEGAS (AFP) – Des milliers de fans de Star Trek se sont réunis ce week-end à Las Vegas (ouest) pour célébrer le 40e anniversaire de la série de science-fiction, dont le succès dépasse les frontières de lʼespace et du temps.
Considéré comme trop compliqué pour la télévision américaine lors de sa première diffusion en 1966, Star Trek est devenu lʼun des succès les plus durables de Hollywood, avec un milliard de dollars de bénéfices et un total de 726 épisodes en cinq séries télévisées.
Créée par Gene Roddenberry, la première série, avec William Shatner dans le rôle du Captain Kirk et Leonard Nimoy dans celui du Doctor Spock, tous deux âgés aujourdʼhui de 75 ans, a été diffusée pendant seulement trois saisons. Mais les fans ont été très vite séduits et la communauté des “Trekkies” ou “Trekkers” est désormais internationale.
La série “stimulait mon imagination quand jʼétais jeune à cause de ses effets spéciaux”, explique Nadav Bruchiel, un fan israélien. “Mais lorsque jʼai grandi, jʼai vu que cʼétait plus profond que cela. Notre monde est divisé en États et en pays, mais Star Trek donne une vision mondiale et interplanétaire où chacun oeuvre pour la paix”.
“Star Trek réunit les gens de différentes cultures car nous espérons tous un avenir de paix”, ajoute Kevin Pwu, un étudiant taïwanais.
Déclinée en films long métrage, romans et jeux, la série a présenté pour la première fois à la télévision un équipage interethnique, montrant même le premier baiser interracial du petit écran.
Tout le week-end, les Trekkies en costume ont envahi lʼhôtel Hilton de Las Vegas, patientant de longues heures pour obtenir un autographe et échanger quelques mots avec leurs acteurs fétiches.
“Jʼai grandi en regardant Kirk et Spock avec mon père”, a déclaré Martin Netter, un vendeur de Berlin, qui dit être propriétaire du seul magasin en Europe entièrement dédié à la série et à ses objets cultes. “Star Trek nʼa pas dʼâge car il parle de paix”, a-t-il dit.
George Takei, alias Monsieur Sulu, se confiera aux lecteurs du Point en 2006
(Montréal) – Le célèbre Monsieur Sulu de la série originale Patrouille du Cosmos, interprété par George Takei, devait nous accorder une entrevue sur sa carrière et son coming-out comme gai à la fin 2005 mais un horaire très chargé avec une production théâtrale à Londres lʼaura empêché de nous faire ce privilège. Or, nous avons bien lʼintention, avec la complicité de son conjoint, de prendre le temps nécessaire pour réaliser ce rêve dʼici la fin 2006, ne ratez pas cette entrevue exclusive bientôt dans Le Point.

42- Un député conservateur canadien prend la défense du mariage gai Garth Turner a droit à notre respect

