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Documentaire sur Rock Hudson du 9 au 15 novembre à Montréal

Wednesday, October 31st, 2012

Du 9 au 15 novembre
PREMIÈRE CANADIENNE – UNE SEMAINE SEULEMENT

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Allemagne-France-États-Unis. 2010. Réal.: Andrew Davies et André Schäfer. Projection numérique. 96 min.

Version originale anglaise
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Rock Hudson, de son vrai nom Roy Harold Scherer Jr., est mort du sida en 1985. Vingt-cinq ans déjà… Andrew Davies et André Schäfer lui rendent hommage à travers ce passionnant documentaire.

Avec son mètre quatre-vingt-treize, sa carrure athlétique, ses cheveux de jais, Rock Hudson incarnait la virilité et faisait se pâmer les femmes, alors qu’il vivait en secret son homosexualité. Son magnétisme fascinait les plus grands réalisateurs, de Douglas Sirk à Anthony Mann en passant par Hawks, Aldrich, Frankenheimer et Edwards. Il fut un partenaire délicieux pour Doris Day, Gina Lollobridgida et Salome Jens. Mais dans l’Amérique puritaine des années 50, il dut cacher son attirance pour les hommes.

Sélectionné à Berlin dans la section Panorama, le film aborde la vie secrète de la star hollywoodienne restée célèbre pour avoir été la première personnalité à être fauchée par le sida, et qui passa sa vie à cacher ses petits amis parce qu’il était l’idole des femmes. Sa disparition déclencha une hystérie médiatique dont on mesure encore mal l’étendue aujourd’hui.

« Le film met en évidence une recherche exhaustive de matériels d’archives, d’extraits de bandes-annonces, de passages tirés de ses films, de nombreuses photos rares tirées de sa collection personnelle et ce, dans le but de commémorer la vie et la carrière tumultueuse de Rock Hudson. Les cinéastes ont même rencontré ses amis d’enfance dans sa ville natale à Winnetka en Illinois et se sont rendus à New York et à Los Angeles afin d’y reconduire des entrevues à propos de sa carrière à Hollywood. Les amis proches et les confidents de Rock Hudson (Armistead Maupin, auteur du best-seller Tales of the City, le producteur et réalisateur Stockton Briggle, son relationniste de presse Yanou Collart entre autres) y apparaissent pour nous donner une meilleure impression de la vie de cette légende. »

Documentaire sur Doris Day au Cinéma du Parc du 16 au 21 novembre

Wednesday, October 31st, 2012

Du 16 au 21 novembre seulement!
PREMIÈRE CANADIENNE
UNE SEMAINE SEULEMENT

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Allemagne-France-États-Unis. 2009. Réal.: Andrew Davies et André Schäfer. Projection numérique. 96 min.

Version originale anglaise
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Si vous faites un sondage dans la rue à propos de la légendaire comédienne Doris Day, ils vous répondront probablement tous : Est-elle encore vivante? La réponse est oui et elle célèbrera son 88e anniversaire de naissance cette année.

Doris Day demeure aujourd’hui à Carmel-by-the-Sea, une station balnéaire californienne influencée par les charmes de San Francisco et le glamour de Hollywood. Même si elle n’est pas fait d’apparitions publiques depuis plus de trente ans, Doris Day est considérée comme une icône culturelle du XXe et XXIe siècle : Ses films sont encore programmés à la télévision, elle reçoit encore 200 lettres de fans par semaine et elle vend des albums comme jamais auparavant. Ses chansons ont tout de même parcouru les quatre coins de la Terre. Cette idole n’est toutefois pas venue du ciel, mais bien d’un milieu modeste. Doris Day a écrit une page de l’histoire du cinéma en interprétant presque à tout coup la jolie fille d’à côté que tout le monde peut s’identifier. Alors, que fait Doris Day aujourd’hui?

Les réponses du passé resurgiront lorsque le film permettra de nous faire rencontrer ses collègues acteurs et amis de longue date : À Cincinnati, New York, Los Angeles et la campagne allemande. Les fans du monde entier se sont même réunis un soir pour le Doris Day Tribute lors de son anniversaire sur les ondes de Magic 63 AM afin d’entretenir une conversation téléphonique toute spéciale avec l’artiste en question.

Le film désire refléter la vie turbulente et remplie de succès de Doris à partir d’extraits uniques, de bandes-annonces, de ses apparitions à la télévision et d’entrevues avec Peter Graves, Philip Brown, Jackie Joseph et Noah Keen afin d’évoquer les multiples caractéristiques qui définissent la superstar Doris Day.

