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Un médicament contre le cancer pour débusquer le VIH

Monday, July 30th, 2012

Radio-Canada

Une catégorie de médicaments couramment employés dans le traitement du cancer permettrait de débusquer le VIH-sida lorsqu’il se cache sous forme latente dans le sang des malades, affirment des chercheurs américains.

Dr David Margolis Dr David Margolis  Photo :  Université de la Caroline du Nord

Selon le Dr David Margolis et ses collègues de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill, cette nouvelle théorie pourrait éventuellement permettre de venir à bout du virus à l’état latent dans les cellules.

Contexte

La capacité du génome du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à se cacher dans certaines cellules et à se réactiver après avoir hiberné constitue un obstacle majeur pour la guérison complète et définitive des personnes infectées.

Le fait de débusquer le virus dans ses retranchements permettrait aux médecins de mieux cibler ces cellules hôtes alors que le virus lui-même meurt rapidement hors de ces réservoirs.

Le Dr Margolis estime que cette avenue de recherche mènera à un remède contre le sida.

Le vorinostat, médicament généralement utilisé contre la leucémie, a été utilisé pour réactiver le VIH dormant dans les cellules CD4+T (cellules du système immunitaire) et ainsi le démasquer chez huit patients.

Ces participants suivaient également un traitement antirétroviral, ce qui arrête la multiplication du VIH, mais ne l’élimine pas, ce qui oblige à prendre le traitement à vie.

Le virus a pu être localisé après une seule dose du médicament, affirment les chercheurs, qui soulignent que le vorinostat peut avoir des effets toxiques et que cet essai ne peut constituer qu’une première indication.

« D’après ce que nous savons, tous les virus en circulation chez des patients en traitement (antirétroviral) ne peuvent pénétrer dans les cellules, car ils sont bloqués par la thérapie. Et sans cellule hôte, le virus meurt en quelques minutes. » — Dr Margolis

L’immunologiste Quentin Sattentau qualifie ces résultats de prometteurs, mais souligne que d’autres types de cellules-réservoirs de VIH, y compris dans le cerveau, pourraient ne pas répondre au traitement.

Beaucoup de chemin reste donc à parcourir avant de savoir si un tel traitement peut fonctionner pour éliminer complètement le VIH d’une personne infectée.

Le détail de ces travaux est publié dans le magazine Nature.

http://www.gayglobe.us

L’arme ultime contre les virus?

Tuesday, August 16th, 2011

Radio-Canada

Un médicament potentiellement capable de guérir tous les virus, de l’influenza au VIH, a été découvert par des chercheurs américains du laboratoire Lincoln du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Pour le moment, le DRACO (Double-stranded RNA Activated Caspase Oligomerizers) a été testé sur une quinzaine de virus. Il a la capacité de repérer les cellules infectées et de provoquer leur destruction sans endommager les cellules saines durant le processus.

En laboratoire, des cellules animales et humaines infectées par le virus H1N1 ont été complètement détruites par la substance.

D’autres tests seront faits dans les prochains mois avant d’entamer les essais cliniques.

La vaste majorité des infections bactériennes peuvent être traitées à l’aide d’antibiotiques comme la pénicilline, découverte le siècle dernier.

Cependant, ces médicaments sont inutiles contre les infections virales telles que, par exemple, la grippe, le rhume, et les fièvres hémorragiques comme l’Ebola.

Les chercheurs sont emballés par ce qu’ils observent dans leurs microscopes et espèrent que leur découverte révolutionnera le traitement des infections virales au même titre que les antibiotiques dans le traitement des infections bactériennes.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLoS One.

Découverte d’un médicament qui soigne tous les virus

Thursday, August 11th, 2011

Lematin.ch

Les infections batériennes se traitent depuis des années par la pénicilline. De nombreuses infections communes provoquées par des virus, telles que le rhume et la grippe restent pourtant incurables par voie chimique.

DRACO (Double-stranded RNA Activated Caspase Oligomerizers) est un médicament qui identifie et capture les cellules infectées par un virus et les fait s’autodétruire pour bloquer l’infection.