Wednesday, March 17th, 2010

OTTAWA (PC) – Certains membres de la communauté chrétienne du Canada essaient de sʼorganiser pour bloquer le renouvellement de la candidature du député conservateur Garth Turner, après quʼil se soit prononcé en faveur du mariage gai. M. Turner représente la circonscription ontarienne de Halton. Il promet de défendre chèrement sa peau contre des adversaires qui, dit-il, essaieront de contrôler lʼassemblée de mise en candidature, qui est prévue pour le 11 septembre.
“Est-ce que je suis supposé changer dʼidée et soudainement commencer à détester les homosexuels simplement parce que je suis contesté au sein de ma circonscription? Bien sûr que non”, dit-il, avant dʼajouter quʼil ne laissera ses adversaires ni le menacer, ni lʼintimider.
Le rival potentiel de M. Turner est Dʼarcy Keene, qui sʼest présenté sous la bannière progressiste-conservatrice en 1997 mais à qui M. Turner a raflé la candidature avant les plus récentes élections générales. M. Keene affirme que la prise de position de M. Turner en faveur du mariage gai a suscité la colère de plusieurs de ses partisans. “La position de notre parti en faveur dʼune réouverture du débat sur le mariage gai était très claire, dit-il. Mais maintenant Garth dit quʼil nʼest pas en faveur dʼune réouverture du débat”.
M. Keene peut notamment compter sur lʼappui de Charles McVety, le président du Canada Christian College, qui a promis de lutter contre tous les députés qui nʼappuient pas une définition traditionnelle du mariage.
Il aurait notamment dans sa mire les députés James Moore de la Colombie-Britannique et Gerald Keddy de la Nouvelle-Écosse, ainsi que le ministre des Affaires indiennes, John Baird, et le président du Conseil du Trésor, Jim Prentice, même sʼil reconnaît quʼil risque de manquer de temps pour détrôner M. Turner.
Messieurs McVety et Turner sʼaffrontent depuis le printemps, entre autres à la télévision et sur Internet. M. Turner a notamment utilisé des mots comme “taliban” et “fleurs du mal” pour mettre en garde contre ce quʼil appelle les politiques influencées par la religion.

42- Est-ce que le ruban rouge et les idées de marketing gaies sont inviolables? Pourquoi voler le concept des autres?

Wednesday, March 17th, 2010

Le ruban rouge du SIDA copié pour de nombreuses causes en santé, la Marche de lʼEspoir détournée de sa vocation…
Un peu de respect de grâce!
MONTRÉAL — Les gais cʼest connu, ont souvent des idées novatrices dans de nombreux domaines comme la mode, les arts et le marketing. On nʼa quʼà penser au Cirque du Soleil, aux Jeux gais ou à la mode en général, les exemples sont légion!
Quand vient le temps de protéger un concept par contre, là les gais ne font pas figure de vaisseau amiral, loin de là. Quand lʼidée de faire circuler un ruban rouge croisé est apparue au Québec, il sʼagissait de transmettre un concept simple, novateur, qui permettait dʼune part de créer un loisir auprès de personnes atteintes en perte dʼautonomie à lʼépoque où la trithérapie nʼexistait pas et, dʼautre part, de générer des revenus aux organisations communautaires par la vente de ces petits rubans.
Personne nʼa volé lʼidée à qui que ce soit mais le succès de ces petits rubans était forcément visible. Depuis quelques années par contre, on peut observer que le même ruban sert aussi bien au SIDA quʼà certains cancers ou à la sclérose en plaques. Il nʼy a rien de mal à incorporer un concept efficace pour dʼautres causes mais pourquoi avoir utilisé le ruban rouge? Il y a certainement assez de couleurs dans lʼarc-en-ciel pour satisfaire toutes les causes non?
Même chose avec la Marche de lʼEspoir, longtemps associée à la Fondation Farha qui organise une marche annuelle, à lʼautomne, qui part du Parc Lafontaine et qui se termine au Parc de lʼEspoir. Voilà quʼune autre organisation communautaire en santé du Québec utilise le même terme dans ses campagnes télévisées et cela, au mépris de la confusion que peut engendrer un tel amalgame. Personne nʼest propriétaire des couleurs de lʼarc-en-ciel ni des idées comme un nom aussi simple que «Marche de lʼEspoir» mais il aurait été sympa, du moins pour les personnes qui utilisent le nom ou le concept depuis des années, de faire une variante, une petite modification, rien que pour leur dire quʼon les respecte un peu.

