Bruno Gigliotti, plus connu sous le nom d’Orlando, est le frère et le producteur de Da- da. De son adolescence passée en Egypte, il gardera le souvenir d’un bref passage dans chanson, c’est lui, en effet, qui lancera dans les années soixante le fameux “Mustapha”
pris quelque temps plus tard par Bob Azzam.
est au milieu des années soixante qu’il débarquera à Paris avec l’idée de réussir une carrière de anteur comme sa célébrissime sœur devenue une STAR confirmée.
ais très vite il s’apercevra que sa véritable vocation n’est pas d’occuper le devant de la scène, ais d’être plutôt en retrait pour s’occuper d’autres talents. Il voue une adoration et une admiration
ns bornes à sa sœur et rêve secrètement de s’occuper d’elle.
la fin des années soixante, il quitte définitivement la chanson et entre chez Barclay pour devenir directeur artistique de Dalida et apprendre en même temps son métier. Il l’apprendra tellement e qu’en 1970, il décide en accord avec sa sœur de monter son propre label, devenant du même
up le 1er producteur indépendant du show-business. partir de ce moment, il entame la transformation artistique de Dalida, enchaînant les tubes aux
andes idées.
n effet, c’est Orlando et Dalida qui lanceront le mouvement du disco en France, c’est lui qui réa- era la 1re vidéomusique, lui toujours qui aura l’idée du 1er Raï et du 1er Medley, c’est lui enfin i amènera Dalida au Palais des sports faisant d’elle la 1re femme à s’y produire et remporter un
omphe.
rès vite Orlando prouvera qu’il n’est pas seulement le producteur et frère cadet de Dalida, mais ssi et surtout un découvreur de talents, mettant son savoir-faire au service de jeunes artistes ’il lancera comme : Shake, Frédéric Chateau, Melody, Les vagabons, Indra et plus récemment
élène Segara. À l’heure où les producteurs indépendants ont pratiquement disparu, absorbés par s multinationales, il reste un des derniers encore en course.
ersonnage très médiatisé, son humour et son sens de la fête en font une figure haute en couleurs la vie parisienne. C’est Dalida qui fit connaître Montmartre à Orlando, devenu depuis un membre
part entière de la commune et de ses habitants.
e 24 avril 1997, une “Place DALIDA” fût inaugurée grâce aux démarches qu’il entreprit, offrant à commune le buste en bronze qui y figure. Il donne son accord pour que la cuvée 1998 du vin de
ontmartre soit baptisée “Cuvée DALIDA“ remportant le succès que l’on connaît.
oute la gloire qui rejaillit sur Dalida c’est Orlando qui l’aide à s’en parer. Lui qui la connaît mieux e personne et qui à force de travail, de patience, d’écoute mais aussi beaucoup d’amour fera
elle aujourd’hui un véritable MYTHE.