Sida : Les thèses iconoclastes du Pr Peter Duesberg

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Depuis 1987, le Pr Peter Duesberg, éminent spécialiste américain des rétrovirus, membre de l’Académie américaine des sciences, pose des questions et des remarques terribles sur le Sida qui laissent penser qu’à ce sujet la science s’est trompée de cible et de piste. On le croyait fini, rangé. Il continue pourtant d’alimenter la polémique et a récemment été interviewé par la communauté médicale Big Pharma qui lui demandait la vérité au sujet de la grande maladie qui porte un petit nom. La vidéo circule sur l’Internet américain et fait état de la campagne de diffamation/calomnie qui a été menée contre lui. Ci-après, l’essentiel de ses thèses. Ceci n’est qu’une pièce de plus à verser au dossier SIDA et pas du tout une invitation formelle à laisser tomber la capote.
© D.R. / Le Pr Peter Duesberg.

Dans ses nombreuses publications scientifiques, Peter Duesberg s’est opposé à l’hypothèse virale du sida. Il propose l’hypothèse que les diverses maladies regroupées sous le nom de Sida sont dues à la consommation sur une longue durée de drogues ou de l’AZT, la malnutrition ou d’autres pratiques qui affaiblissent le système immunitaire. Sa thèse ayant été contredite par le journal “Science”, une rumeur s’était mondialement répandue prétendant que Duesberg avait été banni de la communauté scientifique. Il a pourtant publié depuis lors plus de 30 articles de recherche scientifique (dans des revues scientifiques à comité critique de relecture) et n’a jamais perdu son poste de professeur de biologie moléculaire et cellulaire à l’Université de Californie. Le condensé de ses interviews.

1- Le VIH n’est pas la cause du SIDA

«Selon la théorie en cours, le VIH serait responsable de la destruction des lymphocytes T, clés du système immunitaire. Pourtant, chez un patient développant le Sida, il n’y a, en moyenne, qu’une cellule sur mille infectée par le virus. On fait donc endosser au VIH des propriétés qu’aucun virus n’a jamais eu. En 1993, un million d’américains séropositifs restaient toujours en bonne santé, tandis que six millions d’Africains, selon l’OMS, en étaient porteurs mais 129 000 seulement en étaient alors morts. Ce qui signifie que plus de 5,8 millions n’avaient pas le Sida. De même, un demi-million d’européens avaient alors été touchés, mais 60 000 personnes seulement ont fait le Sida. Il y a donc des millions de séropositifs sur cette planète qui n’ont pas le Sida. Si, dans les faits, des millions de séropositifs restent indemnes de toute maladie, comment donc expliquer que le VIH provoque une maladie auto-immune ?»

«Depuis plus de vingt ans, lorsqu’un chercheur ne sait pas expliquer une maladie, il a le choix entre deux possibles : soit c’est un virus lent, soit c’est une maladie auto-immune. Ce fut le cas pour le diabète quand on ne savait pas l’expliquer. Au milieu des années 90, 38% des cas de sida en Amérique n’avaient rien à voir avec une déficience immunitaire. 10% des cas de Sida étaient en réalité des sarcomes de Kaposi et 19% une mort par épuisement généralisée. Le meilleur argument c’est qu’il n’y a pas de virus. En 1992, le nombre de Sida sans VIH était si élevé que les pontes de la science aux USA se sont réunis d’urgence pour renommer cette maladie ICL, c’est-à-dire “Idiopathic CD 4 lymphocytopenia”. On a failli ne même plus jamais parler de Sida.»