42- Virus du Papillome Humain Le vaccin maintenant en vente au Canada

Wednesday, March 17th, 2010

MONTRÉAL, Canada – Le 21 août 2006 – À compter dʼaujourdʼhui, Merck Frosst rend Gardasil (vaccin recombinant quadrivalent contre les types 6, 11, 16 et 18 du virus du papillome humain) accessible aux médecins et aux pharmaciens à travers le Canada.
Le vaccin contre le VPH a été approuvé le mois dernier par Santé Canada pour la prévention du cancer du col de lʼutérus, de la vulve et du vagin, des lésions précancéreuses ainsi que des verrues génitales causées par les types de VPH auxquels sʼattaque le vaccin. Les deux premières doses du vaccin ont été administrées aujourdʼhui à deux jeunes Canadiennes.
« Lorsque jʼai appris que le vaccin serait accessible au mois dʼaoût, je me suis promise que mes filles seraient les premières. Aujourdʼhui, jʼai tenu promesse », raconte Brigitte Leclerc qui a survécu à un cancer du col de lʼutérus. « Je suis tellement reconnaissante quʼil y ait désormais un moyen pour protéger Cindy et Nadia dʼune maladie qui a occasionné autant de stress à notre famille ». Au printemps de cette année, la vie de Mme Leclerc a été complètement bouleversée. Âgée de 40 ans, analyste financière accomplie, épouse et mère de deux filles, Cindy, 16 ans et Nadia, 22 ans, Mme Leclerc a reçu le diagnostic dʼun cancer du col de lʼutérus avancé. À la suite dʼune chirurgie radicale, elle a décidé de se vouer à la sensibilisation au sujet du cancer du col de lʼutérus et de sa cause, le VPH.
« Les gens ne parlent tout simplement pas de cette maladie et ils ne semblent pas se rendre compte de sa gravité. Je fais mon possible pour changer cela », ajoute Madame Leclerc.
Le VPH engendre le cancer du col de lʼutérus et est associé aux cancers du vagin et de la vulve. Le cancer du col de lʼutérus est, après le cancer du sein, le deuxième cancer en importance chez les Canadiennes âgées de 20 à 44 ans. Le VPH cause aussi les verrues génitales. Le risque dʼêtre affecté par des verrues génitales au cours dʼune vie est dʼenviron un sur dix. Gardasil est indiqué à lʼintention des jeunes filles et femmes canadiennes de 9 à 26 ans sous forme de trois injections intramusculaires à être administrées sur une période de six mois. Le prix suggéré de Gardasil est de 134,95 $ par dose de 0,5 ml.
NDLR: Le vaccin est actuellement indiqué chez la femme mais des études sont présentement en cours chez lʼhomme afin de déterminer si le même mécanisme de protection pourrait être utilisé dans le cas dʼautres formes de verrues génitales. Des résultats pourraient être disponibles dès 2007.

42- Hausse de 9,3% des investissements publicitaires à la télévision en juillet Le choix du média est primordial

Wednesday, March 17th, 2010

PARIS (AFP) – Les investissements en écrans publicitaires à la télévision ont atteint 307,2 millions dʼeuros bruts en juillet 2006 sur les six chaînes hertziennes nationales historiques, soit une hausse de 9,3% par rapport à juillet 2005, a annoncé lundi le Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV). Avec des progressions de 2,2% au premier trimestre et de 10,5% au deuxième trimestre, puis cette hausse en juillet, la publicité à la télévision a ainsi atteint “un nouveau record sur les sept premiers mois” de 2006, totalisant sur cette période 3,106 milliards dʼeuros bruts, soit une augmentation de 6,8% par rapport aux sept premiers mois de 2005, a précisé le SNPTV dans un communiqué.
Les investissements publicitaires des annonceurs des télécommunications (fournisseurs de contenus, opérateurs) ont doublé en juillet et augmenté de 78,9% sur les sept premiers mois de lʼannée. Ceux des annonceurs de la grande consommation (alimentation, hygiène-beauté, entretien, boissons) ont diminué de 6,5% sur sept mois et baissé de 8% sur le seul mois de juillet, a précisé un porte-parole du SNPTV. Sur sept mois, les investissements des services (banques de détail, assurances) ont grimpé de 33,6% et ceux de lʼédition (audio, vidéo) ont augmenté de 11,5%.

