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Dany Turcotte et Guy A. Lepage n’ont pas été honnêtes

Sunday, May 8th, 2011

Ce soir à Tout le Monde en Parle, diffusé sur les ondes de Radio-Canada, Dany Turcotte et Guy A. Lepage n’ont pas été honnêtes et cela me dérange. Dès le début de l’émission, Turcotte a annoncé candidement avec une joie visiblement exagérée que Guy A. Lepage était le meilleur animateur de talk-show au Québec en ne mentionnant pas qu’is venaient tous deux de recevoir la semaine d’avant une poursuite en diffamation d’André Arthur pour plus de 400,000$.

Or, en taisant une information pourtant importante dans l’actualité et en annonçant une récompense qui n’a pratiquement aucune valeur pour le public en général, les deux joyeux comparses manipulaient l’opinion publique, taisaient une information qui pouvait certainement intéresser ce public si ele avait été mise en contexte avec le truc des ARTIS et en agissant ainsi, confirmaient que l’information contenue dans cette émission est manipulée et concoctée avec certains objectifs.

Je n’en suis toutefois pas surpris, j’avais remarqué que lors d’émission antérieures, j’avais souvent ce feeling lorsque Lepage admettait “organiser” ses entrevues. Est-ce que le Tribunal sera aussi de cet avis?

Poursuite judiciaire de André Arthur contre SRC, Marissal, Guy A. Lepage, Dany Turcotte et als

Friday, April 29th, 2011

Par: Gay Globe Média

Le député de Portneuf et ex-animateur radio-télé André Arthur poursuit la Société Radio-Canada, le journaliste Vincent Marissal de La Presse, Guy A. Lepage de Tout Le Monde en Parle, Luc Wiseman et Dany Turcotte pour des propos diffamatoires diffusés la semaine dernière sur les ondes de Radio-Canada qui, selon André Arthur, attaquaient son honneur, sa réputation et son intégrité.

Dans la requête, que l’on peut consulter intégralement ici, on mentionne que le journaliste Vincent Marissal de La Presse a profité de la tribune populaire qui lui était offerte par Radio-Canada pour insulter et attaquer la réputation du député Arthur sans se soucier des impacts sur la personne visée et sur la campagne électorale qui se termine d’ici quelques jours. Les propos sont tels que nous ne les répéterons pas ici.

Le député André Arthur demande donc à la Cour Supérieure du district de Québec de lui octroyer 400,000$ pour atteinte intentionnelle et illicite à sa réputation, en plus des dépens. Nous ferons le suivi sur cette affaire au moment approprié.

Le Conseil de Presse du Québec considère Guy A. Lepage comme un journaliste

Friday, October 15th, 2010

Numéro
D2010-04-072

Date de la décision
2010-09-17

Plaignant
M. Giovanni (Wolfmann) Bruno

Mis-en-cause
M. Guy A. Lepage, animateur; M. Dany Turcotte, coanimateur; Mme Carole-Andrée Laniel, rédactrice en chef; Mme Louise Lantagne, directrice de la programmation et l’émission « Tout le monde en parle » et la Société Radio-Canada

Résumé de la plainte
M. Giovanni (Wolfmann) Bruno porte plainte contre MM. Guy A. Lepage et Dany Turcotte, relativement à l’émission du 11 avril 2010 de « Tout le monde en parle », diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Le plaignant dénonce que, dans le segment de l’émission où ils ont reçu l’auteur et journaliste M. Ian Halperin, les animateurs se soient livrés à une vendetta et à un règlement de comptes envers leur invité, lui manquant de respect et l’exposant à des propos discriminatoires et haineux.

Décision
Avant d’examiner plus en détail la plainte de M. Bruno, le Conseil de presse a considéré le commentaire de Mme Louise Lantagne, directrice de la télévision de Radio-Canada, selon laquelle la plainte ne serait pas recevable puisque « Tout le monde en parle » n’est pas une émission d’information, que le segment mis en cause ne relève pas d’un acte journalistique et ne serait donc pas soumis à la déontologie et à la juridiction du Conseil. Or, après avoir examiné l’extrait de l’émission mis en cause et s’être arrêté à la question de sa nature journalistique, le Conseil en est venu à la conclusion que, dans cet extrait, l’animateur effectuait bien un travail assimilable à celui d’un journaliste. À ce propos, la jurisprudence du Conseil indique clairement que « lorsqu’un employé effectue en ondes des fonctions assimilables à celles d’un journaliste (entrevue, information, commentaires), il est réputé agir dans une fonction journalistique et il est alors considéré à ce titre dans la portion d’émission consacrée à cette fonction » (D2003-12-024). Bien que certains segments de l’émission puissent relever du divertissement, le Conseil estime que le segment visé par la plainte correspondait, dans son contenu et par sa forme, à ce qu’il définit comme un « produit journalistique » et, dans sa démarche, à ce qu’il considère comme un « acte journalistique ». S’inscrivant en faux contre la position de la directrice de la télévision de Radio-Canada, le Conseil considère donc comme recevable la plainte contre ce segment d’émission. Par ailleurs, l’analyse du Conseil portera uniquement sur le contenu de l’émission tel que diffusé le 11 avril 2010, et ne portera pas sur les éléments qui n’ont pas été diffusés.

