Les Outgames de Montréal Un schisme coûteux pour Montréal

Ouverture officielle de Chicago 2006
Stade de Chicago lors de lʼouverture officielle des jeux gais de la Federation of Gay Games mi-juillet 2006
Photo: chicago2006.org
Ouverture officielle de Montréal 2006
Stade olympique de Montréal lors de lʼouverture officielle des jeux gais de la Federation of Gay Games fin juillet 2006
Photo: montreal2006.org
Pour la première fois au monde, à cause dʼun schisme résultant du refus de la part du comité organisateur des jeux gais de Montréal de fournir certaines explications comptables aux officiers de la Fédération Internationale des Jeux Gais (FGG) au moment approprié, deux jeux gais se seront tenus simultanément dans le monde, à quelques centaines de kilomètres de distance et encore une fois, on aura réussi à mettre en péril le fabuleux projet de Tom Waddel, fondateur des jeux gais.
Jusquʼà maintenant, les jeux gais tenus par le passé nʼauront pas réussi à livrer lʼapport économique annoncé et certains auront même déclaré faillite puisquʼincapables de faire face aux dettes résultant de lʼorganisation de ces jeux. Au fil des années toutefois, il est clair que le nombre de participants augmente et il nʼest pas impossible que dans le futur, des jeux sʼadressant à la communauté homosexuelle deviennent rentables et permettent autant aux organisateurs quʼaux commerçants qui décident de sʼy associer de faire un coup dʼargent.
Lʼexistence même de ce schisme, qui permet la tenue de jeux gais dans diverses villes sous lʼégide de deux organisations différentes est probablement ce qui a causé la situation actuelle, observée à Chicago mais de façon plus importante à Montréal cet été.
Le public absent
Premier constat: le public était pratiquement absent de toutes les compétitions et des cérémonies dʼouverture et de clôture des deux jeux. Pourquoi? Il faut bien comprendre quʼaprès le schisme, une campagne dʼune rare agressivité a été organisée par Montréal 2006 pour nuire à la cause des jeux officiels de Chicago en insinuant continuellement auprès de ceux qui recevaient des représentants de Montréal, que Chicago ne se ferait pas, que ces jeux feraient faillite encore une fois et que seule Montréal avait lʼinfrastructure et la volonté pour parvenir à des jeux réussis. Ces prétentions, on le sait maintenant, étaient fausses et ont causé de telles craintes que personne ne se sera déplacé ni à Chicago, ni à Montréal. Voilà une première leçon à retenir pour lʼavenir…


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