42- Des catholiques au grand coeur face au SIDA Catholic Community

Wednesday, March 17th, 2010

Un groupe communautaire catholique fait cavalier seul face à la communauté gaie
Le Catholic Community Service va même jusquʼà organiser un camp pour séropositifs
Imaginez ma surprise quand jʼai découvert, tout à fait par hasard lors de recherches sur Internet, quʼun groupe de catholiques montréalais avait à coeur le sort des personnes séropositives et sidéennes dans un contexte religieux difficile pour lʼÉglise justement face à cette maladie et la communauté homosexuelle en général.
Le Catholic Community Services nʼest pas une nouvelle organisation, il existe en fait depuis plus de 70 ans et commençait à offrir ses services sous le nom de bureau dʼaide sociale catholique, dans les années 30. Ses buts et objectifs sont sympathiques et incluent le bien-être des personnes vivant avec le SIDA.
1857, de Maisonneuve O. Montréal.
514-937-5351
À titre dʼexemple, le CCS organise au mois de septembre un camp dʼune semaine, dans le nord de Montréal, pour les personnes vivant avec le VIH et on y fait de la formation et du soutien. Il sʼagit définitivement dʼune oeuvre qui tranche avec la sévérité de lʼÉglise catholique du Québec qui, depuis quelques années, ne se gêne pas pour venir dire aux Canadiens comment gérer leur vie sexuelle chez eux. Le Point nʼa pas été en mesure de vérifier les conditions dʼadmissibilité à ce camp dʼune semaine ni les coûts, sʼil faut payer, etc. Mais nous invitons les lecteurs concernés à vérifier directement auprès de lʼorganisme et de nous rapporter leurs observations à lepoint@le-national.com.

42- Appeler à l’usage du préservatif ne suffit pas dans la lutte contre le SIDA Les ombres du risque consenti

Wednesday, March 17th, 2010

Commentant les inquiétants résultats du « baromètre gay 2005» indiquant une incontestable recrudescence des prises de risques sexuels chez les gais et la progression du pourcentage des contaminations homosexuelles par le virus du sida, France Lert, directrice de recherches à lʼInserm, évoque à ce propos ( Libération du 20 juin) un «consentement au risque» chez certains homos. Certes. Mais quels sont aujourdʼhui les termes de ce consentement ?
Recevant depuis quinze ans dans le cadre dʼEspas (un réseau de soutien psychologique et psychiatrique) des personnes touchées par le VIH, je souhaiterais ici tenter dʼen éclairer certains aspects.
Si sous le vocable de «relâchement» se jouent des situations très hétérogènes, allant du passage à lʼacte irrépressible lors dʼune intense excitation à lʼaffirmation dʼun refus de se protéger, en passant par toutes les stratégies plus ou moins conscientes de sʼaccommoder avec le déni du danger (il est beau, il sent bon, il a lʼair gentil, je ne lʼai pas rencontré dans un back-room, etc.), il est en effet indispensable de tenter dʼen cerner les déterminants. Je partirai de lʼexemple de Tristan, venu récemment nous consulter quelques heures après avoir appris sa contamination par le virus du sida. Beau jeune homme de 23 ans, il est comme tant dʼautres «monté» à Paris à lʼâge de 18 ans, quittant famille
et petite ville de province pour vivre pleinement son destin homosexuel. Comme beaucoup, Tristan a connu lʼadolescence calamiteuse de celui quʼon rejette ou quʼon insulte. Comme certains, il se confronte à lʼimplacable excitation du milieu festif parisien: «Cʼétait comme un gigantesque supermarché où tout aurait été gratuit. Des garçons partout, musclés, bronzés, magnifiques, disponibles. Je suis tombé fou amoureux du premier qui mʼa donné un faux numéro de téléphone, et aussi du deuxième mais il vivait déjà avec quelquʼun… Après, les autres, jʼai oublié. Je suis entré dans le jeu, le jeu du désir dʼabord, le jeu de lʼexcitation ensuite, et puis dans celui de lʼobsession. Deux, trois, quatre tous les jours. Dans les bois, dans la vapeur, dans les bordels. Au début, je faisais attention, jamais sans capote. Et puis tout finit par sʼuser, soi-même, ses résolutions, surtout quand on sʼy met avec des joints, des poppers, et de lʼalcool…» Il sʼaccuse, se mortifie, sʼeffondre, puis se rassérène : il va enfin «arrêter ses conneries» et retourner «chez lui», auprès de sa mère qui est bien seule depuis son divorce et bien triste depuis la mort, à lʼâge de 18 mois, de sa petite Marion, un an avant la naissance de Tristan… Toute prise de risque comporte une dimension polysémique qui sʼenracine au plus profond dʼune histoire individuelle et dans la dimension collective dʼune communauté, rendant chacun de nous à la fois acteur et victime de ses effets.

