Jean-Luc Romero: après le faste, l’attaque enragée…

Jean-Luc Romero, fonctionnaire d’une région administrative en France, porte-parole de nombreuses causes allant du SIDA à l’euthanasie en passant par les conditions de détention d’une condamnée française au Mexique (!?!), s’en prend maintenant à un nouveau député français.

M. Romero, qui vit selon lui un enfer depuis un an, par la faute de nombreuses personnes qui lui voudraient du mal selon lui mais qui, dans les faits, ne savent plus comment aborder la question de l’illégitimité de ce porte-parole des causes sociales qui a perdu clairement le contrôle sur ses propos, s’en prend maintenant et depuis quelques jours à un nouveau député français, comme si la liste de ses victimes n’était pas assez longue.

M. le député Léonetti, qui a eu le malheur de ne pas être d’accord sur la forme avec M. Romero quant à l’euthanasie en France, doit maintenant subir ce que les autres comme M. Christian Vanneste ou Le Point Canada doivent vivre depuis un an, l’incohérence intellectuelle de M. Romero et ses attaques absolument incohérentes contre tout ceux qui le questionnent ou le contredisent.

M. Léonetti, chargé de présider une commission parlementaire française sur la question de l’euthanasie, est arrivé à des conclusions différentes de celles de Romero, qui préside (?!?) une association visant le droit de mourir dans la dignité. Les objectifs de cette association ne sont pas ici ce qui fait l’objet de mon texte mais bien l’incohérence de son prédident Romero qui, dès qu’il se voit contredit, attaque la réputation et l’honneur de ceux qui le contredisent.

L’honneur et la réputation, la dignité et l’honnêteté des gens est tout ce qui survit aujourd’hui face à des actions militantes comme celles de M. Romero. S’attaquer à ces fondements même de l’honneur, dès qu’il est contredit, place Romero sur la ligne de feu et puisqu’il attire l’attention de la société sur ses agissements incohérents, le message légitime lui passe en second plan. On ne parle plus du droit de mourir dignement mais de la dernière attaque de Romero contre ceux qui le croisent, comme on ne parle plus de sida mais de qui fera l’objet de la prochaine attaque de celui qui, d’ailleurs, voyage de par le monde dans les meilleurs hotels et avec un style impérial et cela, aux frais d’allez savoir qui puisque l’homme n’est censé avoir qu’un revenu très bas. Si bas qu’il occupe depuis quelques années un logement appartenant à la municipalité, imaginez…

De nombreuses personnalités dans la société, en France comme dans plusieurs pays comme le Canada ou le Mexique se demandent ce qui se passe avec cet individu, qui parle au nom de toutes les causes aussi incohérentes que l’homme malheureusement mais qui exécute ceux qui le contredisent, qui exige le droit de parole mais qui euthanasie ceux qui osent parler en même temps que lui. Est-ce que quelqu’un de son entourage pourrait s’inquiéter de cette situation maladive et vite? À moins que cet entourage ne bénéficie lui aussi de largesses financières leur rendant toute intervention objective impensable?

Personne n’est contre le droit de mourir dans la dignité tant que ça ne se fait pas avec des sacs de plastique dans les terrains de stationnement des centres d’achats, personne n’est contre l’amélioration des conditions de vie des personnes atteintes du SIDA ou du VIH en autant que les ressources vouées à la recherche servent vraiment à la recherche et non à payer des hotels de luxe, il faut séparer dans ce débat les questions sociales de l’individu qui prétend représenter les réponses à ces questions et se demander si Jean-Luc Romero est vraiment le porte-parole que nous souhaitons?

Je suis gai, homo, je traite de la question du VIH/SIDA depuis des années comme journaliste et Jean-Luc Romero ne représente définitivement pas mon opinion, ni ma pensée ni même ma compassion. Il ne représente rien quant à moi. Voilà pourquoi j’écris régulièrement sur ce blog quand cet individu intervient publiquement, pour exercer un contre pouvoir et livrer une contre opinion à la science-fiction qu’il livre à la société. n’est-ce pas un de nos droits démocratiques…? Mais oui, heureusement. HEUREUSEMENT.


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