Théoriquement, cette découverte pourrait soigner à terme toute sorte de virus (estomac, polio, fièvre dengue), y compris le sida et le virus Ebola, affirme le Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans un article paru à la fin du mois de juillet dans la revue PLoS One. En raison de son fonctionnement, le DRACO pourra également combattre la propagation de nouveaux virus.

Les médicaments actuels, susceptibles de devenir résistants, sont majoritairement destinés à soigner un virus spécifique, à l’exemple du virus VIH. Le DRACO, lui, est applicable à tous les virus et a l’avantage de surmonter toute forme de résistance, précise le MIT dans un communiqué.

«La découverte des antibiotiques a révolutionné le traitement des infections bactériennes. Nous espérons que celle-ci révolutionnera le traitement des infections virales», commente jeudi le Dr Mike Rider du MIT dans le Daily Mail.

En laboratoire, les souris et les cellules humaines infectées par le virus H1N1 ont été complètement soignées par ce nouveau médicament. D’autres test seront effectués ces prochains mois avant d’entamer les essais cliniques.

VIH: l’efficacité de deux médicaments confirmée

Thursday, July 14th, 2011

Métro Montréal

Un médicament utilisé pour traiter le SIDA, qui avait déjà fait ses preuves auprès d’hommes homosexuels, fonctionne également chez les hommes et les femmes hétérosexuels, indiquent deux études menées en Afrique.

Les experts qualifient cette conclusion de «découverte capitale» pour le continent africain, qui a souffert le plus de cette infection.

«Ces études pourraient marquer un point tournant dans l’histoire de l’épidémie du VIH», a déclaré Michael Sidibé, le directeur exécutif de programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, l’ONUSIDA. Il réagissait ainsi, dans un communiqué publié mercredi, à l’annonce des résultats des études.

Le docteur Jared Baeten de l’Université de Washington, qui était l’un des chercheurs principaux de l’une des études, a dit de cette découverte qu’elle pourrait bien «changer la donne».

Le médicament préventif dont il est question se nomme Truvada. Sous forme de pilule, il se trouve déjà dans les rayons des pharmacies et est utilisé pour traiter le VIH. Il est fabriqué par la compagnie californienne Gilead.

Un autre médicament de Gilead, le Viread, a également été utilisé dans l’une des deux études africaines. Des recherches menées précédemment avaient indiqué que le Truveda aidait à prévenir la transmission du VIH aux hommes homosexuels qui n’étaient pas infectés par le virus.

Mais les experts se sont extasiés, mercredi, quand ils ont présenté la première preuve de l’efficacité du médicament dans la prévention de la transmission du VIH entre un homme et une femme.

L’automne dernier, les Centres américains pour la lutte contre les maladies avaient avisé la population homosexuelle d’utiliser ce médicament. Ils travaillent maintenant à mettre sur pied des directives pour les hétérosexuels du pays.

1996- Un autre médicament anti-SIDA qui relève de la tricherie!

Thursday, January 27th, 2011

“Bonjour, vous êtes bien chez Jean-Paul Parent, celui qui guérit le SIDA, veuillez laisser votre message…” (Alain, ce court texte pourrait être en dessous du titre, en sous-titre italique)

C’est en effet ce qu’on entend quand on appelle chez monsieur Jean-Paul Parent, 71 ans, prétendument inventeur d’un médicament anti-SIDA qu’il chercherait à vendre, depuis quelques semaines, par l’entremise des petites annonces de plusieurs quotidiens montréalais. Son annonce est d’ailleurs plus précise: “JE guéris en 4 mois les sidéens et 18 mois pour les diabétiques”. affirme t-il. C’est donc à la demande d’un lecteur que RG a entrepris un enquête visant à confirmer ou informer les prétentions de cet individu inconnu des milieux médicaux.

Une méthodologie stricte.

Avant d’entreprendre les vérifications auprès des personnes concernées, nous avions établi une méthodologie très stricte afin de laisser toute la place à une éventuelle découverte qui améliorerait le sort des sidéens. Nous ne voulions pas prendre position mais plutôt donner le chance à monsieur Parent de nous prouver hors de tout doute, que son produit était vraiment le remède recherché contre les effets du SIDA. En entrevue téléphonique, monsieur Parent affirmait, le 11 juillet dernier, qu’il avait trouvé le remède et qu’il n’avait aucun doute sur les effets guérissants de son produit:<<… Les compagnies pharmaceutiques ne m’aiment pas parce qu’elles savent que j’ai trouvé la solution et que je demande presque rien pour en faire bénéficier les malades…>>.