Certes, pour ce «sujet de lʼinconscient» que nous sommes tous, le risque est le dérivé privilégié du fantasme, image ou scénario caché, sorte de vocabulaire interne, privé, qui donne du sens à ce qui apparemment nʼen a pas. Il se dessine ainsi, derrière lʼaspect solaire de Tristan, une image en négatif, une pietà, un fils gisant dans les bras maternels, une condensation de son histoire qui lui désigne un destin, dans ce corps à corps de la mère sacrifiée et de lʼenfant martyr.
Mais ce jeune homme nous indique avant tout une première évidence : se protéger commence par le désir de ne pas se contaminer. Cela suppose avoir pu constituer ce capital précieux et irremplaçable quʼest lʼenvie dʼêtre vivant et de le rester. Cela suppose avoir le temps de faire lʼapprentissage progressif de la relation affective et de la sexualité. Intervient ici tout ce qui concourt à la fabrication dʼune bonne estime de soi-même.
Si suicide et homosexualité se conjuguent avec une telle évidence (rappelons que, selon les recherches, sept à dix fois plus dʼadolescents homosexuels commettent des tentatives de suicide), cʼest au nom dʼune logique qui sʼenracine dans les limbes de la vie psychique : comment le désir homosexuel a-t-il été perçu, accepté, partagé depuis la plus tendre enfance ?
Pour la plupart, se pose un dilemme précoce : dissimuler ou être rejeté. Ce qui est dissimulé ne se résume pas à la seule fantasmatique sexuelle; cʼest tout un champ de sensations, dʼémotions, de désirs, qui parce quʼon ne peut les partager donc leur donner une validité ne pourront même plus être reconnus ; cʼest la capacité amoureuse qui risque ainsi de se trouver amputée.
Soumis à une attente interminable, leur désir nʼa aucune possibilité de se dire ou de sʼépanouir au contact dʼautrui. Il devient un élément encombrant, un corps mort, abject dont on aimerait bien se débarrasser. Cʼest ce que lʼon appelle communément lʼ«homophobie intériorisée».
Mais les prises de risque ne sauraient se réduire uniquement à un équivalent suicidaire lié à ce mécanisme, même si elles relèvent, comme lʼattestent des études de plus en plus nombreuses, dʼune même vulnérabilité.
Lʼenfant qui explore le monde en grimpant sur un tabouret, le parent qui lâche un jour le vélo pour le laisser pédaler seul, prennent un risque : ce risque est un défi, un risque de vie, le risque quʼencourt tout être humain à conquérir son autonomie. La prise de risque est grisante parce quʼelle nous fait nous sentir vivants, et nous éloigne de lʼinanimé et de la dépendance.
Mais, du besoin de risque indispensable à la conquête de soi et du monde, au goût du risque, voire à la passion du risque comme unique source de jouissance, la frontière est ténue, et beaucoup sʼy abîment. Entre lʼeuphorie du voyageur solitaire et le repli autistique et auto-destructeur de lʼadepte de la roulette russe, une marche a été ratée.
La prise de risque produit une intense excitation psychique, une pure montée dʼadrénaline que les adeptes du saut à lʼélastique connaissent bien. Cette ivresse de lʼexcitation conduit à augmenter la prise de risque dans un court-circuit infernal. Ça tourne en rond. Ce shoot à lʼexcitation devient une quête de jouissance qui abrase le désir, au sens où le désir fait surgir la présence (et donc lʼabsence) de lʼautre. Tel le joueur pathologique qui ne sʼest pas fait interdire lʼentrée du casino, le sujet est seul dans sa quête. Le processus devient addictif, dʼautant que de nombreux produits stimulants et dopants lʼaccompagnent bien souvent.
Le principal obstacle à la prévention est dans la démesure de lʼexcitation, et la quête dʼexcitation est autant du côté de la vie que de lʼautodestruction (se consumer entièrement dans une quête quasi mystique, dans une dissolution de soi pour atteindre lʼabsolu). Lʼexcitation est à son comble lorsquʼelle scelle les participants en un rituel païen, une folie partagée, un mirage sectaire : on connaît, à ce propos, lʼeuphorie des suicides collectifs. Les sectes fonctionnent du reste sur une communauté de déni : «Fais comme si tu ne savais pas!». Je connais la réalité, mais je me refuse avec vous à la reconnaître, je la sacrifie au profit de la jouissance de cette fusion groupale.