Grief 1 : discrimination, propos injurieux, atteinte à la dignité et à l’image

Commentant les agissements « inadéquats, malveillants, faits de mauvaise foi » des animateurs mis en cause, M. Bruno estime que ceux-ci seraient le fruit de propos antisémites tenus au cours de l’enregistrement de l’émission, et dont M. Halperin a fait état en entrevue au Journal de Montréal. Le plaignant déplore la façon dont les animateurs ont traité, M. Halperin, et se sont acharnés contre lui. Il estime que ceux-ci ont été irrespectueux, ont tenu des propos injurieux, voire haineux, et versé dans la diatribe. M. Bruno estime donc que les agissements des animateurs et de leurs invités, lors de l’émission, ont provoqué une atteinte à la dignité et à l’image de M. Halperin.

Le guide des Droits et responsabilités de la presse du Conseil de presse indique que « Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir des préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire. » (DERP, p. 41)

Selon le Multidictionnaire de la langue française, l’adjectif antisémite réfère à ce qui est « hostile au peuple juif ». Or, après avoir visionné l’ensemble de l’émission, le Conseil n’y a relevé aucun propos liés aux origines juives de M. Halperin, ni commentaire qui puisse être associé à de l’antisémitisme ou à toute forme de discrimination. Cet aspect du grief est donc rejeté.

De plus, en procédant à l’analyse de l’entrevue entre MM. Lepage, Turcotte et leur invité, le Conseil n’y a relevé aucun propos injurieux. Les questions, parfois cinglantes, de l’animateur et les remarques provocantes du « fou du roi » caractérisent le style de cette émission. En raison de la popularité de cette émission et de son format clairement défini, l’invité était en mesure de présumer du type de traitement auquel il s’exposait en y participant. Le grief est donc rejeté sur ce point.

Par ailleurs, concernant les commentaires inscrits sur la carte remise par M. Turcotte à M. Halperin et dont le plaignant critiquait la teneur, le Conseil a estimé que celle-ci ne constituait pas un acte journalistique. Pour cette raison, le Conseil ne se prononcera pas sur celle-ci.

En ce qui concerne le grief pour atteinte à la dignité et à l’image, le Conseil observe que M. Turcotte a fait quelques commentaires sur l’apparence de l’invité, en raison de son habillement, principalement dû au fait que celui-ci désirait conserver ses lunettes de soleil, afin de demeurer « undercover » (incognito), et portait une cravate et des bagues aux couleurs du Québec. Or, la fonction nettement humoristique de M. Turcotte dans le cadre de l’émission, bien qu’étant partie prenante de l’entrevue journalistique, lui permettait d’exprimer ses commentaires. La déontologie du Conseil précise, en effet,  que le journalisme d’opinion permet aux journalistes « d’adopter un ton polémiste pour prendre parti et exprimer leurs critiques, dans le style qui leur est propre, même par le biais de l’humour et de la satire » (DERP, p. 18), ce que les mis-en-cause ont fait, sans pour autant atteindre à la dignité de leur invité. La portion du grief relative à l’atteinte à la dignité et à l’image est donc rejetée.

Pour l’ensemble de ces raisons, le grief est rejeté.

Grief 2 : atteinte à la réputation

Le plaignant estime également que les mis-en-cause ont nui à la réputation de M. Halperin.

En ce qui concerne le reproche pour atteinte à la réputation, le Conseil rappelle que la diffamation, le libelle et l’atteinte à la réputation ne sont pas considérés comme du ressort de la déontologie journalistique, mais qu’ils relèvent plutôt de la sphère judiciaire. Comme le Conseil de presse ne rend pas de décisions en la matière, le grief pour atteinte à la réputation n’a pas été traité.

DÉCISION
Au vu de tout ce qui précède, le Conseil de presse rejette la plainte de M. Giovanni (Wolfmann) Bruno contre l’animateur M. Guy A. Lepage, le coanimateur M. Dany Turcotte, l’émission « Tout le monde en parle » et la Société Radio-Canada.

44- Dr. Mailloux: Discipline ou ingérence?

Saturday, April 3rd, 2010

Le comité de discipline du Collège des médecins est saisi le 1er décembre dʼune plainte contre le Docteur Pierre Mailloux, le médecin des ondes de CKAC pour des propos tenus lors de lʼémission «Tout le monde en parle». Sʼil est hors de son cabinet à faire du journalisme, est-ce que le collège est compétent contre Mailloux?
Par:
Roger-Luc Chayer
Photo:
Le Point – Monaerick
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Résumé:
Le très célèbre docteur des ondes radio passe devant le comité de discipline du Collège du Médecin pour des propos tenus alors quʼil agissait comme journaliste. Censure ou ingérence dans un cadre non médical?
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