Je me suis retrouvé malgré moi au beau milieu d’une guerre d’idées et d’opinions entre deux personnalités très fortes du monde politique français cette semaine. En effet, Jean-Luc Romero et Christian Vanneste, qui se font la guerre avec raison ou pas sur la question de l’homosexualité, passent par les tribunaux depuis quelques mois pour faire valoir leurs points. M. Vanneste condamné pour propos homophobes après le témoignage de Romero dans une première affaire, plainte de M. Vanneste contre Romero pour propos diffamatoires sur un blog ensuite…
Voici ce que disait M. Vanneste sur son blog cette semaine sur la Revue Le Point et GGTV: Tout d’abord, vous trouverez ci-après (romero-v/-vanneste.png) un article d’un journal homosexuel Canadien, Le Point, qui revient sur l’affaire qui m’oppose à Monsieur Roméro : “Nous ne croyons pas en la démonisation des personnes qui s’opposent au pouvoir gai, et surtout au fait d’accuser les personnes d’homophobie dès qu’elles se questionnent sur les revendications des gais, comme il le fait en défense“…Je tenais -encore une fois ici- à les remercier très chaleureusement pour leur article tout à fait objectif.
Alors que Romero répondait ainsi: L’éditeur canadien Roger-Luc Chayer est devenu, bien involontairement (?) l’allié de Christian Vanneste puisque ce dernier utilise une précaution éditoriale de la publication québécoise Le Point pour faire valoir ses propres arguments.Roger-Luc Chayer, à n’en pas douter, rectifiera ses propos sur le blog du député du Nord. A noter que je n’ai jamais été collaborateur du journal Le Point. J’ai juste fait, à la demande de ce journal, des articles et bien sûr à titre totalement bénévole ! (etc…)
M. Romero a raison sur quelques points mais a tort sur d’autres… D’une part il s’agissait en effet d’une précaution éditoriale publiée dans Le Point suite à des procédures judiciaires que nous considérons graves et qui ne nous permettent plus de publier ses textes et ses collaborations, pour le moment.
Quant à un correctif, M. Romero ne s’est pas adressé à moi d’aucune manière, ni par téléphone ou par écrit et il peut le faire quand il le souhaite mais pour faire un correctif, il faut qu’il y ait erreur et ce dernier ne m’a pas informé de quelque erreur que ce soit dans notre article. Il va de soi que si une erreur avait été commise, elle serait corrigée immédiatement puisque le propos de notre texte vise à informer le public et non de commettre une erreur contre quelqu’un. En passant, mes répliques sur son blog sont coupées, quand il parle de droit de réplique, M. Romero est le premier à violer ce concept.
M. Romero a toutefois erré, volontairement (?) ou pas, en affirmant qu’il n’avait jamais été collaborateur du Point et de GGTV. La collaboration, qu’elle soit bénévole ou rémunérée, est le fait de produire du matériel pour un média. Romero a produit de très nombreux textes pour GGTV, bénévolement ou presque puisque quand il est au Québec, il se sert des ressources du Point et de GGTV pour se déplacer, pour faire la publicité de ses livres, pour s’amuser aussi, mais il n’a jamais été rémunéré en argent c’est clair.
Dans cette terrible guerre que se livrent les deux géants aux antipodes de la question homosexuelle, M. Vanneste a tenu des propos que nous réprouvons, il le sait d’ailleurs et connaît notre opinion à ce sujet mais M. Romero, fidèle à ses habitudes et qui font l’objet justement de notre décision de suspendre ses collaborations au Point/GGTV, a crié encore une fois à la victimisation, attaquant notre intégrité plutôt que de se questionner sur ses comportements et en ce sens, non seulement nous maintenons notre suspension, s’il devait persister à se servir de nous dans son combat contre M. Vanneste qui ne nous concerne en rien, M. Romero pourrait être remercié définitivement et se voir refusé l’accès à un groupe média gay, ce qui serait une première pour lui je crois.