Le Parc de l’Espoir la mémoire gaie abandonnée

Sunday, September 25th, 2011

Une des plus grandes réa- lisations de la communauté gaie montréalaise, le Parc de l’Espoir, devenu une pique- rie à ciel ouvert et un hymne à la mutilation de la mémoi- re des personnes décédées du SIDA, est maintenant dénoncé de par le monde comme un terrible exemple de projet qui tourne mal.
Situé sur la Rue Ste-Ca- therine Est coin Panet, le parc a été fondé par Act Up Montréal, une organi- sation luttant pour amé- liorer la qualité de vie des personnes atteintes et fête cette année son 20ème anniversaire. Inauguré en 1997, il se voulait être un symbole de l’indifférence
des gouvernements alors qu’il n’existait aucune tri- thérapie et que la maladie était très active en termes de mortalité.
L’idée, même si elle était symbolisée par Douglas Buckley-Couvrette (décédé du SIDA depuis), un per- sonnage communautaire contesté, avait réussi à ral- lier l’ensemble des membres et des tendances de la com- munauté gaie de l’époque.
Malheureusement depuis, personne n’a voulu sérieu- sement entretenir ce parc et c’est sur la scène interna- tionale que l’on commence maintenant à en parler. En effet, lors de sa dernière vi- site à Montréal, le politicien Jean-Luc Romero qui se pré- sente comme un militant de la cause du SIDA, a visité le
parc et s’exprime ainsi sur son blogue: “Outre l’Artère à La Villette à Paris, j’aime aller à l’AIDS Mémorial Gro- ve… ou au cœur du village LGB de Montréal, rue Saint Catherine, pour me rappeler mes amis disparus dans ce mémorial, même s’il manque sérieusementd’entretien…”
Gay Globe a souvent dénoncé le manque de respect envers cette cause, incarné par ce pseudo Parc de l’Espoir qui est peuplé de putes, de dro- gués et jonché de seringues usagées. La Ville de Mon- tréal ne semble pas s’en faire avec l’image projetée par ce carré abandonné mais peut- être que si la situation est dénoncée de façon interna- tionale, quelqu’un fera sem- blant un jour de l’entretenir, à la mémoire des personnes à qui il est dédié.

1996- Un journaliste de RG gagne un procès contre un administrateur de la Maison du parc.

Thursday, January 27th, 2011

Le 18 janvier 1996, le journaliste Roger-Luc CHAYER de RG couvrait pour la première fois une réunion du conseil d’administration de la Maison du Parc. Dès son arrivée, un des administrateurs, Monsieur Paul Bannerman, s’est levé et a agressé verbalement notre journaliste tout en lui crachant au visage. Comme notre journaliste n’avait jamais eu de contacts avec l’agresseur et ne le connaissant pas, celui-ci s’est senti en danger et a préféré ne pas couvrir le reste de la réunion. Comme notre journaliste avait déposé quelques jours plus tard une requête à la Cour pour obtenir réparation et ne voulant pas nous substituer à la justice, nous avions décidé de ne pas parler de cette affaire avant d’avoir obtenu un jugement. C’est maintenant chose faite; nous vous livrons intégralement le jugement obtenu contre Paul Bannerman, administrateur de la Maison du parc.

À noter: Monsieur Bannerman s’est présenté avec 4 témoins hostiles au requérant alors que les deux témoins de notre journaliste, malgré les subpoena, ne se sont pas présenté à la cour. Notre journaliste Roger-Luc CHAYER a donc déclaré au juge:<<… Mes deux témoins étant absents, je vais procéder quand même, seul et en n’engageant que ma seule crédibilité…>>.

Insultes à un journaliste de RG = Il faut payer!!!

Dans l’affaire de Roger-Luc CHAYER, journaliste à RG, requérant CONTRE Paul Bannerman, administrateur de la Maison du Parc, intimé:

Le requérant déclare avoir été agressé verbalement par l’intimé le 18 janvier 1996 et que ce dernier lui aurait craché au visage. Son témoignage n’est pas corroboré.

L’intimé nie le crachat mais reconnaît que, sous l’effet de la colère, il a invectivé le requérant en affirmant d’une voix forte que le requérant avait rédigé des articles “de merde” et il a traité ce dernier de “bâtard”.

L’intimé s’est calmé par la suite et la soirée s’est déroulé normalement.

Même si le crachat n’a pas été prouvé puisque le témoignage du requérant n’est pas corroboré par celui des autres témoins qui ne l’ont pas vu, le Tribunal est d’avis que la personne qui traite, sans provocation, ni raison, un journaliste d’écrire “de la merde” et d’être un “bâtard” lors d’une réunion d’un conseil d’administration où quatorze personnes étaient présentes, engage sa responsabilité extra-contractuelle au sens de l’article 1457 C.c.Q.

Les dommages matériels sont nuls puisque rien n’empêchait le requérant d’écrire son article une fois le huis-clos levé.

Le Tribunal évalue à 500,00$ les dommages moraux subis par le requérant et ne croit pas utile d’attribuer des dommages exemplaires puisque le requérant reconnaît qu’il n’y a pas de risque de récidive et que l’intimé regrette de s’être mis en colère.

Par ces motifs, le Tribunal:

CONDAMNE l’intimé à payer 500,00$ au requérant avec intérêts depuis l’assignation, l’indemnité additionnelle et les frais judiciaires de 66,00$ (pour un total de 576,00$)

Le procès étant sous la présidence de M. le juge Simon Brossard.

L’EDITEUR DE RG RAPPEL À L’ORDRE L’ADMINISTRATEUR DE LA MAISON DU PARC.

Nous profitons de ce jugement pour publier une lettre de l’éditeur de RG, monsieur Alain BOUCHARD, adressée à monsieur Paul Bannerman suivant l’agression de notre journaliste:

Monsieur, on a porté à mon attention un incident survenu à la dernière réunion du conseil d’administration de la Maison du Parc le 18 janvier 1996, incident lors duquel vous avez insulté, menacé et porté atteinte à la réputation de notre journaliste, Roger-Luc CHAYER.

Prenez bien note, monsieur, qu’une seule répétition d’un tel comportement de votre part entraînera immédiatement une poursuite judiciaire et une plainte officielle à la police. Nous vous suggérons, par la même occasion, d’apprendre les règles de conduite dans une société démocratique. A.B.

Le Parc du Désespoir à Montréal

Saturday, February 27th, 2010

Le Parc du Désespoir: Le parc montréalais, de son vrai nom Le Parc de l’Espoir, consacré à la mémoire des personnes décédées du SIDA, était devenu en 2007 un dépotoir à ciel ouvert, un point de vente de drogues et le rendez-vous des putes du centre-ville. Voyez ce document qui prend position pour le respect des personnes qu’il prétend honorer. http://www.gayglobe.us