Monsieur Parent prétend guérir les sidéens en 4 mois, avec une sorte de sirop qui serait prit en association avec du simple brandy et dont les résultats seraient garantis. Le sirop en question ne coûterait que 200$ pour 4 mois, taxes incluses et c’est candidement qu’il dit être très heureux d’avoir sauvé la vie de plusieurs sidéens qui n’ont plus aucune trace du virus depuis la prise de son médicament.

Quand on lui demande s’il accepterait de nous prouver, sur la base de critères scientifiques reconnus, la prétention de son produit, c’est avec empressement qu’il accepte et qu’il nous invite à communiquer avec un de ses “miraculés”, monsieur Beaumont (nom fictif).

Un miraculé qui n’en savait rien.

C’est donc par un beau jeudi après-midi (18 juillet) et sous le couvert de l’anonymat que nous décidons d’aller frapper à la porte de ce monsieur Beaumont, patient de monsieur Parent qui serait complètement guéri du SIDA. Après quelques péripéties sur l’adresse du monsieur en question, nous arrivons finalement chez monsieur Beaumont qui accepte volontiers de nous recevoir, croyant avoir devant lui un simple client.

D’entrée de jeu, nous lui demandons s’il était bien séropositif et s’il avait effectivement été complètement guéri du SIDA par monsieur Parent? Surpris, sa réponse n’en fut pas moins surprenante pour nous:<<… Comment voulez-vous que je sache que je suis guéri si je n’ai jamais fais de prise de sang? Je pense que le vieux exagère pas mal. C’est vrai que je prends son produit mais tout ce que je sais, c’est que je suis séropositif depuis 8 ans, et que mes T4 sont toujours à 140 depuis 2 ans. je pense qu’il va s’attirer des problèmes s’il continue à dire ça au monde. Une chose est certaine, je n’ai aucune raison de penser que je serais guéri d’autant que je ne prends pas son liquide pour ça, c’est plutôt comme purgatif…>>

Monsieur Beaumont nous montre la bouteille et nous explique que monsieur Parent est propriétaire de ce brevet depuis une vingtaine d’années et qu’il s’est fait refusé son renouvellement dernièrement car il refusait de se plier aux exigences du ministère fédéral de la santé.

Un laxatif qui coûte cher.

RG a procédé à quelques vérifications et le produit que monsieur Jean-Paul Parent annonce comme un médicament anti-SIDA ne serait qu’un vulgaire laxatif. Le brevet no 15050, relevé sur la bouteille, est rattaché à un laxatif qui n’a aucune autre vertu que d’envoyer les gens aux toilettes. Pour 200$, monsieur Parent se fera un plaisir de vous en fournir pour 4 mois alors qu’en pharmacie, on peut avoir l’équivalent pour 8.95$.

De telles affirmations sont courantes dans notre communauté. Bon nombre de pseudo inventeurs promettent de vous guérir du SIDA en achetant leur sirop ou leur poudre de perlimpinpin. Un point commun à toutes ces tricheries, les victimes de cette terrible maladie se laissent prendre et dépensent souvent des milliers de dollars pour rien. Comme les autorités ne semblent pas vouloir légiférer plus sévèrement dans de tels cas, on ne peut compter que sur les médias pour en parler et dénoncer cette exploitation des plus faibles.

R.L.C.

1995- Guérir complêtement du SIDA!