Les conduites à risque sont éminemment transgressives et rencontrent de plein fouet des jeunes comme Tristan qui ont déjà eu du fil à retordre pour fabriquer des liens sociaux: quand la santé, la jeunesse, la vie, sont des valeurs dominantes, et que la maladie et la mort sont équivalentes au mal absolu, lʼautosabotage peut fortifier un sujet dans sa dimension dʼindividu hors-la-loi, défiant les nouveaux impératifs de bien-être et dʼestime de soi, et leur cortège dʼhygiénisme moralisateur.
Il peut sʼagir alors pour lui de mettre sa vie en jeu pour affirmer son attachement à des valeurs qui ne sont pas reconnues par la société des «autres» dans laquelle il vit, société qui ne lui accorde pas la place à laquelle il aurait droit. Êtes-vous bad boy ou clean boy, gentil pédé conjoint et futur père de famille, ou cet ange noir, ce pervers sublime cher à Foucauld, Saint-Genet, comédien et martyr ? Eros et Thanatos, marginalité et inclusion, fidélité et consommation, protection et consomption, excitation ou raison, les gais jouent une valse-hésitation qui est lʼessence même de la vie.
Prendre des risques nʼest pas un simple défaut dʼobservance et lʼon ne saurait se contenter de campagnes de prévention se limitant à lʼusage incontournable du préservatif. Cʼest au coeur du fantasme et du contexte biographique, aux racines de la construction identitaire et de la lutte contre lʼhomophobie, au plus près de tous les déterminants de la vulnérabilité, que nous pourrons construire une prévention digne de ce nom.

42- Oslo homosexuals take to test program Oslo project a success

Wednesday, March 17th, 2010

The project aimed to overcome the reluctance for gay men to go to a physician and test themselves for HIV and other venereal diseases after homosexual sex. The project claims success in reversing this trend, and the Oslo concept was discussed during the major AIDS conference in Toronto, where Crown Princess Mette-Marit was one of the VIP speakers.
The Brynseng project in Oslo began in the autumn of 2004. By offering a free service, open in the evening with no appointment necessary, the ease of use made the testing far more attractive and 486 patients had taken advantage of the facility by February of this year.
“In 2005 we found nine percent of the total of 56 new HIV cases among homosexual men nationwide. This is a very high figure for such a small operation like us,” said Thomas Tønseth, a general practitioner and one of the doctors behind the project.
The Directorate for Health and Social Affairs published the latest figures for HIV infection in 2005 on Monday. A total of 219 new cases were discovered, 122 men and 97 women, compared to a total of 251 for 2004.
“Research reveals that men who have sex with other men, for various reason do not visit their regular doctor to get test or find it difficult to discuss their sexual preference and practice. We have patients from around the country that would rather use some extra money on a plane ticket to us in Oslo than visit their family doctor,” Tønseth said.
The Directorate started up the Brynseng Project in response to the start of rising HIV cases among gay men in 2002.
“The project is extremely important and successful. In 2005 we see a decrease in the number of new HIV cases among men who have sex with men, but we donʼt know if the trend will continue. The positive numbers do not mean we can rest,” said Hedda Bie, adviser at the Directorate.

