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Le Parc de l’Espoir la mémoire gaie abandonnée

Sunday, September 25th, 2011

Une des plus grandes réa- lisations de la communauté gaie montréalaise, le Parc de l’Espoir, devenu une pique- rie à ciel ouvert et un hymne à la mutilation de la mémoi- re des personnes décédées du SIDA, est maintenant dénoncé de par le monde comme un terrible exemple de projet qui tourne mal.
Situé sur la Rue Ste-Ca- therine Est coin Panet, le parc a été fondé par Act Up Montréal, une organi- sation luttant pour amé- liorer la qualité de vie des personnes atteintes et fête cette année son 20ème anniversaire. Inauguré en 1997, il se voulait être un symbole de l’indifférence
des gouvernements alors qu’il n’existait aucune tri- thérapie et que la maladie était très active en termes de mortalité.
L’idée, même si elle était symbolisée par Douglas Buckley-Couvrette (décédé du SIDA depuis), un per- sonnage communautaire contesté, avait réussi à ral- lier l’ensemble des membres et des tendances de la com- munauté gaie de l’époque.
Malheureusement depuis, personne n’a voulu sérieu- sement entretenir ce parc et c’est sur la scène interna- tionale que l’on commence maintenant à en parler. En effet, lors de sa dernière vi- site à Montréal, le politicien Jean-Luc Romero qui se pré- sente comme un militant de la cause du SIDA, a visité le
parc et s’exprime ainsi sur son blogue: “Outre l’Artère à La Villette à Paris, j’aime aller à l’AIDS Mémorial Gro- ve… ou au cœur du village LGB de Montréal, rue Saint Catherine, pour me rappeler mes amis disparus dans ce mémorial, même s’il manque sérieusementd’entretien…”
Gay Globe a souvent dénoncé le manque de respect envers cette cause, incarné par ce pseudo Parc de l’Espoir qui est peuplé de putes, de dro- gués et jonché de seringues usagées. La Ville de Mon- tréal ne semble pas s’en faire avec l’image projetée par ce carré abandonné mais peut- être que si la situation est dénoncée de façon interna- tionale, quelqu’un fera sem- blant un jour de l’entretenir, à la mémoire des personnes à qui il est dédié.

Le Parc du Désespoir à Montréal

Saturday, February 27th, 2010

Le Parc du Désespoir: Le parc montréalais, de son vrai nom Le Parc de l’Espoir, consacré à la mémoire des personnes décédées du SIDA, était devenu en 2007 un dépotoir à ciel ouvert, un point de vente de drogues et le rendez-vous des putes du centre-ville. Voyez ce document qui prend position pour le respect des personnes qu’il prétend honorer. http://www.gayglobe.us

Un réel espoir dans la prévention

Thursday, January 14th, 2010

ATLANTA (AP) – Deux médicaments qui prévien-
nent la survenue dʼun SIDA chez le singe pourraient
bientôt être testés chez lʼhomme, selon les Centres de
contrôles et de prévention des maladies (CDC) dʼAt-
lanta (Géorgie).
Si ces deux médicaments, le tenofovir et lʼemtricitabine, qui sont déjà
utilisés pour traiter lʼinfection par le VIH, se montrent aussi efficaces
expérimentalement chez lʼhomme que chez le primate, ils pourraient
alors être prescrits à des personnes à haut risque de SIDA.
Au contraire du vaccin, qui agit en stimulant le système immunitaire,
lequel est détruit par le VIH, lʼassociation de ces deux médicaments
empêche le virus de se répliquer. Tous deux sont déjà utilisés pour pré-
venir lʼinfection chez les personnels de santé exposés accidentellement
au VIH, et chez les bébés dont les mères sont séropositives. Les prendre
quotidiennement ou une fois par semaine avant lʼexposition au virus
pourrait empêcher la contamination, au même titre que le traitement pré-
ventif de la malaria prévient cette maladie transmise par les moustiques.
Six singes macaques ont reçu les médicaments, avant dʼêtre infectés
par lʼassociation mortelle de VIH simiesque et humain, administrés par
voie rectale, pour imiter une contamination entre homosexuels. Au bout
de 14 semaines, aucun des singes nʼétait infecté alors que, dans le grou-
pe non préparé, tous sauf un lʼétaient après deux expositions seulement.
«Assurer une protection totale est très prometteur et quelque chose que
nous nʼavions encore jamais obtenu à titre expérimental», a commenté
Walid Heneine, un scientifique des CDC qui travaille sur lʼétude.
Ce qui est survenu après lʼadministration du traitement était tout
aussi passionnant: «Nous voulions savoir si le médicament lui-même
contrôlait le virus ou sʼil assurait une réelle prévention» a expli-
qué Thomas Folks, directeur des études sur le SIDA aux CDC. La
deuxième hypothèse était la bonne. «Nous avons maintenant quatre
mois de recul sans traitement et sans virus. Et les singes ne sont tou-
jours pas infectés.» Des études antérieures menées avec du tenofovir
seul avaient permis une prévention partielle. Les scientifiques ont eu
lʼidée de lui associer un second médicament. Les résultats de cette
expérience, rendus publics le mois dernier à Denver (Colorado) lors
dʼun congrès, ont tellement stupéfié lʼassistance quʼensemble, des fi- nanciers publics et privés cherchent à mener des essais chez lʼhomme.