Thursday, January 27th, 2011

Ce titre vous accroche? Rien d’étonnant car c’est là la toute nouvelle tactique de quelques personnes de Montréal qui veulent utiliser le désespoir des malades pour faire fortune. Le promoteur du traitement XC-100 installe des cartes d’affaires avec ce seul titre et un numéro de téléphone à la sortie des pharmacies du village, endroit très fréquenté par les malades du SIDA. RG a entrepris de contacter la personne responsable et sous le couvert de l’anonymat, on apprend que l’homme qui refuse de s’identifier demande 10,000$ U.S. pour deux injections qui feront disparaître toute trace du SIDA. Le montant de 10,000$ sera versé dans un compte in trust d’un avocat de Montréal et une clinique médicale connue, de mèche avec le vendeur, examinera le patient et lui injectera les deux doses du produit miracle. Il va de soi que le médecin n’ouvrira aucun dossier sur le patient de peur de perdre son permis de pratiquer. Le médicament appelé XC-100 serait un produit déjà très connu aux Etats-Unis et souvent utilisé. On ne ferait pas bonne publicité du produit car il y aurait plus d’argent à faire avec les médicaments conventionnels qu’avec c eproduit révolutionnaire au dire le faussaire. Les personnes concernées seront avisées qu’il n’existe à ce jour aucun traitement du SIDA et que des recherches très prometteuses se font actuellement à l’Hôtel-Dieu de Montréal sur un médicament appelé GSPH-1. Le simple fait de passer par un avocat anonyme, de se faire examiner par un médecin qui ne veut pas savoir votre nom et qui donnera encore moins le sien et que le numéro de téléphone à signaler pour avoir des informations est celui d’un paget devrait être suffisant pour faire croire à une escroquerie.

L’Aciclovir serait efficace contre le SIDA

Saturday, March 6th, 2010

Des chercheurs de l’Université de Washington ont publié lundi dans le journal médical The
Lancet les résultats de leur recherche montrant que l’aciclovir réduirait le taux de concentration
de plasma de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus responsable du Sida

Le Dr Jairam Lingappa et ses
collègues de University of
Washington ont démontré que
l’aciclovir, un traitement généralement
utilisé pour soigner le
virus Herpès Simplex de type 2
responsable de l’herpès génital,
pourrait légèrement ralentir
la progression du virus.
Les auteurs de l’étude ont mené
des tests sur 14 sites des pays
d’Afrique auprès 3.381 hommes
et femmes hétérosexuels
infectées conjointement par le
virus du sida et par le virus Herpès
Simplex de type 2.
Les chercheurs ont constaté au
bout de deux ans que la prise
de l’acyclovir réduit légèrement
la progression de l’infection à
VIH de 16%. Les auteurs de
l’étude ont tenu à préciser que
l’acyclovir ne réduit pas la transmission
du virus du Sida chez
les partenaires des personnes
séropositives.
Des études menées en République-
Unie de Tanzanie ont
relevé une augmentation des
taux d’infections sexuellement
transmissibles, ou d’irritations
et écoulements génitaux, de 5%
chez les femmes et 6% chez
les hommes en 2003–2004 à,
respectivement, 6% et 7%, en
2007–2008 (Tanzania Commission
for AIDS et al., 2008).
Malgré une association jamais
démentie entre l’infection
à HSV-2 et l’infection à VIH,
aucun élément à ce jour ne permet
d’établir l’efficacité d’une
stratégie de prévention du VIH
consistant à supprimer le HSV-
2 au niveau des communautés.
Ainsi, en 2008, les résultats
d’une vaste étude sur plusieurs
pays ont montré qu’une thérapie
suppressive par aciclovir
ne réduisait pas l’acquisition
du VIH chez les hommes et les
femmes séronégatifs au VIH et
positifs au HSV-2.
Des éléments récents confirment
le rôle joué de longue
date par les infections sexuellement
transmissibles non traitées
dans l’accélération de la
transmission sexuelle du VIH.
Par exemple, selon les résultats
d’une étude menée auprès
des ménages en Ouganda, les
personnes présentant une infection
symptomatique par le
virus de l’herpès simplex de
type 2 (HSV-2) sont près de
quatre fois plus susceptibles de
contracter une infection à VIH
(Mermin et al., 2008b).
Ces résultats cadrent avec
ceux d’un examen systématique
mené antérieurement sur
19 études et desquels il ressort
qu’une infection à HSV-2 est
associée à une multiplication
par trois des risques d’acquisition
du VIH chez les hommes
comme chez les femmes au
sein de la population générale
(Freeman et al., 2006).