2- La non fiabilité des tests

«Tout sidéen n’est pas séropositif. De plus, il y a beaucoup de cas de faux-positifs. On parle de tests VIH, mais on ne sait pas ce qu’on teste. On découvre des millions d’anticorps mais on n’est pas sûr du tout que le virus soit toujours là ou si les anticorps réagissent avec le vaccin anti-grippal, la malaria ou l’arthrose. Les tests peuvent réagir positivement si le patient a été vacciné contre la grippe. D’ailleurs, ces tests recherchent des anticorps parce qu’on ne peut pas trouver le virus lui-même. Les grands chercheurs en la matière que sont Gallo et Montagnier ont sué sang et eau pour découvrir un seul virus chez leurs patients. Aux USA, on a testé 10 donneurs de sang, 7 étaient déclarés séropositifs, mais ils n’avaient pas le VIH. On les a retesté six mois plus tard et le test était redevenu négatif. Il n’y avait pas de virus. La fiabilité des tests est de 50%. Lors de tests pratiqués sur les nouvelles recrues à l’armée américaine, un sur cent était positif. Six mois plus tard, sur le même échantillon de population, il n’en restait plus que un sur mille. A San Francisco, par exemple, trois faux positifs ont été traités par le fameux AZT, un antiviral très toxique. Résultat : ils ont eu le Sida mais n’avaient toujours pas de VIH.»

3- L’AZT est un “poison sur ordonnance”

«L’AZT, qui est, avec le DDI, un des principaux médicaments de la multi-thérapie, détruit la moelle osseuse et les globules rouges. L’anémie en est la première conséquence. Ce médicament a été créé dans les années 1970, comme chimiothérapie pour traiter le cancer. Sa logique est la suivante : tuer toutes les cellules qui se multiplient, pendant quelques semaines, pour détruire le cancer. Résultat : le malade est à moitié mort, mais il a quelques chances d’en réchapper. Cette chimiothérapie est sauvage : on perd ses cheveux, ses kilos, son immunité. L’intoxication cellulaire est très grave. Comme pour un Sida, on développe une immunodéficience rapide et une pneumonie. Avec le Sida, on donne ce médicament à vie, pas seulement pour deux ou trois semaines Un séropositif sous AZT absorbe 250 mg de toxique toutes les six heures, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus le supporter. Conséquence : perte de poids, nausée, anémie, fonte musculaire, disparition des globules blancs.»

4-Le Sida n’est pas une “MST”

«Un exemple frappant est celui du tennisman Arthur Ashe, mort du Sida en 1993 : il avait le Sida depuis 1983 mais pendant les dix ans de sa maladie, il n’a pas contaminé sa femme. En 1983, on ne savait pas exactement ce qu’était cette maladie, Arthur Ashe n’a pas pu utiliser des préservatifs pour avoir sa fille née en 1988, elle aussi séronégative. Le mode de transmission naturel de la bestiole n’est pas le sexe. Aucun virus ne pourrait survivre s’il avait besoin de mille contacts sexuels. Ce qui ne veut pas dire que cela ne peut pas arriver la première fois, mais, pour chaque gars cela arrive la première fois qu’il rencontre quelqu’un qui a eu 200 relations, etc. Pour un virus c’est une situation sans espoir. Pour qu’un virus évolue, il faut qu’il ait trouvé la manière d’être transmis avec le maximum d’efficacité. Dans les années 90, tous les cas de Sida occidentaux, exception faite des hémophiles, avaient un problème avec la drogue. Les hommes alors atteints consommaient des drogues par voie intraveineuse ou oralement. Il y a toutes ces combinaisons de produits pour faire la fête ou l’amour intensément. Il est reconnu que l’insomnie et la malnutrition sont les premières causes de déficience immunitaire dans le monde.»

NDLR : Il s’agit ici de théories scientifiques, pas d’une incitation à ne plus se protéger ou à adopter des thérapeutiques non prescrites par le corps médical.
Robert Weinberg, chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), soutient que «Certaines des théories de Duesberg sont bénignes (…) dans d’autres cas, Duesberg est irresponsable, et parfois de façon criminelle» alors qu’un autre scientifique, Christoph Lengauer, responsable mondial des programmes de recherche amont de médicaments en cancérologie au sein de Sanofi-Aventis, trouve des avantages au combat que mène Duesberg : «Peut-être va-t-il trop loin, peut-être se polarise-t-il sur ses propres idées, mais il apporte à la recherche scientifique ce qui lui manque le plus actuellement : le débat théorique, la faculté de voir les choses sous un angle différent.»


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