42- Latin America fights homophobia with controversial campain The gay latin lover…

Wednesday, March 17th, 2010

Toronto – The Latin lover stereotype is one of a much sought after, rugged, bronze, heterosexual and very macho man. But facts are he isnʼt always straight and is often made to pay the price for his sexual preferences in largely homophobic societies.
Crimes against homosexuals all over the world include murder, torture and arbitrary imprisonment. They are denied health services and employment, and often face verbal abuse. But while there are several United Nations standards to protect the rights of men who have sex with men (MSM), most governments are reluctant to address the issue because of the stigma involved. Homophobia increases their vulnerability to HIV and is one of the main drivers of the Aids epidemic.
“The impact of HIV/Aids on MSM continues to be overlooked or simply ignored by most governments and funders around the world, resulting in poor to non-existent prevention and care,” said Shivananda Khan, a member of the Global Forum on MSM and HIV that was launched at the 16th International Aids Conference in Toronto.
In an audacious move, Latin American countries such as Brazil, Argentina, Mexico, Chile and Colombia have decided to run bold campaigns against homophobia on prime-time television, radio and imposing billboards. They were initiated by governments, with support from UN agencies and local voluntary groups.
Brazilian society was in for a shock in June 2002, when a 30- second spot showing parents supporting their son after he separates from his male lover over the issue of unprotected sex, aired on prime time TV. The spot ended with a message from the health ministry: “Respecting differences is as important as using a condom.” “The health minister first spoke about homosexuality in a national broadcast that year. It was very polemic because most people didnʼt understand why a politician was supporting this issue,” said Carlos Passarelli, deputy director of the health ministryʼs national Aids programme.
Two years later a campaign called Brazil Against Homophobia was officially launched. “We distributed manuals on combating violence against gay men all over Brazil. The foreign affairs ministry got involved, and copies were sent to all our embassies,” Passarelli told Deutsche Presse- Agentur dpa.
Brazil Without Homophobiaʼs message to is that “as long as there are citizens whose fundamental rights are not respected for reasons related to discrimination based on sexual preference, race, ethnic background, age, religious beliefs or political opinions, it may not be said that Brazil is a fair, egalitarian, democratic and tolerant nation,” Passarelli says May 17, the International Day Against Homophobia, was incorporated into the Brazilian national calendar this year, he said.
Mexico also launched an anti-homophobia campaign with radio spots in 17 states that reported crimes against gay men. One described a mother having dinner with her son and his lover. This year the campaign was extended to all 31 states and also shown on TV, according to Arturo Diaz of the non-governmental organisation Letra, who conceptualised the campaigns.
While Colombia and Chile introduced anti-homophobia messages in their condom promotion campaigns, Argentinaʼs was the boldest, depicting two men passionately kissing. “What is so ʻunusualʼ about these campaigns? That they break a taboo subject? Yes. Their daring tone? Yes,” according to Paulo Lyra, communications advisor with the Pan American Health Organization (PAHO), who wrote about their impact and presented a poster at the Toronto conference.
“Their most remarkable feature was the effort to change the social norm. For the first time, ministries of health across the region, working together with civil society, moved away from individual behaviour change campaigns and focused instead on changing society as a whole – in this case, its centuries-old attitude toward homosexual men,” he said.