Finances: Deux indices qui donnent espoir!

La publication récente de deux indicateurs économiques bien meilleurs que prévu a alimenté l’idée que l’économie américaine approchait de son point le plus bas, même si l’optimisme qui s’est emparé des marchés à cette annonce paraît à certains prématuré. Alors que les économistes attendaient un septième mois consécutif de baisse des commandes de biens durables et des ventes de logements neufs, ces deux indicateurs sont repartis nettement à la hausse en février. Les commandes de biens durables, une mesure de l’investissement des entreprises, ont progressé de 3,4% par rapport à janvier, contrastant avec le recul de 2,5% attendu par les analystes. Les ventes de logements neufs ont pour leur part rebondi de 4,7%, démentant la baisse de 2,9% anticipée.

Mais les économistes ont fait part de leur prudence. Nombre d’entre eux estiment que le premier trimestre, sur le point de s’achever, a été aussi catastrophique que le précédent, au cours duquel le produit intérieur brut américain avait chuté de 6,2% en rythme annuel. “Étant donné la faiblesse de la demande mondiale (…) nous prévoyons que la tendance globale des commandes soit toujours à la baisse pour peut-être encore quelques mois de plus”, a relevé Brian Bethune, d’IHS Global Insight. Pour lui, le moment du creux “n’est pas imminent”.

Dans l’immobilier, un secteur perçu comme essentiel pour la reprise, l’activité dans le neuf reste déprimée. Janvier avait été le mois le plus faible en la matière depuis la première publication de cette statistique en 1963. Février est le deuxième plus faible. “Le marché immobilier commence à montrer quelques signes de stabilisation mais la détérioration du marché du travail devrait compromettre la reprise”, a résumé Elsa Dargent.

L’économie détrône le Hockey!!

Les nouvelles économiques dominent dans les médias québécois et ont même éclipsé la crise chez le Canadien de Montréal en termes de poids médiatique depuis la dernière semaine. En effet, la crise financière a occupé le centre de l’attention avec un poids médiatique de 3,87% dépassant les problèmes du Canadien de Montréal qui récoltent un poids médiatique de 3,86%. C’est visiblement un signe que les temps changent selon Jean-François Dumas, spécialiste de l’actualité chez Influence communication. La question des bonus versés chez AIG a quant à elle obtenu 1,51 %.


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